vendredi 30 septembre 2011

Libye : point de situation n°45

Entre le 22 septembre 2011, 6h00, et le 29 septembre 2011, 6h00, la France a réalisé :




- 88 sorties d’attaque au sol (Rafale Air, Mirage 2000-D, Mirage 2000-N et Mirage F1 CT) ;
- 34 sorties de reconnaissance et de surveillance (Rafale pod reco NG, Mirage F1 CR, Atlantique 2, drone Harfang ) ;
- 6 sorties de contrôle aérien (E3F) ;
- 6 sorties de ravitaillement (C135 FR) ;
- 8 sorties du groupement aéromobile (GAM).
En outre, depuis le 22 septembre, une cinquantaine d’objectifs ont été neutralisés par les avions de chasse et les hélicoptères :
- une trentaine de véhicules militaires dont 3 lance-roquettes et une pièce d’artillerie dans la région de Syrte ;
- une vingtaine de bâtiments de commandement, dépôts de munitions et de véhicules, et site radar dans les régions de Hun et Syrte.





La semaine a également été marquée par des tirs contre terre effectués par les frégates Cassard et La Fayette en appui du raid du GAM.
Le 17 mars 2011 au soir, le Conseil de sécurité des Nations Unies (CSNU) a adopté la résolution 1973 relative à la situation en Libye, à l’initiative de la France et du Royaume-Uni, dans la suite de la résolution 1970 du 26 février 2011. Le 19 mars, sur ordre du Président de la République, le chef d’état-major des armées (CEMA) a lancé l’opération Harmattan , nom de la participation française à l’engagement militaire international d’opérations aéromaritimes pour protéger la population libyenne contre les attaques des forces du colonel Kadhafi. Depuis le 31 mars, l’engagement militaire international est passé sous commandement de l’OTAN.

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Libye : exercice d'extraction de pilote à Sigonella


jeudi 29 septembre 2011

Pensée

« Le Soldat n’est pas un homme de violence. Il porte les armes et risque sa vie pour des fautes qui ne sont pas les siennes. Son mérite est d’aller sans faillir au bout de sa parole tout en sachant qu’il est voué à l’oubli »

(Antoine de SAINT EXUPERY)

Le général Ract-Madoux au 501e RCC


Opération Harmattan : les pompiers de la base de Sigonella formés pour intervenir sur le Rafale

Dans le cadre du déploiement d’un détachement à Sigonella, l’armée de l’Air a mis en place dès le début de la mission un spécialiste incendie.
Instructeur au centre de formation des techniciens de la sécurité de l’armée de l’Air (CFTSAA), l’adjudant Richard forme les pompiers italiens aux techniques spécifiques d’extraction d’un pilote sur le Rafale.
Après avoir traduit l’ensemble de la documentation en italien, il a pu commencer la formation d’une cinquantaine de militaires du 41e escadron de « l’aéronautica militare » italienne, aidé dans sa tâche par un officier francophone de l’armée italienne.
Les premières étapes de cette formation ont été menées à bien. Aujourd’hui, en cas d’incident sur chasseur français, les pompiers italiens sont à même d’intervenir, avec l’assistance d’un pompier français, et dans le respect des normes internationales en vigueur.
http://www.defense.gouv.fr/operations/actualites/operation-harmattan-les-pompiers-de-la-base-de-sigonella-formes-pour-intervenir-sur-le-rafale
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mercredi 28 septembre 2011

Formation continue en gendarmerie Des réservistes opérationnels

Un des deux pelotons de la compagnie de réserve opérationnelle de la gendarmerie départementale, celui de Château-Thierry, vient de suivre un stage, dans le cadre de la formation continue.
Onze gendarmes réservistes et le commandant de compagnie, sous la houlette du capitaine Leleu, se sont donc retrouvés à Laon-Couvron et Château-Thierry, afin de se former au maniement du nouveau pistolet-automatique et de se tenir informés des dernières dispositions en matière de police judiciaire.
Avec la création, au 1er janvier dernier, des compagnies de réserve de gendarmerie départementale (CRGD), l'Aisne compte maintenant deux compagnies : la CRGD 02-1 s'occupe du nord du département, tandis que la CRGD 02-2, avec les pelotons de Soissons et de Château-Thierry, est en charge du sud.
Une autonomie sur le terrain
Le but est évidemment d'augmenter l'opérationnel des unités de gendarmerie. Le colonel Louvet, commandant du groupement axonais, a ainsi la volonté d'accroître l'« opérationnabilité » des unités de réserve en leur permettant d'avoir une autonomie sur le terrain, dans le cadre de missions définies, et toujours en coopération avec le commandant d'active.
« Les réservistes sont extrêmement motivés », souligne Robert Jovet, commandant de la CRGD 02-2. et de poursuivre : « Et puis, il y a une réelle spécialisation des réservistes. Des volontaires ont ainsi été spécialement formés au transfèrement des prisonniers. Les gendarmes réservistes font partie intégrante de la gendarmerie. »
Avec la mise en place prochaine des patrouilles de réserve, dans le cadre des détachements de surveillance et d'intervention, la tâche des réservistes va principalement s'axer sur la surveillance générale, avec un travail auprès de la population.

http://www.lunion.presse.fr/article/faits-divers/formation-continue-en-gendarmerie-des-reservistes-operationnels
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Laffaux / Cérémonie Bel hommage aux fusiliers marins

Dimanche a eu lieu, au monument de Laffaux, le traditionnel hommage aux fusiliers marins.
LES cérémonies organisées à Laffaux, à l'initiative de la Fédération des associations de marins et marins anciens combattants (FAMMAC), par l'Amicale des marins et marins anciens combattants de Laon, pour célébrer le 92e anniversaire des combats du Moulin de Laffaux, où le bataillon de fusiliers marins s'est illustré en septembre 1918, se sont déroulées ce dimanche.
Elles ont débuté, tôt le matin, par un dépôt de gerbes au monument aux morts de la commune par le contre-amiral Jean-Pierre Nourry, juste avant la messe célébrée en l'église paroissiale de Laffaux. Dès le matin, 40 drapeaux d'associations de la marine et 20 porte-drapeaux des cantons environnants étaient présents devant une assemblée de plus de 250 personnes.
La cérémonie, à la stèle des fusiliers marins, était coprésidée par Paul Coulon, sous-préfet de Soissons, le contre-amiral Jean-Pierre Nourry, président fédéral de la FAMMAC, le capitaine de vaisseau Feret, représentant l'amiral commandant de la Marine à Paris.
À l'issue de la messe, les autorités civiles et militaires ont été accueillies sur le site de la stèle du Moulin de Laffaux par le maître principal de réserve, Jean-Paul Coulon, délégué départemental de la FAMMAC et président de l'Amicale des marins et marins anciens combattants de Laon et les membres du conseil d'administration de l'amicale.
Honneurs militaires
Les honneurs militaires ont été rendus aux autorités par un piquet d'honneur de la Marine à Paris. Au début de la cérémonie, le contre-amiral Jean-Pierre Nourry a remis la croix de chevalier de la Légion d'honneur à Hugues Sebert, ancien fusilier marin commando, membre de l'Amicale des marins de Laon.
La lecture de l'historique des combats de Laffaux a précédé le traditionnel dépôt de gerbes, effectué par les marins et les élus, venus nombreux à cette cérémonie.
Les 60 porte-drapeaux présents furent, ensuite, salués et remerciés par les autorités.

http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/laffaux-ceremonie-bel-hommage-aux-fusiliers-marins
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Un nouveau retrait de militaires français d'Afghanistan "avant Noël"

La France retirera un nouveau groupe de militaires français d'Afghanistan "avant Noël" après celui d'environ 200 hommes d'ici la fin octobre annoncé il y a une semaine, dans le cadre du retrait d'un millier de soldats avant la fin 2012, affirme le ministre de la Défense, Gérard Longuet. "Nous adaptons nos modes d'action en permanence pour amener l'armée afghane à bien faire, donc il faut être à son rythme et non la remplacer", explique le ministre dans La Croix, comme on lui demande si le contingent français "adopte une posture plus défensive". "L'objectif est bien d'être en situation de transférer les responsabilités de sécurité à l'Etat afghan", ajoute-t-il. Jeudi dernier, la France avait annoncé le départ d'Afghanistan d'une "compagnie de combat et de ses appuis" soit 200 hommes d'ici la fin octobre.

http://lci.tf1.fr/filnews/monde/un-nouveau-retrait-de-militaires-francais-d-afghanistan-avant-6732376.html

Journée nationale d’hommage aux Harkis et aux autres membres des forces supplétives

A l’occasion de la Journée nationale d’hommage aux Harkis et aux autres membres des forces supplétives, le secrétaire d'Etat auprès du ministre de la Défense et des Anciens Combattants Marc Laffineur a accompagné le président de la République Nicolas Sarkozy lors de la cérémonie organisée aux Invalides, à Paris

Devant près d’un millier de personnes, le chef de l’Etat a décoré de la Légion d’honneur ou de la croix de guerre dix anciens Harkis, en présence notamment du secrétaire d’Etat et du chef d’état-major des armées, l’amiral Edouard Guillaud.
Cette cérémonie a permis de témoigner la reconnaissance de la France aux Harkis.
A travers cette journée, la Nation rend hommage chaque année au courage, à la volonté, l’honneur et la fidélité de ceux qui se sont engagés dans un combat difficile et incertain pour défendre les valeurs de la France.
Durant la guerre d’Algérie, quelque 200.000 musulmans ont été recrutés par l'armée française pour constituer une force supplétive.
Au terme de cet hommage, le secrétaire d'Etat auprès du ministre de la Défense et des Anciens Combattants Marc Laffineur a ravivé la Flamme du soldat inconnu en présence des associations de harkis.
http://www.defense.gouv.fr/actualites/articles2/journee-nationale-d-hommage-aux-harkis
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mardi 27 septembre 2011

armée de terre

Afghanistan : visite du CEMAT aux soldats français

Du 23 au 25 septembre 2011, le général Ract-Madoux, chef d'État-major de l'armée de Terre (CEMAT), s’est rendu en Afghanistan pour saluer le travail des soldats sur le terrain et faire un point de situation à un moment charnière de l’engagement français en Afghanistan : la prise en compte de plus en plus importante de la sécurité par les Afghans eux-mêmes et le début du désengagement français.


