Revue de presse de toutes les informations militaires française ...OTAN...vie des réservistes...vidéos des engagements en opérations extérieures...recrutement...
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jeudi 23 juin 2016
mardi 3 mai 2016
Etat d’urgence : Une sixième compagnie créée au sein du 7e Bataillon de chasseurs alpins
Compte tenu des évènements récents et de l’état d’urgence décrété par le Président de la République, les militaires sont fortement sollicités sur le territoire, mais aussi sur des théâtres d’opérations extérieures. Pour pallier à un besoin rapide de recrutement,
le 7e bataillon de chasseurs alpins répond présent en augmentant ses effectifs afin de créer une nouvelle compagnie de combat opérationnelle immédiatement. C’est mardi 10 mai à Vassieux-en-Vercors, que cette sixième compagnie sera créée officiellement. Une cérémonie placée sous les ordres du Lieutenant-Colonel (TA) Pierre-Philippe André, verra le capitaine Olivier prendre la tête de cette nouvelle compagnie, en tant que commandant d’unité. Celle-ci portera le nom de Sidi-Brahim, un symbole fort et riche d’histoire pour les chasseurs alpins. Elle se déroulera donc en présence de nombreuses autorités civiles et militaires
http://www.ledauphine.com/drome/2016/05/03/etat-d-urgence-une-sixieme-compagnie-creee-au-sein-du-7e-bataillon-de-chasseurs-alpins
le 7e bataillon de chasseurs alpins répond présent en augmentant ses effectifs afin de créer une nouvelle compagnie de combat opérationnelle immédiatement. C’est mardi 10 mai à Vassieux-en-Vercors, que cette sixième compagnie sera créée officiellement. Une cérémonie placée sous les ordres du Lieutenant-Colonel (TA) Pierre-Philippe André, verra le capitaine Olivier prendre la tête de cette nouvelle compagnie, en tant que commandant d’unité. Celle-ci portera le nom de Sidi-Brahim, un symbole fort et riche d’histoire pour les chasseurs alpins. Elle se déroulera donc en présence de nombreuses autorités civiles et militaires
http://www.ledauphine.com/drome/2016/05/03/etat-d-urgence-une-sixieme-compagnie-creee-au-sein-du-7e-bataillon-de-chasseurs-alpins
mercredi 4 novembre 2015
Creil : fermeture de la base aérienne, quel avenir pour le site ?
La base aérienne de Creil, la BA110, s'apprête à déménager. La base militaire, elle, reste ouverte, mais l’aérodrome son côté va fermer. De nouveaux projets sont en cours de réflexion pour donner un second souffle à la piste
La base militaire reste en activité, mais l’aérodrome va fermer. Pour les élus de Creil et des agglomérations alentours, la fermeture de la base aérienne qui comprend notamment la piste d’envol et la tour de contrôle, ne doit pas être une fatalité. Ils aimeraient que le site devienne un aérodrome civil avec un centre de formation pour les pilotes. L’idée serait de développer en parallèle des start-up liées à l’aéronautique.http://france3-regions.francetvinfo.fr/picardie/creil-fermeture-de-la-base-aerienne-quel-avenir-pour-le-site-844423.html
La base militaire reste en activité, mais l’aérodrome va fermer. Pour les élus de Creil et des agglomérations alentours, la fermeture de la base aérienne qui comprend notamment la piste d’envol et la tour de contrôle, ne doit pas être une fatalité. Ils aimeraient que le site devienne un aérodrome civil avec un centre de formation pour les pilotes. L’idée serait de développer en parallèle des start-up liées à l’aéronautique.http://france3-regions.francetvinfo.fr/picardie/creil-fermeture-de-la-base-aerienne-quel-avenir-pour-le-site-844423.html
vendredi 23 octobre 2015
dimanche 18 octobre 2015
Lt-Col Journé :«J'avais pris un régiment sans garantie, ce n'est plus vrai»
La cinquième compagnie qui renforcera le 3e RPIMa sera une compagnie de combat. Les précisions du lieutenant-colonel Jean-Côme Jouné, commandant du régiment.
Dans quel objectif militaire s'inscrit la création d'une cinquième compagnie au 3e RPIMa ?
«Vous n'êtes pas sans savoir que l'Armée de Terre a ouvert une vaste campagne de recrutement. C'est le premier point. Le renforcement de notre régiment veut répondre aux besoins ressentis après les derniers événements survenus en France comme à l'étranger : les opérations au Tchad et au Niger ; les attentats à Paris au mois de janvier. Sur l'intervention du chef d'État-Major, il a été démontré le besoin d'intensifier les vingt régiments d'infanterie français. L'actualité de ces derniers mois montre que se priver d'un outil opérationnel comme le «3» aurait été une erreur. J'avais pris le commandement d'un régiment sans garantie, ce n'est plus vrai».
Avez-vous des informations précises sur le format de cette nouvelle compagnie ?
«Nous aurons connaissance des formats nouvelle génération dans l'infanterie lors de notre journée nationale à la fin du mois de novembre. Je pense que le format sera arrêté à 175 hommes. Ceci signifie que la cinquième compagnie sera comparable aux quatre autres dans le régiment. Elle sera composée de trois sections de combat d'une quarantaine de soldats chacune, et d'une section d'appui comprenant le groupe mortier, le groupe tireurs d'élite et le groupe anti chars. Cette dernière sera plus longue à être formée vu la spécificité des métiers. Je peux déjà vous annoncer que la cérémonie de création de cette compagnie aura lieu le 1er juin 2016».
Vous parliez à l'instant que l'ouverture d'une campagne de recrutement. Les futurs engagés sont-ils au rendez-vous ?
«Ces campagnes se déroulent toujours de la même façon ou presque. Certains frappent à la porte parce qu'ils ont vu de la lumière. En juillet, nous accueillons des touristes ! En septembre, c'est du sérieux avec des gens sûrs de leur choix. Des garçons qui en ont terminé avec les études, beaucoup de bacheliers, qui savent que l'ascenseur social fonctionne bien chez nous, qu'ils peuvent obtenir le grade de sous-officier rapidement. Cette évolution dans la typologie des recrues chez les parachutistes nous a obligés à revoir notre approche pédagogique».
Qui dit nouvelle compagnie, dit des locaux pour l'hébergement de ces soldats. La mairie de Carcassonne vous a fait des propositions. Comment voyez-vous les choses ?
«Vingt ans en arrière mon prédécesseur aurait été seul décisionnaire. Aujourd'hui Carcassonne c'est le 3e RPIMa, une base défense, un groupement base de défense, un service en infrastructures de défense. Ces modules sont tous parties prenantes dans la hausse des effectifs. Je ne vous cache pas que ma préférence va à la proximité parce que j'ai des impératifs de cohésion de par la nature de mon régiment. Je souhaite que la 5e compagnie soit logée le plus près des autres composantes structurelles. Ma priorité va à l'aménagement d'un bâtiment sur tout ou partie du terrain de sport derrière la stèle du général Bigeard. Nous avons deux autres pistes dans l'emprise de la caserne Iéna et sur la réserve foncière en zone technique de Romieu.
À quelle date le choix sera-t-il tranché ?
«J'espère le plus vite possible. J'ai une réunion demain (N.D.L.R. : cette interview a été réalisée lundi 12 octobre) avec des responsables de la base de défense de Lyon dont nous dépendons. Il faudra passer par la procédure des marchés publics et l'ouverture des appels d'offres. Nous sommes dans une phase importante de travaux avec aussi la mise aux normes du bâtiment principal du régiment, qui avait été retardée à cause des menaces qui planaient sur notre maintien à Carcassonne».
http://www.ladepeche.fr/article/2015/10/18/2200032-lt-col-journe-avais-pris-regiment-garantie-est-plus-vrai.html
Dans quel objectif militaire s'inscrit la création d'une cinquième compagnie au 3e RPIMa ?
«Vous n'êtes pas sans savoir que l'Armée de Terre a ouvert une vaste campagne de recrutement. C'est le premier point. Le renforcement de notre régiment veut répondre aux besoins ressentis après les derniers événements survenus en France comme à l'étranger : les opérations au Tchad et au Niger ; les attentats à Paris au mois de janvier. Sur l'intervention du chef d'État-Major, il a été démontré le besoin d'intensifier les vingt régiments d'infanterie français. L'actualité de ces derniers mois montre que se priver d'un outil opérationnel comme le «3» aurait été une erreur. J'avais pris le commandement d'un régiment sans garantie, ce n'est plus vrai».
Avez-vous des informations précises sur le format de cette nouvelle compagnie ?
«Nous aurons connaissance des formats nouvelle génération dans l'infanterie lors de notre journée nationale à la fin du mois de novembre. Je pense que le format sera arrêté à 175 hommes. Ceci signifie que la cinquième compagnie sera comparable aux quatre autres dans le régiment. Elle sera composée de trois sections de combat d'une quarantaine de soldats chacune, et d'une section d'appui comprenant le groupe mortier, le groupe tireurs d'élite et le groupe anti chars. Cette dernière sera plus longue à être formée vu la spécificité des métiers. Je peux déjà vous annoncer que la cérémonie de création de cette compagnie aura lieu le 1er juin 2016».
Vous parliez à l'instant que l'ouverture d'une campagne de recrutement. Les futurs engagés sont-ils au rendez-vous ?
