En 2005, le capitaine Barek-Deligny s'était vu décerner la médaille de bronze, pour acte de courage et dévouement, ainsi qu'un témoignage de satisfaction du ministre de la Défense, pour avoir sauvé un désespéré de la noyade dans la Meuse, à Charleville-Mézières.
Il était également décoré de la médaille d'outre - mer (agrafe république de Côte d'Ivoire), de la médaille d'argent de la Défense nationale (agrafe génie - missions d'assistance extérieure), de la médaille commémorative française (agrafe ex-Yougoslavie), de la médaille de reconnaissance de la Nation, ainsi que de la médaille OTAN/non article 5 (Balkans).
Le 17 juillet 2008, de retour du Kosovo, le capitaine Barek-Deligny avait pris le commandement de la 22e compagnie d'appui du 3e RG. Entreprenant et dynamique, officier à l'esprit curieux et ouvert, il y avait alors fait preuve d'un sens développé de l'intérêt général. D'une disponibilité sans faille et d'un comportement exemplaire, il commandait sa compagnie avec rigueur et un très grand professionnalisme.
Sportif confirmé et meneur d'hommes, il était un commandant d'unité montrant un goût avéré pour l'action et l'effort. Dynamique, il avait contribué activement au bon fonctionnement du régiment.
Fin avril dernier, il avait donc rejoint l'Afghanistan, où il servait en tant que chef de détachement liaison de reconnaissance au sein de l'OMLT (operational mentoring an liaison team), dans la région d'Oruzgan, placée sous commandement néerlandais, soixante-dix militaires français (dont lui jusqu'à samedi) y accompagnant quotidiennement un bataillon afghan.
Une mine sauvage l'aura empêché de s'acquitter, jusqu'au bout, de sa tâche. Et il est ainsi tombé, au champ d'honneur, comme il y a bientôt deux ans, l'adjudant Nicolas Rey, dans des conditions analogues…
L'Union de Reims
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