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lundi 5 décembre 2011

Libye : fin du désengagement du détachement français à La Sude

Le 28 novembre 2011, le détachement aérien français déployé à La Sude en Grèce dans le cadre des opérations qui ont été conduites en Libye, a achevé la manœuvre logistique de son désengagement avec l’embarquement de plus de 80 conteneurs sur un navire affrété par le ministère de la Défense.

Le lieutenant-colonel Girard, commandement le détachement français de La Sude, a officiellement remis la clé du détachement au général grec Evangelou, commandant la base aérienne crétoise, qui accueilli les éléments français pendant 9 mois.
Les premiers avions français avaient été projetés à La Sude le 24 mars 2011, moins de 6 jours après le lancement de l’intervention internationale en Libye. Le déploiement d’aéronefs en Crète permettait de renforcer l’efficacité du dispositif aérien en réduisant le temps de transit pour se rendre sur la zone d’opérations et de réduire ainsi les délais d’alerte et d’accroître le temps de présence des aéronefs sur les zones d’opération.
Au fur et à mesure des avancées de l’opération Harmattan et de l’évolution de la situation au sol en Libye, le dispositif aérien français à La Sude avait été adapté. Initialement le détachement comptait 4 Mirage 2000-5, qui ont été engagés dans le ciel libyen aux côtés des avions de chasse qatariens également déployés à La Sude. Puis il a été renforcé par 6 Mirage 2000D en avril et 6 Mirage 2000N en mai. En juillet, les Mirage 2000-5 ont été désengagés, 4 Mirage F1 CR/CT ont été déployés pour renforcer les capacités de reconnaissance. Enfin, en août, un détachement Atlantique 2 a été redéployé d’Italie à La Sude.
Au total, le détachement aura mis en œuvre jusqu’à une vingtaine d’avions simultanément, armés par près de 400 militaires.
La manœuvre logistique de désengagement, après les redéploiements et retraits successifs des aéronefs aura nécessité la mise en place d’une équipe de 25 militaires spécialisés.
Au terme de la mission du détachement aérien français à La Sude, quelques militaires français sont restés sur place dans le cadre du soutien technique aux militaires qatariens qui achèveront bientôt leur désengagement.

http://www.defense.gouv.fr/operations/actualites/libye-fin-du-desengagement-du-detachement-francais-a-la-sude
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dimanche 6 novembre 2011

Libye : point de situation n° 50 - bilan de l’opération Unified Protector

Au total, 4 200 militaires ont été engagés pour permettre, au plus fort de la crise de mettre en œuvre plus de 40 aéronefs, une vingtaine d’hélicoptères, une dizaine de bâtiments de combat et de soutien dont le porte-avions Charles de Gaulle et un bâtiment de projection et de commandement (BPC).

Sur mer, 27 bâtiments de la Marine nationale se sont succédé pour assurer la permanence des opérations maritimes. Durant plus de 1 500 jours de mer, les marins français ont assuré les frappes contre terre et la protection de la voie d’accès maritime de Misratah pour sécuriser l’acheminement de l’aide humanitaire.

Dans les airs, les avions de combat de l’armée de l’Air et de la Marine nationale déployés depuis le porte-avions Charles de Gaulle, les bases françaises et les bases de La Sude en Crête et de Sigonella en Sicile, totalisent plus de 27 000 heures de vol et environ 5 600 sorties réparties comme suit : 3 100 sorties offensives, 1 200 sorties de reconnaissance, 400 sorties de défense aérienne, 340 sorties de contrôle aérien, 580 sorties de ravitaillement. Au cours de ces sorties, un millier d’objectifs ont été détruits.

Ces sorties représentent 25% des sorties de la coalition, 35 % des missions offensives et 20% des frappes de la coalition.

Le GAM (groupement aéromobile), constitué par les hélicoptères de l’aviation légère de l’armée de Terre (ALAT), a réalisé une quarantaine de raids au cours desquels 450 objectifs ont été détruits. Ils ont ainsi effectué 90% des frappes par hélicoptères de la coalition.
http://www.defense.gouv.fr/operations/autres-operations/operation-harmattan-libye/actualites/libye-point-de-situation-n-50-bilan-de-l-operation-unified-protector
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jeudi 3 novembre 2011

Libye : la France termine son retrait

La France achève actuellement le retrait de ses forces qui ont participé aux opérations en Libye, après sept mois de conflit et quelque 5.600 sorties aériennes pour les seules forces françaises, a indiqué aujourd'hui à Paris l'état-major des armées. Quatre derniers avions de combat Rafale et un drone étaient encore stationnés aujourd'hui sur la base italienne de Sigonella en Sicile et devaient être rapatriés "dans les prochains jours", a précisé le porte-parole adjoint de l'état-major, le capitaine de frégate Bertrand Bonneau.

