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mardi 22 février 2022
mercredi 16 juin 2021
lundi 10 mai 2021
samedi 13 janvier 2018
dimanche 12 novembre 2017
mardi 11 juillet 2017
dimanche 2 avril 2017
mercredi 8 février 2017
mardi 7 février 2017
jeudi 2 février 2017
lundi 9 janvier 2017
vendredi 16 décembre 2016
lundi 4 janvier 2016
dimanche 8 juin 2014
mercredi 14 mai 2014
mercredi 23 avril 2014
La logistique de l'opération Serval au Mali se prépare au camp des Garrigues... à Nîmes
Soixante-dix hommes du 4e RMAT seront projetés au Mali dans un mois.
Une averse copieuse, de la gadoue et dix degrés au thermomètre. De telles conditions, mardi matin au camp des Garrigues, n’évoquent pas vraiment le Mali où depuis janvier 2013 les forces françaises sont engagées pour combattre les groupes djihadistes.
Quoique... En juillet prochain, en plein engagement dans l’opération Serval, ce sera le début de la saison des pluies. Mais bon, "toujours avec 50 degrés", rigole un officier.
De régiments divers
Depuis quinze jours, le bataillon Salamandre, composé d’hommes issus d’une quinzaine de régiments français, se prépare quoi qu’il en soit aux "rustiques conditions maliennes" auquel il sera confronté de juin à octobre. Le 4e Régiment du matériel (4e RMAT), basé à Nîmes, y aura une place prépondérante, avec 70 hommes sur les 262 projetés à Gao, et avec la charge de commander ce bataillon.
Bataillon Salamandre
La logistique comprend les domaines du transport, de la maintenance, de la santé, du carburant, des munitions, du soutien du combattant (hygiène, alimentation, eau). Les différentes composantes du bataillon Salamandre se sont retrouvées deux semaines durant sur les hauteurs de Nîmes pour se préparer au théâtre d’opération malien, pour apprendre à travailler ensemble et se coordonner.
Exercices spécifiques
En réalisant des exercices spécifiques, soit une quinzaine de modules : dépannage, tirs, gestion de convoi en cas d’attaque, etc. Hier, au terme de cette première phase de préparation (qui sera suivie d’une deuxième à Canjuers en mai), un exercice de synthèse a été mis en œuvre : d’un bivouac à l’autre, un convoi a été formé dans un scénario où des insurgés attaquent et où il s’agit de se défendre. "Nous sommes des logisticiens, mais avant tout des soldats", souligne le colonel Olivier Vialade, chef de corps du 4e RMAT et commandant du bataillon Salamandre.
"C’est aussi lourd que l’Afghanistan"
"Le Mali est un théâtre d’opération dur, explique le colonel Vialade. C’est aussi lourd que l’Afghanistan." En 2009, le 4e RMAT avait d’ailleurs été engagé en Afghanistan : là-bas, comme au Mali, les itinéraires sont à haut risque. Le bataillon Salamandre se prépare à faire face aux tirs de roquettes et aux engins explosifs improvisés - les IED dans le jargon militaire - sur les pistes maliennes et alors même que les convois autour de Gao seront incessants afin de soutenir les troupes françaises.
Un physique irréprochable
"Le Mali est grand comme deux fois la France, les distances sont longues et le matériel s’use beaucoup, explique le colonel Vialade. Cela représente beaucoup de travail et il faut savoir réparer très vite." Le tout dans une chaleur extrême, 45 voire 50 degrés. Et une poussière incessante. La condition physique doit donc être irréprochable. Cela fait aussi partie de la préparation du bataillon Salamandre.
http://www.midilibre.fr/2014/04/22/la-logistique-de-serval-se-prepare-aux-garrigues,851817.php
Une averse copieuse, de la gadoue et dix degrés au thermomètre. De telles conditions, mardi matin au camp des Garrigues, n’évoquent pas vraiment le Mali où depuis janvier 2013 les forces françaises sont engagées pour combattre les groupes djihadistes.
Quoique... En juillet prochain, en plein engagement dans l’opération Serval, ce sera le début de la saison des pluies. Mais bon, "toujours avec 50 degrés", rigole un officier.
