samedi 18 juin 2011

Bande annonce "L'appel du 18 juin"

18 juin 2010 - 70e anniversaire de l'Appel (Londres, Mont-Valérien, Paris)

Commémoration Appel 18 juin 1940

Commando Kieffer - unité spéciale

Dernière née des unités de forces spéciales de la marine, le commando Kieffer atteint aujourd'hui sa pleine capacité opérationnelle. Kieffer se compose de commandos spécialistes dans divers domaines. Ils viennent renforcer de leurs savoir faire techniques très particuliers les autres unités de forces spéciales en fonction de leurs besoins liés aux missions reçues. Par ce recrutement original, Kieffer renoue avec l'héritage historique des premiers commandos de marine.


vendredi 17 juin 2011

Un étendard se roule, une page militaire se tourne

La dissolution du 519° Régiment de train a fait l'objet d'une émouvante cérémonie, en fin de matinée, dans la cour de la caserne Beauregard, à La Rochelle, en présence des autorités civiles et militaires. Implanté dans la ville depuis 1957, sous diverses formes et appellations, le 519e régiment du train (héritier du 519e groupe de transport né le 1er avril 1946 en Indochine) était spécialisé dans les opérations de transbordement maritime, sous les ordres du centre de coordination de transit maritime.
Cette formation, disposant aussi d'engins amphibies jusqu'en 2010, était unique et reconnue pour sa compétence sur les différents théâtres d'opération. Le 519e régiment du train est ainsi intervenu, à titre d'exemples, durant la guerre du Golfe de 1991, au Liban, au Tchad, au Cameroun mais aussi en Arabie Saoudite et au Cambodge.
Sa dissolution était programmée depuis 2008, année de la présentation du livre Blanc sur la défense et la sécurité nationale qui a redéfini le cadre d'emploi et les contrats opérationnels des forces armées. La révision générale des politiques publique visant à réduire les dépenses d’État a été aussi dans ce sens de la restructuration et modernisation de ce pan de l'armée de terre qui se sont déroulées en plusieurs phases.

Les fonctions du 519e régiment du train seront reprises, à partir de ce 1er juillet, par un nouvel organisme, le 519e groupe de transit maritime, principalement implanté à Toulon mais comprenant aussi une antenne à Marseille.

La dissolution du 519e régiment a suscité un émoi des élus locaux au regard, outre de la durée de son implantation, des conséquences socio-économiques. Sachant que ce régiment était implanté sur les communes de La Rochelle et de Lagord, sur cinq sites représentant au total 39 hectares. Le plus important est la zone technique de Lagord forte de 27 hectares, terrain cédé à la Communauté d'agglomération de La Rochelle.

Le régiment comptait jusqu'en 2008, 720 militaires d'active sous contrat et employés civils de la Défense ainsi que 168 militaires de réserve. L'annonce de la dissolution, fin juillet 2008, réduisant de 40% les effectifs d'active. Près de 80%¨des effectifs de réserve étaient mutés ou ont mis fin à leur contrat.

Les 490 hommes et femmes restants, tous statuts confondus, bénéficient soit de mutations, dispositif concernant 75% du personnel, soit d'un départ de l'institution militaire
http://www.sudouest.fr/2011/06/17/un-etendard-se-roule-une-page-militaire-se-tourne-428762-1391.php
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Prix Armées-Jeunesse 2011 : le Centre d’instruction naval de Brest à l’honneur

Développer les liens entre la jeunesse et les forces armées : la Commission armées-jeunesse s’y emploie. Depuis 2003, elle récompense des formations militaires qui ont mené en partenariat avec des organismes civils une action originale pouvant servir d’exemple et être reconduite.
A l’Ecole militaire, mercredi 15 juin, le ministre de la Défense et des anciens combattants, Gérard Longuet a récompensé des actions originales menées au profit des jeunes en remettant le Prix Armées-Jeunesse 2011. Cette année c’est le Centre d’instruction naval (CIN) de Brest qui remporte le 1er prix. Il a organisé la première édition de l’opération « Armada de l’espoir ». 140 jeunes ont embarqué, en novembre 2010 pour 4 jours en mer, de Brest à Concarneau, sur 7 vieux gréements. Cette action, pensée comme un parcours éducatif, consiste à « utiliser la mer comme outil pédagogique afin de construire des hommes et des femmes responsables et solidaires ». Il s'agit aussi de venir en aide à des jeunes en difficulté tout en faisant découvrir des voiliers traditionnels.
récompensé d’autres actions innovantes :
  • Le Prix mémoire attribué à la Base aérienne 103 de Cambrai pour l’organisation d’une « Journée armée jeunesse » dont l’objectif est de sensibiliser les jeunes générations à la citoyenneté et au devoir de mémoire ;

