Affichage des articles dont le libellé est intervention Niger. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est intervention Niger. Afficher tous les articles

jeudi 23 octobre 2014

L'armée française se poste au Nord-Niger

L'armée française va installer un poste avancé à Madama, au nord-est du Niger, et intensifie son action au nord du Mali pour lutter contre la recrudescence d'actions jihadistes, a annoncé jeudi une source au ministère français de la Défense. "Le gouvernement nigérien a donné son accord pour l'installation d'une base temporaire avancée à Madama", qui va se concentrer sur les "autoroutes" d'armements qui descendent du sud de la Libye vers le Nord Mali via le Niger, a indiqué cette source.

Cette base, située à 130 km de Dirkou, dernière implantation militaire nigérienne à l'extrémité nord du pays, comptera environ 50 militaires français qui pourront bénéficier du soutien d'hélicoptères et d'unités d'infanterie de la force française Barkhane au Sahel, basée à N'djamena. Elle doit être opérationnelle dans "les prochaines semaines". Un convoi logistique, en route vers la zone, se trouvait jeudi à Agadez (centre du Niger). Il va notamment falloir aménager une piste de 1800 mètres sur la base, qui n'a pas d'eau potable, afin d'y poser du fret lourd.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/10/23/97001-20141023FILWWW00234-l-armee-francaise-se-poste-au-nord-niger.php

jeudi 16 octobre 2014

Niger: L'armée française a intercepté trois tonnes d'armes chez les djihadistes

Trois tonnes d'armes, dont des missiles sol-air SA-7. C'est le butin récupéré par l'armée française lors de l'interception d'un convoi djihadiste en provenance de Libye le 10 octobre dernier au nord du Niger, a annoncé jeudi l'état-major des armées.
«C'est l'une des plus importantes saisies d'armes réalisées dans la bande sahélo-saharienne depuis que les forces françaises se sont engagées dans la région en janvier 2013», a déclaré son porte-parole, le colonel Gilles Jaron, lors d'un point de presse. L'opération, annoncée vendredi dernier par la présidence française, a aussi permis de saisir des canons de 23 mm, une centaine de roquettes antichar, des mitrailleuses et des munitions, a-t-il ajouté.

Une quinzaine de djihadistes «neutralisés»

Une quinzaine de djihadistes ont alors été «neutralisés», c'est-à-dire tués ou faits prisonniers, a-t-il poursuivi sans plus de détails. Après le pillage des arsenaux de l'ancien leader libyen Mouammar Kadhafi, des missiles SA-7, de conception russe, se sont retrouvés aux mains de groupes jihadistes, suscitant l'inquiétude des pays de la région et des Occidentaux.
L'armée française était déjà tombée sur ce type d'armements dans des caches au Mali, lors de l'opération Serval, mais plus ces derniers mois, et notamment pas dans un convoi, a précisé le colonel Jaron. L'interception du convoi de six pick-ups, qui se dirigeait vers le Mali, a été menée par des forces spéciales françaises, en coopération avec l'armée nigérienne et avec l'appui de moyens aériens.

Recrudescence d'opérations

Les véhicules ont été détruits, a ajouté le colonel, qui a montré des photos de carcasses métalliques carbonisées, et les stocks d'armes saisis fortement endommagés. Le nord du Mali fait face à une recrudescence d'opérations de groupes armées, qui tentent de regagner du terrain après en avoir été chassés par l'opération Serval.
Fin septembre, ces mêmes forces françaises, déployées au Sahel dans le cadre de l'opération Barkhane, avaient déjà mené deux opérations au Niger et dans le nord du Mali, lors desquelles un proche et des partisans présumés du chef djihadiste algérien Mokhtar Belmokhtar avaient été arrêtés.

http://www.20minutes.fr/monde/1462383-20141016-niger-armee-francaise-intercepte-trois-tonnes-armes-chez-djihadistes

vendredi 24 mai 2013

Niger : l'armée française met fin à la prise d'otages menée par des jihadistes

Jean-Yves Le Drian, le ministre de la Défense, a annoncé que les forces spéciales étaient intervenues vendredi matin pour faire cesser la prise d'otages qui avait démarré jeudi à Agadez.

Que s'est-il passé jeudi et vendredi à Agadez après l'attentat suicide commis devant un camp militaire ? Pour l'instant, le fil des événements reste flou.
Dans un premier temps, les autorités nigériennes avaient expliqué que plusieurs assaillants ayant attaqué la base dans la foulée de l'attentat s'étaient enfuis dans le désert et que l'armée les poursuivait. En fin d'après-midi, il a été question d'une prise d'otages d'élèves officiers, dans l'enceinte du camp. En fin de soirée, cette prise d'otages était officiellement terminée. Il semble cependant que c'était loin d'être le cas.
Deux morts
En début d'après-midi,
Jean-Yves Le Drian, le ministre de la Défense, a en effet confirmé que l'armée française était intervenue, à la demande de Mahamadou Issoufou, le président nigérien, pour déloger les derniers terroristes retranchés dans le camp. "Cela a permis d'aboutir à une stabilisation de la situation, heureusement", a-t-il dit sur BFM TV.
"L'objectif (ndlr : des terroristes) était que le Mali devienne un sanctuaire islamiste, ça ne le sera pas. Il faut maintenant éviter qu'il y ait, soit au Nord-Niger, soit dans une partie du Tchad, des risques identiques", a-t-il ajouté, qualifiant la région du Sahel de "zone d'instabilité". Les services du ministère ont également précisé que l'assaut avait eu lieu à l'aube et qu'au moins deux jihadistes avaient été tués dans l'opération.
Hollande exprime sa "solidarité"
De son côté,
François Hollande a exprimé vendredi sa "solidarité" au Niger et à son président Mahamadou Issoufou. Il voit dans les attentats de jeudi -outre celui d'Agadez, la mine exploitée par Areva à Arlit a aussi été victime d'une attaque suicide- "une preuve supplémentaire" de la nécessité de soutenir l'Afrique contre le terrorisme