En trois jours, le CEMAT, accompagné du général Charpentier, commandant de la Force Terrestre (CFT), a fait le tour des emprises françaises. Un piquet d’honneur du Bataillon Logistique a accueilli le général Ract-Madoux qui s’est ensuite rendu au chevet des blessés avant de rencontrer des officiers français insérés à l’ISAF.

Après avoir visité le bataillon d’hélicoptères, le CEMAT s’est envolé pour Nijrab. Pendant 36 heures, il a rendu visite à l’état-major de la task force Lafayette (TFL), aux unités du battle group Raptor et du battle group 15-2 et a rencontré le général Allyn commandant le Regional Command East.

Insistant sur le grand professionnalisme des soldats , il est revenu sur les rudes combats de l'été, salué le travail de la chaîne santé et rappelé combien il pense aux familles et aux blessés.

Le CEMAT s'est fait présenter les travaux en cours pour traduire la nouvelle posture liée aux progrès des Afghans permettant ainsi le début du désengagement mi-octobre de 200 soldats.

Le CEMAT a passé la journée de dimanche à rendre visite à la composante française de Kaboul et en particulier au bataillon logistique qui a mené la semaine dernière une action décisive en appuyant les forces de sécurité afghanes dans Kaboul.

Le général d’armée Ract-Madoux a quitté Kaboul dimanche dans la nuit après avoir rappelé une dernière fois sa confiance et son soutien aux soldats dans cette mission très exigeante

http://www.defense.gouv.fr/terre/actu-terre/afghanistan-visite-du-cemat-aux-soldats-francais
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lundi 26 septembre 2011

Le caporal Cyril LOUAISIL inscrit au monument aux morts de Ballots


Le 13e régiment du génie pilote du pack vital

La 2e brigade blindée (2e BB) a désigné le 13e RG pour organiser et dispenser les formations « pack vital » de toutes les unités de l’armée de Terre au camp du Valdahon. Axée sur l’opérationnel avant projection en Afghanistan, cette semaine d’instruction s’adresse à tous les soldats projetés sur le théâtre afghan, y compris ceux non rattachés à une mise en condition avant projection (MCP) groupée.

Une session s’est achevée mi-septembre et une autre débute le 1er octobre 2011. Deux fois par mois, une quarantaine de soldats retrouve sur le terrain l’aguerrissement, la rusticité, la vie dehors, et toutes les formations en lien avec le théâtre :

- sauvetage au combat de 1er niveau

- lutte contre les engins explosifs improvisés (EEI ou IED en anglais)

- tir à l’arme de dotation et aux armes de bord ( PA, FAMAS, 12.7mm)

- déplacements et réaction à l’embuscade

- connaissance du théâtre.

Pour l’occasion, le 13e RG est renforcé d’intervenants, notamment de l’école militaire de spécialisation de l'outre-mer et de l'étranger ( EMSOME) ou de la direction de la protection et de la sécurité de la Défense ( DPSD).
http://www.defense.gouv.fr/terre/actu-terre/le-13e-regiment-du-genie-pilote-du-pack-vital
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dimanche 25 septembre 2011

Hommage aux aviateurs tombés en 1943 à Rapsécourt

C'est un fait de guerre assez peu connu en Argonne. En 1943, un avion britannique a été abattu au-dessus du village de Rapsécourt. Vendredi, une cérémonie d'hommage était organisée dans la commune.

CERTAINS habitants de Rapsécourt s'en souviennent encore. Les faits remontent à la nuit du 18 au 19 novembre 1943. Un aéronef qui regagnait l'Angleterre après une mission de bombardement en Allemagne est passé au-dessus du village.
« L'avion a tourné au-dessus de Dampierre-le-Château, se souvient Philippe Claire, présent vendredi à la cérémonie organisée au cimetière de Rapsécourt.
Il est tombé dans un champ appelé la Prèle, et un moteur à hélice de plusieurs centaines de kilos a été retrouvé à 150 mètres de l'impact. » Comme l'indique le maire Benoît Machinet, « il n'y a eu qu'un seul survivant qui s'est fracturé la jambe en sautant de l'appareil, un Halifax HX 190, avec son parachute ».

Réquisitionnés pour enterrer les six cadavres

Et Philippe Claire de se souvenir : « Personne ne parlait anglais dans le village, on ne comprenait pas ce qu'il disait. C'est M. Beaudoin, un cultivateur dont la mère hôtelière parlait anglais, qui a récupéré l'aviateur et a dissimulé le parachute.
Il l'a emmené chez lui et lui a donné des vêtements civils. »
Conscient de son état de santé et de la gravité de ses blessures, l'anglais s'est rendu compte qu'il ne pourrait pas s'évader et a demandé à être livré à l'ennemi.
Le 19 novembre, une ambulance allemande venait le chercher tandis que des habitants de la petite commune argonnaise étaient réquisitionnés pour enterrer les six cadavres.
Vendredi, à l'initiative de l'UNP (Union nationale des parachutistes de la Marne) et en présence de son président Jean-Louis Leboeuf, le maire de la commune et de nombreuses personnalités civiles et militaires ont commémoré cet événement et déposé une gerbe sur la tombe des six militaires, cinq Anglais et un Australien, abattus au cours de cette nuit tragique et inhumés dans le cimetière communal.
Pour l'occasion, une délégation de parachutistes britanniques venant de Redditch, près de Birmingham, avait également fait le déplacement.
Afin de pouvoir échanger et évoquer cet épisode historique au cours du vin d'honneur qui a suivi, les organisateurs avaient fait appel à Michaël Robens, citoyen britannique résidant aux Islettes, afin qu'il assure les traductions simultanées. Benoit Machinet s'est félicité de cette commémoration, non sans remercier les personnes présentes, les anciens du village, les témoins de cet accident ainsi que les plus jeunes afin que puisse perdurer ce souvenir en mémoire de nos libérateurs.

http://www.lunion.presse.fr/article/marne/hommage-aux-aviateurs-tombes-en-1943-a-rapsecourt
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Cyril, mort en Afghanistan, inscrit sur le monument aux morts

Jusqu’à samedi matin, le monument aux morts de la commune de Ballots (Mayenne) ne comptait que 90 noms : ceux des 82 soldats originaires de la commune tués entre 1914 et 1918 et ceux des 8 habitants morts au combat pendant la Deuxième Guerre mondiale. Désormais le monument aux morts compte un 91e nom. Celui de Cyril Louaisil, tué en mai dernier en Afghanistan.

Tireur de précision au 2e Rima Régiment d’infanterie de Marine du Mans, Cyril Louaisil, 24 ans, a été tué par l’explosion d’une grenade, le 18 mai, sur la base avancée Hutnik, au sud de la vallée de Tagab.

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http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-Cyril-mort-en-Afghanistan-inscrit-sur-le-monument-aux-morts_6346-1992862_actu.Htm

Les Combattants de l'Ombre

Entre documentaire et reconstitution historique, la série télévisée « les combattants de l’ombre » évoque l'extraordinaire histoire des résistants européens durant la Seconde Guerre Mondiale. Le premier épisode « la Résistance spontanée » fera l’objet de deux projections en avant-première à l’Ecole militaire le 26 septembre et le 1er octobre.