Tous les bâtiments de la marine nationale ont en revanche été retirés du théâtre des opérations, situé au large de la Libye, a-t-il ajouté. Du 19 mars, date du début de l'offensive de l'Otan,
au 31 octobre, 4.200 militaires français ont participé aux opérations en Libye, a indiqué l'état-major, dans un premier bilan. Plus de 40 avions, une vingtaine d'hélicoptères et une dizaine de bâtiments de combats ont également été mobilisés.

Les avions français ont procédé à 5.600 sorties, dont 3.100 "sorties offensives", soit au total 27.000 heures de vol, et un millier d'objectifs militaires des forces du colonel Kadhafi ont, selon la même source, été détruits. Le ministre de la Défense, Gérard Longuet, avait chiffré fin octobre à "un peu au-delà de 300 millions d'euros" le "coût direct" de la participation française à l'opération internationale en Libye, soit "un tiers du budget" des Opérations extérieures (Opex) de l'armée françaises pour 2011.

Le chef d'état-major des armées, l'amiral Edouard Guillaud, avait estimé pour sa part "le bilan technique" de l'opération "tout à fait formidable". "Sept mois, c'est court. D'une part nous n'avions personne au sol (...), d'autre part nous avons toujours fait très attention à respecter la légalité et à ne pas faire de dégâts collatéraux", avait-il souligné. L'Otan a mis fin le 31 octobre à l'opération "Protecteur unifié" à laquelle ont participé 28 pays, onze jours après la mort du colonel Kadhafi.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/11/03/97001-20111103FILWWW00531-libye-la-france-termine-son-retrait.php

mardi 1 novembre 2011

Libye : fin des opérations de la coalition en Libye

Le 31 octobre 2011 marque la fin de l’opération Unified protector de l’OTAN en Libye.

L’OTAN avait pris le commandement des opérations militaires en Libye le 31 mars, 12 jours après les premières frappes aériennes réalisées par les avions français et l’engagement d’une coalition internationale pour protéger la population de Benghazi.
Les moyens militaires engagés par la France dans les opérations en Libye sont donc officiellement désengagés de l’opération Unified protecto r. Les moyens qui étaient encore déployés sur zone (3 Mirage 2000D à La Sude en Grèce, 5 Rafale et un drone à Sigonella en Italie, un bâtiment aviso, commandant Birot ) ont terminé leurs missions au profit de l’OTAN aujourd’hui.
L’alerte des moyens qui avaient regagné la France à partir du 25 octobre est levée. Cette alerte concernait une force navale (la TF 473, avec son état-major, un BPC, un groupe aéromobile, un plot CSAR, deux frégates et un bâtiment de soutien) et un détachement chasse (une quinzaine de Mirage 2000D, 2000N et F1).
Parallèlement, l’opération Harmattan , nom donné à l’engagement des moyens militaires dans les opérations de la coalition en Libye, continue. Elle durera le temps de la manœuvre logistique pour rapatrier les matériels et moyens militaires français encore déployés sur zone.
Harmattan couvrira également les actions de coopération de défense qui pourraient être conduites en bilatéral avec la Libye et en soutien des autorités libyennes pour accompagner la normalisation de la situation.
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vendredi 28 octobre 2011

Libye : point de situation n° 49

Entre le 20 et le 27 octobre 2011, le dispositif militaire français a assuré 55 sorties.

  • 20 sorties d’attaque au sol (Rafale Air, Mirage 2000-D, Mirage 2000-N et Mirage F1 CT) ;
  • 21 sorties de reconnaissance et de surveillance (Rafale pod reco NG, Mirage F1 CR, Atlantique 2, drone Harfang ) ;
  • 7 sorties de contrôle aérien (E3F) ;
  • 7 sorties de ravitaillement (C135 FR).

Une dizaine de véhicules armés ont été neutralisés dans la région de Syrte le 20 octobre par une patrouille mixte de Mirage 2000D / Mirage F1.

Le dispositif militaire français engagé dans les opérations maritimes et aériennes en Libye a commencé son redéploiement.

Depuis le 22 octobre, la TF 473 (articulée autour de l’état-major embarqué sur le BPC Tonnerre, le BPC, le groupe aéromobile et le plot CSAR, deux frégates, un bâtiment de soutien et un sous-marin nucléaire d’attaque) a quitté la zone d’opérations pour rallier Toulon où elle est en alerte.

