mercredi 30 novembre 2016

[ #Concertation ] Témoignage du caporal-chef Marie-Joe (2/3)

[ #Concertation ] Témoignage du représentant des retraités (1/3)

Teaser] Les guerriers du Pacifique ( #JDEF )

Bernard Cazeneuve préside la cérémonie d'hommage à Christian Rusig, gendarme tué samedi en Ariège

Un hommage national est rendu ce mercredi 30 novembre au major Christian Rusig, 55 ans, tué en service samedi, à Tarascon-sur-Ariège, où il commandait la brigade de gendarmerie. Le ministre de l'intérieur, Bernard Cazeneuve, présidera la cérémonie militaire qui doit débuter à 11 heures, place Félix-Garrigou.
A 10 heures, la ville de Tarascon était déjà bouclée et ses accès fermés, en préparation de la cérémonie. Des centaines de gendarmes sont sur place, ainsi que de très nombreux habitants de Tarascon, venus rendre hommage à Christian Rusig
http://www.ladepeche.fr/communes/tarascon-sur-ariege,09306.html

Clip capacités de l'armée de Terre 2016

jeudi 24 novembre 2016

Le brigadier-chef Jocelyn cité en exemple

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Engagé comme chef de patrouille d'éclairage et d'investigation durant l'opération SANGARIS en République centrafricaine, le brigadier-chef Jocelyn du 1er Régiment Etranger de Cavalerie a été pris à partie au cours d'une mission d'escorte.

Dans la soirée du 27 septembre, le brigadier-chef s'est retrouvé sous le feu et blessé à la main. Malgré sa blessure, il a commandé sa patrouille avec sang-froid et lucidité, assénant des tirs précis à l'ennemi et renseigné sur la situation du terrain.

Promu au grade de maréchal-des-logis, il a été cité en exemple et décoré de la croix de la valeur militaire avec étoile de bronze.
#FiersDeNosSoldats

CentrAfrique | L’opération Sangaris | Un Air De Paradis | Reportage France Ô

De Saint-Cyr à comédien en passant par la Légion Étrangère: Bertrand Constant auteur de LÉGIONNAIRE

Mannequin challenge du 8eRPIMa

mercredi 23 novembre 2016

Les Centaures « Au Contact » dans la BSS

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Plus de 1250 Centaures de la 7e brigade blindée (7e BB) sont déployés depuis maintenant 6 semaines dans la bande sahélo-saharienne au titre de l’opération Barkhane.

Ils arment en particulier les deux groupements tactiques « désert » Ardent et Conti, dont l’ossature est respectivement constituée par le 152e régiment d’infanterie et le 1er régiment de chasseurs, renforcés par leurs camarades Centaures du 35e régiment d’infanterie, du 1er régiment de tirailleurs, du 68e régiment d’artillerie d’Afrique et du 3e régiment du génie.
Déployée au Mali, au Niger et au Tchad sur les sites de Gao, Tombouctou, Ansongo, Tessalit, Aguelal, Madama, N’Djamena, Abéché et Faya-Largeau, la 7e BB constitue ainsi la pierre angulaire du dispositif Barkhane, qui regroupe entre 3500 et 4000 militaires en fonction des pics d’effort. Depuis le début du mois d’octobre, les hommes de la 7e BB ont notamment été engagés dans l’opération mixte de coopération transfrontalière Bourkane à la frontière malo-mauritanienne, dans les opérations bipartites Claudine et Crabe aux côtés de leurs partenaires des forces armées maliennes dans le secteur d’Ansongo, ainsi que dans des opérations de contrôle de zone au nord-Mali.
Première brigade interarmes projetée en opération extérieure depuis la mise en œuvre du modèle de l’armée de terre « au contact », la 7e BB a fait sienne ce mot d’ordre : elle agit résolument au contact des populations de la bande sahélo-saharienne, des armées partenaires du G5 Sahel (Mauritanie, Mali, Burkina-Faso, Niger, Tchad) et des forces internationales.

Vidéo EFSOAA Rochefort

Opération Titan Kourou 17 novembre 2016

DiablesRouges Interview d'un commandant d'unité du 15.2

mardi 22 novembre 2016

Colis de #Noël : Des chauffe-cœur pour les soldats

DiablesRouges Le 15.2 au camp de Fontevraud

Carcassonne : Un militaire du "3" sauve deux femmes agressées en centre-ville

Dans la nuit de jeudi 17 novembre au vendredi 18, le sergent Jonathan a sauvé 2 jeunes femmes agressées par un homme armé d'un couteau, rue de Verdun à Carcassonne.
Dans la nuit de jeudi à vendredi dernier, dans le centre-ville de Carcassonne, le sergent Jonathan, à bord de son véhicule, aperçoit un individu au comportement suspect, errant une main cachée dans le dos. Il décide alors de ralentir et de garder un oeil sur lui. 
L'individu brandit alors un couteau face à deux jeunes femmes. Le sergent Jonathan a donc immobilisé son véhicule, avant de se précipiter vers l'agresseur. Il l'interpelle alors et détourne son attention des 2 femmes, qui en profitent pour prendre la fuite.
Tentant à plusieurs reprises de raisonner le forcené en lui demandant de poser son arme, le militaire n'a pas d'autre choix que de le désarmer et de l'immobiliser. L'individu a ensuite été conduit au commissariat. 
http://www.lindependant.fr/2016/11/22/carcassonne-un-militaire-du-3-sauve-deux-femmes-agressees-en-centre-ville,2277836.php

NEXTER Group

lundi 21 novembre 2016

OPTSYS Surveillance périmétrique : ViPer

EMPLOI. L'armée de l'air et la gendarmerie recrutent

Mécaniciens, fusiliers, sapeurs-pompiers, pilotes, de nombreux métiers sont proposés aux jeunes. Reportage sur la BA113 de Saint-Dizier, dans l’Aube, la base qui accueille les Rafale.
Oreilles sensibles s’abstenir. Lorsqu’on se trouve au bord du tarmac, lorsqu’un Rafale décolle, ou même lorsqu’il vient se ranger sous un hangar, le nombre de décibels est phénoménal. Mais le personnel de la BA113 est habitué. Et même l’odeur du kérosène fait partie d’un quotidien familier.
La BA113, c’est une surface de 600 hectares. C’est deux mille aviateurs et une masse salariale de 40 millions d’euros au service de l’économie de Saint-Dizier et des environs. Autant dire également une manne en termes d’emplois, et pour tous les niveaux. La partie émergée, la plus connue, ce sont les pilotes. Ils sont environ quatre-vingt pour cinquante Rafale. «  Un excellent avion, l’un des meilleurs du monde. Il est multirôle. C’est comme un couteau suisse  », commente le lieutenant-colonel Aurélien, commandant l’escadron Aquitaine.
Cette base offre les meilleures technologies pour l’instruction, la formation et l’entraînement, notamment grâce à des simulateurs. Les pilotes forment le cœur de l’action militaire. Mais sans les six cents techniciens et mécaniciens qui œuvrent dans les hangars de maintenance, rien ne serait possible. Des mécaniciens qui font en sorte que chaque avion soit parfaitement opérationnel, à tout moment. «  Les avions sont conçus par Dassault pour 5000 heures de vol et trente années de service. Mais l’usure est variable selon l’utilisation  », indique le patron de l’escadron de soutien technique et aéronautique.
Un escadron qui emploie des techniciens de tout niveau pour sa cellule hydraulique, pour l’avionique, l’armement, la pyrotechnie, sans oublier les matériaux composites. «  On peut travailler sur un avion de 100 millions d’euros sans le bac  », poursuit le patron de cet escadron.
Du personnel, il en faut aussi pour l’escadron de défense sol-air. Ils sont 150 à assurer une «  bulle de protection  » totale pour de grands événements tels que le G8, le G20, la COP21, le défilé du 14-Juillet ou encore la Coupe d’Europe du football. L’armée de l’air recrute aussi des fusiliers de l’air pour l’escadron de protection. Sans oublier les indispensables sapeurs-pompiers qui utilisent leurs moyens lourds (250 à 300 fois par an) avec la nécessité d’intervenir en moins de trois minutes.

