À 18 ans, le jeune homme originaire d’Œting va donc passer plusieurs journées par an dans une brigade de gendarmerie, pour épauler les gendarmes de carrière. Mais surtout pour apprendre le métier. Car comme beaucoup de ses camarades de promotion, il veut devenir gendarme.
« Depuis que je suis petit, je veux devenir militaire, témoigne-t-il. J’ai toujours voulu servir mon pays. Mais surtout servir ceux qui y vivent. Je veux aider les gens. C’est pour ça que j’ai décidé de devenir gendarme. »
Au cours des trois semaines de formation qu’il vient d’effectuer, il a découvert l’univers de la gendarmerie. Ses codes, ses valeurs, ses règles, ses armes, aussi. « J’ai adoré ça, sourit-il. L’esprit militaire, c’est fait pour moi. J’aime les choses carrées, les gens corrects, la justice. Je suis comme ça. » Il vise aujourd’hui le concours de sous-officier à la fin de ses études.
Un renfort nécessaire
En attendant, et dès le mois prochain, il communiquera ses disponibilités à la compagnie de gendarmerie de Forbach, qui fera appel à lui pour des missions ponctuelles. « Les réservistes sont là pour renforcer, pas pour remplacer », indique le colonel de réserve Michel Thivet, qui participe à la formation des réservistes. Un renfort dont la gendarmerie aurait bien du mal à se passer : « Sans les réservistes, bien des choses ne pourraient plus se passer », indique le général de division Vechambre.En Lorraine, la réserve de la gendarmerie compte 1 444 hommes et femmes. Ils ont effectué 23 844 journées de service en 2012.
« Nous sommes des réservistes, mais nous ne sommes pas QUE des réservistes, insiste Sébastien Trupia. Nous représentons la France et portons ses armes, c’est une grande responsabilité.
http://www.republicain-lorrain.fr/moselle/2013/07/28/tu-fais-quoi-samedi-gendarme
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