Revue de presse de toutes les informations militaires française ...OTAN...vie des réservistes...vidéos des engagements en opérations extérieures...recrutement...
mardi 10 janvier 2017
samedi 7 janvier 2017
lundi 9 janvier 2012
Tchad - opération Khamsin dans le nord du Tchad
Cette opération de déploiement et d’aguerrissement consistait à projeter à 800 km de N’Djamena, base principale de la force Epervier , une grande partie des capacités des Eléments français au Tchad (EFT).
Composé d’éléments du 1er régiment étranger de cavalerie (1er REC) et du 2ème régiment étranger d’infanterie (2ème REI), le groupement Terre a lancé des missions de reconnaissance depuis Faya-Largeau vers l’est du pays, parcourant plus de 1500 km dans des conditions parfois particulièrement rustiques.
Les objectifs de ces missions de reconnaissance sont multiples : reconnaissance d’axes, contact avec les populations et les autorités civiles et militaires, coopération interarmées et aguerrissement. Des exercices tactiques ont également été réalisés au cours des trajets.
La quasi-totalité du groupement Air de la force Epervier s’est également déployée durant quelques jours sur la piste de Faya-Largeau. Trois Mirage F1, trois avions de transport Transall et Casa et un hélicoptère Puma ont réalisé, en liaison avec les détachements terrestres, des missions de reconnaissance aérienne, de CAS (close air support , appui aérien rapproché) et de ravitaillement par air (largage de colis).
Jusqu’à 200 militaires ont été déployées simultanément lors de cette opération qui a permis de confirmer la capacité de la force Epervier à se projeter à longue distance et dans la durée.
http://www.defense.gouv.fr/operations/actualites/tchad-operation-khamsin-dans-le-nord-du-tchad
vendredi 25 novembre 2011
Mali: patrouille de soldats français
Ces soldats ont été dépêchés de Sévéré, près de Mopti, non loin d'Hombori, où ils forment habituellement des soldats d'élite de l'armée malienne. Le journaliste de l'AFP en a vu une dizaine à proximité d'Hombori.
Le Nord malien est classé en zone rouge (orange dans sa partie la plus au sud) par la France, ce qui signifie que les voyages y sont déconseillés. Cette région abrite plusieurs bases d'al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi) d'où cette organisation commet au Mali et dans d'autres pays du Sahel (Niger, Mauritanie et Algérie) des attentats, procède à des enlèvements d'Occidentaux et se livre à divers trafics.
Sept Français retenus à l'étranger
L'enlèvement de ces deux Français porte à sept le nombre de ressortissants français retenus à l'étranger. Un agent de la DGSE est retenu en Somalie depuis juillet 2009 et quatre Français sont retenus au Sahel. Le 16 septembre 2010, sept personnes ont en effet été enlevées par Aqmi dans le nord du Niger à Arlit, site d'extraction d'uranium: un cadre du groupe nucléaire français Areva et son épouse, tous deux Français, et cinq employés (trois Français, un Togolais et un Malgache) de Satom, société sous-traitante d'Areva. Le 24 février, la Française, le Togolais et le Malgache ont été relâchés. Mais les autres Français sont toujours otages.
En échange de leur libération, Aqmi, qui a fait allégeance à al-Qaida en 2006, exige le retrait des troupes françaises d'Afghanistan et, selon des sources proches de la médiation qui tente de les faire libérer, une rançon de 90 millions d'euros. En juillet, Nicolas Sarkozy avait annoncé que le retrait français d'Afghanistan commencera «dès cette année et s'étalera jusqu'en 2013». Officiellement, la France refuse de payer des rançons.http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/11/25/97001-20111125FILWWW00467-mali-patrouille-de-soldats-francais.php
samedi 12 novembre 2011
Regards sur une année d'engagements opérationnels
Ce colloque est présidé par Monsieur Gérard Longuet, ministre de la Défense et des Anciens combattants.