« Après avoir recueilli aux quatre coins de l’Europe la parole de ces hommes et de ces femmes qui ont lutté contre le nazisme, j’ai été conforté dans l’idée que c’est la somme des destins individuels qui constitue la grande histoire » explique Bernard George le réalisateur de la série évènement « Les Combattants de l’Ombre » diffusé au mois d’octobre sur Arte. Le premier épisode « La Résistance spontanée » sera diffusé en avant-première le lundi 26 septembre à 18h et le samedi 1er octobre à 19h30 à l'Ecole militaire (amphithéâtre Foch). La série sera présentée, en avant-première par Véronique Cayla, Présidente d'Arte, Fabienne Servan-Schreiber productrice CINETEVE, Guillaume Pepy, Président de la SNCF, Bernard George, le réalisateur ainsi que Marc Laffineur, Secrétaire d'Etat auprès du ministre de la Défense et des Anciens combattants.
Cette série télévisée composée de six épisodes de 52 minutes est une approche européenne de l’histoire de la Résistance. En effet, avec l’expansion du troisième Reich au moment de la Seconde guerre mondiale, un esprit de résistance est né simultanément et spontanément dans tous les pays d’Europe. « Les combattants de l’ombre » raconte l’histoire d’hommes et de femmes qui ont voulu dire non au nazisme.
Tournée dans 14 pays d’Europe, cette réalisation est une coproduction d’Arte France, de CINETEVE, de l’ECPAD, et de « Toute l’Histoire ». Par ailleurs, le ministère de la Défense et des anciens combattants organise le 1er octobre, une journée d'étude autour du thème de la Résistance en Europe.
Entretien avec Bernard George, le réalisateur du film





Quelle est la part de réalité et de fiction dans la série ?
Il n’y a aucune fiction dans la série !... Les images reconstituées ne sont qu’une évocation fidèle de la parole des témoins. Dans ce sens rien n’est inventé, la mise en scène se contente de suivre à la lettre la parole du résistant. C’est je crois d’ailleurs ce qui différencie la collection des “docu-fiction” habituels. Nous sommes dans le registre du souvenir et l’image n’est que ce souvenir qui prendrait une forme animée.

Vous êtes le premier à vous pencher sur la dimension européenne de la Résistance. D'où vous vient cette idée ?
C’est une idée qui est née en voyant la série américaine “The War” réalisée par Ken Burns. Dans cette série (remarquable par ailleurs) les Américains y apparaissent comme les seuls participants et vainqueurs de la Seconde guerre mondiale. Jérôme Clément à l’époque patron d’Arte, souhaitait faire un pendant européen à cette collection. Fabienne Servan-Schreiber ma productrice m’a proposé le projet et j’ai tout de suite accepté (“j’ai sauté dessus” pour être plus exact !). Mais parler de la guerre du point de vue européen, c’était pour moi moins de parler d’opérations purement militaires, que de parler de résistance au nazisme. C’est aussi ça l’originalité de la série.

Est-ce difficile de réaliser une série où l’action se déroule de manière simultanée dans plusieurs pays ?
Je serai tenté de répondre, qu’il suffit de considérer l’Europe comme un seul territoire, un théâtre aux multiples décors d’un seul drame. C’est simplement ce que j’ai fait.
Comment se sont déroulés les entretiens avec les combattants ?
Il est très difficile de répondre à cette question en quelques mots ... J’ai rencontré et mené personnellement 77 interviews dans 14 pays européens. Il y a eu autant de moments particuliers que de témoins. Toute une gamme d’émotions, dont mon équipe et moi-même ne sommes pas encore vraiment sortis.

Que retirez vous personnellement de cette expérience ?
On ne sort pas indemne d’un tel projet qui a représenté trois années complètes de travail pour moi. La proximité avec l’Histoire est le premier élément important, loin des images d’archives en noir et blanc des documentaires qui traitent de la Seconde guerre mondiale. Je me suis retrouvé devant des témoins qui m’ont livré leurs souvenirs. Cette approche humaine est irremplaçable, dans le sens où c’est la somme de tous ces passés personnels qui constitue l’Histoire au final. D’autre part, la notion d’engagement est un élément fondamental qu’il est bon pour nous tous d’ailleurs de méditer. J’espère que la série permettra au public de justement se poser les mêmes questions que moi à ce propos.
http://www.defense.gouv.fr/actualites/articles2/les-combattants-de-l-ombre
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vendredi 23 septembre 2011

Libye : point de situation n°44

Entre le 15 septembre 2011, 6h00, et le 22 septembre 2011, 6h00, la France a réalisé :
- 96 sorties d’attaque au sol (Rafale Air , Mirage 2000-D, Mirage 2000-N et Mirage F1) ;
- 31 sorties de reconnaissance (Mirage F1 CR, ATL 2, drone Harfang ) ;
- 7 sorties de contrôle aérien (E3F) ;
- 9 sorties de ravitaillement (C135 FR) ;
En outre, depuis le 15 septembre, une vingtaine d’objectifs ont été neutralisés par les avions de combat :
- une dizaine de véhicules militaires et d’armements (véhicules légers armés, lance-roquette multiples) dans la région de Syrte, Bani Walid, Waddan et Sebbah ;
- une dizaine de bâtiments de commandement et de stockage de matériel dans les régions de Syrte, Bani Walid, Waddan et Shebbah.
La semaine a été marquée par le désengagement du BPC Mistral le 18 septembre, au terme de sa relève par le BPC Tonnerre .
Le 17 mars 2011 au soir, le Conseil de sécurité des Nations Unies (CSNU) a adopté la résolution 1973 relative à la situation en Libye, à l’initiative de la France et du Royaume-Uni, dans la suite de la résolution 1970 du 26 février 2011. Le 19 mars, sur ordre du Président de la République, le chef d’état-major des armées (CEMA) a lancé l’opération Harmattan , nom de la participation française à l’engagement militaire international d’opérations aéromaritimes pour protéger la population libyenne contre les attaques des forces du colonel Kadhafi. Depuis le 31 mars, l’engagement militaire international est passé sous commandement de l’OTAN.
http://www.defense.gouv.fr/operations/autres-operations/operation-harmattan-libye/actualites/libye-point-de-situation-n-44
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Un entraînement grandeur nature pour les militaires

Nous sommes au village de « Zurba », en « Azaristan », pays d’Asie centrale déchiré par une guerre civile. L’imam, l’instituteur et un interprète s’entretiennent avec un militaire français à propos de l’école du village. « Est-ce qu’il est possible de faire quelque chose ? Elle a été détruite pendant les combats. Il faut tout refaire », explique le chef de village. « Si les militaires pouvaient nous aider ce serait bien », poursuit-il. S’en suit la visite de l’école. On s’y croirait.
Sauf qu’en réalité, nous sommes près du camp militaire de La Valbonne, dans un village fictif reconstitué. Et que les villageois sont en réalité des militaires du GIACM (Groupement inter-armées des actions civilo-militaires), basé à Lyon. Les personnages en uniforme, eux, jouent leur propre rôle mais effectuent en réalité « un stage ». Vingt-quatre militaires stagiaires exactement ont terminé, hier soir, une semaine de formation pratique. Une mise en situation après avoir suivi une semaine de cours théoriques et avant d’être envoyés en opération.
Ce stage compte une dizaine d’ateliers. Concernant celui d’un village reconstitué, le réalisme est poussé jusque dans les moindres détails. L’heure du thé, la voix du muezzin qui retentit, les tenues des villageois, les gilets pare-balles… « Les stagiaires doivent se sentir immergés à 100 % », indique le capitaine Dajean, directeur de l’opération.
Le stage à La Valbonne doit permettre d’évaluer « la restitution des connaissances acquises, l’adaptation aux situations et interlocuteurs, sans jamais se mettre en danger », explique encore le capitaine Dajean.
« Le poste de transmission » basé lui, dans l’enceinte du camp militaire de La Valbonne, paraît aussi réel… « Journaliste demande interview », peut-on entendre en message radio. Des étudiants de l’ISCPA, l’Institut des médias de Lyon, sont effectivement présents et font figure de reporters de guerre. Une militaire de répondre : « Feu vert sur réserve des éléments de langage et de consigne. »
Ils vivent ce stage jour et nuit. Les animateurs, instituteur ou imam, dorment au village et non au camp, par exemple. Chaque personne présente possède un nom de code pour cette opération. On apprend ainsi, que soi-même, on s’appelle « Jason ». Dans le scénario, « on leur injecte des événements surprenants », raconte par ailleurs le capitaine Dajean. Comme cette milice croisée près du camp de La Valbonne, au beau milieu de la Côtière. Un stagiaire témoigne : « C’est très intéressant. Les situations évoluent selon la personnalité des stagiaires. Les événements ne sont pas figés. Ce n’est pas que de la théorie. » Et pour les militaires expérimentés qui jouent les acteurs-villageois le temps du stage, comme l’adjudant-chef Jean Michel, « cela permet de faire partager les expériences que l’on a eues. Même nous, certaines erreurs des stagiaires, on aurait pu les faire. C’est une perpétuelle expérience ».
http://www.leprogres.fr/ain/2011/09/23/un-entrainement-grandeur-nature-pour-les-militaires
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Cérémonie de la commémoration Sidi Brahim 2011


jeudi 22 septembre 2011

Film campagne de recrutement 2011 de l'Armée de l'Air version longue


Afghanistan: retrait de militaires français

La France retirera environ 200 militaires d'Afghanistan avant la fin du mois d'octobre, dans le cadre du retrait annoncé d'un millier de soldats avant la fin 2012, a annoncé aujourd'hui le porte-parole de l'état-major, Thierry Burkhard.