Marne : la gendarmerie cherche des officiers

Les titulaires d’un bac + 5 ne pensent pas forcément à la gendarmerie pour décrocher un emploi de cadre supérieur. Et pourtant, les opportunités y sont nombreuses. Ouverte en septembre, la campagne nationale de recrutement des officiers de la gendarmerie entre dans sa dernière ligne droite, avec la clôture des inscriptions le 15 décembre.
Pour celles et ceux qui réussiront le concours, « trois catégories de postes » s’offrent à eux, détaille le major Patrick Rogissart, chef du centre d’information du recrutement de la gendarmerie de Reims : « Il y a la sécurité publique et le judiciaire, mais aussi des postes à dominante scientifique ou technologique – informatique, sciences des matériaux, microbiologie, entomologie… – et enfin, une grande variété de postes administratifs : droit, assurances, ressources humaines, contrôle de gestion, logistique… Après deux ans d’études à l’école des officiers de Melun, il est possible de prendre la direction d’un de ces services. »
Critères d’admission au concours : avoir moins de 27 ans le 1 er   janvier 2017 ; être titulaire d’un bac + 5 ou inscrit en cinquième année (les élèves reçus seront confirmés après obtention de leur diplôme). Dans la Marne et les Ardennes, les inscriptions sont prises au centre d’information et de recrutement de Reims, 10 rue Gambetta (tél.03 26 07 98 88 ).
Il est possible de se renseigner sur le site lagendarmerierecrute.fr et la page Facebook Recrutement Gendarmerie Reims – Officiel.
http://www.lunion.fr/842411/article/2016-11-21/emploi-l-armee-de-l-air-et-la-gendarmerie-recrutent

L'engagement de la brigade blindée

dimanche 20 novembre 2016

Un transmetteur sauve une femme

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Un transmetteur sauve une femme
Le 15 octobre, le sergent-chef Damien du 48e régiment de transmissions a sauvé une femme de la noyade près d’Agen. Alors qu’il se promène avec sa famille le long de la Garonne, le militaire aperçoit une femme en train de se noyer. Il plonge immédiatement pour ramener la victime sur les berges du canal et effectue les gestes élémentaires de survie en attendant les secours. Par son sang-froid et sa prise d’initiative sans faille, le sergent-chef a contribué à la survie de cette femme.
L'
Armée de Terre est fière de compter dans ses rangs des militaires dotés d'un sens civique exemplaire.

Reportage - Commandos parachutistes

La médecine de guerre au plus près des combats

Entretien avec le chef du commandement des opérations spéciales

samedi 19 novembre 2016

Acte de sang froid du sergent Naziha

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Alors qu’elle était engagée dans l’opération BARKHANE, son véhicule saute sur mine lors d’une patrouille. Malgré ses blessures, le sergent poursuit l’appui tactique depuis son véhicule immobilisé. Cette surveillance spécialisée a permis l’intervention de l’élément de réserve. Par son sang-froid, elle a contribué à la sureté du détachement.
Le 16 juin, le sergent Naziha du
54e Régiment de Transmissions a été citée à l’ordre du régiment avec attribution de la croix de la valeur militaire avec étoile de bronze. #FiersDeNosSoldat

Exercice aéroporté multinational COLIBRI, le clip

Virginie défile sur les Champs-Élysées

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Virginie est, sur la photo, la première des quatre jeunes femmes.
Voici quelques mois que Virginie Pujol, fille et belle-fille de Nelly et André Authier, petite-fille de Georges et Colette Pujol, de Bram, a intégré la prestigieuse formation de sous-officiers de Saint-Maixent-l'Ecole.
Cette unité de formation de l'armée de terre prépare les sous-officiers d'active. Quarante élèves parmi les plus méritants au CME (certificat militaire élémentaire) ont été sélectionnés sur plus de 1 400 futurs sergents, Virginie faisant partie des quatre jeunes filles retenues. C'est dans leur uniforme d'apparat et armés de leur fusil d'assaut Famas que le détachement de Saint-Maixent-l'Ecole a défilé pour prendre ensuite place à l'Arc de triomphe sur les Champs Elysées. Ces femmes et hommes, rompus aux manœuvres dans des conditions extrêmes, revenaient d'un stage terrain, le samedi précédant leur sélection.
À la fin du mois de janvier, la remise des galons de sergent viendra couronner les efforts consentis par ces jeunes sous-officiers, à l'image de Virginie, volontaire et impliquée. Sa famille et la population d'Alzonne peuvent être fières de compter parmi eux une représentante de notre commune à cette cérémonie militaire
En savoir plus sur http://www.ladepeche.fr/article/2016/11/19/2461888-virginie-defile-sur-les-champs-elysees.html#bRd6cJe5B3WEpy7F.99
 


Clip École de l air 10/2016

vendredi 18 novembre 2016

Acte de bravoure

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Alors qu’il était engagé en Afrique centrale, le 14 février, son véhicule est détruit par un engin explosif improvisé. Immédiatement, le caporal-chef assure la protection de ses camarades et permet une prise en charge en toute sécurité des militaires plus lourdement blessés. Par cet acte de bravoure, le caporal-chef Matthieu a préservé la vie de ses camarades.
Pour avoir protégé ses camarades au combat, le caporal-chef Mathieu du
54e Régiment de Transmissions a été cité, le 19 juillet, à l’ordre de la brigade avec attribution de la croix de la valeur militaire avec étoile de bronze. #FiersDeNosSoldats

Hommage citoyen au MDLC Fabien Jacq (515e RT).

LASEM - Laboratoire d'analyse, de surveillance et d'expertise de la Marine.

