Revue de presse de toutes les informations militaires française ...OTAN...vie des réservistes...vidéos des engagements en opérations extérieures...recrutement...
vendredi 30 novembre 2012
jeudi 29 novembre 2012
mercredi 28 novembre 2012
mardi 27 novembre 2012
Fermeture du 8e RA de Commercy : une rencontre pour rien
Paris. La semaine dernière, un appel de dernière minute du préfet de la Meuse Isabelle Dilhac leur annonçant une rencontre à Matignon avaient encouragé les élus, les syndicats et les commerçants de Commercy à renoncer à une manifestation devant l’Élysée pour dénoncer la dissolution du 8e régiment d’artillerie.
Cette rencontre s’est déroulée hier entre des conseillers techniques du Premier ministre, du ministre de la Défense et de l’Aménagement du territoire, le préfet de la Meuse et une délégation conduite par Bernard Muller, le maire de Commercy et le député Bertrand Pancher (élus, syndicalistes, commerçants).
Elle n’a rien donné. « Il n’y a pas eu d’annonce particulière sinon la confirmation de la suppression du régiment sans compensation immédiate et sans remplacement par une autre unité militaire. On doit se revoir en mars avril pour faire le point sur le contrat de développement économique. Je ne suis pas satisfait », constatait, désabusé, Bernard Muller.
Il veut prendre un peu de temps avant d’envisager la suite. « Nous devons débriefer. Nous avons demandé un deuxième plan de développement économique. Ils nous ont parlé du centre de formation de CMI pour les opérateurs de canons et de tourelles. On en saura plus au premier semestre. Selon eux, la dissolution est programmée depuis 2008 ». Ce centre de formation serait, selon certains connaisseurs du dossier dont Gérard Longuet, loin d’être acquis car soumis à la signature d’un contrat de vente de blindés à l’étranger. En marge de la réunion où il n’était pas, Christian Namy a demandé des précisions au préfet pour savoir ce n’est qu’un simple effet d’annonce.
Au cours des discussions de près de deux heures, les représentants du gouvernement sont restés sur la position annoncée en catimini par un général en août dernier : la dissolution du 8e RA interviendra le 1er juillet. Une pilule difficile à avaler pour Bernard Muller qui espérait autre chose d’un gouvernement, socialiste comme lui. Il aurait avoué vivement son incompréhension qu’un gouvernement soutenu par sa ville entérine la décision.
Évoquant les pertes d’activité avec le départ des soldats, les commerçants par la voix du président de l’UCIA, Serge Dupuis, ont réclamé un moratoire ou au moins une zone franche en attendant les 400 emplois de Safran et l’arrivée d’autres entreprises. Sans succès. « Je ne m’attendais à rien et je ne suis pas déçu », annonce Bertrand Pancher (UDI). « Ils nous ont répondu Non pour surseoir, Non pour un départ partiel. Ils font fi du développement du territoire. Les échanges ont été animés. Selon eux, le départ était programmé pour 2013, oubliant l’engagement de Nicolas Sarkozy. »
Le député de la Meuse envisage plus que jamais d’aller en justice. Il poursuit dès ce matin la bataille en posant une question au ministre de la Défense lors des questions au gouvernement à l’Assemblée. Sans attendre de miracle pour autant. Sur tous les fronts, le combat se complique.
http://www.estrepublicain.fr/actualite/2012/11/27/une-rencontre-pour-rien
Cette rencontre s’est déroulée hier entre des conseillers techniques du Premier ministre, du ministre de la Défense et de l’Aménagement du territoire, le préfet de la Meuse et une délégation conduite par Bernard Muller, le maire de Commercy et le député Bertrand Pancher (élus, syndicalistes, commerçants).
Elle n’a rien donné. « Il n’y a pas eu d’annonce particulière sinon la confirmation de la suppression du régiment sans compensation immédiate et sans remplacement par une autre unité militaire. On doit se revoir en mars avril pour faire le point sur le contrat de développement économique. Je ne suis pas satisfait », constatait, désabusé, Bernard Muller.
Il veut prendre un peu de temps avant d’envisager la suite. « Nous devons débriefer. Nous avons demandé un deuxième plan de développement économique. Ils nous ont parlé du centre de formation de CMI pour les opérateurs de canons et de tourelles. On en saura plus au premier semestre. Selon eux, la dissolution est programmée depuis 2008 ». Ce centre de formation serait, selon certains connaisseurs du dossier dont Gérard Longuet, loin d’être acquis car soumis à la signature d’un contrat de vente de blindés à l’étranger. En marge de la réunion où il n’était pas, Christian Namy a demandé des précisions au préfet pour savoir ce n’est qu’un simple effet d’annonce.
Au cours des discussions de près de deux heures, les représentants du gouvernement sont restés sur la position annoncée en catimini par un général en août dernier : la dissolution du 8e RA interviendra le 1er juillet. Une pilule difficile à avaler pour Bernard Muller qui espérait autre chose d’un gouvernement, socialiste comme lui. Il aurait avoué vivement son incompréhension qu’un gouvernement soutenu par sa ville entérine la décision.