  • Le Prix découverte des armées revient au 4e régiment de chasseurs de Gap pour le partenariat conclu entre le régiment et la cité scolaire d’Embrun au profit des élèves de 3e ;

  • Le Prix sport a été attribué au régiment du service militaire adapté de la Martinique. Il organise l’opération « Courir pour un emploi » dont la 3e édition a permis à des chercheurs d’emploi de rencontrer des entreprises et d’informer les jeunes martiniquais sur les différents métiers et les possibilités de formation professionnelle ;

  • Le Prix spécial du président a récompensé le Groupement de soutien Vincennes de la Base de Défense Paris/Ile de France. Il a organisé des séances de sport collectif au profit de 15 jeunes issus de l’unité psycho-pédagogique du groupe hospitalier de la Pitié-Salpêtrière ;

  • Un Prix spécial du jury a été attribué à la goélette La Belle Poule pour la poursuite depuis 2009 du projet « Une bouteille à la mer ». Près de 40 établissements y ont participé avec au programme : découverte des goélettes mais aussi réflexions sur l’environnement et le patrimoine de la marine nationale, à préserver.

  • Enfin, la Palme du partenariat avec l’Education nationale a été remise au groupement de gendarmerie départementale de l’Hérault. Il a mené des actions de prévention et d’information auprès de 4 400 élèves, soit 176 classes du département.

La cérémonie de remise du Prix Armées-Jeunesse était présidée par le général d’armée aérienne Patrick de Rousiers, président de la CAJ. Créée en 1995, la Commission participe au renforcement du lien entre les armées et la jeunesse. Elle favorise aussi l’insertion des jeunes par la coordination des 10 000 offres de stage proposées par les armées.
http://www.defense.gouv.fr/actualites/articles2/prix-armees-jeunesse-2011
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Cérémonie d’hommage au capitaine Matthieu Gaudin

La cérémonie d’hommage au capitaine Matthieu Gaudin, tué le 10 juin dans un accident d’hélicoptère en Afghanistan au cours d’une opération, s’est déroulée jeudi 16 juin 2011 à Étain, dans l’enceinte du 3e RHC