BASE AERIENNE CAZAUX

DÉGUSTATION RATION DE COMBAT DE L'ARMÉE 2016 FRANÇAISE

mardi 15 novembre 2016

Des équipements d'optique et de vision protégée pour véhicules blindés

Cohésion

Mon cher camarade,
Novembre n’est pas le mois le plus facile, ni le plus agréable. Les jours raccourcissent, le froid s’installe et les virus se propagent. Seuls ceux d’entre vous qui sont outre-mer ou en opération extérieure ont un point de vue différent ; mais là-bas, ils font face à d’autres difficultés…
Dans cette grisaille, il m’a semblé intéressant de vous parler, cette fois, de cohésion.
La cohésion est l’antidote à la morosité et à la désespérance. Pour beaucoup d’entre vous, c’est pour en faire l’expérience que vous avez choisi de vous engager. Vous pressentiez qu’en poussant la porte vous aviez de grandes chances de la vivre et d’en vivre. J’espère que vous avez pu découvrir combien la cohésion est source de vrai bonheur !
Alors que beaucoup prônent l’individualisme comme modèle de vie, nous misons sur la force du collectif. Quand certains expliquent que tout est interchangeable, nous savons au contraire que chacun est unique. Ne cherchez pas la cohésion au bas de la pente de la facilité ; elle ne se livre qu’à ceux qui ont choisi l’effort et le dépassement. N’espérez pas la trouver dans l’urgence d’une vie pressée, car elle ne se révèle qu’à ceux qui savent prendre le temps d’écouter et de partager.
Quand elle apparaît, tout devient subitement plus facile. Derrière elle, en rangs serrés, on trouve l’esprit de corps, d’équipage ou d’équipe, l’entraide, la fraternité d’armes et même l’amitié.
Quand elle s’effrite, au contraire, il y a comme quelque chose de cassé. L’horizon s’assombrit. Tout devient pénible et lourd. La grisaille s’installe dans l’unité ou dans l’équipage, plus épaisse et plus froide que celle d’un mois de novembre.
Ne pas travailler à la construction de la cohésion, c’est mettre en péril l’exécution de la mission. La singularité de notre métier de soldat, de marin ou d’aviateur réside, justement, dans la confiance mutuelle, la certitude de pouvoir compter sur son camarade en cas de difficulté ou de péril, à tout moment. Là est notre trésor le plus précieux et le secret de notre force.
C’est pourquoi nous avons collectivement le devoir de la protéger et de la faire grandir. Comment ? Il y a deux manières ; une bonne et une mauvaise.
La mauvaise, c’est la cohésion qui se construit « contre » : contre l’autre équipe, contre l’autre unité, contre l’autre armée, contre l’échelon supérieur, contre les jeunes, contre les vieux, contre les plus faibles… Cette cohésion n’est que façade. Elle est fausse et éphémère. Elle mène immanquablement aux luttes intestines. Celles qui nous affaiblissent et font le jeu de l’adversaire. Celles qui laissent un goût amer dans la bouche : celui de la défaite et de la désunion.
La bonne, celle que je vous demande de mettre en œuvre, c’est la cohésion qui se construit « avec ». Avec tous les membres de l’unité, sans exception ; avec les autres unités par une saine émulation ; avec les chefs qui doivent avoir à cœur de créer les conditions favorables à la cohésion ; avec les anciens, avec les plus jeunes, et bien sûr, avec nos blessés et leurs familles – je vous en parlais dans ma dernière lettre –. Les cohésions ne s’opposent pas ; elles s’additionnent. Cette unité s’incarne dans notre drapeau, le thème que j’ai choisi pour ma prochaine lettre.
Alors, en avant ! Ensemble !
Fraternellement,
Général d’armée Pierre de Villiers
Ecole militaire, le 14 novembre 2016

Le 1er Régiment étranger de cavalerie à Canjuers

lundi 14 novembre 2016

Marche sur Douaumont

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164° RI Verdun
Au moment où nous célébrons le centenaire de la bataille de Verdun, il me revient ces premiers jours passés au 164°RI de Verdun lors de mon engagement dans l'armée...
Quand j'ai voulu m'engager dans l'armée, je ne connaissais rien ... je ne connaissais que les militaires ... les armes ABC, Artillerie ou Troupes de Marine m'étaient inconnues... alors je me suis rendu à la gendarmerie de Guise pour faire acte de candidature... à ma grande déception le gendarme qui m'a reçu m'a dit que ce n'était pas à la gendarmerie que je devais m'adresser mais à Laon au CDAT (centre de recrutement de l'armée de Terre) ...
Je me suis donc rendu à Laon (rue Vinchon si je me souviens bien) avec un camarade... (Pierre)
Dans le bureau de l'officier qui m'a reçu, il y avait une grande affiche de "propagande"sur l'infanterie ou deux soldats se battaient ... moi le "bagarreur "ça me plaisait bien et c'est dans l'infanterie que je me suis retrouvé ...
Je passe sur les trois jours et les tests sur lesquels on m'a demandé de reconnaître un marteau et un tournevis ou des questions indiscrètes de la part d'un "psychiatre" ... enfin... j'ai été accepté dans l'armée...
J'ai déjà raconté mes premiers jours avec le chef Dro. mais je n'ai pas relaté ma première marche ...
Nous n'avions pas à l'époque de rangers comme je les ai connues par la suite... nous marchions avec des bodequins ... ceux qui ont connu ces chaussures savent que les ampoules aux pieds étaient fréquentes ... Donc notre chef avait programmé une marche de la caserne jusqu'à l'ossuaire de Douaumont et retour soit 20 kms...
Ma première marche a donc eu lieu dans ce secteur où nos soldats se sont battus en 1916 ... et bien que souffrant le martyr avec ces godillots je me disais que ma souffrance n'était rien à côté de ce qu'avaient connu nos ancêtres sur ce terrain...et dieu sait que j'ai souffert... 20 kms pour moi c'était loin ! dix années plus tard j'en marchait 10 fois plus sans souffrances...
Mes premiers kilomètres militaires furent donc difficiles... et le soir au retour à la caserne, mes chaussettes étaient collées à mes pieds par le sang...
"Un fantassin doit toujours soigner ses pieds" car ce sont ses pieds qui lui servent à combattre...
Pourquoi des marches ?
Je me posais la question là bas et j'ai eu la réponse... au combat on arrive pas en Peugeot décapotable ... on marche en sureté pour arriver sur le secteur qui nous a été donné et une fois l'action terminée on s'esquive rapidement à pieds et discrètement d'où les longues marches d'entrainement ...
Je raconterais prochainement les piqures TABDT ... là aussi ce n'était pas triste ...

Présentation au drapeau de la promotion 2016 de l’École de l’air

OTAN:"Faire cavalier seul n'est pas une option"

Faire cavalier seul en matière de défense et de sécurité n'est une option ni pour les Etats-Unis, ni pour l'Europe, a estimé Jens Stoltenberg, secrétaire général de l'Otan, dans un article publié dimanche.
Le dirigeant de l'Alliance atlantique réagissait aux déclarations faites par Donald Trump lors de la campagne présidentielle américaine selon lesquelles Washington serait prêt à abandonner ses alliés si ces derniers ne faisaient pas un effort financier suffisant pour assurer leur propre défense."Nous sommes face aux plus grands défis pour notre sécurité depuis une génération. L'heure n'est pas au questionnement de la valeur du partenariat entre l'Europe et les Etats-Unis", écrit Stoltenberg dans l'article publié par le journal britannique The Observer.
Le secrétaire général rappelle que la seule fois où a été invoqué l'article 5 du Traité prévoyant une solidarité des Etats membres si l'un d'eux est attaqué fut lors des attentats du 11 septembre 2001.
Période d'incertitude 
Plusieurs pays de l'organisation ont réduit leurs dépenses de défense en-dessous de l'obligation de 2% du PIB et Stoltenberg rappelle que les Etats-Unis sont fondés à demander à leurs partenaires de supporter une part plus équitable de l'effort."Il est trop facile de considérer les libertés, la sécurité et la prospérité que nous connaissons comme des acquis. Dans cette période d'incertitude, nous avons besoin d'un gouvernement américain fort et nous avons besoin d'Européens qui supportent leur part du fardeau", écrit Stoltenberg.
Un partenariat entre l'Europe et les Etats-Unis est "indispensable", affirme-t-il."Plutôt qu'accentuer nos différences, nous devons favoriser ce qui nous unit et trouver la sagesse et la perspective pour travailler ensemble à une solution commune. Faire cavalier seul n'est une option ni pour l'Europe, ni pour les Etats-Unis", soutient-il.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/index.php

samedi 12 novembre 2016

En opérations extérieures et outre-mer, les forces armées ont rendu hommage aux soldats morts

