Les cérémonies de dissolution de la garnison de Nantes ont provoqué de fortes émotions tant chez les militaires que pour le public, venu nombreux sur le cours Saint-André.
La prise d'armes de dissolution de la garnison de Nantes vient de se terminer (Lire Ouest-France des 28-29 mai et Dimanche Ouest-France du 29 mai). Michelle est seule, anonyme, parmi le public qui quitte le cours Saint-André : « Je suis là parce que j'ai lu que l'armée quittait Nantes. C'est la première fois que j'assiste à une cérémonie militaire. Je ne pensais pas que je serai si émue. C'est peut-être idiot, mais je me sentirai moins en sécurité quand ils seront partis ! »
Tout commence dans la cathédrale. Mgr James, évêque de Nantes, célèbre une messe en hommage aux militaires nantais : « Beaucoup des victimes des guerres sont mortes en pensant à nous qu'ils ne connaissaient pas, au désir qu'ils avaient d'une vie plus belle, plus juste, plus pacifiée, d'un pays libre. L'hommage que nous pouvons leur rendre, c'est de continuer à bâtir une société d'estime réciproque, où nous nous faisons tous, inlassablement, d'humbles serviteurs de la paix dans la justice. »
Pendant ce temps, les militaires se présentent pour la prise d'armes. Parmi eux, le caporal-chef Aurore Simon, au 22e bataillon d'infanterie de marine (22e Bima) depuis 10 ans : « On répète depuis trois jours. Il est temps que ça se termine ! Au « 22 », on n'est pas beaucoup. On est toujours ensemble. Ça crée des liens. On a tous un pincement au coeur. »
Quand ils se sépareront définitivement, le 30 juin prochain, les marsouins du « 22 » seront encore plus tristes qu'ils ne l'étaient samedi après-midi.
http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Depart-des-militaires-tristesse-dans-les-rangs-_-1392674------44109-aud_actu.Htm
Revue de presse de toutes les informations militaires française ...OTAN...vie des réservistes...vidéos des engagements en opérations extérieures...recrutement...
lundi 31 mai 2010
Afghanistan: mort d'un soldat britannique
Un soldat britannique a été tué hier soir dans l'explosion d'un engin artisanal dans le sud de l'Afghanistan, a annoncé le ministère britannique de la Défense (MoD). Ce soldat du 40e Commando des Royal Marines prenait part à une patrouille à pied près de Sangin, dans la province méridionale du Helmand, a indiqué le MoD dans un communiqué.
Ce décès porte à 289 le nombre de soldats britanniques ayant trouvé la mort en Afghanistan depuis le début de l'opération de la coalition contre les talibans en 2001. Selon un décompte basé sur les chiffres du site internet indépendant icasualties.org, 223 soldats des forces internationales ont péri en Afghanistan depuis le 1er janvier 2010, dont près des deux tiers (141) étaient américains.
Environ 10.000 soldats britanniques sont actuellement déployés en Afghanistan, principalement dans le Helmand, l'un des bastions de la rébellion afghane menée par les talibans.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/05/31/97001-20100531FILWWW00368-afghanistan-mort-d-un-soldat-britannique.php
Ce décès porte à 289 le nombre de soldats britanniques ayant trouvé la mort en Afghanistan depuis le début de l'opération de la coalition contre les talibans en 2001. Selon un décompte basé sur les chiffres du site internet indépendant icasualties.org, 223 soldats des forces internationales ont péri en Afghanistan depuis le 1er janvier 2010, dont près des deux tiers (141) étaient américains.
Environ 10.000 soldats britanniques sont actuellement déployés en Afghanistan, principalement dans le Helmand, l'un des bastions de la rébellion afghane menée par les talibans.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/05/31/97001-20100531FILWWW00368-afghanistan-mort-d-un-soldat-britannique.php
dimanche 30 mai 2010
Les bases de Défense 2011
Depuis bientôt deux ans, le Ministère a entamé une profonde transformation visant à adapter les capacités opérationnelles des armées aux exigences des engagements, conformément aux conclusions du Livre blanc, et à moderniser son administration, notamment en réduisant son coût global de soutien et de fonctionnement. La base de défense (BdD) est l’un des moyens de la réforme. Si la mise en place des BdD est aujourd’hui le projet le plus connu, elle ne constitue qu’une partie d’un changement plus global dont l’objectif est de réduire les coûts de fonctionnement pour réinvestir les économies dégagées au profit de notre capacité opérationnelle en renouvelant les équipements et en améliorant la condition du personnel de la Défense. La BdD, c’est aussi le lieu d’application d’autres volets de la réforme. La BdD permet de leur donner une cohérence au plan local (restructuration de la fonction achats/finances, convergence des systèmes d’information et de communication, RH, création des centres médicaux des armées, réorganisation de la fonction infrastructure,…).
http://www.defense.gouv.fr/defense/content/download/187031/1616351/file/BdD_Répartition%20des%20unités.pdf
http://www.defense.gouv.fr/defense/content/download/187034/1616367/file/La%20nouvelle%20cartographie%20des%20BdD.pdf
samedi 29 mai 2010
L'hommage de la Nation et des Ardennais au soldat Barek-Deligny
Je suis né à Charleville...
En mon nom personnel je m'incline devant le sacrifice de cet officier, je pense à ses proches,son épouse, ses deux petits enfants qu'il ne verra pas grandir.
J'adresse à sa famille et à ses frères d'armes mes plus sincères condoléances.
J'ai participé au Batgen IFOR du 3° RG (Mai_Septembre 1996 Rajovac) et j'ai pu y mesurer, lors de cette période, le professionalisme de ces sapeurs dans leurs missions de déminage malgré les difficultés et un environnement hostile.
Je pense à vous
Signé Major(CR) Francis Praira
(Ardennes). En présence du ministre de la défense, les honneurs militaires ont été rendus hier au chef de bataillon Christophe Barek-Deligny, « mort au combat » en Afghanistan.
UN peu avant midi, alors que le cercueil drapé de tricolore porté par les frères d'arme de l'officier « mort au combat » quitte la cour d 'honneur (ou place d'armes) du quartier Dumerbion, une voix déchire le lourd silence : « Ardennes ! ». Plus de deux cents hommes du « 3 » répondent en chœur : « Tiens ferme ! »
Ainsi s'est achevée hier la cérémonie présidée par le ministre de la Défense Hervé Morin au cours de laquelle les honneurs militaires ont été rendus au chef de bataillon Christophe Barek-Deligny, « mort au combat » le 22 mai en Afghanistan à l'âge de 38 ans…
Une cérémonie à la fois digne, sobre et fraternelle, en présence de l'épouse et des parents de la victime, de plusieurs centaines d'officiers, sous-officiers et militaires du rang du régiment actuellement présents à Charleville (jusqu'à la mi-juin, plusieurs détachements auront rejoint le Liban, la Guyane et la Côté d'Ivoire). Avant de décerner à l'officier les insignes de chevalier de la Légion d'honneur à titre posthume, le ministre de la Défense a dans son hommage funèbre retracé le parcours exemplaire du jeune officier « victime d'un engin explosif improvisé, cette menace insidieuse et lâche qu'utilisent les insurgés pour faire régner l'oppression et la terreur ».
Mort en héros
Rappelant que Christophe Barek-Deligny était le digne héritier d'ascendants qui avaient déjà choisi de servir la France (un arrière-arrière-grand-père déjà titulaire de la Légion d'honneur, un grand-père engagé volontaire en 1915, un père grand serviteur de l'État, notamment en tant que préfet), Hervé Morin a souligné que l'officier avait fait sienne la devise du Génie : « Parfois détruire, souvent construire, toujours servir. »
Décédé en procédant à une opération de déminage, « pour que la force puisse se déployer dans de nouvelles zones et la population civile vivre, travailler et se déplacer sans danger », le chef de bataillon du 3e Régiment du génie qui avait intégré un détachement de l'Otan fin avril, « est mort au service de la France, (combattant) contre le terrorisme et pour la paix » a encore rappelé le ministre. Qui a conclu en disant simplement mais fermement que Christophe Barek-Deligny incarnait « cette France que nous aimons : courageuse dans la lutte contre la tyrannie, généreuse au côté des peuples pour les aider à prendre leur destin en main, responsable, qui s'engage au service de la paix et de sécurité dans le monde. »
Dans son hommage, puis de manière plus discrète après la cérémonie, Hervé Morin a assuré la veuve, les enfants et les parents de l'officier de la solidarité et de la reconnaissance de la Nation, confiant sa certitude que la communauté du régiment saurait entourer et assister la famille comme ce fut le cas déjà en novembre 2008, lors du décès, en Afghanistan, déjà, dans des conditions quasi similaires, de l'adjudant-chef Nicolas Rey. Une période au cours de laquelle l'épouse de Christophe Barek-Deligny (à titre personnel mais aussi bien sûr en sa qualité de médecin-chef du « 3 ») s'était beaucoup investie, comme l'a noté le ministre, qui s'est plu à mettre en avant les valeurs humaines qui cimentent l'armée dans une société « en proie à la tentation du matérialisme ».
En présence également du chef d'état-major de l'armée de terre, le général Elrick Irastorza, du préfet Jean-François Savy, de la députée Bérengère Poletti, des sénateurs Benoît Huré et Marc Laménie, du maire Claudine Ledoux, la cérémonie n'était pas ouverte au grand public : mais de nombreux Ardennais ont témoigné leur reconnaissance à l'officier et exprimé leurs condoléances à sa famille grâce au registre qui avait été ouvert au foyer du quartier Dumerbion ou qui ont eu tout simplement une pensée, hier, vers midi.
Ce 28 mai, la Nation tout entière a dit sa reconnaissance, et les Ardennais, qui savent le prix du sang, celui des armes et des larmes, ont salué un officier mort en héros. Ils n'oublieront pas.
http://www.lunion.presse.fr/article/region/lhommage-de-la-nation-et-des-ardennais-au-soldat-barek-deligny
En mon nom personnel je m'incline devant le sacrifice de cet officier, je pense à ses proches,son épouse, ses deux petits enfants qu'il ne verra pas grandir.
J'adresse à sa famille et à ses frères d'armes mes plus sincères condoléances.
J'ai participé au Batgen IFOR du 3° RG (Mai_Septembre 1996 Rajovac) et j'ai pu y mesurer, lors de cette période, le professionalisme de ces sapeurs dans leurs missions de déminage malgré les difficultés et un environnement hostile.
Je pense à vous
Signé Major(CR) Francis Praira
(Ardennes). En présence du ministre de la défense, les honneurs militaires ont été rendus hier au chef de bataillon Christophe Barek-Deligny, « mort au combat » en Afghanistan.
UN peu avant midi, alors que le cercueil drapé de tricolore porté par les frères d'arme de l'officier « mort au combat » quitte la cour d 'honneur (ou place d'armes) du quartier Dumerbion, une voix déchire le lourd silence : « Ardennes ! ». Plus de deux cents hommes du « 3 » répondent en chœur : « Tiens ferme ! »
Ainsi s'est achevée hier la cérémonie présidée par le ministre de la Défense Hervé Morin au cours de laquelle les honneurs militaires ont été rendus au chef de bataillon Christophe Barek-Deligny, « mort au combat » le 22 mai en Afghanistan à l'âge de 38 ans…
Une cérémonie à la fois digne, sobre et fraternelle, en présence de l'épouse et des parents de la victime, de plusieurs centaines d'officiers, sous-officiers et militaires du rang du régiment actuellement présents à Charleville (jusqu'à la mi-juin, plusieurs détachements auront rejoint le Liban, la Guyane et la Côté d'Ivoire). Avant de décerner à l'officier les insignes de chevalier de la Légion d'honneur à titre posthume, le ministre de la Défense a dans son hommage funèbre retracé le parcours exemplaire du jeune officier « victime d'un engin explosif improvisé, cette menace insidieuse et lâche qu'utilisent les insurgés pour faire régner l'oppression et la terreur ».
Mort en héros
Rappelant que Christophe Barek-Deligny était le digne héritier d'ascendants qui avaient déjà choisi de servir la France (un arrière-arrière-grand-père déjà titulaire de la Légion d'honneur, un grand-père engagé volontaire en 1915, un père grand serviteur de l'État, notamment en tant que préfet), Hervé Morin a souligné que l'officier avait fait sienne la devise du Génie : « Parfois détruire, souvent construire, toujours servir. »
Décédé en procédant à une opération de déminage, « pour que la force puisse se déployer dans de nouvelles zones et la population civile vivre, travailler et se déplacer sans danger », le chef de bataillon du 3e Régiment du génie qui avait intégré un détachement de l'Otan fin avril, « est mort au service de la France, (combattant) contre le terrorisme et pour la paix » a encore rappelé le ministre. Qui a conclu en disant simplement mais fermement que Christophe Barek-Deligny incarnait « cette France que nous aimons : courageuse dans la lutte contre la tyrannie, généreuse au côté des peuples pour les aider à prendre leur destin en main, responsable, qui s'engage au service de la paix et de sécurité dans le monde. »
Dans son hommage, puis de manière plus discrète après la cérémonie, Hervé Morin a assuré la veuve, les enfants et les parents de l'officier de la solidarité et de la reconnaissance de la Nation, confiant sa certitude que la communauté du régiment saurait entourer et assister la famille comme ce fut le cas déjà en novembre 2008, lors du décès, en Afghanistan, déjà, dans des conditions quasi similaires, de l'adjudant-chef Nicolas Rey. Une période au cours de laquelle l'épouse de Christophe Barek-Deligny (à titre personnel mais aussi bien sûr en sa qualité de médecin-chef du « 3 ») s'était beaucoup investie, comme l'a noté le ministre, qui s'est plu à mettre en avant les valeurs humaines qui cimentent l'armée dans une société « en proie à la tentation du matérialisme ».
En présence également du chef d'état-major de l'armée de terre, le général Elrick Irastorza, du préfet Jean-François Savy, de la députée Bérengère Poletti, des sénateurs Benoît Huré et Marc Laménie, du maire Claudine Ledoux, la cérémonie n'était pas ouverte au grand public : mais de nombreux Ardennais ont témoigné leur reconnaissance à l'officier et exprimé leurs condoléances à sa famille grâce au registre qui avait été ouvert au foyer du quartier Dumerbion ou qui ont eu tout simplement une pensée, hier, vers midi.
Ce 28 mai, la Nation tout entière a dit sa reconnaissance, et les Ardennais, qui savent le prix du sang, celui des armes et des larmes, ont salué un officier mort en héros. Ils n'oublieront pas.
http://www.lunion.presse.fr/article/region/lhommage-de-la-nation-et-des-ardennais-au-soldat-barek-deligny
Dissolution de la base aérienne 132 : le ministre à Colmar
Hervé Morin s’est rendu, le 26 mai 2010, sur la base aérienne 132 de Colmar-Meyenheim, dans le Haut-Rhin. « J’avais promis que je viendrai voir comment se passent les restructurations », a rappelé le ministre de la Défense.
La base aérienne sera en effet dissoute dans le courant de l’année 2010. Le site accueillera ensuite une unité de l’armée de terre : le Régiment de marche du Tchad (RMT), actuellement situé à Noyon. « On a trouvé une solution pour à peu près tout le monde », a souligné Hervé Morin, ajoutant que « nous ferons tout pour aider les élus locaux ». Le Régiment de marche du Tchad représente environ 1 300 hommes, soit approximativement le même effectif que celui de la base aérienne.
La BA 132 était principalement équipée de Mirage F1. Ces derniers ont été en grande partie retirés du service ou regroupés à Reims , avec les F1-CR composant l’escadron de reconnaissance.
S’agissant du personnel, la réaffectation progressive des militaires sur d’autres bases a débuté dès 2008. Les 62 civils qui travaillent encore sur le site ont, soit été reclassés, soit ont opté pour une indemnité de départ volontaire ou encore, ont choisi un départ en retraite.
Un travail que la BA 132 a mené en coopération avec les autorités locales, la Délégation aux restructurations (DAR) et la direction des ressources humaines du ministère.
L’arrivée du régiment de marche du Tchad sur le site permettra une mutualisation du soutien de ses véhicules blindés de combat d’infanterie (VBCI) avec celui du 152e Régiment d’infanterie , implanté à Colmar.
A partir de 2011, les deux régiments pourront être rattachés à la Base de Défense de Colmar.
La base aérienne sera en effet dissoute dans le courant de l’année 2010. Le site accueillera ensuite une unité de l’armée de terre : le Régiment de marche du Tchad (RMT), actuellement situé à Noyon. « On a trouvé une solution pour à peu près tout le monde », a souligné Hervé Morin, ajoutant que « nous ferons tout pour aider les élus locaux ». Le Régiment de marche du Tchad représente environ 1 300 hommes, soit approximativement le même effectif que celui de la base aérienne.
La BA 132 était principalement équipée de Mirage F1. Ces derniers ont été en grande partie retirés du service ou regroupés à Reims , avec les F1-CR composant l’escadron de reconnaissance.
S’agissant du personnel, la réaffectation progressive des militaires sur d’autres bases a débuté dès 2008. Les 62 civils qui travaillent encore sur le site ont, soit été reclassés, soit ont opté pour une indemnité de départ volontaire ou encore, ont choisi un départ en retraite.
Un travail que la BA 132 a mené en coopération avec les autorités locales, la Délégation aux restructurations (DAR) et la direction des ressources humaines du ministère.
L’arrivée du régiment de marche du Tchad sur le site permettra une mutualisation du soutien de ses véhicules blindés de combat d’infanterie (VBCI) avec celui du 152e Régiment d’infanterie , implanté à Colmar.