- « De la détermination politique à l'engagement militaire: les aspects politico-militaires des opérations » ;
- « L'engagement militaire français, une réponse à l'urgence et à la diversité des crises: l'engagement opérationnel des forces » ;
- « Synergie armées / DGA / Industrie, une dynamique capacitaire au service de l'outil militaire : les principaux enseignements capacitaires des opérations de l'année » ;
- « L'année 2011, le soldat français au cœur des succès opérationnel de la France : témoignage des armées pour les opérations Pamir, Harmattan et Licorne ».
http://www.defense.gouv.fr/actualites/articles2/colloque-opex
mardi 11 octobre 2011
Un monument aux morts en Opex
Le général d'armée Bernard Thorette, ancien chef d'état-major de l'armée de terre, qui a présidé ce groupe de travail, a précisé que les noms de 616 soldats français "morts au service de la France" seraient inscrits sur ce monument. Le groupe de travail a préconisé que ce monument soit bâti place Vauban à Paris (VIIe), à l'arrière de l'Hôtel des Invalides. Une suggestion à laquelle le ministre de la Défense est "très favorable", a dit Gérard Longuet en soulignant que "seul le maire de Paris peut donner l'autorisation" à la construction de ce monument. Bertrand Delanoë, a confié son entourage, est également "favorable" à ce monument et au lieu d'implantation proposé.
Ce monument, a ajouté Gérard Longuet, correspond à une "demande très forte des familles" et sera le symbole de "l'Etat de droit international" des Opex. Le rapport de 77 pages a recensé 228 opérations extérieures de la France depuis 1963, l'année qui a suivi la fin de la guerre d'Algérie. Ces opérations concernent des interventions dans le cadre d'accords bilatéraux de défense (Afrique), des opérations de rétablissement ou de maintien de la paix sous l'égide Nations Unies (Koweït), de l'Otan (Libye) ou de l'Europe, des missions de lutte contre le terrorisme ou la piraterie (Somalie) ou la protection de ressortissants français ou étrangers.
Les conflits le plus meurtriers pour la France sont ceux du Tchad et du Liban (158 morts chacun), suivi de celui de l'ex-Yougoslavie (116 morts) et de l'Afghanistan (76 morts). Le groupe de travail a souhaité que le monument construit soit accompagné d'un monument virtuel, accessible par internet et depuis un édifice associé situé à proximité. Il a suggéré qu'une stèle au même endroit rende également hommage aux blessés. Il a également demandé que ce monument "trouve un relais" sur les monuments aux morts de toutes les communes de France qui ont eu à déplorer la perte de l'un des leurs en Opex
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/10/10/97001-20111010FILWWW00658-un-monument-aux-morts-en-opex.php
vendredi 1 avril 2011
jeudi 31 mars 2011
Des militaires français se seraient déployés à Abidjan
Alassane Ouattara a déclaré jeudi que ses forces étaient "aux portes" de la capitale économique de la Côte d'Ivoire, où se trouve le président sortant Laurent Gbagbo.
Un millier de soldats français se trouvent en Côte d'Ivoire dans le cadre de l'opération Licorne.
http://fr.rd.yahoo.com/partner/reuters/SIG=111h93ub9/**http%3A%2F%2Ffr.reuters.com%2F
mercredi 23 mars 2011
350 militaires tarbais sur tous les fronts
Durant les prochains mois, près de la moitié du 1er RHP sera projetée en mission.
Afghanistan
55 militaires du 1er escadron partiront en Afghanistan, de mai à novembre, pour assister le gouvernement dans la stabilisation du pays et soutenir la montée en puissance de l'armée. Leur préparation a duré huit mois. Elle s'est déroulée notamment au camp de Canjuers, près de Draguignan, dans le Var, où les soldats ont été mis en situation dans les conditions réelles d'opération. Mais il subsiste toujours une part d'incertitude. « Accepter cette incertitude, c'est le cœur du métier », souligne le commandant du 1er escadron. Les soldats sur le départ pour l'Afghanistan ont une moyenne d'âge de 25 ans et une moyenne de service de cinq ans. « Le plus jeune a dix-huit mois. Mais pour partir en Afghanistan, il faut avoir au moins un an de service. »Tchad
Le 3e escadron, avec le capitaine Arnaud de Coincy à sa tête, un détachement de l'escadron de commandement et de logistique et l'état-major, partiront de mai à octobre, au Tchad.Environ 200 personnes seront sous les ordres du chef de corps du 1er RHP, le colonel Jacques Langlade de Montgros.