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Le 11 novembre, les forces armées engagées en opérations extérieures et celles déployées outre-mer ont rendu hommage aux soldats morts au cours de la Première Guerre mondiale et à ceux qui, cette année encore, ont prolongé leur sacrifice en donnant leur vie pour protéger la France et les Français. En particulier,
  • le Sergent-Chef Alexis Guarato,
  • le Maréchal-des-logis Damien Noblet,
  • le Brigadier Michael Chauwin,
  • le Soldat de 1er classe Mickaël Poo-Sing,
  • le Caporal Emile Avaé
  • et l’Adjudant Fabien JACQ.
 
Cette brève revient sur les cérémonies qui se sont déroulées loin de la métropole à l’occasion de la commémoration du 98e anniversaire de l’armistice de 1918.

Barkhane
Tous les militaires de l’opération Barkhane ont célébré le 11 novembre au Mali, au Niger ou au Tchad. À N’Djaména, plusieurs cérémonies ont eu lieu notamment au Camp Kosseï, où une prise d’armes était présidée par monsieur Philippe Lacoste, nouvel ambassadeur de France au Tchad, en présence d’une délégation d’anciens combattants tchadiens.
En Jordanie, au Koweït, en Irak, à bord des bâtiments du groupe aéronaval déployé en méditerranée orientale dans le cadre de l’opération Chammal, tout en poursuivant les opérations de lutte contre Daech en Irak et en Syrie, les militaires français de l’opération Chammal ont commémoré cette journée à l’occasion de rassemblements, de cérémonie ou de « communication générale ».
 
Task Force Wagram, Irak
Au Liban, les militaires de l’opération DAMAN ont participé à plusieurs cérémonies pour célébrer l’armistice, notamment à Beyrouth où un détachement de casques bleus français de la Force commander reserve de la FINUL (Force Intérimaire des Nations Unies au Liban) était rassemblé au cimetière militaire français ; à Dayr Kifa, en présence du général Liot de Nortebecourt, chef d’état-major de la FINUL et représentant militaire de la France au Sud-Liban ; et à l’Etat-major de Naqoura en présence de représentants de tous les contingents ONU et de militaires libanais.
A Bangui en République centrafricaine, les militaires français des détachements de la mission EUTM-RCA, de l’Elément de soutien national-RCA (ESN-RCA) ont participé à une cérémonie au camp De Roux en présence de l’ambassadeur de France, du ministre de la Défense centrafricain, d’anciens combattants ainsi que plusieurs membres de la communauté française banguissoise.
 
En méditerranée centrale, alors qu'il intègre la force Navale d'EUNAVFOR Med Sofia, l'équipage de l'aviso Commandant L'Herminier a participé aux commémorations en poursuivant sa mission
 
En Côte d’Ivoire, la commémoration de l’Armistice du 11 novembre était organisée sur le camp militaire de Port-Bouët, sous l’autorité du colonel Jean-Luc Kuntz, commandant les Forces Françaises en Côte d’Ivoire (FFCI).
 
Les militaires des forces françaises aux Emirats Arabes Unis (FFEAU) ont commémoré l’armistice du 11 novembre 1918 sur la base navale d’Abu Dhabi, où est installé l’état-major interarmées (EMIA) des FFEAU depuis fin 2010.

Un enseignement essentiel pour les officiers de l’armée de Terre

Sous Marins Français

Qui sont ces jeunes qui s'engagent dans la garde nationale ?

Boris Diaw en immersion avec la Marine Nationale

mercredi 9 novembre 2016

Les dangers du mont Igman

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Batgen IFOR Rajovac/Sarajevo
La vie en opération n'est pas simple .. elle est parfois triste ... je ne me rendais pas compte de cette réalité quand je suis parti...
Un de mes camarades me racontait que quand il était parti lors de la guerre du Golfe... il me disait que dans le bateau qui les emmenait en Irak il ne savait pas ce qu'il allait trouver là bas... on disait l'armée de Saddam Hussein la meilleure du monde .. il avait conscience qu'il pouvait ne pas sortir de cette guerre vivant ...
Quand ce fut mon tour de partir pour la Bosnie .. dans l'avion j'ai eu les mêmes pensées...
Arrivé sur le sol Bosniaque, comme disait Saint Exupery "L'action délivre de la peur" je n'ai plus pensé à tout ça ... j'étais dans l'action et j'avais l'impression que rien ne pouvait m'arriver ...
Quand j'ai vu un soir le lieutenant et l'adjudant chef nedex (neutralisation et destruction des engins explosifs) revenir blessés après avoir fait exploser une mine, je me suis dit que ce métier était vraiment dangereux .. ils ont été blessés aux jambes mais ont eu la vie sauve ...
Quand un soldat dans la chambre à côté de la mienne est décédé par accident en nettoyant son Famas... je me suis rendu compte que l'on était peu de chose ...
Puis plusieurs fantassins du batinf sont tombés avec leur VAB dans un précipice sur le mont Igman... pas un seul n'y a réchappé... neuf hommes sont morts dans cet accident...
On nous mettait en garde ... il fallait faire attention aux camions forestiers qui descendaient à toute allure des pistes du mont Igman et si le pilote du VAB faisait un écart c'était le précipice assuré .. Il ne fallait pas s'arrêter sur les bas côtés sous peine de glisser vers le bas et surtout rouler au milieu des pistes pour ne pas sauter sur une mine ...
Je n'ai jamais été attaqué, à mon sens, ma vie n'a jamais été mise en danger ... un jour seulement des terroristes m'avaient été signalés à la radio... je les ai vus, ils avaient été arrêtés par des soldats du batinf ... je suis passé en P4 blindée ... ils étaient neutralisés ...
Cet article est court... mais au jour où la nation rend hommage au Maréchal des Logis Jacq mort au Mali ... ces évènements se rappellent à moi ...

La foule pour rendre hommage au soldat de la Braconne tué au Mali

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Ce matin, de nombreuses personnes ont assisté au passage du cortège funéraire sur le pont Alexandre-III, à Paris.
Ce mercredi matin, à Paris, les honneurs militaires ont été rendus au maréchal des logis-chef Fabien Jacq, mortellement blessé vendredi par un engin explosif au cours d'une mission opérationnelle de ravitaillement au Mali, dans la région de Kidal. Fabien Jacq, 28 ans, était militaire au 515e Régiment du Train de La-Braconne, à Brie (Charente).
Une foule impressionnante a regardé passé le cortège sur le pont Alexandre-III, avant son arrivée à l'Hôtel des Invalides où une cérémonie, réservée à la famille et aux proches,était organisée.
Mardi, à l'Assemblée nationale, les députés ont observé une minute de silence en hommage au soldat charentais tué. Au Mali, les camarades de Fabien Jacq ont aussi salué la mémoire de leur ami au moment du départ de son corps vers la France.
http://www.sudouest.fr/

Un homme chute de 3m dans les catacombes

Journées Sport Armées Jeunesse

mardi 8 novembre 2016

Hommage au maréchal des logis-chef Fabien Jacq

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Nous vous proposons de découvrir l'hommage rendu par la force BARKHANE à notre frère d'armes, le maréchal des logis-chef Fabien Jacq, sur le sol malien.

