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vendredi 3 juillet 2015

Fin de mission centrafricaine pour les militaires du «3» de Charleville-Mézières

R éjouissons-nous de ce moment de fierté, de fraternité d’armes et d’émotion. » C’est par ces quelques mots que le colonel Charles Michel, commandant du 3 e  RG a accueilli ses hommes de retour de République centrafricaine après une mission de quatre mois. Au cours d’une cérémonie, sur la place d’armes de la garnison, l’ensemble des unités disponibles de Charleville se sont réunies pour accueillir les soldats. En présence des familles de militaires, la 3 e  compagnie de combat du génie a été décorée pour cette mission centrafricaine.
C’était aussi l’occasion pour le lieutenant-colonel Paul de Vaucorbeil, commandant en second, de faire ses adieux aux armes.
Le déplacement de ces militaires s’inscrivait dans le cadre de la Force Sangaris mise en place en décembre 2013, afin de participer activement au retour à la démocratie dans un pays secoué politiquement.
Le « 3 » de Charleville y a été projeté, non pas pour une opération armée, mais pour une opération de sécurisation. « Aucun blessé n’est à déplorer et les populations locales ont très bien perçu la présence des militaires sur place », explique le colonel Charles Michel. Trois objectifs avaient été mis en place, dès le départ de la compagnie Bayard, du nom de la compagnie durant la mission. Parmi eux : « améliorer la mobilité sur le terrain, notamment par l’ouverture d’itinéraires et l’extraction de véhicules embourbés. Il s’agissait aussi de réaliser des travaux de force de protection en réparant des postes de combat. Mais c’est avant tout l’action au profit des populations qui était au cœur de cette mission ». Dès leur arrivée, la compagnie avait déjà créé un pont Bailey, pont métallique long de 30 mètres, permettant de relier deux arrondissements de Bangui au centre-ville. En République centrafricaine, le 1 er   régiment étranger du génie a pris le relais du « 3 ».

http://www.lunion.com/node/502202

mardi 17 mars 2015

Bangui : un soldat français blessé par balles

Un soldat français a été "légèrement blessé" lors d'échanges de tirs entre la force Sangaris et des hommes armés dans un quartier nord de Bangui, a annoncé aujourd'hui l'Etat-major des armées françaises dans un communiqué.

"Le (lundi) 16 mars vers 16h une section de la force Sangaris en patrouille dans le 4è arrondissement de Bangui a été prise à partie par un petit nombre d'individus dotés d'armes légères et de grenades", rapporte l'état-major.

"Les soldats français ont riposté avant d'être rejoints par des éléments de la (force onusienne) Minusca et des forces de sécurité intérieures centrafricaines", indique le communiqué.

Les forces internationales ont alors effectué des patrouilles mixtes "pour sécuriser la zone", au cours desquelles ils ont "essuyé de manière intermittente des coups de feu ainsi que des jets de grenades auxquels ils ont riposté jusqu'à ce que la zone soit complètement sécurisée, vers 20H30".    

   http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2015/03/17/97001-20150317FILWWW00393-bangui-un-soldat-francais-blesse-par-balles.php

 

mardi 30 décembre 2014

Centrafrique : la France passe le relais à l’ONU

Pour les militaires français en opérations extérieures, les fêtes de fin d'année c'est à minima : un repas amélioré et quelques colis. Ils sont 8500 mobilisés en ce moment sur différents théâtres d’opération. 2000 en Centrafrique. Une mission baptisée Sangaris et entamée il y a un an et qui évolue. La France veut la transférer ces prochains mois à la force des Nations Unies sur place.
Le quartier Fatima de Bangui, un quartier musulman mais à la lisière d'un secteur chrétien. Il y a un an, les affrontements ont été, ici, très meurtriers. La patrouille ce matin-là se fait conjointement avec des soldats de la MINUSCA, la force des Nations Unies. Avant le départ à pied, les deux chefs s'accordent autour de la carte du quartier dépliée sur le capot d’un de leurs véhicules. "Je vous propose qu’on débute en prenant cette artère que vous voyez ", dit l’un. "D’accord, mais ensuite on tournera là", répond l’autre.
Pour la force française, c'est le lieutenant Paul qui dirige cette patrouille, posté derrière les hommes aux casques bleus.
"C’est le chef de ce groupe de la Minusca qui dirige. Nous restons toujours derrière accessibles visuellement. Lui décide quand il veut que l’on fasse un arrêt pour prendre des renseignements avec des habitants, ou un chef du quartier. Nous sommes là pour lui en appui, en soutien", explique le lieutenant. Il y a un an quand les soldats français sont entrés dans ce quartier pour tenter de désarmer, ils n'ont pas reçu le meilleur des accueils. Aujourd'hui, selon le lieutenant Paul, les choses se normalisent. "On vient si souvent ici que les habitants ont fini par nous connaître. Certains petits garçons nous appellent en disant notre grade et notre nom. C’est assez sympathique. Malgré tout, nous restons vigilants", dit le lieutenant Paul.

