C’est un des lieux emblématiques où l’on peut randonner sur le Chemin des Dames. Grimper la crête au-dessus de Craonne permet de mesurer l’effort et le drame vécus par les soldats en avril-mai 1917.
Virer à droite et poursuivre sur le chemin en corniche plutôt montant dans ce sens. La sente entourée de végétation est jalonnée de sept panneaux richement illustrés sur le thème de la Grande Guerre. La promenade offre déjà de jolies vues au sud, sur le village de Craonne et la vallée de l’Aisne avec ses belles couleurs jaune et verte dominantes.
Une boucle de 2,5 km sans aucune difficulté
C’est le parcours emprunté vendredi 8 juillet par la famille Couturier, des Français vivant à Londres. Chaque année, en circulant sur l’autoroute dite des Anglais (A 26) à destination de son Beaujolais natal, Jérôme lisait bien ce panneau « Chemin des Dames » placé juste avant la sortie Laon-Chambry. Cette fois-ci, le Londonien-lyonnais a décidé de s’y arrêter pour profiter du lieu historique en compagnie de son épouse Paulina et de ses deux filles Clarice et Marie. La sympathique famille a rejoint la fameuse tour-observatoire qui permet de découvrir un panorama exceptionnel. Quand le ciel est bien dégagé, on peut même distinguer la cathédrale de Reims à l’Est à une quarantaine de kilomètres à vol d’oiseau.Le parcours offre ensuite plusieurs alternatives. Un chemin en contrebas permet de rejoindre le cimetière de l’ancien village de Craonne, lieu de combats particulièrement violents en mai 1917. C’est là qu’est inhumé, selon ses dernières volontés, l’écrivain pacifiste Yves Gibeau, l’auteur du roman « Allons z’enfants ».
À la rencontre d’un chemin transversal, le promeneur peut prendre sur sa gauche. Il tombera sur un calvaire familial dédié à la mémoire de deux soldats du 34 e RI. Des vestiges de tranchées sont parfaitement visibles au milieu de la végétation. Des bancs sont aussi installés le long du sentier, pour offrir une halte salutaire. À un carrefour, le marcheur est invité à aller tout droit, puis une boucle vers la gauche se présente à lui. En suivant le fléchage et le balisage jaune et vert, il faut alors prendre une allée sur la gauche. C’est celle sous laquelle passaient des tunnels allemands, aujourd’hui rebouchés. Elle fait redescendre le marcheur à son point de départ et boucler cette boucle de 2,5 kilomètres.
« Les conditions de vie des soldats étaient vraiment effroyables », commentent Fabrice et Laura, un couple venu des Ardennes belges.
http://www.lunion.fr/node/795847
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