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jeudi 10 août 2017

Le 35e RI frappé en plein cœur

Pas de déclarations et portes hermétiquement closes. C’est silence radio au quartier Maud’Huy qui abrite le 35e régiment d’infanterie de Belfort. Même le standard est aux abonnés absents.
Aucun des militaires qui franchissent les grilles ne se risque à émettre le moindre commentaire sur l’attentat perpétré à 8 h à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine) contre six de leurs collègues en mission pour l’opération Sentinelle. « L’As de Trèfle », surnom du régiment, a été touché en plein cœur.
Dès que la barrière s’ouvre pour laisser passer une fournée de militaires ayant achevé leur service, c’est d’un pas pressé que ceux-ci s’éloignent. Main tendue, le refus est poli envers les journalistes : « on n’a pas envie de parler ! »
Et puis, le mot d’ordre est clair, finit par révéler l’un d’eux. C’est l’état-major qui a la parole. Et en cette fin d’après-midi, des nouvelles plus rassurantes sur les blessés sont parvenues au quartier Maud’Huy. « C’est moins grave qu’on ne le craignait de prime abord » soupire un des « Gaillards » du 35.
« Ce sont aussi les risques du métier. Cet événement vient nous rappeler qu’il faut être encore plus vigilant. » Et les familles ? « Elles sont prévenues et certaines sont déjà parties à Paris. »
Quant à la colère supposée des soldats envers l’agresseur, il relativise : « à qui voulez-vous qu’on en veuille, on ne sait même pas qui c’est ni ce qu’il voulait, ce type. Il a été arrêté. Il est blessé. » Un autre consent à sourire : « J’espère pour lui qu’ils ne l’ont pas amené à Percy ou Clamart où sont hospitalisés nos camarades… ».
Même si certains habitants ignorent la nouvelle, c’est généralement la consternation dans le quartier.
« C’est triste. Aujourd’hui, le risque est partout, mais on est encore plus sensibilisé quand un tel événement atteint un régiment de notre ville » indique Dominique Siess, qui vit depuis 2002 dans le quartier des Glacis où se trouve la caserne.
Depuis la mise en œuvre de l’opération Sentinelle en janvier 2015, le 35e a largement contribué à cette mission de surveillance du territoire national, à Paris comme en province.
En 2016, deux cents Gaillards de l’active et de la réserve y ont participé. Principe majeur : faire intervenir en un lieu donné des troupes venues d’autres régions afin d’éviter d’éventuelles représailles contre les familles.
Il suffit de parcourir les rues avoisinantes pour se rendre compte combien le 35e est apprécié dans le quartier. Alain Dechoz, 70 ans se souvient y avoir fait son service militaire, d’abord au fort Hatry, puis à la caserne Friederichs.
À la pharmacie toute proche de la caserne, Corinne Laforge accueille souvent des militaires : « ils représentent une bonne proportion de la clientèle ».
Fille et cousine de militaire, Séverine Kiblaire, 31 ans, domiciliée à Froidefontaine, voit remonter ses souvenirs d’une enfance vécue dans le quartier : « Quand j’étais petite, j’allais chaque année aux portes ouvertes du régiment. On pouvait même monter dans des chars. Je me souviens aussi quand on est allés à l’inauguration du nouveau bâtiment en 1989. Je ne connais pas personnellement les soldats blessés, mais quand j’ai appris la nouvelle, ça m’a fait de la peine. Malheureusement, on ne pourra jamais l’empêcher. On peut aussi se demander si en patrouillant ainsi, ils ne sont pas trop exposés, trop visibles. »
Le 35e RI frappé en plein cœurhttp://www.estrepublicain.fr/edition-belfort-hericourt-montbeliard/2017/08/10/le-35e-ri-frappe-en-plein-coeur

Opération Sentinelle: les militaires expriment leur ras-le-bol

samedi 30 janvier 2016

Paris : 2 militaires hors service agressés

Deux militaires en civil et hors service ont été agressés cet après-midi par une vingtaine de personnes en marge de la manifestation à Paris pour la levée de l'état d'urgence.

L'enquête devra notamment s'attacher à déterminer s'ils ont été visés en raison de leur qualité de militaire ou s'ils ont pu être pris pour des militants d'extrême-droite, selon une source proche de l'enquête.

Les agresseurs étaient vêtus de noir, masqués et cagoulés, selon la préfecture de police. L'un des deux militaires a été blessé à l'arcade sourcilière et soigné sur place par les pompiers.