Militaire tué au Mali: cérémonie mercredi aux Invalides

Un hommage sera rendu au maréchal des logis-chef Fabien Jacq, tué par un engin explosif au Mali, mercredi aux Invalides puis jeudi en présence du ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian dans son régiment.
"Une cérémonie intime d'honneurs militaires réservée à la famille et aux proches sera présidée par le général d'armée Jean-Pierre Bosser, chef d'état-major de l'armée de Terre à l'Hôtel national des Invalides", mercredi, à 11h45, a précisé le général Bruno Le Ray dans un communiqué. Le cortège funèbre empruntera au préalable le pont Alexandre III, qui débouche sur les Invalides, entre 11h15 et 11h30, permettant aux simples citoyens qui le souhaitent de lui rendre un dernier hommage par leur présence.
Le sous-officier, âgé de 28 ans, faisait partie du 515e régiment du train de La Braconne, près d'Angoulême (Charente), déjà endeuillé par la mort de l'un des siens au Mali en 2013. Un hommage lui sera aussi rendu jeudi après-midi au sein du régiment en présence de Jean-Yves Le Drian. Son véhicule, qui faisait route au sein d'un convoi logistique, a sauté vendredi sur un engin explosif dans le nord du Mali, où des groupes jihadistes sont toujours actifs, harcelant soldats maliens, forces de l'ONU (Minusma) et militaires français.
Il est le 16e soldat français tué au Mali depuis l'intervention Serval en janvier 2013, à laquelle a succédé en août 2014 l'opération Barkhane (4000 hommes), étendue sur cinq pays du Sahel. Deux soldats français sont également morts au Niger et au Burkina Faso.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/index.php

AdT Show 2016 : témoignage du directeur de l'exercice

lundi 7 novembre 2016

Le Canigou chargés comme des "mulets"

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CNEC Mont Louis ...
Le commando dont je fais partie marche depuis trois jours... nous devons rejoindre Collioures et prendre la ville ...
Nous sommes au pied du Canigou ... Le Canigou ! justement parlons en ... je l'avais gravi, j'avais 16 ans lors d'un camp itinérant de vacances ... et j'avais promis, juré qu'on ne m'y reprendrait plus ! trop dur !!!
Mais là je suis à l'armée en stage de moniteur commando et je dois à nouveau le grimper ! et quand je dis grimper ce sera grimper ...Lors de mon camp nous avions emprunté des pistes larges ...Cette fois ce sont des petites pistouilles qui sillonnent dans le massif des Pyrénées... Soudain, le lieutenant nous arrête ... il donne des ordres .. nous devons chercher des vivres enterrées dans le coin... chacun s'affaire et un de nous appelle "Trouvé !!!" ... Dans un trou caché par des branchages nous trouvons de quoi nourrir un régiment durant une semaine... je plaisante mais il y avait de quoi se restaurer.... Et le lieutenant effectue la distribution.. chacun devra porter ... j'hérite d'un sa de 50 kg de pommes de terre... que l'on attache sur mon sac à dos ... je suis bien servi par rapport à un de mes camarades qui a à se porter un jerrican de 20 litres de vin en fer...
Mais nous ne sommes pas au bout de nos surprises... le lieutenant nous dit que nous allons monter dans un camp de base pour y passer une journée et une nuit ....
Nous avons grimpé à travers bois nous accrochant aux arbres pour ne pas tomber ... surtout ne pas perdre son arme ... 50 kg de pomme de terre, plus mon sac à dos, plus mon arme ... je pesait à peine 60 kg à l'époque et je peux dire que là j'ai regretté mon camp d'ado et les pistes larges du Canigou...
Arrivés tant bien que mal au camp de base ... en pleine forêt "amazonienne" nous avions des huttes de branchage pour nous reposer ... à l'abris ...
Le lieutenant a divisé le commando e  trois équipes ... une d'intervention, une de guet et alerte et une de logistique chargée de confectionner les repas du commando... J'étais guet et alerte ... la nuit, alors que je montais la garde ... deux hommes sont arrivés à ma hauteur, j'ai fait les sommations d'usage.. il se sont présentés... c'était des soldats amis ... je les ai donc dirigé vers le lieutenant ... et je suis retourné à mon pote de guet ...
Les deux hommes étaient porteurs d'un message pour le commando ... des munitions avaient été mises en cache bien plus bas et nous devions aller les chercher ... c'est l'équipe d'intervention qui a été chargée de descendre chercher les munitions sans se faire repérer par l'ennemi ...
Ils sont revenus deux heures plus tard et les munitions ont été distribuées...en moi même je me disais que j'avais eu de la chance d'être dans l'équipe de guet et alerte.. je ne me sentais pas le courage de marcher encore ce soir là !
La nuit fut courte .. le lendemain était réservé au repos .. j'avais monté ma garde la nuit donc j'avais toute ma journée pour récupérer des mes trois jours de marche !
Le soir, nous avons repris notre marche vers Collioures ... je n'étais pas éclaireur donc j'ai marché derrière le lieutenant anglais qui était en stage avec nous ... en stage d'observation lui !
Je me souviendrais souvent du Canigou au mois de mai ...

Les troupes aéroportées en exercice

Les hommes du 13

Commandement des opérations spéciales (COS)

dimanche 6 novembre 2016

Vert, rouge, bleu, noir ... c'est comme ça !

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Etat Major du 2° Corps d'Armée Baden Baden ...
L'état major du 2° corps d'armée est un très grand organisme.. il doit gérer 3 divisions blindées de 9000 homme soit 27000 hommes ... auxquels il faut ajouter les services communs (Commissariat, Génie et Transmissions) Comme nous sommes en Allemagne .. nous avions une organisation spécifique.. nous gérions également la Direction de l'enseignement français en Allemagne, les douanes françaises de Baden et la direction des économats.
Je n'avais jamais travaillé dans un état major .. et je me suis aperçu dès mon arrivée qu'il fallait étudier les dossiers à fond .. aucune erreur n'était permise !
Je vais donner un exemple...
Mon premier jour de travail : le colonel chef de bureau vient me voir et m'explique ce qu'il attend de moi ... une étude ...
Le Land Bade Württemberg a instauré une taxe sur l'eau (le water pfennig) que l'armée française doit acquitter ... mon étude est de calculer, à partir des consommations des unités stationnées dans ce Land, la facture de l'armée Française ...
Je trouve donc les états récapitulatifs des consommations d'eau... et je fais mon calcul ...
Travail donné à 9h30, travail rendu à 11h00...
Je frappe au bureau du colonel ... il me demande si j'ai un problème... je lui répond que j'ai terminé l'étude qu'il m'a demandée... il est surpris ...
Je luis donne les éléments que j'ai trouvé ... ces calculs lui serviront à établir une fiche de lecture à l'intention du chef d'état major...
Le lendemain, le colonel est venu me voir ... et me dit que je ne dois pas travailler aussi vite... dans un état major, on étudie et on fait la synthèse ... il faut prendre le temps de la réflexion... mais il me félicite pour la justesse de mon travail ...
Par la suite, j'ai suivi ses conseils et je me suis aperçu qu'il avait raison ... il faut bien étudier un dossier avant de rendre ses conclusions ...
Après c'est une histoire d'habitude... je rendais mes travaux à ma chef de section qui, rédigeait la fiche d'analyse ...
J'ai appris beaucoup à Baden ... par exemple, il fallait savoir que dans un état major, le Général écrit en vert, le chef d'état major en rouge, le chef de bureau en bleu.. et nous les rédacteurs en noir ...
Un jour j'avais écrit en vert.... je ne savais pas ... on me l'a fait remarquer avec force ... seul le Général a le droit !!!
Vous voyez on en apprend tous les jours !!!