«Ces campagnes se déroulent toujours de la même façon ou presque. Certains frappent à la porte parce qu'ils ont vu de la lumière. En juillet, nous accueillons des touristes ! En septembre, c'est du sérieux avec des gens sûrs de leur choix. Des garçons qui en ont terminé avec les études, beaucoup de bacheliers, qui savent que l'ascenseur social fonctionne bien chez nous, qu'ils peuvent obtenir le grade de sous-officier rapidement. Cette évolution dans la typologie des recrues chez les parachutistes nous a obligés à revoir notre approche pédagogique».
Qui dit nouvelle compagnie, dit des locaux pour l'hébergement de ces soldats. La mairie de Carcassonne vous a fait des propositions. Comment voyez-vous les choses ?
«Vingt ans en arrière mon prédécesseur aurait été seul décisionnaire. Aujourd'hui Carcassonne c'est le 3e RPIMa, une base défense, un groupement base de défense, un service en infrastructures de défense. Ces modules sont tous parties prenantes dans la hausse des effectifs. Je ne vous cache pas que ma préférence va à la proximité parce que j'ai des impératifs de cohésion de par la nature de mon régiment. Je souhaite que la 5e compagnie soit logée le plus près des autres composantes structurelles. Ma priorité va à l'aménagement d'un bâtiment sur tout ou partie du terrain de sport derrière la stèle du général Bigeard. Nous avons deux autres pistes dans l'emprise de la caserne Iéna et sur la réserve foncière en zone technique de Romieu.
À quelle date le choix sera-t-il tranché ?
«J'espère le plus vite possible. J'ai une réunion demain (N.D.L.R. : cette interview a été réalisée lundi 12 octobre) avec des responsables de la base de défense de Lyon dont nous dépendons. Il faudra passer par la procédure des marchés publics et l'ouverture des appels d'offres. Nous sommes dans une phase importante de travaux avec aussi la mise aux normes du bâtiment principal du régiment, qui avait été retardée à cause des menaces qui planaient sur notre maintien à Carcassonne».
http://www.ladepeche.fr/article/2015/10/18/2200032-lt-col-journe-avais-pris-regiment-garantie-est-plus-vrai.html
mercredi 24 décembre 2014
Orange : l'armée de l'air à la place de la Légion dès l'été 2015
Tout semble bien parti pour qu'Orange voie arriver un peu de "sang neuf" d'ici l'été 2015. Les légionnaires du 1er Régiment étranger de cavalerie partis pour Carpiagne (près de Marseille) après 47 années de présence laissent en effet vacants des locaux et des surfaces de terres équivalents à 100 ha, que le ministère de la Défense souhaite attribuer, en partie, à un centre de formation militaire.
Depuis des mois qu'une rumeur courrait, puis après qu'une décision ministérielle a été prise en octobre dernier, le projet semble enclenché. À tel point qu'il a été présenté un peu plus en détail, ce lundi, à la BA 115, par le Colonel Bertrand Jardin, en présence du comité de site mis en place pour organiser la reconversion des lieux.
Cette école de formation pratique et théorique se fera appeler le CPOCAA, soit Centre de préparation opérationnelle du combattant de l'Armée de l'air. Elle rassemblera dans les locaux du quartier Labouche, lesquels s'étendent sur 13 ha, l'Escadron de formation des commandos de l'air de Dijon (Côte-d'Or) et le Centre de formation élémentaire de Saintes (Charente-Maritime), tous deux transférés dans le cadre des restructurations qui accompagnent la Loi de programmation militaire.
Mais quid des 80 ha environ du REC restants ? L'armée mettrait en vente les terrains, notamment celui du centre équestre à l'Est d'Orange, dont le prix serait alors déterminé par France Domaine. Et déjà la CCPRO (Communauté de communes Provence-Rhône-Ouvèze) affirme son intérêt pour ces zones.
"Tant d'hectares qui se libèrent, c'est un vrai challenge", confirme Gilles Périlhou, directeur de l'Aurav (Agence d'urbanisme Rhône-Avignon- Vaucluse), chargé d'établir un diagnostic socio-économique et urbain dans le cadre de la révision du Schéma de cohérence territoriale du Grand Avignon, au sein duquel Orange est intégré. "Malgré le fait qu'Orange soit un territoire démographiquement peu dynamique qui perd de la population, que le taux d'activité soit plus bas que la moyenne de la Région Paca, que les créations d'entreprises soient en berne, la ville bénéficie d'une vraie centralité commerciale et d'une bonne accessibilité", analyse l'Aurav. Qui suggère la création d'une pépinière d'entreprises sur le foncier ainsi rendu disponible. "Une idée complètement utopique", a mouché le député-maire d'Orange, Jacques Bompard.
http://www.laprovence.com/article/edition-haut-vaucluse/3190888/orange-un-centre-de-formation-de-larmee-de-lair-des-lete-2015.html
Depuis des mois qu'une rumeur courrait, puis après qu'une décision ministérielle a été prise en octobre dernier, le projet semble enclenché. À tel point qu'il a été présenté un peu plus en détail, ce lundi, à la BA 115, par le Colonel Bertrand Jardin, en présence du comité de site mis en place pour organiser la reconversion des lieux.
Cette école de formation pratique et théorique se fera appeler le CPOCAA, soit Centre de préparation opérationnelle du combattant de l'Armée de l'air. Elle rassemblera dans les locaux du quartier Labouche, lesquels s'étendent sur 13 ha, l'Escadron de formation des commandos de l'air de Dijon (Côte-d'Or) et le Centre de formation élémentaire de Saintes (Charente-Maritime), tous deux transférés dans le cadre des restructurations qui accompagnent la Loi de programmation militaire.
200 permanents vont encadrer 3 000 stagiaires
Environ 200 permanents devraient encadrer 3 000 stagiaires, sur 40 sessions de stages à l'année. Avec une prévision de 450 permanents en 2016. L'établissement proposera donc des cursus variés, concernant non seulement la formation militaire des aviateurs mais allant aussi du plan Vigipirate (stage Griffon) à la formation de fusilier commando, en passant par l'apprentissage du personnel cynotechnique. Dans les plans du ministère de la Défense, le stand de tir du Coudoulet serait intégré au centre de formation. Les retombées pour Orange devraient donc être positives, non seulement pour l'économie mais aussi pour la dynamique de la ville.Mais quid des 80 ha environ du REC restants ? L'armée mettrait en vente les terrains, notamment celui du centre équestre à l'Est d'Orange, dont le prix serait alors déterminé par France Domaine. Et déjà la CCPRO (Communauté de communes Provence-Rhône-Ouvèze) affirme son intérêt pour ces zones.
"Tant d'hectares qui se libèrent, c'est un vrai challenge", confirme Gilles Périlhou, directeur de l'Aurav (Agence d'urbanisme Rhône-Avignon- Vaucluse), chargé d'établir un diagnostic socio-économique et urbain dans le cadre de la révision du Schéma de cohérence territoriale du Grand Avignon, au sein duquel Orange est intégré. "Malgré le fait qu'Orange soit un territoire démographiquement peu dynamique qui perd de la population, que le taux d'activité soit plus bas que la moyenne de la Région Paca, que les créations d'entreprises soient en berne, la ville bénéficie d'une vraie centralité commerciale et d'une bonne accessibilité", analyse l'Aurav. Qui suggère la création d'une pépinière d'entreprises sur le foncier ainsi rendu disponible. "Une idée complètement utopique", a mouché le député-maire d'Orange, Jacques Bompard.
http://www.laprovence.com/article/edition-haut-vaucluse/3190888/orange-un-centre-de-formation-de-larmee-de-lair-des-lete-2015.html
vendredi 19 septembre 2014
École, 3e RPIMa : les angoisses d'un maire de l'agglo
Le risque de perdre une classe à l'école, celui de voir le 3e RPIMa dissout quitter Carcassonne nourrissent une peur légitime et collective. René Milhau, maire, s'en explique.
La vie a repris son cours à Lavalette. Depuis ce dernier mardi et le coup de fil de l'inspection d'académie à la mairie annonçant le maintien de la septième classe à l'école du village, un sentiment de soulagement s'est brusquement répandu dans la commune. «Nous sommes soulagés pour les enfants, pour leurs parents et pour leurs enseignants. Pendant plusieurs jours j'ai eu peur que les 143 000 euros investis l'an passé pour la construction de cette salle n'aient servi à rien et que ma confiance dans l'Éducation nationale ait été trompée. Mes craintes n'en sont plus et j'en suis heureux». Entouré de François Martinez et Bernard Sala premier et deuxième adjoints, de Marie-Christine Bizeau conseillère municipale, René Milhau reconnaît avoir été «secoué» car par les temps qui courent Lavalette, qui a poussé comme un champignon dans les années 1980-1990, a plus à perdre qu'à gagner…
Les élus de Lavalette vont à nouveau se consacrer de la sécurisation des axes routiers, en particulier la RD 18. «Nous avons la chance d'être un village de grand passage, néanmoins la densité de ce trafic, des ensembles de grands gabarits, pousse l'exigence de sécurisation dans la traverse de la commune», dit René Milhau. L'ouverture d'un parking derrière l'école s'inscrit dans cette promesse de la dernière campagne électorale.
Au lendemain des vacances de Toussaint, l'école comptera deux élèves en plus. Ces renforts justifient l'ambition démographique, 1 600 habitants, aujourd'hui d'atteindre 2 000 à 2 100 résidants. L'ouverture d'un nouveau lotissement, le «Bois du Moulin», où cinquante-cinq villas individuelles, sortiront bientôt de terre. La promesse d'une nouvelle vague d'habitants et d'un complément de recettes foncières renvoie René Milhau à la bonne santé de l'école pour plusieurs années. «S'il le faut, nous serons en mesure d'ouvrir une huitième classe», affirme le maire.
