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mardi 17 janvier 2017

Le 8e RPIMa va changer la physionomie du quartier de Lardaillé d'ici deux ans

Les installations du 8e RPIMa sur le site de Lardaillé vont être démolies. De nouveaux bâtiments accueilleront les matériels d'intervention (blindés) et de communication.
Amateurs de photos souvenir ou de clichés consacrant l'histoire urbaine d'une cité à vos appareils ! Le secteur de Lardaillé va bientôt changer d'allure. Le 8e RPIMa va en effet faire engager des travaux qui modifieront considérablement la physionomie des installations qui sont les siennes : le site dévolu aux entraînements et activités sportives et, surtout, celui affecté aux garages et véhicules.

«Après le grand chantier des logements, toujours en cours jusqu'en 2018, débutera ainsi le grand chantier d'une nouvelle zone technique permettant l'entretien et également l'entraînement des équipages grâce à la simulation embarquée», a annoncé le chef de corps du 8e RPIMa, le colonel Frédéric Danigo. Cette annonce, réjouissante pour le régiment tout comme, en ricochet, pour l'économie locale, a été faite à l'occasion des traditionnels vœux du 8e Para de marine dans le cadre de l'Hôtel Beaudecourt.

320 nouveaux en 2017

Une fois confirmé l'accord national et les financements pour ce grand chantier, les études devraient aller bon train pour en dessiner les contours et exigences finales. C'est donc sans doute vers la fin de l'année que les premiers coups de pelle mécanique devraient intervenir. Tous les bâtiments actuels seraient démolis. De nouveaux locaux s'élèveront «en grignotant un peu sur les installations sportives», signale le chef de corps. «Mais, l'emblématique parcours du combattant sera préservé», souligne-t-il en souriant.
Et le colonel d'expliquer : «Nous allons vivre un changement générationnel de nos équipements : armement, véhicules, systèmes d'information et de communication. Cela nous conduit actuellement à une réflexion de fond sur l'organisation future du régiment et notamment l'accueil sur le terrain du Lardaillé des nouveaux véhicules de combat du programme Scorpion (voir encadré). Ceux-ci sont destinés à remplacer nos fidèles véhicules de l'avant blindé - Vab - qui ont maintenant le double de l'âge de nos jeunes paras.»
Le site de Lardaillé devrait également abriter des éléments des nouveaux systèmes d'information.
Le chef de corps du Huit a indiqué que ce plan équipements entre dans une «véritable inversion de tendance.» Et de rappeler : «Inversion tout d'abord marquée par la remontée en puissance de nos effectifs et la création en juin dernier d'une compagnie supplémentaire, la compagnie portée. Cela s'est traduit par le recrutement et la formation de 250 engagés volontaires et la sélection, parmi nos meilleurs engagés, d'un nombre accru de sous-officiers. La réserve n'a pas été en reste puisque les effectifs de notre unité de réserve ont connu une augmentation importante.»
Le colonel Danigo a donc annoncé également : «La manœuvre inédite de recrutement initiée en 2016 va se poursuivre en 2017 avec le recrutement et la formation de 320 nouveaux parachutistes afin d'atteindre notre objectif d'un régiment à 1 200 hommes.»

Paris, Marseille : opération sentinelle

Scorpion : Dès le 5 décembre 2014, à l'occasion de sa visite à la 27e brigade d'infanterie de montagne à Varces, le ministre de la Défense Jean-Yves le Drian a annoncé le premier marché du nouveau programme de l'armée de Terre, Scorpion. Ce projet, intégré dans le projet armée de Terre 2020, a pour but de moderniser les capacités de combat médianes du groupement tactique interarmes en rénovant certains matériels, ou en développant d'autres (Griffon : Véhicule blindé multi rôle, soit VBMR ; et Jaguar : Engin blindé de reconnaissance et de combat, soit EBRC), et en améliorant le commandement grâce à de nouveaux moyens d'information.
Le Huit sur le terrain : Le «8» est comme toujours sur le qui-vive et plusieurs de ses éléments sont engagés sur des théâtres d'opérations ou entraînements. .. ou le seront bientôt. Ainsi, une équipe de chuteurs opérationnels est aujourd'hui engagée dans la bande sahélo- saharienne (BSS). Une partie de l'état-major, absent l'autre soir, vient de débuter un nouvel exercice à Draguignan. Car, l'état-major du régiment s'apprête à partir pour deux mois à Paris pour prendre le commandement tactique du millier d'hommes patrouillant dans la capitale dans le cadre de l'opération Sentinelle. Paris où se trouve d'ailleurs la 2e compagnie. Quant à la 3e compagnie, elle intervient sur le secteur de Marseille. En mars, la 4e compagnie partira en Nouvelle-Calédonie pour 4 mois. En mars, l'été prochain, le régiment retrouvera le chemin des centres d'entraînement de Mailly et de Sissonne, afin de se préparer à repartir en missions extérieures courant 2018.
http://www.ladepeche.fr/communes/castres,81065.html