A La Sude en Grèce, un avion de surveillance maritime Atlantique 2, 5 Mirage 2000D, 4 Mirage F1 CR et 4 Mirage 2000-N ont été redéployés en France.

La France maintient aujourd’hui son engagement auprès de ses alliés et partenaires dans le cadre de l’opération Unified protector de l’OTAN et en protection de la population Libyenne avec 2 400 militaires mobilisés, qui opèrent sur zone depuis la France, La Sude en Grèce, Sigonella en Italie ou qui sont en alerte en France.

Le 17 mars 2011 au soir, le Conseil de sécurité des Nations Unies (CSNU) a adopté la résolution 1973 relative à la situation en Libye, à l’initiative de la France et du Royaume-Uni, dans la suite de la résolution 1970 du 26 février 2011. Le 19 mars, sur ordre du Président de la République, le chef d’état-major des armées (CEMA) a lancé l’opération Harmattan , nom de la participation française à l’engagement militaire international d’opérations aéromaritimes pour protéger la population libyenne contre les attaques des forces du colonel Kadhafi. Depuis le 31 mars, l’engagement militaire international est passé sous commandement de l’OTAN
http://www.defense.gouv.fr/operations/autres-operations/operation-harmattan-libye/actualites/libye-point-de-situation-n-49
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jeudi 27 octobre 2011

Le convoi de Kadhafi sûrement stoppé par un Mirage 2.000 D de Nancy Ochey

Selon la plus grande vraisemblance, un équipage lorrain d'un Mirage 2.000 D de Nancy - Ochey a stoppé le convoi de Kadhafi peu avant sa mort.
Beaucoup d'émotion hier après - midi sur la base de Nancy - Ochey où trois équipages ayant servi en Libye se sont posés. Ce retour coincidait avec le rapatriement d'une centaine de personnels du détachement Air en mission sur la Libye ces derniers mois. Plusieurs dizaines de militaires de l'armée de l'air sont revenus en Transall, quand trois appareils Mirage 2.000 D atterrissaient en Lorraine, en provenance de la base de Souda, en Crête, après un transit par Solenzara, en Corse.
Les pilotes, les équipages, les mécaniciens et les personnels de la base ont été accueillis avec émotion par les familles, ravies de les voir enfin revenir de mission, à l'issue d'une intervention délicate. A ce jour, il apparaît que les Rafale de Saint - Dizier, engagés en Libye ne sont pas intervenus lors du raid diligenté pour intercepter le convoi en fuite de Mouammar Kadhafi. Selon la plus grande vraisemblance, on peut en déduire, qu'un des six équipages de Mirage 2.000 D de Lorraine est bien intervenu dans cet épisode crucial de la résolution du conflit.
Jeudi dernier, lors de l'intervention, le ministre de la Défense, Gérard Longuet, avait indiqué que c’était des avions français qui avaient identifié et «stoppé» la colonne de véhicule dans laquelle se trouvait Mouammar Kadhafi, avant des accrochages au sol entre Libyens aux termes desquels il a été tué.
Le convoi, «de plusieurs dizaines de véhicules», «a été stoppé dans sa progression alors qu’il cherchait à fuir Syrte mais n’a pas été détruit par l’intervention française», a expliqué M. Longuet à la presse. Des combattants libyens sont ensuite intervenus, détruisant les véhicules, desquels «ils ont sorti le colonel Kadhafi», avait-t-il ajouté.
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mardi 25 octobre 2011

Libye : point de situation dispositif militaire français

Suivant l’évolution de la situation au sol, le rythme des opérations de la coalition a été adapté ce qui entraîne un redéploiement des moyens français en France, où ils restent en alerte, prêts à être réengagés dans les opérations en Libye en cas de besoin.

Le 22 octobre, la TF 473 (articulée autour de l’état-major embarqué sur le BPC Tonnerre, le BPC, le groupe aéromobile et le plot RESCO, deux frégates, un bâtiment de soutien et un sous-marin nucléaire d’attaque) ont quitté la zone d’opérations et rallient Toulon où elle prendra l’alerte à partir de demain.

A La Sude en Grèce, un avion de surveillance maritime Atlantique 2 a été redéployé, 2 Mirage 2000D et 4 Mirage F1 CR sont redéployés aujourd’hui en France.

