Revue de presse de toutes les informations militaires française ...OTAN...vie des réservistes...vidéos des engagements en opérations extérieures...recrutement...
lundi 30 juin 2014
dimanche 29 juin 2014
Les G.I. sont là !
CHALONS-EN-CHAMPAGNE (51). Comme pour voler au secours du régiment le plus prestigieux, Marne Memory 44 a établi un camp de base arrière jusqu’à ce dimanche soir sur le terrain du 1er Rama. Pour ne pas oublier et transmettre.
Soixante-dix ans après avoir libéré Châlons-sur-Marne, les Américains volent une nouvelle fois au secours de l’armée française et des Châlonnais. Le site où se sont posées les tentes des GI jusqu’à ce soir ne relève pas du pur hasard. Nul besoin de tourner autour du pot, le camp allié de base arrière de la Seconde Guerre mondiale reconstitué par l’association Marne Memory 44 ne prend pas place sur le terrain du 1er RAMa de la ville préfecture par coïncidence. « L’association et moi-même sommes très attachés à notre armée à Châlons, qui plus est à ce régiment prestigieux. Même arrivé récemment, nous ne souhaitons pas le voir partir. » Stéphane Braze, président de Marne Memory 44, ne cachait pas sa double ambition hier. Depuis trois ans, Stéphane Braze et son équipe de 25 bénévoles installait son camp allié à Mairy-sur-Marne, « après l’avoir très longtemps posé ici même quand le régiment précédent était encore en place ». Aujourd’hui, Marne Memory 44, qui n’est guidé que par la seule volonté de rendre l’histoire vivante et maintenir le devoir de mémoire, aspire aussi cette fois-ci que le Châlonnais s’approprie son histoire et son armée, à commencer par les lieux occupés par le 1er RAMa.
http://www.lunion.presse.fr/accueil/diaporama-les-gi-sont-la-ia0b0n370396
Soixante-dix ans après avoir libéré Châlons-sur-Marne, les Américains volent une nouvelle fois au secours de l’armée française et des Châlonnais. Le site où se sont posées les tentes des GI jusqu’à ce soir ne relève pas du pur hasard. Nul besoin de tourner autour du pot, le camp allié de base arrière de la Seconde Guerre mondiale reconstitué par l’association Marne Memory 44 ne prend pas place sur le terrain du 1er RAMa de la ville préfecture par coïncidence. « L’association et moi-même sommes très attachés à notre armée à Châlons, qui plus est à ce régiment prestigieux. Même arrivé récemment, nous ne souhaitons pas le voir partir. » Stéphane Braze, président de Marne Memory 44, ne cachait pas sa double ambition hier. Depuis trois ans, Stéphane Braze et son équipe de 25 bénévoles installait son camp allié à Mairy-sur-Marne, « après l’avoir très longtemps posé ici même quand le régiment précédent était encore en place ». Aujourd’hui, Marne Memory 44, qui n’est guidé que par la seule volonté de rendre l’histoire vivante et maintenir le devoir de mémoire, aspire aussi cette fois-ci que le Châlonnais s’approprie son histoire et son armée, à commencer par les lieux occupés par le 1er RAMa.
Comme à l’époque
Ainsi, le camp reconstitue les activités des GI, « une sorte de camp de repos où les soldats se posaient entre deux combats ». Le campement compte une quinzaine de tentes avec tout le matériel de l’époque ainsi que quelques véhicules comme des jeeps ou des side-cars. Il est même possible de participer à des baptêmes de jeep et autres véhicules d’armée. Animée par environ 40 personnes, la reconstitution permet au public de se replonger dans le quotidien des GI. Deux grandes tentes Squad abritent ainsi le cantonnement avec les lits et le matériel posé dessus. L’hôpital est quant à lui installé sous une tente Fly et le poste de commandement sous une tente. L’espace de vie, le plus convivial, mérite de son côté aussi un détour. « Châlons est une ville de garnison et doit le rester, c’est ce que nous cherchons aussi à transmettre. » En rendant l’histoire plus vivante, Marne Memory 44, association châlonnaise depuis 2007, a ses yeux tournés aujourd’hui vers l’avenir.http://www.lunion.presse.fr/accueil/diaporama-les-gi-sont-la-ia0b0n370396
Championne de France !!!
Félicitations La gendarme adjointe volontaire, Pauline Ferrand-Prévôt, sportive de haut niveau de la Défense, vient de remporter son 2e titre de championne de France en 2 jours, en devenant, championne de France de course en ligne, et championne de France du contre la montre. Bravo !!!!
samedi 28 juin 2014
De Gex, aux services de renseignements…
Ses valises ont voyagé. Elles vont à présent trouver refuge au bord du lac d’Annecy. De sa Lorraine natale, à la frontière franco-suisse, en passant par la chaleur étouffante de l’Afghanistan, le capitaine Grégory Walter a enchaîné les missions les plus diverses.
À 47 ans, il quitte la compagnie de gendarmerie de Gex, où il a passé 4 ans et 4 mois, pour la Haute-Savoie. Il intègre le service départemental du renseignement territorial (anciennement DGSI et RG) au 1er août à Annecy, comme adjoint au chef de service.
La Haute-Savoie devient ainsi le sixième département français, seulement, à accueillir un officier de la gendarmerie au sein de cette unité.
Un signe fort en faveur du rapprochement entre police et gendarmerie
http://www.ledauphine.com/ain/2014/06/27/de-gex-aux-services-de-renseignements
À 47 ans, il quitte la compagnie de gendarmerie de Gex, où il a passé 4 ans et 4 mois, pour la Haute-Savoie. Il intègre le service départemental du renseignement territorial (anciennement DGSI et RG) au 1er août à Annecy, comme adjoint au chef de service.
La Haute-Savoie devient ainsi le sixième département français, seulement, à accueillir un officier de la gendarmerie au sein de cette unité.
Un signe fort en faveur du rapprochement entre police et gendarmerie
http://www.ledauphine.com/ain/2014/06/27/de-gex-aux-services-de-renseignements
vendredi 27 juin 2014
Les élus marnais enfilent le treillis pour sauver leurs garnisons
« Mobilisation générale » : tel est le nom de code de leur groupe sur Facebook. Mettant de côté leurs divergences politiques, le député-maire UMP Benoist Apparu et le conseiller général PS Rudy Namur montent au front. Leur « commando » comprend également le président de la Chambre de commerce de Châlons-en-Champagne, Michel Gobillot, et l’ancien maire UMP, Bruno Bourg-Broc.
Revêtus du treillis militaire, les quatre hommes lancent un appel solennel à l’Etat. Expliquant à quel point la Champagne-Ardenne a souffert, ces 40 dernières années, de la désindustrialisation et de l’érosion démographique », ils soulignent : « Si demain Châlons devait perdre ses garnisons, c’est l’avenir même de notre territoire qui serait en jeu. Si l’État fait ce choix, il fait celui d’accompagner, d’accélérer notre décroissance démographique et notre déclin au profit de territoires qui, eux, à l’inverse, progressent naturellement. »
1 200 civils et militaires travaillent actuellement au sein de l'État-Major de la 1ère Brigade Mécanisée ou au sein du 1er Régiment d'Artillerie de Marine installés à Châlons-en-Champagne. Les élus rappellent qu’en 25 ans, leur ville a déjà perdu 55 % de ses effectifs militaires.
Châlons ne veut pas mourir
« Nous nous mobilisons pour que 3 000 personnes gardent Châlons comme ville d’accueil. Nous nous mobilisons car ce risque, associé à celui de perdre des fonctionnaires dans le cadre de la réforme de l'organisation territoriale et la fusion des régions – ce sont 3 300 emplois menacés -, est beaucoup trop fort. »L’opération commando est lancée à la fois sur les réseaux sociaux et dans la presse. Pour interpeller le Président de la République et les autorités civiles et militaires, les élus s’offrent une page de publicité dans Le Monde, une autre dans notre quotidien régional et prévoient des courriers et des rencontres. Sur leur page Facebook, créée ce mercredi, ils ont pour l’heure 272 soutiens.
http://www.lunion.presse.fr/accueil/les-elus-marnais-enfilent-le-treillis-pour-sauver-leurs-ia0b0n369505
On s’agite dans la Loire pour remplacer le FAMAS
Le fusil d’assaut de la manufacture d’armes de Saint-Etienne aura vécu en 2015. Le fleuron stéphanois, qui équipe les militaires français depuis la fin des années 70, va être remplacé par une arme plus moderne. Un appel à candidatures européen a été lancé par la Direction générale de l’armement pour la fabrication de 90000 armes, et dans la Loire on s’agite pour participer à l’aventure.
A Saint-Etienne, Verney-Carron, connu dans le monde entier pour son flashball, ne part pas favori. Son chiffre d’affaires de 12 M€ n’est pas suffisant pour concourir selon les règles établies par la DGA. D’où la grogne entendue ces derniers jours du côté de l’armurier stéphanois, qui promet une centaine d’embauches et des armes « made in France ».
A Veauche, le candidat paraît mieux « armé » pour rivaliser avec ses concurrents. L’armurier Humbert, filiale de l’italien Beretta depuis 2001, a déposé un dossier jeudi matin. Il propose une production de son ARX 16, déjà produit à plus de 40000 exemplaires. Si la fabrication de l’arme n’est pas prévue dans la Loire, sa maintenance pourrait faire les beaux jours du site local. « La durée de vie d’un fusil de ce type varie entre vingt-cinq et trente-cinq ans, explique Pierrick Mazodier, DG de Humbert. Durant cette période, le suivi technique, les modifications et les réparations seraient assurés à Veauche. Ce sont plus de cinq cents emplois directs ou indirects qui seraient alors créés dans le bassin stéphanois ».
http://www.leprogres.fr/loire/2014/06/26/on-s-agite-dans-la-loire-pour-remplacer-le-famas
A Saint-Etienne, Verney-Carron, connu dans le monde entier pour son flashball, ne part pas favori. Son chiffre d’affaires de 12 M€ n’est pas suffisant pour concourir selon les règles établies par la DGA. D’où la grogne entendue ces derniers jours du côté de l’armurier stéphanois, qui promet une centaine d’embauches et des armes « made in France ».
A Veauche, le candidat paraît mieux « armé » pour rivaliser avec ses concurrents. L’armurier Humbert, filiale de l’italien Beretta depuis 2001, a déposé un dossier jeudi matin. Il propose une production de son ARX 16, déjà produit à plus de 40000 exemplaires. Si la fabrication de l’arme n’est pas prévue dans la Loire, sa maintenance pourrait faire les beaux jours du site local. « La durée de vie d’un fusil de ce type varie entre vingt-cinq et trente-cinq ans, explique Pierrick Mazodier, DG de Humbert. Durant cette période, le suivi technique, les modifications et les réparations seraient assurés à Veauche. Ce sont plus de cinq cents emplois directs ou indirects qui seraient alors créés dans le bassin stéphanois ».
http://www.leprogres.fr/loire/2014/06/26/on-s-agite-dans-la-loire-pour-remplacer-le-famas
jeudi 26 juin 2014
Mali: Vers la fin officielle de l’opération Serval
Les opérations vont néanmoins continuer avec la montée en puissance des forces africaines…
L’opération militaire française Serval, qui vise les groupes djihadistes au Sahel, touche à sa fin. Selon des sources proches du dossier, le ministre de la Défense pourrait se rendre avant le 14 juillet au Mali et au Tchad pour annoncer la fin officielle de cette opération.
Mais l’arrêt de Serval ne signifie en aucun cas la cessation des opérations dans cette région sahélienne. En effet, comme 20 Minutes le soulignait en avril, cette opération devient régionale, avec la montée en puissance des armées africaines dans ce dispositif, parallèlement à la baisse progressive des effectifs français.
Aux côtés des soldats français, se trouvent les forces armées maliennes, d’environ 7.000 hommes, et les effectifs de la Minusma (la mission de maintien de la paix des Nations unies) d’environ 8.000 hommes. Cette mission de l’ONU a vu mercredi son mandat prorogé jusqu’au 30 juin 2015.
http://www.20minutes.fr/monde/1411655-mali-vers-la-fin-de-l-operation-serval
L’opération militaire française Serval, qui vise les groupes djihadistes au Sahel, touche à sa fin. Selon des sources proches du dossier, le ministre de la Défense pourrait se rendre avant le 14 juillet au Mali et au Tchad pour annoncer la fin officielle de cette opération.
Mais l’arrêt de Serval ne signifie en aucun cas la cessation des opérations dans cette région sahélienne. En effet, comme 20 Minutes le soulignait en avril, cette opération devient régionale, avec la montée en puissance des armées africaines dans ce dispositif, parallèlement à la baisse progressive des effectifs français.