Cette mission a pour but d'« assurer la protection des ressortissants et des intérêts français et d'assister et de soutenir les forces armées tchadiennes », explique le colonel De Montgros.
Le dispositif sera composé aussi d'une batterie du 35e RAP et d'une compagnie d'infanterie du 2e régiment étranger de parachutistes de Calvi (Corse).
Djibouti
Enfin, 113 militaires du 3e escadron commandé par le capitaine Gaspard Lancrenon sont envoyés, de juillet à novembre, à Djibouti où près de 3.000 militaires français sont déjà présents. Ils auront pour mission de protéger les ressortissants français, de « participer aux efforts pour la stabilité régionale » et de renforcer les missions opérationnelles.Les prochains mois vont être « un peu compliqués », avoue le chef de corps du 1er RHP, avec la projection de la moitié des effectifs sur trois théâtres d'opération différents. D'autant que « la base arrière » du quartier Larrey, composée d'environ 350 hommes sous les ordres du lieutenant-colonel De La Rocque, devra continuer à assurer les missions intérieures comme la surveillance des feux de forêt et devra gérer les incontournables mutations.
http://www.ladepeche.fr/article/2011/03/22/1040344-350-militaires-tarbais-sur-tous-les-fronts.html
jeudi 25 novembre 2010
Solidarité Défense : colis de Noël pour les militaires en OPEX
L’amiral (2S) Lanxade, président de Solidarité Défense , a réuni des bénévoles (principalement des femmes ou familles de militaires) aux Invalides afin de préparer les colis. Ces cadeaux sont destinés aux militaires qui passeront les fêtes de fin d’année loin de leurs familles . Les colis sont composés de dons de nombreux partenaires, mais aussi de plus de 20 000 dessins d’enfants recueillis dans les écoles de France. L’opération d’empaquetage a duré deux jours durant lesquels des collégiens parisiens sont venus en aide aux bénévoles dans un bel élan de solidarité citoyenne.
M. Alain Juppé, ministre de la Défense et le général Elrick Irastorza, chef d’Etat-major de l’armée de Terre (CEMAT) avaient fait le déplacement pour témoigner de leur soutien envers ces militaires.
http://www.defense.gouv.fr/terre/actu-terre/solidarite-defense-colis-de-noel-pour-les-militaires-en-opex
lundi 6 septembre 2010
Tchad : mission de reconnaissance de grande amplitude
Depuis le 17 août et jusqu'au 17 septembre 2010, les élément français au Tchad conduisent une manœuvre interarmées qui met en œuvre des chasseurs et leur ravitailleur, des avions tactiques et des moyens terrestres (15 véhicules et plus de 250 militaires).
Cette manœuvre a plusieurs objectifs : assurer une présence opérationnelle dans une zone où la force se déploie que rarement, nouer des liens avec les autorités locales et la population tout en mettant en œuvre l’ensemble des savoir-faire interarmées. Ce déploiement permet aussi de prodiguer des soins médicaux à la population et d’évaluer les zones minées ou polluées par des UXO (UneXploded Ordnance - munitions non-explosées).
En un mois, les forces terrestres vont parcourir plus de 1800 kms en conduisant des missions de reconnaissances dans trois régions : l’Ouddai, en partant d'Abéché, l’Ennedi, avec un effort particulier autour de la ville de Fada, et la région de Borkou avec deux missions de reconnaissance depuis Faya-Largeau.