Le dispositif militaire français s’articule désormais autour :

- d’un dispositif sur zone :

  • 12 aéronefs déployés à La Sude (6 M2000D et 4 M2000N) et à Sigonella (5 Rafale et un drone Harfang) ;
  • un bâtiment engagé au sein de la force navale de l’OTAN.

- d’un dispositif d’appui et de soutien qui opère depuis la France (E3F et C135F) ;

- d’un dispositif en alerte en France :

  • une force navale, la TF 473, avec son état-major, un BPC, un groupe aéromobile, un plot RESCO, deux frégates et un bâtiment de soutien ;
  • un détachement de Mirage 2000D et un détachement de Mirage 2000N ;
  • un ATL2.

La France est engagée dans les opérations militaires en Libye, dans le cadre de l’opération Harmattan, depuis le 19 mars 2011. Le dispositif mobilisé a été adapté en permanence depuis le début des opérations avec des redéploiements successifs pour se rapprocher de la zone d’opérations (à La Sude puis à Sigonella), et l’engagement de capacités adaptées aux missions (engagement du porte-avions Charles de Gaulle et du groupe aérien embarqué jusqu’en août 2011, engagement d’un BPC et du groupe aéromobile depuis début juin, engagement d’un drone depuis août 2011 etc.).

Jusqu’à 4 200 militaires français ont été engagés dans les opérations en Libye. La France maintient aujourd’hui son engagement auprès de ses alliés et partenaires dans le cadre de l’opération Unified protector de l’OTAN et en protection de la population Libyenne avec 2 400 militaires mobilisés, qui opèrent sur zone et depuis la France, ou en alerte.
http://www.defense.gouv.fr/operations/autres-operations/operation-harmattan-libye/actualites/libye-point-de-situation-dispositif-militaire-francais
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samedi 22 octobre 2011

Libye : fin de la mission de l'Otan le 31 octobre

Dès jeudi soir, l'Otan affirmait la fin de sa mission "très proche". Elle a annoncé officiellement une date vendredi soir, par la voix de son secrétaire général, Anders Fogh Rasmussen : le 31 octobre. Les représentants des 28 pays membres de l'Alliance atlantique à Bruxelles ont conclu "un accord préliminaire" pour mettre fin le 31 octobre à l'opération maritime et aérienne qui avait débuté le 31 mars en Libye, a déclaré le responsable au cours d'une conférence de presse. Le Conseil de l'Alliance se réunira de nouveau en début de semaine pour formaliser cette décision alors que le Conseil national de transition (CNT) a prévu de proclamer dimanche la "libération" de la Libye
"Jusqu'au 31 octobre, nous allons surveiller avec attention la situation et garder la possibilité de répondre à des menaces contre les civils", a déclaré Rasmussen. "Je suis très fier de ce que nous avons accompli ensemble avec nos partenaires, y compris beaucoup de la région." Au-delà du 31 octobre, l'Otan "n'a pas l'intention de maintenir des forces armées dans les environs de la Libye", a-t-il précisé. Ce sera une fin "nette", a-t-il ajouté.

Les responsables de l'Otan sont parvenus à cette décision après une longue réunion au siège de l'Alliance à Bruxelles, au cours de laquelle ils ont débattu de l'opportunité de déclarer la fin du conflit sans attendre. L'arrêt de l'opération maritime et aérienne débutée le 31 mars a été "recommandé" au Conseil par le chef du Commandement allié, l'amiral américain James Stavridis, chef du commandement allié. C'est "un bon jour pour l'Otan. Un grand jour pour le peuple libyen", a-t-il indiqué sur son compte Facebook.
France et Royaume-Uni ont prôné la prudence
Plusieurs pays participants, dont la France et le Royaume-Uni, ont prôné une certaine prudence avec le maintien d'une partie du dispositif, le temps que la situation se stabilise et que le Conseil national de transition soit en mesure d'assurer la sécurité sur l'ensemble du territoire. M. Rasmussen n'a pas voulu commenter la mort de Kadhafi, qui "n'a jamais été une cible de notre opération". Il a indiqué attendre de la part des nouvelles autorités libyennes "le respect des principes de la démocratie", "y compris la transparence", en faisant allusion aux circonstances du décès de l'ex-dirigeant.