Tout va donc pour le mieux à Lavalette, rassuré sur le devenir de ses équipements scolaires ; qui hébergera bientôt les nouveaux locaux administratifs de la brigade motorisée de la gendarmerie nationale. Les élus n'attendent plus qu'une chose : le maintien du «3» à Carcassonne.
http://www.ladepeche.fr/article/2014/09/19/1954850-ecole-3e-rpima-angoisses-maire-agglo.html
La vie a repris son cours à Lavalette. Depuis ce dernier mardi et le coup de fil de l'inspection d'académie à la mairie annonçant le maintien de la septième classe à l'école du village, un sentiment de soulagement s'est brusquement répandu dans la commune. «Nous sommes soulagés pour les enfants, pour leurs parents et pour leurs enseignants. Pendant plusieurs jours j'ai eu peur que les 143 000 euros investis l'an passé pour la construction de cette salle n'aient servi à rien et que ma confiance dans l'Éducation nationale ait été trompée. Mes craintes n'en sont plus et j'en suis heureux». Entouré de François Martinez et Bernard Sala premier et deuxième adjoints, de Marie-Christine Bizeau conseillère municipale, René Milhau reconnaît avoir été «secoué» car par les temps qui courent Lavalette, qui a poussé comme un champignon dans les années 1980-1990, a plus à perdre qu'à gagner…
«nous pourrons ouvrir une huitième classe à l'école»
«L'essor de notre école, explique le maire, est conséquent de notre proximité avec Carcassonne. Le prix du foncier est responsable de notre poussée démographique. Dans ce flot de nouveaux arrivants dans les précédentes décennies, il y a une population militaire de la gendarmerie nationale et du 3e RPIMa». Entre la possible fermeture d'une classe à l'école et l'interrogation toujours valable à propos de la dissolution du 3e régiment parachutiste, les élus de Lavalette ont de bonnes raisons de s'interroger. Cette situation suggère à cette commune des questionnements. «Nous attendions des administrations de l'État qu'elle nous renvoie l'ascenseur en remerciement des efforts que nous consentons. Depuis 1989, le conseil municipal a toujours répondu favorablement aux demandes du groupe scolaire. C'est pourquoi un sentiment d'amertume nous a envahis lorsque la fermeture de la septième classe s'est posée».Les élus de Lavalette vont à nouveau se consacrer de la sécurisation des axes routiers, en particulier la RD 18. «Nous avons la chance d'être un village de grand passage, néanmoins la densité de ce trafic, des ensembles de grands gabarits, pousse l'exigence de sécurisation dans la traverse de la commune», dit René Milhau. L'ouverture d'un parking derrière l'école s'inscrit dans cette promesse de la dernière campagne électorale.
Au lendemain des vacances de Toussaint, l'école comptera deux élèves en plus. Ces renforts justifient l'ambition démographique, 1 600 habitants, aujourd'hui d'atteindre 2 000 à 2 100 résidants. L'ouverture d'un nouveau lotissement, le «Bois du Moulin», où cinquante-cinq villas individuelles, sortiront bientôt de terre. La promesse d'une nouvelle vague d'habitants et d'un complément de recettes foncières renvoie René Milhau à la bonne santé de l'école pour plusieurs années. «S'il le faut, nous serons en mesure d'ouvrir une huitième classe», affirme le maire.
Tout va donc pour le mieux à Lavalette, rassuré sur le devenir de ses équipements scolaires ; qui hébergera bientôt les nouveaux locaux administratifs de la brigade motorisée de la gendarmerie nationale. Les élus n'attendent plus qu'une chose : le maintien du «3» à Carcassonne.
http://www.ladepeche.fr/article/2014/09/19/1954850-ecole-3e-rpima-angoisses-maire-agglo.html
mardi 9 septembre 2014
3e RPIMa : l'avenir du «3» se joue aujourd'hui à l'Elysée
Le Président François Hollande reçoit aujourd'hui une délégation de grands élus audois. L'avenir du 3e RPMIa, à Carcassonne, sera au cœur de la discussion.
La rencontre sur le coup de 18 heures, au palais de l'Elysée à Paris, entre le président de la République, François Hollande, Jean-Claude Pérez député, Marcel Rainaud et Roland Courteau sénateurs, André Viola président du conseil général de l'Aude, s'annonce comme le dernier acte de la campagne de lobbying menée depuis des mois au nom de «l'union sacrée» pour le maintien du 3e Régiment d'infanterie de marine basé à Carcassonne depuis le début des années 1960. Gérard Larrat, maire, comme Régis Banquet, président de Carcassonne Agglo, ne participeront pas à cette rencontre au sommet. «Le Président de la République, précise Jean-Claude Pérez, a invité les grands élus car la discussion portera sur les dossiers qui préoccupent notre territoire. Le 3e RPIMa est le plus lourd. Le maire de Carcassonne sera absent au même titre que celui de Port-la-Nouvelle pour ce qui concerne le projet d'extension de l'aire portuaire». Gérard Larrat, qui avait été le premier à prôner «l'union sacrée» pour la défense du «3» n'aurait pas pris ombrage de son absence élyséenne. «Le plus important est que le régiment demeure à Carcassonne. Peu importe au maire à qui reviendra de faire pencher la bascule», disait, hier, une source proche de Gérard Larrat.
L'éventuelle suppression du 3e RPIMa s'inscrit dans la loi de programmation militaire 2014-2019 qui prévoit une réduction du format des armées françaises. Ce plan élaboré sous la présidence de Nicolas Sarkozy comporte un total de 54 000 suppressions de postes. 23 000 ont déjà été radiés par l'actuelle majorité gouvernementale. «Nous sommes dans la queue de la trajectoire du plan Sarkozy», commente le général Henri Poncet, ancien chef de corps du 3e RPIMa et de la 11e Brigade parachutiste.
La mobilisation des élus et de la population restera dans tous les cas un exemple de l'esprit de corps que ne renieraient pas les soldats du «3» lorsqu'ils sont en opération quelque part en Afrique ou ailleurs. Un peu plus de 15 000 signatures sont recensées, ce jour, au bas de la pétition qui avait été lancée le 2 juillet dernier sur internet et sur support papier. Cette pétition faisait suite à la motion adoptée à l'unanimité par les 73 communes de Carcassonne Agglo. Le mardi 8 juillet, Gérad Larrat avait plaidé le dossier au ministère de la Défense, à Paris. Deux jours plus tard, Régis Banquet, Jean-Claude Perez, André Viola et Gérard Larrat cosignaient une lettre ouverte adressée au Président de la République. La réponse arrivera le 23 juillet sous la signature Sylvie Hubac, directrice de cabinet de François Hollande.
Joint hier dans sa résidence de Cuxac-Cabardes, Jean-Claude Perez compte «réaffirmer devant le Président Hollade ce qui a été dit au nom de l'union sacrée. Si l'État supprime le «3», nous demanderons compensation. Nous ferons valoir le caractère identitaire de ce régiment dans le contexte militaire mondialisé, son rôle pour la défense de la France, et bien sûr son poids économique et social à Carcassonne». Les élus voient aussi dans l'arrivée du général Jean-Pierre Bosser, chef d'État-Major de l'Armée de Terre, un ancien parachutiste passé par le 8e RPIMa de Castres, un possible appui, justifié par le report vers la mi octobre de la décision qui sortira de l'Elysée.
http://www.ladepeche.fr/article/2014/09/09/1947607-avenir-3-joue-aujourd-hui-elysee.html
La rencontre sur le coup de 18 heures, au palais de l'Elysée à Paris, entre le président de la République, François Hollande, Jean-Claude Pérez député, Marcel Rainaud et Roland Courteau sénateurs, André Viola président du conseil général de l'Aude, s'annonce comme le dernier acte de la campagne de lobbying menée depuis des mois au nom de «l'union sacrée» pour le maintien du 3e Régiment d'infanterie de marine basé à Carcassonne depuis le début des années 1960. Gérard Larrat, maire, comme Régis Banquet, président de Carcassonne Agglo, ne participeront pas à cette rencontre au sommet. «Le Président de la République, précise Jean-Claude Pérez, a invité les grands élus car la discussion portera sur les dossiers qui préoccupent notre territoire. Le 3e RPIMa est le plus lourd. Le maire de Carcassonne sera absent au même titre que celui de Port-la-Nouvelle pour ce qui concerne le projet d'extension de l'aire portuaire». Gérard Larrat, qui avait été le premier à prôner «l'union sacrée» pour la défense du «3» n'aurait pas pris ombrage de son absence élyséenne. «Le plus important est que le régiment demeure à Carcassonne. Peu importe au maire à qui reviendra de faire pencher la bascule», disait, hier, une source proche de Gérard Larrat.
L'éventuelle suppression du 3e RPIMa s'inscrit dans la loi de programmation militaire 2014-2019 qui prévoit une réduction du format des armées françaises. Ce plan élaboré sous la présidence de Nicolas Sarkozy comporte un total de 54 000 suppressions de postes. 23 000 ont déjà été radiés par l'actuelle majorité gouvernementale. «Nous sommes dans la queue de la trajectoire du plan Sarkozy», commente le général Henri Poncet, ancien chef de corps du 3e RPIMa et de la 11e Brigade parachutiste.
