mercredi 31 juillet 2013

Valls/Le Drian: visite au GIGN

Le  ministre de l'Intérieur Manuel Valls et le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian se sont rendus aujourd'hui au Groupe d'intervention de la gendarmerie nationale (GIGN) à Satory (Yvelines) afin de récompenser cette unité pour son rôle en Afghanistan. Il s'agissait de la première visite conjointe d'un ministre de l'Intérieur et d'un ministre de la Défense au GIGN depuis sa création en 1974.

Le groupe d'intervention s'est particulièrement distingué fin 2011 et, en 2012 à la suite de l'annonce du désengagement progressif des troupes françaises d'Afghanistan. Il a notamment permis de déjouer en Kapisa, une province au nord-est de Kaboul anciennement sous contrôle de l'armée française, "une attaque de l'insurrection évitant de nombreuses pertes parmi nos forces militaires", selon la citation lue lors de la remise de "la Croix de la Valeur militaire avec palme de bronze" au drapeau du GIGN.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/07/31/97001-20130731FILWWW00471-vallsle-drian-visite-au-gign.php

Plus de 1000 personnes ont signé la pétition pour le « 3 »

Depuis que notre journal a révélé que le « 3 » était sur la sellette, dans le cadre de la Loi de programmation militaire qui doit être connue ce vendredi, les Carolos et plus largement les Ardennais se mobilisent pour montrer leur attachement au régiment.
La caserne Dumerbion, forte d'environ 1 200 militaires, qui représentent 2 000 habitants avec conjoints et enfants, est essentielle au chef-lieu. À ses commerces, ses services, ses écoles ou ses entreprises. Des chiffres remontant à 2008, lors du premier coup de semonce sur le « 3 », révélaient que les militaires injectent chaque année environ 30 millions d'euros dans la ville.
Les élus ont réagi mardi à la nouvelle menace. Bérengère Poletti a pris la plume pour alerter le président de la République et le ministre de la Défense des énormes enjeux locaux, et de la nécessité de préserver le régiment. Jean-Luc Warsmann et Claudine Ledoux ont apporté hier leur soutien au « 3 » (lire par ailleurs) Boris Ravignon a pour sa part lancé une pétition, d'abord uniquement sur internet (dès lundi après-midi), et depuis mardi en ville.
En ville et sur le web
Des équipes du conseiller général UMP ont sillonné tout l'après-midi plusieurs quartiers du chef-lieu (Mézières, Faubourg de Pierre, Mohon et le centre-ville). Elles ont sensibilisé les piétons et déposé des pétitions chez les commerçants, la plupart du temps très réceptifs. Mardi soir, le texte avait obtenu près de 400 signatures dans les rues. Quant à sa version numérique, partagée un grand nombre de fois sur les réseaux sociaux, elle avait été signée par environ 700 personnes. De tous bords, est-il besoin de le préciser.
On a vu ainsi de nombreuses personnalités « étiquetées » à gauche, comme des artistes ou des politiques (c'est le cas de Laurent Bouvier, élu du Parti de gauche dans la Pointe), signer et appeler à signer le texte. 
Pour mémoire, sous le titre « Défendons le 3e régiment du Génie à Charleville-Mézières », la pétition se présente ainsi : « Vendredi 2 août, le conseil des ministres doit adopter le projet de loi de programmation militaire. Les informations ne sont pas bonnes : le 3e régiment du Génie pourrait être supprimé. Cette décision serait une mise à mort pour Charleville-Mézières. Le 3e RG, c'est plus de 1 200 emplois directs dans notre ville. Le départ des militaires signifierait la perte de centaines d'usagers pour les services publics de la ville, les crèches, les écoles… Refusons tous ensemble et mobilisons-nous ! ». Jusqu'à jeudi, la pétition va être distribuée un peu partout en ville. Puis un décompte sera fait jeudi soir. Le nombre de signatures sera transmis, avec le texte, à François Hollande, chef des armées, le vendredi 2 août, jour où la Loi de programmation militaire sera dévoilée. 
http://www.lunion.presse.fr/region/plus-de-1000-personnes-ont-signe-la-petition-pour-le-3-jna17b0n167094