Depuis le début de l'intervention, dirigée depuis une base de l'Otan près de Naples, les appareils de l'Alliance ont effectué plus de 9.600 missions dites "offensives" sur un total
de plus de 26.000. Plusieurs pays arabes, tels que le Qatar ou les Emirats, ont participé à cette mission, la première de l'Otan à être menée au Proche-Orient.

http://lci.tf1.fr/monde/afrique/libye-fin-de-la-mission-de-l-otan-le-31-octobre-6780406.html
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vendredi 21 octobre 2011

Libye : point de situation n° 48

Entre le 13 et le 20 octobre 2011, le dispositif militaire français a assuré environ 60 sorties, dont 60% sont des missions offensives.

- 32 sorties d’attaque au sol (Rafale Air, Mirage 2000-D, Mirage 2000-N et Mirage F1 CT) ;
- 16 sorties de reconnaissance et de surveillance (Rafale pod reco NG, Mirage F1 CR, Atlantique 2, drone Harfang ) ;
- 7 sorties de contrôle aérien (E3F) ;
- 2 sorties de ravitaillement (C135 FR).
Du 13 octobre 2011 6h00 au 20 octobre 2011 6h00, aucune frappe n’a été réalisée en raison de :

- l’évolution favorable de la situation au sol ;
- la réduction des cibles.
Le 17 mars 2011 au soir, le Conseil de sécurité des Nations Unies (CSNU) a adopté la résolution 1973 relative à la situation en Libye, à l’initiative de la France et du Royaume-Uni, dans la suite de la résolution 1970 du 26 février 2011. Le 19 mars, sur ordre du Président de la République, le chef d’état-major des armées (CEMA) a lancé l’opération Harmattan , nom de la participation française à l’engagement militaire international d’opérations aéromaritimes pour protéger la population libyenne contre les attaques des forces du colonel Kadhafi. Depuis le 31 mars, l’engagement militaire international est passé sous commandement de l’OTAN
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jeudi 20 octobre 2011

Longuet : les avions français ont stoppé Kadhafi

Le convoi qui tentait de permettre au leader libyen Mouammar Kadhafi de quitter la ville de Syrte a été stoppé jeudi par une attaque de l'aviation française, a déclaré le ministre de la Défense Gérard Longuet. Il a cependant précisé que Mouammar Kadhafi avait ensuite été tué par des combattants adverses.
Les avions français ont pris pour cible une colonne d'environ 80 véhicules 4X4 qui tentaient une sortie en force de Syrte, a raconté le ministre lors d'une conférence de presse. "Ils ont été stoppés dans leur progression mais non détruits par l'intervention de l'aviation française, en l'occurrence des Mirage, et ce sont des combattants au sol de Misrata qui ont intercepté une partie du convoi", a-t-il dit. "Parmi les voitures détruites, ils ont sorti le colonel Kadhafi dont on pensait qu'il était blessé mais il était en fait mort", a-t-il ajouté.

vendredi 14 octobre 2011

Libye : point de situation n°47

Depuis le 6 octobre 2011, le dispositif militaire français a assuré plus de 100 sorties, dont 60% sont des missions offensives.
Entre le 6 octobre 2011, 6h00, et le 13 octobre 2011, 6h00, la France a réalisé :
- 64 sorties d’attaque au sol (Rafale Air, Mirage 2000-D, Mirage 2000-N et Mirage F1 CT) ;
- 27 sorties de reconnaissance et de surveillance (Rafale pod reco NG, Mirage F1 CR, Atlantique 2, drone Harfang ) ;
- 6 sorties de contrôle aérien (E3F) ;
- 7 sorties de ravitaillement (C135 FR) ;
En outre, depuis le 6 octobre, une dizaine d’objectifs a été neutralisée par les avions de chasse dans les régions de Syrte et Bani Walid :

- cinq véhicules militaires dont 1 véhicule blindé ;
- six bâtiments logistiques abritant des armes et des véhicules.
Enfin, la frégate La Fayette a été relevée par la frégate Montcalm .
Le 17 mars 2011 au soir, le Conseil de sécurité des Nations Unies (CSNU) a adopté la résolution 1973 relative à la situation en Libye, à l’initiative de la France et du Royaume-Uni, dans la suite de la résolution 1970 du 26 février 2011. Le 19 mars, sur ordre du Président de la République, le chef d’état-major des armées (CEMA) a lancé l’opération Harmattan , nom de la participation française à l’engagement militaire international d’opérations aéro-maritimes pour protéger la population libyenne contre les attaques des forces du colonel Kadhafi. Depuis le 31 mars, l’engagement militaire international est passé sous commandement de l’OTAN.

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jeudi 13 octobre 2011

Libye : opération du Cassard au large de Syrte

Fin septembre 2011, la frégate anti-aérienne Cassard a participé pour la dernière fois à l’appui d’un raid d’hélicoptères français avant de se désengager de la Task force 473.