Le développement du banditisme

Au fil des mois, les taxis reviennent dans le quartier. Les habitants ressortent. De nouvelles échoppes ont ouvert. Tout le monde espère pour bientôt le rétablissement de l'électricité et la réouverture de l’école. Mais pour autant la peur n'a pas disparu. Car si les affrontements confessionnels se sont apaisés, le banditisme s'est développé : racket,  braquage. "J’ai peur des bandits de grand chemin qui possèdent des grenades, des kalachnikovs et même des obus. A 20 heures, tout le monde rentre chez soi et plus personne ne sort. Tout le monde craint que ces voyous ne viennent nous attaquer et nous prendre tout ce que nous avons", raconte Ludovic 34 ans. Eric, 27 ans non plus n'a pas retrouvé complètement sa sérénité mais il veut croire que son pays est sur le bon chemin : "Moi je pense que le désarmement complet serait la bonne solution. Car nous sommes une très grande majorité à vouloir la paix ici. Beaucoup de monde à Bangui a vécu l’horreur il y a un an, a vu ses parents ou ses enfants tués sous ses yeux. Et pourtant nous pensons que l’heure est à la réconciliation. Il faut une grande réconciliation nationale pour nous pardonner les uns les autres et redonner une chance à notre peuple qui a su être uni pendant des années avant cette guerre".

Plus de police ni de justice

L’un des gros problèmes c’est que la police et la gendarmerie centrafricaines ont été dépouillées au cours des affrontements l'an passé. Elles n'ont plus d'arme, plus d'uniforme, parfois  plus de bâtiment. Il faut tout reprendre. Certains policiers ou gendarmes ont un temps infiltré des milices. Il serait problématique de les réarmer. Les autorités judiciaires aussi sont à genoux. Il y a une prison, mais les conditions de vie y sont déplorables et les évasions régulières.
Autre gros chantier : la reconstruction des infrastructures. C'est l'une des missions que se sont donnés les soldats européens de la force EUFOR. Ils sont environ 500. Nous montons dans l'un de leurs véhicules. Ce sont des soldats italiens. Ils reconstruisent en ce moment un pont détruit depuis des mois. C’est un pont métallique entre deux des quartiers : l'un musulman l'autre chrétien. "Ce projet est 100 % européen : c’est le génie italien qui le monte. Il a été fabriqué par la Pologne, fourni par  République tchèque et transporté par l’Allemagne", explique le lieutenant colonel Mario Renna, chef de ce contingent.

En brousse, toujours des exactions

Les habitants des environs, en découvrant la banderole qui annonce la reconstruction de ce pont, se disent ravis. "J’ai des amis et de la famille dans ce quartier. Mais aujourd’hui c’est un casse-tête pour venir les voir. Je prends un premier taxi. Je l’arrête, je traverse la passerelle piétonne, puis je dois reprendre un deuxième taxi. Quand le pont sera construit, là ce sera beaucoup plus simple. Il y aura moins de détours, moins de kilomètres à faire. Ce sera comme un pont de la réconciliation en plus", se félicite Célestine, une jeune maman.

mercredi 15 octobre 2014

4 casques bleus tués en Centrafrique

Quatre Casques bleus de la Mission des Nations unies en République centrafricaine (Minusca) ont été blessés aujourd'hui dans une embuscade à Bangui, a annoncé l'ONU. "Aujourd'hui, une patrouille de police de l'ONU a été la cible d'une embuscade menée par des éléments anti-balaka dans le quartier de Bangui dit 'combattants'" (nord-ouest, près de l'aéroport), a indiqué le porte-parole adjoint de l'ONU Farhan Haq. Les Casques bleus ont riposté et quatre d'entre eux ont été blessés, trois par une grenade et un par des tirs, a-t-il ajouté.