Afghanistan : un retrait en ordre dispersé

Combien de soldats américains vont-ils être retirés d’Afghanistan au mois de juillet ? A Washington les pronostics sont ouverts. La mort d’Oussama Ben Laden le 1er mai a contribué à renforcer au Congrès et à la Maison Blanche le clan des partisans d’une réduction de l’engagement et des dépenses américaines. Pour ceux-là, l’endettement des Etats-Unis et les succès militaires qu’ils estiment avoir enregistrés sur le terrain contre les talibans ne justifient plus de maintenir un niveau d’engagement qui coûte 120 milliards de dollars par an (82 milliards d’euros) à la première puissance mondiale.
Fin 2009, Barak Obama avait décidé d’envoyer 30.000 soldats supplémentaires en Afghanistan, en s’engageant en même temps à commencer le retrait d’une partie des soldats américains en juillet sans en préciser le nombre. Un retrait qui devrait s’achever en 2014.
Une question qui déchire la classe politique
Alors que le président s’apprête à divulguer le chiffre des soldats qui pourront rentrer chez eux, la question déchire la classe politique : tandis que le sénateur républicain John Mc Cain préconise un départ symbolique de 3.000 soldats seulement, le sénateur démocrate Carl Levin propose, lui, le retrait de 15.000 hommes entre le mois de juillet et la fin de l’année.
Au sein de la Maison Blanche aussi, la question divise les membres du gouvernement. Certains mettent en doute la capacité des forces afghanes de sécurité à remplacer les unités étrangères après leur départ. Tandis que les autres, comme le vice-président Joe Biden, pensent que le contre-terrorisme, assorti de tirs ciblés de drones, est une stratégie plus efficace et moins coûteuse en vies humaines que la lutte armée dans cette guerre asymétrique qui dure depuis déjà plus de dix ans.
Privilégier le renseignement
Les deux nominations récentes de Léon Panetta, l’actuel directeur de la CIA désigné par Obama pour succéder à Robert Gates comme secrétaire à la défense et celle du Général David Petraeus qui devrait, lui, devenir directeur de la CIA, tendraient à montrer que le président veut privilégier le renseignement sur une guerre classique que l’utilisation des satellites et des drones ont rendue obsolète.
Ce n’est évidemment pas l’avis des militaires. Et l’état-major américain met en garde contre un retrait précipité des troupes en rappelant que les récentes victoires remportées contre les talibans sont fragiles et réversibles. Ainsi, dans les provinces du Kunar et du Nouristan, les talibans ont repris le contrôle de plusieurs districts à la faveur du retrait tactique des Américains.
Les Européens veulent un retrait massif
Ces tensions entre le pouvoir civil et les armées se retrouvent dans les pays européens, qui ont déployé 30.000 hommes au sein des troupes de l’Otan en Afghanistan. Mais il semble que les gouvernements aient déjà décidé de mettre en œuvre un retrait massif en dépit des pressions américaines.
Ainsi, malgré certaines réticences de son état-major, le président Sarkozy compte bien annoncer un début du retrait des troupes françaises (4.000 hommes) avant l'élection présidentielle de 2012. Dès le mois de septembre, L'armée française cédera le contrôle du district de Saroubi, au nord-est de Kaboul, aux forces afghanes et les soldats qui y sont déployés seront réaffectés dans la province de Kapisa. Près de 10 % des troupes seront alors renvoyées en France.
Conséquences de ces décisions de retrait, les Européens sont désormais encore un peu plus tenus à l’écart des grandes décisions stratégiques américaines. Comme cette "offensive diplomatique" vis-à-vis des insurgés de la région et l'ouverture d'un bureau de représentation officielle des talibans au Qatar que devrait annoncer Barack Obama dans son discours à la fin juin, en même temps que l’ampleur du retrait des soldats américains.
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/monde/20110615.OBS5195/afghanistan-un-retrait-en-ordre-disperse.html
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Harmattan : Les « Boums » sur le pied de guerre

Depuis le 22 mars dernier, le groupe aérien embarqué (GAé ) participe à l’opération Harmattan et conduit notamment des missions de frappes au sol en Libye au sein de la Task Force 473. Les équipes du service armement travaillent jour et nuit sans relâche, on les appelle « les Boums».

« C’est le même principe pour toutes les bombes. Elles sont composées de quatre parties : une partie avant pour le guidage, la partie arrière, c’est l’empennage, le corps de la bombe avec l’explosif et enfin une fusée qui va servir de détonateur », explique le premier maître Eric, chef de secteur de l’armement conventionnel sur le porte-avions Charles de Gaulle. « Toutes ces bombes sont en pièces détachées, réparties dans les différentes soutes du porte-avions ».
Depuis le début de l’opération Harmattan, le rythme de préparation des munitions* est intensif à bord du porte-avions Charles de Gaulle. Sur le pont d’envol, et dans les « entrailles » du bâtiment, les équipes du service armement travaillent jour et nuit sans relâche, au rythme des catapultages et des appontages. A bord, on les appelle « les Boums».




Le circuit des munitions démarre en soute, dans des espaces de stockage confinés. L’accès est confidentiel et limité. « Nous sommes les seuls à pouvoir pénétrer ici », précise le premier maître Eric. « On ne vient en soute que pour effectuer les rondes de sécurité quotidiennes - s’assurer que la température et l’hygrométrie sont respectées pour la bonne préservation du matériel,- et pour transférer les pièces entreposées, via un monte-engins, dans le local de préparation.»
Pour des raisons de sécurité, un monte-charge spécial achemine les différentes pièces vers le local de préparation. Dans les locaux d’assemblage transitent les bombes, missiles, leurres ou obus qui seront mis à poste sous les aéronefs. Imbriquer les pièces des bombes est une opération délicate. « Il faut surtout être vigilant au moment où l’on insère la fusée», ajoute le premier maître Eric, « Il pourrait y avoir un phénomène d’électricité statique. Pour l’éviter, il y a à l’entrée du local, un « rideau » de bandeaux en caoutchouc noirs. Il permet de décharger notre électricité statique. Les techniciens portent aussi pendant les manipulations un bracelet au poignet relié à la masse de la table ». Contrairement aux bombes, les missiles sont livrés d’une seule pièce et en conteneur.