Cette nuit-là, le groupement aéromobile déployé sur le BPC Tonnerre effectue une opération de reconnaissance offensive à l’ouest de Syrte. Comme pour chaque opération menée par les hélicoptères, la frégate se positionne au plus près du Tonnerre et remplit simultanément plusieurs missions : surveillance des activités en surface et aérienne, veille sonar, interception de fréquences radio…« Nous sommes parés à détecter et contrer toute menace venant des airs, de la mer, ou de la terre » explique le commandant adjoint-opérations (Comops) du Cassard . Depuis le central opérations, pièce semi-obscure au cœur du bâtiment de combat, une trentaine d’opérateurs établit la situation tactique en continu et se tient prête à mettre en œuvre les armements contre toute menace venant des airs, de la surface ou de sous la mer. « Cela facilite le travail des hélicoptères, qui n’ont pas à se soucier de l’environnement aéromaritime et peuvent ainsi se focaliser sur leur mission », ajoute le Comops.
« Le BPC exige plus d’attention de son ange gardien lors des phases de décollages et d’atterrissages des hélicoptères » explique le capitaine de vaisseau Benoît Courau, commandant le Cassard. « Le fait qu’une frégate assure la protection du BPC signifie qu’il a une contrainte de moins à gérer ».
Grâce à son système de liaison et de partage de données tactiques, le Cassard assure aussi l’interface entre l’état-major de la TF 473 et le centre de coordination aérien (CAOC) de l’opération Unified Protector de l’OTAN. « Nous activons les zones dans lesquelles les hélicoptères vont évoluer » reprend le Comops. « Puis, pendant l’opération, nous contrôlons les mouvements aériens dans ces zones et assurons éventuellement la ‘déconfliction’ [prévention et résolution des interférences entre aéronefs] en cas de forte affluence ». Drones, avions de chasse, de surveillance et ravitailleurs : plus de cent vingt aéronefs circulent chaque jour au-dessus du sol libyen. « C’est aussi grâce à ce système de liaison de données que l’ensemble des moyens alliés partagent en temps réel les pistes qu’ils détectent au fur et à mesure que se déroule l’opération » conclut-il.
Le 30 septembre 2011, Cassard a été relevé par la frégate de défense aérienne Chevalier Paul , après quarante jours d’opérations dans le cadre de l’opération Harmattan
http://www.defense.gouv.fr/operations/actualites/libye-operation-du-cassard-au-large-de-syrte
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lundi 10 octobre 2011

Réunion de l'OTAN à Bruxelles: poursuite des opérations en Libye

Réunis au siège de l’Otan, à Bruxelles, les ministres de la Défense des états-membres de l’organisation ont étudié la fin de l’opération en Libye, les 5 et 6 octobre 2011.

Lors de la réunion des ministres de la Défense des états-membres de l’Otan, qui s’est tenu à Bruxelles (Belgique), mercredi 5 et jeudi 6 octobre 2011, les alliés ont discuté des conditions à réunir pour mettre fin à l’opération qui a débuté sept mois auparavant en Libye.

A cette occasion, Anders Fogh Rasmussen, secrétaire général de l’Otan, a ainsi déclaré que l’Alliance allait « poursuivre l’opération aussi longtemps que nécessaire, mais qu’elle était déterminée à y mettre fin dès que possible ».
Gérard Longuet, ministre de la Défense et des Anciens combattants, a, de son côté, précisé que les frappes aériennes se poursuivraient en effet, malgré la chute du régime de Mouammar Kadhafi.
Et cela, tant que subsisteront des poches de résistances qui soutiennent le régime déchu et qui continuent à mener des attaques à l’encontre des populations civiles, jusqu’à ce que le Conseil national de transition libyen, soit en mesure de garantir seul la sécurité dans le pays.

http://www.defense.gouv.fr/actualites/articles2/reunion-de-l-otan-a-bruxelles
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samedi 8 octobre 2011

Libye : point de situation n°46

Entre le 30 septembre 2011, 6h00, et le 06 octobre 2011, 6h00, la France a réalisé :

- 86 sorties d’attaque au sol (Rafale Air, Mirage 2000-D, Mirage 2000-N et Mirage F1 CT) ;
- 28 sorties de reconnaissance et de surveillance (Rafale pod reco NG, Mirage F1 CR, Atlantique 2, drone Harfang) ;
- 7 sorties de contrôle aérien (E3F) ;
- 10 sorties de ravitaillement (C135 FR) ;
- 8 sorties du groupement aéromobile (GAM).
En outre, depuis le 29 septembre, une vingtaine d’objectifs ont été neutralisés par les avions de chasse et les hélicoptères dans les régions de Syrte et Bani Walid.
- une vingtaine de véhicules militaires dont 3 lance-roquettes et une pièce d’artillerie ;
- quatre bâtiments de commandement et un site radar.