A partir de 2011, les deux régiments pourront être rattachés à la Base de Défense de Colmar.
vendredi 28 mai 2010
Hommage rendu au capitaine Barek-Deligny
Les honneurs funèbres rendus au chef de bataillon Barek-Deligny*, au quartier Du Merbion, viennent de s'achever en présence du ministre de la Défense Hervé Morin et du général d'armée Elrick Irastorza, chef d'état-major de l'armée de Terre. Les militaires du 3 RG ont salué le départ du cercueil enveloppé du drapeau tricolore d'un "Ardenne tient ferme", la dévise du régiment.
Une cérémonie qui n'était pas ouverte au public. Toutefois, pour permettre aux Ardennais de témoigner leur soutien à la famille, un registre de condoléances sera ouvert, de 8 à 13 heures, à l'entrée du foyer du 3e RG, 42 rue Du Merbion (à 30 mètres de l'entrée principale, en direction du quai de l'Esplanade), où il sera également possible de déposer des fleurs et des cartes.
Les personnes souhaitant exprimer leur sympathie et leur soutien, peuvent également adresser leurs messages de condoléances au président des officiers du 3e RG, quartier Du Merbion, 2 rue Dumerbion, 08011 Charleville-Mézières Cedex.
Marc Laménie, sénateur des Ardennes, vice-président du conseil général : « Je partage l'émotion et m'associe à la peine de la famille du capitaine Barek-Deligny. Cette disparition nous interpelle, sur un drame qui affecte, une fois de plus, la grande famille du 3e régiment du Génie de Charleville-Mézières, qui œuvre quotidiennement au service de notre pays et au maintien de la paix dans le monde. Nous devons tous ensemble manifester notre respect et notre reconnaissance, face au sacrifice de ces vies. »
La Société des officiers de réserve : « L'ensemble des officiers de réserve du département des Ardennes partage l'émotion des Ardennaises et des Ardennais, à l'occasion de la disparition tragique du capitaine Barek-Deligny, en opération sur le territoire afghan.
Ils s'inclinent, respectueusement, devant l'épreuve cruelle qui frappe à nouveau le 3e régiment du Génie et expriment, à tous leurs camarades d'active, leur solidarité pleine et entière. L'engagement, au nom de la France, pour la paix et la liberté, a un prix. Nous devons tous être solidaires, dans la promotion et la défense de nos valeurs.
Les officiers de réserve des Ardennes seront présents à l'hommage solennel qui lui sera rendu. Ils auront une pensée très forte à son intention, lors du dépôt de gerbe (à 12 heures, face au monument aux morts, place de l'hôtel de ville) qui suivra leur assemblée générale, samedi 29 mai. »
* Ainsi que le préfet Jean-François Savy l'avait déjà évoqué dans son hommage, Christophe Barek-Deligny était le fils du préfet Roger Benmebarek. Né à Constantine en 1930, celui-ci était issu d'une famille algérienne. Fonctionnaire français, il avait été membre de plusieurs cabinets ministériels gaullistes, sous-directeur de l'équipement de la police, puis préfet. Il termina sa carrière en 1996, comme préfet de région en Lorraine.
http://www.lunion.presse.fr/article/region/hommage-rendu-au-capitaine-barek-deligny
Une cérémonie qui n'était pas ouverte au public. Toutefois, pour permettre aux Ardennais de témoigner leur soutien à la famille, un registre de condoléances sera ouvert, de 8 à 13 heures, à l'entrée du foyer du 3e RG, 42 rue Du Merbion (à 30 mètres de l'entrée principale, en direction du quai de l'Esplanade), où il sera également possible de déposer des fleurs et des cartes.
Les personnes souhaitant exprimer leur sympathie et leur soutien, peuvent également adresser leurs messages de condoléances au président des officiers du 3e RG, quartier Du Merbion, 2 rue Dumerbion, 08011 Charleville-Mézières Cedex.
Marc Laménie, sénateur des Ardennes, vice-président du conseil général : « Je partage l'émotion et m'associe à la peine de la famille du capitaine Barek-Deligny. Cette disparition nous interpelle, sur un drame qui affecte, une fois de plus, la grande famille du 3e régiment du Génie de Charleville-Mézières, qui œuvre quotidiennement au service de notre pays et au maintien de la paix dans le monde. Nous devons tous ensemble manifester notre respect et notre reconnaissance, face au sacrifice de ces vies. »
La Société des officiers de réserve : « L'ensemble des officiers de réserve du département des Ardennes partage l'émotion des Ardennaises et des Ardennais, à l'occasion de la disparition tragique du capitaine Barek-Deligny, en opération sur le territoire afghan.
Ils s'inclinent, respectueusement, devant l'épreuve cruelle qui frappe à nouveau le 3e régiment du Génie et expriment, à tous leurs camarades d'active, leur solidarité pleine et entière. L'engagement, au nom de la France, pour la paix et la liberté, a un prix. Nous devons tous être solidaires, dans la promotion et la défense de nos valeurs.
Les officiers de réserve des Ardennes seront présents à l'hommage solennel qui lui sera rendu. Ils auront une pensée très forte à son intention, lors du dépôt de gerbe (à 12 heures, face au monument aux morts, place de l'hôtel de ville) qui suivra leur assemblée générale, samedi 29 mai. »
* Ainsi que le préfet Jean-François Savy l'avait déjà évoqué dans son hommage, Christophe Barek-Deligny était le fils du préfet Roger Benmebarek. Né à Constantine en 1930, celui-ci était issu d'une famille algérienne. Fonctionnaire français, il avait été membre de plusieurs cabinets ministériels gaullistes, sous-directeur de l'équipement de la police, puis préfet. Il termina sa carrière en 1996, comme préfet de région en Lorraine.
http://www.lunion.presse.fr/article/region/hommage-rendu-au-capitaine-barek-deligny
Michel Bernard, prix littéraire de l’armée de Terre 2010
Au moment où débutent les commémorations des combats de 1940, le jury du prix littéraire de l’armée de Terre - le prix Erwan Bergot - a choisi de récompenser le mardi 25 mai 2010 « Le corps de la France », de Michel Bernard aux éditions de la Table Ronde parmi une quarantaine d’ouvrages étudiés.
En 1940, alors que la France s’effondre, au moment où les institutions s’effritent, Michel Bernard nous fait prendre conscience des valeurs sur lesquelles la France s’est construite en décrivant la façon dont elles vont perdurer dans l’adversité. L’auteur remet à l’honneur les valeurs de devoir, de courage et de résistance révélées dans les destins croisés extraordinaires d’hommes restés debout : militaires, écrivains, artistes ou anonymes, ayant une farouche volonté de se battre quotidiennement pour défendre ce qui reste du corps d’une France à genoux.
Ce livre magnifiquement écrit a particulièrement ému les membres du jury du prix littéraire, présidé par le général Irastorza, chef d’état-major de l’armée de Terre, et composé de hautes personnalités civiles et militaires. Ils ont voulu rendre ainsi un hommage à tous ceux qui, anonymes, sont tombés dans l’oubli, à tous ceux qui se sont battus pour défendre jusqu’au bout leur patrie meurtrie et préserver au prix du sang ce « Corps de la France ».
Armée de Terre
En 1940, alors que la France s’effondre, au moment où les institutions s’effritent, Michel Bernard nous fait prendre conscience des valeurs sur lesquelles la France s’est construite en décrivant la façon dont elles vont perdurer dans l’adversité. L’auteur remet à l’honneur les valeurs de devoir, de courage et de résistance révélées dans les destins croisés extraordinaires d’hommes restés debout : militaires, écrivains, artistes ou anonymes, ayant une farouche volonté de se battre quotidiennement pour défendre ce qui reste du corps d’une France à genoux.
Ce livre magnifiquement écrit a particulièrement ému les membres du jury du prix littéraire, présidé par le général Irastorza, chef d’état-major de l’armée de Terre, et composé de hautes personnalités civiles et militaires. Ils ont voulu rendre ainsi un hommage à tous ceux qui, anonymes, sont tombés dans l’oubli, à tous ceux qui se sont battus pour défendre jusqu’au bout leur patrie meurtrie et préserver au prix du sang ce « Corps de la France ».
Armée de Terre
jeudi 27 mai 2010
Retour à Brest pour la Jeanne d'Arc
Peu après 16 heures, jeudi, la Jeanne d'Arc , qui a formé depuis 1964 tous les officiers de marine passés par l'École navale, a cessé sa carrière en s'amarrant à Brest. Son commandant, le capitaine de vaisseau Patrick Augier, a lancé : "Terminé, barre et machines !" Au retour d'une ultime mission de six mois autour du monde, la Jeanne doit rejoindre le chantier de démolition, et les 103 officiers élèves désormais diplômés, dont 13 femmes, leurs nouvelles affectations opérationnelles.
Durant sa carrière, la Jeanne d'Arc a parcouru l'équivalent de 79 tours du monde, a effectué 800 escales et a formé 6.000 officiers. Elle sera remplacée par le bâtiment de projection et de commandement Tonnerre , qui accueillera les promotions de jeunes officiers de marine en sus de ses missions opérationnelles classiques.
Regardez le reportage photo
http://www.lepoint.fr/actualites/2010-05-27/la-jeanne-d-arc-c-est-fini/914/2/1588/0/#newdiapo
http://www.lepoint.fr/actualites-monde/2010-05-27/brest-la-jeanne-d-arc-rend-definitivement-les-armes/1648/0/459848
Durant sa carrière, la Jeanne d'Arc a parcouru l'équivalent de 79 tours du monde, a effectué 800 escales et a formé 6.000 officiers. Elle sera remplacée par le bâtiment de projection et de commandement Tonnerre , qui accueillera les promotions de jeunes officiers de marine en sus de ses missions opérationnelles classiques.
Regardez le reportage photo
http://www.lepoint.fr/actualites/2010-05-27/la-jeanne-d-arc-c-est-fini/914/2/1588/0/#newdiapo
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Daniel Cordier...résistant historien
Film : Daniel Cordier, la Résistance comme un roman
Sur France 5 dimanche 30 mai 21h30
Issu d'une famille de négociants bordelais, royalistes maurassiens et antisémites, Daniel Cordier milite, à l'âge de 17 ans, à l'Action Française, et fonde le Cercle Charles Maurras dans sa ville natale. Nationaliste, il refuse, en juin 1940, l'armistice, et passe du côté des résistants. Il embarque sur le cargot Leopold II et rejoint les Forces Françaises Libres du Général de Gaulle. Parachuté à Lyon deux ans plus tard, il entre au service de Jean Moulin, dont il est le secrétaire et proche collaborateur et dont il devient le biographe. A la mort du préfet, il est appelé par Pierre Brossolette à Londres avant d'être interné par Franco au Camp Miranda en Espagne. La guerre finie, Cordier découvre l'oeuvre de Jean Dubuffet, débute une brillante carrière de marchand d'art. Fasciste repenti, il entame alors des recherches historiques pour défendre son ancien patron, et rédige trois ouvrages fondamentaux : 'Jean Moulin et le Conseil National de la Résistance', 'Jean Moulin, l'Inconnu du Panthéon', et 'Jean Moulin, la République des Catacombes'. L'originalité de son travail en tant qu'historien-témoin repose sur son refus du témoignage oral et de l'usage de ses propres souvenirs – imprécision et déformation de la mémoire - au profit de l'objectivité scientifique. Saluée par les historiens, l'oeuvre de Daniel Cordier est critiquée par certains de ses anciens camarades résistants.
Sur France 5 dimanche 30 mai 21h30
Issu d'une famille de négociants bordelais, royalistes maurassiens et antisémites, Daniel Cordier milite, à l'âge de 17 ans, à l'Action Française, et fonde le Cercle Charles Maurras dans sa ville natale. Nationaliste, il refuse, en juin 1940, l'armistice, et passe du côté des résistants. Il embarque sur le cargot Leopold II et rejoint les Forces Françaises Libres du Général de Gaulle. Parachuté à Lyon deux ans plus tard, il entre au service de Jean Moulin, dont il est le secrétaire et proche collaborateur et dont il devient le biographe. A la mort du préfet, il est appelé par Pierre Brossolette à Londres avant d'être interné par Franco au Camp Miranda en Espagne. La guerre finie, Cordier découvre l'oeuvre de Jean Dubuffet, débute une brillante carrière de marchand d'art. Fasciste repenti, il entame alors des recherches historiques pour défendre son ancien patron, et rédige trois ouvrages fondamentaux : 'Jean Moulin et le Conseil National de la Résistance', 'Jean Moulin, l'Inconnu du Panthéon', et 'Jean Moulin, la République des Catacombes'. L'originalité de son travail en tant qu'historien-témoin repose sur son refus du témoignage oral et de l'usage de ses propres souvenirs – imprécision et déformation de la mémoire - au profit de l'objectivité scientifique. Saluée par les historiens, l'oeuvre de Daniel Cordier est critiquée par certains de ses anciens camarades résistants.
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La Défense réfléchit à des économies
Le ministère français de la Défense a confirmé jeudi étudier plusieurs scénarios d'économies dans l'anticipation de coupes budgétaires que le gouvernement pourrait imposer pour réduire les déficits. "Il y a des gens dont le métier est de faire des scénarios budgétaires", a déclaré le porte-parole du ministère, Laurent Teisseire. "C'est ce qui est en train de se faire. Pour l'instant, ce sont des choses qui en soi ne sont que des exercices internes qui ne signifient rien tant que nous n'avons pas les lettres plafond", a-t-il ajouté. Le porte-parole s'est refusé à confirmer les informations données jeudi par le quotidien Les Echos, selon lequel les scénarios vont de deux à cinq milliards d'euros d'économies sur les trois prochaines années. Il a toutefois rappelé que le Livre blanc de la Défense sur lequel est construit le budget "se fonde déjà sur une hypothèse générale (d'évolution) des dépenses de l'Etat de zéro valeur".
http://www.europe1.fr/Economie/La-Defense-reflechit-a-des-economies-202727
http://www.europe1.fr/Economie/La-Defense-reflechit-a-des-economies-202727
Honneurs militaires "privés" pour Barek-Deligny
Ainsi que nous l'avons annoncé, les honneurs funèbres seront rendus au chef de bataillon Barek-Deligny*, ce vendredi à 11 heures, au quartier Dumerbion, en présence du ministre de la Défense Hervé Morin. Cette cérémonie ne sera pas ouverte au public. Mais, toutefois, pour permettre aux Ardennais de témoigner leur soutien à la famille, un registre de condoléances restera ouvert, aujourd'hui de 9 à 17 heures et demain de 8 à 13 heures, à l'entrée du foyer du 3e R.G., 42 rue Dumerbion (à 30 mètres de l'entrée principale, en direction du quai de l'Esplanade), où il sera également possible de déposer des fleurs et des cartes.
Les personnes souhaitant exprimer leur sympathie et leur soutien, peuvent également adresser leurs messages de condoléances au président des officiers du 3e RG, quartier Dumerbion, 2 rue Dumerbion, 08011 Charleville-Mézières Cedex.
Témoignages d'émotion
Marc Laménie, sénateur des Ardennes, vice-président du conseil général : « Je partage l'émotion et m'associe à la peine de la famille du capitaine Barek-Deligny. Cette disparition nous interpelle, sur un drame qui affecte, une fois de plus, la grande famille du 3e régiment du Génie de Charleville-Mézières, qui œuvre quotidiennement au service de notre pays et au maintien de la paix dans le monde. Nous devons tous ensemble manifester notre respect et notre reconnaissance, face au sacrifice de ces vies. »
La Société des officiers de réserve : « L'ensemble des officiers de réserve du département des Ardennes partage l'émotion des Ardennaises et des Ardennais, à l'occasion de la disparition tragique du capitaine Barek-Deligny, en opération sur le territoire afghan. Ils s'inclient, respectueusement, devant l'épreuve cruelle qui frappe à nouveau le 3e régiment du Génie et expriment, à tous leurs camarades d'active, leur solidarité pleine et entière. L'engagement, au nom de la France, pour la paix et la liberté, a un prix. Nous devons tous être solidaires, dans la promotion et la défense de nos valeurs ».
Les officiers de réserve des Ardennes seront présents à l'hommage solennel qui lui sera rendu. Ils auront une pensée très forte à son intention, lors du dépôt de gerbe (à 12 heures, face au monument aux morts, place de l'hôtel de ville) qui suivra leur assemblée générale, samedi 29 mai. »
* Ainsi que le préfet Jean-François Savy l'avait déjà évoqué dans son hommage, Christophe Barek-Deligny était le fils du préfet Roger Benmebarek. Né à Constantine en 1930, celui-ci était issu d'une famille algérienne. Fonctionnaire français, il avait été membre de plusieurs cabinets ministériels gaullistes, sous-directeur de l'équipement de la police, puis préfet. Il termina sa carrière en 1996, comme préfet de région en Lorraine.
http://www.lunion.presse.fr/article/region/honneurs-militaires-prives-pour-barek-deligny
Les personnes souhaitant exprimer leur sympathie et leur soutien, peuvent également adresser leurs messages de condoléances au président des officiers du 3e RG, quartier Dumerbion, 2 rue Dumerbion, 08011 Charleville-Mézières Cedex.