C'est dans ce cadre que, les 25 et 26 août, le colonel Maigret, commandant la force Epervier, s’est rendu à Fada où il a rencontré les autorités locales. Il a été accueilli par le gouverneur adjoint, Son Excellence Adoum Asan Radara, et le commandant de la région militaire numéro 3, le colonel Souar. Il a également visité le dispensaire pédiatrique où, chaque jour, l’équipe médicale du médecin en chef Nathalie Gobert donne des consultations au profit de la population. Des mères viennent souvent de très loin pour présenter leur enfant au médecin.
Le 27 août, les unités en mission de reconnaissance ont bénéficié d'un ravitaillement par air grâce à l’action combinée d’une équipe TACP (Tactical Air Control Party ) et d’un C160 Transall . Immédiatement après, un CN 235 Casa a suivi, parachutant sept commandos de l’air qui jouaient un exercice SATER (simulation d’une intervention en zone hostile pour récupérer un pilote éjecté). L'entraînement s’est terminé avec un posé d’assaut du Transall sur la piste sommaire de Fada.
http://www.defense.gouv.fr/operations/actualites2/tchad-mission-de-reconnaissance-de-grande-amplitude
lundi 23 août 2010
Côte d’Ivoire : la force Licorne réhabilite une école
L’objectif était de remettre en état des salles de classes avant la rentrée scolaire. Ce projet a pu être mené grâce à l’aide apportée par les forces de défense et de sécurité ivoirienne pour réaliser les travaux nécessitant des compétences et des savoir-faire spécifiques tels que la maçonnerie, la couverture du toit, la peinture.
Trois salles de classes ont été réhabilitées à la grande satisfaction des enseignants qui seront en mesure d’accueillir, d’ici septembre, une centaine d’élèves. La traditionnelle cérémonie d’inauguration a permis aux parents de visiter l’école et d’apprécier les efforts entrepris dans le domaine de l’éducation par les autorités locales et la force Licorne.
http://www.defense.gouv.fr/operations/actualites2/cote-d-ivoire-la-force-licorne-rehabilite-une-ecole
mercredi 28 juillet 2010
Liban : exercice d'artillerie
Du 20 au 22 juillet au sud Liban, les artilleurs français de la FINUL ont effectué un exercice de déploiement d’artillerie
Transportés à l’aide de portes engins blindés (PEB) et escortés par un détachement de l’armée libanaise vers la zone de débarquement, la section de tir du 40ème RA ainsi qu’un Véhicule d’Observation de l’Artillerie (VOA) ont pu être déployés sur leurs zones de manœuvres.
Trois DL (détachements de liaison) ont été envoyés vers le poste de commandement (PC) français de At Tiri, le PC ghanéen et le PC italien afin d’y assurer une coordination permanente.
Cet exercice avait pour objectif de partager les méthodes de travail utilisées dans le domaine de l’artillerie et de permettre aux officiers de l’armée ghanéenne de parfaire leurs connaissances des procédures de demandes de tir.
La section de tir a effectué un entraînement au tir “ malouine ” consistant à tirer deux obus, l’un en tir vertical, l’autre en tir plongeant, afin qu’ils atteignent leur objectif au même moment doublant ainsi la brutalité des feux.
http://www.defense.gouv.fr/operations/actualites2/liban-exercice-d-artillerie
mardi 27 juillet 2010
Coopération militaire : Royaume-Uni et France « ne peuvent plus agir seuls »
Christophe Goussot, chargé de mission à la Délégation aux affaires stratégiques (DAS), spécialiste de la relation bilatérale avec le Royaume-Uni, explique les enjeux de cette « coopération militaire franco-britannique ambitieuse » qu’Hervé Morin évoquait devant la commission défense de l’Assemblée nationale, le 7 juillet dernier.
Quelles raisons poussent la France et le Royaume Uni à un renforcement de leur coopération militaire ?
