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lundi 14 novembre 2016

OTAN:"Faire cavalier seul n'est pas une option"

Faire cavalier seul en matière de défense et de sécurité n'est une option ni pour les Etats-Unis, ni pour l'Europe, a estimé Jens Stoltenberg, secrétaire général de l'Otan, dans un article publié dimanche.
Le dirigeant de l'Alliance atlantique réagissait aux déclarations faites par Donald Trump lors de la campagne présidentielle américaine selon lesquelles Washington serait prêt à abandonner ses alliés si ces derniers ne faisaient pas un effort financier suffisant pour assurer leur propre défense."Nous sommes face aux plus grands défis pour notre sécurité depuis une génération. L'heure n'est pas au questionnement de la valeur du partenariat entre l'Europe et les Etats-Unis", écrit Stoltenberg dans l'article publié par le journal britannique The Observer.
Le secrétaire général rappelle que la seule fois où a été invoqué l'article 5 du Traité prévoyant une solidarité des Etats membres si l'un d'eux est attaqué fut lors des attentats du 11 septembre 2001.
Période d'incertitude 
Plusieurs pays de l'organisation ont réduit leurs dépenses de défense en-dessous de l'obligation de 2% du PIB et Stoltenberg rappelle que les Etats-Unis sont fondés à demander à leurs partenaires de supporter une part plus équitable de l'effort."Il est trop facile de considérer les libertés, la sécurité et la prospérité que nous connaissons comme des acquis. Dans cette période d'incertitude, nous avons besoin d'un gouvernement américain fort et nous avons besoin d'Européens qui supportent leur part du fardeau", écrit Stoltenberg.
Un partenariat entre l'Europe et les Etats-Unis est "indispensable", affirme-t-il."Plutôt qu'accentuer nos différences, nous devons favoriser ce qui nous unit et trouver la sagesse et la perspective pour travailler ensemble à une solution commune. Faire cavalier seul n'est une option ni pour l'Europe, ni pour les Etats-Unis", soutient-il.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/index.php

mardi 24 mars 2015

Un Rémois, le général Denis Mercier numéro deux de l'Otan

Le général d’armée aérienne Denis Mercier, 55 ans, chef d’état-major de l’armée de l’air et ancien commandant de la BA 112, « commandant Marin-la-Meslée » de Reims a été nommé par l’Organisation du traité de l’Atlantique nord, (OTAN), Supremed allied Commander Transformation, poste qui correspond à numéro deux de l’OTAN. Il s’agit d’une fonction très importante et prestigieuse qui, pour la troisième fois échoit à un aviateur français. En effet, après le général d’armée aérienne Stéphane Abrial, c’est le général d’armée aérienne Jean-Paul Paloméros, ancien commandant de la 30e escadre de chasse à Reims et actuellement toujours en poste qui est à la tête de cet important commandement. L’information a été tweeté par le porte-parole de l’Alliance.
Le général Mercier qui a dirigé les Ecoles de l’air, le cabinet militaire du ministre de la Défense et a beaucoup travaillé sur les nouveaux formats des armées avant de succéder au général Paloméros comme chef d’état-major de l’armée de l’air est un Rémois d’adoption, très attaché à la ville des sacres. Cet humaniste proche des aviateurs, passionné d’histoire et de dessin et de peinture est apprécié pour sa force tranquille. Le 5 octobre 2014, il a présidé à Jonchery-sur-Vesle (Marne), le centenaire de la première victoire aérienne au monde, remportée par Frantz et Quesnault
http://www.lunion.com/node/425303

dimanche 28 décembre 2014

Après 13 ans, l'OTAN quitte l'Afghanistan

Après 13 années de conflit en Afghanistan, la force de combat de l'Otan (Isaf) va baisser son drapeau dimanche marquant son retrait définitif d'un pays toujours en proie à une insurrection violente.

