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dimanche 23 mai 2010
La chasse aux mines se poursuit avec l'OTAN au large de la Côte d'Opale
Quelque 500 000 engins de ce type avaient été largués par les avions ennemis, principalement dans une zone comprise entre Étretat et Dunkerque.
Un danger pour la pêche
Beaucoup ont été repêchés après la guerre. Aujourd'hui, difficile d'évaluer leur nombre. « Mais on estime que l'on a retrouvé seulement 25 % de ce qu'il reste », jauge le lieutenant Alexis Edme, de la préfecture maritime de Cherbourg. Or, la plupart de ces mines sont retrouvées dans un excellent état de conservation. Donc potentiellement dangereuses pour les activités maritimes, à commencer par la pêche.
D'où cette opération d'une rare ampleur, qui mobilise neuf navires et près de 600 marins jusqu'à demain. Deux groupes se sont formés : le premier travaille dans les environs du pays de Caux (Seine-Maritime) le second se trouve actuellement au large de Berck-sur-Mer. Ce dernier rassemble des chasseurs de mines de nationalités française, belge, britannique et allemande, sous le commandement d'un bâtiment polonais.
Le principe : chaque navire cible une zone d'une superficie de 50 km². Lorsqu'une mine est détectée, une équipe de plongeurs - ou un robot autopropulsé en cas de risque - est envoyée au fond pour déterminer la nature de l'engin et y amarrer flotteurs et explosifs, dans le but de le « pétarder » entre deux eaux.
Hier, les navires évoluant dans le secteur n'avaient encore rien trouvé de probant. Mais l'autre groupe avait déjà fait sauter une mine et venait d'en découvrir une deuxième au large de Dieppe. •
La Voix du Nord
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