Depuis 2003, les Britanniques sont engagés massivement en Irak et en Afghanistan. On peut chiffrer à 18 milliards de livres sterling (21,4 milliards d’euros), les surcoûts liés à ces deux théâtres d’opérations. Un déploiement d’une durée inédite qui les a contraints à une gestion à flux tendus de leur personnel et équipements. Ils ont non seulement, dû acheter du matériel en urgence opérationnelle, mais ils ont également dû, en parallèle, continuer à financer des programmes d’équipement extrêmement ambitieux.
La crise est intervenue dans ce contexte. Les armées britanniques pourraient voir leurs crédits diminuer de 10 à 15% au cours des prochaines années. Le Royaume Uni est désormais conscient du fait qu’il ne pourra plus envisager l’avenir selon les mêmes modalités qu’il y a 4 ou 5 ans. Les finances et l’opinion publique ne suivent plus.
La France se trouve dans une situation analogue. Nous nous sommes aussi rendu compte que la crise allait avoir des répercussions sur le budget de la défense. Nos deux nations ont besoin de nouveaux partenaires, elles ne peuvent plus agir seules.
Comment cette collaboration renforcée doit-elle être construite?
Il faut que l’on initie une dynamique qui nous fasse passer d’une conception strictement nationale de nos capacités existantes, à une vision plus large basée sur le partage, à des mutualisations et peut-être, in fine, à des dépendances réciproques.
Ne risque-t-on pas de s’enfermer dans cette relation ?
Ce n’est pas un dialogue exclusif. Nous avons décidé de travailler ensemble car nous sommes les deux pays européens qui investissons le plus d’argent dans leur défense. Nous sommes les plus prompts à s’engager sur les théâtres et de plus, nous avons des intérêts stratégiques relativement convergents. Mais ce que l’on fait aujourd’hui, avec les britanniques pourra se faire à l’avenir, avec d’autres partenaires européens. Il faut bien comprendre qu’il n’y a pas forcément de contradiction entre avoir une autonomie nationale et avoir des capacités partagées.
La frilosité des Britanniques quant à la construction européenne de la défense ne pose-t-elle pas un problème ?
Au contraire, une coopération bilatérale renforcée avec la France pourrait tenir lieu de politique européenne pour un gouvernement majoritairement conservateur. Les Britanniques pourraient faire en bilatéral ce qu’il ne souhaite pas dans un cadre institutionnel multilatéral qui est celui de la politique de sécurité et de défense commune (PSDC).
Quels domaines sont privilégiés ?
De nombreux projets sont étudiés. Le secteur spatial est évoqué et notamment les communications satellites. Il faut trouver des successeurs à Skynet et Syracuse 3. Les missiles, l’approvisionnement stratégique, sont aussi des thèmes clefs. On travaille sur les drones (tactiques, MALE), le soutien à l’A400M, la guerre des mines, les sonars.
Depuis 2008, les deux pays ont investi conjointement beaucoup d’argent dans les programmes de recherche et technologie. On pourrait d’ailleurs mettre en place des dépendances mutuelles dans les moyens d’essais. Une coopération renforcée en termes de lutte contre les engins explosifs improvisés (IED) est aussi envisagée. Des échanges de doctrines pourraient être mis en place mais également des échanges de formations. L’accès réciproque à nos bases outre-mer et plus généralement l’évacuation commune de nos ressortissants sont de nouveau des sujets d’actualité.
Sur le plan opérationnel, un dialogue s’est établi au niveau de la protection des bases opérationnelles avancées (FOB).
Rien n’est donc encore fixé ?
Effectivement, nous en sommes au stade des discussions. Les Britanniques sont actuellement engagés dans leur revue stratégique de défense avec, à la clef, des choix qui ne nous appartiennent pas. La France apportera certes, sa contribution à la revue en proposant un certains nombre d’axe de coopération mais ils resteront maîtres de leur politique de défense. Les conclusions seront arrêtées fin octobre et publiées mi-novembre.
Des secteurs d’activité sont-ils néanmoins exclus dans les pourparlers ?