18 mois d’intervention
Les troupes françaises sont engagées au Mali depuis le 11 janvier 2013. Elles y ont stoppé les colonnes d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) du nord du pays, avant qu’elles n’atteignent le sud et la capitale malienne Bamako. Environ 1.000 militaires français sont actuellement basés au Mali, et 600 répartis entre le Tchad et le Niger.Aux côtés des soldats français, se trouvent les forces armées maliennes, d’environ 7.000 hommes, et les effectifs de la Minusma (la mission de maintien de la paix des Nations unies) d’environ 8.000 hommes. Cette mission de l’ONU a vu mercredi son mandat prorogé jusqu’au 30 juin 2015.
http://www.20minutes.fr/monde/1411655-mali-vers-la-fin-de-l-operation-serval
Mourmeon-le-Grand (51) Quand le 501 rend hommage à Leclerc
Le relais Utah-Beach / Strasbourg organisé par le 2e brigade blindée avec le concours des militaires du 501e régiment de chars de combat de Mourmelon-le-Grand continue. Les soldats marnais ont parcouru plus de 200 kms en VTT de Sées à Paris le mercredi 25 juin 2014.
Cette journée a été rythmée par des cérémonies mémorielles à Rambouillet à 13h30 et à Paris à 17h30. Devant la statue du Général Leclerc, Porte d’Orléans, se sont rassemblés le colonel Nicolas Kotchine, commandant adjoint de la 2e brigade blindée, le lieutenant-colonel Vincent Mary, commandant le 501e régiment de chars de combat, les militaires du 501, Emmanuel de Hauteclocque (petit fils du Maréchal LECLERC de Hauteclocque), des élus parisiens et des élèves de Camille Claudel de Pontault.Après les discours du lieutenant-colonel Vincent Mary et du colonel Nicolas Kotchine, relatant l’esprit Leclerc « audace, sens du service et dépassement de soi » qui a animé tous ceux qui ont fait la Campagne de France en 1944, Emmanuel de Hauteclocque, les militaires du 501e RCC et les lycéens de Camille Claudel ont rejoint l’Hôtel des Invalides en courant !
« Cette journée m’a conforté dans cette envie de m’engager dans l’armée. J’ai apprécié ce devoir de mémoire et l’hommage rendu au général Leclerc et à ses hommes. La course qui a suivi la cérémonie a montré la solidarité entre les militaires et les élèves. Nous sommes restés groupés et les militaires ont encouragé jusqu’au bout les élèves et sont restés avec les derniers » résume Florent. Une adolescente ajoute « Sans leur soutien, moi je n’aurais pas pu finir ». Ces jeunes ont été pleinement animés par l’esprit Leclerc.
Hélène confie pour sa part : « C’est notre première cérémonie, on a pu voir comment cela se déroulait et parler avec les militaires de leur métier ». Et Maëlle insiste, « On a appris beaucoup de choses sur l’histoire du général Leclerc car c’est du concret, ça parle plus que des livres. En plus, cette journée a été l'occasion d’échanger avec les militaires pour comprendre leur métier ».
http://www.lunion.presse.fr/region/mourmeon-le-grand-51-quand-le-501-rend-hommage-a-leclerc-ia231b0n369145
900 militaires place Ducale pour la cérémonie de passation de commandement
Le colonel Brice Bertrand a passé le commandement du 3ème régiment du génie et de la base de défense de Charleville-Mézières au lieutenant-colonel Charles Michel ce jeudi matin place Ducale.
La présentation du nouveau commandant du 3ème régiment du génie et de la base de défense de Charleville-Mézières a eu lieu ce jeudi matin place Ducale. Le lieutenant Colonel Charles Michel succède au colonel Brice Bertrand. Une cérémonie a rassemblé 900 militaires en plein coeur de la ville.
LIEUTENANT-COLONEL Charles MICHEL
La présentation du nouveau commandant du 3ème régiment du génie et de la base de défense de Charleville-Mézières a eu lieu ce jeudi matin place Ducale. Le lieutenant Colonel Charles Michel succède au colonel Brice Bertrand. Une cérémonie a rassemblé 900 militaires en plein coeur de la ville.
Voici la biographie du nouveau chef de corps fournie par l'Armée:
LIEUTENANT-COLONEL Charles MICHEL
Prenant le commandement du 3e régiment du génie et de la base de défense de Charleville‐Mézières. Délégué Militaire départemental des
Ardennes.
Né le 16 décembre 1969
Date d’entrée en service : 1er décembre 1991
Arme : GENIE
Origine : école Saint‐Cyr
Situation personnelle : Marié, 4 enfants
Grades successifs : Aspirant au 1er septembre 1993, Sous‐lieutenant au 1er août 1994, Lieutenant au 1er août 1995, Capitaine au 1er août 1999, Commandant au 1er décembre 2005, Lieutenant‐colonel au 1er décembre 2009.
Diplômes et brevets militaires : 2005 : brevet technique de l’enseignement militaire supérieur, 2004 : diplôme d’Etat‐Major
Diplômes civils : Doctorat en géopolitique, Licence d’histoire,
Décoration : Chevalier de la légion d’honneur
http://france3-regions.francetvinfo.fr/champagne-ardenne/2014/06/26/900-militaires-place-ducale-pour-la-ceremonie-de-passation-de-commandement-506595.html
mercredi 25 juin 2014
Une femme nommée officier général 4 étoilesNouveau
spécialiste de l'armement Monique Legrand-Larroche a été élevée au rang d'ingénieure générale hors classe de l'armement aujourd'hui en Conseil des ministres, devenant la première femme officier général quatre étoiles en France.
Monique Legrand-Larroche a également été nommée directrice des opérations de la Direction générale de l'armement (DGA), selon le compte-rendu du Conseil. Le rang auquel elle est élevée correspond à général de corps d'armée dans l'armée de Terre.
Entrée en 1987 à la DGA, elle a occupé différents postes dans les domaines de la recherche, puis des programmes d'hélicoptères, de missiles et de la dissuasion, précise la direction de l'armement dans un communiqué.
Depuis 2013, elle était adjointe à la direction des opérations de la DGA, qui conduit l'ensemble des programmes et opérations d'armement et exécute les travaux d'étude en amont.
Polytechnicienne, Monique Legrand-Larroche est diplômée de l'Ecole nationale supérieure des techniques avancées et titulaire d'un DEA de mécanique théorique. Elle est mère de quatre enfants.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/06/25/97001-20140625FILWWW00348-une-femme-nommee-officier-general-4-etoiles.php
Monique Legrand-Larroche a également été nommée directrice des opérations de la Direction générale de l'armement (DGA), selon le compte-rendu du Conseil. Le rang auquel elle est élevée correspond à général de corps d'armée dans l'armée de Terre.
Entrée en 1987 à la DGA, elle a occupé différents postes dans les domaines de la recherche, puis des programmes d'hélicoptères, de missiles et de la dissuasion, précise la direction de l'armement dans un communiqué.
Depuis 2013, elle était adjointe à la direction des opérations de la DGA, qui conduit l'ensemble des programmes et opérations d'armement et exécute les travaux d'étude en amont.
Polytechnicienne, Monique Legrand-Larroche est diplômée de l'Ecole nationale supérieure des techniques avancées et titulaire d'un DEA de mécanique théorique. Elle est mère de quatre enfants.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/06/25/97001-20140625FILWWW00348-une-femme-nommee-officier-general-4-etoiles.php
mardi 24 juin 2014
Militaires blessés: «L’armée ne lâche pas», affirme le ministre de la Défense
Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, rend visite ce mardi à la cinquantaire de militaires français et britanniques blessés, à l’occasion des Rencontres militaires blessés et sports (RMBS), à Bourges…
http://www.20minutes.fr/societe/1409945-militaires-blesses-l-armee-ne-lache-pas-affirme-le-ministre-de-la-defense
Pourquoi organiser des rencontres sportives pour les militaires blessés?
Le devoir de la Nation, c’est la reconnaissance, la réinsertion, l’attention aux militaires blessés en opération et en exercice. Le sport est un moyen de réintégration des blessés militaires –qu’ils soient touchés psychologiquement ou physiquement– afin de retrouver la joie de vivre, un projet, un destin, une aventure personnelle.Que ressentez-vous face à ces militaires?
Très rapidement après ma prise de fonction, j’ai été amené à me rendre en Afghanistan pour rapatrier le corps de quatre militaires et des blessés. Cela me marquera définitivement. J’en ai tiré une forme de nécessité pour moi. Il faut faire en sorte que les familles de militaires et les militaires blessés puissent avoir un parcours. Ici, à Bourges, on retrouve le sens du parcours militaire et personnel. Un parcours pour se retrouver avec son corps et avec son mental. J’ai aussi voulu que les blessures invisibles, c’est-à-dire les stress post-traumatiques, puissent être reconnues comme de vraies blessures. Et faire en sorte que ces soldats puissent être suivis longtemps, même quand ils ne sont plus dans l’institution militaire. Souvent, le stress post-traumatique intervient plus tard, car la souffrance est enfouie. Ça, c’est aussi une blessure, et je voudrais que le traitement que réserve la France à ses militaires blessés soit exemplaire au niveau international.Vous souhaitez accélérer la politique d’indemnisation de ces soldats…
Aujourd’hui, il y a déjà des dispositifs pour le droit à réparation. Les manques, c’est la rapidité et la multiplicité des dossiers. C’est pourquoi je souhaite qu’il y ait un seul dossier par militaire blessé, qui s’appelle le passeport du militaire blessé. Et je veux que tous les problèmes soient réglés en moins de six mois. C’est une nécessité que j’impose à l’institution mais je pense que l’on va y arriver. L’armée ne lâche pas.http://www.20minutes.fr/societe/1409945-militaires-blesses-l-armee-ne-lache-pas-affirme-le-ministre-de-la-defense
Soldats blessés en mission: «Je me sers du passé pour aller de l’avant»
TEMOIGNAGE - Militaire blessé en Afghanistan en novembre 2009, le caporal-chef Abdou participe actuellement aux rencontres militaires blessures et sports à Bourges et Aubigny-sur-Nère…
«Militaire jusqu’au bout». Soldat au 3e régiment d’infanterie de marine (RIMa) à Vannes, le caporal-chef Salami Abdou est grièvement blessé au bras droit en 2009 en Afghanistan. Après des mois de convalescence et une réorientation professionnelle, il a réintégré son régiment et travaille au bureau comptable de la 4e compagnie. Du 16 juin au 4 juillet, il participe avec une cinquantaine de militaires blessés à la 3e édition des rencontres militaires blessures et sports (RMBS), qui se tiennent à Bourges et à Aubigny-sur-Nère (Cher). Ces rencontres sont l’occasion de faire du sport, mais aussi d’échanger entre les militaires et les acteurs de l’accompagnement.Pourquoi participez-vous à ces rencontres sportives?
C’est l’occasion de rencontrer des militaires blessés comme moi, d’échanger, de faire du sport. J’étais très sportif avant d’être blessé, et pendant quatre ans je n’en ai plus fait. J’ai repris il y a un an et demi. C’était dur, on a grossi, on repart de zéro… Il faut être patient et se donner un peu de temps. Mais le sport ensemble, ça aide à franchir l’obstacle, à remonter la pente. Je me sers du passé pour aller de l’avant.C’est quoi votre passé?
Je m’engage en 2001 à Mayotte, et en 2003 j’arrive au 3e RIMa à Vannes, où je continue ma formation au métier de combattant. Je suis à Djibouti pendant deux ans, de 2006 à 2008. Et cette année-là, on commence à se préparer pour être projeté en Afghanistan. On arrive là-bas en juin 2009, et dès le premier jour de la mission dans la région de la Kapisa, on se fait accrocher, il y a un blessé. Les accrochages sont quotidiens. Le 1er novembre 2009, à 15 jours de la fin de la mission, on accompagne à pied les démineurs sur un axe qu’on doit sécuriser. Il y a un faux IED [engin explosif improvisé] au milieu de la route. Moi, je suis sur les bas-côtés. Et là, j’entends un boum, puis plus rien. Je me réveille trois jours plus tard sur un lit d’hôpital. Je ne comprends pas où je suis. Ce sont les médecins qui vont m’expliquer. En trois jours, j’ai été transféré à Kaboul pour de premières opérations, puis rapatrié à l’hôpital militaire de Percy [à Clamart]. C’est un ennemi qui a déclenché à distance une série d’IED qui m’a atteint. Je suis le seul blessé de la section. Les camarades m’appellent, et ils m’apprennent qu’ils n’ont pas retrouvé l’individu, car il y avait pas mal de civils alentours.Comment se passe votre convalescence?
A l’hôpital, j’y reste quatre mois, je subis des greffes, on répare mes fractures qui étaient ouvertes, mes nerfs abîmés. Je vois des psychologues, que je vais voir aussi après. Parce que ce qui est dur, c’est de ne pas avoir fini la mission. Et le plus dur, c’est de ne plus faire le métier de combattant, celui que j’ai toujours voulu faire.Et aujourd’hui?