La mobilisation des élus et de la population restera dans tous les cas un exemple de l'esprit de corps que ne renieraient pas les soldats du «3» lorsqu'ils sont en opération quelque part en Afrique ou ailleurs. Un peu plus de 15 000 signatures sont recensées, ce jour, au bas de la pétition qui avait été lancée le 2 juillet dernier sur internet et sur support papier. Cette pétition faisait suite à la motion adoptée à l'unanimité par les 73 communes de Carcassonne Agglo. Le mardi 8 juillet, Gérad Larrat avait plaidé le dossier au ministère de la Défense, à Paris. Deux jours plus tard, Régis Banquet, Jean-Claude Perez, André Viola et Gérard Larrat cosignaient une lettre ouverte adressée au Président de la République. La réponse arrivera le 23 juillet sous la signature Sylvie Hubac, directrice de cabinet de François Hollande.
Joint hier dans sa résidence de Cuxac-Cabardes, Jean-Claude Perez compte «réaffirmer devant le Président Hollade ce qui a été dit au nom de l'union sacrée. Si l'État supprime le «3», nous demanderons compensation. Nous ferons valoir le caractère identitaire de ce régiment dans le contexte militaire mondialisé, son rôle pour la défense de la France, et bien sûr son poids économique et social à Carcassonne». Les élus voient aussi dans l'arrivée du général Jean-Pierre Bosser, chef d'État-Major de l'Armée de Terre, un ancien parachutiste passé par le 8e RPIMa de Castres, un possible appui, justifié par le report vers la mi octobre de la décision qui sortira de l'Elysée.
http://www.ladepeche.fr/article/2014/09/09/1947607-avenir-3-joue-aujourd-hui-elysee.html
vendredi 1 août 2014
3e RPIMa : les élus de l'Aude à l'Elysée le 9 septembre
Les cinq parlementaires de l'Aude, le député européen et le président du Conseil général seront reçus par le président de la République le 9 septembre prochain à 18 h, pour évoquer, entre autres, l'avenir du 3e RPIMa de Carcassonne, menacé de dissolution dans le cadre de la réduction des effectifs dans l'armée.
Le député de l'Aude Jean-Claude Perez avait sollicité cette entrevue directement auprès de François Hollande, le 22 juillet, lors d'une rencontre informelle au Sénat à l'occasion du pot de départ du président de la Haute assemblée, Jean-Pierre Bel. La det de l'entrevue, d'abord prévue fin août, a été défintivement arrêtée ce vendredi.
Entre-temps, quatre élus audois signataires d'une lettre au président (Jean-Claude Perez, le président du conseil général André Viola, le président de Carcassonne Agglo Régis Banquet et le maire de Carcassonne Gérard Larrat) avaient reçu une réponse de la directrice de cabinet de M. Hollande Sylvie Hubac, précisant notamment que le président est conscient des "enjeux économiques du maintien de cette unité militaire".
http://www.lindependant.fr/2014/08/01/3e-rpima-les-elus-de-l-aude-a-l-elysee-le-9-septembre,1913847.php
Le député de l'Aude Jean-Claude Perez avait sollicité cette entrevue directement auprès de François Hollande, le 22 juillet, lors d'une rencontre informelle au Sénat à l'occasion du pot de départ du président de la Haute assemblée, Jean-Pierre Bel. La det de l'entrevue, d'abord prévue fin août, a été défintivement arrêtée ce vendredi.
Entre-temps, quatre élus audois signataires d'une lettre au président (Jean-Claude Perez, le président du conseil général André Viola, le président de Carcassonne Agglo Régis Banquet et le maire de Carcassonne Gérard Larrat) avaient reçu une réponse de la directrice de cabinet de M. Hollande Sylvie Hubac, précisant notamment que le président est conscient des "enjeux économiques du maintien de cette unité militaire".
http://www.lindependant.fr/2014/08/01/3e-rpima-les-elus-de-l-aude-a-l-elysee-le-9-septembre,1913847.php
lundi 14 juillet 2014
Maintien du 3e RPIMa à Carcassonne : lettre ouverte à François Hollande
Gérard Larrat, Régis Banquet, Jean-Claude Pérez et André Viola ont écrit au Président de la République, pour qu'il décide, en sa qualité de chef des Armées, le maintien du 3e RPIMa à Carcassonne.
Après la mobilisation de la population, Carcassonne met son sort entre les mains du chef des armées qui n'est autre que le Président de la République. Dans la campagne menée au nom de «l'union sacrée», l'histoire se souviendra que ce 14-Juillet 2014, dans un courrier signé à quatre mains, Gérard Larrat, Régis Banquet, Jean-Claude Perez et André Viola ont écrit à François Hollande. Dans cette lettre, ces élus, au nom du peuple carcassonnais, demandent au chef de l'État qu'il prononce le maintien du 3e RPMIa à Carcassonne.
Régiment d'élite «dont les récents engagements au Mali ont démontré la pertinence», les élus écrivent dans la deuxième partie de la lettre : «Le 3ème RPIMa fait partie intégrante de la ville de Carcassonne… Mais c'est aussi un élément central de la vie économique de notre ville, de son agglomération et plus globalement de son département.
Ainsi le 3e RPIMa représente à ce jour près de 1 200 emplois directs et près de 3 000 emplois indirects avec un impact sur la vie économique locale s'élevant à plus de 40 millions d'euros par an. Ces masses financières sont d'autant plus vitales pour l'avenir de Carcassonne que nos territoires sont déjà largement touchés par la crise économique.
Et au-delà, il convient de souligner que les familles de nos militaires participent pleinement à la vie de Carcassonne, que cela soit par l'inscription de leurs enfants dans nos établissements scolaires ou l'engagement dans la vie associative de la ville.
Compte tenu de l'ensemble de ces arguments, nous sollicitons votre haute bienveillance afin que vous leviez au plus vite l'incertitude qui pèse sur notre régiment et ce afin que les militaires et leurs familles, les Audoises et les Audois, les élus puissent se projeter avec sérénité dans les projets d'avenir pour notre territoire».
Les restrictions budgétaires imposées par la loi de programmation militaire et la réforme du format des armées nourrissent les inquiétudes en pays carcassonnais. «C'est un sujet qui nous impose de dépasser les clivages politiques, dit Régis Banquet, président de Carcassonne Agglo. Le «3» dissous, c'est 800 enfants de moins sur notre territoire, 40 classes d'école supprimées et autant de postes d'enseignement qui sautent». À la sortie de l'hémicycle de l'Assemblée Nationale où il a pris la parole mercredi dernier, Jean-Claude Pérez a eu le sentiment que tout le monde a parfaitement saisi l'ampleur du péril qui guette sur les terres carcassonnaises. Écrire au Président de la République, au fil des jours rapportant les bruits alarmistes dans les couloirs du ministère de la Défense, s'est avéré indispensable. Gérard Larrat ajoute que cette lettre se justifiait par un engagement personnel, pris en 2008, à l'égard des soldats du «3» et de leurs familles, qui repose sur trois critères : respect, soutien, fidélité.
http://www.ladepeche.fr/article/2014/07/14/1918026-lettre-ouverte-a-francois-hollande.html
Après la mobilisation de la population, Carcassonne met son sort entre les mains du chef des armées qui n'est autre que le Président de la République. Dans la campagne menée au nom de «l'union sacrée», l'histoire se souviendra que ce 14-Juillet 2014, dans un courrier signé à quatre mains, Gérard Larrat, Régis Banquet, Jean-Claude Perez et André Viola ont écrit à François Hollande. Dans cette lettre, ces élus, au nom du peuple carcassonnais, demandent au chef de l'État qu'il prononce le maintien du 3e RPMIa à Carcassonne.
Régiment d'élite «dont les récents engagements au Mali ont démontré la pertinence», les élus écrivent dans la deuxième partie de la lettre : «Le 3ème RPIMa fait partie intégrante de la ville de Carcassonne… Mais c'est aussi un élément central de la vie économique de notre ville, de son agglomération et plus globalement de son département.
Ainsi le 3e RPIMa représente à ce jour près de 1 200 emplois directs et près de 3 000 emplois indirects avec un impact sur la vie économique locale s'élevant à plus de 40 millions d'euros par an. Ces masses financières sont d'autant plus vitales pour l'avenir de Carcassonne que nos territoires sont déjà largement touchés par la crise économique.
Et au-delà, il convient de souligner que les familles de nos militaires participent pleinement à la vie de Carcassonne, que cela soit par l'inscription de leurs enfants dans nos établissements scolaires ou l'engagement dans la vie associative de la ville.
Compte tenu de l'ensemble de ces arguments, nous sollicitons votre haute bienveillance afin que vous leviez au plus vite l'incertitude qui pèse sur notre régiment et ce afin que les militaires et leurs familles, les Audoises et les Audois, les élus puissent se projeter avec sérénité dans les projets d'avenir pour notre territoire».
Les restrictions budgétaires imposées par la loi de programmation militaire et la réforme du format des armées nourrissent les inquiétudes en pays carcassonnais. «C'est un sujet qui nous impose de dépasser les clivages politiques, dit Régis Banquet, président de Carcassonne Agglo. Le «3» dissous, c'est 800 enfants de moins sur notre territoire, 40 classes d'école supprimées et autant de postes d'enseignement qui sautent». À la sortie de l'hémicycle de l'Assemblée Nationale où il a pris la parole mercredi dernier, Jean-Claude Pérez a eu le sentiment que tout le monde a parfaitement saisi l'ampleur du péril qui guette sur les terres carcassonnaises. Écrire au Président de la République, au fil des jours rapportant les bruits alarmistes dans les couloirs du ministère de la Défense, s'est avéré indispensable. Gérard Larrat ajoute que cette lettre se justifiait par un engagement personnel, pris en 2008, à l'égard des soldats du «3» et de leurs familles, qui repose sur trois critères : respect, soutien, fidélité.
http://www.ladepeche.fr/article/2014/07/14/1918026-lettre-ouverte-a-francois-hollande.html
jeudi 3 juillet 2014
Carcassonne : la mairie lance une pétition pour sauver le 3e RPIMa
Quelques jours après le conseil communautaire de Carcassonne Agglo et le vote d'une motion s'inquiétant de nouvelles menaces de dissolution portant sur le 3e régiment parachutiste d'infanterie de marine (3e RPIMa), la municipalité de Carcassonne lance une pétition sur le net.