Le premier ministre britannique, David Cameron et Nicolas Sarkozy ont souhaité instaurer une discussion sans tabou.
Quelles sont les actions nécessaires pour que ce partenariat aboutisse ?
Une coopération renforcée réussie consisterait à accepter un travail plus étroit dans des domaines où nous n’avons jamais collaboré ensemble, des mutualisations qui permettent aux deux pays de faire des gains et de défendre leurs intérêts. Il faut que l’on soit capable de trouver des initiatives suffisamment engageantes, suffisamment structurante, pour élaborer des solutions à nos difficultés respectives. Il s’agit de mettre en œuvre une logique nationale qui se décline dans une coopération gagnant-gagnant.
http://www.defense.gouv.fr/actualites/articles2/france-et-royaume-uni-une-cooperation-plus-audacieuse
vendredi 9 juillet 2010
Baisse globale des effectifs français en opération
250 soldats supplémentaires sont annoncés en Afghanistan. Avec la déflation des effectifs au Kosovo et en Côte d’Ivoire, le nombre total de militaires français en opération décroit cependant.
Le 2 juillet, devant la commission des affaires étrangères et de la défense du Sénat, a eu lieu l’audition du Chef d’état-major des armées, l’Amiral Edouard Guillaud. Celui-ci a passé en revue les opérations militaires françaises en cours.
8 800, c’est le nombre de militaires français engagés sur les principaux théâtres en juin 2010, contre environ 10 000 à la même époque en 2009.
L’opération afghane compte à ce jour 3 750 soldats. « Ils seront bientôt 4 000 », a annoncé le CEMA. Cette augmentation s’explique par le déploiement d’une OMLT (L’Operational Mentoring and Liaison Team est une équipe de conseillers intégrée dans des unités opérationnelles de l’armée afghane) et d’instructeurs. « Gagner en Afghanistan, c’est donner confiance aux Afghans dans leurs institutions, c’est séparer la population des insurgés et faire comprendre à ces derniers que leur action est vaine », a ajouté le CEMA.
Dans l’océan Indien, l’opération Atalante vise à contenir le phénomène de la piraterie grâce à la présence permanente d’un bâtiment et d’un avion de patrouille maritime français, au sein d’un déploiement européen qui compte 6 bâtiments et 7 aéronefs. Le CEMA a rappelé que chaque année « ce sont 20 000 navires qui transitent dans cette zone ».
Enfin, au Kosovo se poursuit le retrait militaire. Les effectifs sont passés de 1 600 militaires en 2009 à 764 aujourd’hui.
Même politique de désengagement militaire en République de Côte d’Ivoire où l’opération Licorne ne compte plus que 966 militaires. « Le seuil critique en deçà duquel nous ne pouvons descendre », a précisé le CEMA.
Enfin, 1 450 casques bleus français sont déployés dans le cadre de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban.
http://www.defense.gouv.fr/defense/breves/baisse_globale_des_effectifs_francais_en_operation
lundi 17 mai 2010
Châlons-en-Champagne / Armée de Terre Cinq missions extérieures pour les militaires de la 1re brigade
Au Liban, dans le cadre de la mission Daman, la 1re brigade participe au groupement tactique interarmes et fournira sept cents des treize cents militaires qui le composent. Avec des blindés, de l'infanterie, du génie, de l'artillerie et de la défense sol-air, les soldats agiront dans le centre du pays pour prévenir les provocations et assurer un climat de paix.
En Côte d'Ivoire, elle va concourir à la force Licorne avec comme rôle de garantir la sécurité des ressortissants et de concourir si nécessaire à l'appui des forces de l'Onu. Un état-major de la brigade va être projeté et sera sous les ordres du colonel Robin qui est actuellement chef d'état-major de la 1re BM commandée par le général Philippe Bras. Au sein du bataillon à la tête duquel se trouve le colonel de la Grandrive du 1er spahis de Valence, cinq cents de ses neuf cents hommes proviennent de régiments de la brigade.