Témoignages d'émotion
Marc Laménie, sénateur des Ardennes, vice-président du conseil général : « Je partage l'émotion et m'associe à la peine de la famille du capitaine Barek-Deligny. Cette disparition nous interpelle, sur un drame qui affecte, une fois de plus, la grande famille du 3e régiment du Génie de Charleville-Mézières, qui œuvre quotidiennement au service de notre pays et au maintien de la paix dans le monde. Nous devons tous ensemble manifester notre respect et notre reconnaissance, face au sacrifice de ces vies. »
La Société des officiers de réserve : « L'ensemble des officiers de réserve du département des Ardennes partage l'émotion des Ardennaises et des Ardennais, à l'occasion de la disparition tragique du capitaine Barek-Deligny, en opération sur le territoire afghan. Ils s'inclient, respectueusement, devant l'épreuve cruelle qui frappe à nouveau le 3e régiment du Génie et expriment, à tous leurs camarades d'active, leur solidarité pleine et entière. L'engagement, au nom de la France, pour la paix et la liberté, a un prix. Nous devons tous être solidaires, dans la promotion et la défense de nos valeurs ».
Les officiers de réserve des Ardennes seront présents à l'hommage solennel qui lui sera rendu. Ils auront une pensée très forte à son intention, lors du dépôt de gerbe (à 12 heures, face au monument aux morts, place de l'hôtel de ville) qui suivra leur assemblée générale, samedi 29 mai. »
* Ainsi que le préfet Jean-François Savy l'avait déjà évoqué dans son hommage, Christophe Barek-Deligny était le fils du préfet Roger Benmebarek. Né à Constantine en 1930, celui-ci était issu d'une famille algérienne. Fonctionnaire français, il avait été membre de plusieurs cabinets ministériels gaullistes, sous-directeur de l'équipement de la police, puis préfet. Il termina sa carrière en 1996, comme préfet de région en Lorraine.
http://www.lunion.presse.fr/article/region/honneurs-militaires-prives-pour-barek-deligny
Engagez-vous dans un métier
Engagez-vous, rengagez-vous, qu'ils disaient… vous verrez du pays ! » Et vous apprendrez un métier ! Car aujourd'hui, l'armée se conçoit aussi sur un CV. L'armée professionnelle est une institution qui forme des soldats, mais aussi des hommes (et des femmes) à un métier. Une première expérience professionnelle en kaki, c'est ce qu'est venu présenter le général Philippe Pontiès, au Cirfa de Tarbes.
Rencontre.
Quelle est aujourd'hui la place des jeunes dans l'armée française ?
C'est une armée qui, depuis 1995, a perdu quasiment 50 % de ses effectifs, avec une logique qui a évolué. Auparavant, les jeunes étaient tenus par la loi de faire leur service et les régiments étaient alimentés. Aujourd'hui, l'armée est obligée d'aller conquérir ses effectifs et de promouvoir ses postes auprès de la jeunesse française ; ce qui est complètement différent.
L'armée a-t-elle gardé ses valeurs de brassage social et d'intégration ?
Nous offrons annuellement 15.000 postes pour les 17,5 ans jusqu'à 29 ans, pour des non qualifiés pour 15 % d'entre eux, jusqu'à bac + 5. Il y a donc une universalité de l'offre. Avec la volonté d'avoir une armée de terre la plus représentative possible de la société française.
C'est très vrai pour les soldats, c'est très vrai pour les sous-officiers, ça l'est un peu moins pour les officiers. Nous produisons des efforts pour cela, que le corps des officiers soit plus représentatif.
Est-il plus difficile de convaincre des jeunes sans diplôme ou avec bac + 5 d'intégrer l'armée ?
L'offre n'est pas toujours très bien connue. Les jeunes sont sensibles à ce qu'on peut leur apporter, un métier, une première expérience professionnelle. On leur propose des parcours professionnels qui sont très diversifiés, avec une très grande fluidité sociale puisque la moitié des officiers est recrutée en interne, à partir des sous-officiers et des soldats. Demain, 70 % des officiers proviendront des soldats. Quand on est motivé, s'ouvre devant les jeunes un nombre d'options assez large. Et c'est ce qui les séduit.
Vous offrez une voie professionnelle, mais aussi des valeurs humaines ?
Nous sommes fiers de ce savoir-faire : donner aux jeunes qui nous rejoignent un savoir être. On leur donne parce que les engagements opérationnels, aujourd'hui, nous l'imposent. Nous développons chez nos jeunes des qualités qui les rendent compétitifs sur le marché du travail quand ils nous quittent. Ce sont des valeurs de force morale, capacité d'adaptation, de travailler en équipe, prendre des initiatives, rigueur morale. Les parents eux-mêmes nous disent qu'ils ont été transformés positivement.
http://www.ladepeche.fr/article/2010/05/26/842673-Tarbes-Engagez-vous-dans-un-metier.html
.Afghanistan: Un soldat britannique tué
Un soldat britannique a été tué aujourd'hui dans l'explosion d'un engin artisanal dans la province méridionale du Helmand, a annoncé aujourd'hui à Londres le ministère britannique de la Défense (MoD).
Le militaire prenait part à une patrouille à pied dans la Zone verte du sud du pays, à Sangin (Helmand) hier soir, a indiqué le MoD dans un communiqué.
Ce décès porte à 288 le nombre de soldats britanniques ayant trouvé la mort en Afghanistan depuis le début de l'opération de la coalition contre les talibans en 2001.
Environ 10.000 soldats britanniques sont actuellement déployés en Afghanistan, principalement dans le Helmand, l'un des bastions de la rébellion afghane menée par les taliban
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/05/27/97001-20100527FILWWW00384-afghanistan-un-soldat-britannique-tue.php
Le militaire prenait part à une patrouille à pied dans la Zone verte du sud du pays, à Sangin (Helmand) hier soir, a indiqué le MoD dans un communiqué.
Ce décès porte à 288 le nombre de soldats britanniques ayant trouvé la mort en Afghanistan depuis le début de l'opération de la coalition contre les talibans en 2001.
Environ 10.000 soldats britanniques sont actuellement déployés en Afghanistan, principalement dans le Helmand, l'un des bastions de la rébellion afghane menée par les taliban
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/05/27/97001-20100527FILWWW00384-afghanistan-un-soldat-britannique-tue.php
Initiatives CIMIC à Kalawut
Mi-mai, les militaires de la Task Force (TF) La Fayette ont réalisé une mission civilo-militaire (CIMIC) au profit de la population du village de Kalawut, dans le nord-ouest de Nijrab.
Menée en coopération avec les forces de sécurité nationales afghanes (ANSF), l’opération Bull Bye a permis de consolider les liens avec les habitants au cœur de la vallée de Nijrab.
Il s’agissait de lancer les projets prioritaires définis avec le malek de Kalawut lors d’une shura tenue sur la FOB de Nijrab: forage d’un puits pour l’irrigation des champs de blé, construction d’une école et enrobage des axes qui desservent le village depuis Kaboul.
Les équipes CIMIC mènent quotidiennement en Afghanistan des actions en soutien du développement de l’économie locale. En 2009, 215 projets ont été réalisés dans les domaines de l’agriculture et de la sécurité, tels que la construction de bassins versants et le don d’arbres fruitiers, pour améliorer le rendement des cultures et vergers, ou encore la construction d’un commissariat de police, pour aider à restaurer les institutions afghanes au plus près des populations. Ces actions de la TF La Fayette ont déjà permis de toucher 200 villages dans l’Est de l’Afghanistan. Depuis janvier 2010, 114 projets locaux ont été initiées.
Ces initiatives améliorent sensiblement la vie des paysans et réduisent l’influence des insurgés sur les villages isolés en régions de Kapisa et Surobi, dans la zone de responsabilité de la TF La Fayette.
http://www.defense.gouv.fr/ema/operations_exterieures/afghanistan/videos/26_05_10_afghanistan_initiatives_cimic_a_kalawut
Menée en coopération avec les forces de sécurité nationales afghanes (ANSF), l’opération Bull Bye a permis de consolider les liens avec les habitants au cœur de la vallée de Nijrab.
Il s’agissait de lancer les projets prioritaires définis avec le malek de Kalawut lors d’une shura tenue sur la FOB de Nijrab: forage d’un puits pour l’irrigation des champs de blé, construction d’une école et enrobage des axes qui desservent le village depuis Kaboul.
Les équipes CIMIC mènent quotidiennement en Afghanistan des actions en soutien du développement de l’économie locale. En 2009, 215 projets ont été réalisés dans les domaines de l’agriculture et de la sécurité, tels que la construction de bassins versants et le don d’arbres fruitiers, pour améliorer le rendement des cultures et vergers, ou encore la construction d’un commissariat de police, pour aider à restaurer les institutions afghanes au plus près des populations. Ces actions de la TF La Fayette ont déjà permis de toucher 200 villages dans l’Est de l’Afghanistan. Depuis janvier 2010, 114 projets locaux ont été initiées.
Ces initiatives améliorent sensiblement la vie des paysans et réduisent l’influence des insurgés sur les villages isolés en régions de Kapisa et Surobi, dans la zone de responsabilité de la TF La Fayette.
http://www.defense.gouv.fr/ema/operations_exterieures/afghanistan/videos/26_05_10_afghanistan_initiatives_cimic_a_kalawut
mercredi 26 mai 2010
Le général Bigeard à nouveau hospitalisé
Le général et ancien ministre Marcel Bigeard, 94 ans, est hospitalisé depuis plusieurs jours à Nancy, a-t-on appris aujourd'hui auprès de la préfecture de Meurthe-et-Moselle.
La préfecture a toutefois indiqué qu’il n’y avait pas "d’alerte particulière", l’état du militaire n’étant pas jugé "grave". "Il n’y a rien de grave ni d’inquiétant", a confirmé une source proche du général à l’AFP.
L'ancien combattant, grande figure de la Seconde Guerre mondiale et des conflits d'Indochine et d'Algérie, avait déjà été soigné pendant une dizaine de jours en mars dernier pour une phlébite au centre hospitalier universitaire de Nancy. Le général Bigeard, qui fut secrétaire d'Etat dans les années 1970 et député de Meurthe-et-Moselle, réside à Toul (Meurthe-et-Moselle), à 25 km de Nancy, avec son épouse.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/05/26/97001-20100526FILWWW00444-le-general-bigeard-a-nouveau-hospitalise.php
La préfecture a toutefois indiqué qu’il n’y avait pas "d’alerte particulière", l’état du militaire n’étant pas jugé "grave". "Il n’y a rien de grave ni d’inquiétant", a confirmé une source proche du général à l’AFP.
L'ancien combattant, grande figure de la Seconde Guerre mondiale et des conflits d'Indochine et d'Algérie, avait déjà été soigné pendant une dizaine de jours en mars dernier pour une phlébite au centre hospitalier universitaire de Nancy. Le général Bigeard, qui fut secrétaire d'Etat dans les années 1970 et député de Meurthe-et-Moselle, réside à Toul (Meurthe-et-Moselle), à 25 km de Nancy, avec son épouse.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/05/26/97001-20100526FILWWW00444-le-general-bigeard-a-nouveau-hospitalise.php
Décès de Pierre Marion, premier directeur de la DGSE
Décédé le 17 mai, Pierre Marion avait été nommé à la tête du SDECE (Service de documentation extérieure et de contre-espionnage) par le président François Mitterrand en 1981. Cet homme de caractère ne possédait aucune expérience du renseignement lors de sa nomination, hormis celle, bien modeste, d'occasionnel "honorable correspondant" du service. Alors même qu'il devait succéder à un recordman de longévité : le comte Alexandre de Marenches, nommé en 1969 par Georges Pompidou, et qui occupait encore la place en 1981.
Né en 1921, Pierre Marion était originaire de Marseille où son père possédait une grosse entreprise de travaux publics. Brillant élève, il entre à 18 ans à l'école polytechnique (X-39 ) d'où il sort en 1942 pour être embauché par Air France, où il effectuera la plus grande partie de sa carrière, notamment en Asie. En 1971, il quitte le transporteur pour devenir délégué général de la société Aérospatiale (Société nationale industrielle aérospatiale-SNIAS) pour l'Amérique du Nord. Il y restera dix ans. Alexandre de Marenches ayant refusé de rester en poste au SDECE comme le lui avait proposé François Mitterrand, Pierre Marion est sollicité par son ami le ministre de la Défense Charles Hernu. Les deux hommes partagent une adhésion à la franc-maçonnerie, mais Marion n'est pas un militant socialiste. Il est nommé le 17 juin 1981 à la tête du SDECE.
Lire la suite de l'article.....
http://www.lepoint.fr/actualites-monde/2010-05-25/disparition-deces-de-pierre-marion-premier-directeur-de-la-dgse/1648/0/458601
Né en 1921, Pierre Marion était originaire de Marseille où son père possédait une grosse entreprise de travaux publics. Brillant élève, il entre à 18 ans à l'école polytechnique (X-39 ) d'où il sort en 1942 pour être embauché par Air France, où il effectuera la plus grande partie de sa carrière, notamment en Asie. En 1971, il quitte le transporteur pour devenir délégué général de la société Aérospatiale (Société nationale industrielle aérospatiale-SNIAS) pour l'Amérique du Nord. Il y restera dix ans. Alexandre de Marenches ayant refusé de rester en poste au SDECE comme le lui avait proposé François Mitterrand, Pierre Marion est sollicité par son ami le ministre de la Défense Charles Hernu. Les deux hommes partagent une adhésion à la franc-maçonnerie, mais Marion n'est pas un militant socialiste. Il est nommé le 17 juin 1981 à la tête du SDECE.
Lire la suite de l'article.....
http://www.lepoint.fr/actualites-monde/2010-05-25/disparition-deces-de-pierre-marion-premier-directeur-de-la-dgse/1648/0/458601
Honneurs militaires vendredi pour Christophe Barek-Deligny
Toute la journée d'hier, le 3e régiment du Génie de Charleville-Mézières a continué à se préparer, dans la gravité, à la cérémonie solennelle qui se déroulera, sur le site même du quartier Dubermion - probablement après un office religieux - pour rendre les honneurs à la dépouille du capitaine Christophe Barek-Deligny, tombé samedi au camp d'honneur, victime d'une mine sauvage en Afghanistan et qui devrait être rapatrié ce mercredi. En fait, il ne faut plus parler du « capitaine » Barek-Deligny, puisque le brillant officier a été promu, immédiatement, hélas à titre posthume, chef de bataillon, c'est-à-dire « commandant ».
Ce sera vendredi à 11 heures
Un grade auquel il aurait probablement de toute façon très vite accédé, eu égard à la qualité de ses états de service et de son comportement exemplaire.
Le protocole des funérailles n'est pas encore arrêté. Ce qui est sûr, c'est que le public ne sera pas autorisé à pénétrer dans l'enceinte militaire, mais qu'il y aura, en revanche, de nombreuses personnalités, au premier rang desquelles le ministre de la Défense, Hervé Morin, qui représentera le Président de la République. Sous réserve que celui-ci, parfois imprévisible, ne décide de venir lui aussi saluer ce soldat qui a payé de sa vie l'engagement déterminé de la France, au service de la paix et de la sécurité du peuple afghan, mission à laquelle Nicolas Sarkozy est particulièrement attaché.
On sera fixé vendredi, sur cette présence, ou non du chef de l'Etat, puisque c'est ce jour-là, à onze heures, qu'aura lieu la cérémonie.
http://www.lunion.presse.fr/article/region/honneurs-militaires-vendredi-pour-christophe-barek-deligny
Ce sera vendredi à 11 heures
Un grade auquel il aurait probablement de toute façon très vite accédé, eu égard à la qualité de ses états de service et de son comportement exemplaire.
Le protocole des funérailles n'est pas encore arrêté. Ce qui est sûr, c'est que le public ne sera pas autorisé à pénétrer dans l'enceinte militaire, mais qu'il y aura, en revanche, de nombreuses personnalités, au premier rang desquelles le ministre de la Défense, Hervé Morin, qui représentera le Président de la République. Sous réserve que celui-ci, parfois imprévisible, ne décide de venir lui aussi saluer ce soldat qui a payé de sa vie l'engagement déterminé de la France, au service de la paix et de la sécurité du peuple afghan, mission à laquelle Nicolas Sarkozy est particulièrement attaché.
On sera fixé vendredi, sur cette présence, ou non du chef de l'Etat, puisque c'est ce jour-là, à onze heures, qu'aura lieu la cérémonie.
http://www.lunion.presse.fr/article/region/honneurs-militaires-vendredi-pour-christophe-barek-deligny
L'armée s'installe à Nîmes et Carcassonne
Nîmes et Carcassonne feront partie au 1er janvier 2011 des 51 villes qui accueilleront une base de défense de métropole, l’une des conséquences de la nouvelle organisation territoriale mise en place par le ministère de la défense. Dans une lettre datée du 21 mai que Midi Libre s’est procurée, le ministre de la Défense lui-même Hervé Morin annonce la nouvelle au député du Gard Yvan Lachaud. Ce dernier, qui appartient au même parti Nouveau centre du ministre de tutelle, a semble-t-il fait jouer ses réseaux dans un contexte de départ programmé d’ici mi-2011 de 1 100 militaires de la base aéronavale de Garons.