Sur ce site, un bref texte invite les Carcassonnais à s'engager pour le maintien de ce régiment, en rappelant que "le mardi 8 juillet 2014, M. le Maire de Carcassonne Gérard Larrat, se rendra au Ministère de la Défense pour discuter de l’avenir du 3e Régiment parachutistes d’infanterie de marine dont le maintien, dans la préfecture audoise, n’est pas acquis.
"Face à l’urgence de la situation, Gérard Larrat a déjà proposé une motion qui a été adoptée à l’unanimité par les élus communautaires et qui a reçu le soutien du Député Jean-Claude Pérez et du Président du conseil général de l’Aude, André Viola.
"À vous maintenant de témoigner de votre attachement au 3e RPIMa de Carcassonne. Signez, partagez. Carcassonne compte sur vous !"
Pour satisfaire à un accord-cadre signé entre les ministères des Finances et de la Défense, 1,4 milliard d'euros d'économies doivent être trouvées. Un régime sec qui impose la suppression de régiment : le "3" figure, avec le 152e régiment de Colmar et le 4e régiment de Fréjus, parmi les trois sites les plus menacés par une dissolution.
http://www.lindependant.fr/2014/07/02/carcassonne-la-mairie-lance-une-petition-pour-sauver-le-3e-rpima,1902566.php
Sur ce site, un bref texte invite les Carcassonnais à s'engager pour le maintien de ce régiment, en rappelant que "le mardi 8 juillet 2014, M. le Maire de Carcassonne Gérard Larrat, se rendra au Ministère de la Défense pour discuter de l’avenir du 3e Régiment parachutistes d’infanterie de marine dont le maintien, dans la préfecture audoise, n’est pas acquis.
"Face à l’urgence de la situation, Gérard Larrat a déjà proposé une motion qui a été adoptée à l’unanimité par les élus communautaires et qui a reçu le soutien du Député Jean-Claude Pérez et du Président du conseil général de l’Aude, André Viola.
"À vous maintenant de témoigner de votre attachement au 3e RPIMa de Carcassonne. Signez, partagez. Carcassonne compte sur vous !"
Pour satisfaire à un accord-cadre signé entre les ministères des Finances et de la Défense, 1,4 milliard d'euros d'économies doivent être trouvées. Un régime sec qui impose la suppression de régiment : le "3" figure, avec le 152e régiment de Colmar et le 4e régiment de Fréjus, parmi les trois sites les plus menacés par une dissolution.
http://www.lindependant.fr/2014/07/02/carcassonne-la-mairie-lance-une-petition-pour-sauver-le-3e-rpima,1902566.php
dimanche 29 juin 2014
Les G.I. sont là !
CHALONS-EN-CHAMPAGNE (51). Comme pour voler au secours du régiment le plus prestigieux, Marne Memory 44 a établi un camp de base arrière jusqu’à ce dimanche soir sur le terrain du 1er Rama. Pour ne pas oublier et transmettre.
Soixante-dix ans après avoir libéré Châlons-sur-Marne, les Américains volent une nouvelle fois au secours de l’armée française et des Châlonnais. Le site où se sont posées les tentes des GI jusqu’à ce soir ne relève pas du pur hasard. Nul besoin de tourner autour du pot, le camp allié de base arrière de la Seconde Guerre mondiale reconstitué par l’association Marne Memory 44 ne prend pas place sur le terrain du 1er RAMa de la ville préfecture par coïncidence. « L’association et moi-même sommes très attachés à notre armée à Châlons, qui plus est à ce régiment prestigieux. Même arrivé récemment, nous ne souhaitons pas le voir partir. » Stéphane Braze, président de Marne Memory 44, ne cachait pas sa double ambition hier. Depuis trois ans, Stéphane Braze et son équipe de 25 bénévoles installait son camp allié à Mairy-sur-Marne, « après l’avoir très longtemps posé ici même quand le régiment précédent était encore en place ». Aujourd’hui, Marne Memory 44, qui n’est guidé que par la seule volonté de rendre l’histoire vivante et maintenir le devoir de mémoire, aspire aussi cette fois-ci que le Châlonnais s’approprie son histoire et son armée, à commencer par les lieux occupés par le 1er RAMa.
http://www.lunion.presse.fr/accueil/diaporama-les-gi-sont-la-ia0b0n370396
Soixante-dix ans après avoir libéré Châlons-sur-Marne, les Américains volent une nouvelle fois au secours de l’armée française et des Châlonnais. Le site où se sont posées les tentes des GI jusqu’à ce soir ne relève pas du pur hasard. Nul besoin de tourner autour du pot, le camp allié de base arrière de la Seconde Guerre mondiale reconstitué par l’association Marne Memory 44 ne prend pas place sur le terrain du 1er RAMa de la ville préfecture par coïncidence. « L’association et moi-même sommes très attachés à notre armée à Châlons, qui plus est à ce régiment prestigieux. Même arrivé récemment, nous ne souhaitons pas le voir partir. » Stéphane Braze, président de Marne Memory 44, ne cachait pas sa double ambition hier. Depuis trois ans, Stéphane Braze et son équipe de 25 bénévoles installait son camp allié à Mairy-sur-Marne, « après l’avoir très longtemps posé ici même quand le régiment précédent était encore en place ». Aujourd’hui, Marne Memory 44, qui n’est guidé que par la seule volonté de rendre l’histoire vivante et maintenir le devoir de mémoire, aspire aussi cette fois-ci que le Châlonnais s’approprie son histoire et son armée, à commencer par les lieux occupés par le 1er RAMa.
Comme à l’époque
Ainsi, le camp reconstitue les activités des GI, « une sorte de camp de repos où les soldats se posaient entre deux combats ». Le campement compte une quinzaine de tentes avec tout le matériel de l’époque ainsi que quelques véhicules comme des jeeps ou des side-cars. Il est même possible de participer à des baptêmes de jeep et autres véhicules d’armée. Animée par environ 40 personnes, la reconstitution permet au public de se replonger dans le quotidien des GI. Deux grandes tentes Squad abritent ainsi le cantonnement avec les lits et le matériel posé dessus. L’hôpital est quant à lui installé sous une tente Fly et le poste de commandement sous une tente. L’espace de vie, le plus convivial, mérite de son côté aussi un détour. « Châlons est une ville de garnison et doit le rester, c’est ce que nous cherchons aussi à transmettre. » En rendant l’histoire plus vivante, Marne Memory 44, association châlonnaise depuis 2007, a ses yeux tournés aujourd’hui vers l’avenir.http://www.lunion.presse.fr/accueil/diaporama-les-gi-sont-la-ia0b0n370396
samedi 24 mai 2014
Longvic : le départ des derniers Alphajets de la BA 102 est prévu pour le 28 juin
Ce sont nos confrères du Bien Public qui l'annoncent vendredi 23 mai dans leurs colonnes : la célèbre base aérienne 102 de Dijon-Longvic va perdre ses derniers avions de chasse, le 28 juin, et l'escadron des services de la circulation aérienne, par une note de la Direction Générale de l'Avion Civile
La BA102 accueillait en 1914 le premier groupe d'aviation. C'est là également qu'est remis le premier drapeau de l'aviation militaire au capitaine Guynemer devant le front des troupes, le 13 mai 1916.
En 1949, chargé de la défense aérienne de la France, elle accueille la 2ème escadre de chasse et est la première base aérienne à être dotée d'avions à réaction De Havilland Vampire (DH 100).
La base est par la suite affectée en priorité de plusieurs générations d'avions d'armes Dassault :
Cette base est très orientée vers l'entraînement et la formation des pilotes de chasse français et étrangers, l'entraînement au tir et les essais de munition. Elle est dotée d'une piste au standard OTAN de 2400 m de longueur et des installations correspondantes.
L'école de chasse franco-belge volant sur Alphajet est basée à Cazaux. Elle est chargée de former les futurs pilotes de chasse des deux nations.
La base forme également les futurs pompiers de l'air grâce à une aire à feu modernisée en 2005.
C’est l’organisme de contrôle de l’aéroport de Bâle-Mulhouse qui « fournit le contrôle d’approche aux aéronefs au départ et à destination de Dijon-Longvic ».
Par ailleurs, « un organisme d’information de vol d’aérodrome est mis en place sur la plateforme de Dijon-Longvic, seuls les services d’information de vol et d’alerte sont rendus dans la circulation d’aérodrome ».
http://bourgogne.france3.fr/2014/05/23/longvic-le-depart-des-derniers-alphajets-est-prevu-pour-le-28-juin-483391.html
100 ans d'aviation militaire vont disparaître
Avec le départ des Alphajets, cela va signer la fin d'un siècle d'aviation militaire.La BA102 accueillait en 1914 le premier groupe d'aviation. C'est là également qu'est remis le premier drapeau de l'aviation militaire au capitaine Guynemer devant le front des troupes, le 13 mai 1916.
En 1949, chargé de la défense aérienne de la France, elle accueille la 2ème escadre de chasse et est la première base aérienne à être dotée d'avions à réaction De Havilland Vampire (DH 100).