Commando Marine planete + NO LIMIT FORCES SPECIALES

Forces spéciales : La légion étrangère française

Immersion immediate - Benjamin Castaldi en stage de survie commando CEFE Guyane 2015

samedi 5 novembre 2016

Légion Étrangère - Ecole de survie - Colombie, à balles réelles

Mali : un soldat français tué par l’explosion d’une mine dans le nord du pays

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Un soldat français a perdu la vie dans la nuit du vendredi 4 au samedi 5 novembre au Mali, a annoncé l'Elysée dans un communiqué samedi. Ce sous-officier du 515e régiment du train de la Braconne (une base située près d'Angoulême, en Charente) a succombé à ses blessures après le passage de son véhicule blindé sur une mine, dans le nord du pays.
Dans ce communiqué, François Hollande "salue le sacrifice de ce militaire français tué dans l’accomplissement de sa mission pour la défense de notre pays et la protection de nos concitoyens".

Dix-huit soldats tués depuis janvier 2013

Ce décès porte à 18 le nombre de militaires tués depuis le début, en janvier 2013, de l'opération Serval au Mali, poursuivie en l'élargissant au Sahel sous le nom d'opération Barkhane à partir d'août 2014.
Le président "adresse ses condoléances attristées à sa famille et à ses proches, et les assure de la pleine solidarité de la Nation en ces douloureuses circonstances". Il exprime par ailleurs "sa confiance et sa fierté aux soldats des forces françaises qui apportent leur soutien à l’armée malienne et à la mission des Nations unies pour la mise en œuvre de l’accord de paix au Mali et la réduction des groupes armés terroristes dont la menace pèse sur l’ensemble du Sahel".
Le 515e régiment du train de la Braconne avait été envoyé au Mali dès le début de l'opération Serval, en 2013, comme le précisait alors France 3 Poitou-Charentes.
http://www.francetvinfo.fr/monde/mali/guerre-au-mali/

Lieutenant Paul, réserviste opérationnel

vendredi 4 novembre 2016

Je pense à toi Claude !

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Les anciens du CEC de Margival se souviennent de lui ...
Son père travaillait déjà comme civil pour l'OTAN à Margival... le fils Claude a pris la relève de son père et travaillait comme électricien au service du Génie situé à l'entrée du camp à l'ILOT S
Claude était devenu mon ami .. il sillonnait la région militaire au profit des unités du secteur ...c'était un excellent électricien et ne manquait pas de nous retracer l'histoire du camp que son père lui avait racontée ...
Dans la série "on se revoit toujours un jour" j'ai revu Claude Gué.... très souvent ... à Noyon au 8° RI, parfois il était appelé en remplacement d'un électricien absent mais le plus souvent que nous nous sommes revus c'était à Folembray qui était situé vraiment dans son secteur ...
Et là je n'hésitais pas à faire appel à lui en tant qu'ami pour m'aider dans mon travail de responsable budget.. il était toujours disponible quand je l'appelais ... nous aimions nous retrouver autour d'un petit repas à la salle sous officier du centre mobilisateur et nous évoquions nos souvenirs du camp de Margival ...
Je suis allé une fois chez lui, où il m'avait invité pour un apéritif et il m'avait présenté son épouse et sa petite fille... Nous nous sommes également retrouvés sous une tente repas à l'occasion des portes ouvertes du 67°RI de Soissons ... nous étions toute une bande d'anciens de Margival avec "Mister B. "
Puis j'ai quitté la France pour servir aux FFA à Bade Baden ... je l'ai perdu de vue ...
Quand je suis rentré en France j'ai appris son décès ... si jeune, d'une rupture d'anévrisme ...
Cet article a été court mais je pense souvent à Claude ... un très bon et loyal camarade ...
Je pense à toi Claude !

Depuis 2 mois, 4 Mirage 2000-5 assurent la mission de police du ciel au profit des pays Baltes

Remise de calots pour les volontaires du SMV Lorraine

Exercice aéroporté multinational COLIBRI

jeudi 3 novembre 2016

L'AMX13 de Mourmelon

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35°RI Méca Belfort
J'ai déjà raconté que j'avais tout fait pour quitter les chars.. voici une des raisons qui m'ont poussé à cette décision ...
J'étais tireur AMX13 au 1° peloton du 2° Escadron ! ... mon chef de char, à cette époque était le sergent Genevoix ... petit comme moi, il avait la passion du char que je n'avais pas .. mais j'étais engagé volontaire et j'assurais les missions que l'on me confiait avec conscience ...
Le régiment allait partir en manœuvre à Mourmelon et bien sur le 2° Escadron était dans le coup avec les chars ... il fallait donc embarquer les engins sur les wagons porte chars en gare de Belfort .. nous avions un quai réservé à cet effet... pour embarquer, et sécuriser les chars il fallait la journée ... une fois le char monté sur le wagon, il fallait l'amarrer avec des serre cables et clouer les grosses cales en bois au plancher du wagon à chaque coins de chenilles... La nuit nous nous relayions pour monter la garde aux wagons ... des voitures avec des compartiments de l'ancien temps (sièges en bois) étaient attachés au train et le lendemain matin nous embarquions pour Mourmelon.
Le voyage était interminable ... les trains militaires ne sont pas répertoriés dans le plan de la SNCF... alors il fallait s'arrêter sans arrêt pour laisser passer les trains de voyageurs et les trains de marchandises ...
Arrivés à Mourmelon il a fallu débarquer les chars et les emmener au parc à char du camp... c'était l'hiver et les chars se sont installés dans la boue ... moi même j'en avait par dessus les rangers ...
Ensuite c'était installation des hommes dans les casernements .... une vingtaine par chambre ! Les repas étaient confectionnés par l'ordinaire du régiment en roulantes au bois ... une vraie histoire de guerre !!!
Le soir réunion des équipages pour les ordres ... le lendemain rassemblement au parc à char ... pour quoi faire ? on le saura demain ...
Dès l'aube, les tireurs et les pilotes étaient au garde à vous au pied de leur char... un ordre sec claque dans la nuit "EMBARQUEZ !!!" je monte en tourelle avec le sergent, le pilote démarre le moteur et il faut le laisser chauffer un quart d'heure avant de démarrer ...
Nous sortons du parc à char et nous manoeuvrons toute la journée, ne nous arrêtant que le temps de manger notre ration (froide) le midi...
La nuit tombe et ce n'est pas terminé ... nous devons aller à un endroit que seul le sergent connaissait ... on ne me disait rien... le sergent et le pilote se parlaient à la radio intérieure du char et moi dans la nuit noire je voyais que le char accélérait ... le sergent dit "blackout !!!" le pilote éteint tous ses phares et nous roulons dans le noir ... je ne vois rien ... le sergent dit " fonce !!!" le pilote met "les gaz" il est à fond !
 Soudain le char quitte le sol, plane et retombe lourdement ... nous sommes projetés au fond de la tourelle ... le char est arrêté ... il ne redémarre plus ... le sergent demande "tout le monde est vivant ? "
Nous sommes tombés dans un fossé !
Le char est en panne ... il faut appeler le dépannage en plein nuit... il sera 3 heures du matin quand les équipes de dépannage viendront ..
Notre char a les barres de torsion cassées .. alors pour lui la manœuvre est terminée et pour moi aussi ... je passerais 15 jours à trainer comme une âme en peine dans le camp... sans emploi, sans char et personne ne s'est occupé de moi... les autres étaient sur le terrain avec leurs engins blindés ... j'en voulais terriblement au sergent de nous avoir fait avoir cette accident ... C'est long 15 jours à ne rien faire ... c'est pour cela que les chars et moi nous n'étions pas faits pour nous entendre ...
Heureusement, quelques semaines plus tard, j'ai changé d'emploi ... et là je me suis éclaté à Hatry !