Disparition plus ou moins compensée par l’arrivée de 880 personnes appartenant au 503e régiment du train. « La base de défense entre dans le cadre d’une organisation
administrative. Au final, même avec le départ de la Ban, on ne perd pas grand monde », avoue Yvan Lachaud qui se « félicite de l’annonce faite par le ministre. Une grande base de défense sera bien créée dans notre ville, englobant les villes de Nîmes-Garons, Orange et Laudun. Le commandement de cette base de défense, qui sera confié à un colonel de l’armée de Terre, sera localisé à Nîmes. (…) Sur un effectif total de plus de 6 500 personnes, Nîmes sera le barycentre de cette base de défense avec 3 500 personnes. L’installation d’une base de défense confirme la bonne place de Nîmes dans l’organisation de la défense de France. »
Concrètement, cette base de défense, qui s’installera dans les locaux actuels de la Ban, est avant tout une mesure d’organisation administrative qui permet, selon le ministre, « de confier la responsabilité de l’administration générale et du soutien commun de l’ensemble des entités du ministère de la Défense à un chef unique sur un ressort géographique donné. » Précision importante : cette carte de base de défense n’aura pas d’impact sur les restructurations annoncées déjà en 2008.
A Nîmes, la base de défense regroupera en fait les diverses unités déjà stationnées : le 2e régiment étranger d’infanterie (plus de 1 200 personnes), le Groupement de soutien de la base de défense (350 personnes), le 4e régiment du matériel (plus de 300), le centre de formation initiale des militaires (300), l’état-major de la 6e brigade légère blindée (200) et nouveautés : le 503e régiment du train (lire plus haut) ainsi que le groupement de soutien de la base de défense (350 personnes). L’une des plus grandes villes garnisons de France confirme bien qu’elle est un site clé du dispositif de défense français.
Carcassonne, base pour l’Aude et les P-O
Le dimanche 28 février dernier, à Carcassonne, lors d’une banale assemblée générale de l’Association nationale des officiers de carrière en retraite, le colonel Jean-Pierre Perrin, chef de corps du 3e RPIMa, avait soulevé une partie du voile concernant la restructuration du service des armées qui doit intervenir au 1er janvier 2011 « où tout sera "embasé" ». Comprendre sous ce terme la création de futures « bases de défenses ».
Ce jour-là, les officiers en retraite apprenaient, même si le conditionnel était employé, que Carcassonne avait été choisie pour devenir ce que la réforme appelle « une base de défense pour l’Aude et les P-O », sur les 63 bases qui seraient créées en France. Cette restructuration avait été annoncée fin février comme « une inter-armisation poussée dans le domaine du soutien ». Le but recherché étant « une harmonisation et une optimisation des moyens en les mutualisant ».
Hier soir, nous avons joint le député-maire de Carcassonne, Jean-Claude Perez, afin de savoir s’il avait été informé par le ministre de la Défense de la création de cette base avantageant Carcassonne. Celui-ci a précisé « n’avoir reçu aucune information »…
En effet, cela devrait se traduire par le rapatriement sur la préfecture audoise « des services administratifs et financiers » du Sémaphore de Leucate, de la station radar de Narbonne-Plage, des services du 4e RE de Castelnaudary et Bram, mais aussi, pour les Pyrénées-Orientales, des services des commandos de Collioure-Mont-Louis et des services de la garnison de Perpignan.
http://www.midilibre.com/
Disparition plus ou moins compensée par l’arrivée de 880 personnes appartenant au 503e régiment du train. « La base de défense entre dans le cadre d’une organisation
administrative. Au final, même avec le départ de la Ban, on ne perd pas grand monde », avoue Yvan Lachaud qui se « félicite de l’annonce faite par le ministre. Une grande base de défense sera bien créée dans notre ville, englobant les villes de Nîmes-Garons, Orange et Laudun. Le commandement de cette base de défense, qui sera confié à un colonel de l’armée de Terre, sera localisé à Nîmes. (…) Sur un effectif total de plus de 6 500 personnes, Nîmes sera le barycentre de cette base de défense avec 3 500 personnes. L’installation d’une base de défense confirme la bonne place de Nîmes dans l’organisation de la défense de France. »
Concrètement, cette base de défense, qui s’installera dans les locaux actuels de la Ban, est avant tout une mesure d’organisation administrative qui permet, selon le ministre, « de confier la responsabilité de l’administration générale et du soutien commun de l’ensemble des entités du ministère de la Défense à un chef unique sur un ressort géographique donné. » Précision importante : cette carte de base de défense n’aura pas d’impact sur les restructurations annoncées déjà en 2008.
A Nîmes, la base de défense regroupera en fait les diverses unités déjà stationnées : le 2e régiment étranger d’infanterie (plus de 1 200 personnes), le Groupement de soutien de la base de défense (350 personnes), le 4e régiment du matériel (plus de 300), le centre de formation initiale des militaires (300), l’état-major de la 6e brigade légère blindée (200) et nouveautés : le 503e régiment du train (lire plus haut) ainsi que le groupement de soutien de la base de défense (350 personnes). L’une des plus grandes villes garnisons de France confirme bien qu’elle est un site clé du dispositif de défense français.
Carcassonne, base pour l’Aude et les P-O
Le dimanche 28 février dernier, à Carcassonne, lors d’une banale assemblée générale de l’Association nationale des officiers de carrière en retraite, le colonel Jean-Pierre Perrin, chef de corps du 3e RPIMa, avait soulevé une partie du voile concernant la restructuration du service des armées qui doit intervenir au 1er janvier 2011 « où tout sera "embasé" ». Comprendre sous ce terme la création de futures « bases de défenses ».
Ce jour-là, les officiers en retraite apprenaient, même si le conditionnel était employé, que Carcassonne avait été choisie pour devenir ce que la réforme appelle « une base de défense pour l’Aude et les P-O », sur les 63 bases qui seraient créées en France. Cette restructuration avait été annoncée fin février comme « une inter-armisation poussée dans le domaine du soutien ». Le but recherché étant « une harmonisation et une optimisation des moyens en les mutualisant ».
Hier soir, nous avons joint le député-maire de Carcassonne, Jean-Claude Perez, afin de savoir s’il avait été informé par le ministre de la Défense de la création de cette base avantageant Carcassonne. Celui-ci a précisé « n’avoir reçu aucune information »…
En effet, cela devrait se traduire par le rapatriement sur la préfecture audoise « des services administratifs et financiers » du Sémaphore de Leucate, de la station radar de Narbonne-Plage, des services du 4e RE de Castelnaudary et Bram, mais aussi, pour les Pyrénées-Orientales, des services des commandos de Collioure-Mont-Louis et des services de la garnison de Perpignan.
http://www.midilibre.com/
mardi 25 mai 2010
La force de l'ONU au Tchad et en Centrafrique va plier bagages
La force de l'ONU au Tchad et en Centrafrique (Minurcat) pliera bagages avant fin décembre conformément à la volonté du gouvernement tchadien, mais au grand dam des ONG et de certains pays membres qui s'inquiètent du sort des civils qu'elle était chargée de protéger.
Le Conseil de sécurité a adopté mardi à l'unanimité la résolution 1923 qui organise le retrait en deux temps de la Minurcat, d'ici au 31 décembre.
Selon le schéma approuvé, la composante militaire de la Minurcat, qui compte actuellement 3.300 soldats, sera réduite à 2.200 hommes -- 1.900 au Tchad et 300 en République centrafricaine (RCA) -- d'ici au 15 juillet.
A partir du 15 octobre, les forces restantes, ainsi que la composante civile de la mission -- environ un millier de personnes -- seront progressivement retirées jusqu'au 31 décembre.
En conséquence, le Conseil a renouvelé le mandat de la Minurcat jusqu'à la fin de l'année, tout en lui retirant la responsabilité de la protection des civils, tâche que le gouvernement tchadien veut se réapproprier.
La résolution note que N'Djamena "est déterminé à assumer l'entière responsabilité de la sécurité et de la protection de la population civile dans l'est du Tchad, y compris les réfugiés, les déplacés, les rapatriés et les communautés d'accueil, en accordant une attention particulière aux femmes et aux enfants, ainsi qu'aux personnels et aux biens des Nations unies et des organismes humanitaires".
Dans ce but, le Conseil fixe au gouvernement tchadien des critères à respecter au regard du droit international humanitaire.
Parmi ceux-ci, il énonce notamment "le retour et la réinstallation volontaires, dans des conditions sûres et durables, des personnes déplacées" et "la démilitarisation des camps de réfugiés et de déplacés".
Le Conseil charge le gouvernement tchadien et le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, de créer un groupe de travail mixte "qui évaluera chaque mois la situation sur le terrain" en matière de protection des civils et "la mesure dans laquelle le DIS (Détachement intégré de sécurité tchadien, ndlr) est capable de faire régner la sécurité".
La décision du Conseil découle d'un accord conclu le 23 avril à N'Djamena entre le Tchad et la Minurcat, à l'issue de négociations ardues. Le président tchadien Idriss Déby Itno s'opposait au renouvellement du mandat de la mission, qu'il considère comme un échec.
La Minurcat a été créée en 2007 pour assurer la sécurité des réfugiés et déplacés dans l'est du Tchad et en Centrafrique -- dont beaucoup de réfugiés du Darfour, province du Soudan voisin où sévit la guerre civile --, favoriser le retour volontaire des réfugiés et faciliter l'aide humanitaire.
Elle avait pris, en mars 2009, le relais d'une Force de l'Union européenne, l'Eufor. Cependant, elle ne s'est jamais entièrement déployée (ses effectifs autorisés sont de 5.200 militaires, dont 4.900 au Tchad, et 300 policiers).
La position du président Déby s'explique en partie par l'amélioration des relations entre son pays et le Soudan. Après des années de tensions, ils se sont engagés à cesser tout soutien à leurs mouvements rebelles respectifs et ont prévu le déploiement d'une force mixte à leur frontière.
Plusieurs agences de l'ONU et des ONG ont averti que le retrait de la mission pourrait provoquer un vide sécuritaire dans l'est du Tchad où les attaques contre les travailleurs humanitaires sont fréquentes.
Amnesty International a ainsi estimé, mardi dans un communiqué, que le retrait de la Minurcat "mettra en danger la sécurité de milliers de réfugiés et d'autres groupes vulnérables" dans la région, où vivent quelque 250.000 Soudanais, "165.000 Tchadiens déplacés et des centaines de milliers d'autres Tchadiens".
http://www.lepoint.fr/actualites-monde/2010-05-25/la-force-de-l-onu-au-tchad-et-en-centrafrique-va-plier-bagages/924/0/458990
Le Conseil de sécurité a adopté mardi à l'unanimité la résolution 1923 qui organise le retrait en deux temps de la Minurcat, d'ici au 31 décembre.
Selon le schéma approuvé, la composante militaire de la Minurcat, qui compte actuellement 3.300 soldats, sera réduite à 2.200 hommes -- 1.900 au Tchad et 300 en République centrafricaine (RCA) -- d'ici au 15 juillet.
A partir du 15 octobre, les forces restantes, ainsi que la composante civile de la mission -- environ un millier de personnes -- seront progressivement retirées jusqu'au 31 décembre.
En conséquence, le Conseil a renouvelé le mandat de la Minurcat jusqu'à la fin de l'année, tout en lui retirant la responsabilité de la protection des civils, tâche que le gouvernement tchadien veut se réapproprier.
La résolution note que N'Djamena "est déterminé à assumer l'entière responsabilité de la sécurité et de la protection de la population civile dans l'est du Tchad, y compris les réfugiés, les déplacés, les rapatriés et les communautés d'accueil, en accordant une attention particulière aux femmes et aux enfants, ainsi qu'aux personnels et aux biens des Nations unies et des organismes humanitaires".
Dans ce but, le Conseil fixe au gouvernement tchadien des critères à respecter au regard du droit international humanitaire.
Parmi ceux-ci, il énonce notamment "le retour et la réinstallation volontaires, dans des conditions sûres et durables, des personnes déplacées" et "la démilitarisation des camps de réfugiés et de déplacés".
Le Conseil charge le gouvernement tchadien et le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, de créer un groupe de travail mixte "qui évaluera chaque mois la situation sur le terrain" en matière de protection des civils et "la mesure dans laquelle le DIS (Détachement intégré de sécurité tchadien, ndlr) est capable de faire régner la sécurité".
La décision du Conseil découle d'un accord conclu le 23 avril à N'Djamena entre le Tchad et la Minurcat, à l'issue de négociations ardues. Le président tchadien Idriss Déby Itno s'opposait au renouvellement du mandat de la mission, qu'il considère comme un échec.
La Minurcat a été créée en 2007 pour assurer la sécurité des réfugiés et déplacés dans l'est du Tchad et en Centrafrique -- dont beaucoup de réfugiés du Darfour, province du Soudan voisin où sévit la guerre civile --, favoriser le retour volontaire des réfugiés et faciliter l'aide humanitaire.
Elle avait pris, en mars 2009, le relais d'une Force de l'Union européenne, l'Eufor. Cependant, elle ne s'est jamais entièrement déployée (ses effectifs autorisés sont de 5.200 militaires, dont 4.900 au Tchad, et 300 policiers).
La position du président Déby s'explique en partie par l'amélioration des relations entre son pays et le Soudan. Après des années de tensions, ils se sont engagés à cesser tout soutien à leurs mouvements rebelles respectifs et ont prévu le déploiement d'une force mixte à leur frontière.
Plusieurs agences de l'ONU et des ONG ont averti que le retrait de la mission pourrait provoquer un vide sécuritaire dans l'est du Tchad où les attaques contre les travailleurs humanitaires sont fréquentes.
Amnesty International a ainsi estimé, mardi dans un communiqué, que le retrait de la Minurcat "mettra en danger la sécurité de milliers de réfugiés et d'autres groupes vulnérables" dans la région, où vivent quelque 250.000 Soudanais, "165.000 Tchadiens déplacés et des centaines de milliers d'autres Tchadiens".
http://www.lepoint.fr/actualites-monde/2010-05-25/la-force-de-l-onu-au-tchad-et-en-centrafrique-va-plier-bagages/924/0/458990
Un "soldat non combattant" tué au combat
Les obsèques du 42e soldat français tué en Afghanistan seront célébrées dans les prochains jours. « Capitaine courage », il était réputé pour son sens du commandement et du service à autrui.
La mention tient en quelques lignes dans une biographie longue de deux pages. Le capitaine Christophe Barek-Deligny, « tué au combat » en Afghanistan le 22 mai, s’était vu décerner « la médaille de bronze pour acte de courage et de dévouement ainsi qu’un Témoignage de satisfaction du ministre de la Défense ». Motif, ce guerrier et meneur d’hommes s’était, un jour de 2005, jeté dans la Meuse. Il avait ainsi sauvé un désespéré de la noyade qui tentait de mettre fin à ses jours. L’acte, héroïque, est loin d’être anecdotique. Il résume en tout cas une certaine conception que se font les militaires de leur mission, ou plus simplement de leur métier : servir et aider la population.
« Volontaire » pour servir
Comme nombre des 42 militaires français tombés dans le pays depuis 2001, le capitaine Barek-Deligny a été victime d’un « engin explosif improvisé », une « spécialité locale » que les insurgés disposent le long des routes. Lors de cette explosion, un soldat néerlandais ainsi qu’un interprète afghan ont également perdu la vie.
Le capitaine, membre du 3e régiment du génie basé à Charleville-Mézières (Ardennes), s’était porté volontaire pour servir au sein d’un détachement d’OMLT. Cet acronyme angliciste – l’armée tricolore ayant renoncé à parler français depuis belle lurette – désigne les « Operational Mentor and Liaison Team », en clair, les soldats destinés à former l’armée nationale afghane. Depuis fin avril, le capitaine Barek-Deligny accompagnait donc, comme ses 70 camarades OMLT, un bataillon afghan dans la région d’Oruzgan, au centre du pays.
Le nerf de la guerre
Actuellement, sur 3.750 militaires déployés en Afghanistan, la France aligne quelque 142 OMLT. « Le nerf de la guerre », ne cesse-t-on de marteler au ministère de la Défense, l’issue du conflit passant par la capacité des Afghans à prendre en charge leur propre sécurité, à terme, et sous l’égide d’un gouvernement reconnu, débarrassé de la corruption, etc. C’est dire si l’enjeu est d’importance.
Alors que les Etats-Unis réclamaient l’envoi de nouveaux renforts, la France n’a concédé, voilà quelques semaines, « que » 80 OMLT supplémentaires. Et encore, sous le vocable de « soldats non combattants ». A charge pour l’opinion publique, de plus en plus rétive face à cet engagement militaire, de comprendre que ces hommes ne sont pas là pour faire la guerre, ni défourailler à tout va. Mais les précautions oratoires n’évitent pas le danger. Le capitaine Christophe Barek-Deligny, après avoir servi notamment au Kosovo et en Côte d’Ivoire, a perdu la vie en Afghanistan. Ce « soldat non combattant » était âgé de 38 ans, marié et père de deux jeunes enfants.
http://francesoir.fr/etranger/afghanistan-un-soldat-non-combattant-tue-au-combat
6 mines allemandes détruites par l'Otan
Six mines allemandes datant de la Seconde guerre mondiale ont été repérées détruites au cours d'une opération de déminage de l'OTAN au large de la Seine-Maritime et de la Somme, a annoncé aujourd'hui la préfecture maritime de la Manche et de la Mer du Nord à Cherbourg.
Ces six mines de type "Luftmine B" (LMB) qui ont été neutralisées en mer représentaient plus de cinq tonnes d'explosifs. Larguées par avion, elles étaient conçues pour couler des navires de fort tonnage, selon la préfecture maritime.
Une dizaine de navires de guerre de l'OTAN auxquels étaient associés les chasseurs de mines français Eridan et Céphée ont participé à cette opération qui s'est achevée dimanche après une semaine de patrouille.