La base est par la suite affectée en priorité de plusieurs générations d'avions d'armes Dassault :
- Ouragan en 1953
- Mystère IV A en 1956
- Mirage III en 1961
- Mirage III E en 1968
Les Alphajets partent pour la Gironde
La base aérienne 120 "Commandant Marzac" va accueillir les Alphajets dijonnais.Cette base est très orientée vers l'entraînement et la formation des pilotes de chasse français et étrangers, l'entraînement au tir et les essais de munition. Elle est dotée d'une piste au standard OTAN de 2400 m de longueur et des installations correspondantes.
L'école de chasse franco-belge volant sur Alphajet est basée à Cazaux. Elle est chargée de former les futurs pilotes de chasse des deux nations.
La base forme également les futurs pompiers de l'air grâce à une aire à feu modernisée en 2005.
Bâle-Mulhouse assurera le contrôle aérien
Nos confrères du journal Le Bien Public nous apprennent aussi que :C’est l’organisme de contrôle de l’aéroport de Bâle-Mulhouse qui « fournit le contrôle d’approche aux aéronefs au départ et à destination de Dijon-Longvic ».
Par ailleurs, « un organisme d’information de vol d’aérodrome est mis en place sur la plateforme de Dijon-Longvic, seuls les services d’information de vol et d’alerte sont rendus dans la circulation d’aérodrome ».
http://bourgogne.france3.fr/2014/05/23/longvic-le-depart-des-derniers-alphajets-est-prevu-pour-le-28-juin-483391.html
mercredi 19 février 2014
L’équipe de France de parachutisme reste, pas l’encadrement
Dans un courrier daté du 17 février, Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, a confirmé aux députés Karine Berger (PS ) et Joël Giraud (PRG), que l’équipe de France militaire de parachutisme, championne du monde, resterait basée dans les Hautes-Alpes. Les huit sportifs de haut niveau continueront à s’entraîner à l’aérodrome de Gap-Tallard. Ils “seront rejoints par des parachutistes de haut niveau de l’armée de terre,” indique le ministre. Qui confirme cependant le transfert de la gestion administrative du centre de formation et d’entraînement au parachutisme de haut niveau (CFEPHN) de Gap-Tallard vers le centre national des sports de la défense, à Fontainebleau. “Cette décision sera effective au 1er octobre 2014. Elle se traduira par la suppression de quatre postes d’encadrement qui existent aujourd’hui et le reclassement du personnel concerné”, précise Jean-Yves Le Drian. Karine Berger demande donc au ministre “malgré les contraintes budgétaires et l’application d’une décision prise en 2010, de bien vouloir reconsidérer sa position concernant le départ des quatre personnels d’encadrement et de trois sportifs”.
Le maire de Tallard, Jean-Michel Arnaud, estime qu’il a eu raison, lors de la dernière assemblée départementale, de faire voter une motion sur le sujet. Il demande à la députée d’organiser une rencontre entre Jean-Yves Le Drian et une délégation d’élus haut-alpins, dont lui-même, et au préfet des Hautes-Alpes de l’appuyer. Au passage, l’élu UMP réclame à Karine Berger “d’associer les élus locaux à ses démarches, de privilégier le partage des informations et de dépasser instamment toute approche partisane pour défendre les Hautes-Alpes”.
http://www.ledauphine.com/hautes-alpes/2014/02/18/paras-l-equipe-reste-pas-l-encadrement
Le maire de Tallard, Jean-Michel Arnaud, estime qu’il a eu raison, lors de la dernière assemblée départementale, de faire voter une motion sur le sujet. Il demande à la députée d’organiser une rencontre entre Jean-Yves Le Drian et une délégation d’élus haut-alpins, dont lui-même, et au préfet des Hautes-Alpes de l’appuyer. Au passage, l’élu UMP réclame à Karine Berger “d’associer les élus locaux à ses démarches, de privilégier le partage des informations et de dépasser instamment toute approche partisane pour défendre les Hautes-Alpes”.
http://www.ledauphine.com/hautes-alpes/2014/02/18/paras-l-equipe-reste-pas-l-encadrement
mardi 22 octobre 2013
Quelle vie après l’armée ?
En vingt ans, le département de l’Aisne a subi une profonde saignée de ses effectifs militaires. Seul subsiste aujourd’hui le très spécifique centre d’entraînement en zone urbaine de Sissonne. Ailleurs, les reconversions se font avec plus ou moins de bonheur. Malgré ses efforts de revitalisation, La Fère continue de payer le prix fort.
L’hémorragie a été terrible. Depuis 1993, cinq des six casernes axonaises ont fermé leurs portes, laissant des agglomérations orphelines et exsangues. La Fère a perdu très gros lors de la dissolution du 41e RAMa. 800 appelés et 400 cadres ont déserté le centre d’une ville soudainement mortifiée.
« Ce qui nous est arrivé, je ne le souhaite à personne. On ne s’en est jamais remis », indique Raymond Deneuville, maire de la Fère depuis 1989. L’emprise des bâtiments militaires, casernes et arsenal, est colossale : « on estime que cela représente les trois quarts de la surface de la ville ». Relancer l’économie et restructurer l’espace urbain n’est pas un défi, mais une nécessité vitale.
Avec le soutien financier de l’Etat, du Département et de la Région, Raymond Deneuville se doit de repenser et remodeler sa ville en intégrant les bâtiments existants, ou ce qu’il en reste, « mais il y a toujours 30 % du coût qui reste à notre charge ».
« On a racheté les bâtiments petit à petit, morceau par morceau. L’armée est partie en vandalisant les bâtiments, les fils étaient coupés, les interrupteurs arrachés. Des bâtiments pouvaient être tout de suite occupés, mais il n’y avait plus que quatre murs », se souvient l’édile qui évalue à 100 millions de francs le coût des opérations concernant la rénovation des bâtiments. La Ville s’occupait de la rénovation, le Département prenait en charge l’achat et la voirie. Car il a fallu ouvrir le site militaire à la ville, abattre les murs d’enceinte… Des bâtiments ont été rasés, des portes détruites et des ponts construits. Seuls les vestiges des fortifications Vauban ont été préservés.
Quinze ans de travaux ont été nécessaires pour intégrer les bâtiments de la caserne et de l’Arsenal et les rendre fonctionnels. Si la Fère est la ville la plus pauvre du département (25 % de chômage), elle présente aujourd’hui une facture architecturale très… militaire.
Les belles pierres sont légions et la stature des édifices est à l’image de la place d’arme : des perspectives fuyantes, des traits rectilignes, comme un artilleur le doigt sur la couture. « Autant j’ai gardé les traces extérieures du passé, autant à l’intérieur tout est rénové ».
Et derrière l’architecture se cache des équipements fonctionnels « à moindre coût », précise Raymond Deneuville, « un projet à 1 million, on le réduisait à 500 000 € ». En 1997, à l’ouest de cette imposante et monumentale place d’arme, s’ouvre une maison d’accueil spécialisée. En 2000, une circonscription d’action sociale du département (CIPAS) intègre également l’édifice. « Plus de 80 emplois ont été créés », indique Raymond Deneuville. Le bâtiment des Prussiens, construit dans le même moule, accueille une quarantaine de logements.
Derrière, le gymnase des militaires s’est transformé en boulodrome. L’ancien mess, un bâtiment de plain-pied, a été aménagé en salle polyvalente, bibliothèque, cantine pour les enfants et salle informatique et enfin, les anciens ateliers techniques accueillent un centre pour travailleurs handicapés. L’Arsenal, au nord de la ville, a été quant à lui partionné en ateliers accueillant artisans et PME. Un plus économiquement, puisque « l’armée ne payait rien, elle faisait vivre les commerces, c’est tout. »
Le dernier caillou dans la botte du maire, c’est le château, occupé jusqu’en 2012 par le mess des officiers de Couvron, et vendu aujourd’hui pour 1 € symbolique : « Nous avions un projet d’hôtel-restaurant et musée, mais le partenariat public privé fait marche arrière. La rénovation est estimée à 10 millions. »
Après quinze ans à jouer au grand architecte, la poudre a pris un peu l’eau : « En 15 ans, on a remodelé le paysage sans compter notre temps, mais c’était vraiment vivifiant », témoigne le maire. « Maintenant, je m’ennuie un peu… »
http://www.aisnenouvelle.fr/article/departement/quelle-vie-apres-l%E2%80%99armee
L’hémorragie a été terrible. Depuis 1993, cinq des six casernes axonaises ont fermé leurs portes, laissant des agglomérations orphelines et exsangues. La Fère a perdu très gros lors de la dissolution du 41e RAMa. 800 appelés et 400 cadres ont déserté le centre d’une ville soudainement mortifiée.
« Ce qui nous est arrivé, je ne le souhaite à personne. On ne s’en est jamais remis », indique Raymond Deneuville, maire de la Fère depuis 1989. L’emprise des bâtiments militaires, casernes et arsenal, est colossale : « on estime que cela représente les trois quarts de la surface de la ville ». Relancer l’économie et restructurer l’espace urbain n’est pas un défi, mais une nécessité vitale.
Avec le soutien financier de l’Etat, du Département et de la Région, Raymond Deneuville se doit de repenser et remodeler sa ville en intégrant les bâtiments existants, ou ce qu’il en reste, « mais il y a toujours 30 % du coût qui reste à notre charge ».