[SERVAL] Décès du brigadier-chef Martin-Vall

hebergeur image
Le brigadier-chef MARTIN-VALLET était engagé au Mali depuis le 30 mai 2013 dans le cadre de l'opération SERVAL où il remplissait la fonction de spécialiste manutention transport. Mardi 30 juillet, en fin d'après-midi, il a été victime, à bord de son véhicule de transport logistique (VTL), d'un accident mortel à une vingtaine de kilomètres au Nord-Est de Douentza. Lors d'un convoi logistique en direction de Bamako, son véhicule a versé dans un fossé aprés avoir cherché à éviter une ornière. Au cours de cette mission, le brigadier-chef est décédé et un soldat a été blessé. Les deux militaires ont été évacués vers l'antenne chirurgicale de Gao.
Né le 22 novembre 1984 à Saint-Denis (93), le brigadier-chef Marc MARTIN-VALLET aura servi la France durant près de sept ans. À 22 ans, le 24 octobre 2006, après avoir obtenu un bac professionnel comptabilité, il souscrit pour cinq ans un contrat d'engagé volontaire de l'armée de Terre au CIRAT (centre d'information et de recrutement de l'armée de Terre) de Dunkerque (59). Le 7 novembre 2006, il rejoint le 515e régiment du train à Brie (16) ; il y débute alors sa formation initiale pour une durée de 2 mois durant laquelle il fait preuve d'un fort potentiel et de prédispositions pour le métier remarqués par sa hiérarchie. Le 1er juin 2007, il est élevé à la distinction de 1re classe et est affecté à l'escadron de transport n°4. Engagé discipliné et volontaire, il y occupe la fonction de citernier tactique et obtient le 6 mars 2008 son certificat technique élémentaire (CTE) "gradé d'escouade" dans le domaine mouvement ravitaillements.
De mai à septembre 2008, il est désigné pour participer à l'opération TRIDENT au Kosovo en qualité de citernier tactique, contribuant au ravitaillement et au soutien en carburant de la Task Force Nord. Il exécute brillamment les tâches qui lui sont confiées et montre de solides connaissances de son matériel qu'il met avec enthousiasme et grand professionnalisme au service de l'accomplissement de la mission.
Dès son retour, s'appuyant sur un travail rigoureux et une forte motivation, il suit, du 1er décembre 2008 au 6 février 2009, la formation générale élémentaire (FGE) à l'issue de laquelle il obtient d'excellents résultats. Le 1er juillet 2010, il est nommé au grade de brigadier et obtient, le 1er septembre de la même année, son certificat de qualification technique dans la spécialité mouvements ravitaillements. De mai à septembre 2011, il est projeté avec son escadron au Liban dans le cadre de l'opération DAMAN XV FINUL. Durant cette nouvelle mission en tant que citernier tactique, ses chefs saluent, une fois de plus, son exemplarité.
À l'issue de sa mission, il ne cesse de se perfectionner et d'accroître ses compétences techniques et tactiques. Il confirme qu'il est un soldat solide et déterminé, expérimenté et aguerri. Ses qualités sont
unanimement reconnues : ses États de service sont donc récompensés par une promotion au grade de brigadier-chef le 1er octobre 2012.
Il s'agit du 7e militaire français mort pour la France au Mali.
Le brigadier-chef MARTIN-VALLET était titulaire de la médaille d'outre-mer avec agrafe Liban, de la médaille d'argent de la défense nationale, de la médaille commémorative française avec agrafe Ex-Yougoslavie, et de la médaille non Article 5 de l'Otan.
Le brigadier-chef Marc MARTIN-VALLET vivait en concubinage et n'avait pas d'enfant.
Âgé de 28 ans, il a été tué dans l'accomplissement de sa mission au service de la France.

http://www.defense.gouv.fr/terre/a-la-une/serval-deces-du-brigadier-chef-martin-vallet