Il n'a pas précisé la nationalité des Casques bleus touchés. Ceux-ci ont été hospitalisés. Bangui a connu ces derniers jours une nouvelle vague de violences meurtrières, qui ont fait une quinzaine de morts au total, dont un soldat pakistanais de la Minusca. Un peu partout, des hommes en armes se réclamant des milices à dominante chrétienne anti-balaka ont érigé des barricades, avant un apparent retour au calme aujourd'hui

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/10/15/97001-20141015FILWWW00347-4-casques-bleus-tues-en-centreafrique.php

samedi 11 octobre 2014

Centrafrique : Bangui sous haute tension après des échanges de tir dans la nuit

Le bilan des affrontements de la nuit, marqués par des tirs d' lourdes et légères, n'est pas encore connu. Mais la tension reste vive samedi matin à Bangui, cinq jours après le début des violences qui  agitent la capitale centrafricaine. Depuis mardi soir 10 morts, dont un Casque bleu pakistanais, ont été recensés ainsi que de nombreux blessés
Les échanges de tirs, tantôt nourris, tantôt sporadiques, de la nuit dans les feraient suite à des accrochages dans le quartier de Boy-Rabe entre des anti-balaka --ces miliciens majoritairement chrétiens qui avaient lancé la chasse aux musulmans au début de l'année-- et des soldats onusiens, burundais et français.

L'aéroport est fermé

Malgré le calme relatif dans les rues de la capitale centrafricaine ce samedi, la ville est toujours paralysée par la grève des chauffeurs de taxis qui protestent contre la
de l'un des leurs, tué mercredi par des musulmans. Le syndicat des conducteurs des taxis et de bus a appelé ses adhérents à une assemblée générale plus tard dans la journée, pour décider de la reprise ou non du travail lundi.
L'aéroport de la capitale, proche des quartiers les plus touchés par les affrontements, a été fermé. «Les vols à destination de Bangui sont provisoirement suspendus en raison de la situation»,selon une source aéroportuaire.

Depuis le début de la crise en décembre 2013, l'aéroport M'poko a régulièrement été fermé au trafic civil lorsque des tirs étaient signalés dans les quartiers jouxtant la piste. L'avion ramenant l'équipe nationale centrafricaine de football, qui disputait un match amical jeudi à Marrakech contre le Maroc --et qu'elle a perdu 4 à 0-- n'a ainsi pas pu rentrer au pays.

Des individus ont été signalés vendredi soir sur le tarmac de l'aéroport. Ils ont été dispersés par des gaz lacrymogènes tirés par les forces internationales.


http://www.leparisien.fr/international/centrafrique-bangui-sous-haute-tension-apres-des-echanges-de-tir-dans-la-nuit-11-10-2014-4205439.php

vendredi 10 octobre 2014

Centrafrique : quand Panthère désarme la route de l'ouest

Centrafrique: un Casque bleu tué, huit blessés

Un Casque bleu a été tué et huit autres ont été blessés lors d'une embuscade contre un convoi de la mission de l'ONU en République centrafricaine (Minusca) jeudi soir près de Bangui, a indiqué l'ONU.

Le Casque bleu tué est un officier pakistanais et les blessés appartiennent aux contingents du Pakistan et du Bangladesh opérant au sein de la Minusca, a précisé à l'AFP un responsable de l'ONU.

Le convoi a été attaqué par des éléments armés non identifiés alors qu'il circulait dans le district PK11, aux abords de la capitale. Un des blessés est gravement touché et les autres plus légèrement.

Il s'agit du premier Casque bleu de la Minusca tué depuis le déploiement de la force de l'ONU à la mi-septembre.

Le secrétaire général de l'ONU s'est déclaré "consterné" par cette attaque. "De tels actes contre ceux qui travaillent à la paix et la sécurité en République centrafricaine sont totalement inacceptables", a ajouté Ban Ki-moon dans un communiqué.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/10/10/97001-20141010FILWWW00020-centrafrique-un-casque-bleu-tue-huit-blesses.php