L'Otan n'a communiqué les détails de cette cérémonie qu'au dernier moment dimanche en raison de la menace d'attentats ou d'attaques armées de la part des talibans, qui ont visé la capitale afghane à de multiples reprises ces dernières années.
Le 1er janvier, la mission "Soutien résolu" pour l'aide et la formation de l'armée afghane, prendra le relais, avec 12.500 hommes, de la mission de combat de l'Isaf, qui a perdu 3.485 soldats depuis 2001.

Si le drapeau de l'Isaf sera abaissé dimanche à Kaboul, les talibans, de leur côté, ne rendent pas les armes.
"Les 13 années de mission américaine et de l'Otan ont été un échec absolu en Afghanistan. La cérémonie d'aujourd'hui est leur échec", a dit à l'AFP le porte-parole des insurgés Zabihullah Mujahid.
Le porte-parole a également répété les conditions posés par les talibans pour toute négociation de paix. "Nous ne tiendrons pas de pourparlers de paix en présence de troupes de l'Otan en Afghanistan", a-t-il martelé.
Les forces de sécurité afghanes, fortes d'environ 350.000 hommes, assurent désormais seules la sécurité face aux talibans, maîtres du pays entre 1996 et 2001.

L'Isaf a compté jusqu'à 130.000 soldats d'une cinquantaine de pays en 2011, au plus fort de l'engagement de l'Otan.
La cérémonie sera conduite par le général américain John Campbell, commandant de l'Isaf dans l'enceinte fortifiée du quartier général de la force à Kaboul. Aucun autre détail n'avait été rendu public dimanche matin pour des raisons de sécurité.

"Notre guerre la plus longue"


"Dans quelques jours, notre mission de combat en Afghanistan sera terminée", a déclaré le président Barack Obama dans son discours de Noël. "Notre guerre la plus longue prendra fin de façon responsable", a-t-il ajouté.

Mais
les violences récentes, notamment à Kaboul, ont souligné l'impossibilité pour la force internationale de venir à bout de l'insurrection des talibans.
Selon les Nations unies, les victimes civiles ont augmenté de 19% en 2014, avec 3.188 morts comptabilisés fin novembre.
La police et l'armée afghanes ont subi de lourdes pertes avec plus de 4.600 morts au cours des dix premiers mois de 2014, soit plus de pertes que l'ensemble des pays contributeurs de l'Otan depuis 2001.

Depuis 2001, des milliards de dollars d'aide ont été dépensés en Afghanistan par la communauté internationale, mais avec une efficacité relative compte tenu de la corruption endémique.
En 2014, l'élection présidentielle qui devait montrer l'exemple d'un pays réconcilié, avec une transition démocratique sans failles, a été marquée par des accusations de fraude et un dangereux face-à-face entre les deux candidats du deuxième tour et leurs partisans.

Ashraf Ghani l'a finalement emporté sur son rival Abdullah Abdullah, mais les deux hommes, qui devaient former un gouvernement "d'union nationale", ne se sont toujours pas mis d'accord pour nommer de nouveaux ministres trois mois après l'investiture du président.
De leur côté, les talibans espèrent profiter de ce vide politique pour rester en position de force en cas d'éventuelles négociations avec le nouveau gouvernement.

Les attaques des talibans ces dernières semaines à Kaboul ont visé les domiciles de résidents étrangers, des convois diplomatiques, des bus de l'armée afghane, ainsi que le centre culturel français.
L'ancien président Hamid Karzai (2001-2014) a ouvert des discussions préliminaires avec les talibans, mais elles ont échoué l'année dernière.
D'ici à la fin 2015, les troupes américaines en Afghanistan vont diminuer de moitié. Fin 2016, il ne restera plus qu'une force résiduelle pour protéger l'ambassade à Kaboul.
Les Etats-Unis vont toutefois continuer à fournir un soutien aérien aux Afghans, et pourraient intervenir directement en cas d'avance rapide des talibans.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/12/28/97001-20141228FILWWW00029-apres-13-ans-l-otan-quitte-l-afghanistan.php