Parallèlement à la rééducation de mon bras droit, je me suis réorienté en 2010. J’ai fait une spécialité administrative. Je travaille aujourd’hui au bureau comptable au 3e RIMa à Vannes. Si je ne suis plus au combat, je côtoie les camarades, ça m’aide beaucoup. Ca me remotive, j’échange, je conseille aussi des jeunes. On ne m’a pas mis de côté, je peux toujours servir. Je suis militaire jusqu’au bout, c’est mon objectif, je m’y tiens.http://www.20minutes.fr/societe/1407174-soldats-blesses-en-mission-je-me-sers-du-passe-pour-aller-de-l-avant
lundi 23 juin 2014
Ils défileront sur les Champs le 14 juillet
Le cru 2014 du défilé du 14-Juillet sur les Champs-Élysées, à Paris, se révèle assez faste pour nos départements. Un effet « célébrations du centenaire 14-18 » ? Pas que…
Ainsi, quatorze pompiers du Sdis de l’Aisne fouleront le pavé parisien le mois prochain car c’est tout simplement le tour de la zone de défense et de sécurité Nord de défiler. « Depuis 2008, un bataillon de pompiers territoriaux participe à tour de rôle et la zone Nord n’avait pas encore connu cet honneur », explique Vincent Duquesne, chargé de communication du Sdis 02. Pour le 3e Régiment de Génie (RG) de Charleville-Mézières, dans les Ardennes, la référence à 14-18 est plus marquée. « En fait, nous fêtons les 200 ans du régiment cette année et il a participé aux batailles de 1914-1918, perdant plus de 3 000 hommes lors de ce conflit », détaille le capitaine Alain Barrière. Même hommage pour le 132e Bataillon cynophile de l’armée de terre (BCAT) de Suippes, dans la Marne. « Nous défilons à Paris de manière cyclique », rappelle le capitaine Éric Cariou. « Toutefois, notre participation doit entrer dans le cadre des commémorations du centenaire, notre drapeau est en effet décoré de la croix de guerre 1914-1918 ».
En revanche, la marche en ordre serré paraît beaucoup moins coutumière pour les pompiers… « Trois entraînements locaux ont permis de sélectionner quatorze hommes du département. Maintenant, durant cinq samedis, les 98 pompiers de la zone Nord s’entraînent à Creil (dans l’Oise) », détaille Vincent Duquesne. Et ils remettront cela à Satory ! Les quelques minutes de gloire télévisuelle, devant le chef de l’État et ses invités venus célébrer la Fête nationale, sont à ce prix…
http://www.lunion.presse.fr/accueil/ils-defileront-sur-les-champs-le-14-juillet-ia0b0n367369
Ainsi, quatorze pompiers du Sdis de l’Aisne fouleront le pavé parisien le mois prochain car c’est tout simplement le tour de la zone de défense et de sécurité Nord de défiler. « Depuis 2008, un bataillon de pompiers territoriaux participe à tour de rôle et la zone Nord n’avait pas encore connu cet honneur », explique Vincent Duquesne, chargé de communication du Sdis 02. Pour le 3e Régiment de Génie (RG) de Charleville-Mézières, dans les Ardennes, la référence à 14-18 est plus marquée. « En fait, nous fêtons les 200 ans du régiment cette année et il a participé aux batailles de 1914-1918, perdant plus de 3 000 hommes lors de ce conflit », détaille le capitaine Alain Barrière. Même hommage pour le 132e Bataillon cynophile de l’armée de terre (BCAT) de Suippes, dans la Marne. « Nous défilons à Paris de manière cyclique », rappelle le capitaine Éric Cariou. « Toutefois, notre participation doit entrer dans le cadre des commémorations du centenaire, notre drapeau est en effet décoré de la croix de guerre 1914-1918 ».
Les pompiers et la marche
Comme chaque année, les répétitions de ce défilé se tiendront au camp de Satory, à Versailles, la semaine précédant le lundi 14 juillet, une ou deux mises en place pouvant aussi se dérouler tôt le matin sur les Champs-Élysées. Une formalité pour les 77 militaires et 76 chiens du 132e BCAT, qui seront menés par le lieutenant-colonel Pascal Florin, et pour les 120 militaires à pied du 3e RG que le lieutenant-colonel Charles Michel emmènera.En revanche, la marche en ordre serré paraît beaucoup moins coutumière pour les pompiers… « Trois entraînements locaux ont permis de sélectionner quatorze hommes du département. Maintenant, durant cinq samedis, les 98 pompiers de la zone Nord s’entraînent à Creil (dans l’Oise) », détaille Vincent Duquesne. Et ils remettront cela à Satory ! Les quelques minutes de gloire télévisuelle, devant le chef de l’État et ses invités venus célébrer la Fête nationale, sont à ce prix…
http://www.lunion.presse.fr/accueil/ils-defileront-sur-les-champs-le-14-juillet-ia0b0n367369
dimanche 22 juin 2014
Départ du GIGN des trois derniers membres de l'opération de l'airbus de Marignane
Les trois derniers membres du GIGN à avoir participé à l'opération de libération des otages de l'Airbus à Marignane en décembre 1994 quittent l'unité, a-t-on appris dimanche auprès de la gendarmerie.
L'assaut de l'avion le 26 décembre 1994 par cette unité d'élite avait permis de libérer sains et saufs les 173 passagers et membres d'équipage de l'appareil d'Air France retenus en otages par un commando islamiste de quatre hommes qui avaient été tués. L'appareil avait été détourné depuis Alger.
Les images de l'opération menée par trois équipes du GIGN, juchées sur des passerelles mobiles, qui avaient pénétré simultanément dans l'avion par les trois portes de l'appareil, avaient fait le tour du monde. Elle reste la plus importante opération de libération d'otages menée dans un avion jamais réalisée dans le monde.
Parmi les trois partants figure "Jef", qui conduisait la passerelle qu'il était parvenu, non sans difficulté, à placer sous la porte avant droite de l'Airbus tout près du cockpit où étaient retranchés les quatre hommes du commando.
Le commandant Denis Favier, commandant le GIGN à l'époque, avait mené l'assaut depuis cette passerelle. Il est actuellement Directeur général de la gendarmerie nationale.
Les quelque 380 gendarmes du GIGN sont tenus à l'anonymat depuis 1995.
http://www.sudouest.fr/2014/06/22/depart-du-gign-des-trois-derniers-membres-de-l-operation-de-l-airbus-de-marignane-1593138-7.php
L'assaut de l'avion le 26 décembre 1994 par cette unité d'élite avait permis de libérer sains et saufs les 173 passagers et membres d'équipage de l'appareil d'Air France retenus en otages par un commando islamiste de quatre hommes qui avaient été tués. L'appareil avait été détourné depuis Alger.
Les images de l'opération menée par trois équipes du GIGN, juchées sur des passerelles mobiles, qui avaient pénétré simultanément dans l'avion par les trois portes de l'appareil, avaient fait le tour du monde. Elle reste la plus importante opération de libération d'otages menée dans un avion jamais réalisée dans le monde.
Parmi les trois partants figure "Jef", qui conduisait la passerelle qu'il était parvenu, non sans difficulté, à placer sous la porte avant droite de l'Airbus tout près du cockpit où étaient retranchés les quatre hommes du commando.
Le commandant Denis Favier, commandant le GIGN à l'époque, avait mené l'assaut depuis cette passerelle. Il est actuellement Directeur général de la gendarmerie nationale.
Les quelque 380 gendarmes du GIGN sont tenus à l'anonymat depuis 1995.
http://www.sudouest.fr/2014/06/22/depart-du-gign-des-trois-derniers-membres-de-l-operation-de-l-airbus-de-marignane-1593138-7.php
Le Lieutenant-Colonel Journé succède au Colonel Mabin à la tête du "3
Une cérémonie parfaite, sous un chaud soleil, pour le départ du Colonel Mabin qualifié de «chef de corps hors du commun» et dont «l'excellence» du travail accompli et le «temps d'engagement exceptionnel» ont été salués par le Général Salaun hier, qui présidait cette cérémonie de passation de commandement au 3° RPIMa. Une cérémonie qui voyait également l'installation du Lieutenant-Colonel Journé : né en novembre 1972, passé par St-Cyr, l'école d'infanterie de Montpellier, le «8» de Castres, (envoyé au Tchad, Gabon,Congo, Kosovo...)., école de guerre de Paris, État-major de l'Otan en Hollande, il arrive du commandement des forces terrestres. Chevalier de l'ordre national du mérite, le Lieutenant-Colonel Jean-Côme Journé est marié et a 6 enfants.
http://www.ladepeche.fr/article/2014/06/22/1905039-le-lieutenant-colonel-journe-succede-au-colonel-mabin.html
http://www.ladepeche.fr/article/2014/06/22/1905039-le-lieutenant-colonel-journe-succede-au-colonel-mabin.html
80 ans de l'armée de l'air Comment Devenir Pilote dans L'Armee De l'Air : EOPN
C'est l'anniversaire des 80 ans de l'armée de l'air
samedi 21 juin 2014
Hommage à un gendarme tué en service
Hommage était rendu, cette semaine, au gendarme Gérard Monsarrat, tué en service, le 19 juin 1992 à Montredon. Alors qu'il notifiait à un agriculteur le non-paiement d'une amende de 900 francs, ce dernier prenait un fusil et abattait le gendarme, alors âgé de 50 ans et père de 3 enfants. Vingt-deux plus tard, la gendarmerie n'a pas oublié! Le maréchal des logis chef Monsarrat a été choisi comme parrain par la 335ème promotion de la 11ème compagnie de l'école de la gendarmerie de Montluçon. Désireux d'honorer sa mémoire sur le terrain, les 102 élèves de la promotion avaient délégué, le temps d'une journée, 14 d'entre eux à Montredon. Journée qui débutait par une cérémonie tout à fait exceptionnelle au Mémorial, en présence de Madame veuve Monsarrat, trés émue, et de sa famille, du sous-préfet Jean-Yves Chiaro, des autorités civiles et militaires, porte-drapeaux. Le président de la promotion retraçait le parcours de GérardMonsarrat, «parrain choisi pour son dévouement, son abnégation, son sens de la camaraderie et son esprit sportif». Au nom de l'association, M. Pellet exprimait sa reconnaissance à Gérard Monsarrat pour avoir, avec des coureurs castrais, ramené de Paris la flamme du souvenir du tombeau du Soldat Inconnu à l'occasion de l'inauguration du Mémorial en 1989. Flamme ravivée par Mme Monsarrat, avant de recevoir l'insigne de la promotion. Emblème unique dessiné par les élèves et constitué, en souvenir de leur parrain, de la croix occitane, des couleurs de la Croix de la gendarmerie et de la Croix militaire, associées à la grenade et la forte épée, armes de la gendarmerie. Au cours du vin d'honneur, le lieutenant Minet de Montluçon, retraçait l'histoire de l'école créée en 1913. De manière plus personnelle, il évoquait sa rencontre, jeune gendarme, avec Gérard Monsarrat et saluait, très ému, son collègue Thierry Lavialle qui était présent le jour du drame. Le colonel Bouquin, commandant du groupement départemental, félicitait les jeunes gendarmes : «Pour ce très bel hommage à tous les gendarmes départementaux qui souffrent trop souvent d'un manque de reconnaissance.» Le sous-préfet, Jean-Yves Chiaro, témoignait du travail exceptionnel sur le terrain de la gendarmerie : «Seul service de l'Etat qui assure une présence sur l'ensemble du territoire sans exception» la qualifiant de « l'arme la plus généreuse de l'institution française.» L'hommage se poursuivait par un dépôt de gerbe à la gendarmerie de Montredon puis un dépôt de plaque au cimetière de Serviès où repose Gérard Monsarrat.
http://www.ladepeche.fr/article/2014/06/21/1904456-hommage-a-un-gendarme-tue-en-service.html
http://www.ladepeche.fr/article/2014/06/21/1904456-hommage-a-un-gendarme-tue-en-service.html
vendredi 20 juin 2014
Solidarité Achetez des kilomètres solidaires pour soutenir nos Blessés de guerre
Du 23 au 29 juin, le raid commandant boiteux reliera symboliquement à vélo les deux écoles de formation de l’aviation légère de l'armée de Terre : Dax et le Cannet des Maures. Cette action permettra de recueillir des dons reversés à des associations d'aides aux blessés et aux familles de disparus. Cette manifestation sportive porte le nom du commandant Boiteux, tombé au Mali, pour rendre un hommage à l’ensemble des disparus au service de la France.
Plus d'informations >>> http://bit.ly/1pqiOp3
Faire un don >>> http://bit.ly/1ieV46N
jeudi 19 juin 2014
mercredi 18 juin 2014
Le FN annonce la fin du 3e RG, le «3» nie toute fermeture
CHARLEVILLE-MEZIERES (08). A-t-il voulu se faire un « coup de pub », ou bien communiquer une inquiétude véritable et fondée ? Guillaume Luczka (FN), nouveau conseiller municipal de Charleville-Mézières, a écrit mardi à tous les médias champardennais, pour annoncer une possible « fermeture prochaine » du 3e régiment du Génie.
