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dimanche 4 septembre 2016

Une balade en Californie... au cœur de l'Aisne

hebergement d'image
C’est un des lieux emblématiques où l’on peut randonner sur le Chemin des Dames. Grimper la crête au-dessus de Craonne permet de mesurer l’effort et le drame vécus par les soldats en avril-mai 1917.
Virer à droite et poursuivre sur le chemin en corniche plutôt montant dans ce sens. La sente entourée de végétation est jalonnée de sept panneaux richement illustrés sur le thème de la Grande Guerre. La promenade offre déjà de jolies vues au sud, sur le village de Craonne et la vallée de l’Aisne avec ses belles couleurs jaune et verte dominantes.

Une boucle de 2,5 km sans aucune difficulté

C’est le parcours emprunté vendredi 8 juillet par la famille Couturier, des Français vivant à Londres. Chaque année, en circulant sur l’autoroute dite des Anglais (A 26) à destination de son Beaujolais natal, Jérôme lisait bien ce panneau « Chemin des Dames » placé juste avant la sortie Laon-Chambry. Cette fois-ci, le Londonien-lyonnais a décidé de s’y arrêter pour profiter du lieu historique en compagnie de son épouse Paulina et de ses deux filles Clarice et Marie. La sympathique famille a rejoint la fameuse tour-observatoire qui permet de découvrir un panorama exceptionnel. Quand le ciel est bien dégagé, on peut même distinguer la cathédrale de Reims à l’Est à une quarantaine de kilomètres à vol d’oiseau.
Le parcours offre ensuite plusieurs alternatives. Un chemin en contrebas permet de rejoindre le cimetière de l’ancien village de Craonne, lieu de combats particulièrement violents en mai 1917. C’est là qu’est inhumé, selon ses dernières volontés, l’écrivain pacifiste Yves Gibeau, l’auteur du roman « Allons z’enfants ».
À la rencontre d’un chemin transversal, le promeneur peut prendre sur sa gauche. Il tombera sur un calvaire familial dédié à la mémoire de deux soldats du 34 e  RI. Des vestiges de tranchées sont parfaitement visibles au milieu de la végétation. Des bancs sont aussi installés le long du sentier, pour offrir une halte salutaire. À un carrefour, le marcheur est invité à aller tout droit, puis une boucle vers la gauche se présente à lui. En suivant le fléchage et le balisage jaune et vert, il faut alors prendre une allée sur la gauche. C’est celle sous laquelle passaient des tunnels allemands, aujourd’hui rebouchés. Elle fait redescendre le marcheur à son point de départ et boucler cette boucle de 2,5 kilomètres.
«  Les conditions de vie des soldats étaient vraiment effroyables  », commentent Fabrice et Laura, un couple venu des Ardennes belges.
Lors de cette promenade ensoleillée, les moustiques sont allés voraces à l’assaut des promeneurs. «  Ce n’est pas la guerre mais la bataille avec les moustiques n’est pas très agréable  », pestait un autre promeneur belge. Les moustiques gâchent en effet la balade du randonneur de l’été 2016. Mais le désagrément peut sembler dérisoire au regard de l’horreur vécue par les soldats, un siècle plus tôt sur ce même plateau de Craonne plongé dans la fureur de l’acier. Les dix premiers jours de l’offensive Nivelle ont fait 30 000 morts et 54 000 blessés du seul côté français.
Boucle de 2.5 km, sans difficultés majeures, facile à effectuer en famille.
http://www.lunion.fr/node/795847