Mali: un soldat français meurt dans un accident de la route

Un militaire français de l'opération Serval a trouvé la mort et un autre a été blessé dans un accident de la route survenu mardi dans le centre du Mali, a annoncé mercredi le ministère de la Défense.
Dans un communiqué, le ministère fait état de «la mort accidentelle du brigadier-chef Marc Martin-Vallet, 28 ans, sur une piste à une vingtaine de kilomètres de Douentza». Il appartenait au 515e régiment du train (camp de la Braconne, Charente). «L'un de ses camarades a été blessé dans l'accident. Son pronostic vital n'est pas engagé», précise-t-on de même source, indiquant que le véhicule de transport logistique qui transportait ces deux militaires a «versé dans un fossé».

http://www.20minutes.fr/article/1194437/20130731-mali-soldat-francais-meurt-accident-route

Mali : un militaire français mort et un autre blessé

Le ministère de la Défense annonce la mort d'un militaire français au Mali, ainsi qu'un blessé, dans un accident de la route.

Des infos à suivre...

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/07/31/97001-20130731FILWWW00260-mali-un-militaire-francais-mort-et-un-autre-blesse.php

Venez visiter le musée du train à Bourges

mardi 30 juillet 2013

[Patrimoine] À Bourges, visitez le musée du matériel

Appui aérien

Le Département veut sauver le 3e Génie

ARDENNES. Alors que le « 3 » est menacé, Benoît Huré rappelle que le conseil général soutient financièrement le régiment depuis trente ans. Et qu'il s'apprête à lui offrir un nouvel équipement d'un coût de 2,5 millions d'euros.
LA main sur le cœur, c'est bien, mais la main à la poche, c'est encore mieux. Pour conserver « ses » militaires, le conseil général a souvent puisé dans ses caisses. Et il doit justement à nouveau le faire, début 2014, pour financer une aire militaire de franchissement de la Meuse, à Nouvion-sur-Meuse. Coût de l'opération : 2,5 millions. Autant dire une somme, lorsqu'on connaît l'état des finances départementales.
Jacques Sourdille s'était aussi mobilisé
Ayant découvert qu'une épée de Damoclès plane au-dessus de la caserne Dumerbion (nos éditions d'hier), Benoît Huré demande désormais des garanties. Histoire de ne pas faire payer aux contribuables ardennais un outil qui se révélerait, à peine construit, déjà inutile. « Au printemps 2008, se souvient Benoît Huré, lors de la forte mobilisation pour sauver le « 3 », nous avions rencontré (les cinq parlementaires ardennais, ndlr) le ministre de la Défense Hervé Morin. La discussion avait été très tendue. Au terme de la négociation, nous nous étions engagés, si le régiment ne fermait pas, à accompagner ses projets. C'est ce que nous faisons avec l'aire de franchissement de la Meuse. Après de nombreuses études, les travaux vont commencer dans quelques mois, et nous en supportons seuls la facture. » (*) Refusant à la fois le départ des militaires et la construction d'un équipement qui ne servirait à rien, le président du conseil général s'apprête à solliciter un rendez-vous au ministère de la Défense. « Des engagements ont été pris, il faut les respecter », insiste Benoît Huré. Ce dernier rappelle que ce n'est pas la première fois que les Ardennes soutiennent le 3e RG. « Dans les années 80, déjà pour maintenir le « 3 », le président Sourdille avait décidé dans l'urgence de racheter le château d'Hagnicourt. Il s'agissait de doter le régiment d'un terrain d'entraînement, puisqu'il n'en avait pas. C'est grâce au conseil général que les militaires disposent aujourd'hui d'un terrain prestigieux de 350 hectares. » Inquiet à l'idée que le millier d'« hommes » du Génie quitte Charleville, Benoît Huré appelle donc les Ardennais et les élus de tous bords à se mobiliser. Mais il prévient : « Si l'on trouve un accord, il sera forcément financier ».