« Nous apprenons ce matin qu’il est à nouveau question d’une fermeture prochaine du 3e régiment du Génie à Charleville-Mézières », écrit-il. Dès la phrase suivante, la politique pointe le bout de son nez : « Nous espérons que les promesses – faites juste avant les élections municipales – de maintenir le régiment, n’étaient pas utilisées à des fins électoralistes. »
Contacté, l’élu frontiste évoque des sources « très fiables », mais qui doivent rester « anonymes ». Il reconnaît ignorer « le calendrier précis » d’une éventuelle fermeture, ni même d’une annonce. À la caserne Dumerbion, un officier bien renseigné dit « ne pas avoir les mêmes informations ».
Ces derniers mois, de nombreux exercices au cœur des Ardennes ont par ailleurs préparé les troupes à plusieurs opérations à venir au second semestre. Interrogé, Boris Ravignon fait part lui aussi de son incrédulité. « Je suis le principal élu concerné et je n’ai pas d’information à ce stade, lâche le maire de Charleville-Mézières. « Je n’ai pas encore de réponse du ministère de la Défense au courrier que j’ai adressé récemment, dans lequel je fais des propositions aux militaires. ». Le maire et le conseiller FN se rejoignent sur un seul point : ils disent rester « mobilisés » et « vigilants » quant à la situation du « 3 ».
Membre de la commission Défense à l’Assemblée nationale, Christophe Léonard n’a pas souhaité s’exprimer.
http://www.lunion.presse.fr/accueil/le-fn-annonce-la-fin-du-3e-rg-le-3-nie-toute-fermeture-ia0b0n364690
« Nous apprenons ce matin qu’il est à nouveau question d’une fermeture prochaine du 3e régiment du Génie à Charleville-Mézières », écrit-il. Dès la phrase suivante, la politique pointe le bout de son nez : « Nous espérons que les promesses – faites juste avant les élections municipales – de maintenir le régiment, n’étaient pas utilisées à des fins électoralistes. »
Contacté, l’élu frontiste évoque des sources « très fiables », mais qui doivent rester « anonymes ». Il reconnaît ignorer « le calendrier précis » d’une éventuelle fermeture, ni même d’une annonce. À la caserne Dumerbion, un officier bien renseigné dit « ne pas avoir les mêmes informations ».
Trois passations de commandement
« On ne travaille pas du tout sur ce scénario », assure ce gradé, sans en dire plus. On sait seulement que le « 3 » va vivre, la semaine prochaine, pas moins de trois passations de commandement en quatre jours. Le jeudi 26, le colonel Brice Bertrand, chef de corps, passera le relais au colonel Michel.Ces derniers mois, de nombreux exercices au cœur des Ardennes ont par ailleurs préparé les troupes à plusieurs opérations à venir au second semestre. Interrogé, Boris Ravignon fait part lui aussi de son incrédulité. « Je suis le principal élu concerné et je n’ai pas d’information à ce stade, lâche le maire de Charleville-Mézières. « Je n’ai pas encore de réponse du ministère de la Défense au courrier que j’ai adressé récemment, dans lequel je fais des propositions aux militaires. ». Le maire et le conseiller FN se rejoignent sur un seul point : ils disent rester « mobilisés » et « vigilants » quant à la situation du « 3 ».
Membre de la commission Défense à l’Assemblée nationale, Christophe Léonard n’a pas souhaité s’exprimer.
http://www.lunion.presse.fr/accueil/le-fn-annonce-la-fin-du-3e-rg-le-3-nie-toute-fermeture-ia0b0n364690
Sur le front du siège de Sarajevo en 1995, Jovan Divjak livre son expérience
Pour ceux qui comme moi sont passés par Sarajevo.....
mardi 17 juin 2014
Hommage aux deux gendarmes tuées à Collobrières il y a deux ans
Ce matin, la caserne de Pierrefeu (Var) a été baptisée "Adjudante Alicia Champlon et Maréchale des logis-chef Audrey Bertaut-Landry". Ces deux femmes gendarmes ont été abattues en intervention à Collobrières le 17 juin 2012.
Cette cérémonie était présidée par Laurent Cayrel, Préfet du Var, aux côtés du Général de corps d’armée David Galtier, Commandant la région de gendarmerie de Provence Alpes Côte d’Azur et la gendarmerie pour la zone de défense et de sécurité Sud, et du Colonel Damien Choutet, Commandant le groupement de gendarmerie départementale du Var.
Les faits
Les gendarmes Champion et Bertaut-Landry s'étaient présentées le 17 juin 2012 au domicile d'un homme de 30 ans, déjà connu de leurs services, pour l'interroger sur une affaire de vol de sac à main. Une vive altercation s'est alors ensuivie. L'homme, Abdallah Boumezaar, de forte corpulence, aurait assommé la première gendarme, avant de s'emparer de son arme de service, et de lui tirer dessus. Puis il a poursuivi la deuxième gendarme dans la rue et l'a abattue avec la même arme. Sa compagne, Inès Farat aurait eu un rôle actif dans la mort d'Audrey Bertaut.Très grande émotion
Le drame avait suscité beaucoup d'émotion. Un hommage national avait été rendu.
Le couple devant la Cour d'assises
Selon France Bleu, les détentions provisoires de Boumezaar et de Farat ont été prolongées la semaine dernière pour six mois supplémentaires. Le Parquet envisagerait un procès en décembre, au plus tard en janvier prochain.http://cote-d-azur.france3.fr/2014/06/17/hommage-aux-deux-gendarmes-tuees-collobrieres-il-y-deux-ans-500335.html
lundi 16 juin 2014
Une vie de soldat à reconstruire
Les 3es Rencontres militaires blessures et sports débutent lundi à Bourges. L’occasion de vérifier les progrès de la prise en charge des quelque 9.000 soldats grièvement blessés en mission.
Il avait la vie devant lui. Une vocation trouvée dès l'adolescence, le métier des armes. Un prestigieux diplôme en poche. Une affectation dans un régiment dépendant des forces spéciales, l'aptitude et le goût au commandement et aux missions secrètes et périlleuses. "Un de mes copains était mort lors d'un entraînement à l'explosif. J'avais donc prévenu mes parents : "Je peux me blesser, je peux mourir et si cela arrive, il ne faudra en vouloir à personne."" En août 2012, dans le Sahel, le véhicule du capitaine César* se retourne dans les dunes lors d'un exercice. Rupture des cervicales : à 24 ans, le prometteur officier se retrouve tétraplégique. "Ma première pensée a été : "Avec les filles, c'est terminé!"" On s'attendrait à ce qu'il craque, qu'il se révolte, qu'il en veuille au règlement qui empêche les forces spéciales d'attacher leur ceinture de sécurité pour être immédiatement prêts à intervenir. Qu'il sombre dans la dépression, l'alcoolisme, "ce qui arrive parfois, nous avons des cas de déshérence sociale", reconnaît le colonel Maloux, patron de la Cellule d'aide aux blessés de l'armée de terre (Cabat) et qui a ouvert ses portes en exclusivité pour le JDD.
Autant le dire d'emblée, le jeune capitaine César est un homme exceptionnel de courage et de volonté. Pour de bonnes ou de mauvaises raisons, tous les militaires blessés par balles, par explosifs ou accidentés ne réagissent pas comme lui. Aucune rancœur, aucune colère dans ses mots, mais au contraire de la reconnaissance. Pour les hommes qui l'ont soigné dans le désert au moment de l'accident ; pour ceux qui l'ont rapatrié en urgence puis opéré et retapé à Paris. Pour le président Hollande et les chefs d'état-major qui sont venus lui rendre visite, pour l'institution militaire et la façon dont elle a, assure-t-il, pris en charge sa santé, son avenir, la peine et l'angoisse de ses parents. "Quand vous devenez tétraplégique, votre monde se restreint tellement… Il faut alors redessiner le champ des possibles. J'y suis parvenu grâce à tous les soutiens que j'ai reçus."
Apprendre à vivre avec les séquelles de l'accident
L'armée française a mis du temps avant de réellement se préoccuper du devenir de ses hommes grièvement blessés. Quelles séquelles physiques et psychologiques? Quelle vie avec un handicap? Quelles sources de revenus, quel impact sur la vie professionnelle et familiale? Confrontée aux 1.300 victimes rapatriées d'Afghanistan et des autres théâtres d'opérations depuis 2010, la Cabat a été réformée pour permettre un suivi financier, professionnel, social et psychologique du soldat blessé. "La majorité des gars vous attrapent par le bras et vous disent : "Je veux ma vie d'avant!", explique le colonel Maloux. Notre mission consiste justement à les aider à faire le deuil de cette vie passée et à construire avec eux celle d'après."
Des quatre membres, seul le bras gauche est parfaitement valide. Paralysé du bas du corps, César, qui séjourne depuis un an à l'Institut national des Invalides à Paris, recouvre peu à peu l'usage du bras droit, parvenant désormais à serrer la main. Au départ, le capitaine rêvait de réintégrer son régiment d'élite, non pour repartir en Afrique mais pour travailler derrière un bureau. "Il a d'abord fallu lui faire admettre que cela n'était pas possible, précise le colonel Maloux. La règle chez les forces spéciales est que l'intégralité du régiment doit pouvoir être déployée sur le théâtre d'opérations. Et puis quand bien même : je ne suis pas sûr qu'il aurait bien vécu de rester en France quand ses copains seraient tous partis en opérations." Comme à 15 ans, quand il s'était demandé comment devenir officier opérant sur des zones de combat, le jeune capitaine a programmé la suite de sa vie. Réapprendre à se déplacer, à gérer la fatigue, le stress. Apprendre à vivre avec les séquelles de l'accident. Se donner le temps d'y parvenir. Reprendre des études et apprendre l'arabe pour, ensuite, dans quelques mois, occuper un poste à responsabilité au sein des états-majors parisiens.
"Meurtris dans leur âme et dans leur chair"
Sur son chemin, César a trouvé la sergent-chef Gossart, l'un des dix "référents" au sein de la Cabat. Sa mission : écouter, accompagner, soutenir les blessés, leurs familles mais aussi celles des disparus. Trouver le financement pour une prothèse ou un fauteuil roulant, régler les versements de pension ou de primes d'assurance, trouver un psychiatre, se soucier de l'état psychique des épouses et des enfants qui vivent désormais avec "des hommes meurtris dans leur âme et dans leur chair". Du capitaine César, elle garde d'abord le souvenir de l'opéré qu'elle visitait deux fois par semaine à l'hôpital et "qui avait une patate incroyable!" Puis du jeune homme qu'elle a accompagné l'an passé aux Rencontres militaires blessures et sports organisées par la Cabat et dont la 3e édition débutera demain à Bourges en présence du ministre Jean-Yves Le Drian. Tous deux ont constitué un beau duo, lui au tir au fusil, elle à la course d'orientation. "Je lui soutenais le bras pour qu'il puisse viser mais cette année, il n'aura plus besoin de moi." De ces retrouvailles avec le sport, César parle avec un bonheur réjouissant : "Je me disais : "Tu ne vas jamais y arriver." J'ai tiré une première fois, je n'ai rien touché. Et puis c'est revenu. Carton plein, carton plein, et encore… J'ai alors constaté que je n'étais pas devenu si mauvais…"
* Tenus à l'anonymat le plus strict, les militaires des forces spéciales ne peuvent être identifiés que par leur nom de code.
La vie continue au 35
16 juin 1968... Belfort...
Le travail dans la fonction publique a repris.... nous avons eu nos premières lettres vendredi....
Les grandes grèves sont terminées...nous sommes toujours en alerte....
Bientôt les soldats du 35 iront voir le Général sur les Champs Elysées et les parisiens applaudiront la rapidité de leurs char AMX 13....
Je vous raconterais mon 14 juillet 1968...
A bientôt!!!
Le travail dans la fonction publique a repris.... nous avons eu nos premières lettres vendredi....
Les grandes grèves sont terminées...nous sommes toujours en alerte....
Bientôt les soldats du 35 iront voir le Général sur les Champs Elysées et les parisiens applaudiront la rapidité de leurs char AMX 13....
Je vous raconterais mon 14 juillet 1968...
A bientôt!!!
Royan : 100.000 visiteurs ont rêvé d'Icare
Meetings aériens, concours de lancers d'avions en papier, métiers de l'aéronautique, il y en avait pour tous les goûts et les âges pendant ces 9 jours dédiés à l'aéronautique sous toutes ses formes.