samedi 18 juin 2016

Une stèle pour les poilus landais à Craonne

31 élèves du département des Landes ont fait un voyage de 900 kilomètres pour venir découvrir Craonne. Ils y ont dévoilé une stèle en l’honneur des unités de leur région venues combattre sur le secteur
Une touchante sinon émouvante cérémonie s’est déroulée ce jeudi après-midi sur le versant sud du Plateau de Californie à quelques dizaines de mètres du débouché de la Tranchée du Balcon. On y dévoilait une stèle avant de procéder à la plantation de dix-huit pins maritimes. La fin, peut-être, d’une longue histoire commencée voici deux ans, en 2014, à Bégaar, une commune de 1 100 habitants du département des Landes. Comme beaucoup d’écoliers de France, ceux de Begaar, en particulier les CM1 et CM2 de Patrice Pouyau vont, avec le soutien inconditionnel de Françoise Laborde la directrice, célébration du centenaire de la déclaration de guerre les y incitant, se pencher sur la Grande Guerre.
Ils commencent par aller regarder le monument aux morts qu’on finit par ne plus voir. Il porte le nom de 52 poilus bégaarois. Pour dix-huit d’entre eux, la pierre retient qu’ils sont tombés à Craonne ou à Craonnelle. L’histoire ne s’affranchit pas de la géographie. Cartes, livres, atlas, Internet sont minutieusement interrogés. « Craonne ? Vous avez bien dit Craonne ? » s’enquiert étonnée l’institutrice nouvellement nommée dans l’école. « Moi, je connais bien Craonne. » Silence perplexe. « Je suis Sylvia Genteur, la fille de Noël Genteur l’ancien maire de Craonne. » De ce coup du hasard naît la perspective d’un voyage dans l’Aisne qui ne demande qu’à être organisé. Il l’a été, sur un créneau d’une semaine de juin qui se termine ce samedi. Élèves et accompagnateurs ont sillonné le Chemin des Dames avant le dévoilement de la stèle. Elle est là, discret hommage aux cinq régiments d’infanterie du sud-Ouest venus combattre sur son terrain. Dix-huit noms de jeunes Bégaarois figurent sur le monument du village, dix-huit pins sont plantés par les élèves, là, à Craonne, tout près de la stèle, en présence de Jean-Pierre Poussard, maire du bourg landais, vice-président de la communauté de communes, de Jean-Paul Coffinet, maire de Beaurieux, président de la Communauté de communes du Chemin des Dames et naturellement de Noël Genteur sensible conteur de l’Histoire dont la renommée est déjà bien installée au sud de la Gironde.
http://www.lunion.fr/node/748636

vendredi 4 décembre 2015

Mourmelon, le 501e RCC a retrouvé ses anciens

Le samedi 28 novembre 2015, s’est tenu l’Assemblée générale des anciens de la 2 e  Division Blindée, dans le prestigieux hôtel national des Invalides.
Cette assemblée générale était précédée d’un déjeuner à l’hôtel des Invalides, un moment de convivialité en compagnie du Président des anciens du 501 dont Alain RAPHAEL président de l’association du 501 e  RCC, du général CUCHE et du lieutenant-colonel MURY, commandant en second du régiment. Ce repas fut l’occasion d’échanger avec les anciens, de leur faire part des projets du 501, et notamment de la sortie de son Livre « Prestige » en 2016. Ces rencontres font perdurer la mémoire des anciens de la 2 e  DB, soutenue par le dynamisme de nos anciens.
501, France Libre !
http://www.lunion.com/node/610410

mercredi 17 juin 2015

Faverolles-et-Coemy, des élèves sur le parcours d'un poilu

Mme SEYNAEVE, enseignante à l’école élémentaire de Faverolles-et-Coëmy, a inscrit en début d’année scolaire ses 20 élèves de CM1/CM2 au concours « Les petits artistes de la mémoire, la Grande Guerre vue par les enfants » (PAM) organisé par l’Office national des anciens combattants et victimes de guerre (ONACVG).
Le projet, qui consistait à retracer le parcours d’un soldat durant ce conflit sous forme d’un carnet, s’est porté sur la caporal Jules BOURREL, tué à l'ennemi le 29 mai 1918 dans le village de l’école. Une manière originale pour les élèves d'appréhender, cent ans après, ce conflit hors norme. Un travail qui a mobilisé les élèves mais aussi le monde ancien combattant du secteur qui a prêté main forte à la classe. Le Jury départemental a été sensible à l'exercice et à attribué la mention « coup de coeur » lors de sa réunion du 20 mai à Châlons-en-Champagne.
Comme récompense, la classe a pu effectuer un voyage mémoriel le mardi 16 juin 2015. Les élèves ont ainsi prolongé ce travail pédagogique mené pendant l'année scolaire. Au programme de cette journée, la visite du centre d'interprétation Marne 14/18 de Suippes, pique-nique en plein air, découverte de l'impressionnant monument de Navarin puis visite guidée de l'exceptionnel réseau de tranchée de « La main de Massiges ».
Une journée riche et ensoleillée dont les enfants garderont un souvenir pérenne. Au retour, ils ont reçu leur diplôme individuel de « Petit artiste de la mémoire » matérialisant leur participation à ce concours.
http://www.lunion.com/node/488655