De régiments divers
Depuis quinze jours, le bataillon Salamandre, composé d’hommes issus d’une quinzaine de régiments français, se prépare quoi qu’il en soit aux "rustiques conditions maliennes" auquel il sera confronté de juin à octobre. Le 4e Régiment du matériel (4e RMAT), basé à Nîmes, y aura une place prépondérante, avec 70 hommes sur les 262 projetés à Gao, et avec la charge de commander ce bataillon.
Bataillon Salamandre
La logistique comprend les domaines du transport, de la maintenance, de la santé, du carburant, des munitions, du soutien du combattant (hygiène, alimentation, eau). Les différentes composantes du bataillon Salamandre se sont retrouvées deux semaines durant sur les hauteurs de Nîmes pour se préparer au théâtre d’opération malien, pour apprendre à travailler ensemble et se coordonner.
Exercices spécifiques
En réalisant des exercices spécifiques, soit une quinzaine de modules : dépannage, tirs, gestion de convoi en cas d’attaque, etc. Hier, au terme de cette première phase de préparation (qui sera suivie d’une deuxième à Canjuers en mai), un exercice de synthèse a été mis en œuvre : d’un bivouac à l’autre, un convoi a été formé dans un scénario où des insurgés attaquent et où il s’agit de se défendre. "Nous sommes des logisticiens, mais avant tout des soldats", souligne le colonel Olivier Vialade, chef de corps du 4e RMAT et commandant du bataillon Salamandre.
"C’est aussi lourd que l’Afghanistan"
"Le Mali est un théâtre d’opération dur, explique le colonel Vialade. C’est aussi lourd que l’Afghanistan." En 2009, le 4e RMAT avait d’ailleurs été engagé en Afghanistan : là-bas, comme au Mali, les itinéraires sont à haut risque. Le bataillon Salamandre se prépare à faire face aux tirs de roquettes et aux engins explosifs improvisés - les IED dans le jargon militaire - sur les pistes maliennes et alors même que les convois autour de Gao seront incessants afin de soutenir les troupes françaises.
Un physique irréprochable
"Le Mali est grand comme deux fois la France, les distances sont longues et le matériel s’use beaucoup, explique le colonel Vialade. Cela représente beaucoup de travail et il faut savoir réparer très vite." Le tout dans une chaleur extrême, 45 voire 50 degrés. Et une poussière incessante. La condition physique doit donc être irréprochable. Cela fait aussi partie de la préparation du bataillon Salamandre.
http://www.midilibre.fr/2014/04/22/la-logistique-de-serval-se-prepare-aux-garrigues,851817.php
lundi 14 avril 2014
[Préparation opérationnelle] Préparer son alerte
Le centre d’entraînement des postes de commandement (CEPC) a proposé au CFT de concevoir et conduire un exercice au profit des états-majors prenant l’alerte. L’objectif est de leur permettre de travailler les procédures, revoir les savoir-faire tactiques fondamentaux et se préparer intellectuellement à une projection sur très court préavis. La montée en puissance du Guépard s’inscrit dans une démarche de préparation opérationnelle générique, orientée en fonction des engagements les plus probables au moment de la désignation.
Configuration intellectuelle
Aboutissement de la mise en condition du Guépard, l’exercice MONCLAR1 du CEPC restitue au mieux la réalité et la complexité des engagements actuels. « Les scénarii sont écrits en s’inspirant directement des RETEX dont dispose le centre. En effet, le CEPC capitalise sur sa connaissance des théâtres d’opérations actuels, acquise par le biais des exercices des mises en condition avant projection (Afghanistan, Liban, RCI, Mali, RCA). Enfin, nous intégrons les éléments structurants que nous fournit l’état-major opérationnel Terre (EMOT) : les forces pré-positionnées, la prise en compte de l’interarmées et la conduite d’opérations conjointes entre les forces conventionnelles et les forces spéciales », explique le lieutenant-colonel Renaud Rondet, chef du bureau entraînement et responsable de la conception des thèmes puis de la conduite de l’animation. L’objectif final pour l’état-major entraîné est de roder ses procédures, prendre en compte l’intégration des renforts (forces aériennes, renseignement, forces spéciales, logistique) et de se mettre dans une configuration intellectuelle d’engagement opérationnel. Cet exercice comprend trois phases qui couvrent la majorité des actions envisagées pour une unité d’alerte Guépard : le renforcement des forces pré positionnées par les unités d’alerte, une RESEVAC2 au plus près de la réalité des engagements actuels et une action de coercition pour garantir la qualité de l’entraînement, en travaillant les savoir-faire fondamentaux de la manœuvre interarmes.