2600 m2 d'expositions et d'ateliers ont attiré un public friand de découvrir les métiers de l'aéronautique et d'entrer en contact avec les pilotes de l'armée de l'air. Beaucoup d'émotions et de découvertes pour les plus jeunes des visiteurs qui pouvaient, par exemple, expérimenter les sensations vécues en vol grâce à des simulateurs particulièrement performants.
http://poitou-charentes.france3.fr/2014/06/16/royan-100000-visiteurs-ont-reve-d-icare-499449.html
dimanche 15 juin 2014
170 chasseurs du 27e BCA sont partis en Côte d’Ivoire
Régulièrement les chasseurs alpins du 27e BCA, troupes d’élites, partent en opérations extérieures. Ce samedi soir, ils ont quitté le quartier Tom Morel à Cran-Gevrier près d’Annecy pour rejoindre l’aéroport de Roissy où ils se sont envolés ce dimanche matin pour la Côte d’Ivoire. Là-bas, ils mèneront une opération de quatre mois. Nous avons assisté à leur départ, sur la place d’armes du bataillon. Le colonel Paul Sanzey, chef de corps, exposait les différentes missions qu’ils devront remplir.
http://www.ledauphine.com/haute-savoie/2014/06/15/170-chasseurs-du-27e-bca-sont-partis-en-cote-d-ivoire
http://www.ledauphine.com/haute-savoie/2014/06/15/170-chasseurs-du-27e-bca-sont-partis-en-cote-d-ivoire
Le 31e régiment du génie ouvre ses portes
Portes ouvertes au 31e RG
Comme tous les deux ans, le 31e régiment du génie organise ses journées portes ouvertes au sein de la caserne Marescot. Une occasion assez rare pour le public de pénétrer librement dans l'enceinte du régiment castelsarrasinois mais qu'apprécie le colonel Le Gal, commandant du 31e RG : «C'est important pour nous de s'ouvrir à la population. Comme pour le 14 juillet, ces deux journées portes ouvertes sont importantes dans la vie du régiment.» Le colonel a profité de cette prise de parole lors de l'inauguration officielle pour partager sa fierté de voir son régiment bientôt décoré de la Croix de la valeur militaire pour le rôle qu'il joue au Mali, une distinction déjà obtenue pour son intervention en Afghanistan.
Avant de visiter les stands des partenaires et de saluer les unités présentes, Jean-Philippe Bésiers, maire de Castelsarrasin a rappelé «l'importance du 31e RG dans la vie de la commune. Les Castelsarrasinois font corps avec leur régiment et sont fiers d'être représentés à travers lui à l'étranger.» C'est Sylvia Pinel, ministre du logement et de l'égalité des territoires qui a inauguré ces portes ouvertes et n'a pas caché son plaisir d'être dans ce régiment qu'elle connaît bien : «Mes liens et mon attachement au 31e RG sont forts. Nous sommes tous reconnaissants de ces hommes et femmes qui se montrent exemplaires pour défendre les valeurs de la république sur toutes les zones du globe où la France est engagée. Nous sommes également tous conscients des efforts que vous faites pour lutter contre le terrorisme et défendre la liberté. Que ces portes ouvertes soient belles et renforcent le lien qui unie l'armée et la nation.»
Jusqu'à ce soir, les sapeurs présenteront leur savoir-faire par le biais de nombreuses activités proposées : démonstrations dynamiques de combat, parcours nocturne, paintball, etc. Le matériel du régiment et ses engins seront également exposés. À 17 heures, aura lieu le tirage de la tombola organisée par le club sportif et artistique du 31e régiment du génie. Entrée libre et gratuite. Points de restauration sur place.
http://www.ladepeche.fr/article/2014/06/15/1900709-le-31e-regiment-du-genie-ouvre-ses-portes.html
Comme tous les deux ans, le 31e régiment du génie organise ses journées portes ouvertes au sein de la caserne Marescot. Une occasion assez rare pour le public de pénétrer librement dans l'enceinte du régiment castelsarrasinois mais qu'apprécie le colonel Le Gal, commandant du 31e RG : «C'est important pour nous de s'ouvrir à la population. Comme pour le 14 juillet, ces deux journées portes ouvertes sont importantes dans la vie du régiment.» Le colonel a profité de cette prise de parole lors de l'inauguration officielle pour partager sa fierté de voir son régiment bientôt décoré de la Croix de la valeur militaire pour le rôle qu'il joue au Mali, une distinction déjà obtenue pour son intervention en Afghanistan.
Avant de visiter les stands des partenaires et de saluer les unités présentes, Jean-Philippe Bésiers, maire de Castelsarrasin a rappelé «l'importance du 31e RG dans la vie de la commune. Les Castelsarrasinois font corps avec leur régiment et sont fiers d'être représentés à travers lui à l'étranger.» C'est Sylvia Pinel, ministre du logement et de l'égalité des territoires qui a inauguré ces portes ouvertes et n'a pas caché son plaisir d'être dans ce régiment qu'elle connaît bien : «Mes liens et mon attachement au 31e RG sont forts. Nous sommes tous reconnaissants de ces hommes et femmes qui se montrent exemplaires pour défendre les valeurs de la république sur toutes les zones du globe où la France est engagée. Nous sommes également tous conscients des efforts que vous faites pour lutter contre le terrorisme et défendre la liberté. Que ces portes ouvertes soient belles et renforcent le lien qui unie l'armée et la nation.»
Jusqu'à ce soir, les sapeurs présenteront leur savoir-faire par le biais de nombreuses activités proposées : démonstrations dynamiques de combat, parcours nocturne, paintball, etc. Le matériel du régiment et ses engins seront également exposés. À 17 heures, aura lieu le tirage de la tombola organisée par le club sportif et artistique du 31e régiment du génie. Entrée libre et gratuite. Points de restauration sur place.
http://www.ladepeche.fr/article/2014/06/15/1900709-le-31e-regiment-du-genie-ouvre-ses-portes.html
samedi 14 juin 2014
vendredi 13 juin 2014
SAUVETAGE AU COMBAT
#ServicedeSanté #Game#Blessésdeguerre SERIOUS GAME, LE SAUVETAGE AU COMBAT
Pour assurer la survie du blessé au combat, tout se joue dans les premières minutes. 3D-SC 1(Sauvetage au combat niv 1) , serious game, conçu avec l’appui de la Miss...ion innovation participative de la Direction générale de l’armement (DGA), a été créé et supervisé par des réanimateurs de l’hôpital d’instruction des armées Bégin. Fruit de la collaboration entre le SSA et Medusims, une start up leader dans le domaine de la production de serious game médicaux, 3D-SC1 propose de vivre une expérience unique, d’apprendre et de s’entraîner aux gestes qui sauvent au combat.
En savoir + > http://www.defense.gouv.fr/sante/a-la-une/2014/serious-game-le-sauvetage-au-combat
Pour assurer la survie du blessé au combat, tout se joue dans les premières minutes. 3D-SC 1(Sauvetage au combat niv 1) , serious game, conçu avec l’appui de la Miss...ion innovation participative de la Direction générale de l’armement (DGA), a été créé et supervisé par des réanimateurs de l’hôpital d’instruction des armées Bégin. Fruit de la collaboration entre le SSA et Medusims, une start up leader dans le domaine de la production de serious game médicaux, 3D-SC1 propose de vivre une expérience unique, d’apprendre et de s’entraîner aux gestes qui sauvent au combat.
En savoir + > http://www.defense.gouv.fr/sante/a-la-une/2014/serious-game-le-sauvetage-au-combat
Le 1er régiment de Spahis sur les Champs-Élysées le 14 juillet
Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a récemment confirmé que le 1er régiment de Spahis de Valence participerait au traditionnel défilé militaire du 14 juillet sur les Champs-Élysées. Un défilé placé sous le signe du centenaire de la 1ère Guerre mondiale. Constitué en 1914 de combattants marocains engagés dans différentes batailles de la Grande Guerre, le régiment a joué un rôle important dans plusieurs conflits du XXe siècle. Depuis 30 ans, Valence accueille ce régiment.
http://www.ledauphine.com/
http://www.ledauphine.com/
jeudi 12 juin 2014
mercredi 11 juin 2014
Mali : 4 casques bleus tués dans une explosion
Quatre soldats de la paix des Nations unies ont été tués aujourd'hui dans une explosion à Aguelhoc, dans le nord du Mali, a appris Reuters de source diplomatique et onusienne.
Il s'agit de quatre casques bleus tchadiens, selon deux sources diplomatiques. Mais selon une autre source, il y aurait des soldats maliens parmi les morts. Les Nations unies n'ont pas fait de commentaire
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/06/11/97001-20140611FILWWW00380-mali-4-casques-bleus-tues-dans-une-explosion.php
Il s'agit de quatre casques bleus tchadiens, selon deux sources diplomatiques. Mais selon une autre source, il y aurait des soldats maliens parmi les morts. Les Nations unies n'ont pas fait de commentaire
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/06/11/97001-20140611FILWWW00380-mali-4-casques-bleus-tues-dans-une-explosion.php
Le ministre de la Défense en visite demain à la base
Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense sera en déplacement à la Direction générale de l’armement Essais en vol à Istres, demain.
Le ministre de la Défense participera au vol du démonstrateur de combat Neuron. La Direction générale de l’armement Essais en vol célèbre le 70e anniversaire des essais en vol de ses équipements aéronautiques.
A cette occasion, Jean-Yves Le Drian, se rendra à Istres (Bouches-du-Rhône), pour y rencontrer les équipes de la DGA et se faire présenter leurs missions.
Un vol du démonstrateur de drone de combat Neuron est également planifié. "Une semaine après les arbitrages rendus par le président de la République sur la loi de programmation militaire 2014-2019, cette visite au cœur des industries de Défense rappelle le rôle de ces 4 000 entreprises dans l’innovation technologique, et la responsabilité de la Défense dans l’anticipation et le maintien des compétences humaines nécessaires à notre équipement militaire et notre souveraineté", précise le communiqué du ministère.
En présence de Laurent Collet-Billon, délégué général pour l’armement et d’Eric Trappier, Président-Directeur général de Dassault Aviation, Jean-Yves Le Drian prendra la parole sur le thème des industries de défense et celui des compétences nécessaires au maintien de notre avance technologique.
http://www.laprovence.com/actu/politique-en-direct/2915995/le-ministre-de-la-defense-en-visite-demain-a-la-base.html
Le ministre de la Défense participera au vol du démonstrateur de combat Neuron. La Direction générale de l’armement Essais en vol célèbre le 70e anniversaire des essais en vol de ses équipements aéronautiques.
A cette occasion, Jean-Yves Le Drian, se rendra à Istres (Bouches-du-Rhône), pour y rencontrer les équipes de la DGA et se faire présenter leurs missions.
Un vol du démonstrateur de drone de combat Neuron est également planifié. "Une semaine après les arbitrages rendus par le président de la République sur la loi de programmation militaire 2014-2019, cette visite au cœur des industries de Défense rappelle le rôle de ces 4 000 entreprises dans l’innovation technologique, et la responsabilité de la Défense dans l’anticipation et le maintien des compétences humaines nécessaires à notre équipement militaire et notre souveraineté", précise le communiqué du ministère.
En présence de Laurent Collet-Billon, délégué général pour l’armement et d’Eric Trappier, Président-Directeur général de Dassault Aviation, Jean-Yves Le Drian prendra la parole sur le thème des industries de défense et celui des compétences nécessaires au maintien de notre avance technologique.
http://www.laprovence.com/actu/politique-en-direct/2915995/le-ministre-de-la-defense-en-visite-demain-a-la-base.html
Nîmes : "Une mission éprouvante" au Mali pour les "Tringlots
L e 503e Régiment du train basé à Garons(Gard) est revenu mardi 10 juin d'Afrique.
Au Mali, leur mission fut éprouvante. Engagés en février dernier dans le cadre de la mission Serval, les 140 militaires du 503e Régiment du Train ont connu des températures à plus de 40 degrés à l'ombre. "Pour ceux qui étaient dans les véhicules, c'était parfois plus de 60 degrés" commente leur chef, le lieutenant-colonel Renaut, de retour, avec ses hommes depuis hier à la base à Nîmes-Garons.
Aucun accident grave
Bilan : une mission réussie, aucun accident grave, ni victime de tirs ou d'engins explosifs. "C'est une satisfaction. Le facteur chance a sans doute joué commente le colonel Renaut. Mais c'est grâce aussi à une bonne préparation qui a pris autant de temps que notre mission sur place."
"Un travail admirable" selon le colonel Renaut
De la mi février 2014 à début juin, au Mali, les militaires du 503e régiment du train, qui composait en grande partie ce bataillon Camargue, ont assuré leur mission de soutien logistique aux troupes françaises engagées sur le terrain.
140 "Tringlots" de Garons
C'est le lieutenant-colonel Eric Renaut du 503e Régiment du Train qui commandait le bataillon logistique de la force Serval, fort de 400 militaires dont 140 hommes venus de la base de Nîmes-Garons.
Quinzaine de convois assurés
Dans cette région de rocailles, de désert, de pistes poussiéreuses, ces spécialistes de la logistique basés à Gao (dans le Nord-Est), prêts à faire face aux tirs de roquettes ou aux engins explosifs, ont assuré une quinzaine de convois et couvert des itinéraires à haut risque pour approvisionner en vivre, eau, carburant, matériel, munitions les troupes françaises isolées déployées sur le terrain jusqu'à la plateforme relais de Tessalit, celle de Kidal à l'Est ou encore pour rejoindre Tombouctou, à l'Ouest.