« On a racheté les bâtiments petit à petit, morceau par morceau. L’armée est partie en vandalisant les bâtiments, les fils étaient coupés, les interrupteurs arrachés. Des bâtiments pouvaient être tout de suite occupés, mais il n’y avait plus que quatre murs », se souvient l’édile qui évalue à 100 millions de francs le coût des opérations concernant la rénovation des bâtiments. La Ville s’occupait de la rénovation, le Département prenait en charge l’achat et la voirie. Car il a fallu ouvrir le site militaire à la ville, abattre les murs d’enceinte… Des bâtiments ont été rasés, des portes détruites et des ponts construits. Seuls les vestiges des fortifications Vauban ont été préservés.
Quinze ans de travaux ont été nécessaires pour intégrer les bâtiments de la caserne et de l’Arsenal et les rendre fonctionnels. Si la Fère est la ville la plus pauvre du département (25 % de chômage), elle présente aujourd’hui une facture architecturale très… militaire.
Les belles pierres sont légions et la stature des édifices est à l’image de la place d’arme : des perspectives fuyantes, des traits rectilignes, comme un artilleur le doigt sur la couture. « Autant j’ai gardé les traces extérieures du passé, autant à l’intérieur tout est rénové ».
Et derrière l’architecture se cache des équipements fonctionnels « à moindre coût », précise Raymond Deneuville, « un projet à 1 million, on le réduisait à 500 000 € ». En 1997, à l’ouest de cette imposante et monumentale place d’arme, s’ouvre une maison d’accueil spécialisée. En 2000, une circonscription d’action sociale du département (CIPAS) intègre également l’édifice. « Plus de 80 emplois ont été créés », indique Raymond Deneuville. Le bâtiment des Prussiens, construit dans le même moule, accueille une quarantaine de logements.
Derrière, le gymnase des militaires s’est transformé en boulodrome. L’ancien mess, un bâtiment de plain-pied, a été aménagé en salle polyvalente, bibliothèque, cantine pour les enfants et salle informatique et enfin, les anciens ateliers techniques accueillent un centre pour travailleurs handicapés. L’Arsenal, au nord de la ville, a été quant à lui partionné en ateliers accueillant artisans et PME. Un plus économiquement, puisque « l’armée ne payait rien, elle faisait vivre les commerces, c’est tout. »
Le dernier caillou dans la botte du maire, c’est le château, occupé jusqu’en 2012 par le mess des officiers de Couvron, et vendu aujourd’hui pour 1 € symbolique : « Nous avions un projet d’hôtel-restaurant et musée, mais le partenariat public privé fait marche arrière. La rénovation est estimée à 10 millions. »
Après quinze ans à jouer au grand architecte, la poudre a pris un peu l’eau : « En 15 ans, on a remodelé le paysage sans compter notre temps, mais c’était vraiment vivifiant », témoigne le maire. « Maintenant, je m’ennuie un peu… »
http://www.aisnenouvelle.fr/article/departement/quelle-vie-apres-l%E2%80%99armee
mercredi 9 octobre 2013
Menaces sur l'avenir de la brigade franco-allemande
Les vaches maigres de l'armée française risquent d'avoir des répercussions sur la coopération militaire entre Paris et Berlin. Dernier régiment exclusivement français stationné en Allemagne, à Donaueshingen (Bade-Wurtemberg), le 110e régiment d'infanterie pourrait être dissous en 2014 dans le cadre des mesures d'économies prévues par le ministère de la Défense. Cette unité, qui cohabite avec un régiment de chasseurs de la Bundeswehr (le Jägerbataillon 292), appartient aussi à la brigade franco-allemande (BFA), dont elle est considérée comme l'un des fers de lance. Sa disparition, jugent plusieurs officiers généraux, jetterait une ombre sérieuse sur l'avenir de la BFA, initiative emblématique de la relation entre la France et l'Allemagne mise sur pied par François Mitterrand et Helmut Kohl entre 1987 et 1989. «La dissolution du 110e RI reviendrait à dissoudre la BFA», affirme un officier général du cadre de réserve très impliqué dans le lancement de l'unité binationale, en qualifiant cette décision d'«aberration tactique et politique». La disparition du 110e RI tournerait en tout cas la page d'une présence militaire héritée des forces françaises en Allemagne, qui ont compté jusqu'à 80 000 hommes. Parmi les ultimes régiments français outre-Rhin, le 3e régiment de hussards d'Immendingen, également intégré à la BFA, a été rapatrié à Metz en 2011. Le 16e bataillon de chasseurs à pied de Saarburg est lui aussi revenu en France, l'année précédente, et a pris ses quartiers à Bitche (Moselle). Un groupe de soutien français reste à Müllheim, auprès de l'état-major de la BFA.
Selon plusieurs sources bien informées, le 110e RI pourrait «sauter» à l'horizon de l'été prochain. Après l'annonce de premières suppressions de régiments par Jean-Yves Le Drian, le 3 octobre, d'autres mesures de «restructuration» sont attendues après les municipales d
e mars 2014. Selon la loi de programmation militaire pour 2014-2019, la défense nationale doit supprimer 23.500 emplois, auxquels s'ajoutent 10.000 postes restant à trouver en 2014-2015 au titre de la précédente réforme. La BFA ne figure pas parmi les grandes unités mentionnées dans le dernier livre blanc.
Jean-Yves Le Drian s'est refusé jusqu'à présent à se prononcer publiquement sur le sort du «110». Interrogé mercredi par Les Dernières Nouvelles d'Alsace, à la veille d'un déplacement à Colmar, le ministre de la Défense affirme ne «pas avoir de position définitive». Dans son entourage, on indique qu'«une réflexion est en cours mais que l'on n'en est pas au stade de l'alarme».
Tel n'est pas le sentiment outre-Rhin. Berlin n'a pas encore été officiellement mis au courant d'une décision française, du fait notamment des législatives allemandes du 22 septembre. Les responsables militaires allemands s'offusquent de ne pas avoir été «mis dans la boucle» d'un choix aux enjeux symboliques, mais aussi territoriaux et économiques, aussi conséquents. Récurrentes, les rumeurs concernant la suppression, ou le déplacement, du 110e RI, ont déjà donné lieu à plusieurs séances d'explication entre les états-majors des deux armées. Des officiers français ont été dépêchés outre-Rhin pour apaiser les craintes de leurs homologues. Mais «être informé est une chose et voir son avis pris en compte en est une autre», s'agace un officier supérieur de la Bundeswehr
LIRE LA SUITE SUR CE LIEN............. http://www.lefigaro.fr/international/2013/10/09/01003-20131009ARTFIG00579-menaces-sur-l-avenir-de-la-brigade-franco-allemande.php
Selon plusieurs sources bien informées, le 110e RI pourrait «sauter» à l'horizon de l'été prochain. Après l'annonce de premières suppressions de régiments par Jean-Yves Le Drian, le 3 octobre, d'autres mesures de «restructuration» sont attendues après les municipales d
e mars 2014. Selon la loi de programmation militaire pour 2014-2019, la défense nationale doit supprimer 23.500 emplois, auxquels s'ajoutent 10.000 postes restant à trouver en 2014-2015 au titre de la précédente réforme. La BFA ne figure pas parmi les grandes unités mentionnées dans le dernier livre blanc.
Jean-Yves Le Drian s'est refusé jusqu'à présent à se prononcer publiquement sur le sort du «110». Interrogé mercredi par Les Dernières Nouvelles d'Alsace, à la veille d'un déplacement à Colmar, le ministre de la Défense affirme ne «pas avoir de position définitive». Dans son entourage, on indique qu'«une réflexion est en cours mais que l'on n'en est pas au stade de l'alarme».
Tel n'est pas le sentiment outre-Rhin. Berlin n'a pas encore été officiellement mis au courant d'une décision française, du fait notamment des législatives allemandes du 22 septembre. Les responsables militaires allemands s'offusquent de ne pas avoir été «mis dans la boucle» d'un choix aux enjeux symboliques, mais aussi territoriaux et économiques, aussi conséquents. Récurrentes, les rumeurs concernant la suppression, ou le déplacement, du 110e RI, ont déjà donné lieu à plusieurs séances d'explication entre les états-majors des deux armées. Des officiers français ont été dépêchés outre-Rhin pour apaiser les craintes de leurs homologues. Mais «être informé est une chose et voir son avis pris en compte en est une autre», s'agace un officier supérieur de la Bundeswehr
LIRE LA SUITE SUR CE LIEN............. http://www.lefigaro.fr/international/2013/10/09/01003-20131009ARTFIG00579-menaces-sur-l-avenir-de-la-brigade-franco-allemande.php
Alsace: 90 postes en moins à la base 901
La base aérienne 901 de Drachenbronn (Bas-Rhin) va perdre 90 postes sur les 550 qu'elle compte actuellement, a indiqué le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, dans un entretien publié par les Dernières Nouvelles d'Alsace.
La BA901, située dans le nord de l'Alsace, comprend un centre de détection et de contrôle, dont la mission est notamment de surveiller le ciel du nord-est de la France et de contrôler les aéronefs militaires survolant la région. Elle comprend également un Escadron des Systèmes d'Information et de Communications aéronautique (Esica).
Dans un contexte de restructurations des armées, le ministre évoque concernant la base aérienne alsacienne une mesure de «rationalisation des soutiens», sans préciser le calendrier des suppressions de postes.
Mais l'existence de la base «n'est pas remise en cause», a-t-il ajouté, alors qu'il doit visiter jeudi le 152ème régiment d'infanterie de Colmar (Haut-Rhin), pour le maintien duquel des élus locaux ont demandé des garanties.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/10/09/97001-20131009FILWWW00366-alsace-90-postes-en-moins-a-la-base-901.php
La BA901, située dans le nord de l'Alsace, comprend un centre de détection et de contrôle, dont la mission est notamment de surveiller le ciel du nord-est de la France et de contrôler les aéronefs militaires survolant la région. Elle comprend également un Escadron des Systèmes d'Information et de Communications aéronautique (Esica).