Avant d’arriver sur le tarmac, les armes sont gérées par « les boums du bord », les techniciens-armement qui font partie de l’équipage du porte-avions. Sur le pont d’envol, ils passent la main aux « boums des flottilles » qui connaissent parfaitement les caractéristiques de leurs aéronefs et sont chargés de positionner les armes sur les Rafale ou les Super Etendard Modernisés (SEM). « On surveille l’environnement pendant la phase d’accrochage des munitions, commente l’enseigne de vaisseau Ariel, adjoint au chef du service armement aéronautique. « Sur le pont, chaque flottille a son responsable armement, on regarde s’il n’y a pas de danger à proximité. Un avion qui ferait le plein par exemple. » Le maître Cyril, armurier de la flottille 12F complète « Au moment de la pose des munitions sur les avions, il faut toujours rester vigilant : on procède chaque jour à « l’avionnage » de dizaine de bombes et de missiles air-air sur les aéronefs. On engage la sécurité des vols, du pilote, du personnel et également du porte-avions. C’est une grande responsabilité. »
« Depuis le début de l’opération, nous travaillons sur un bon rythme », enchaine le lieutenant de vaisseau Isabelle, chef du service armement aéronautique, « dans notre service, il y a les munitions, mais il y a aussi tout le reste : la maintenance du matériel et des équipements de sauvetage des aéronefs (sièges éjectables, canots et paquetage de survie, combinaisons étanches), des emports (nacelle de désignation laser, pod photo et reconnaissance), des installations de mise en œuvre des munitions (monte-engins et plateaux roulants), des moyens et installations incendie et des canons SEM et Rafale… »
A bord du porte-avions, les catapultages et les appontages s’enchaînent. Au retour des avions, si les munitions n’ont pas été utilisées, elles sont remises aux « boums du bord » en attendant un prochain vol.
*Pour la mission Harmattan, les Rafale et les SEM peuvent être équipés de munitions à guidage laser (GBU12 ou GBU58), à guidage GPS et propulsées (SBU38 Hammer – AASM) ou ayant la double capacité laser-GPS (GBU49). Elles permettent de disposer d’un arsenal « tous temps » et de traiter au plus juste des cibles à plusieurs kilomètres ou quelques dizaines de kilomètres du point de tir.
http://www.defense.gouv.fr/actualites/articles2/harmattan-les-boums-sur-le-pied-de-guerre
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jeudi 16 juin 2011

L'état-major français confirme la progression des rebelles en Libye

"Les forces d'opposition semblent avoir l'ascendant sur les forces de Kadhafi, ce qui traduit bien l'attrition que ces dernières subissent actuellement", a déclaré jeudi le porte-parole de l'état-major français, le colonel Thierry Burkhard. Les avancées se font "essentiellement dans l'Ouest, sur la ceinture qu'ils sont en train de développer autour de la région de Tripoli", a-t-il ajouté lors du point de presse hebdomadaire du ministère de la Défense.
"On n'a pas de troupes au sol donc c'est assez difficile d'avoir une vision exacte de la situation", a-t-il ajouté. La France et ses alliés agissent dans le cadre de la résolution 1973 des Nations unies, qui exclut toute intervention au sol en Libye. L'aviation française, notamment embarquée sur le porte-avions Charles de Gaulle, a effectué 253 sorties, dont 115 d'attaques au sol, au cours de la semaine écoulée, selon l'état-major. Le volet français de l'opération, baptisé Harmattan, coûte un peu plus d'un million d'euros par jour. "En 80 jours, ça nous a coûté 87 millions d'euros", a déclaré une source militaire française. http://www.lepoint.fr/monde/l-etat-major-francais-confirme-la-progression-des-rebelles-en-libye-16-06-2011-1342826_24.php

Cérémonie d’hommage au caporal-chef Chevalier

La cérémonie d’honneurs funèbres militaires au caporal-chef Lionel Chevalier , tué en Afghanistan le 10 juin 2011, s’est déroulée jeudi 16 juin au 35e RI de Belfort. Le général de corps d’armée Péran, commandant la zone Nord-Est, a présidé cette cérémonie, au cours de laquelle le caporal-chef Chevalier a reçu la médaille de la Défense nationale échelon or. Le général de brigade Autran, commandant la 7e brigade blindée , M. Brocart, préfet du territoire de Belfort, et M. Butzbach, maire de Belfort, étaient également présents pour saluer la mémoire de ce soldat, tué au service de la France.