"La France retirera avant fin octobre le volume d'une compagnie soit environ 200 militaires", a déclaré Thierry Burkhard lors du point de presse hebdomadaire du ministère de la Défense. Il s'agit d'une "compagnie de combat et de ses appuis", a-t-il précisé.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/09/22/97001-20110922FILWWW00488-afghanistan-retrait-de-militaires-francais.php

Campagne de recrutement 2011 de l'Armée de l'air


mercredi 21 septembre 2011

Le ministre de la Défense à la cérémonie de Sidi-Brahim

Samedi 17 septembre 2011, M. Gérard Longuet a présidé la cérémonie nationale du 166ème anniversaire des combats de Sidi-Brahim, qui se déroulait au château de Vincennes
A l’occasion des 41ème journées Bleu Jonquilles, (fête nationale annuelle des chasseurs), des animations et des cérémonie se sont tenues à Paris et au château de Vincennes. Ces journées se sont clôturées par la cérémonie de commémoration des combats de Sidi-Brahim et par la remise du drapeau des chasseurs du 27ème bataillon de chasseurs alpins (27ème BCA) d’Annecy au 7ème bataillon de chasseurs alpins (7ème BCA) de Bourg Saint-Maurice.

Les journées Bleu-Jonquille à Vincennes commémorent la bataille de Sidi Brahim menée par le 8ème bataillon de chasseurs à pied et le deuxième escadron du 2ème régiment de hussards contre les troupes de Abd El Kader, du 23 au 26 septembre 1845.
Après un premier combat, les troupes françaises furent réduites de 450 à 82 chasseurs et hussards face à 10 000 Algériens. Après plusieurs jours de siège, les hommes en furent réduits à couper leurs balles en morceaux pour continuer à tirer. Lorsque l'émir vint demander au clairon français de sonner la retraite, celui-ci n'en fit rien et sonna la charge. Les survivants, n'ayant plus de munitions, chargèrent à la baïonnette. Seuls 11 chasseurs survécurent à la bataille.


Les dépouilles des soldats tués à Sidi-Brahim furent rassemblées à Djemmâa-Ghazaouet dans le « Tombeau des Braves », puis déposées au musée des chasseurs, au fort de Vincennes en 1965.
http://www.defense.gouv.fr/actualites/articles2/le-ministre-de-la-defense-a-la-ceremonie-de-sidi-brahim

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Le régiment de marche du Tchad au CENZUB


mardi 20 septembre 2011

Hymne officiel...les marins vont pouvoir chanter

Mais qu'est-ce qu'ils chantaient auparavant ? Rien ou pas grand-chose. Ça y est, la Marine nationale a son hymne officiel depuis cet été. Classique mais efficace
Avant cet hymne, les marins de la Royale n'avaient pas grand-chose à se mettre sur la glotte. Quelques marches militaires pas très enthousiasmantes, des chansons de corsaires ou de la marine en bois mais rien à entonner lors des cérémonies officielles.

Appel en interne

C'est Pierre-François Forissier, le précédent chef d'état-major de la Marine (parti la semaine dernière) qui a lancé l'idée d'un chant officiel au début de l'année. Un appel à contribution auprès de l'ensemble du personnel de la Marine a été effectué à terre et sur les bateaux. Au final, dix-neuf propositions sont sorties d'une première sélection. Épaulé par Didier Decoin, président des écrivains de marine et secrétaire général de l'Académie Goncourt, le chef d'état-major de la Marine a présidé un jury représentant l'ensemble des forces et des grades.

C'est le texte du lieutenant de vaisseau Christian Beauval, officiant au Cross Méditerranée, qui a été choisi, la musique ayant été composée par le chef de la musique des équipages de la flotte de Brest, DidierDescamps. L'enjeu de cette création était de proposer un air capable d'être chanté dans le cadre de cérémonies diverses, avec un texte facilement mémorisable par tous, à tous les âges. La dimension emphatique ou religieuse des hymnes des marines étrangères n'a pas été retenue. Au final, l'hymne choisi est de facture plutôt classique, sans surprise et tout à fait calibré pour les cérémonies les plus officielles.

Dès la formation initiale

«Il sera appris au moment de la formation initiale et aura vocation à être chanté au cours de nos cérémonies», encourageait, dès cet été, Pierre-François Forissier. «Favoriser la cohésion et la fierté d'appartenir à la Marine», appuyait l'amiral dans le cadre du plan «Être marin». Pas encore de clip officiel dans le sillage des valeureux «Marins d'Iroise» mais déjà une vidéo, tournée au cours de la cérémonie de départ du chef d'état-major, au centre d'instruction naval de Brest. L'honneur de chanter pour la première fois cet hymne revenait, il y a une douzaine de jours, aux élèves de la promotion 2011 de l'École navale.        


http://www.letelegramme.com/ig/generales/regions/finistere/hymne-officiel-les-marins-vont-pouvoir-chanter-20-09-2011-1435817.php

Armée française en Libye

lundi 19 septembre 2011

MTV 43 - Spécial Afghanistan.

Ce n'est qu'un au revoir mon général !

Il n’est pas très grand, mais trapu. Des mains larges, sourire à l’avenant. Le verbe est aisé, qui jamais dans les digressions n’égare le sujet initial, l’homme est affable, un air de bonhomie. "J’ai ce jeu-là", dit-il, mais une paupière se ferme à demi : "C’est pas un métier de consensus ; on ne rigole pas, là. À un moment, il faut que ça marche."
Cinq étoiles sur le képi, Elrick Irastorza a été, jusqu’au 1er septembre dernier, le patron. Général d’armée, chef d’état-major de l’armée de Terre, sommet d’un édifice aux degrés gravis en cinquante années, depuis le pensionnat des enfants de troupes, collège militaire d’Autun. "Ma mère avait une idée fixe, que je fasse comme un de ses cousins" et l’armée le pouvoir de donner à un môme sans le sou une scolarité. Modiste et maçon, les Irastorza expédient donc par le train leur rejeton de 11 ans en Bourgogne, une de ces terres dont il est un peu, faute d’appartenir à un lieu. Basque de filiation et de nom, mais né en Vendée et grandi sous l’uniforme, Elrick Irastorza a porté son paquetage au gré d’un monde froissé, poussé par son envie d’action. Avant de le poser dans l’Hérault, à Castries.

Du canapé, la vue embrasse les hauts fûts d’un bois de pleine ville bordant la maison. "On a acheté la villa le jour de l’anniversaire de notre fils, en 1995. Il avait 5 ans et sa sœur 6, raconte l’officier. Castries, c’est chez eux." Ce ne fut longtemps pour lui qu’une maison secondaire, elle est désormais sa retraite.
"Je voulais l’action"
Elrick Irastorza, militaire Le général est en “deuxième section”, c’est ainsi qu’on nomme son statut, à 61 ans, encore susceptible d’être rappelé durant les six ans à venir. Finis la ronde des affectations et les mille métiers dans la grande muette - "je les ai tous pratiqués" -, terminés les théâtres d’opération et les bureaux parisiens, racontés comme on lit un CV, à défaut d’en livrer la petite histoire, le sentiment. "Dans mon placard de lycéen, il y avait la photo de Bigeard", figure du héros et idéal de l’engagement pour son pays, dont il emboîta le pas à Saint-Cyr. Le garçon a un bac B, la première promotion du genre en 1968, il a fait lettres supérieures et il choisira les troupes de marines. L’armée de Terre par élimination, l’infanterie de marine en refus "de cette armée du corps blindé faisant face au pacte de Varsovie. Je n’envisageais pas de faire ce métier pour passer des heures à veiller sur le désert des Tatares. Je voulais partir, rallier un des régiments professionnels existant alors. Ils étaient deux, mais je pressentais qu’on arriverait à ça, tôt ou tard." Il participera grandement à le mettre en place.
Vannes, La Réunion, commandement du prestigieux 8e RPIma de Castres et des missions au Tchad, au Cambodge et en Côte d’Ivoire, des postes entre lesquels il gère, s’occupe de logistique et de ressources humaines, forme les jeunes officiers à l’École d’application de l’infanterie de Montpellier. Rentré d’Abidjan où il a commandé la force Licorne, il n’y a pas un recoin de la maison qu’il ignore, déjà trois étoiles au béret. Il en ajoute une quatrième, major général, et la dernière, mi-2008.
Il est alors le chef d’état-major de l’armée de terre "tombé dans un cycle qui a tout eu", philosophe-t-il. En trois ans, la nécessaire modernisation des matériels croise la mutation d’une armée réorganisée en bases de défense, fermant des régiments et rationalisant ses implantations. Une réorganisation - 23 000 postes supprimés -, en parallèle aux opérations libyenne, afghane et ivoirienne, notamment. Mais "la France ne peut se replier sur elle-même, plaide-t-il. Si elle n’apporte pas son écho à la marche du monde, de quel droit parlera-t-elle ?" La mort des soldats ? "Le militaire en accepte l’idée par anticipation, mais on ne s’y habitue pas." Comme aux Invalides cet été devant les corps des soldats français tués en Afghanistan. Ces dernières années, Elrick Irastorza a souvent écrit aux proches de ses hommes disparus. Maintenant, le stylo est allé à un autre. Et le général est rendu à ses livres et ses cartes, celles de ses randonnées.
http://www.midilibre.fr/2011/09/17/la-quille-du-cinq-etoiles,389142.php
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dimanche 18 septembre 2011

Dim + 11/09/11 - Reportage Armée Française en Afghanistan

Journées du patrimoine : consultez le programme !