mardi 27 mai 2014

27 mai 1995 : les marsouins reprennent le pont de Vrbanja…

27 mai 1995, en Bosnie-Herzégovine : le capitaine François Lecointre, commandant la 1re compagnie du 3e régiment d’infanterie de marine (3e RIMa), s’aperçoit que des Serbes, déguisés en soldats de l’ONU, se sont emparé durant la nuit du poste Sierra Victor sur le pont de Vrbanja, au centre de Sarajevo. Onze Casques bleus français ont été capturés.  

« Je me suis mis dans la peau du capitaine qui allait conduire l’assaut »

Jusqu’alors, l’ONU cherchait à résoudre les crises par la diplomatie. Mais fort de l’appui du chef de l’État, le général Hervé Gobillard, commandant le secteur, décide de reprendre le poste par la force. Une décision difficile, explique, 18 ans plus tard, le général Gobillard : « J'ai essayé d'analyser les risques techniques, psychologiques, opérationnels, politiques, locaux. Je me suis mis dans la peau du capitaine qui allait conduire l'assaut ; ça pouvait très bien se terminer en carnage. Je me suis demandé si je n'étais pas en train de franchir la ligne qui sépare un Casque bleu d'un soldat en guerre, et puis je me suis dit que l'enjeu était trop important ».

« J’ai eu la tâche la plus facile : celle de faire mon métier de militaire »

La compagnie qui reçoit la mission de reprendre le pont est appuyée par un escadron du régiment d’infanterie – chars de marine (RICM). En pointe se trouve la section du lieutenant Bruno Heluin. « J’ai eu la tâche la plus facile, celle d’aller physiquement en avant faire mon métier de militaire », raconte le colonel Heluin, aujourd’hui chef de corps du 2e régiment d’infanterie de marine (2e RIMa).
Il se rappelle la demi-heure qui a précédé l’opération : « Au moment de lancer l’assaut, il y a eu un grand silence. Ensuite, l’action a semblé interminable. Mais en fait, le tout n’a duré que 40 minutes. Quant à moi, j’ai été blessé et inconscient à partir de la 20e minute. »
Le lieutenant Heluin est le premier à entrer dans le poste. «Un Serbe me tirait dessus à partir d’une position retranchée. Ne pouvant pas riposter car j’avais un problème avec mon Famas, j’ai lancé une grenade. Mais celle-ci a fait éclater une bouteille de gaz, dont j’ai reçu un éclat au visage ».
17 soldats français ont été blessés durant l’action, et deux autres tués : les marsouins Marcel Amaru et Jacky Humblot.

Renverser le sens de la guerre

« Cet acte héroïque d'une poignée d'hommes décidés et bien commandés a permis de renverser le sens de la guerre, et de conduire in fine à la victoire dans les Balkans ! » affirme Jean Guisnel, journaliste spécialisé des questions militaires. Et en effet, cet assaut a marqué le début de la riposte de la communauté internationale, à un moment où les Serbes de Bosnie avaient pris en otage des dizaines de soldats des Nations unies, utilisés comme boucliers humains.
Le président français, Jacques Chirac, a déclaré après ce coup d’éclat : « La reprise du pont de Vrbanja restera dans la mémoire de nos armées comme un symbole, celui de la dignité retrouvée, du refus de toutes les humiliations ».

http://j.mp/vrbanjaADT

vendredi 11 avril 2014

Le 21 e RIMa en alerte Guépard

Le 21e régiment d’infanterie de marine de Fréjus est d’alerte guépard depuis le 28 mars et jusqu'au 12 mai.
Cette mise en alerte signifie que le régiment est capable d’intervenir partout dans le monde sous de très brefs délais si une crise se déclenche et que l’envoi de troupes est décidé.
Le régiment, rôdé, à ce type d'alerte  a procédé à un exercice de déclenchement d'alerte pour un départ immédiat en Afrique.