Au total, 674 marins de neuf nationalités différentes (polonaise, belge, britannique, allemande, italienne, espagnole, grecque, turque et française), ont été mobilisés pour cette mission. La dernière de ce genre en Manche s'était déroulée en 2008 et avait permis de localiser et de détruire une quinzaine d'engins datant de la Seconde guerre mondiale et représentant une puissance de huit tonnes d'explosifs.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/05/25/97001-20100525FILWWW00592-six-mines-allemandes-detruites.php
Exercice Nawas 2010
La brigade d’artillerie a mené sa campagne de tir en manœuvre sur le centre des essais missiles de Biscarosse (Landes). Au cours de cette campagne, 57 missiles Mistral, 8 missiles HAWK et 2 missiles Crotales ont été tirés. L’exercice Nawas 2010 avait pour objectif principal d’accroître l’interopérabilité des moyens sol-air de l’armée de Terre, de l’armée de l’air et de la Marine nationale.
Dans un environnement opérationnel réaliste et avec la participation d’artilleurs sol-air de l’armée belge, cet exercice a combiné des manœuvres et des tirs réels coordonnés grâce à la chaîne Martha.
Le 402e Régiment d’Artillerie de Châlons-en-Champagne est doté du système Martha (Maillage des Radars Tactiques pour la lutte contre les Hélicoptères et les Aéronefs à voilure fixe) qui est le système de coordination dans la troisième dimension permettant de garantir la meilleure couverture sol air au dessus d’une zone d’engagement.
L’objectif de Martha est de coordonner les actions de l’ensemble des intervenants de l’armée de Terre dans la 3e dimension (hélicoptères, drones, artillerie sol-sol). Son rôle est d’accroître l’efficacité de l’artillerie sol-air (coordination des feux) en liaison avec l’armée de l’air et de raccourcir le plus possible les délais de transmission entre les moyens de détection, de coordination et les moyens de tir.
Pour arriver à ce résultat, le système déploie un réseau de commandement permettant d’identifier les actions en cours dans l’espace aérien et d’intervenir de façon instantanée si besoin est.
Cliquez sur ce lien pour voir la vidéo
http://www.defense.gouv.fr/terre/layout/set/popup/mediatheque/videotheque/26_05_09_martha
La Valbonne : « Le stress et la peur, nos meilleurs amis en Afghanistan »
« C'était mon 8e départ mais on découvre encore sous un autre jour son corps, ses réactions aussi ». Alors qu'un 42e soldat français a été tué samedi en Afghanistan, le caporal-chef Jacky Belin, revient de six mois là-bas, d'octobre 2009 à avril 2010, et témoigne.
Il réalisait des liaisons avec l'hôpital militaire de Kaboul et était en soutien des convois. Il avoue sans honte que, même s'il n'a jamais été la cible de tirs, « la peur et le stress sont nos meilleurs amis là-bas et en plus je sortais tout le temps ». Car sur ce « théâtre des opérations », comme jargonnent les militaires, l'ennemi peut être partout. « Ce peut être une voiture, quelqu'un sur un âne, un caillou… ». Mais comme ses compagnons, l'Afghanistan il l'a choisi. « Quand on s'engage, c'est pour partir ». Comme ses compagnons encore, il a dû vivre loin de sa famille. De ses enfants surtout car sa femme, infirmière dans l'armée était elle aussi en Afghanistan pendant deux mois. « On a pu passer le réveillon ensemble le 24 décembre. » Pour voir leurs enfants restés chez les grands-parents, c'est internet et Skype qui deviennent alors leurs meilleurs amis. « Ils ont pu nous voir tous les deux, ça fait du bien. » Les familles, point sensible des militaires. Le caporal-chef Viemon en témoigne. « C'est presque plus dur pour elles que pour nous. On était basé à l'aéroport de Kaboul, à l'extérieur de la ville. Quand les médias annonçaient des morts ou des incidents sur la ville nos familles s'inquiétaient parce qu'elles ne connaissent pas bien la zone. Il faut les rassurer. » Internet vient à la rescousse encore une fois. « Nous avions la chance par rapport à des postes avancés d'être sur une base de l'Otan, donc côté communication, on était privilégié, sans aucune restriction. On dit pas mal de choses par courrier, mais Internet nous permet de recréer une proximité et une intimité », avoue-t-il. Avec l'adjudant-chef Philippard et le caporal Larcher, ils étaient basés à l'hôpital militaire et n'en sont pas sortis de six mois. Ils ont réceptionné des blessés de guerres, essentiellement militaires, et travaillé dans des équipes médicales multilingues. « On a eu pas mal de boulot. Nous avions trois équipes qui se relayaient tous les jours? » La barrière de la langue ? « On est dans l'action, dans le réel, explique l'adjudant-chef Philippard. La barrière de la langue saute vite, il faut agir. »
Si leur mission première est d'assurer un soutien médical aux forces françaises, et alliées si besoin, les militaires ont aussi porté secours aux civils afghans. Pour des blessures de guerre ou des accidents de la route. « Sur 26 lits à l'hôpital militaire, nous en gardions une dizaine pour les civils », explique l'adjudant-chef Philippard. Une aide d'urgence, mais également une manière de gagner les cœurs de la population : « Les soins pour les civils sont évidemment gratuits, témoigne le caporal-chef Viemon. Dans les hôpitaux de Kaboul, c'est payant. Les gens étaient reconnaissants. Certains nous ont même apporté des présents pour nous remercier. »
Le Progrès
Il réalisait des liaisons avec l'hôpital militaire de Kaboul et était en soutien des convois. Il avoue sans honte que, même s'il n'a jamais été la cible de tirs, « la peur et le stress sont nos meilleurs amis là-bas et en plus je sortais tout le temps ». Car sur ce « théâtre des opérations », comme jargonnent les militaires, l'ennemi peut être partout. « Ce peut être une voiture, quelqu'un sur un âne, un caillou… ». Mais comme ses compagnons, l'Afghanistan il l'a choisi. « Quand on s'engage, c'est pour partir ». Comme ses compagnons encore, il a dû vivre loin de sa famille. De ses enfants surtout car sa femme, infirmière dans l'armée était elle aussi en Afghanistan pendant deux mois. « On a pu passer le réveillon ensemble le 24 décembre. » Pour voir leurs enfants restés chez les grands-parents, c'est internet et Skype qui deviennent alors leurs meilleurs amis. « Ils ont pu nous voir tous les deux, ça fait du bien. » Les familles, point sensible des militaires. Le caporal-chef Viemon en témoigne. « C'est presque plus dur pour elles que pour nous. On était basé à l'aéroport de Kaboul, à l'extérieur de la ville. Quand les médias annonçaient des morts ou des incidents sur la ville nos familles s'inquiétaient parce qu'elles ne connaissent pas bien la zone. Il faut les rassurer. » Internet vient à la rescousse encore une fois. « Nous avions la chance par rapport à des postes avancés d'être sur une base de l'Otan, donc côté communication, on était privilégié, sans aucune restriction. On dit pas mal de choses par courrier, mais Internet nous permet de recréer une proximité et une intimité », avoue-t-il. Avec l'adjudant-chef Philippard et le caporal Larcher, ils étaient basés à l'hôpital militaire et n'en sont pas sortis de six mois. Ils ont réceptionné des blessés de guerres, essentiellement militaires, et travaillé dans des équipes médicales multilingues. « On a eu pas mal de boulot. Nous avions trois équipes qui se relayaient tous les jours? » La barrière de la langue ? « On est dans l'action, dans le réel, explique l'adjudant-chef Philippard. La barrière de la langue saute vite, il faut agir. »
Si leur mission première est d'assurer un soutien médical aux forces françaises, et alliées si besoin, les militaires ont aussi porté secours aux civils afghans. Pour des blessures de guerre ou des accidents de la route. « Sur 26 lits à l'hôpital militaire, nous en gardions une dizaine pour les civils », explique l'adjudant-chef Philippard. Une aide d'urgence, mais également une manière de gagner les cœurs de la population : « Les soins pour les civils sont évidemment gratuits, témoigne le caporal-chef Viemon. Dans les hôpitaux de Kaboul, c'est payant. Les gens étaient reconnaissants. Certains nous ont même apporté des présents pour nous remercier. »
Le Progrès
lundi 24 mai 2010
Afghanistan: un soldat de l'Otan tué
Un soldat de l'Otan a été tué aujourd'hui dans l'explosion d'une mine artisanale dans le sud de l'Afghanistan, a annoncé l'Otan. Le soldat, dont la nationalité n'a pas été dévoilée, a sauté sur une bombe artisanale, l'arme de prédilection des talibans.
Selon un bilan établi par l'AFP à partir du site internet indépendant icasualties.org, 215 soldats étrangers ont trouvé la mort en Afghanistan en 2010, après une année 2009 de très loin la plus meurtrière pour les forces internationales en huit années de conflit, avec 520 morts.
Le nombre des soldats étrangers doit passer cet été de quelque 130.000 à environ 150.000, à plus des deux tiers américains. En moyenne, depuis l'été 2009, un à deux soldats de l'Otan meurent chaque jour en Afghanistan.
Le Figaro
Selon un bilan établi par l'AFP à partir du site internet indépendant icasualties.org, 215 soldats étrangers ont trouvé la mort en Afghanistan en 2010, après une année 2009 de très loin la plus meurtrière pour les forces internationales en huit années de conflit, avec 520 morts.
Le nombre des soldats étrangers doit passer cet été de quelque 130.000 à environ 150.000, à plus des deux tiers américains. En moyenne, depuis l'été 2009, un à deux soldats de l'Otan meurent chaque jour en Afghanistan.
Le Figaro
Après l'Irak, j'en ai fini avec le reportage de guerre"
Grand reporter au Washington Post, David Finkel publie les chroniques qu'il a tiré, huit mois durant, du quotidien d'un bataillon de l'armée américaine dans la banlieue de Bagdad. Après avoir répondu aux internautes dans un chat, le lauréat du prix Pulitzer 2006 nous raconte comment est né " De bons petits soldats ".
Comment vous est venue l'idée d'écrire "De bons petits soldats"?
J'ai grandi en lisant d'autres versions de ce livre, sur la guerre du Vietnam tout particulièrement. Je me prédestinais à devenir journaliste, et les témoignages qui en ont été tirés me paraissaient essentiels. En 2007, pleins de livres avaient déjà été écrits sur l'Irak. Je me suis rendu compte qu'il n'y avait pas un manque d'information, mais un manque d'intérêt pour le sujet. Je n'apporte d'ailleurs aucun nouvel élément: la guerre est une chose horrible, elle fait faire des choses terribles aux gens. Mais je voulais le voir par moi-même, prendre le temps nécessaire, alors que personne ne racontait vraiment quel effet cela faisait d'être un soldat, à ce moment et à cet endroit précis.
Pourquoi l'Irak et pas l'Afghanistan?
En 2007, avec le "surge" - la montée en puissance et le renvoi de troupes - décidée par le président Bush, la guerre semblait plus tragique que jamais. En tant qu'écrivain, cela me paraissait être un moment intéressant pour aborder le sujet. J'avais déjà couvert des zones de conflits auparavant, au Kosovo et en Afghanistan. Mais l'Irak était la guerre du moment. Elle était différente des autres, et elle m'aura beaucoup plus marqué.
Comment ?
Peut-être suis-je resté suffisamment longtemps pour avoir un bon aperçu de ce qu'est réellement la guerre. Les hommes étaient stationnés à Rustamiyah, et j'ai partagé leur quotidien pendant huit mois. La base n'était pas dans le pire endroit en Irak, mais ce n'était pas le meilleur non plus.
Après le calme du début, la manière dont la situation a progressivement empiré m'a fait comprendre à quel point la guerre pouvait être terrifiante. J'ai compris assez pour en avoir peur, et me dire que je ne retenterai pas l'expérience. Certains journalistes aiment couvrir les conflits. Pour ma part, j'en ai fini avec le reportage de guerre.
Quel a été l'accueil des hommes du 2-16, le bataillon d'infanterie que vous avez suivi ?
J'avais passé un accord avec le lieutenant-colonel Kauzlarich: j'étais là pour écrire sur les hommes uniquement, car je ne cherchais pas à écrire une analyse politique. En conséquence de quoi je n'ai eu aucune restriction de mouvement, ou d'accès aux hommes. La plupart ne me faisaient pas confiance au début. Les soldats avaient 19 ans en moyenne, et moi un peu plus de 50 ans: j'aurais pu être leur père. Aussi, ils n'avaient que des idées préconçues sur le métier de journaliste, et pensaient que j'écrirai qu'ils étaient des criminels de guerre en puissance.
C'est parce que je suis resté si longtemps avec eux, et que j'étais présent quand tout allait mal, que je suis devenu crédible à leurs yeux. Surtout, je n'ai jamais prétendu connaître leur quotidien: je voulais juste apprendre. Je crois cependant que ce n'est qu'après la parution du livre, qu'ils ont compris ce que je faisais.
Avez-vous revu ces soldats depuis ?
Je suis resté en contact avec certains. J'ai reçu des centaines de courriels, de la part des soldats du 2-16 et d'autres bataillons. Dans la plupart des cas, ces hommes me disent qu'ils ne veulent pas, ou ne peuvent pas parler de ce qui s'est passé en Irak. Mais ils me remercient, parce que dorénavant, ils pourront conseiller mon livre à ceux qui veulent savoir.
Les soldats américains rentrés d'Irak reçoivent-ils le soutien psychologique nécessaire ?
Non, clairement. Des efforts sont faits, mais souvent, on ne décide de voir que le plus évident. On sait quand un homme a perdu une jambe ou un bras sur le champ de bataille, mais comment savoir quand il a perdu la raison?
Dans le livre, je raconte l'histoire de ce soldat qui a dû porter sur son dos un camarade gravement blessé après une embuscade. Le corps était placé sur ses épaules de telle manière qu'il s'est retrouvé à boire le sang qui coulait de sa tête. Trois ans plus tard, le goût du sang de cet ami n'a pas quitté sa bouche. C'était l'un des meilleurs soldats du bataillon, et bien qu'il n'ait aucune séquelle physique, il est aujourd'hui un homme détruit.
L'express
Comment vous est venue l'idée d'écrire "De bons petits soldats"?
J'ai grandi en lisant d'autres versions de ce livre, sur la guerre du Vietnam tout particulièrement. Je me prédestinais à devenir journaliste, et les témoignages qui en ont été tirés me paraissaient essentiels. En 2007, pleins de livres avaient déjà été écrits sur l'Irak. Je me suis rendu compte qu'il n'y avait pas un manque d'information, mais un manque d'intérêt pour le sujet. Je n'apporte d'ailleurs aucun nouvel élément: la guerre est une chose horrible, elle fait faire des choses terribles aux gens. Mais je voulais le voir par moi-même, prendre le temps nécessaire, alors que personne ne racontait vraiment quel effet cela faisait d'être un soldat, à ce moment et à cet endroit précis.
Pourquoi l'Irak et pas l'Afghanistan?
En 2007, avec le "surge" - la montée en puissance et le renvoi de troupes - décidée par le président Bush, la guerre semblait plus tragique que jamais. En tant qu'écrivain, cela me paraissait être un moment intéressant pour aborder le sujet. J'avais déjà couvert des zones de conflits auparavant, au Kosovo et en Afghanistan. Mais l'Irak était la guerre du moment. Elle était différente des autres, et elle m'aura beaucoup plus marqué.
Comment ?
Peut-être suis-je resté suffisamment longtemps pour avoir un bon aperçu de ce qu'est réellement la guerre. Les hommes étaient stationnés à Rustamiyah, et j'ai partagé leur quotidien pendant huit mois. La base n'était pas dans le pire endroit en Irak, mais ce n'était pas le meilleur non plus.
Après le calme du début, la manière dont la situation a progressivement empiré m'a fait comprendre à quel point la guerre pouvait être terrifiante. J'ai compris assez pour en avoir peur, et me dire que je ne retenterai pas l'expérience. Certains journalistes aiment couvrir les conflits. Pour ma part, j'en ai fini avec le reportage de guerre.
Quel a été l'accueil des hommes du 2-16, le bataillon d'infanterie que vous avez suivi ?
J'avais passé un accord avec le lieutenant-colonel Kauzlarich: j'étais là pour écrire sur les hommes uniquement, car je ne cherchais pas à écrire une analyse politique. En conséquence de quoi je n'ai eu aucune restriction de mouvement, ou d'accès aux hommes. La plupart ne me faisaient pas confiance au début. Les soldats avaient 19 ans en moyenne, et moi un peu plus de 50 ans: j'aurais pu être leur père. Aussi, ils n'avaient que des idées préconçues sur le métier de journaliste, et pensaient que j'écrirai qu'ils étaient des criminels de guerre en puissance.
C'est parce que je suis resté si longtemps avec eux, et que j'étais présent quand tout allait mal, que je suis devenu crédible à leurs yeux. Surtout, je n'ai jamais prétendu connaître leur quotidien: je voulais juste apprendre. Je crois cependant que ce n'est qu'après la parution du livre, qu'ils ont compris ce que je faisais.
Avez-vous revu ces soldats depuis ?
Je suis resté en contact avec certains. J'ai reçu des centaines de courriels, de la part des soldats du 2-16 et d'autres bataillons. Dans la plupart des cas, ces hommes me disent qu'ils ne veulent pas, ou ne peuvent pas parler de ce qui s'est passé en Irak. Mais ils me remercient, parce que dorénavant, ils pourront conseiller mon livre à ceux qui veulent savoir.
Les soldats américains rentrés d'Irak reçoivent-ils le soutien psychologique nécessaire ?