Comme chaque année, l’armée de Terre participe à ce grand événement culturel et ouvre ses portes au public. L’occasion de découvrir ou de redécouvrir toute la richesse du patrimoine de l’armée de Terre, partout en France. Parmi les sites ouverts ce week-end :

- Aquitaine, Lons : Musée national des parachutistes
Chemin d’Astra


Visites libres ou guidées des collections du musée permettant de découvrir l’histoire des parachutistes militaires français, démonstration du fonctionnement et du pliage du parachute automatique.

Informations : site du musée des paras

- Bretagne, Rennes : Hôtel de Châteaugiron

Hôtel particulier construit au 17e siècle, transformé et modelé par les différents propriétaires à travers les époques. Aubade de la musique de l’Artillerie pour animer la visite du parc
Informations : 02 99 84 43 50


- Champagne-Ardenne, Charleville-Mézières : musée du 3e régiment du génie
Quartier Dumerbion


A découvrir : les nombreuses pièces de collection témoignant du riche passé militaire du 3e RG. Exposition sur le rôle de la France dans la guerre d’Indépendance américaine en hommage au général Duportail.

Informations : 03 24 41 33 52

- Saint Dizier : la maison du combattant
Route d’Höericourt, maison du combattant
Voyage au travers des insignes militaires : un particulier mettra à disposition du public à la maison du Combattant, l’ancienne mairie et école du village disparu d’Hoëricourt désormais dédiée au patrimoine militaire, sa collection privée d’insignes (échange possible).


- Languedoc-Roussillon, Collioure : Fort Miradou
Avenue du Miradou


Ancien château médiéval transformé par St Hilaire en 1674 et par Vauban en 1679, le fort domine les hauteurs de Collioure. Visites guidées par groupe de 20 personnes, 4 fois par jours. Réservation à l’office du tourisme de Collioure.

-Nord pas de Calais, Lille : citadelle de Lille
Rue du 43e RI


Site construit par Vauban après la conquête de Lille par les armes royales en 1667.
Visite guidée de l’extérieur de la Citadelle.
Inscription auprès de l’office de tourisme de Lille


- La Réunion, Saint Denis

La Redoute
Chemin départemental 41


Le site de La Redoute, datant du 18e siècle, sera exceptionnellement ouvert au public le dimanche.

- Ile de France, Paris : Abbaye de Pentemont

Bureaux du Secrétaire d’État auprès du ministre de la Défense et des anciens combattants
37 rue de Bellechasse


Visite du bureau du secrétaire d’État et des salons de réception.
Accès au bunker pour découvrir les deux vélos de 1939 servant à fournir de l’électricité et de l’air au ministre et à son cabinet en cas de bombardement ennemi
Exposition de véhicules de la seconde guerre mondiale et reconstitution d’un camp militaire de cette époque : découverte de la vie des soldats de 1939 à 1945


École militaire
1place Joffre


Au programme, animations, visites commentées, concerts, reconstitution et exposition. Reconstitution à l’identique d’un bivouac de la Garde impériale de Napoléon 1er . 30 grenadiers et vivandières accueilleront le public sous leurs tentes et présenteront différents ateliers.

Rueil-Malmaison : caserne Guynemer
2 rue Charles-Axel Guillaumot


Visite de la salle d’honneur, exposition de figurines et de cartes postales, projection de films historiques. Animation dynamique par une troupe historique de gardes suisses venue tout spécialement.

Suresne : la Forteresse du Mont-Valérien
8e régiment de transmissions
Rue du colonel Hubert Delestrée


A visiter : le mémorial de la France combattante, la clairière des fusillés, le musée des transmissions, le bâtiment 1812, le canon "la Valérie", la chapelle inachevée, le dernier colombier militaire d’Europe, le château de Forbin Janson, les cimetières historiques, la poudrière semi enterrée, les anciennes voies ferrées …

http://www.defense.gouv.fr/terre/actu-terre/journees-du-patrimoine-consultez-le-programme

samedi 17 septembre 2011

Concert au fort de Condé L'ambassadrice des Armées

La Musique principale des Troupes de Marine sera en concert, mardi soir, au fort de Condé. Une occasion de rendre hommage à l'armée pour sa participation à la restauration du site.
LE Fort de Condé va accueillir, le mardi 20 septembre, la Musique principale des Troupes de Marine pour un concert, dans la toute nouvelle cour du casernement.
Cette musique a été créée en 1945 à Rochefort, elle a changé plusieurs fois d'appellation, elle s'est appelée au fil des ans, Musique du 3e Bataillon d'Infanterie coloniale (1946-1952), Musique principale des Troupes coloniales (1952-1958), Musique principale des Troupes de Marine (1958-1997), puis Musique principale de l'Armée de Terre (1997-2010), pour retrouver, au 1er janvier de cette année, son appellation d'origine.
Prestige
Elle est composée de 80 musiciens professionnels et contribue au prestige de très nombreuses cérémonies officielles. Fréquemment sollicitée pour représenter la France à l'étranger (Etats-Unis, Corée, Inde, etc.), elle est invitée à de nombreuses reprises à des émissions télévisées ou radiophoniques (France 2, France Musique…). La Musique principale des Troupes de Marine est aussi partenaire des grandes entités musicales amateurs de l'Hexagone.
Elle possède un répertoire varié avec un parfait équilibre entre la tradition populaire du concert et le modernisme d'un programme inédit.
La formation est commandée par le chef des musiques de l'armée, Michel Moisseron, assisté du chef de musique principal, Stéphane Fougeroux et du chef de musique adjoint, Maxime Aulio. L'ensemble figure dans la liste des cinq plus grandes formations des armées.
Le concert débutera à 20 h 45, le prix des entrées sera de 15 € pour les adultes, de 7,50 € pour les 10-18 ans et gratuit pour les moins de 10 ans. Il est recommandé de s'équiper d'une petite laine, les soirées de septembre étant fraîches. Renseignements complémentaires au 03.23.54.40.00.

http://www.lunion.presse.fr/article/culture-et-loisirs/chivres-val-concert-au-fort-de-conde-lambassadrice-des-armees
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Libye : point de situation n°43

Entre le 8 septembre 2011, 6h00, et le 15 septembre 2011, 6h00, la France a réalisé :

  • 96 sorties attaques au sol (Rafale Air, Mirage 2000-D, Mirage 2000-N et Mirage F1 )
  • 30 sorties de reconnaissance, surveillance (Mirage F1 CR, Atlantique 2, drone)
  • 7 sorties de contrôle aérien (E3F)
  • 9 sorties de ravitaillement (C135)

En outre, depuis le 8 septembre, une quarantaine d’objectifs ont été neutralisés par les avions de combat et bâtiments de la marine :

  • 7 véhicules militaires et armement (véhicules légers armés, lance-roquettes multiple) dans la région de Syrte et de Bani Walid ;
  • Des bâtiments de commandement dans les régions de Syrte et Sebha.

Des tirs contre terre ont été réalisé par l’aviso Lavallée qui est engagé dans la force maritime de l’opération unified protector .

Par ailleurs, le bâtiment de projection et de commandement Mistral est en cours de relève par le BPC Tonnerre . L’état-major de la Task Force (TF) et le Groupe aéromobile (GAM) ont été transférés à bord du Tonnerre le 10 septembre dernier.

Le 17 mars 2011 au soir, le Conseil de sécurité des Nations Unies (CSNU) a adopté la résolution 1973 relative à la situation en Libye, à l’initiative de la France et du Royaume-Uni, dans la suite de la résolution 1970 du 26 février 2011. Le 19 mars, sur ordre du Président de la République, le chef d’état-major des armées (CEMA) a lancé l’opération Harmattan , nom de la participation française à l’engagement militaire international d’opérations aéromaritimes pour protéger la population libyenne contre les attaques des forces du colonel Kadhafi. Depuis le 31 mars, l’engagement militaire international est passé sous commandement de l’OTAN.
http://www.defense.gouv.fr/operations/autres-operations/operation-harmattan-libye/actualites/libye-point-de-situation-n-43
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vendredi 16 septembre 2011

Cérémonie d'hommage au capitaine Valéry Tholy


Exercice de sécurité nucléaire à Saint-Dizier

L’exercice national de sécurité nucléaire, AIRNUC 2011, s’est déroulé les 13 et 14 septembre 2011, sur la base aérienne 113 de Saint-Dizier. Cet exercice visait à vérifier l’aptitude des pouvoirs publics et des exploitants, civils et militaires, à prévenir des risques éventuels pouvant peser sur les personnes et l’environnement, et à intervenir si nécessaire.

Les 13 et 14 septembre 2011, l’armée de l’air, le Délégué à la Sûreté Nucléaire et à la radioprotection pour les activités et installations intéressant la Défense (DSND) et le Préfet de la Haute-Marne, ont organisé conjointement un exercice national de sécurité nucléaire sur la base aérienne 113 de Saint-Dizier.
Cet exercice, baptisé AIRNUC 2011, a simulé un accident affectant une ou plusieurs armes de type ASMPA (Air-Sol Moyenne Portée Amélioré), mis en œuvre par la composante aéroportée de la force de dissuasion.
Le but principal de cet exercice est de tester le fonctionnement global de l’ensemble de la chaîne de décision des pouvoirs publics et de l’exploitant (ministère de la Défense), prévu en cas de crise à caractère radiologique sur une base aérienne à vocation nucléaire.