Dans un contexte de restructurations des armées, le ministre évoque concernant la base aérienne alsacienne une mesure de «rationalisation des soutiens», sans préciser le calendrier des suppressions de postes.
Mais l'existence de la base «n'est pas remise en cause», a-t-il ajouté, alors qu'il doit visiter jeudi le 152ème régiment d'infanterie de Colmar (Haut-Rhin), pour le maintien duquel des élus locaux ont demandé des garanties.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/10/09/97001-20131009FILWWW00366-alsace-90-postes-en-moins-a-la-base-901.php
samedi 5 octobre 2013
vendredi 4 octobre 2013
Éprouvée par la dissolution en juin dernier du 8e RA de Commercy, la Meuse espérait bien échapper à ...
Éprouvée par la dissolution en juin dernier du 8e RA de Commercy, la Meuse espérait bien échapper à la rigueur et aux restructurations de la nouvelle loi de programmation militaire présentée hier par Jean-Yves Le Drian, le ministre de la Défense. Comme nous l’annoncions hier matin, le plus petit département de la région Lorraine est épargné. Ses deux régiments, le 1er régiment de Chasseurs qui arme le char Leclerc à Verdun-Thierville et le 3e RHC d’Étain équipé de Puma et de Gazelle sont maintenus tout comme le dépôt de munition du Roselier. C’est un vrai soulagement pour les élus locaux qui se battent en coulisses depuis des mois. Tout en ayant eu,
ces derniers jours, des assurances de la part du ministère, les élus ont véritablement soufflé en entendant l’intervention de Jean-Yves le Drian. Notamment en ce qui concerne le 3e RHC. « Il faut être vigilant jusqu’au dernier moment car il y a des hypothèses et parfois dans la nuit qui précède le discours du ministre, le régiment que l’on croit sauvé est sacrifié. C’est comme cela que l’on avait, par le passé, perdu le 3e RAMA. Les hélicoptères du régiment ont aussi montré leur efficacité pendant le conflit du Mali », souligne Jean-Louis Dumont. Le député socialiste a travaillé de concert avec les autres élus, dont le président du Conseil général Christian Namy, pour obtenir ce résultat très satisfaisant pour la Meuse. Même s’ils sont rassurés jusqu’en 2019, ils ont bien l’intention de maintenir la vigilance pour défendre et valoriser la pertinence des deux sites militaires meusiens.
http://www.estrepublicain.fr/actualite/2013/10/04/eprouvee-par-la-dissolution-en-juin-dernier-du-8e-ra-de-commercy-la-meuse-esperait-bien-echapper-a
ces derniers jours, des assurances de la part du ministère, les élus ont véritablement soufflé en entendant l’intervention de Jean-Yves le Drian. Notamment en ce qui concerne le 3e RHC. « Il faut être vigilant jusqu’au dernier moment car il y a des hypothèses et parfois dans la nuit qui précède le discours du ministre, le régiment que l’on croit sauvé est sacrifié. C’est comme cela que l’on avait, par le passé, perdu le 3e RAMA. Les hélicoptères du régiment ont aussi montré leur efficacité pendant le conflit du Mali », souligne Jean-Louis Dumont. Le député socialiste a travaillé de concert avec les autres élus, dont le président du Conseil général Christian Namy, pour obtenir ce résultat très satisfaisant pour la Meuse. Même s’ils sont rassurés jusqu’en 2019, ils ont bien l’intention de maintenir la vigilance pour défendre et valoriser la pertinence des deux sites militaires meusiens.
http://www.estrepublicain.fr/actualite/2013/10/04/eprouvee-par-la-dissolution-en-juin-dernier-du-8e-ra-de-commercy-la-meuse-esperait-bien-echapper-a
mercredi 2 octobre 2013
L’ancien mess est à vendre
CHALONS-EN-CHAMPAGNE (51). Restructuration oblige, l’Armée met à la vente l’ancien cercle mess des officiers situé rue Grande-Etape. Un appel à candidatures vient d’être lancé par les Domaines.
L ’Etat vend par appel à candidatures un immeuble domanial à Châlons-en-Champagne. Un bâtiment imposant et de belle facture au centre historique de la ville, situé au 42, rue Grande-Etape, avec accès sur les rues Flocmagny, Garinet et Claude-d’Espence et formant un îlot. » L’annonce a été mise en ligne voici quelques jours sur le site des Domaines et publiée dans divers journaux régionaux et nationaux : l’ancien mess des officiers de l’Armée de Terre de Châlons-en-Champagne est à vendre.
L’Armée de Terre a donc décidé de se séparer définitivement de cette belle bâtisse aux 3000 mètres carrés de surface voici deux ans pour une question d’économie. Une belle aubaine pour l’Etat de renflouer ses caisses.
« Nous avons lancé les premières études historiques et les diagnostics mais également les premières études d’urbanisme en avril 2010, précise l’officier de communication de l’Armée de Terre. Nous l’avons estimé de notre côté à 1,6 million d’euros mais nous ne connaissons pas l’évaluation des Domaines. »
Si la Ville de Châlons s’est rapidement montrée inintéressée par les lieux, elle s’attelle à trouver, comme elle le peut, des candidats. « Nous servons de relais pour trouver des preneurs, informe le maire Bruno Bourg-Broc. Ce que nous souhaitons c’est que ce bâtiment puisse retrouver de la vie au plus vite. Un temps, la chambre de commerce de Châlons et son homologue régional s’étaient montré intéressés pour se regrouper. Finalement cela ne s’est pas fait à notre grand regret. »
Du côté des Domaines, aucune candidature n’a pour l’instant été enregistrée. « Souvent dans ce type de vente nous recevons les offres lors de la dernière semaine », précisent de leur côté Dominique Oeuf, responsable du pôle gestion publique et Laurence Moreau, directrice de France Domaines Marne
Les propositions se font par courrier. « On nous les envoie sous pli cacheté avec un chèque de garantie souvent d’un montant compris entre 10 et 20 % du prix de la proposition. » Les enveloppes sont ouvertes la semaine qui suit la date butoir.
« Les offres en dessous de l’évaluation des prix des Domaines ne sont pas prises en compte. Celles qui s’avèrent au dessus, sont alors classées par ordre. Nous gardons la plus intéressante. Nous ne négocions pas et si le vendeur se rétracte nous encaissons son chèque de garantie. A noter que la loi nous interdit de communiquer sur l’évaluation domaniale. »
Les intéressés ont jusqu’au 19 novembre, 16 heures, pour se faire connaître auprès des Domaines situés au 12 de la rue Sainte-Marguerite.
http://www.lunion.presse.fr/accueil/l-ancien-mess-est-a-vendre-ia0b0n218983
L ’Etat vend par appel à candidatures un immeuble domanial à Châlons-en-Champagne. Un bâtiment imposant et de belle facture au centre historique de la ville, situé au 42, rue Grande-Etape, avec accès sur les rues Flocmagny, Garinet et Claude-d’Espence et formant un îlot. » L’annonce a été mise en ligne voici quelques jours sur le site des Domaines et publiée dans divers journaux régionaux et nationaux : l’ancien mess des officiers de l’Armée de Terre de Châlons-en-Champagne est à vendre.
Fermé depuis dix ans et en très bon état
Fermé depuis dix ans, suite aux diverses restructurations de l’Armée de terre, le bâtiment qui a accueilli les officiers de l’Armée de Terre durant près de quarante ans s’avère en très bon état. Il comprend trois salles à manger, une grande salle de réception, des logements mais également deux magasins avec chambre froide et un garage de 100 mètres carrés.L’Armée de Terre a donc décidé de se séparer définitivement de cette belle bâtisse aux 3000 mètres carrés de surface voici deux ans pour une question d’économie. Une belle aubaine pour l’Etat de renflouer ses caisses.
Si la Ville de Châlons s’est rapidement montrée inintéressée par les lieux, elle s’attelle à trouver, comme elle le peut, des candidats. « Nous servons de relais pour trouver des preneurs, informe le maire Bruno Bourg-Broc. Ce que nous souhaitons c’est que ce bâtiment puisse retrouver de la vie au plus vite. Un temps, la chambre de commerce de Châlons et son homologue régional s’étaient montré intéressés pour se regrouper. Finalement cela ne s’est pas fait à notre grand regret. »
Du côté des Domaines, aucune candidature n’a pour l’instant été enregistrée. « Souvent dans ce type de vente nous recevons les offres lors de la dernière semaine », précisent de leur côté Dominique Oeuf, responsable du pôle gestion publique et Laurence Moreau, directrice de France Domaines Marne
Les propositions se font par courrier. « On nous les envoie sous pli cacheté avec un chèque de garantie souvent d’un montant compris entre 10 et 20 % du prix de la proposition. » Les enveloppes sont ouvertes la semaine qui suit la date butoir.
« Les offres en dessous de l’évaluation des prix des Domaines ne sont pas prises en compte. Celles qui s’avèrent au dessus, sont alors classées par ordre. Nous gardons la plus intéressante. Nous ne négocions pas et si le vendeur se rétracte nous encaissons son chèque de garantie. A noter que la loi nous interdit de communiquer sur l’évaluation domaniale. »
Les intéressés ont jusqu’au 19 novembre, 16 heures, pour se faire connaître auprès des Domaines situés au 12 de la rue Sainte-Marguerite.
http://www.lunion.presse.fr/accueil/l-ancien-mess-est-a-vendre-ia0b0n218983
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