Avertissement ... ce n'est plus comme ça aujourd'hui .. on ne laisse pas des hommes inoccupés comme ça... l'armée a bien évolué dans le bon sens !!! j'ai vécu les changements et l'es améliorations ... le passage, au gouvernement en 1974, du général Bigeard cela a bien changé !!!

Une année à l'Ecole de l'air de Salon-de-Provence

Son père était pilote de chasse. Lui n'a pas suivi ses traces mais la question restait brûlante : comment devient-on un homme prêt à donner la mort ? Vincent Desombre signe un documentaire sur la fabrique des officiers. Ce lundi 7 novembre après Soir 3. Voir des extraits en avant-première.
Vincent Desombre raconte comment un jour, pendant la Guerre d’Algérie, son père a reçu l’ordre de bombarder un camp de rebelles. Après tout, c’était son métier, non ? Il se souvient qu'après cette mission, il ne fut plus tout à fait le même…
Comment devient un homme prêt à obéir, même quand on doute ? Pourquoi devient-on pilote de chasse ? 

Son père n’a pas eu le temps de le lui raconter. Un cancer l’a emporté lorsqu'il était enfant. Cinquante après, dans une France rongée par l’inquiétude des attentats, Vincent Desombre part sur ses traces, à l’Ecole de l’Air de Salon-de-Provence.

Clément, Alexis, Clémentine et Gaëlle, des « 1ère année » sont les personnages principaux de son film. Eux aussi caressent le rêve de devenir pilote de chasse. Pendant 4 mois, la caméra les a suivis, de leurs premiers pas sur la base jusqu’au défilé du 14 juillet. Bizutage, stage commando, saut en parachute, premier vol, cours intensifs, rituels militaires…

Interview de Vincent Desombre



Pernette Zumthor : Votre film La Fabrique des officiers se concentre sur la formation des poussins de l'Ecole de l'air. On y apprend comment de jeunes gens brillants au parcours déjà pavé de diplômes, se prêtent à un rituel parfois très dur.
En tant que réalisateur avec votre équipe de tournage, comment avez-vous vécu ce moment, une fois acquises les autorisations ? On sent que vous êtes vous-même en immersion avec les poussins.


Vincent Desombre : Oui, ce premier jour de tournage a été une surprise. L’Ecole de l’Air avait accepté le principe du film : Que ma caméra filme pendant une année les poussins, du premier jour, celui de de leur arrivée sur la base, jusqu’au défilé du 14 juillet. L’idée était d’être en immersion, au plus près du quotidien des élèves. Je pensais que cette première journée serait surtout administrative, consacrée à la perception des équipements, à l’explication du fonctionnement de l’école… Je ne m’attendais pas à cet accueil pour le moins viril des élèves. Effectivement, les rituels d’intégration sont durs. Après, il faut regarder aussi ces images avec du recul. Il y a un côté très théâtral, presque caricatural. J’ai presque eu le sentiment de me retrouver dans « Full metal Jacket » de Stanley Kubrick. C’est aussi ce que viennent chercher les élèves qui, rappelons le, sont volontaires pour intégrer l’Ecole de l’Air, l’une des grandes écoles militaires. Le véritable objectif n’est pas d’humilier mais de faire perdre leurs repères aux élèves et de les intégrer dans la grande famille de l’armée.

PZ : Comment libérer, la parole de jeunes gens pris dans une ambiance volontairement brutale qui marque les premieres semaines de formation ?

VD : Même s’ils sont très impressionnés par le « folklore » qui entoure leur arrivée, les poussins sont de bons élèves. Ils veulent réussir. Ces premières semaines, aussi brutales soient-elles, sont vécues comme une épreuve qu’il faut absolument réussir. Il y beaucoup de fatigue, de pression. Mettez-vous dans leur tête. Quand on perd ses repères, quand on est épuisé moralement et physiquement, on se raccroche au groupe, au collectif. C’est le véritable objectif de ces premières semaines. La construction, jour après jour de ce que l’on appelle l’esprit de corps, la fraternité, le collectif… Encore une fois, ces jeunes ne subissent pas. Oui, l’ambiance peut paraître brutale mais la finalité de cette école est de former  des militaires. Des hommes qui seront confrontés à un environnement brutal, celui de la guerre.

PZ : A quoi servent ces exercices très durs auxquels se soumettent les jeunes recrues comme les marches nocturnes, la tyrolienne ?

VD : Le premier objectif est bien sûr l’aguerrissement et la formation aux techniques militaires : Manœuvres, déplacement en combat, apprentissage des armes…  Par définition, Les militaires sont amenés à faire la guerre, à intervenir sur des terrains dévastés, des milieux extrêmement violents. Ces exercices servent de vaccin initial pour les préparer à leurs futures missions. Mais il y a, là aussi, un autre sens. Ces exercices sont vécus comme un rite initiatique, un rite de passage qui permet aux jeunes de devenir des adultes et d’être reconnus par la communauté des militaires, de pouvoir dire : oui, comme vous, je l’ai fait.

PZ : Est-ce que le souvenir de votre père revit au travers de ce que vous découvrez aujourd'hui et quelle était sa part secrète, à laquelle la famille n'était peut-être pas invitée ?

VD : Mon père était pilote de chasse et, forcément, réaliser un film sur l’Ecole de l’Air fait écho à ma propre histoire. C’est d’ailleurs le fil narratif du film. Mon père est décédé lorsque j’avais 13 ans et aujourd’hui, il y a beaucoup de questions que j’aurais souhaité lui poser. La chose militaire est pour moi un mystère, un truc incompréhensible. Pourquoi accepte-t-on la discipline, la hiérarchie, d’obéir à un ordre même si l’on est pas d’accord ? Pourquoi et comment accepte-t-on de mourir, de tuer pour son pays ? Pourquoi certains ont l’esprit patriotique et d’autres pas ? Quel est le processus pour fabriquer un militaire ? Ce sont toutes ces questions auxquelles j’ai essayé de répondre au travers de ce film.
Ce film raconte le parcours initiatique que vivent les jeunes recrues et s’interroge sur les valeurs militaires du dépassement de soi, du sens de l’engagement et de l’idéal patriotique dans la société d’aujourd’hui.