AIRNUC 2011s’inscrit ainsi dans la politique générale d’exercices nationaux visant à vérifier l’aptitude des services publics, civils et militaires à prévenir toutes les formes de risques pouvant peser sur les personnes et l’environnement, et à intervenir si nécessaire dans les meilleurs délais. Il est également l’occasion d’expliquer aux élus et à la population résidant à proximité du site, l’organisation de crise mise en place, notamment en matière d'information. Il permet de développer le retour d’expérience dans une démarche d’amélioration permanente de la sécurité nucléaire.
La Défense, au même titre que d’autres exploitants, est soumise aux textes de lois relatifs à la transparence et à la sécurité en matière nucléaire. A ce titre, elle doit évaluer son niveau de réaction et d’organisation à l’aide d’exercices réguliers. La pratique régulière d’exercices garantit que les plans de secours sont tenus à jour et connus des intervenants et que les procédures d’alerte et de coordination sont efficaces. L'armée de l’air, en tant qu’exploitant nucléaire de la Défense, organise chaque année au moins un exercice de niveau national sur un de ses sites nucléaires comme Saint-Dizier.
http://www.defense.gouv.fr/actualites/articles2/airnuc-2011-saint-dizier
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jeudi 15 septembre 2011

Journal de la Défense septembre 2011


Le Journal de la Défense n°59 de septembre 2011 par ministeredeladefense

Marc Laffineur en visite à l’Ecole du Génie d’Angers

Le secrétaire d’Etat auprès du Ministre de la Défense et des Anciens combattants, Marc Laffineur, a assisté vendredi 9 septembre 2011 à la rentrée de l’Ecole du Génie d’Angers.

Lors de son discours, Marc Laffineur a rappelé que « posséder une capacité de Défense, c’est assurer sa liberté, sa sécurité. » En outre, il a souligné l’importance du rôle joué par les forces françaises sur les théâtres d’opérations extérieures où elles se battent pour la démocratie.

La cérémonie a été marquée par la prise d’armes de la prise de commandement du général Autran, et par une remise de décorations à des militaires de l’Ecole du Génie et du 6ème RG de retour d’Afghanistan.

A l’issue, Marc Laffineur s’est félicité de l’installation du Centre interarmées, spécialisé dans la lutte contre les engins explosifs improvisés, sur les anciens terrains de l’établissement technique d’Angers. Ce centre, ouvert en juillet, crée ainsi en Anjou un pôle de référence européen.
http://www.defense.gouv.fr/actualites/articles2/marc-laffineur-en-visite-a-l-ecole-du-genie-d-angers
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mercredi 14 septembre 2011

Hommage au capitaine Tholy sur le pont Alexandre III


Hommage au capitaine Tholy sur le pont alexandre... par armeedeterre

Villages détruits du camp de Suippes / 2.000 visiteurs pour ne pas oublier

Dans le cadre du devoir de mémoire, le Centre d'entraînement des brigades (CEB) et ses nombreux partenaires, entretiennent avec respect et attention les vestiges des villages détruits.
Cette manifestation organisée seulement une fois dans l'année permet au camp de Suippes de s'ouvrir aux civils de tout âge afin de cheminer le long de la ligne de front de 14-18 et de rejoindre pas à pas, les cinq villages rayés de la carte : Mesnil-les-Hurlus, Hurlus, Perthes-les-Hurlus, Tahure et Ripont. Ces cinq noms ont été rattachés à cinq localités limitrophes du camp, le 14 juin 1950 par décret.

Voir, comprendre et se recueillir

Cette année et pour la première fois, la Ferme modèle de Beauséjour (construite en 1825 et médaillée par Napoléon III) a été présentée aux visiteurs.
Des vestiges et des objets divers, des photos, des paysages témoignent encore des stigmates de la Première Guerre mondiale, malgré une reprise naturelle de la végétation. Complétés par des animations diverses et variées, les visiteurs ont pu comprendre et se rendre compte des conditions de vie sur cette zone dite Rouge.
En partenariat avec l'ORCA, 12 artistes ont également rendu hommage aux combattants de l'époque en présentant leurs œuvres. Malgré la pluie, les organisateurs ont enregistré plus de 2 000 visiteurs sur le week-end, qui n'ont pas manqué de remercier les participants et de se recueillir.

http://www.lunion.presse.fr/article/culture-et-loisirs/villages-detruits-du-camp-de-suippes-2000-visiteurs-pour-ne-pas-oublier
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Exercice Zone 4 au 4e régiment de chasseurs

Intitulé « Zone 4 », cet exercice vise à parfaire la préparation opérationnelle des militaires du 4e RCh en vue de leur future projection en république de Côte d’Ivoire (RCI) où réside une importante communauté d’expatriés français.

Pour plus de réalisme, la population civile de quelques communes des environs de Gap a prêté son concours à cette validation opérationnelle. Les civils ont été soumis au protocole appliqué à nos ressortissants lors des évacuations déclenchées en période de crise.

L’évacuation des jeunes élèves de la classe « option Défense » du collège d’Embrun a constitué le point d’orgue et le final de l’exercice. Plus de 500 militaires de différentes unités ont été déployés et engagés à cette occasion :

- 4e RCh de Gap
-
7e bataillon de chasseurs alpins (7e BCA) de Bourg-Saint-Maurice,
-
2e régiment étranger de génie (2e REG) de Saint-Christol,
-
93e régiment d’artillerie de montagne (93e RAM) de Varces,
- 515e régiment du train (515e RT) de la Braconne.

http://www.defense.gouv.fr/terre/actu-terre/exercice-zone-4-au-4e-regiment-de-chasseurs

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mardi 13 septembre 2011

Afghanistan:le corps du soldat tué à Paris

L'avion transportant le corps d'un soldat français tué la semaine dernière en Afghanistan s'est posé peu avant 18 heuires à l'aéroport de Roissy. La dépouille du lieutenant Valéry Tholy, du 17e Régiment du génie parachutiste de Montauban, devait être escortée par la Garde républicaine jusqu'à l'Hôtel national des Invalides, selon l'association nationale des participants aux opérations extérieures (Anopex), qui organise un rassemblement pont Alexandre III à 18H30.

Une cérémonie nationale d'hommage au lieutenant-parachutiste aura lieu jeudi à Montauban, d'après la même source. Le lieutenant Tholy a été tué mercredi matin au cours d'une opération en Kapisa, dans le nord-est de l'Afghanistan, portant à 75 le nombre de militaires français morts dans le pays depuis 2001. Douze soldats français ont été blessés au cours de ce même accrochage avec des insurgés.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/09/13/97001-20110913FILWWW00563-afghanistan-le-corps-du-soldat-tue-a-paris.php

Des commandos d'élite - Reportage

L'armée ouvre ses portes / Beau succès malgré un temps… de chien

Dimanche, le 132e BCAT ouvrait ses portes au public à l'occasion de la fête du chien. Tous les deux ans, le bataillon révèle les spécificités de ses hommes et de ses chiens, notamment lors de démonstrations époustouflantes.

DES caniches sur un stand. Puis des teckels. Des chiens de traîneaux. Des exposants, des espaces thématiques. Sans compter des animations et des démonstrations. De multiples rendez-vous ont ponctué hier la journée portes ouvertes du 132e BCAT (Bataillon cynophile de l'Armée de Terre), bataillon d'infanterie spécialisé, situé Ferme de Piémont à Suippes.
Malgré une météo capricieuse dès l'ouverture des grilles, le public est venu en nombre à ce moment de fête et d'échange qui a réuni aussi bien les familles de militaires que de civils souhaitant en savoir un peu plus sur ces compagnies d'intervention et de recherche pas comme les autres. « Tous les deux ans, une opération grand public de ce type est organisée sur site afin de présenter nos spécificités », explique le colonel Régis Mircher, chef de corps du 132.

400 à Suippes

Depuis le 1er juillet et à la suite de la réorganisation des Armées, ce bataillon compte 540 fantassins spécialisés (et autant de chiens). Si 400 binômes hommes-chiens sont bien présents à Suippes, 140 autres sont disséminés sur toute la France afin de participer à des opérations de protection de sept dépôts de munitions. Spécialisé, c'est peu dire, en cynotechnie militaire, le bataillon suippas forme des hommes et des chiens indissociables, des « duos » capables d'apporter un appui spécialisé aux unités d'infanterie. Recherche, reconnaissance d'itinéraires, d'habitations et de points particuliers, protection de zones de déploiement temporaire, recherche d'armement, de munitions, d'explosifs : les militaires et leurs chiens travaillent sur les deux composantes appui de l'infanterie et appui du génie, comme c'est le cas actuellement pour certains d'entre eux en Afghanistan. Pour d'autres, c'est le Gabon et le Liban. Mission incontournable du bataillon : l'achat de chiens (environ 300 par an dont une centaine pour le seul 132) destinés aux trois Armées (Air, Terre, Mer), à la gendarmerie, à la police, aux douanes, à certaines administrations de l'État ainsi qu'aux armées étrangères (le cas avec le Cameroun, l'Algérie…).