"Grosse épreuve physique"
"En raison de la température, du terrain très cassant, de tourbillons de la poussière soulevés par le passage des véhicules... ce fut une grosse épreuve physique... Les militaires ont fait un travail admirable pour assurer leur mission...", témoigne le colonel Renaut. Et les mécaniciens ont à l'évidence eu beaucoup de boulot.
Le 4e Régiment du matériel prend le relais
Depuis, le retour du bataillon Camargue en France, ce sont les hommes du 4e Régiment du matériel basé à Nîmes qui ont pris le relais au Mali.
Ce bataillon appelé Salamandre est composé d'hommes issus d'une quinzaine de régiments français ; le 4e Régiment du matériel y a une place prépondérante, avec 70 hommes sur les 262 projetés à Gao. C'est le colonel Olivier Vialade, chef de corps du 4e RMAT qui commande ce bataillon.
http://www.midilibre.fr/2014/06/10/une-mission-eprouvante-au-mali-pour-les-tringlots,1005367.php
Aucun accident grave
Bilan : une mission réussie, aucun accident grave, ni victime de tirs ou d'engins explosifs. "C'est une satisfaction. Le facteur chance a sans doute joué commente le colonel Renaut. Mais c'est grâce aussi à une bonne préparation qui a pris autant de temps que notre mission sur place."
"Un travail admirable" selon le colonel Renaut
De la mi février 2014 à début juin, au Mali, les militaires du 503e régiment du train, qui composait en grande partie ce bataillon Camargue, ont assuré leur mission de soutien logistique aux troupes françaises engagées sur le terrain.
140 "Tringlots" de Garons
C'est le lieutenant-colonel Eric Renaut du 503e Régiment du Train qui commandait le bataillon logistique de la force Serval, fort de 400 militaires dont 140 hommes venus de la base de Nîmes-Garons.
Quinzaine de convois assurés
Dans cette région de rocailles, de désert, de pistes poussiéreuses, ces spécialistes de la logistique basés à Gao (dans le Nord-Est), prêts à faire face aux tirs de roquettes ou aux engins explosifs, ont assuré une quinzaine de convois et couvert des itinéraires à haut risque pour approvisionner en vivre, eau, carburant, matériel, munitions les troupes françaises isolées déployées sur le terrain jusqu'à la plateforme relais de Tessalit, celle de Kidal à l'Est ou encore pour rejoindre Tombouctou, à l'Ouest.
"Grosse épreuve physique"
"En raison de la température, du terrain très cassant, de tourbillons de la poussière soulevés par le passage des véhicules... ce fut une grosse épreuve physique... Les militaires ont fait un travail admirable pour assurer leur mission...", témoigne le colonel Renaut. Et les mécaniciens ont à l'évidence eu beaucoup de boulot.
Le 4e Régiment du matériel prend le relais
Depuis, le retour du bataillon Camargue en France, ce sont les hommes du 4e Régiment du matériel basé à Nîmes qui ont pris le relais au Mali.
Ce bataillon appelé Salamandre est composé d'hommes issus d'une quinzaine de régiments français ; le 4e Régiment du matériel y a une place prépondérante, avec 70 hommes sur les 262 projetés à Gao. C'est le colonel Olivier Vialade, chef de corps du 4e RMAT qui commande ce bataillon.
http://www.midilibre.fr/2014/06/10/une-mission-eprouvante-au-mali-pour-les-tringlots,1005367.php
mardi 10 juin 2014
Un Mirage 2000D de l'armée française s'est écrasé au Niger (Etat-major)
Un Mirage 2000D des forces françaises au Sahel s'est écrasé lundi soir au Niger à la suite d'"une panne technique" et les deux membres d'équipage ont été récupérés sains et saufs, a indiqué ce matin l'état-major des armées.
L'appareil rentrait d'une mission au Mali et aucune victime n'a été rapportée sur la zone du crash, selon la même source. Il s'agit de l'un des six avions de chasse - Rafale et Mirage 2000 - que l'armée française a déployés dans la bande sahélo-saharienne
http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2014/06/10/97002-20140610FILWWW00088-un-mirage-2000d-de-l-armee-francaise-s-est-ecrase-au-niger-etat-major.php
L'appareil rentrait d'une mission au Mali et aucune victime n'a été rapportée sur la zone du crash, selon la même source. Il s'agit de l'un des six avions de chasse - Rafale et Mirage 2000 - que l'armée française a déployés dans la bande sahélo-saharienne
http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2014/06/10/97002-20140610FILWWW00088-un-mirage-2000d-de-l-armee-francaise-s-est-ecrase-au-niger-etat-major.php
lundi 9 juin 2014
dimanche 8 juin 2014
samedi 7 juin 2014
Haute-Loire. En hommage aux maquisards tombés à Rossignol en 1944
Les villages de Rossignol et de La Glutonie, sur la commune de Saint-Jean Lachalm ont été le théâtre de violents affrontements entre les résistants (5 tués) retranchés dans des fermes de ce secteur de Saint-Jean-Lachalm, et les allemands (11 tués) les 6 et 7 juin 1944. Aux lendemains des 70 ans du Débarquement, la commémoration de Rossignol, (Saint-Jean-Lachalm) a pris samedi matin un certain relief.
Sur le plateau battu par les vents se sont retrouvés les gens des villages proches, directement concernés par les épisodes sanglants, mais aussi des élus, des représentants des associations d’anciens combattants et la musique du 92ème RI.
Paul Braud, maire de la commune, a rendu hommage à la bravoure des maquisards tombés là au cours d’échanges meurtriers avec les Allemands en embuscade et à leurs familles. Raymond Gimbert, président de l’UDAC qui a honoré « ceux qui se sont battus pour la liberté, au prix de leur vie », y associant « tous ceux qui ont été durement marqués par la souffrance physique et morale ». Il s’est voulu « porteur du devoir de mémoire qui nous incombe à tous ».
Le temps fort et symbolique de la cérémonie fut l’arrivée des enfants de l’école de Saint-Jean-Lachalm, qui ont déposé tour à tour un bouquet de fleurs au pied du monument, signal fort de mémoire qui se transmet de génération en génération.
http://www.leprogres.fr/haute-loire/2014/06/07/en-hommage-aux-maquisards-tombes-a-rossignol-en-1944
Sur le plateau battu par les vents se sont retrouvés les gens des villages proches, directement concernés par les épisodes sanglants, mais aussi des élus, des représentants des associations d’anciens combattants et la musique du 92ème RI.
Paul Braud, maire de la commune, a rendu hommage à la bravoure des maquisards tombés là au cours d’échanges meurtriers avec les Allemands en embuscade et à leurs familles. Raymond Gimbert, président de l’UDAC qui a honoré « ceux qui se sont battus pour la liberté, au prix de leur vie », y associant « tous ceux qui ont été durement marqués par la souffrance physique et morale ». Il s’est voulu « porteur du devoir de mémoire qui nous incombe à tous ».
Le temps fort et symbolique de la cérémonie fut l’arrivée des enfants de l’école de Saint-Jean-Lachalm, qui ont déposé tour à tour un bouquet de fleurs au pied du monument, signal fort de mémoire qui se transmet de génération en génération.
http://www.leprogres.fr/haute-loire/2014/06/07/en-hommage-aux-maquisards-tombes-a-rossignol-en-1944
vendredi 6 juin 2014
Colonel Mabin : "Diriger le 3e RPIMA, une magnifique expérience"
Changement à la tête du 3e RPIMA. Le 21 juin prochain, le colonel François-Xavier Mabin passera le commandement du régiment au lieutenant-colonel Journé, après deux ans de fonction. L'officier, âgé de 43 ans, intégrera le cabinet du chef de l'état-major de l'armée de terre, à Paris.
Quels souvenirs garderez-vous du 3e RPIMa ? Diriger le 3e RPIMA, c'est une magnifique expérience, une mission exaltante. Le "3" est un excellent régiment qui fonctionne très bien. Partout où elles passent, ses troupes enregistrent d'excellents résultats. Le métier est exigeant, les responsabilités sont lourdes… c'est ça qui fait l'intérêt de ce job
Quelles missions vous ont tenu à cœur ? J'ai commandé une mission opérationnelle avec la présence d'une partie du régiment d'octobre 2012 à février 2013 en Côte-d'Ivoire, pour l'opération Licorne. On a participé au démarrage de l'intervention au Mali. Des compagnies ont ensuite été projetées en Guyane pour lutter contre l'orpaillage illégal, puis en Centrafrique. Cette succession de projections fait le sel de ce métier. Il y a eu d'autres temps forts humains comme entretenir et faire vivre la cohésion du régiment. C'est essentiel dans notre métier.
Justement, vous avez dû gérer le régiment alors que planaient des menaces de fermeture… Nous étions sous les feux de la rampe médiatique bien que jamais nous n'ayons eu, en aucun moment, de signaux négatifs. Nous avons traversé cette période en restant soudés. L'inquiétude était légitime car les gens sont attachés au régiment mais nous n'avons jamais eu de doute. Les inquiétudes ne sont peut-être pas disparues. Mais je suis confiant bien que la vérité sur ce dossier se traite à un autre niveau.
Quels souvenirs garderez-vous de l'Aude et de Carcassonne ? Une magnifique garnison avec un lien très fort avec la population. L'Aude est un département avec une forte identité culturelle, gastronomique et sportive. J'ai découvert le rugby à XIII. Je reviendrai tous les deux ans pour parrainer les nouveaux chefs de corps.
http://www.lindependant.fr/2014/06/06/diriger-le-3e-rpima-une-magnifique-experience,1891772.php
Quels souvenirs garderez-vous du 3e RPIMa ? Diriger le 3e RPIMA, c'est une magnifique expérience, une mission exaltante. Le "3" est un excellent régiment qui fonctionne très bien. Partout où elles passent, ses troupes enregistrent d'excellents résultats. Le métier est exigeant, les responsabilités sont lourdes… c'est ça qui fait l'intérêt de ce job
Quelles missions vous ont tenu à cœur ? J'ai commandé une mission opérationnelle avec la présence d'une partie du régiment d'octobre 2012 à février 2013 en Côte-d'Ivoire, pour l'opération Licorne. On a participé au démarrage de l'intervention au Mali. Des compagnies ont ensuite été projetées en Guyane pour lutter contre l'orpaillage illégal, puis en Centrafrique. Cette succession de projections fait le sel de ce métier. Il y a eu d'autres temps forts humains comme entretenir et faire vivre la cohésion du régiment. C'est essentiel dans notre métier.
Justement, vous avez dû gérer le régiment alors que planaient des menaces de fermeture… Nous étions sous les feux de la rampe médiatique bien que jamais nous n'ayons eu, en aucun moment, de signaux négatifs. Nous avons traversé cette période en restant soudés. L'inquiétude était légitime car les gens sont attachés au régiment mais nous n'avons jamais eu de doute. Les inquiétudes ne sont peut-être pas disparues. Mais je suis confiant bien que la vérité sur ce dossier se traite à un autre niveau.
Quels souvenirs garderez-vous de l'Aude et de Carcassonne ? Une magnifique garnison avec un lien très fort avec la population. L'Aude est un département avec une forte identité culturelle, gastronomique et sportive. J'ai découvert le rugby à XIII. Je reviendrai tous les deux ans pour parrainer les nouveaux chefs de corps.
http://www.lindependant.fr/2014/06/06/diriger-le-3e-rpima-une-magnifique-experience,1891772.php
D-Day : n'oublions pas les soldats d'aujourd'hui
Les commémorations du D-Day ne doivent pas faire illusion. Pas plus que ne devra faire illusion le défilé militaire du 14 juillet. Au contraire, ces spectacles, relayés par les chaînes de télévision, ne feront que confirmer le constat suivant: nous vivons l'ère de l'effacement du soldat. Dans les trente dernières années, le soldat a été expulsé de la vie collective. On ne croise son uniforme ni dans la rue, ni à l'Assemblée nationale, ni à l'Académie française. Devenu invisible, il n'apparaît plus que sur les écrans de cinéma et de télévision, il ne se montre plus qu'aux cérémonies officielles. Comment expliquer cet effacement?
Vous vous trompez, nous dira-t-on! La France fête ses soldats au défilé du 14 juillet. Pourtant, cette fête est dénationalisée tout autant que le fête de Noël est déchristianisée. La France ce jour-là fait semblant de fêter l'Armée, le soldat, la nation, mais, un regard plus attentif nous indique que l'objet de la fête n'est pas l'Armée et le soldat, ni la nation ni la Révolution, mais la fête elle-même, comme au moment de la fête de la musique, de la fête du patrimoine, ou de la fête de Noël. D'ailleurs la fête du 14 juillet est enveloppée dans une fête plus vaste, qui la fait oublier l'après-midi même, qui fait oublier le défilé par un autre défilé, le défilé des soldats par le défilé des coureurs, le Tour de France cycliste. La fête tourne à vide, sur elle-même.