Par ailleurs, un détachement CSAR US a été ponctuellement positionné sur le BPC afin de renforcer, au plus près des côtes libyennes, la capacité CSAR.
Enfin, la frégate Cassard a été relevée par la frégate Chevalier Paul, le ravitailleur Marne par le Var. Au sein de l’opération Unified Protector, l’aviso LV Lavallée a été remplacé par le Commandant Birot.
Le 17 mars 2011 au soir, le Conseil de sécurité des Nations Unies (CSNU) a adopté la résolution 1973 relative à la situation en Libye, à l’initiative de la France et du Royaume-Uni, dans la suite de la résolution 1970 du 26 février 2011. Le 19 mars, sur ordre du Président de la République, le chef d’état-major des armées (CEMA) a lancé l’opération Harmattan, nom de la participation française à l’engagement militaire international d’opérations aéromaritimes pour protéger la population libyenne contre les attaques des forces du colonel Kadhafi. Depuis le 31 mars, l’engagement militaire international est passé sous commandement de l’OTAN.
http://www.defense.gouv.fr/operations/autres-operations/operation-harmattan-libye/actualites/libye-point-de-situation-n-46
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vendredi 30 septembre 2011

Libye : point de situation n°45

Entre le 22 septembre 2011, 6h00, et le 29 septembre 2011, 6h00, la France a réalisé :




- 88 sorties d’attaque au sol (Rafale Air, Mirage 2000-D, Mirage 2000-N et Mirage F1 CT) ;
- 34 sorties de reconnaissance et de surveillance (Rafale pod reco NG, Mirage F1 CR, Atlantique 2, drone Harfang ) ;
- 6 sorties de contrôle aérien (E3F) ;
- 6 sorties de ravitaillement (C135 FR) ;
- 8 sorties du groupement aéromobile (GAM).
En outre, depuis le 22 septembre, une cinquantaine d’objectifs ont été neutralisés par les avions de chasse et les hélicoptères :
- une trentaine de véhicules militaires dont 3 lance-roquettes et une pièce d’artillerie dans la région de Syrte ;
- une vingtaine de bâtiments de commandement, dépôts de munitions et de véhicules, et site radar dans les régions de Hun et Syrte.





La semaine a également été marquée par des tirs contre terre effectués par les frégates Cassard et La Fayette en appui du raid du GAM.
Le 17 mars 2011 au soir, le Conseil de sécurité des Nations Unies (CSNU) a adopté la résolution 1973 relative à la situation en Libye, à l’initiative de la France et du Royaume-Uni, dans la suite de la résolution 1970 du 26 février 2011. Le 19 mars, sur ordre du Président de la République, le chef d’état-major des armées (CEMA) a lancé l’opération Harmattan , nom de la participation française à l’engagement militaire international d’opérations aéromaritimes pour protéger la population libyenne contre les attaques des forces du colonel Kadhafi. Depuis le 31 mars, l’engagement militaire international est passé sous commandement de l’OTAN.

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vendredi 23 septembre 2011

Libye : point de situation n°44

Entre le 15 septembre 2011, 6h00, et le 22 septembre 2011, 6h00, la France a réalisé :
- 96 sorties d’attaque au sol (Rafale Air , Mirage 2000-D, Mirage 2000-N et Mirage F1) ;
- 31 sorties de reconnaissance (Mirage F1 CR, ATL 2, drone Harfang ) ;
- 7 sorties de contrôle aérien (E3F) ;
- 9 sorties de ravitaillement (C135 FR) ;
En outre, depuis le 15 septembre, une vingtaine d’objectifs ont été neutralisés par les avions de combat :
- une dizaine de véhicules militaires et d’armements (véhicules légers armés, lance-roquette multiples) dans la région de Syrte, Bani Walid, Waddan et Sebbah ;
- une dizaine de bâtiments de commandement et de stockage de matériel dans les régions de Syrte, Bani Walid, Waddan et Shebbah.
La semaine a été marquée par le désengagement du BPC Mistral le 18 septembre, au terme de sa relève par le BPC Tonnerre .
Le 17 mars 2011 au soir, le Conseil de sécurité des Nations Unies (CSNU) a adopté la résolution 1973 relative à la situation en Libye, à l’initiative de la France et du Royaume-Uni, dans la suite de la résolution 1970 du 26 février 2011. Le 19 mars, sur ordre du Président de la République, le chef d’état-major des armées (CEMA) a lancé l’opération Harmattan , nom de la participation française à l’engagement militaire international d’opérations aéromaritimes pour protéger la population libyenne contre les attaques des forces du colonel Kadhafi. Depuis le 31 mars, l’engagement militaire international est passé sous commandement de l’OTAN.
http://www.defense.gouv.fr/operations/autres-operations/operation-harmattan-libye/actualites/libye-point-de-situation-n-44
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samedi 17 septembre 2011