Les premiers jours s’organisent autour d’un cycle de conférences sur les zones probables de crise, d’un rappel sur les modalités de déclenchement et de préacheminement du Guépard et d’une présentation sur l’emploi de fonctions opérationnelles spécifiques qui n’appartiennent pas organiquement à la brigade (logistique avec le bataillon logistique, renseignement avec les sous-groupements de renseignement multi-capteurs, groupement aéromobile). Dans ces domaines, des experts de tous niveaux et d’origines variées sont amenés à intervenir pour donner au futur détachement les connaissances nécessaires à une prise d’alerte efficace. « Cet entraînement permet de perfectionner des procédures internes déjà bien rodées dans un exercice clé en main. Il nous a également permis de tester le centre opérations (CO) GUEPARD 72 h, à effectif contraint, lors d’un scénario de type RESEVAC (évacuation de ressortissants), avec un nombre important d’incidents simultanés », précise le lieutenant-colonel Denis Bretaudeau, chef CO depuis le mois d’août 2013. « Le rythme de l’exercice est très dense. Il faut faire preuve de souplesse et s’adapter très vite à ce nouvel environnement », souligne l’adjudant-chef Steve Chabrol du régiment médical (RMED) de la Valbonne.
« La finalité du dispositif Guépard est de mettre à la disposition du commandement une force constituée, apte à faire campagne en tout lieu et pour tout type de mission, sur très court préavis. Sa montée en puissance s’inscrit donc, par essence, dans le cadre de la préparation opérationnelle générique. » Directive du CFT sur la mise en condition Guépard du 11 juin 2013.
http://www.defense.gouv.fr/terre/dossiers/preparation-operationnelle-les-evolutions/preparation-operationnelle-preparer-son-alerte
Configuration intellectuelle
Aboutissement de la mise en condition du Guépard, l’exercice MONCLAR1 du CEPC restitue au mieux la réalité et la complexité des engagements actuels. « Les scénarii sont écrits en s’inspirant directement des RETEX dont dispose le centre. En effet, le CEPC capitalise sur sa connaissance des théâtres d’opérations actuels, acquise par le biais des exercices des mises en condition avant projection (Afghanistan, Liban, RCI, Mali, RCA). Enfin, nous intégrons les éléments structurants que nous fournit l’état-major opérationnel Terre (EMOT) : les forces pré-positionnées, la prise en compte de l’interarmées et la conduite d’opérations conjointes entre les forces conventionnelles et les forces spéciales », explique le lieutenant-colonel Renaud Rondet, chef du bureau entraînement et responsable de la conception des thèmes puis de la conduite de l’animation. L’objectif final pour l’état-major entraîné est de roder ses procédures, prendre en compte l’intégration des renforts (forces aériennes, renseignement, forces spéciales, logistique) et de se mettre dans une configuration intellectuelle d’engagement opérationnel. Cet exercice comprend trois phases qui couvrent la majorité des actions envisagées pour une unité d’alerte Guépard : le renforcement des forces pré positionnées par les unités d’alerte, une RESEVAC2 au plus près de la réalité des engagements actuels et une action de coercition pour garantir la qualité de l’entraînement, en travaillant les savoir-faire fondamentaux de la manœuvre interarmes.