Le général de corps d’armée Péran, au nom du chef d’Etat-major de l’armée de Terre : « Il n’y a pas d’accident en opération. […] Le caporal-chef Chevalier était au service de la France. Il est mort en soldat, à l’occasion d’une mission dangereuse. Nous exerçons le métier des armes : celui des dangers. »

L’ensemble de l’armée de Terre s’associe au deuil des proches et des camarades du caporal-chef Chevalier, et les assure de son indéfectible soutien.
http://www.defense.gouv.fr/terre/actu-terre/ceremonie-d-hommage-au-caporal-chef-chevalier
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Cérémonie d’hommage au capitaine Matthieu Gaudin

La cérémonie d’hommage au capitaine Matthieu Gaudin, tué le 10 juin dans un accident d’hélicoptère en Afghanistan au cours d’une opération, s’est déroulée jeudi 16 juin 2011 à Etain, dans l’enceinte du 3e RHC .

Monsieur Gérard Longuet , ministre de la Défense et des anciens combattants, a présidé cette cérémonie, en présence du général d’armée Elrick Irastorza , chef d’État-major de l’armée de Terre (CEMAT). Le capitaine Gaudin a alors été fait chevalier de la Légion d’honneur par le ministre de la Défense.

Le matin du 14 juin dans la cour d’honneur des Invalides, le CEMAT lui avait remis la croix de la valeur militaire à l’ordre de l’armée avec palme. Il a également été promu au grade de capitaine à titre posthume par le ministre de la Défense.

Monsieur Gérard Longuet, ministre de la Défense et des anciens combattants : « volontaire, téméraire, d’une incroyable force morale, vous aviez le drapeau dans le sang […]. Capitaine Matthieu Gaudin, vous qui aviez tant à faire dans la vie, tant à donner et à partager, vous venez une fois encore de nous rappeler que ce métier à nul autre pareil, demande que nous soyons constamment prêts à aller aux limites de notre engagement au service toujours très exigeant des armes de la France. »

L’ensemble de l’armée de Terre assure de son soutien la famille et les proches du capitaine Gaudin. Nous accompagnons également son compagnon d’armes, blessé dans l’accident d’hélicoptère, dans son chemin vers la guérison.
http://www.defense.gouv.fr/terre/actu-terre/ceremonie-d-hommage-au-capitaine-matthieu-gaudin
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Les “Tringlots” débarquent Le 503e du Train perd d’abord 300 hommes en venant à Nîmes

La base aéronavale de Nîmes Garons, dont la disparition aura lieu le 1er juillet, se prépare à un chassé-croisé comme elle n’en a jamais connu. Alors que les “marins du ciel” attendent quasiment le dernier jour pour plier bagage et s’envoler à Lann-Bihoué (Lorient), la Ban devant rester opérationnelle jusqu’à cette date, les “Tringlots”, à savoir les hommes du 503e régiment du Train, multiplient les convois routiers entre le camp de Souge (à Martignas-sur-Jalle, près de Bordeaux) et Nîmes, pour y entreposer leur impressionnant matériel. Ces logisticiens, dont le métier consiste à veiller à ce que les combattants ne manquent de rien, ont mis un point d’honneur à assurer l’intégralité de leur propre déménagement.
Les premiers convois ont débuté il y a trois semaines et le 7e d’entre eux, qui avait lieu mercredi dernier, était suivi, le lendemain, d’un convoi ferroviaire exceptionnel transportant des véhicules et des engins hors gabarit qu’il n’était pas raisonnable de faire circuler sur l’autoroute.

