Sacrifice. Un titre choc pour raconter un des épisodes les plus sombres de l'histoire de l'humanité. Consacrant une place importante au 70e anniversaire du Débarquement, TF1 diffuse le 5 juin à 20h55 ce documentaire évènement réalisé par Isabelle Clarke et Daniel Costelle. Avec l'aide d'images d'archives souvent inédites, d'une écriture originale et d'une mise en scène cinématographique, les deux auteurs proposent de suivre à la fois les coulisses de la grande Histoire et le théâtre des petits récits du quotidien.
Le 6 juin 1944, les forces alliées débarquent en Normandie pour libérer l'Europe de l'occupation nazie. Sacrifice réunit les acteurs de ce Débarquement dans un récit en temps réel raconté par Lambert Wilson, au travers d'images d'archives mises en couleur. On y découvre des civils, des militaires ou encore des personnages clé comme Kay Summersby (à laquelle Kristin Scott Thomas prête sa voix), chauffeur et intime du général Eisenhower. Ils témoignent de ces événements, depuis le premier jour de l'opération Overlord jusqu'à la Libération de Paris le 25 août 1944.
La grande Histoire au travers des petites
Dans ce flot de personnages, le spectateur suit les tranches de vie d'anonymes, de soldats, de combattants de l'ombre ou de personnalités historiques. Alliés ou ennemis, tous sont témoins et acteurs d'une tragédie en marche capturée par des vidéastes amateurs et des opérateurs de l'armée. Ces derniers filmaient au milieu des troupes et étaient dirigés par George Stevens, directeur de la photographie sur plusieurs films de Laurel et Hardy puis réalisateur oscarisé d'Une Place au soleil et Géant. Des images, dont certaines inédites, retrouvées par Frédéric Lumière, acolyte des créateurs de Sacrifice et cinéaste franco-américain installé aux Etats-Unis.
Au total, Sacrifice représente cent cinquante heures de rushes, cinquante heures d'étalonnage en noir et blanc, six semaines de restauration d'images avant la mise en couleur, douze semaines de colorisation avec 1340 plans mis en couleurs et - un record - 120 000 masques créés pour coloriser ces plans. "Les images nous arrivent en noir et blanc, mais aussi muettes. Nous récupérons des films de 1944 abimés et fatigués, et nous les rendons plus neufs qu'avant" indique Daniel Costelle.
Un documentaire à l'approche cinématographique
Ce qui marque dans Sacrifice, c'est la puissance cinématographique de ce documentaire au souffle à la fois romanesque et réaliste. En 90 minutes, les réalisateurs offrent une progression dramatique qui n'a rien a envier aux meilleures fictions de guerre. "On a une rapproche cinématographique car nous mettons au service du documentaire des outils du cinéma" explique Isabelle Clarke. Des ingrédients utilisés pour faire "sentir la peur des hommes, la folie" sans altérer la véracité des faits. "C'est l'histoire elle-même qui est une prodigieuse fiction mais nous nous gardons du moindre écart historique" précise d'ailleurs Daniel Costelle.
Après plus de vingt ans de collaboration professionnelle et de vie commune, Isabelle Clarke et Danielle Costelle sont devenus des références dans l'univers du documentaire historique. Eux qui répètent inlassablement adorer travailler l'un avec l'autre se définissent comme "fondamentalement pro-européens et pour la paix". "Tout ce que nous faisons est pour montrer à quel point la guerre est horrible" conclut Mr Costelle. Voilà pourquoi, plus que jamais, Sacrifice a un écho particulier dans l'actualité d‘une Europe qui doute et qui saigne.
Le 6 juin 1944, les forces alliées débarquent en Normandie pour libérer l'Europe de l'occupation nazie. Sacrifice réunit les acteurs de ce Débarquement dans un récit en temps réel raconté par Lambert Wilson, au travers d'images d'archives mises en couleur. On y découvre des civils, des militaires ou encore des personnages clé comme Kay Summersby (à laquelle Kristin Scott Thomas prête sa voix), chauffeur et intime du général Eisenhower. Ils témoignent de ces événements, depuis le premier jour de l'opération Overlord jusqu'à la Libération de Paris le 25 août 1944.
La grande Histoire au travers des petites
Dans ce flot de personnages, le spectateur suit les tranches de vie d'anonymes, de soldats, de combattants de l'ombre ou de personnalités historiques. Alliés ou ennemis, tous sont témoins et acteurs d'une tragédie en marche capturée par des vidéastes amateurs et des opérateurs de l'armée. Ces derniers filmaient au milieu des troupes et étaient dirigés par George Stevens, directeur de la photographie sur plusieurs films de Laurel et Hardy puis réalisateur oscarisé d'Une Place au soleil et Géant. Des images, dont certaines inédites, retrouvées par Frédéric Lumière, acolyte des créateurs de Sacrifice et cinéaste franco-américain installé aux Etats-Unis.
Au total, Sacrifice représente cent cinquante heures de rushes, cinquante heures d'étalonnage en noir et blanc, six semaines de restauration d'images avant la mise en couleur, douze semaines de colorisation avec 1340 plans mis en couleurs et - un record - 120 000 masques créés pour coloriser ces plans. "Les images nous arrivent en noir et blanc, mais aussi muettes. Nous récupérons des films de 1944 abimés et fatigués, et nous les rendons plus neufs qu'avant" indique Daniel Costelle.
Un documentaire à l'approche cinématographique
Ce qui marque dans Sacrifice, c'est la puissance cinématographique de ce documentaire au souffle à la fois romanesque et réaliste. En 90 minutes, les réalisateurs offrent une progression dramatique qui n'a rien a envier aux meilleures fictions de guerre. "On a une rapproche cinématographique car nous mettons au service du documentaire des outils du cinéma" explique Isabelle Clarke. Des ingrédients utilisés pour faire "sentir la peur des hommes, la folie" sans altérer la véracité des faits. "C'est l'histoire elle-même qui est une prodigieuse fiction mais nous nous gardons du moindre écart historique" précise d'ailleurs Daniel Costelle.
Après plus de vingt ans de collaboration professionnelle et de vie commune, Isabelle Clarke et Danielle Costelle sont devenus des références dans l'univers du documentaire historique. Eux qui répètent inlassablement adorer travailler l'un avec l'autre se définissent comme "fondamentalement pro-européens et pour la paix". "Tout ce que nous faisons est pour montrer à quel point la guerre est horrible" conclut Mr Costelle. Voilà pourquoi, plus que jamais, Sacrifice a un écho particulier dans l'actualité d‘une Europe qui doute et qui saigne.
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