Le téléphone de l'un des deux militaires, mobilisés à Paris dans le cadre du plan Vigipirate, a également été dérobé. Les agresseurs ont réussi à prendre la fuite.



http://www.lefigaro.fr/flash-actu/index.php

vendredi 20 novembre 2015

Toulouse: Trois militaires essuient des tirs de fusil en pleine nuit

Les circonstances restent floues mais la police confirme que trois militaires ont été la cible de tirs à Toulouse dans la nuit de jeudi à vendredi. Deux sont hospitalisés, blessés par des plombs de chasse.

Deux hommes armés à scooter

Selon France 3 Midi-Pyrénées, les militaires rentraient d’une soirée arrosée passée place Saint-Pierre. Ils se sont fait déposer en taxi du côté de l’avenue de la Gloire et c’est en poursuivant leur chemin à pied pour regagner leur casernement qu’ils auraient été agressés.
Leur témoignage évoque deux hommes à scooter armés d’un fusil de chasse.
Les services de police ont déjà établi que trois militaires avaient « fait le mur » pour faire la fête en centre-ville.
http://www.20minutes.fr/toulouse/1734771-20151120-toulouse-trois-militaires-essuient-tirs-fusil-pleine-nuit

samedi 11 avril 2015

Aéroport d'Orly : un militaire de Vigipirate agressé, un homme recherché

Un militaire affecté à l'aéroport parisien d'Orly dans le cadre de Vigipirate a été agressé vendredi par un homme qui lui a porté un coup au visage, le blessant légèrement, avant de prendre la fuite.

«Légèrement blessé, le sergent a réussi à rapidement mettre en fuite son agresseur, armé d'un couteau», indique un communiqué commun des ministères de la Défense et de l'Intérieur diffusé vendredi soir.

L'agresseur est «activement recherché» et une enquête a été confiée à la direction de la police judiciaire de la préfecture de police.

Une autre source a précisé à l'AFP que le militaire avait été blessé «à la pommette», a priori «d'un coup de poing».

Le militaire «a été blessé car il y a eu un échange de coups, mais il n'a pas été atteint d'un coup de couteau», a confirmé une source judiciaire.

L'agression a eu lieu vers 14H15 «dans la zone non-publique de l'aéroport», a expliqué une source proche du dossier. L'agresseur est «de type européen, vêtu d'un bonnet noir et d'un blouson noir», selon une seconde source.
http://www.leparisien.fr/faits-divers/aeroport-d-orly-un-militaire-de-vigipirate-agresse-un-homme-recherche-10-04-2015-4682069.php
Le militaire se «lavait les mains dans les toilettes réservées au personnel de l'aéroport, près du local réservé aux militaires, (lorsqu'il) a ressenti un coup dans le dos», a raconté une troisième source.

«Il s'est retrouvé nez à nez avec un homme habillé de noir avec un bonnet, des gants et un couteau. Il y a eu un échange de coups et l'individu a pris la fuite. Le militaire est choqué», a-t-elle précisé.

Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian et le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve «condamnent avec la plus grande fermeté l'agression dont a été victime» le militaire, indiquent-ils dans leur communiqué commun.
http://www.leparisien.fr/faits-divers/aeroport-d-orly-un-militaire-de-vigipirate-agresse-un-homme-recherche-10-04-2015-4682069.php

lundi 27 mai 2013

Le militaire blessé à la Défense est sorti de l'hôpital

Cédric Cordiez est sorti de l'hôpital militaire de Percy à Clamart, a indiqué ce lundi le gouvernement militaire de Paris. Le militaire avait été blessé au cou à l'arme blanche samedi à la Défense.
"Le première classe Cédric Cordiez du 4e régiment de chasseurs de Gap a quitté l'hôpital tôt ce matin et a été récupéré par son unité", a précisé cette source. Une incapacité totale de travail (ITT) de dix jours lui a été prescrite par les médecins, a ajouté la source. Samedi, le soldat participait à une patrouille classique en trinôme avec deux camarades quand il a été frappé par derrière au niveau de la nuque avec une arme blanche.

L'enquête progresse

Interrogé sur Canal+, Manuel Valls a déclaré ce lundi que les enquêteurs de la brigade criminelle disposaient de "pistes sérieuses" sur son agresseur. Selon des sources proches de l'enquête, une bande vidéo montre l'agresseur présumé, portant un petit chapeau et une tenue noire, en prière quelques minutes avant l'agression. Par ailleurs, les policiers ont retrouvé près des lieux de l'agression un sac en plastique contenant une bouteille, un couteau et des détritus.

http://www.ladepeche.fr/article/2013/05/27/1635511-militaire-blesse-defense-est-sorti-hopital.html

dimanche 26 mai 2013

La compagne du militaire agressé à la Défense : "Cédric est traumatisé"

La compagne de Cédric Cordier, le militaire agressé au cou samedi à La Défense, a affirmé dimanche sur RTL que celui-ci, toujours hospitalisé à Clamart, était "traumatisé".