Le MGAT « Au Contact » des militaires de Sentinelle

[Stage leadership] Dépassement de soi (3/3)

mercredi 2 novembre 2016

Dernier jour ... au revoir et merci !

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Ecole d'Etat Major Compiègne
J'ai raconté mes premiers jours, il faut aussi que je raconte mon dernier ...
J'ai demandé ma mise à la retraite.. j'étais encore jeune mais j'avais atteint les annuités suffisantes pour bénéficier d'une retraite complète ... et aussi j'avais atteint mes objectifs de carrière ... je n'attendais plus rien ... j'avais servi, il me fallait laisser les jeunes servir eux aussi ... j'avoue aussi que j'avais du mal à m'adapter à la "relève" ... pas la même génération et pas les mêmes motivations .. enfin il était temps que je parte...
Mon dernier jour, je l'avais imaginé depuis longtemps .. je savais comment un militaire faisait ses adieux aux armes.. c'est très émouvant pour lui mais aussi pour ses amis ...
Je suis arrivé le matin de bonne heure .. comme si je venais travailler ... je portais ma belle tenue de sortie avec une chemise blanche ...
Mes collègues m'attendaient ... nous sommes allés tous boire un café en attendant l'heure de la prise d'armes ... 8h30 ... l'école était rassemblée devant le mat des couleurs.. je devais y aller ... mes camarades me suivaient ... nous quittons la salle café et "patatras" Alain me bouscule dans le dos et renverse le fond de son verre de café sur ma belle tenue dans mon dos ... tout le monde s'affaire autour de moi pour effacer cette tache ! elle sera encore un peu visible pour la prise d'armes... mais le général ne la verra pas car je dois lui faire face...
Le général procède à la montée des couleurs... la Marseillaise me trouble .. quelques larmes coulent sur mon visage ... ma dernière Marseillaise sous les armes ...
Je suis sur les rangs.. le général m'appelle, je me dirige vers lui solennellement .. je me place face à lui ... longuement il lit à haute voix mes états de services ... toute ma carrière est retracée ici devant mes pairs... je me souviens de tout ...
A la fin de la prise d'armes, le général me demande de le suivre ... il me fait rentrer dans son bureau et me fait asseoir sur un petit fauteuil dans "un coin salon" en face de lui ...
Ensemble nous faisons le bilan de ma carrière ... Je l'invite au pot que j'organise au centre JANUS en fin de matinée ... il sera là !
 J'ai horreur des pots à l'armée car il y a trop de discours.. chacun y met du sien .. je pense que tout le monde connaissait mes sentiments donc il n'y a eu qu'un tout petit discours et nous avons bien discutés autour de la table du pot ... j'ai reçu des cadeaux de mes camarades et j'ai remercié ... j'étais très ému .. même si je ne l'ai pas montré...
A midi mes camarades avaient organisé un repas au mess ... nous avons bien ri .. un dernière fois pour moi... et après le repas j'ai pris congé tranquillement ...
J'espérais revenir comme réserviste mais je ne savais pas si ma demande serait acceptée.. donc pour moi, quand j'ai passé le portail à la sortie du quartier j'ai eu un pincement de cœur ...
Je servirais encore quelques années comme réserviste ...mais ça je le raconterais ...
Merci à mes camarades du centre Janus pour ce beau départ en retraite qu'il m'ont offert ...

[Stage leadership] Cohésion (2/3)

Commandos à Mont-Louis

[Stage leadership] Jeunes recrues (1/3)

French Spécial Forces - 1er RPIMa

mardi 1 novembre 2016

Le chef, la Référence ...

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164° Régiment d'Infanterie Verdun
Ce jour, je veux rendre hommage à un homme ... un militaire .. le premier militaire que j'ai rencontré.. car toute ma vie de soldat a été inspirée par cet homme ...
Je vais donc raconter mes premiers jours à Verdun ...
Jeune engagé volontaire, je ne savais pas ce qu'étais l'armée.. j'étais habitué aux colonies de vacances mais cette fois dès les premières heures de présence, je me suis aperçu que je n'étais pas dans une colonie ...
Premier matin, la section d'engagés dont je faisais partie, est allée au réfectoire pour déjeuner, en rang, au pas cadencé et en chantant... je ne connaissais pas ce chant militaire mais j'ai eu vite fait de l'apprendre car nous l'avons chanté une journée entière ... "Malgré les balles, malgré les obus, partout où le combat fait rage.. nous avançons vers un même but... "
Après un petit déjeuner avec un café plein d'eau, nous avons été rassemblés... en ligne sur trois rangs...J'ai travaillé à l'imitation .. "garde à vous !"  je me suis mis comme les autres ... on apprend vite des ordres qui claquent ! mais où étais tombé ?
L'homme s'approche en face de nous et il nous parle...
"Je suis le chef Dro...., je suis votre chef de section et je vais faire de vous des militaires ... les meilleurs de cette caserne"
A partir de là on y a cru ! nous étions les meilleurs .. meilleurs au chant, meilleur au pas cadencé meilleurs partout ...
Tout le temps que j'ai été sous les ordres du chef, il ne nous a pas quitté... du matin au petit déjeuner au soir à la fin du repas du soir, il était là, reprenant nos erreurs ... reprenant mes erreurs.. une question? une réponse... et un avertissement "on dit toujours "CHEF ! à la fin de sa phrase quand on me parle "
Difficile pour un novice de se faire à ces règlements ... non ce n'était pas la colonie de vacances ...
Il était le meilleurs partout... une course sur le stade, 1000 mètres.. il arrivait le premier... le parcours du combattant ... quand nous passions les obstacles réglementairement, lui les passait façon commando ... il passait l'échelle de corde la tête la première ou sautait du haut de la girafe sans se faire mal ... (je l'ai fait lors du CIA pour gagner quelques secondes au risque de me fracturer une cheville)
Au tir il était aussi le meilleur et il voulait que partout nous nous approchions le plus de ses performances car nous devions être les meilleurs
Durant ma carrière, j'ai eu cette référence en tête et me disait "comment aurait fait le chef à ma place?" qu'il s'agisse de commandement ou de performances sportives ... et je faisais comme lui aurait agit...
Et à la fin, dans ma tête, une chanson trottait "Malgré les balles ... "
Je n'ai été commandé par le chef Dro... que pendant un mois ... ensuite le 164° RI m'a envoyé à Carpiagne ... pour ma formation de tireur AMX13... dommage ... je me suis souvent demandé si j'allais le croiser au cours de ma carrière .. je ne l'ai jamais revu.. un jour, peut être lira-t-il cet article ... il saura qu'il a été ma référence pendant ces 40 années d'armée... Merci Chef !!! "Malgré les balles ... "

Hélicoptère Tigre & Commando " forces spéciales "

Au cœur de la coalition, la Task Force Wagram (artillerie) appuie les forces irakiennes

Chammal - Embarquez à bord d’un E2C Hawkeye du porte-avions Charles de Gaulle