http://www.lunion.presse.fr/economie-region/le-departement-veut-sauver-le-3e-genie-jna0b0n166451

chasseur alpin

BATLOG Bamako Dechargement

lundi 29 juillet 2013

Visite guidée du musée des enfants de troupe d'Autun

Restructuration des armées : le 3e Génie sur la sellette

APRÈS les déboires du CSSA, on pensait que les Ardennais avaient eu leur quota de mauvaises nouvelles pour 2013. Il n'en est rien. Depuis quelques jours, l'inquiétude s'est déplacée du stade Dugauguez à la caserne Dumerbion de Charleville-Mézières. Un fonctionnaire proche des militaires évoque « un grand pessimisme » sous les képis carolos. L'information est venue de Paris. Elle a été transmise de manière officieuse à Benoît Huré. Le président du conseil général, qui se dit « très préoccupé », en a informé plusieurs élus. Selon lui, le « 3 » figure parmi les sites condamnés dans la prochaine Loi de programmation militaire (LPM), qui sera dévoilée vendredi. Celle-ci traduit sur le terrain les recommandations stratégiques du Livre blanc de la Défense, rendu public le 29 avril, concernant la période 2014 -2019.
« En tête de peloton »
« Le choix a été fait de supprimer 24 000 postes pour cette période (*), rappelle Benoît Huré. Cela ne sera pas possible sans supprimer des régiments. Dix sites ont donc été choisis pour fermer, et le 3e Génie en fait partie. Il serait même en tête de peloton… » Un départ qui serait un coup de massue pour Charleville-Mézières. Fort de plus d'un millier de militaires, le « 3 » est un des plus gros poumons de la ville. Il représente près de 2 000 habitants en comptant les conjoints et les enfants (environ 600). Les trois quarts de ces foyers vivent au chef-lieu. Écoles, commerces, services, entreprises (les militaires en font travailler une cinquantaine) : la disparition du régiment aurait des répercussions énormes. Sans compter ce que les militaires, qui sont aussi des contribuables, injectent comme recettes fiscales dans les caisses… Benoît Huré résume les trois conséquences majeures qu'aurait leur départ. « Il y a d'abord un enjeu de défense nationale : nous sommes nombreux au Sénat à penser qu'il y a un seuil minimal de militaires en dessous duquel il ne faut plus descendre, car le monde a rarement été aussi dangereux, et le risque terroriste aussi élevé. Ensuite il y a l'immense implication des militaires dans la vie socio-économique, en termes d'emplois ou d'aménagement du territoire. Fermer le régiment reviendrait à porter un coup très dur à Charleville-Mézières et aux Ardennes. Enfin, on ne peut ignorer l'attachement des Ardennais à l'armée. Ici le militaire est le symbole de celui qui a ramené la paix et la liberté. » Avant qu'il ne soit trop tard, Benoît Huré appelle à une nouvelle « union sacrée », comme au printemps 2008. Cette année-là, le couperet était tombé tout près, et avait finalement emporté le Centre d'entraînement commando de Givet. Dans les années 80, Sedan avait déjà perdu le 12e régiment de chasseurs à cheval. Dumerbion est la dernière caserne ardennaise encore occupée par des militaires. Les hommes du « 3 » y sont installés depuis 1947. À l'heure où on leur demande de rendre leur bail, le moment est venu, selon Benoît Huré, de sonner la « mobilisation générale ».
* En plus des 55 000 postes pour la période 2009-2014, dont 10 000 restent encore à trouver.

http://www.lunion.presse.fr/region/restructuration-des-armees-le-3e-genie-sur-la-sellette-jna0b0n165706