Les premiers jours s’organisent autour d’un cycle de conférences sur les zones probables de crise, d’un rappel sur les modalités de déclenchement et de préacheminement du Guépard et d’une présentation sur l’emploi de fonctions opérationnelles spécifiques qui n’appartiennent pas organiquement à la brigade (logistique avec le bataillon logistique, renseignement avec les sous-groupements de renseignement multi-capteurs, groupement aéromobile). Dans ces domaines, des experts de tous niveaux et d’origines variées sont amenés à intervenir pour donner au futur détachement les connaissances nécessaires à une prise d’alerte efficace. « Cet entraînement permet de perfectionner des procédures internes déjà bien rodées dans un exercice clé en main. Il nous a également permis de tester le centre opérations (CO) GUEPARD 72 h, à effectif contraint, lors d’un scénario de type RESEVAC (évacuation de ressortissants), avec un nombre important d’incidents simultanés », précise le lieutenant-colonel Denis Bretaudeau, chef CO depuis le mois d’août 2013. « Le rythme de l’exercice est très dense. Il faut faire preuve de souplesse et s’adapter très vite à ce nouvel environnement », souligne l’adjudant-chef Steve Chabrol du régiment médical (RMED) de la Valbonne.
« La finalité du dispositif Guépard est de mettre à la disposition du commandement une force constituée, apte à faire campagne en tout lieu et pour tout type de mission, sur très court préavis. Sa montée en puissance s’inscrit donc, par essence, dans le cadre de la préparation opérationnelle générique. » Directive du CFT sur la mise en condition Guépard du 11 juin 2013.
http://www.defense.gouv.fr/terre/dossiers/preparation-operationnelle-les-evolutions/preparation-operationnelle-preparer-son-alerte
jeudi 10 avril 2014
[Préparation opérationnelle] Tout commence au régiment
Dépollution de site, franchissement, combat en zone urbaine, durcissement d’infrastructures, ouverture d’itinéraires : ces savoir-faire ont été contrôlés, du 17 au 21 février 2014, par le 17e régiment du génie parachutiste (17e RGP), au cours d’un rallye régimentaire. Placée sous la responsabilité pleine et entière du chef de corps, évaluée par sa brigade d’appartenance, la préparation opérationnelle décentralisée (POD) consiste en l’acquisition et la maîtrise de savoir-faire individuels et collectifs jusqu’au niveau unité élémentaire (UE) et état-major tactique (EMT) de GTIA, avec un effort particulier sur le niveau de la section. « Les exercices pédagogiques ont pour objectif d’évaluer le niveau de compétences à un instant T. Les chefs de section et leurs hommes y sont confrontés à de nombreux incidents, tous inspirés des opérations actuelles et donc extrêmement réalistes », explique le commandant Thierry Casimiro, du bureau opérations et instruction du régiment. La POD n’est qu’une étape dans l’acquisition d’une compétence opérationnelle, mais elle en constitue le socle sur lequel se construisent les phases suivantes de la PO. Son objectif est simple : il s’agit pour les unités élémentaires d’atteindre le niveau qui leur permet de se présenter dans les meilleures conditions dans les centres d’entraînement spécialisé, lieux de la POC. Des bases solides sont la garantie d’un entraînement interarmes de qualité. C’est à ce prix que les forces terrestres relèveront les défis opérationnels de demain.
La POD se déroule au quartier de la formation, dans les espaces collectifs d’instruction de niveau 1 (ECI 1) et dans les espaces d’entraînement de niveau 2 (EE 2). Le recours au terrain libre, chaque fois que cela est possible, est privilégié. Les unités élémentaires peuvent ainsi mener une instruction collective progressive, avant de s’entraîner en interarmes dans les espaces d’entraînement de niveau 3 (pôles Champagne et Provence).
http://www.defense.gouv.fr/terre/dossiers/preparation-operationnelle-les-evolutions/preparation-operationnelle-tout-commence-au-regiment
La POD se déroule au quartier de la formation, dans les espaces collectifs d’instruction de niveau 1 (ECI 1) et dans les espaces d’entraînement de niveau 2 (EE 2). Le recours au terrain libre, chaque fois que cela est possible, est privilégié. Les unités élémentaires peuvent ainsi mener une instruction collective progressive, avant de s’entraîner en interarmes dans les espaces d’entraînement de niveau 3 (pôles Champagne et Provence).
http://www.defense.gouv.fr/terre/dossiers/preparation-operationnelle-les-evolutions/preparation-operationnelle-tout-commence-au-regiment
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