dimanche 30 novembre 2014

Ces rugbymen toulousains morts pour la France

Arnaud Rey n'a que 13 ans. Il est capitaine des Minimes A du Stade Toulousain. Il a honoré ses glorieux aînés. «Les joueurs de rugby se sont engagés dans la Première Guerre mondiale pour l'amour de la patrie et de la liberté. Ce même amour qu'ils avaient pour leur maillot et pour leur club. Ils sont tombés nombreux. Nous saluons leur mémoire.»
Juste avant le match Stade Toulousain-Grenoble, hier soir au monument aux Morts du stade Ernest Wallon, s'est déroulée une cérémonie en mémoire des 81 joueurs du Stade Toulousain morts pour la France lors de la Première Guerre mondiale.
Elle était présidée par le général Olivier Salaün, commandant de la 11e brigade parachutiste, et délégué militaire départemental de la Haute-Garonne. René Bouscatel, président du Stade Toulousain, le président de l'Amicale des Anciens du Stade, les représentants du préfet de Haute-Garonne, du président du conseil général, du maire de Toulouse et du président des Amis du Stade ont déposé des gerbes en la mémoire des héros du Stade Toulousain. Des citoyens de l'association Les Oies sauvages ont figuré, aux côtés des militaires, en tenue d'époque des poilus de la Grande Guerre.
Une cinquantaine de jeunes rugbymen toulousains étaient également présents. «Cette cérémonie est l'occasion de marquer l'attachement des militaires et des rugbymen à l'histoire de cette guerre, dont nous commémorons le Centenaire, et d'affirmer la continuité des valeurs de courage, de citoyenneté et de patriotisme qui nous unissent aux poilus de 1914», a déclaré le général Salaün.

«Pulvérisé par un obus devant Verdun en 1916...»

Peu avant, Arnaud Rey, le jeune joueur du Stade avait rappelé les noms de quelques héros du Stade lors de la Grande Guerre. «Certains sont devenus des symboles, parce qu'ils étaient de très grands champions, comme Alfred Maysonnié, tué en partant à l'assaut, au début de la guerre, en septembre 1914. Il avait été champion de France en 1912, il était le premier Rouge et Noir à avoir joué le Tournoi des Cinq Nations en 1910. D'autres étaient de grands dirigeants, comme Louis Charlionnais, l'un des plus anciens du club, dirigeant écouté au Stade Toulousain et au Comité des Pyrénées, pulvérisé par un obus devant Verdun en 1916.»
Il a rappelé qu'aujourd'hui les joueurs du Stade Toulousain sont parfois Néo-Zélandais, Samoans, Australiens, Sud-Africains, Fidjiens, Anglais ou Irlandais. Et qu'en 1914-1918, les ancêtres de ces joueurs ont été aux côtés des Français pendant la guerre. «Volontaires, ils sont venus mourir sur notre sol, pour sauvegarder notre liberté, pour nous donner cette vie, celle que nous vivons ce soir, a conclu Arnaud. Il nous appartient de les réunir ici dans la même pensée, dans le même souvenir, dans la même gratitude».

http://www.ladepeche.fr/article/2014/11/30/2001692-ces-rugbymen-morts-pour-la-france.html