Non, clairement. Des efforts sont faits, mais souvent, on ne décide de voir que le plus évident. On sait quand un homme a perdu une jambe ou un bras sur le champ de bataille, mais comment savoir quand il a perdu la raison?
Dans le livre, je raconte l'histoire de ce soldat qui a dû porter sur son dos un camarade gravement blessé après une embuscade. Le corps était placé sur ses épaules de telle manière qu'il s'est retrouvé à boire le sang qui coulait de sa tête. Trois ans plus tard, le goût du sang de cet ami n'a pas quitté sa bouche. C'était l'un des meilleurs soldats du bataillon, et bien qu'il n'ait aucune séquelle physique, il est aujourd'hui un homme détruit.
L'express
Un esprit curieux et ouvert…
En 2005, le capitaine Barek-Deligny s'était vu décerner la médaille de bronze, pour acte de courage et dévouement, ainsi qu'un témoignage de satisfaction du ministre de la Défense, pour avoir sauvé un désespéré de la noyade dans la Meuse, à Charleville-Mézières.
Il était également décoré de la médaille d'outre - mer (agrafe république de Côte d'Ivoire), de la médaille d'argent de la Défense nationale (agrafe génie - missions d'assistance extérieure), de la médaille commémorative française (agrafe ex-Yougoslavie), de la médaille de reconnaissance de la Nation, ainsi que de la médaille OTAN/non article 5 (Balkans).
Le 17 juillet 2008, de retour du Kosovo, le capitaine Barek-Deligny avait pris le commandement de la 22e compagnie d'appui du 3e RG. Entreprenant et dynamique, officier à l'esprit curieux et ouvert, il y avait alors fait preuve d'un sens développé de l'intérêt général. D'une disponibilité sans faille et d'un comportement exemplaire, il commandait sa compagnie avec rigueur et un très grand professionnalisme.
Sportif confirmé et meneur d'hommes, il était un commandant d'unité montrant un goût avéré pour l'action et l'effort. Dynamique, il avait contribué activement au bon fonctionnement du régiment.
Fin avril dernier, il avait donc rejoint l'Afghanistan, où il servait en tant que chef de détachement liaison de reconnaissance au sein de l'OMLT (operational mentoring an liaison team), dans la région d'Oruzgan, placée sous commandement néerlandais, soixante-dix militaires français (dont lui jusqu'à samedi) y accompagnant quotidiennement un bataillon afghan.
Une mine sauvage l'aura empêché de s'acquitter, jusqu'au bout, de sa tâche. Et il est ainsi tombé, au champ d'honneur, comme il y a bientôt deux ans, l'adjudant Nicolas Rey, dans des conditions analogues…
L'Union de Reims
Il était également décoré de la médaille d'outre - mer (agrafe république de Côte d'Ivoire), de la médaille d'argent de la Défense nationale (agrafe génie - missions d'assistance extérieure), de la médaille commémorative française (agrafe ex-Yougoslavie), de la médaille de reconnaissance de la Nation, ainsi que de la médaille OTAN/non article 5 (Balkans).
Le 17 juillet 2008, de retour du Kosovo, le capitaine Barek-Deligny avait pris le commandement de la 22e compagnie d'appui du 3e RG. Entreprenant et dynamique, officier à l'esprit curieux et ouvert, il y avait alors fait preuve d'un sens développé de l'intérêt général. D'une disponibilité sans faille et d'un comportement exemplaire, il commandait sa compagnie avec rigueur et un très grand professionnalisme.
Sportif confirmé et meneur d'hommes, il était un commandant d'unité montrant un goût avéré pour l'action et l'effort. Dynamique, il avait contribué activement au bon fonctionnement du régiment.
Fin avril dernier, il avait donc rejoint l'Afghanistan, où il servait en tant que chef de détachement liaison de reconnaissance au sein de l'OMLT (operational mentoring an liaison team), dans la région d'Oruzgan, placée sous commandement néerlandais, soixante-dix militaires français (dont lui jusqu'à samedi) y accompagnant quotidiennement un bataillon afghan.
Une mine sauvage l'aura empêché de s'acquitter, jusqu'au bout, de sa tâche. Et il est ainsi tombé, au champ d'honneur, comme il y a bientôt deux ans, l'adjudant Nicolas Rey, dans des conditions analogues…
L'Union de Reims
Le Choeur de l'armée française en concert - Nantes
Le concert permettra à la Commission caritative et médicale internationale de poursuivre ses aides humanitaires.
Apolitique et non confessionnelle, la Commission caritative et médicale internationale (CMCI) intervient depuis 25 ans pour soutenir les populations démunies ou victimes de conflits armés. Deux conteneurs de 40 m 3 viennent de partir pour Haïti. Cinq autres, en cours de préparation actuellement, seront acheminés vers l'Afghanistan fin septembre. « À condition toutefois que l'association soit en mesure de financer le transport », s'inquiète la présidente, Renée Vincent. D'où l'initiative d'organiser un concert pour mener à bien cette mission solidaire. Il sera consacré au Choeur de l'armée française.
Ce choix s'explique par le partenariat qui lie la CMCI et les soldats français de l'Onu présents dans les pays en conflit : sur place, les militaires répartissent les produits collectés dans l'ouest de la France par 600 bénévoles, en fonction des besoins les plus urgents ; tandis que des membres de l'association se rendent également sur le terrain pour évaluer le contenu des prochains envois.
Le concert est organisé exclusivement par la CMCI pour continuer ses aides humanitaires. Il marque aussi le 20 e anniversaire du travail effectué en lien avec l'armée et s'intègre dans le cadre des cérémonies officielles organisées pour le départ de l'armée de terre de Nantes.
Au programme, des oeuvres de musique sacrée ou profane, de Gounod, Verdi, Schubert, Berlioz, Mozart...
Mardi 25 mai, à 20 h 30, en la cathédrale Saint-Pierre de Nantes. Entrée 15 €. Rens CMCI, tél. 02 40 20 46 75
Ouest France
Apolitique et non confessionnelle, la Commission caritative et médicale internationale (CMCI) intervient depuis 25 ans pour soutenir les populations démunies ou victimes de conflits armés. Deux conteneurs de 40 m 3 viennent de partir pour Haïti. Cinq autres, en cours de préparation actuellement, seront acheminés vers l'Afghanistan fin septembre. « À condition toutefois que l'association soit en mesure de financer le transport », s'inquiète la présidente, Renée Vincent. D'où l'initiative d'organiser un concert pour mener à bien cette mission solidaire. Il sera consacré au Choeur de l'armée française.
Ce choix s'explique par le partenariat qui lie la CMCI et les soldats français de l'Onu présents dans les pays en conflit : sur place, les militaires répartissent les produits collectés dans l'ouest de la France par 600 bénévoles, en fonction des besoins les plus urgents ; tandis que des membres de l'association se rendent également sur le terrain pour évaluer le contenu des prochains envois.
Le concert est organisé exclusivement par la CMCI pour continuer ses aides humanitaires. Il marque aussi le 20 e anniversaire du travail effectué en lien avec l'armée et s'intègre dans le cadre des cérémonies officielles organisées pour le départ de l'armée de terre de Nantes.
Au programme, des oeuvres de musique sacrée ou profane, de Gounod, Verdi, Schubert, Berlioz, Mozart...
Mardi 25 mai, à 20 h 30, en la cathédrale Saint-Pierre de Nantes. Entrée 15 €. Rens CMCI, tél. 02 40 20 46 75
Ouest France
PORTRAIT : Le capitaine Christophe Barek-Deligny, 42e militaire français mort dans la guerre d'Afghanistan
Le capitaine Christophe Barek-Deligny, du 3e régiment du génie de Charleville-Mézières, tué le 22 mai en Afghanistan par un "explosif improvisé", s'était porté volontaire pour former et encadrer des militaires afghans dans une OMLT (Operational Mentor and Liaison Team). Il se trouvait depuis fin avril dans la province de l'Oruzgan, l'une des plus chaudes actuellement en Afghanistan. Il y exerçait en tant que chef de détachement liaison de reconnaissance du génie, sous commandement néerlandais. Les 70 militaires français composant l'OMLT Oruzgan accompagnent quotidiennement un bataillon afghan dans ses missions opérationnelles. Un soldat néerlandais et un interprète afghan sont également morts dans cette attaque, et quatre autres soldats néerlandais ont été blessés.
Âgé de 38 ans, marié et père de deux jeunes enfants, Christophe Barek-Deligny était parisien de souche. Il était entré dans l'armée de terre comme appelé au contingent. Il avait effectué son service national au 4e régiment d'infanterie de marine de Fréjus. Volontaire service long outre-mer, il avait été affecté au régiment d'infanterie de marine du Pacifique en Nouvelle-Calédonie (RIMaP-NC) en mars.
Médaille de bronze pour acte de courage et de dévouement
Le communiqué diffusé par l'état-major de l'armée de terre décrit la progression hiérarchique et ce "fort potentiel" qui lui permet d'être nommé sous-lieutenant de réserve en décembre 1999. Il décide aussitôt de s'engager en tant qu'officier sous contrat, catégorie peu médiatisée qui fournit pourtant des éléments de tout premier ordre à l'armée de terre. Affecté à Vincennes au bureau concours du Commandement de la formation de l'armée de terre (CoFAT), il est promu au grade de lieutenant le 1er décembre 2000. Nommé lieutenant d'active le 1er août 2002, il choisit de servir au 3e régiment du génie (3e RG - Charleville-Mézières).
Il effectue ensuite sa première opération extérieure au Kosovo (septembre 2003 - février 2004), avant de partir en Côte d'Ivoire quatre mois après son retour. De mai à septembre 2006, il repart au Kosovo où il est promu capitaine. En juillet 2008, il prend le commandement de la 22e compagnie d'appui de son régiment, qui le décrit comme "sportif confirmé et meneur d'hommes (...) montrant un goût avéré pour l'action et l'effort". À partir de 2009, il s'entraîne durant six mois pour partir en Afghanistan.
On notera que cet homme courageux avait reçu en 2005 la médaille de bronze pour acte de courage et dévouement, ainsi qu'un témoignage de satisfaction du ministre de la Défense, pour avoir sauvé un désespéré de la noyade dans la Meuse.
Le Point
dimanche 23 mai 2010
Saint-Cyr-Coëtquidan (56). L'armée au secours des managers
Confrontées à une crise du management, de plus en plus d'entreprises et d'institutions, comme HEC, font appel à l'armée pour aider cadres et futurs dirigeants à devenir des leaders plus efficaces. Reportage avec de curieux militaires à Saint-Cyr- Coëtquidan (56).
Un râle glaçant s'échappe d'une tente militaire. Au compte-gouttes, les victimes du tremblement de terre sont acheminées par civières vers un camp de fortune. Les treillis s'organisent, les ordres fusent par radio. Malgré la gravité de la situation, David, 37 ans, est d'humeur badine. «Je n'ai pas fait mon Service militaire et je ne m'attendais pas à ce que l'armée puisse se recycler dans ce genre d'exercice», s?étonne-t-il. Comme les 200 apprentis soldats qui ont investi l'école de Saint-Cyr-Coëtquidan, David est étudiant en Master en administration des affaires à HEC-Paris et suit dans l'enceinte de la célèbre école militaire une formation très prisée par les futurs dirigeants et cadres supérieurs qui souhaitent aguerrir leurs compétences de leader et prétendent à de hautes sphères hiérarchiques.
Exercices physiques et intellectuels
Dans le cadre de ce cursus, ils viennent durant deux jours se former à l'art du management et de la gestion du stress auprès de l'armée. Construire un pont, gérer un scénario catastrophe, suivre un parcours du combattant: autant d'exercices pratiques réalisés sous le regard inquisiteur d'officiers censés tester les limites de leurs stagiaires. Ces cols blancs ont d'ailleurs dû présenter un certificat d'aptitude sportive. Ces deux jours de stage, facturés autour de 500euros par tête, n'ont-ils pas un petit goût de vacances sous les drapeaux? «C'est tout sauf un gadget, coupe Nicolas, ex-ingénieur chez Ericsson. Ce genre de situation nous force à comprendre un scénario donné, à nous imposer comme chef d'un groupe malgré le stress, faire accepter des décisions. L'armée est tout à fait légitime à nous enseigner cela. Comme nous, les militaires appliquent des stratégies, ont des ?concurrents ?. Le parallèle entre le marché et la guerre n'est pas infondé».
De grosses entreprises
DCI Campus Entreprise joue les intermédiaires entre l'armée et HEC. Créée en 2006, cette société propose des formations au management, au leadership et à la cohésion d'équipe en partenariat avec les armées françaises. De plus en plus d'entreprises françaises sont friandes de ce genre de stage: Michelin, Doux, Bouygues comptent déjà parmi les clients de DCI. Son chiffre d'affaires a augmenté de 60% l'année passée. Des pourparlers sont en cours avec Orange contre qui a été récemment ouverte une information judiciaire pour harcèlement moral. Même du personnel d'encadrement de l'Éducation nationale est venu passer quelques jours à Saint-Cyr.
«L'armée experte en façonnage»
Une tendance qui n'étonne en rien le commandant Barth, directeur des stages: «L'armée est experte en façonnage d'individu. Sinon, comment expliquer que les jeunes entrant dans l'armée, sortant tout juste du système éducatif, sont prêts à mourir pour la patrie un an et demi après?». Et d'ajouter: «Dans ces stages, nous transmettons surtout un savoir être: apprendre à faire adhérer à la discipline, gérer un groupe et le flot d'informations qui crée souvent l'incertitude et le stress. On transmet aussi des valeurs de solidarité, essentielles au combat, en remettant l'humain au coeur de tout. Ça, le monde civil l'a peut-être moins cultivé ces dernières années».
«L'intérêt de la France»
Pour l'armée, ces stages seraient l'occasion de consolider le lien Nation-armée et de rénover l'image jugée caricaturale du militaire, toujours à mi-chemin entre Rambo et l'adjudant de sérieB. Autre avantage à en croire le Commandant Barth, durant ces stages, «les officiers rencontrent et tissent des liens étroits avec les élites du civil. Cela rendra notre action plus efficace quand tous se retrouveront sur des théâtres de guerre. Il en va de l'intérêt de la France».
Le Télégramme.com
Un râle glaçant s'échappe d'une tente militaire. Au compte-gouttes, les victimes du tremblement de terre sont acheminées par civières vers un camp de fortune. Les treillis s'organisent, les ordres fusent par radio. Malgré la gravité de la situation, David, 37 ans, est d'humeur badine. «Je n'ai pas fait mon Service militaire et je ne m'attendais pas à ce que l'armée puisse se recycler dans ce genre d'exercice», s?étonne-t-il. Comme les 200 apprentis soldats qui ont investi l'école de Saint-Cyr-Coëtquidan, David est étudiant en Master en administration des affaires à HEC-Paris et suit dans l'enceinte de la célèbre école militaire une formation très prisée par les futurs dirigeants et cadres supérieurs qui souhaitent aguerrir leurs compétences de leader et prétendent à de hautes sphères hiérarchiques.
Exercices physiques et intellectuels
Dans le cadre de ce cursus, ils viennent durant deux jours se former à l'art du management et de la gestion du stress auprès de l'armée. Construire un pont, gérer un scénario catastrophe, suivre un parcours du combattant: autant d'exercices pratiques réalisés sous le regard inquisiteur d'officiers censés tester les limites de leurs stagiaires. Ces cols blancs ont d'ailleurs dû présenter un certificat d'aptitude sportive. Ces deux jours de stage, facturés autour de 500euros par tête, n'ont-ils pas un petit goût de vacances sous les drapeaux? «C'est tout sauf un gadget, coupe Nicolas, ex-ingénieur chez Ericsson. Ce genre de situation nous force à comprendre un scénario donné, à nous imposer comme chef d'un groupe malgré le stress, faire accepter des décisions. L'armée est tout à fait légitime à nous enseigner cela. Comme nous, les militaires appliquent des stratégies, ont des ?concurrents ?. Le parallèle entre le marché et la guerre n'est pas infondé».
De grosses entreprises
DCI Campus Entreprise joue les intermédiaires entre l'armée et HEC. Créée en 2006, cette société propose des formations au management, au leadership et à la cohésion d'équipe en partenariat avec les armées françaises. De plus en plus d'entreprises françaises sont friandes de ce genre de stage: Michelin, Doux, Bouygues comptent déjà parmi les clients de DCI. Son chiffre d'affaires a augmenté de 60% l'année passée. Des pourparlers sont en cours avec Orange contre qui a été récemment ouverte une information judiciaire pour harcèlement moral. Même du personnel d'encadrement de l'Éducation nationale est venu passer quelques jours à Saint-Cyr.
«L'armée experte en façonnage»
Une tendance qui n'étonne en rien le commandant Barth, directeur des stages: «L'armée est experte en façonnage d'individu. Sinon, comment expliquer que les jeunes entrant dans l'armée, sortant tout juste du système éducatif, sont prêts à mourir pour la patrie un an et demi après?». Et d'ajouter: «Dans ces stages, nous transmettons surtout un savoir être: apprendre à faire adhérer à la discipline, gérer un groupe et le flot d'informations qui crée souvent l'incertitude et le stress. On transmet aussi des valeurs de solidarité, essentielles au combat, en remettant l'humain au coeur de tout. Ça, le monde civil l'a peut-être moins cultivé ces dernières années».