La compagne de Cédric Cordier, le militaire de 23 ans agressé et blessé au cou samedi, alors qu'il effectuait une patrouille Vigipirate à La Défense, a affirmé dimanche au micro de RTL que celui-ci, toujours hospitalisé à Clamart, était "traumatisé". Depuis l'agression "il n'est pas tranquille", a expliqué la jeune femme, Amélie, 22 ans. "A 4 heures du matin, il y a un infirmier qui est rentré dans sa chambre, il s'est tout de suite redressé, car il croyait que c'était l'agresseur qui revenait pour finir le travail", a-t-elle dit.
Elle a également estimé que le militaire, issu du 4e régiment de chasseurs de Gap, "a vraiment eu de la chance, car, à deux centimètres près c'était la carotide qui était atteinte". "Il pouvait mourir", a-t-elle ajouté, précisant que selon les dires des médecins qui ont examiné Cédric Cordier la blessure provenait vraisemblablement d'un cutter.
"On ne s'attend pas à ça à Paris"
La jeune femme a également estimé que "l'agresseur visait spécialement un militaire". "C'est écœurant quand même. On ne s'attend pas à ça à Paris. Au Mali je veux bien, mais à Paris!", a-t-elle poursuivi.
Cédric Cordier avait été agressé samedi vers 17h50, alors qu'avec deux collègues il participait à une patrouille Vigipirate dans la "salle d'échange" de la Défense. Il était toujours hospitalisé dimanche à l'hôpital militaire Percy à Clamart (Hauts-de-Seine). Ses jours ne sont pas en danger. Le parquet antiterroriste de Paris a été saisi de l'affaire. Mercredi, un soldat britannique a été tué à l'arme blanche à Londres par deux hommes d'origine nigériane qui ont affirmé aux témoins agir "au nom d'Allah". Le gouvernement britannique a estimé que c'était un acte "manifestement de nature terroriste
 

Agression à Paris : elle visait délibérément un militaire, selon Le Drian, qui parle de terrorisme

Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, qui s'est rendu samedi soir au chevet du militaire agressé à l'arme blanche près de Paris, a affirmé qu'"on a voulu (le) tuer parce qu'il était militaire", et souligné sa détermination à mener avec son collègue de l'Intérieur Manuel Valls "une lutte implacable contre le terrorisme".
"On a voulu tuer un militaire parce qu'il était militaire (...). Un militaire qui assure la sécurité des Français dans le cadre du plan Vigipirate", a déclaré le ministre de la Défense devant des journalistes à sa sortie de l'hôpital Percy à Clamart (Hauts-de-Seine). "Heureusement l'acte criminel n'a pas entraîné de conséquences graves", a-t-il ajouté.
Le militaire blessé, "le première classe Cédric Cordier", est dans un état "rassurant, satisfaisant", selon M. Le Drian qui a pu échanger avec lui "très cordialement" dans cet établissement militaire où il a été admis après son agression. "Je lui ai fait part de ma solidarité, de mon soutien, à lui (...) mais aussi à tous les militaires qui aujourd'hui en France ou au Mali ou ailleurs assurent la sécurité des Françaises et des Français.


Là c'est parce qu'il est militaire qu'il y a eu agression, a-t-il insisté. Assurant Manuel Valls et la police de "toute (sa) confiance" pour l'enquête et la recherche de l'agresseur, qui était en fuite samedi soir, Jean-Yves Le Drian a poursuivi : "La sécurité des Françaises et des Français c'est un bien imprescriptible, c'est un des fondements de la République, cela ne souffre aucun atermoiement". Et d'enchaîner: "Le ministre de l'Intérieur Manuel Valls et moi-même, chacun dans nos domaines, nous poursuivons une lutte implacable contre le terrorisme et contre tout acte qui remettrait en cause notre sécurité".
Le militaire en patrouille Vigipirate été agressé samedi à l'arme blanche à La Défense (Hauts-de-Seine) par un homme qui a pris la fuite et dont les motivations restent inconnues.
Cette agression intervient trois jours après le meurtre mercredi à Londres d'un soldat britannique par deux islamistes radicaux, avec lequel aucun lien n'a toutefois été fait à ce stade par les enquêteurs.

http://www.midilibre.fr/2013/05/25/paris-un-militaire-agresse-au-cutter-a-la-defense-ses-jours-pas-en-danger,703855.php