Hommage à deux hommes

Là également, rien n'est laissé au hasard en terme d'expertise, d'achat, de sélection, de livraison : le 132e BCAT reste un bataillon unique avec ses races bergères : Belges, Allemands, Hollandais. Un bataillon hyperspécialisé où efficacité et émotion se tutoient grâce au côté affectif que procure le chien. Hier, de nombreuses démonstrations ont permis de découvrir le savoir-faire de ces binômes, petits et grands étaient bluffés par tant d'expertise.
Lors du cocktail officiel, un hommage a été rendu au lieutenant blessé mercredi dernier en Kapisa, et au caporal Atgie, présent hier. Ce dernier a dû être amputé d'une jambe, après avoir été touché en février dernier, toujours en Afghanistan.

http://www.lunion.presse.fr/article/culture-et-loisirs/larmee-ouvre-ses-portes-beau-succes-malgre-un-temps-de-chien
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Partenariat : HEC et les écoles de Saint Cyr


lundi 12 septembre 2011

141e anniversaire des combats de 1870 / Prise d'armes solennelle

VILLES jumelles et capitales des Troupes de Marine, Bazeilles et Fréjus restent soudées dans le souvenir, 141 ans après les combats de 1870.
Après la commémoration des combats des 31 août et 1er septembre qui se déroule toujours d'abord à Fréjus, ville siège du 21e Régiment d'Infanterie de Marine, Bazeilles s'est recueillie ce week-end, sur le lieu même des terribles combats qui firent 2.600 tués, marsouins et bigors, dans les rangs de la « Division bleue », et quarante victimes parmi les habitants. La résistance fut aussi acharnée et héroïque, côté militaire que civil, ce qui vaut à Bazeilles de porter la Légion d'Honneur dans ses armoiries.
Ce pèlerinage, auquel n'ont jamais dérogé les troupes de Marine, s'est ouvert par le concert de la musique principale à la salle Marcillet à Sedan, rétabli il y a quatre ans au grand soulagement des élus. Ce concert a d'ailleurs fait salle comble, de même que celui donné samedi soir, après les cérémonies en Belgique, à la salle Montvillers de Bazeilles devant 800 spectateurs. Parmi ceux-ci, un jeune public très attentif, dont 40 élèves de Neufchâteau et des écoliers de Bazeilles qui ont ensuite assisté à la veillée à l'Ossuaire.

Père de l'Arme

Hier matin, place de la Mairie, la prise d'armes a attiré de nouveau de nombreux habitants malgré la pluie battante. Annoncé, le ministre de la Défense Gérard Longuet était finalement absent, retenu par la campagne pour les élections sénatoriales dans la Meuse.
Cette cérémonie empreinte d'une grande solennité, a donc été présidée par le général Fernand Georges, père de l'Arme des Troupes de Marine, en présence du préfet des Ardennes Pierre N'Gahane, du maire de Bazeilles Pierre Sulfourt, du vice-président du conseil général Pierre Vernel, du député de Sedan-Vouziers Jean-Luc Warsmann, du général Le Port (secrétaire général de la fédération nationale des anciens d'outre-mer et anciens combattants des troupes de marine), du général Le Roi, représentant le général commandant l'EMSD Nord-Est, Yan Bertachini, adjoint au maire de Fréjus, l'échevin de Neufchâteau, et le colonel Meriau, chef de corps du 3e régiment du Génie et délégué militaire des Ardennes.
Après la revue des troupes qui réunissaient la 4e compagnie du 2e RIMa du Mans et son drapeau, la musique principale des TDM, un détachement des sapeurs-pompiers de Sedan, présents pour la 3e année, des militaires représentant les « Opex » (opérations extérieures) et les associations d'anciens combattants des Ardennes, de Belgique et du Var, trois militaires ont été décorés au titre de l'intervention en Afghanistan. Les adjudants Lediguerher et Rousseau du 2e RIMa ont reçu la croix de la valeur militaire et le capitaine Villate, la médaille d'or de la défense nationale.
L'évocation des combats de Bazeilles a ensuite été relatée par le capitaine Sandra Marcon, officier de l'Emsome, devant la Maison de la Dernière cartouche, lieu du dernier assaut et de la résistance farouche d'une quarantaine de soldats. Après que les dernières notes de l'hymne de l'Infanterie de Marine ont résonné, les hautes autorités civiles et militaires ont été accueillies par Laurent Clément, gardien et responsable de l'accueil, et Jean-Claude N'Guyen, administrateur du CNTDM et président de l'amicale ardennaise des TDM, pour une visite du musée rénové récemment.

http://www.lunion.presse.fr/article/ardennes/141e-anniversaire-des-combats-de-1870-prise-darmes-solennelle
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Cérémonie de départ du Chef d’état-major de la Marine à Brest


La 9ème édition de l'université d'été de la Défense à Bruz (35)


dimanche 11 septembre 2011

Oui, mon général

C’est un ouvrage collectif : ministres, religieux, responsables politiques ou citoyens qui ont participé à cet ouvrage biographique ont accepté que leurs droits soient reversés à la Fondation Général Bigeard. Parce qu’on peut lui reprocher beaucoup de choses, mais pas de n’avoir pas été la droiture même.
Bigeard, l’hommage, éditions du rocher, 295 pages, 22 €.


http://www.bienpublic.com/faits-divers/2011/09/11/oui-mon-general

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11-Septembre: vigilance renforcée pour les forces françaises en Afghanistan

Vigilance renforcée et hommage aux victimes étaient de règle dimanche pour les forces françaises en Afghanistan, dix ans après les attentats du 11 septembre 2001 à New York, organisés depuis les camps d'Al-Qaïda, dans les montagnes afghanes.
"Nous sommes réunis dix ans après l'attaque terroriste partie d'ici", rappelle le colonel Lionel Jeand'heur, qui commande le contingent français déployé en Surobi, lors d'une cérémonie d'hommage sur la base française de Tora, à une cinquantaine de km à l'est de Kaboul.
Cérémonie devant quelque 200 soldats français et une vingtaine d'Américains, avec sonnerie aux morts et hymnes nationaux.
A Tora, la surveillance est rehaussée d'un cran, au lendemain de l'attentat qui a fait deux morts et une centaine de blessés sur une base américaine dans le centre de l'Afghanistan.
Le nombre de guetteurs a été doublé aux postes de garde et les mortiers mis en batterie sur les hauteurs de la base (FOB), qui domine la vallée de Surobi. Le temps d'alerte de la "force de réaction rapide", la première à intervenir en cas d'urgence, a été ramené à cinq minutes.
Trois hélicoptères, Gazelle, Tigre et Caracal, survolent la zone en mission de reconnaissance. Vol tactique au ras des collines et de la caillasse.
Aux postes de tir, deux soldats suivent dans leurs lunettes de visée les rares pick-up qui s'aventurent sur la route quelques mètres en contrebas à l'approche de Tora. Les appareils frôlent la paroi rocheuse, puis piquent sur le versant opposé pour éviter d'être pris pour cible par les insurgés.
"La FOB est suffisamment bien située pour qu'on ne prenne pas un camion piégé, mais on n'est pas à l'abri d'un tir lointain ou d'une roquette. Les insurgés ont compris le retentissement médiatique d'un attentat un jour symbolique", souligne le colonel Jeand'heur.
Depuis son déploiement début juin en Surobi, le bataillon sous ses ordres, composé notamment de soldats du 152e régiment d'infanterie de Colmar et du 2e régiment étranger de parachutistes de Calvi (2e REP), a perdu cinq hommes.
"Que chaque coup porté fasse mal aux insurgés qui ne savent combattre qu'en se cachant derrière des femmes et des enfants", lance le colonel à ses soldats.
Le sécurité du district de Surobi, où la situation est habituellement calme, doit être transférée prochainement à l'armée et à la police afghanes.
Mercredi, deux roquettes ont été tirées sur la FOB d'un village de l'autre côté de la vallée, et l'une d'elle a atterri à mi-distance entre la base française et le camp de l'armée nationale afghane (ANA), situé juste à côté.
La moyenne d'âge des militaires français basés à Tora est de 25 ans et les plus jeunes en ont tout juste 19. Le 11 septembre 2001, la plupart d'entre eux étaient encore au collège ou au lycée. Dix ans plus tard, il scrutent la vallée de Surobi à la jumelle pour repérer tout mouvement des insurgés.
http://www.leparisien.fr/flash-actualite-monde/11-septembre-vigilance-renforcee-pour-les-forces-francaises-en-afghanistan-11-09-2011-1602612.php

13 lance-roquettes unitaires commandés pour l’armée de Terre

Le programme LRU permet d’effectuer par tout temps des frappes terrestres jusqu’à 70km. Ces 13 unités seront livrées en 2014 à l’armée de Terre. Leur acquisition, en coopération avec l’Allemagne et l’Italie, consiste à transformer en LRU des lance-roquettes multiples (LRM) entrés en service au début des années 1990.

Le système d’armes LRM avait été conçu pour disperser à distance de grandes quantités de grenades et n’est plus opérationnel depuis le retrait de la roquette M26, en application de la convention d’Oslo sur l’interdiction des armes à sous-munitions.