«L'intérêt de la France»
Pour l'armée, ces stages seraient l'occasion de consolider le lien Nation-armée et de rénover l'image jugée caricaturale du militaire, toujours à mi-chemin entre Rambo et l'adjudant de sérieB. Autre avantage à en croire le Commandant Barth, durant ces stages, «les officiers rencontrent et tissent des liens étroits avec les élites du civil. Cela rendra notre action plus efficace quand tous se retrouveront sur des théâtres de guerre. Il en va de l'intérêt de la France».
Le Télégramme.com
Le capitaine français tué en Afghanistan père de deux jeunes enfants et âgé de 38 ans
Le capitaine du 3e régiment du génie de Charleville-Mézières, tué samedi en Afghanistan par une bombe artisanale, marié et père de deux jeunes enfants, était âgé de 38 ans, a annoncé dimanche la cellule de communication du Sirpa Terre dans un communiqué.
Le capitaine Christophe Barek-Deligny s'était vu "décerner en 2005 la médaille de bronze pour acte de courage et dévouement, ainsi qu'un Témoignage de Satisfaction du ministre de la Défense, pour avoir sauvé un désespéré de la noyade dans la Meuse", souligne le Sirpa Terre.
Il était également décoré de la médaille d'outre-mer ("agrafe République de Côte d'Ivoire"), de la médaille d'argent de la Défense nationale ("agrafe génie - mission d'assistance extérieure"), de la médaille commémorative française ("agrafe Ex-Yougoslavie"), de la médaille de reconnaissance de la Nation ainsi que de la médaille OTAN/non article 5 ("Balkans").
Le capitaine Barek-Deligny avait commencé sa carrière militaire en décembre 1996 en effectuant son service national au 4e Régiment d'Infanterie de Marine (4e RIMa - Fréjus).
Volontaire service long outre-mer, il est affecté au Régiment d'Infanterie de Marine du Pacifique en Nouvelle-Calédonie (RIMaP-NC) en mars 1997 comme secrétaire-comptable.
"Disponible, aimant le commandement et recherchant les responsabilités au sein du bureau comptable de l'escadron, il est rapidement remarqué et accède au grade de sergent en décembre 1997", poursuit le Sirpa, en soulignant que "son fort potentiel lui permet d'être nommé sous-lieutenant de réserve en décembre 1999".
En janvier 2000, il décide de s'engager en tant qu'officier sous contrat, et est nommé lieutenant d'active le 1er août 2002, date à laquelle il choisit de servir au 3e régiment du génie.
Un an plus tard, il effectue sa première opération extérieure au Kosovo (septembre 2003 - février 2004). Quatre mois plus tard, le lieutenant Barek-Deligny se rend en Côte d'Ivoire (juin à octobre 2004). Il repart au Kosovo (mai à septembre 2006).
Promu capitaine le 1er août 2006, il prend, le 17 juillet 2008, le commandement de la 22e compagnie d'appui du 3e régiment du génie de Charleville-Mézières.
Il avait rejoint fin avril 2010 l'Afghanistan où il a servi en tant que chef de détachement liaison de reconnaissance du génie au sein de l'OMLT Oruzgan dans cette région placée sous commandement néerlandais. Les 70 militaires français composant l'OMLT Oruzgan accompagnent quotidiennement un bataillon afghan dans cette région.
Le Point
http://www.lepoint.fr/actualites-monde/2010-05-23/le-capitaine-francais-tue-en-afghanistan-pere-de-deux-jeunes/924/0/458193
Le capitaine Christophe Barek-Deligny s'était vu "décerner en 2005 la médaille de bronze pour acte de courage et dévouement, ainsi qu'un Témoignage de Satisfaction du ministre de la Défense, pour avoir sauvé un désespéré de la noyade dans la Meuse", souligne le Sirpa Terre.
Il était également décoré de la médaille d'outre-mer ("agrafe République de Côte d'Ivoire"), de la médaille d'argent de la Défense nationale ("agrafe génie - mission d'assistance extérieure"), de la médaille commémorative française ("agrafe Ex-Yougoslavie"), de la médaille de reconnaissance de la Nation ainsi que de la médaille OTAN/non article 5 ("Balkans").
Le capitaine Barek-Deligny avait commencé sa carrière militaire en décembre 1996 en effectuant son service national au 4e Régiment d'Infanterie de Marine (4e RIMa - Fréjus).
Volontaire service long outre-mer, il est affecté au Régiment d'Infanterie de Marine du Pacifique en Nouvelle-Calédonie (RIMaP-NC) en mars 1997 comme secrétaire-comptable.
"Disponible, aimant le commandement et recherchant les responsabilités au sein du bureau comptable de l'escadron, il est rapidement remarqué et accède au grade de sergent en décembre 1997", poursuit le Sirpa, en soulignant que "son fort potentiel lui permet d'être nommé sous-lieutenant de réserve en décembre 1999".
En janvier 2000, il décide de s'engager en tant qu'officier sous contrat, et est nommé lieutenant d'active le 1er août 2002, date à laquelle il choisit de servir au 3e régiment du génie.
Un an plus tard, il effectue sa première opération extérieure au Kosovo (septembre 2003 - février 2004). Quatre mois plus tard, le lieutenant Barek-Deligny se rend en Côte d'Ivoire (juin à octobre 2004). Il repart au Kosovo (mai à septembre 2006).
Promu capitaine le 1er août 2006, il prend, le 17 juillet 2008, le commandement de la 22e compagnie d'appui du 3e régiment du génie de Charleville-Mézières.
Il avait rejoint fin avril 2010 l'Afghanistan où il a servi en tant que chef de détachement liaison de reconnaissance du génie au sein de l'OMLT Oruzgan dans cette région placée sous commandement néerlandais. Les 70 militaires français composant l'OMLT Oruzgan accompagnent quotidiennement un bataillon afghan dans cette région.
Le Point
http://www.lepoint.fr/actualites-monde/2010-05-23/le-capitaine-francais-tue-en-afghanistan-pere-de-deux-jeunes/924/0/458193
Un capitaine ardennais tué en Afghanistan
Un officier du 3e RG de Charleville a été tué hier par un engin explosif, en même temps qu'un soldat néerlandais et un interprète afghan.
Deux graves incidents se sont produits hier matin dans le sud de l'Afghanistan, qui ont fait au total trois morts militaires et un civil. Le plus grave a coûté la vie à un capitaine du 3e Régiment du génie de Charleville-Mézières, dans la province de l'Oruzgan. Il appartenait à l'OMLT Oruzgan (Operational mentor and liaison team) composé de 70 militaires français, qui accompagnent quotidiennement un bataillon afghan dans cette région.
Père de deux enfants
Son identité ne nous a pas été communiquée, tant que toutes les dispositions d'annonce et de soutien n'étaient pas encore prises vis-à-vis de sa famille. On sait seulement qu'il était marié à un médecin-militaire et qu'ils ont deux enfants, en bas âge, un petit garçon et une petite fille.
Le président Sarkozy a annoncé lui-même ce nouveau drame, en précisant que le capitaine du 3e RG intervenait au sein d'une équipe de déminage aux côtés de soldats néerlandais et afghans et qu'il a été mortellement blessé (ainsi qu'un soldat néerlandais et un interprète afghan) par le déclenchement d'un engin explosif improvisé. Quatre autres soldats néerlandais ont également été blessés par cette mine.
Un autre soldat des forces internationales, sans autre précision, a péri un moment plus tard, victime lui aussi d'une mine artisanale, arme de prédilection des talibans. Le Président a souligné que le capitaine du 3e RG « a payé de sa vie l'engagement de la France, au service de la paix et de la sécurité du peuple afghan ». Il a présenté ses condoléances à sa famille et à ses proches et a ajouté que ses pensées vont également à ses compagnons d'arme, avant de condamner avec force « cette violence aveugle » et d'exprimer « la détermination de la France, à continuer d'œuvrer au sein de la Force internationale d'assistance à la sécurité ».
De son côté, Hervé Morin, ministre de la défense a exprimé sa peine et sa plus grande reconnaissance à l'égard de cet officier français qui a donné sa vie dans l'accomplissement de sa mission.
Un régiment éprouvé
Il a rendu hommage à son courage, à son abnégation et à son professionnalisme et il a rendu hommage à ses camarades et à son régiment, durement éprouvés par cet événement tragique et où le drapeau a été mis en berne dès hier.
Fin novembre 2008, au sud de Kaboul, le 3e RG avait déjà payé un lourd tribut à cette guerre. L'adjudant Nicolas Rey, 32 ans, père de deux petits garçons de 5 et 2 ans, lui aussi spécialiste du déminage, avait en effet été victime d'un engin explosif, lors d'une reconnaissance à pied, dans le cadre d'une mission d'encadrement et de formation de l'armée nationale afghane. Un autre sous-officier du régiment, grièvement blessé par cette même explosion, avait alors dû être amputé d'un pied. Rappelons que le 3e RG, dont la devise est « Ardennes, tiens ferme ! » assure de nombreuses missions opérationnelles en métropole, dans les DOM-TOM, ainsi que sur différents théâtres d'opérations, dont le Liban, la Côte d'Ivoire et, donc, l'Afghanistan. Fort d'un millier d'hommes, il est articulé en sept unités élémentaires, une compagnie de commandement et de logistique, trois compagnies de combat du génie, une compagnie d'appui, prochainement une compagnie du génie de franchissement, une compagnie d'administration et de soutien et une unité d'instruction de réserve.
L'Union de Reims
Deux graves incidents se sont produits hier matin dans le sud de l'Afghanistan, qui ont fait au total trois morts militaires et un civil. Le plus grave a coûté la vie à un capitaine du 3e Régiment du génie de Charleville-Mézières, dans la province de l'Oruzgan. Il appartenait à l'OMLT Oruzgan (Operational mentor and liaison team) composé de 70 militaires français, qui accompagnent quotidiennement un bataillon afghan dans cette région.
Père de deux enfants
Son identité ne nous a pas été communiquée, tant que toutes les dispositions d'annonce et de soutien n'étaient pas encore prises vis-à-vis de sa famille. On sait seulement qu'il était marié à un médecin-militaire et qu'ils ont deux enfants, en bas âge, un petit garçon et une petite fille.
Le président Sarkozy a annoncé lui-même ce nouveau drame, en précisant que le capitaine du 3e RG intervenait au sein d'une équipe de déminage aux côtés de soldats néerlandais et afghans et qu'il a été mortellement blessé (ainsi qu'un soldat néerlandais et un interprète afghan) par le déclenchement d'un engin explosif improvisé. Quatre autres soldats néerlandais ont également été blessés par cette mine.
Un autre soldat des forces internationales, sans autre précision, a péri un moment plus tard, victime lui aussi d'une mine artisanale, arme de prédilection des talibans. Le Président a souligné que le capitaine du 3e RG « a payé de sa vie l'engagement de la France, au service de la paix et de la sécurité du peuple afghan ». Il a présenté ses condoléances à sa famille et à ses proches et a ajouté que ses pensées vont également à ses compagnons d'arme, avant de condamner avec force « cette violence aveugle » et d'exprimer « la détermination de la France, à continuer d'œuvrer au sein de la Force internationale d'assistance à la sécurité ».
De son côté, Hervé Morin, ministre de la défense a exprimé sa peine et sa plus grande reconnaissance à l'égard de cet officier français qui a donné sa vie dans l'accomplissement de sa mission.
Un régiment éprouvé
Il a rendu hommage à son courage, à son abnégation et à son professionnalisme et il a rendu hommage à ses camarades et à son régiment, durement éprouvés par cet événement tragique et où le drapeau a été mis en berne dès hier.
Fin novembre 2008, au sud de Kaboul, le 3e RG avait déjà payé un lourd tribut à cette guerre. L'adjudant Nicolas Rey, 32 ans, père de deux petits garçons de 5 et 2 ans, lui aussi spécialiste du déminage, avait en effet été victime d'un engin explosif, lors d'une reconnaissance à pied, dans le cadre d'une mission d'encadrement et de formation de l'armée nationale afghane. Un autre sous-officier du régiment, grièvement blessé par cette même explosion, avait alors dû être amputé d'un pied. Rappelons que le 3e RG, dont la devise est « Ardennes, tiens ferme ! » assure de nombreuses missions opérationnelles en métropole, dans les DOM-TOM, ainsi que sur différents théâtres d'opérations, dont le Liban, la Côte d'Ivoire et, donc, l'Afghanistan. Fort d'un millier d'hommes, il est articulé en sept unités élémentaires, une compagnie de commandement et de logistique, trois compagnies de combat du génie, une compagnie d'appui, prochainement une compagnie du génie de franchissement, une compagnie d'administration et de soutien et une unité d'instruction de réserve.
L'Union de Reims
Deux vétérans de la bataille de Stonne témoignent
Jean-Jacques et André étaient dans au 42° régiment d'artillerie lors de la bataille de Stonne.
Vidéo proposée par La Semaine des Ardennes
Vidéo proposée par La Semaine des Ardennes
Afghanistan : opération « Altor Colomba », sécurité et développement en SPIN et SPER KUNDAY
Du 03 au 07 mai 2010 s’est déroulée, dans les cirques et cols de SPIN et SPER KUNDAY, l’opération « ALTOR COLOMBA » dirigée par le colonel Bellot des Minières, commandant le GTIA Surobi.
Intégrée à une opération plus large (ARROW 2) de contrôle de zone, menée par une autre brigade américaine de la 82ème division (US), dans la région du LAGHMAN, la TF Altor avait pour objectif de couvrir le flanc est de cette action. Elle devait également, en partenariat avec l’ANA (armée nationale afghane) et l’ANP (police nationale afghane), chercher à nouer des liens avec la population tout en recherchant de l’armement ou encore du matériel permettant de fabriquer des explosifs improvisés.
Cette opération a engagé la totalité des moyens d’infanterie du bataillon, soient deux compagnies, appuyées par leur renforcement en moyens du génie et par deux sections d’appui mortier. Pour sa part, l’armée nationale afghane a aligné une compagnie du Kandak 34 qui a été répartie dans le dispositif de manoeuvre.
La sécurisation de la zone est d’abord passée par la saisie des points hauts durant la nuit du 03 au 04 mai avec des hélicoptères américains. L’ANA, quant à elle, a eu pour mission d’établir le contact avec la population des villages, la police nationale afghane effectuant, de son côté, des points de contrôle au sud de la zone.
L’ensemble de ces opérations ont été soutenues par des actions d’environnement. A cet effet, les actions civilo-militaires (ACM) ont permis de rentrer durablement dans les villages avec, dans un premier temps, un recensement des besoins de la population.
Le responsable des ACM a d’ailleurs rapidement perçu qu’un effort devait être mené au niveau des bassins de retenue d’eau et a déclaré : « Une action sur les points d’eau permet de gagner la confiance de la population, aussi, nous sommes nous rendus compte que lorsque nous travaillons sur l’irrigation, les agriculteurs préfèrent parfois la plantation du blé, grand consommateur d’eau, à la semence du pavot ».
Dans un autre registre, les travaux de la section du génie de la 2ème compagnie, installée sur le COP ROCCO, ont été réalisés grâce à la mise en œuvre de deux charges d’explosifs de près de cent cinquante kilos et avec l’utilisation soutenue d’un MPG (Moyen Polyvalent du Génie). Ces travaux, de grande ampleur, ont permis l’ouverture d’un axe routier par le nord du col de SPIN KUNDAY, désenclavant ainsi la région.
Dans le même temps, les équipes du service de santé des armées ont organisé une aide médicale aux populations. Cette dernière, d’abord méfiante, a ensuite pris toute la mesure de ce soutien sanitaire et s’est rendue massivement auprès des médecins qui ont assuré plus de quarante consultations.
Les différentes actions de cette opération, qui s’inscrit dans la durée, auront donc permis d’asseoir la présence de la force dans cette zone et de montrer toute sa détermination.
Source EMA
La chasse aux mines se poursuit avec l'OTAN au large de la Côte d'Opale
Quelque 500 000 engins de ce type avaient été largués par les avions ennemis, principalement dans une zone comprise entre Étretat et Dunkerque.
Un danger pour la pêche
Beaucoup ont été repêchés après la guerre. Aujourd'hui, difficile d'évaluer leur nombre. « Mais on estime que l'on a retrouvé seulement 25 % de ce qu'il reste », jauge le lieutenant Alexis Edme, de la préfecture maritime de Cherbourg. Or, la plupart de ces mines sont retrouvées dans un excellent état de conservation. Donc potentiellement dangereuses pour les activités maritimes, à commencer par la pêche.
D'où cette opération d'une rare ampleur, qui mobilise neuf navires et près de 600 marins jusqu'à demain. Deux groupes se sont formés : le premier travaille dans les environs du pays de Caux (Seine-Maritime) le second se trouve actuellement au large de Berck-sur-Mer. Ce dernier rassemble des chasseurs de mines de nationalités française, belge, britannique et allemande, sous le commandement d'un bâtiment polonais.
Le principe : chaque navire cible une zone d'une superficie de 50 km². Lorsqu'une mine est détectée, une équipe de plongeurs - ou un robot autopropulsé en cas de risque - est envoyée au fond pour déterminer la nature de l'engin et y amarrer flotteurs et explosifs, dans le but de le « pétarder » entre deux eaux.
Hier, les navires évoluant dans le secteur n'avaient encore rien trouvé de probant. Mais l'autre groupe avait déjà fait sauter une mine et venait d'en découvrir une deuxième au large de Dieppe. •
La Voix du Nord
samedi 22 mai 2010
Décès d'un officier français en Afghanistan
Un officier français qui participait à une mission de déminage a été tué par le déclenchement d'un engin explosif improvisé samedi en Afghanistan, a annoncé l'Elysée.