Une fois le matériel à Nîmes-Garons (il reste encore 5 ou 6 convois à organiser), les hommes vont concentrer leur propre mouvement sur une petite dizaine de jours, entre le 20 et le 30 juin, le régiment devant être opérationnel à 100 % dès le 1er juillet à Nîmes-Garons.
"Ce déménagement a nécessité énormément d’anticipation et beaucoup de planification", explique le colonel Thierry Poulette, chef de corps du 503e , tout ayant été pensé, en amont, dans le cadre d’une plus vaste opération de vases communicants : le 503 e est en effet remplacé à Souge par le 13 e régiment de Dragons parachutistes (forces spéciales) en provenance de Dieuze, en Lorraine, ce corps d’élite devant également être prêt à remplir l’intégralité de ses missions dès le 1er juillet, depuis Souge.
Pour adapter le site aux besoins du 503e , 19 M€ ont été dépensés pour restructurer cinq bâtiments existants et en construire six nouveaux. Ceux-ci vont permettre d’offrir 462 places d’hébergement (chambres individuelles ou chambres doubles) aux Tringlots.
Ce casernement est surtout destiné à accueillir la plus grande partie des 500 militaires du rang qui constituent le gros des troupes du 503 e .
http://www.midilibre.fr/2011/06/15/les-tringlots-debarquent-le-503e-du-train-perd-d-abord-300-hommes-en-venant-a-nimes,336529.php
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Escadron mobile : la dissolution et l’émotion à Narbonne

L’ordre a résonné dans un silence absolu : "Commandant, remettez le fanion." 10 h 56, hier, dans la cour de la caserne Montmorency. L’officier Lagoutte s’exécute en remettant solennellement au général Mondoulet, le patron de la région de gendarmerie de Paca, le symbole des mobiles de Narbonne.
Cette fois, c’est fini. Le 13/6 n’est plus. La cérémonie d’adieu, une dissolution, en langage militaire, vient de réunir les plus hauts responsables locaux de la gendarmerie, sous l’autorité du préfet Anne-Marie Charvet. Mais elle est restée une émouvante réunion de famille. Ils étaient tous là : femmes, enfants, proches. L’histoire retiendra que le dernier défilé de l’Escadron de gendarmerie mobile de Narbonne aura été accompagné, côté spectateurs, d’un discret ballet de poussettes, d’une haie d’honneur d’appareils photos et camescopes.
"Cette unité restera, à jamais, gravée dans vos mémoires"
Le général Mondoulet Le député-maire de Narbonne, qui a boudé la cérémonie, avait été le premier à pointer l’impact économique de la fermeture. Avec la dissolution de l’escadron, l’un des quinze à faire les frais en France de la révision générale des politiques publiques, ce sont 120 familles qui quittent la ville. Un départ plus ou moins bien vécu selon les cas. "Il y a eu de la mélancolie, de la nostalgie, mais il y a maintenant aussi beaucoup d’impatience avant ces nouvelles affectations" note le commandant du 13/6. Une dimension humaine relevée par le général Mondoulet. Il prend soin de "saluer les familles qui vivent au pouls de l’escadron" D’ailleurs, selon la gendarmerie, "98 % des premières demandes d’affectation des mobiles de Narbonne ont été satisfaites".
Le 1er septembre, la caserne aura fermé ses portes. "Je sais à quel point cette unité restera, à jamais, gravée dans vos mémoires" souligne le général de division. Dernier témoin de ses 74 années d’existence, le fanion des mobiles de Narbonne sera désormais, exposé dans une salle de la gendarmerie de Marseille.
http://www.midilibre.fr/2011/06/15/escadron-mobile-la-dissolution-et-l-emotion,336436.php
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La guerre de l’ombre des Français en Afghanistan 1979-2011

Jean-Christophe Notin, dans son livre « La guerre de l’ombre des Français en Afghanistan 1979-2011 », dépeint le lien entre ces deux pays, a priori sans histoire commune.
Dès l’invasion de l’Afghanistan par l’Union soviétique en décembre 1979, le Français sont venus prêter main forte aux résistants afghans . Depuis plus de 30 ans, il existe un lien unique entre ces deux pays . Jean-Christophe Notin propose de le raconter dans son livre : La guerre de l’ombre des Français en Afghanistan 1979-2011.

Grâce à des archives inédites et près de 250 témoignages, l’auteur expose le traitement même d’une « guerre longue et lointaine ». Il dépeint en particulier le travail des services secrets français . Son récit fait s’entrechoquer Massoud, les filières djihadistes, les talibans, le 11 septembre…

Sa description des opérations militaires françaises depuis 2001 est une pièce de choix, grâce aux confidences recueillies au plus haut niveau des hiérarchies militaires et gouvernementales.

>>> La guerre de l’ombre des Français en Afghanistan 1979-2011, de Jean-Christophe Notin.
Éditions Fayard


http://www.defense.gouv.fr/terre/actu-terre/la-guerre-de-l-ombre-des-francais-en-afghanistan-1979-2011
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