Stabilité régionale
Au Tchad, où la présence de la France est effective depuis 1969, le dispositif Épervier, qui remonte à 1986, comprend de nouveau de mai à octobre une forte présence de la brigade avec un état-major dirigé par le colonel Schoonmann, commandant le 1er régiment d'artillerie de marine de Laon et un millier d'hommes dont quatre cents appartiennent à la 1re. Cette présence française contribue à la stabilité régionale avec toujours un regard particulier sur ce qui se passe à l'Est du pays depuis les tensions invasives du Darfour. Le dispositif français qui comprend aussi un groupement air avec la participation de Mirage F1 CR de la BA 112 de Reims possède une implantation à N'Djamena, une deuxième à Abéché ainsi qu'un détachement positionné à Faya-Largeau dans le nord du pays.
Au Kosovo, où la diminution de la présence française est actée, sur une force de huit cents hommes, deux cents viennent de la 1re BM et participent à l'opération Trident autour du colonel Bellanger, commandant le 1er RI de Sarrebourg. Il s'agit toujours dans cette région de sécuriser et de rassurer.
Enfin, la 1re BM est impliquée en Guyane dans le cadre de l'opération Harpie avec le concours d'environ trois cents militaires sur une force terre, air, mer, gendarmerie d'environ mille cinq cents hommes. Il s'agit ici de lutter contre l'orpaillage illégal et l'immigration clandestine et de détruire les systèmes d'exploitations interdits, et cela de manière coordonnée avec les forces sur le terrain. Cela n'exclut pas une participation à la protection du périmètre du centre spatial de Kourou dans les périodes précédant un tir.
Avec tous ces moyens projetés, les villes qui accueillent les régiments et l'état-major de la 1re BM comprendront mieux que, si aux cérémonies du 14 juillet la présence militaire est moins importante, c'est parce que les militaires de la République sont en mission, loin de la métropole.
L'Union de Reims
vendredi 14 mai 2010
Un soldat canadien tué en Afghanistan
La mort du soldat, identifié comme Kevin Thomas McKay et membre du bataillon d'infanterie légère "Princess Patricia", basé à Edmonton, en Alberta (ouest du Canada), porte à 144 le nombre de militaires canadiens tués en Afghanistan depuis le déploiement du contingent en 2002 dans le cadre de la Force internationale d'assistance à la sécurité de l'Otan (Isaf).
L'Otan avait annoncé aujourd'hui la mort de deux soldats de l'Isaf en Afghanistan au cours des dernières 24 heures, l'un dans l'est, l'autre dans le sud du pays, mais sans révéler leur nationalité, laissant ce soin à leur pays d'origine.
Le soldat McKay devait quitter l'Afghanistan ce week-end en prévision de son retour au Canada, selon un compte rendu du correspondant de la chaîne publique CBC à Kandahar. Il a été tué dans le district de Panjwayi que les troupes canadiennes ont repris en partie aux insurgés talibans l'automne dernier.
Le Canada a déployé en Afghanistan plus de 2.800 hommes qui doivent être rapatriés en 2011.
Le Figaro
mardi 11 mai 2010
Afghanistan: 4 soldats français blessés
"L'un des soldats, plus sérieusement blessé, est en cours de rapatriement vers la France", a précisé l'amiral Christophe Prazuck, de l'état-major. Les trois autres ont été admis à l'hôpital militaire français situé sur l'aéroport international de Kaboul.
Toujours selon l'amiral Prazuck, l'incident s'est produit au sud de la base française de Tagab, à une soixantaine de kilomètres au nord-est de Kaboul, dans une zone longtemps tenue par les insurgés et dont les forces françaises et afghanes reprennent progressivement le contrôle.
Les quatre militaires appartiennent au 13e Régiment de génie de Valdahon (Doubs). Ils circulaient à bord d'un véhicule de l'avant blindé (VAB).
Le Figaro