Les cérémonies de dissolution de la garnison de Nantes ont provoqué de fortes émotions tant chez les militaires que pour le public, venu nombreux sur le cours Saint-André.
La prise d'armes de dissolution de la garnison de Nantes vient de se terminer (Lire Ouest-France des 28-29 mai et Dimanche Ouest-France du 29 mai). Michelle est seule, anonyme, parmi le public qui quitte le cours Saint-André : « Je suis là parce que j'ai lu que l'armée quittait Nantes. C'est la première fois que j'assiste à une cérémonie militaire. Je ne pensais pas que je serai si émue. C'est peut-être idiot, mais je me sentirai moins en sécurité quand ils seront partis ! »
Tout commence dans la cathédrale. Mgr James, évêque de Nantes, célèbre une messe en hommage aux militaires nantais : « Beaucoup des victimes des guerres sont mortes en pensant à nous qu'ils ne connaissaient pas, au désir qu'ils avaient d'une vie plus belle, plus juste, plus pacifiée, d'un pays libre. L'hommage que nous pouvons leur rendre, c'est de continuer à bâtir une société d'estime réciproque, où nous nous faisons tous, inlassablement, d'humbles serviteurs de la paix dans la justice. »
Pendant ce temps, les militaires se présentent pour la prise d'armes. Parmi eux, le caporal-chef Aurore Simon, au 22e bataillon d'infanterie de marine (22e Bima) depuis 10 ans : « On répète depuis trois jours. Il est temps que ça se termine ! Au « 22 », on n'est pas beaucoup. On est toujours ensemble. Ça crée des liens. On a tous un pincement au coeur. »
Quand ils se sépareront définitivement, le 30 juin prochain, les marsouins du « 22 » seront encore plus tristes qu'ils ne l'étaient samedi après-midi.
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