Notre culture est paralysée par l'ombre portée du nazisme. La défaite militaire du nazisme a été paradoxale. Elle s'est transformée en victoire non pas idéologique mais psychologique. Sa défaite militaire fut la condition de sa victoire psychologique. Preuve en est la référence constante au nazisme, à Hitler, la fréquence de la reductio ad hitlerum dans les discours politiques, journalistiques et, hélas, intellectuels. Hitler et le nazisme restent omniprésents dans l'époque actuelle, qui craint son retour, ou qui fait mine de le craindre, qui s'affole de ce retour, alors qu'il s'agit de réalités historiques mortes depuis 70 ans! Le souvenir du nazisme contamine tout ce dont le nazisme s'est servi, l'armée, la guerre, l'uniforme, le drapeau, la nation, provoquant un amalgame répulsif entre ces réalités et l'idéologie nazie. La haine de soi dont souffre la France fait partie de cette victoire psychologique du nazisme. Dans leur opposition à tout ce qui relève de l'ordre du militaire, de la puissance, de la nation, de la guerre, dans leur pacifisme autant que dans leur haine de soi, nos contemporains se révèlent psychologiquement dépendants du nazisme.
Soldat rejoint le club des métiers désignés comme impossibles par Freud (qui sont des vocations liés à la question du temps, de la mémoire et de la transmission: analyser, éduquer, gouverner). Impossible ne signifie pas seulement qui échoue nécessairement, quoique ce soit toujours partiellement, mais impossible signifie aussi: dont la vocation ne peut plus être comprise par autrui. Impossible: que l'imaginaire collectif ne comprend plus. Le soldat devient aussi étrange à cet imaginaire collectif contemporain que l'était le Persan - comment peut-on être Persan? - aux contemporains de Louis XIV. Comment peut-on être persan, comment peut-on être soldat? Le soldat tel que les médias le représentent, tel que les politiciens en tressent l'éloge (en insistant sur le sacrifice pour des valeurs et non sur le sacrifice pour la nation et son histoire), et, du coup le soldat tel que l'imaginaire collectif le perçoit est, du fait de cet étrangeté à l'imaginaire collectif contemporain, le sosie du soldat. Au défilé du 14 juillet, les Français voient défiler le sosie du soldat, ne pouvant plus avoir accès à ce qu'est le soldat en sa vérité. Impossible désigne donc ce à quoi l'imaginaire collectif n'a plus accès. Relisez les sermons et les discours de Bossuet, et vous aurez affaire à l'impossible en ce sens-là du mot. L'imaginaire collectif contemporain n'a plus accès à l'univers de Bossuet. De la même façon il n'a plus accès à l'univers mental du soldat.
Le soldat s'éloigne aussi parce que s'est imposée la repentance ; ainsi, des soldats morts au feu en Algérie, on ne dit plus qu'ils sont des héros morts pour la France, encore moins pour «la terre charnelle» chère à Péguy, mais qu'ils sont des victimes de la guerre au même titre que les combattants du FLN et les civils des deux camps. C'est à ce second titre uniquement qu'on les honore, gommant aussi bien la différence entre morts militaires et victimes civiles que celle entre les deux camps belligérants. Cette présentation est une négation de leur sacrifice qui revient à les tuer une seconde fois.
Le refus de la transmission, dont le prototype se trouve dans la mise-à-mort par l'Education nationale de l'enseignement de l'histoire, emprisonne le soldat dans le patrimonial. Clovis, Charles Martel, saint Louis, François Ier, Henri IV, et d'autres, ont été éliminés des programmes d'histoire des collèges au profit, dit le Ministère de l'Education nationale «de l'enseignement des civilisations extra-européennes». La transmission est celle du passé comme passé national. Ce refus de transmettre -lié à la victoire psychologique du nazisme- le passé s'articule au présentisme, à la réduction du temps au seul présent, à l'étouffement des autres dimensions du temps, qui règne dans la société. Nous en sommes au point suivant: l'accès des nouvelles générations, et même de toute la société, à l'histoire nationale, à l'histoire comme héritage vivant, est barré. A l'histoire comme flamme qui vit dans les cœurs et dans les âmes, qui les anime. Dans le même temps, nous vivons une inflation d'histoire sous la forme du patrimonial, c'est-à-dire d'une histoire morte, qui ne vivifie pas, le patrimonial étant une sorte de cimetière. Dans cette perspective patrimoniale, le passé n'est pas quelque chose dont on hérite, il est une nécropole que l'on visite en touriste. Il s'inscrit dans la transformation du pays en parc d'attraction pour touristes. Cette conception patrimoniale de l'histoire transforme la France en un pays sorti de l'histoire, en retraite de l'histoire, singeant en même temps, de manière tout à fait inoffensive, son histoire devant les touristes. La France devient alors sa propre parodie. Le but poursuivi à travers ce rapport mort à l'histoire est de fabriquer des inhéritiers. Or, le soldat est un héritier. Il continue l'histoire longue de la nation qu'il reçoit en héritage, qui vit en lui.
Les commémorations ne rendent pas, dans une société qui a rompu avec le service militaire obligatoire, le soldat plus visible. Elles le renvoient au passé, au grenier de la mémoire dont elles ne le sortent qu'épisodiquement, pour les besoins du spectacle. Elles ne l'exhibent que comme un élément du patrimoine. Bref, feignant de fêter le soldat, elles ne font que consacrer son effacement en n'offrant au public que son sosie.
http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2014/06/05/31003-20140605ARTFIG00297-d-day-n-oublions-pas-les-soldats-d-aujourd-hui.php
Vous vous trompez, nous dira-t-on! La France fête ses soldats au défilé du 14 juillet. Pourtant, cette fête est dénationalisée tout autant que le fête de Noël est déchristianisée. La France ce jour-là fait semblant de fêter l'Armée, le soldat, la nation, mais, un regard plus attentif nous indique que l'objet de la fête n'est pas l'Armée et le soldat, ni la nation ni la Révolution, mais la fête elle-même, comme au moment de la fête de la musique, de la fête du patrimoine, ou de la fête de Noël. D'ailleurs la fête du 14 juillet est enveloppée dans une fête plus vaste, qui la fait oublier l'après-midi même, qui fait oublier le défilé par un autre défilé, le défilé des soldats par le défilé des coureurs, le Tour de France cycliste. La fête tourne à vide, sur elle-même.
Notre culture est paralysée par l'ombre portée du nazisme. La défaite militaire du nazisme a été paradoxale. Elle s'est transformée en victoire non pas idéologique mais psychologique. Sa défaite militaire fut la condition de sa victoire psychologique. Preuve en est la référence constante au nazisme, à Hitler, la fréquence de la reductio ad hitlerum dans les discours politiques, journalistiques et, hélas, intellectuels. Hitler et le nazisme restent omniprésents dans l'époque actuelle, qui craint son retour, ou qui fait mine de le craindre, qui s'affole de ce retour, alors qu'il s'agit de réalités historiques mortes depuis 70 ans! Le souvenir du nazisme contamine tout ce dont le nazisme s'est servi, l'armée, la guerre, l'uniforme, le drapeau, la nation, provoquant un amalgame répulsif entre ces réalités et l'idéologie nazie. La haine de soi dont souffre la France fait partie de cette victoire psychologique du nazisme. Dans leur opposition à tout ce qui relève de l'ordre du militaire, de la puissance, de la nation, de la guerre, dans leur pacifisme autant que dans leur haine de soi, nos contemporains se révèlent psychologiquement dépendants du nazisme.
Soldat rejoint le club des métiers désignés comme impossibles par Freud (qui sont des vocations liés à la question du temps, de la mémoire et de la transmission: analyser, éduquer, gouverner). Impossible ne signifie pas seulement qui échoue nécessairement, quoique ce soit toujours partiellement, mais impossible signifie aussi: dont la vocation ne peut plus être comprise par autrui. Impossible: que l'imaginaire collectif ne comprend plus. Le soldat devient aussi étrange à cet imaginaire collectif contemporain que l'était le Persan - comment peut-on être Persan? - aux contemporains de Louis XIV. Comment peut-on être persan, comment peut-on être soldat? Le soldat tel que les médias le représentent, tel que les politiciens en tressent l'éloge (en insistant sur le sacrifice pour des valeurs et non sur le sacrifice pour la nation et son histoire), et, du coup le soldat tel que l'imaginaire collectif le perçoit est, du fait de cet étrangeté à l'imaginaire collectif contemporain, le sosie du soldat. Au défilé du 14 juillet, les Français voient défiler le sosie du soldat, ne pouvant plus avoir accès à ce qu'est le soldat en sa vérité. Impossible désigne donc ce à quoi l'imaginaire collectif n'a plus accès. Relisez les sermons et les discours de Bossuet, et vous aurez affaire à l'impossible en ce sens-là du mot. L'imaginaire collectif contemporain n'a plus accès à l'univers de Bossuet. De la même façon il n'a plus accès à l'univers mental du soldat.
Le soldat s'éloigne aussi parce que s'est imposée la repentance ; ainsi, des soldats morts au feu en Algérie, on ne dit plus qu'ils sont des héros morts pour la France, encore moins pour «la terre charnelle» chère à Péguy, mais qu'ils sont des victimes de la guerre au même titre que les combattants du FLN et les civils des deux camps. C'est à ce second titre uniquement qu'on les honore, gommant aussi bien la différence entre morts militaires et victimes civiles que celle entre les deux camps belligérants. Cette présentation est une négation de leur sacrifice qui revient à les tuer une seconde fois.
Le refus de la transmission, dont le prototype se trouve dans la mise-à-mort par l'Education nationale de l'enseignement de l'histoire, emprisonne le soldat dans le patrimonial. Clovis, Charles Martel, saint Louis, François Ier, Henri IV, et d'autres, ont été éliminés des programmes d'histoire des collèges au profit, dit le Ministère de l'Education nationale «de l'enseignement des civilisations extra-européennes». La transmission est celle du passé comme passé national. Ce refus de transmettre -lié à la victoire psychologique du nazisme- le passé s'articule au présentisme, à la réduction du temps au seul présent, à l'étouffement des autres dimensions du temps, qui règne dans la société. Nous en sommes au point suivant: l'accès des nouvelles générations, et même de toute la société, à l'histoire nationale, à l'histoire comme héritage vivant, est barré. A l'histoire comme flamme qui vit dans les cœurs et dans les âmes, qui les anime. Dans le même temps, nous vivons une inflation d'histoire sous la forme du patrimonial, c'est-à-dire d'une histoire morte, qui ne vivifie pas, le patrimonial étant une sorte de cimetière. Dans cette perspective patrimoniale, le passé n'est pas quelque chose dont on hérite, il est une nécropole que l'on visite en touriste. Il s'inscrit dans la transformation du pays en parc d'attraction pour touristes. Cette conception patrimoniale de l'histoire transforme la France en un pays sorti de l'histoire, en retraite de l'histoire, singeant en même temps, de manière tout à fait inoffensive, son histoire devant les touristes. La France devient alors sa propre parodie. Le but poursuivi à travers ce rapport mort à l'histoire est de fabriquer des inhéritiers. Or, le soldat est un héritier. Il continue l'histoire longue de la nation qu'il reçoit en héritage, qui vit en lui.
Les commémorations ne rendent pas, dans une société qui a rompu avec le service militaire obligatoire, le soldat plus visible. Elles le renvoient au passé, au grenier de la mémoire dont elles ne le sortent qu'épisodiquement, pour les besoins du spectacle. Elles ne l'exhibent que comme un élément du patrimoine. Bref, feignant de fêter le soldat, elles ne font que consacrer son effacement en n'offrant au public que son sosie.
http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2014/06/05/31003-20140605ARTFIG00297-d-day-n-oublions-pas-les-soldats-d-aujourd-hui.php
Sangaris : "A partir du 15 septembre, des soldats français rentreront en France"
"Il faut bien mesurer que, quand nous nous sommes déployés en décembre dans l'urgence". Pour le Général Francisco Soriano, qui commande la Force Sangaris en Centrafrique, "il reste encore beaucoup à faire", là-bas. "On ne pourra arriver à une sécurité améliorée qu'à partir du moment où les trois piliers - politiques, économiques et judiciaires - pourront prendre le relais", a-t-il indiqué, vendredi matin sur Europe 1.
"Bientôt, puisque ça a été voté par les Nations Unies, une opération de maintien de la paix prendra le relais dans un temps un peu plus long, avec d'autres possibilités que ce que la force Sangaris et l'union africaine produisent aujourd'hui, a-t-il ajouté.
Certains musulmans commencent à revenir dans la capitale. "Aujourd'hui, la population, notamment musulmane, dans Bangui, est une population qui souffre. C'est une réalité : elle a besoin de sécurité, et on doit lui permettre de vivre correctement", a poursuivi le militaire, précisant que "l'action de la force Sangaris, dans Bangui, notamment pour le 3ème arrondissement, est appréciée de la population. Tous les interlocuteurs musulmans que je connais, que je cotoie, avec qui nous travaillons pour améliorer leur sécurité, me le disent."