Le quatrième Festival International du Livre Militaire - 19 et 20 juillet

Une armée avec moins d'hommes, mais plus d'avions et de blindés

Elle a fait l'objet d'une âpre et longue bataille entre le ministère de la Défense et ceux de l'Économie et du Budget, entre le ministère de la Défense et les militaires. La loi de programmation militaire (LPM) sera présentée lors du dernier Conseil des ministres avant les vacances, vendredi 2 août. Elle dessinera l'armée française des années à venir. Certaines données vont faire grincer des dents. D'ici à 2019, sur ses 280.000 emplois, l'armée va en perdre 34.000 : 10.000 pertes déjà prévues par la majorité précédente ; 24.000 par l'actuelle. Selon nos informations, sur ces 24.000 nouvelles suppressions de postes, 8.000 concerneront les forces opérationnelles et 16.000 l'administration. Armée de terre, armée de l'air, marine nationale : toutes trois vont devoir se serrer la ceinture, les deux premières plus encore que la marine. "Parce que le ministre, le chef d'état-major des armées et la présidente de la commission à l'Assemblée sont bretons?" persifle un gradé de l'armée de terre. 
Au moins deux bases aériennes et entre cinq et dix régiments devraient fermer, un sujet hautement sensible à l'approche des élections municipales. Dès septembre, les premières annonces de fermeture, héritées de la LPM précédente, devraient être rendues publiques. La dissuasion nucléaire devrait échapper aux mesures d'économies, une aberration selon l'ancien ministre de la Défense Hervé Morin : "C'est une grave erreur! La France n'a plus les moyens de s'offrir les deux composantes, océanique et aéroportée. Mais c'est un sujet tabou, on entre dans la symbolique de ce qui fait un chef…" Avis partagé par le général Desportes, ancien patron de l'École de guerre, désormais professeur à Sciences-Po : "Un luxe que nous ne pouvons plus nous offrir et qui va une nouvelle fois détériorer l'outil conventionnel."
Afin de privilégier la modernisation des matériels, l'achat de Rafale, d'avions de transport de troupes A400M, d'avions ravitailleurs A330-MRTT, de drones et d'engins blindés, l'armée va devoir procéder à de nombreuses mesures d'économies et faire rentrer de l'argent. Comment? En diminuant le nombre de postes. En réformant enfin les ressources humaines : entre 2011 et 2012, plusieurs sources évaluent entre 100 et 150 millions d'euros les salaires indûment payés en raison des défections de l'aberrant logiciel Louvois. 

Près de 6 milliards de recettes espérées

Une somme qu'il s'agit désormais d'aller récupérer auprès des fonctionnaires concernés. Le taux d'encadrement (colonels et généraux) passerait de 17 à 16%. Quant au nombre de militaires déployés à l'étranger (les "opex"), il devrait passer de 30.000 à 15.000 ou 20.000.
Économies d'un côté, rentrées d'argent de l'autre… Des terrains et des bâtiments vont être vendus, pour une valeur estimée autour de 300 millions d'euros en 2014. Le ministère de la Défense, qui estime avoir hérité en mai 2012 d'au moins 3 milliards de commandes de matériel auprès des industriels non financées, table donc sur des recettes exceptionnelles, près de 6 milliards d'euros : ventes de fréquences dans la bande des 700 MHz aux opérateurs de téléphonie mobile en 4G et de télévision numérique ; cession de participations publiques dans des entreprises de défense telles que Nexter et Safran ; désengagement partiel au sein d'EADS… Mais surtout vente de matériel : lundi, la France a vendu pour un milliard d'euros de satellites militaires aux Émirats arabes unis.
Le ministre Jean-Yves Le Drian passe son week-end en Inde, afin de concrétiser l'achat de 126 Rafale, "en très, très bonne voie", indique une source militaire, contrairement à la piste brésilienne, abandonnée. Patricia Adam, députée (PS) du Finistère et présidente de la Commission de la défense nationale et des forces armées se montre optimiste : "La France est le seul pays d'Europe à ne pas baisser son budget militaire. La volonté du gouvernement est de maintenir les capacités de production de nos entreprises et de permettre à la France de pouvoir attaquer seule et la première, comme au Mali." Pour preuve, les forces spéciales, désormais commandées par le général de Saint-Quentin, patron de l'opération Serval au Mali, vont voir leurs effectifs augmenter de 1.000 hommes.