Cette attaque, qui a également coûté la vie à un soldat néerlandais et à un interprète afghan, et a blessé quatre autres soldats néerlandais, porte à 42 le nombre de militaires français morts en Afghanistan depuis 2001. Quelque 3.500 soldats français sont pour l'heure stationnés dans ce pays.
Ce capitaine appartenait au 3e régiment de génie de Charleville-Mézières, a précisé l'Elysée dans un communiqué. Nicolas Sarkozy a présenté aux proches de l'officier "ses plus sincères condoléances", estimant qu'il avait "payé de sa vie l'engagement de la France au service de la paix et de la sécurité du peuple afghan".
Tout en condamnant "avec force cette violence aveugle", le chef de l'Etat a réaffirmé son "soutien au peuple afghan et aux autorités afghanes". Il a souligné la "détermination de la France à continuer d'oeuvrer au sein de la Force internationale d'assistance à la sécurité" (FIAS), qui agit sous mandat de l'ONU. AP
Le Nouvel Observateur
Cette attaque, qui a également coûté la vie à un soldat néerlandais et à un interprète afghan, et a blessé quatre autres soldats néerlandais, porte à 42 le nombre de militaires français morts en Afghanistan depuis 2001. Quelque 3.500 soldats français sont pour l'heure stationnés dans ce pays.
Ce capitaine appartenait au 3e régiment de génie de Charleville-Mézières, a précisé l'Elysée dans un communiqué. Nicolas Sarkozy a présenté aux proches de l'officier "ses plus sincères condoléances", estimant qu'il avait "payé de sa vie l'engagement de la France au service de la paix et de la sécurité du peuple afghan".
Tout en condamnant "avec force cette violence aveugle", le chef de l'Etat a réaffirmé son "soutien au peuple afghan et aux autorités afghanes". Il a souligné la "détermination de la France à continuer d'oeuvrer au sein de la Force internationale d'assistance à la sécurité" (FIAS), qui agit sous mandat de l'ONU. AP
Le Nouvel Observateur
Afghanistan: Un Français, un Néerlandais et un Afghan tués
Le président Nicolas Sarkozy a annoncé samedi soir la mort de deux soldats, un français et un néerlandais, ainsi que d'un interprète afghan, lors du "déclenchement d'un engin explosif improvisé" en Afghanistan, dans un communiqué diffusé par l'Elysée
tf1news
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Des insurgés attaquent la base aérienne de l'OTAN à Kandahar
Des insurgés ont attaqué samedi la principale base aérienne de l'OTAN dans le sud de l'Afghanistan, à Kandahar, a annoncé un porte-parole de l'Alliance atlantique
Selon le sergent Sabrina Foster, des roquettes ont commencé à tomber sur la base vers 20h locales (15h30 gmt), peu avant une attaque au sol. Cette offensive se poursuivait, a ajouté la porte-parole qui dit ne pas disposer de plus amples informations.
Mercredi, des kamikazes avaient attaqué une très grande base aérienne de l'OTAN sous commandement américain, à Bagram, à une cinquantaine de kilomètres au nord de Kaboul. Un employé américain de la base et au moins dix talibans ont péri, selon l'armée américaine. La veille, un attentat-suicide contre un convoi américain avait fait 18 morts dans la capitale.
AP Associated Press
Selon le sergent Sabrina Foster, des roquettes ont commencé à tomber sur la base vers 20h locales (15h30 gmt), peu avant une attaque au sol. Cette offensive se poursuivait, a ajouté la porte-parole qui dit ne pas disposer de plus amples informations.
Mercredi, des kamikazes avaient attaqué une très grande base aérienne de l'OTAN sous commandement américain, à Bagram, à une cinquantaine de kilomètres au nord de Kaboul. Un employé américain de la base et au moins dix talibans ont péri, selon l'armée américaine. La veille, un attentat-suicide contre un convoi américain avait fait 18 morts dans la capitale.
AP Associated Press
Afghanistan: 3 soldats et un civil tués
Trois soldats de l'Otan et un civil travaillant pour les forces internationales ont été tués aujourd'hui dans deux incidents dans le sud de l'Afghanistan, a annoncé le commandement de l'Otan à Kaboul.
Deux soldats, dont les nationalités n'ont pas été dévoilées, et un "civil travaillant pour l'Isaf", la Force internationale pour l'assistance, ont été tués lors d'une attaque des insurgés.
Lors d'un second incident, également dans le sud du pays, un soldat des forces internationales a péri dans l'explosion d'une mine artisanale, l'arme de prédilection des talibans.
Selon un bilan établi par l'AFP à partir du site internet indépendant icasualties.org, 215 soldats étrangers ont trouvé la mort en Afghanistan en 2010, après une année 2009 de très loin la plus meurtrière pour les forces internationales en huit années de conflit, avec 520 morts. Le nombre des soldats étrangers doit passer cet été de quelque 130.000 à environ 150.000, à plus des deux tiers américains.
Le Figaro
Deux soldats, dont les nationalités n'ont pas été dévoilées, et un "civil travaillant pour l'Isaf", la Force internationale pour l'assistance, ont été tués lors d'une attaque des insurgés.
Lors d'un second incident, également dans le sud du pays, un soldat des forces internationales a péri dans l'explosion d'une mine artisanale, l'arme de prédilection des talibans.
Selon un bilan établi par l'AFP à partir du site internet indépendant icasualties.org, 215 soldats étrangers ont trouvé la mort en Afghanistan en 2010, après une année 2009 de très loin la plus meurtrière pour les forces internationales en huit années de conflit, avec 520 morts. Le nombre des soldats étrangers doit passer cet été de quelque 130.000 à environ 150.000, à plus des deux tiers américains.
Le Figaro
TIM n° 214 et Mag Terre vidéo n° 40 sont en ligne
Retrouvez le dernier Terre Information Magazine (TIM) et le dernier Mag Terre vidéo en ligne sur le site de l'armée de terre.
Retrouvez le TIM n° 214 de mai 2010 en ligne !
Vous pouvez y découvrir l’intégralité des articles, notamment un document sur le véhicule blindé de combat de l’infanterie (VBCI) et un dossier sur « L’esprit commando ». Retrouvez également ce mois-ci un témoignage émouvant du colonel Philippe Prévost lors du tremblement de terre à Haïti en janvier 2010.
Nous vous rappelons que depuis quelque temps le TIM est interactif puisqu’il est enrichi de liens vers des vidéos et des albums photo.
Egalement ce mois-ci, le dernier Mag Terre vidéo n° 40, « L’esprit commando ». Vous y découvrirez notamment les groupes de commandos de montagne en entraînement et les groupes de commandos parachutistes en Guyane.
Alors, n’hésitez pas : à vos souris !
http://www.defense.gouv.fr/terre/layout/set/popup/content/view/full/201044
http://www.defense.gouv.fr/terre/layout/set/popup/content/view/full/201041
Retrouvez le TIM n° 214 de mai 2010 en ligne !
Vous pouvez y découvrir l’intégralité des articles, notamment un document sur le véhicule blindé de combat de l’infanterie (VBCI) et un dossier sur « L’esprit commando ». Retrouvez également ce mois-ci un témoignage émouvant du colonel Philippe Prévost lors du tremblement de terre à Haïti en janvier 2010.
Nous vous rappelons que depuis quelque temps le TIM est interactif puisqu’il est enrichi de liens vers des vidéos et des albums photo.
Egalement ce mois-ci, le dernier Mag Terre vidéo n° 40, « L’esprit commando ». Vous y découvrirez notamment les groupes de commandos de montagne en entraînement et les groupes de commandos parachutistes en Guyane.
Alors, n’hésitez pas : à vos souris !
http://www.defense.gouv.fr/terre/layout/set/popup/content/view/full/201044
http://www.defense.gouv.fr/terre/layout/set/popup/content/view/full/201041
FFDj : formation des forces somaliennes
Depuis fin avril un détachement des FFDj est déployé au camp de Bihanga, en Ouganda, pour participer à la mission européenne de formation (European Union Training Mission – EUTM) des forces somaliennes du gouvernement fédéral de transition (GFT).
25 militaires français participent à cette mission : 18 instructeurs, des militaires intégrés à l’état-major de la mission et des militaires du service de santé pour armer un rôle 1. Les instructeurs français sont chargés de la formation des chefs de section et de la formation des sous-officiers.
De mai 2010 à mai 2011, environ 150 personnes de 14 pays participeront à la mission pour former environ 2 000 recrues somaliennes sur deux cycles de formations de six mois.
La mission, sous le commandement du colonel espagnol Gonzales Elul, vise à dispenser une formation militaire spécifique au profit des recrues somaliennes, jusqu’au niveau de la section. Elle comprend un module spécifique pour les officiers et sous-officiers et porte aussi sur :
- Menace explosifs improvisés & formation santé (Italie);
- Systèmes d’information et de communication (Allemagne);
- Combats urbains (Portugal) ;
- Formation des hommes de troupe (Ouganda).
12 militaires de la 13ème DBLE sont déjà en place et ont commencé l’instruction des sous-officiers. 6 militaires du 5e RIAOM seront déployés fin juin pour commencer celle des chefs de section.
En 2009, la France avait déjà participé à la formation des forces somaliennes avec l’instruction de 500 recrues somaliennes à Djibouti. Parallèlement à ce DIO conduit par les FFDJ, les forces armées djiboutiennes avaient également assuré la formation de 500 autres stagiaires somaliens.
L’Ouganda, qui accueille EUTM est un des principaux contributeurs de troupes de la mission de l’Union Africaine en Somalie (AMISOM). Cette dernière est déployée en Somalie depuis mars 2007. Elle soutient le gouvernement fédéral de transition et facilite les opérations humanitaires en Somalie. Elle est aujourd’hui armée par environ 5000 hommes, burundais et ougandais.
Depuis 2006, la France assuré l’instruction opérationnelle des contingents africains destinés à armer l’AMISOM et leurs relèves. Cette mission est conduite par les FFDJ pour les contingents ougandais et par les FFG pour les contingents burundais.
En 4 ans, plus de 10 000 militaires africains destinés à être engagés dans l’AMISOM ont participé à ces détachements d’instruction opérationnelle. En 2010, les FFDJ auront ainsi assuré l’instruction de plus de 7 600 soldats ougandais qui participent aux opérations de maintien de la paix en Somalie et les FFG plus de 2 700 soldats burundais.
25 militaires français participent à cette mission : 18 instructeurs, des militaires intégrés à l’état-major de la mission et des militaires du service de santé pour armer un rôle 1. Les instructeurs français sont chargés de la formation des chefs de section et de la formation des sous-officiers.
De mai 2010 à mai 2011, environ 150 personnes de 14 pays participeront à la mission pour former environ 2 000 recrues somaliennes sur deux cycles de formations de six mois.
La mission, sous le commandement du colonel espagnol Gonzales Elul, vise à dispenser une formation militaire spécifique au profit des recrues somaliennes, jusqu’au niveau de la section. Elle comprend un module spécifique pour les officiers et sous-officiers et porte aussi sur :
- Menace explosifs improvisés & formation santé (Italie);
- Systèmes d’information et de communication (Allemagne);
- Combats urbains (Portugal) ;
- Formation des hommes de troupe (Ouganda).
12 militaires de la 13ème DBLE sont déjà en place et ont commencé l’instruction des sous-officiers. 6 militaires du 5e RIAOM seront déployés fin juin pour commencer celle des chefs de section.
En 2009, la France avait déjà participé à la formation des forces somaliennes avec l’instruction de 500 recrues somaliennes à Djibouti. Parallèlement à ce DIO conduit par les FFDJ, les forces armées djiboutiennes avaient également assuré la formation de 500 autres stagiaires somaliens.
L’Ouganda, qui accueille EUTM est un des principaux contributeurs de troupes de la mission de l’Union Africaine en Somalie (AMISOM). Cette dernière est déployée en Somalie depuis mars 2007. Elle soutient le gouvernement fédéral de transition et facilite les opérations humanitaires en Somalie. Elle est aujourd’hui armée par environ 5000 hommes, burundais et ougandais.
Depuis 2006, la France assuré l’instruction opérationnelle des contingents africains destinés à armer l’AMISOM et leurs relèves. Cette mission est conduite par les FFDJ pour les contingents ougandais et par les FFG pour les contingents burundais.
En 4 ans, plus de 10 000 militaires africains destinés à être engagés dans l’AMISOM ont participé à ces détachements d’instruction opérationnelle. En 2010, les FFDJ auront ainsi assuré l’instruction de plus de 7 600 soldats ougandais qui participent aux opérations de maintien de la paix en Somalie et les FFG plus de 2 700 soldats burundais.
vendredi 21 mai 2010
Déficits : les armées devront participer
Le ministre de la Défense Hervé Morin a prévenu que les armées devraient participer à la lutte contre les déficits publics, sans toutefois chiffrer cet "effort momentané". "La lutte contre les déficits et le maintien de l'outil de défense, c'est le même combat", a déclaré M. Morin devant la presse à bord de la Jeanne d'Arc, le navire-école de la Marine nationale qui effectuait l'une de ses dernières navigations entre Le Havre et Rouen. "Que les armées n'y participent pas, ce n'est pas mon idée", a-t-il enchaîné, estimant que "dans des situations comme on en connaît aujourd'hui, on ne comprendrait pas qu'elles ne fassent pas un effort momentané".
Jeudi, le général Christian Baptiste, porte-parole adjoint du ministère de la Défense avait indiqué que celui-ci avait reçu comme les autres une "lettre de cadrage" qui serait suivie d'une "lettre de plafond de crédits".
Pour M. Morin, il appartiendra in fine au président Nicolas Sarkozy, chef des armées, d'effectuer les arbitrages budgétaires sur la Défense.
"C'est cette analyse que nous sommes en train de faire: préserver nos capacités et faire en sorte que la défense participe au redressement des comptes publics", a-t-il enchaîné.
Le Figaro
Jeudi, le général Christian Baptiste, porte-parole adjoint du ministère de la Défense avait indiqué que celui-ci avait reçu comme les autres une "lettre de cadrage" qui serait suivie d'une "lettre de plafond de crédits".
Pour M. Morin, il appartiendra in fine au président Nicolas Sarkozy, chef des armées, d'effectuer les arbitrages budgétaires sur la Défense.
"C'est cette analyse que nous sommes en train de faire: préserver nos capacités et faire en sorte que la défense participe au redressement des comptes publics", a-t-il enchaîné.
Le Figaro
Les mines antipersonnel en Kapisa : innovation tactique des talibans
Très grièvement blessé le 16 mai dernier dans la région de Kapisa, en Afghanistan, un chasseur alpin du 13e BCA se trouve aujourd'hui dans un hôpital militaire français, où, selon la formule consacrée, son "pronostic vital n'est plus engagé".
Lors d'un point de presse qui s'est tenu ce matin au ministère de la Défense, l'amiral Christophe Prazuck, porte-parole de l'état-major des armées, a donné quelques précisions fort inquiétantes sur les conditions dans lesquelles ce soldat a été blessé. Il s'avère en effet que l'IED (Improvised Explosive Device, littéralement engin explosif improvisé) qui l'a touché était à finalité "antipersonnel". Alors que d'autres engins avaient été disposés sur la route pour atteindre les véhicules, tactique classique des insurgés en Kapisa, celui-ci avait été placé sur un petit chemin, et se trouvait manifestement destiné à frapper une patrouille à pied.
L'amiral Prazuck a précisé que l'utilisation de ce procédé est une "nouveauté", qui "apparaît depuis quelques semaines en Kapisa". Il a souligné que l'usage d'IED destinés à frapper les combattants débarqués se voyait jusqu'à présent surtout dans le sud du pays. Pour le reste, les engins sont classiques. Éventuellement installés en boucle ("daisy chain"), ils se déclenchent par fil, par pression ou par téléphone portable, et sont essentiellement composés de munitions d'artillerie. Ces évolutions se produisent alors que les insurgés afghans ont entamé leur offensive annuelle, qui a été marquée ces derniers jours par un grave attentat à Kaboul, et par une attaque, hier, de la principale base américaine du pays, à Bagram.
Le Point
Lors d'un point de presse qui s'est tenu ce matin au ministère de la Défense, l'amiral Christophe Prazuck, porte-parole de l'état-major des armées, a donné quelques précisions fort inquiétantes sur les conditions dans lesquelles ce soldat a été blessé. Il s'avère en effet que l'IED (Improvised Explosive Device, littéralement engin explosif improvisé) qui l'a touché était à finalité "antipersonnel". Alors que d'autres engins avaient été disposés sur la route pour atteindre les véhicules, tactique classique des insurgés en Kapisa, celui-ci avait été placé sur un petit chemin, et se trouvait manifestement destiné à frapper une patrouille à pied.
L'amiral Prazuck a précisé que l'utilisation de ce procédé est une "nouveauté", qui "apparaît depuis quelques semaines en Kapisa". Il a souligné que l'usage d'IED destinés à frapper les combattants débarqués se voyait jusqu'à présent surtout dans le sud du pays. Pour le reste, les engins sont classiques. Éventuellement installés en boucle ("daisy chain"), ils se déclenchent par fil, par pression ou par téléphone portable, et sont essentiellement composés de munitions d'artillerie. Ces évolutions se produisent alors que les insurgés afghans ont entamé leur offensive annuelle, qui a été marquée ces derniers jours par un grave attentat à Kaboul, et par une attaque, hier, de la principale base américaine du pays, à Bagram.
Le Point
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