Certains musulmans commencent à revenir dans la capitale. "Aujourd'hui, la population, notamment musulmane, dans Bangui, est une population qui souffre. C'est une réalité : elle a besoin de sécurité, et on doit lui permettre de vivre correctement", a poursuivi le militaire, précisant que "l'action de la force Sangaris, dans Bangui, notamment pour le 3ème arrondissement, est appréciée de la population. Tous les interlocuteurs musulmans que je connais, que je cotoie, avec qui nous travaillons pour améliorer leur sécurité, me le disent."
Et selon lui, la situation est en passe de s'améliorer. "Il faut reconnaitre que ces milices anti-balaka exercent une véritable pression sur les populations musulmanes, c'est une réalité. Mais on observe, et c'est ce que me disaient encore mes derniers contacts avec le 3ème arrondissement : ils considèrent que la situation est en passe de s'améliorer pour cette communauté, certains m'ont dit que des musulmans étaient revenus. Des musulmans qui s'étaient réfugiés au Cameroun ont commencé à procéder au mouvement inverse, à revenir dans la capitale, a-t-il ajouté.
"La vie économique a repris". Le militaire a également indiqué que depuis la présence française dans le pays, la vie reprend pour les habitants. "Les écoles ont ouvert, les hôpitaux fonctionnement, la vie économique a repris", a-t-il détaillé. "Maintenant, il reste encore beaucoup à faire : il ne faut pas oublier que la Centrafrique est un pays qui a connu 20 années de crise. Nous ne réfutons pas les problèmes ou difficultés qui sont encore importants, mais je crois qu'on ne peut pas occulter tout le travail fait par la force Sangaris, par les soldats français, qui sont déterminés, courageux, dont certains ont payé le prix du sang pour améliorer la situation des populations de ce pays", a-t-il souligné.
Des soldats de retour en France le 15 septembre. Interrogé sur la date de la fin de l'opération Sangaris, Francisco Soriano a indiqué que des soldats français "pourraient commencer à rentrer en France à partir du 15 septembre", date à laquelle l'opération de maintien de la paix se déclenchera.
jeudi 5 juin 2014
Les lycéens découvrent l'armée
LAON (02). Dans le cadre de l’accompagnement personnalisé, des élèves de seconde du lycée Claudel ont découvert le Cenzub de Sissonne.
Cette année, le lycée Paul-Claudel et le centre d’entraînement en zone urbaine (Cenzub) de Sissonne ont mis en place un partenariat à destination d’élèves de seconde. « Depuis novembre, douze volontaires ont passé quatre demi-journées à Sissonne », explique Philippe Querel, professeur d’histoire-géographie, en charge du projet avec Guy Bailly, conseiller principal d’éducation. Ils ont pu découvrir toute la palette des métiers proposés par l’armée.
« Certains des élèves choisis envisageaient, déjà, de faire carrière dans l’armée, poursuit Philippe Querel, d’autres n’ont pas encore de projets d’avenir bien précis. » Lors de chaque visite, les lycéens ont rencontré des militaires de tous grades et de tous horizons, ils ont ainsi pu leur poser des questions sur leurs fonctions, leurs parcours et leurs formations.
« Dans l’armée, nous avons trouvé beaucoup plus de métiers différents que nous ne l’imaginions », ont-ils d’ailleurs souligné, lors de la petite cérémonie de restitution qui s’est tenue ce mercredi midi dans les locaux du lycée, en présence, en outre du chef d’établissement et du colonel Santoni qui avait eu le plaisir de les accueillir au Cenzub.
La ville reconstituée, l’infirmerie, le peloton canin, la maintenance des véhicules, le centre de commandement, rien n’a été oublié. Les jeunes gens ont aussi pu assister à l’entraînement d’un régiment anglais présent sur le camp durant l’une de leurs visites. « Nous avons rarement la possibilité d’accueillir des visiteurs, confiait le colonel Santoni, c’est donc avec plaisir que nous avons ouvert nos portes à ces jeunes lycéens. Mon but n’était pas de faire du recrutement mais de leur monter toutes les possibilités que l’armée propose. »
Les douze garçons et filles ayant participé au projet ont aussi pu s’apercevoir qu’avant de prendre une décision concernant un engagement futur, il leur était indispensable de passer leur bac d’abord !
http://www.lunion.presse.fr/accueil/les-lyceens-decouvrent-l-armee-ia0b0n358046
Cette année, le lycée Paul-Claudel et le centre d’entraînement en zone urbaine (Cenzub) de Sissonne ont mis en place un partenariat à destination d’élèves de seconde. « Depuis novembre, douze volontaires ont passé quatre demi-journées à Sissonne », explique Philippe Querel, professeur d’histoire-géographie, en charge du projet avec Guy Bailly, conseiller principal d’éducation. Ils ont pu découvrir toute la palette des métiers proposés par l’armée.
« Certains des élèves choisis envisageaient, déjà, de faire carrière dans l’armée, poursuit Philippe Querel, d’autres n’ont pas encore de projets d’avenir bien précis. » Lors de chaque visite, les lycéens ont rencontré des militaires de tous grades et de tous horizons, ils ont ainsi pu leur poser des questions sur leurs fonctions, leurs parcours et leurs formations.
« Dans l’armée, nous avons trouvé beaucoup plus de métiers différents que nous ne l’imaginions », ont-ils d’ailleurs souligné, lors de la petite cérémonie de restitution qui s’est tenue ce mercredi midi dans les locaux du lycée, en présence, en outre du chef d’établissement et du colonel Santoni qui avait eu le plaisir de les accueillir au Cenzub.
La ville reconstituée, l’infirmerie, le peloton canin, la maintenance des véhicules, le centre de commandement, rien n’a été oublié. Les jeunes gens ont aussi pu assister à l’entraînement d’un régiment anglais présent sur le camp durant l’une de leurs visites. « Nous avons rarement la possibilité d’accueillir des visiteurs, confiait le colonel Santoni, c’est donc avec plaisir que nous avons ouvert nos portes à ces jeunes lycéens. Mon but n’était pas de faire du recrutement mais de leur monter toutes les possibilités que l’armée propose. »
Les douze garçons et filles ayant participé au projet ont aussi pu s’apercevoir qu’avant de prendre une décision concernant un engagement futur, il leur était indispensable de passer leur bac d’abord !
http://www.lunion.presse.fr/accueil/les-lyceens-decouvrent-l-armee-ia0b0n358046
Sacrifice : le film évènement de TF1 sur le Débarquement
TF1 dévoile le 5 juin à 20h55 un film baptisé "Sacrifice". Un programme évènement réalisé par les références du documentaire historique et diffusé à l'occasion du 70e anniversaire du Débarquement.
Sacrifice. Un titre choc pour raconter un des épisodes les plus sombres de l'histoire de l'humanité. Consacrant une place importante au 70e anniversaire du Débarquement, TF1 diffuse le 5 juin à 20h55 ce documentaire évènement réalisé par Isabelle Clarke et Daniel Costelle. Avec l'aide d'images d'archives souvent inédites, d'une écriture originale et d'une mise en scène cinématographique, les deux auteurs proposent de suivre à la fois les coulisses de la grande Histoire et le théâtre des petits récits du quotidien.
Le 6 juin 1944, les forces alliées débarquent en Normandie pour libérer l'Europe de l'occupation nazie. Sacrifice réunit les acteurs de ce Débarquement dans un récit en temps réel raconté par Lambert Wilson, au travers d'images d'archives mises en couleur. On y découvre des civils, des militaires ou encore des personnages clé comme Kay Summersby (à laquelle Kristin Scott Thomas prête sa voix), chauffeur et intime du général Eisenhower. Ils témoignent de ces événements, depuis le premier jour de l'opération Overlord jusqu'à la Libération de Paris le 25 août 1944.
La grande Histoire au travers des petites
Dans ce flot de personnages, le spectateur suit les tranches de vie d'anonymes, de soldats, de combattants de l'ombre ou de personnalités historiques. Alliés ou ennemis, tous sont témoins et acteurs d'une tragédie en marche capturée par des vidéastes amateurs et des opérateurs de l'armée. Ces derniers filmaient au milieu des troupes et étaient dirigés par George Stevens, directeur de la photographie sur plusieurs films de Laurel et Hardy puis réalisateur oscarisé d'Une Place au soleil et Géant. Des images, dont certaines inédites, retrouvées par Frédéric Lumière, acolyte des créateurs de Sacrifice et cinéaste franco-américain installé aux Etats-Unis.
Au total, Sacrifice représente cent cinquante heures de rushes, cinquante heures d'étalonnage en noir et blanc, six semaines de restauration d'images avant la mise en couleur, douze semaines de colorisation avec 1340 plans mis en couleurs et - un record - 120 000 masques créés pour coloriser ces plans. "Les images nous arrivent en noir et blanc, mais aussi muettes. Nous récupérons des films de 1944 abimés et fatigués, et nous les rendons plus neufs qu'avant" indique Daniel Costelle.
Un documentaire à l'approche cinématographique
Ce qui marque dans Sacrifice, c'est la puissance cinématographique de ce documentaire au souffle à la fois romanesque et réaliste. En 90 minutes, les réalisateurs offrent une progression dramatique qui n'a rien a envier aux meilleures fictions de guerre. "On a une rapproche cinématographique car nous mettons au service du documentaire des outils du cinéma" explique Isabelle Clarke. Des ingrédients utilisés pour faire "sentir la peur des hommes, la folie" sans altérer la véracité des faits. "C'est l'histoire elle-même qui est une prodigieuse fiction mais nous nous gardons du moindre écart historique" précise d'ailleurs Daniel Costelle.
Après plus de vingt ans de collaboration professionnelle et de vie commune, Isabelle Clarke et Danielle Costelle sont devenus des références dans l'univers du documentaire historique. Eux qui répètent inlassablement adorer travailler l'un avec l'autre se définissent comme "fondamentalement pro-européens et pour la paix". "Tout ce que nous faisons est pour montrer à quel point la guerre est horrible" conclut Mr Costelle. Voilà pourquoi, plus que jamais, Sacrifice a un écho particulier dans l'actualité d‘une Europe qui doute et qui saigne.
Le 6 juin 1944, les forces alliées débarquent en Normandie pour libérer l'Europe de l'occupation nazie. Sacrifice réunit les acteurs de ce Débarquement dans un récit en temps réel raconté par Lambert Wilson, au travers d'images d'archives mises en couleur. On y découvre des civils, des militaires ou encore des personnages clé comme Kay Summersby (à laquelle Kristin Scott Thomas prête sa voix), chauffeur et intime du général Eisenhower. Ils témoignent de ces événements, depuis le premier jour de l'opération Overlord jusqu'à la Libération de Paris le 25 août 1944.
La grande Histoire au travers des petites
Dans ce flot de personnages, le spectateur suit les tranches de vie d'anonymes, de soldats, de combattants de l'ombre ou de personnalités historiques. Alliés ou ennemis, tous sont témoins et acteurs d'une tragédie en marche capturée par des vidéastes amateurs et des opérateurs de l'armée. Ces derniers filmaient au milieu des troupes et étaient dirigés par George Stevens, directeur de la photographie sur plusieurs films de Laurel et Hardy puis réalisateur oscarisé d'Une Place au soleil et Géant. Des images, dont certaines inédites, retrouvées par Frédéric Lumière, acolyte des créateurs de Sacrifice et cinéaste franco-américain installé aux Etats-Unis.
Au total, Sacrifice représente cent cinquante heures de rushes, cinquante heures d'étalonnage en noir et blanc, six semaines de restauration d'images avant la mise en couleur, douze semaines de colorisation avec 1340 plans mis en couleurs et - un record - 120 000 masques créés pour coloriser ces plans. "Les images nous arrivent en noir et blanc, mais aussi muettes. Nous récupérons des films de 1944 abimés et fatigués, et nous les rendons plus neufs qu'avant" indique Daniel Costelle.
Un documentaire à l'approche cinématographique
Ce qui marque dans Sacrifice, c'est la puissance cinématographique de ce documentaire au souffle à la fois romanesque et réaliste. En 90 minutes, les réalisateurs offrent une progression dramatique qui n'a rien a envier aux meilleures fictions de guerre. "On a une rapproche cinématographique car nous mettons au service du documentaire des outils du cinéma" explique Isabelle Clarke. Des ingrédients utilisés pour faire "sentir la peur des hommes, la folie" sans altérer la véracité des faits. "C'est l'histoire elle-même qui est une prodigieuse fiction mais nous nous gardons du moindre écart historique" précise d'ailleurs Daniel Costelle.
Après plus de vingt ans de collaboration professionnelle et de vie commune, Isabelle Clarke et Danielle Costelle sont devenus des références dans l'univers du documentaire historique. Eux qui répètent inlassablement adorer travailler l'un avec l'autre se définissent comme "fondamentalement pro-européens et pour la paix". "Tout ce que nous faisons est pour montrer à quel point la guerre est horrible" conclut Mr Costelle. Voilà pourquoi, plus que jamais, Sacrifice a un écho particulier dans l'actualité d‘une Europe qui doute et qui saigne.
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