Le LRU est en revanche destiné à traiter des objectifs ponctuels avec des effets collatéraux réduits. Il utilisera la roquette à charge explosive unitaire M31. Commandées en 2008-2009 par la DGA, 234 de ces roquettes seront livrées à partir de 2013.

http://www.defense.gouv.fr/terre/actu-terre/13-lance-roquettes-unitaires-commandes-pour-l-armee-de-terre
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Serre-Ponçon : le 4e Régiment s'entraîne avant la Côte d'Ivoire

Les soldats du 4e RC de Gap ont préparé leur prochain séjour en terre africaine
Au lever du jour, hier matin, trois embarcations à fond plat accostaient à l'embarcadère des Eygoires, en rive gauche du lac de Serre-Ponçon. Une unité du 2e Régiment étranger du génie de Saint-Christol (Vaucluse) avait pour mission de prendre à son bord plusieurs dizaines de collégiens et lycéens d'Embrun escortés par un détachement du 4 e Régiment de Chasseurs de Gap, le régiment de cavalerie blindée de la 27e brigade d'infanterie de montagne, appuyé par un dispositif blindé important. Que se passait-il donc aux abords de la grande retenue artificielle ?
Il s'agissait d'un exercice d'évacuation de ressortissants dans la région comprise entre Tallard et Embrun, débuté lundi et qui s'achevait donc hier par la traversée du lac. "Cette préparation opérationnelle s'inscrit dans le cadre de notre future projection en République de Côte-d'Ivoire où réside une importante communauté d'expatriés français. Dans un souci constant de réalisme, quelques Haut-Alpins des communes de La Saulce, Embrun et Romette ont été invités à participer à cette validation opérationnelle. Ils ont été placés dans les conditions appliquées à nos ressortissants lors des évacuations déclenchées en période de crise. L'évacuation de la classe "option défense" du collège d'Embrun constitue le point d'orgue et le final de l'exercice" précisait le commandement du 4e RC. Le pont de Savines-le-lac étant sous la menace de rebelles, le franchissement de la retenue par bateau était donc le seul recours.
Le colonel Hervé de Courrèges s'est entretenu avec les jeunes qui, bien que casqués et portant une protection balistique, ont été remplacés par des soldats jouant les potaches pour cette traversée lagunaire.
"Vous avez l'impression d'assister à un jeu, mais pour nous c'est un véritable exercice. Il y a quelques mois, en Côte d'Ivoire où nous nous rendons en octobre prochain, des jeunes comme vous et leurs familles étaient dans l'insécurité. Regardez bien comment nous travaillons." Les élèves ont ensuite rejoint le site du débarquement de l'autre côté du lac.
http://www.laprovence.com/article/a-la-une/serre-poncon-le-4e-regiment-sentraine-avant-la-cote-divoire
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samedi 10 septembre 2011

Base aérienne 112 Il faut sauver le monument

Les anciens de l'armée de l'air sont attendus lundi au monument de la base pour les couleurs. Pour contribuer au « devoir de mémoire ».
NON, la BA112 n'est pas tout à fait morte. Et en tout cas, il importe d'en conserver la mémoire. Cette conviction est celle de Claude Scrabalat, maire de Boult-sur-Suippe, mais surtout, en l'occurrence, président de l'amicale des anciens de l'armée de l'air de cette fameuse base rémoise en cours de fermeture.
Pour préserver le patrimoine
En ce moment, notre homme a une crainte, que « les reliques de la base, et en particulier son monument aux morts, ne soient laissées à l'abandon quand tous les militaires seront partis ».
Lui-même a mis la main à la pâte avec un petit groupe pour toiletter ledit monument pendant le week-end dernier. « J'ai sollicité le maire de Bétheny pour qu'il nous concède un emplacement sur le territoire de sa commune si jamais il fallait déménager ce monument », ajoute-t-il.
Et pour montrer leur attachement à ce patrimoine, il invite aussi ses adhérents et sympathisants à venir nombreux à participer à la cérémonie des couleurs, prévue ce lundi 12 septembre. Il fixe le rendez-vous à 8 heures à l'entrée de la base.
Cette cérémonie, très simple du fait de la présence militaire réduite sur place, sera l'occasion, comme chaque année à la même époque sur toutes les bases aériennes de France, d'honorer la mémoire de Guynemer, l'as des airs de la Première Guerre mondiale, abattu en 1918. « Ce sera la dernière cérémonie Guynemer en présence des militaires ! », souligne le président Scrabalat.
Notons que ce souci de préservation du patrimoine aéronautique rémois de Claude Scrabalat est partagé par une autre association, nommée Edmond-Marin-la-Meslée, et présidée par notre confrère Hervé Chabaud. Avec autant d'anges gardiens, la mémoire de la base 112 ne devrait quand même pas disparaître de sitôt.
http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/base-aerienne-112-il-faut-sauver-le-monument
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Visite du CEMAT à Mailly pour l'exercice préparatoire à la projection en Afghanistan


Afghanistan: cérémonie jeudi

Une cérémonie nationale d'hommage au lieutenant-parachutiste tué mercredi en Afghanistan aura lieu jeudi prochain à Montauban, a-t-on appris aujourd'hui auprès d'associations.

La dépouille du lieutenant Valéry Tholy, du 17e Régiment du génie parachutiste de Montauban, sera rapatriée en France mardi et le convoi funèbre sera escorté par la garde républicaine jusqu'à l'Hôtel national des Invalides, selon l'association nationale des participants aux opérations extérieures (Anopex), qui organise un rassemblement pont Alexandre III à 18h30.

La cérémonie nationale d'hommage aura lieu deux jours plus tard à Montauban, d'après la même source. Le lieutenant Tholy, marié et père de trois enfants, a été tué mercredi matin au cours d'une opération en Kapisa, dans le nord-est de l'Afghanistan, portant à 75 le nombre de militaires français morts dans le pays depuis 2001.

Douze soldats français ont été blessés au cours de ce même accrochage avec des insurgés. Quelque 4.000 soldats français sont
actuellement déployés en Afghanistan.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/09/09/97001-20110909FILWWW00561-afghanistan-ceremonie-jeudi.php

vendredi 9 septembre 2011

Le Haut-Saônois mort en Afghanistan honoré aux Invalides

Entre un coup de téléphone du 17 e régiment de Montauban où son fils servait et le défilé des proches du village de Pennesières (Haute-Saône), Patricia Rabani-Burli, la mère de Valéry Tholy, 75 e soldat français mort en Afghanistan mercredi matin, n’a pas une minute à elle. C’est peut-être mieux pour ne pas s’effondrer. À elle en effet d’organiser les obsèques qui se tiendront finalement dans la localité, avec une inconnue : quand ? Hier, Mme Rabani-Burli venait d’apprendre que son fils fera l’objet d’un hommage national aux Invalides, mardi après-midi. Sa dépouille sera ensuite transportée à Montauban pour une cérémonie au régiment du génie parachutiste où il était lieutenant. Avant d’être rapatriée en Haute-Saône, dans le village familial « où il reposera aux côtés de mon père », Roland Burli. Il s’agit du grand-père de Valéry Tholy, adjudant-chef qui complétait une lignée de militaires « dont l’arbre généalogique du côté de sa grand-mère remonte jusque Napoléon ».
Ce n’est évidemment pas cela que Patricia Rabani-Burli gardera en mémoire. Plutôt la dernière semaine de vacances qu’elle a passé avec son fils en juillet dernier et cet accent chantant qu’il avait emprunté au sud-ouest où il était établi avec son épouse, Sandra, originaire de Frotey-lès-Vesoul, et ses trois enfants, Léo, 9 ans, Olivia, 7 ans et Thifaine, 5 ans. C’est l’âge qu’avait Valéry quand il est arrivé à Pennesières, en janvier 1982. Ensuite, il y a eu l’école primaire dans le village puis le collège à Rioz et enfin le lycée à Vesoul, à Édouard Belin. « Il est parti de cette maison en allant à l’école militaire, en 1997 ». Difficile pour cette maman meurtrie de dire sa douleur après le décès brutal de son fils pour qui l’armée « était toute sa vie ». « Je suis très partagée entre la fierté et mes convictions ». Mais pas question de remettre en cause les choix libres que Valéry avait faits.
« C’était un aventurier »
Ces choix, cet engagement, on s’en amusait dans l’intimité familiale. Wally, le surnom de Valéry, était à l’occasion affublé d’un autre : « GI-Joe ». « Parce que c’était un aventurier ». Depuis les cabanes dans les bois de Pennesières avec ses frères, Pierre et Cyril (Mallory et Solenne sont ses deux plus jeunes frère et sœur), aux théâtres d’opérations où il a brillé. Décoré de la croix de la valeur militaire avec étoile d’argent, Valéry Tholy avait fait montre de son courage. « À l’occasion d’une escarmouche, il a ramené ses gars et est allé rechercher seul les deux blessés » se rappelle son frère. Un esprit de camaraderie qui explique pourquoi, après tant d’années, « ses amis du collège ont téléphoné. Je suis très fière de mon fils. Quand je pense à lui, j’entends mon père parler de l’honneur ». Notion qui devra lui être rendue à l’occasion de l’hommage prévu aux Invalides, mardi.
http://www.estrepublicain.fr/fr/france-monde/info/5661555-Le-Haut-Saonois-mort-en-Afghanistan-honore-aux-Invalides
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