Libye : point de situation n°43

Entre le 8 septembre 2011, 6h00, et le 15 septembre 2011, 6h00, la France a réalisé :

  • 96 sorties attaques au sol (Rafale Air, Mirage 2000-D, Mirage 2000-N et Mirage F1 )
  • 30 sorties de reconnaissance, surveillance (Mirage F1 CR, Atlantique 2, drone)
  • 7 sorties de contrôle aérien (E3F)
  • 9 sorties de ravitaillement (C135)

En outre, depuis le 8 septembre, une quarantaine d’objectifs ont été neutralisés par les avions de combat et bâtiments de la marine :

  • 7 véhicules militaires et armement (véhicules légers armés, lance-roquettes multiple) dans la région de Syrte et de Bani Walid ;
  • Des bâtiments de commandement dans les régions de Syrte et Sebha.

Des tirs contre terre ont été réalisé par l’aviso Lavallée qui est engagé dans la force maritime de l’opération unified protector .

Par ailleurs, le bâtiment de projection et de commandement Mistral est en cours de relève par le BPC Tonnerre . L’état-major de la Task Force (TF) et le Groupe aéromobile (GAM) ont été transférés à bord du Tonnerre le 10 septembre dernier.

Le 17 mars 2011 au soir, le Conseil de sécurité des Nations Unies (CSNU) a adopté la résolution 1973 relative à la situation en Libye, à l’initiative de la France et du Royaume-Uni, dans la suite de la résolution 1970 du 26 février 2011. Le 19 mars, sur ordre du Président de la République, le chef d’état-major des armées (CEMA) a lancé l’opération Harmattan , nom de la participation française à l’engagement militaire international d’opérations aéromaritimes pour protéger la population libyenne contre les attaques des forces du colonel Kadhafi. Depuis le 31 mars, l’engagement militaire international est passé sous commandement de l’OTAN.
http://www.defense.gouv.fr/operations/autres-operations/operation-harmattan-libye/actualites/libye-point-de-situation-n-43
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vendredi 9 septembre 2011

Libye : point de situation n°42

Entre le 1er septembre 2011, 6h00, et le 8 septembre 2011, 6h00, la France a réalisé :

- 96 sorties d’attaque au sol (Rafale Air, Mirage 2000-D, Mirage 2000-N et Mirage F1) ;
- 35 sorties de reconnaissance (Rafale Air, ATL 2, drone Harfang) ;
- 7 sorties de contrôle aérien (E3F) ;
- 9 sorties de ravitaillement (C135 FR) ;
- 17 sorties pour le groupe aéromobile (GAM).


En outre, depuis le 1er septembre, une quarantaine d’objectifs ont été neutralisés par les avions et hélicoptères de combat :

- une vingtaine d’armements et véhicules militaires (véhicules légers armés, chars, lance-roquette multiples et pièce d’artillerie) dans la région de Syrte ;
- une quinzaine d’infrastructures (installations militaires, dépôts de munitions, etc.) dans les régions de Syrte et de Shebba.

Le 17 mars 2011 au soir, le Conseil de sécurité des Nations Unies (CSNU) a adopté la résolution 1973 relative à la situation en Libye, à l’initiative de la France et du Royaume-Uni, dans la suite de la résolution 1970 du 26 février 2011. Le 19 mars, sur ordre du Président de la République, le chef d’état-major des armées (CEMA) a lancé l’opération Harmattan, nom de la participation française à l’engagement militaire international d’opérations aéromaritimes pour protéger la population libyenne contre les attaques des forces du colonel Kadhafi. Depuis le 31 mars, l’engagement militaire international est passé sous commandement de l’OTAN.http://www.defense.gouv.fr/operations/autres-operations/operation-harmattan-libye/actualites/libye-point-de-situation-n-42
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