Évoquant les pertes d’activité avec le départ des soldats, les commerçants par la voix du président de l’UCIA, Serge Dupuis, ont réclamé un moratoire ou au moins une zone franche en attendant les 400 emplois de Safran et l’arrivée d’autres entreprises. Sans succès. « Je ne m’attendais à rien et je ne suis pas déçu », annonce Bertrand Pancher (UDI). « Ils nous ont répondu Non pour surseoir, Non pour un départ partiel. Ils font fi du développement du territoire. Les échanges ont été animés. Selon eux, le départ était programmé pour 2013, oubliant l’engagement de Nicolas Sarkozy. »
Le député de la Meuse envisage plus que jamais d’aller en justice. Il poursuit dès ce matin la bataille en posant une question au ministre de la Défense lors des questions au gouvernement à l’Assemblée. Sans attendre de miracle pour autant. Sur tous les fronts, le combat se complique.
http://www.estrepublicain.fr/actualite/2012/11/27/une-rencontre-pour-rien
Cérémonie Sabres et Casoars à Coëtquidan
La cérémonie Sabres et Casoars a eu lieu le 17 novembre 2012, sous la
présidence du CEMAT et en présence du général Antoine Windeck, commandant les
écoles de Saint-Cyr Coëtquidan, qui a rendu dans son ordre du jour, un hommage
au sous-lieutenant Jallal Hami, décédé le 30 octobre.
Ce moment traditionnel et primordial pour chacune des trois écoles, marque d’une part, l'entrée dans la communauté des officiers par la remise des sabres et d’autre part, dans la communauté des officiers saint-cyriens par la remise des casoars. Ces cérémonies marquent la cohésion des trois écoles, et par là, celle du corps des officiers.
Les 35 élèves officiers de la 3e promotion de l’école d’administration militaire, ont reçu leurs sabres et leurs épées, selon leur recrutement initial. Au cours de leur baptême, un nom a été donné à leur promotion, qui s’appellera désormais « officier comptable de première classe Jean-Pierre Ader », sous-adjudant projeté en Algérie en 1840 et administrateur dans la gestion de l’épidémie de choléra qui frappa les troupes coloniales.
De leur côté, les 165 élèves officiers -dont 24 élèves étrangers- du 3e bataillon de l’école spéciale militaire de Saint-Cyr et les 12 sous-lieutenants recrutés sur titre de la promotion « chef de bataillon Bulle » ont reçu leur casoar, marquant leur entrée dans la famille saint-cyrienne.
Enfin, les 105 élèves officiers -dont 11 élèves étrangers- de la 2e brigade de l’école militaire interarmes ont été adoubés par leurs parrains. Ce moment, hérité des traditions de la chevalerie, se résume en trois gestes : le parrain pose le sabre sur l’épaule de son filleul, côté cœur et lame vers l’extérieur, puis il exécute le même geste sur l’autre épaule. Il remet ensuite le sabre dans les mains de son filleul avant d’entamer le chant de tradition de leur école, « la Prière », accompagnés par leurs anciens de la promotion Maréchal Bessières.
http://www.defense.gouv.fr/terre/a-la-une/ceremonie-sabres-et-casoars-a-coetquidan
Ce moment traditionnel et primordial pour chacune des trois écoles, marque d’une part, l'entrée dans la communauté des officiers par la remise des sabres et d’autre part, dans la communauté des officiers saint-cyriens par la remise des casoars. Ces cérémonies marquent la cohésion des trois écoles, et par là, celle du corps des officiers.
Les 35 élèves officiers de la 3e promotion de l’école d’administration militaire, ont reçu leurs sabres et leurs épées, selon leur recrutement initial. Au cours de leur baptême, un nom a été donné à leur promotion, qui s’appellera désormais « officier comptable de première classe Jean-Pierre Ader », sous-adjudant projeté en Algérie en 1840 et administrateur dans la gestion de l’épidémie de choléra qui frappa les troupes coloniales.
De leur côté, les 165 élèves officiers -dont 24 élèves étrangers- du 3e bataillon de l’école spéciale militaire de Saint-Cyr et les 12 sous-lieutenants recrutés sur titre de la promotion « chef de bataillon Bulle » ont reçu leur casoar, marquant leur entrée dans la famille saint-cyrienne.
Enfin, les 105 élèves officiers -dont 11 élèves étrangers- de la 2e brigade de l’école militaire interarmes ont été adoubés par leurs parrains. Ce moment, hérité des traditions de la chevalerie, se résume en trois gestes : le parrain pose le sabre sur l’épaule de son filleul, côté cœur et lame vers l’extérieur, puis il exécute le même geste sur l’autre épaule. Il remet ensuite le sabre dans les mains de son filleul avant d’entamer le chant de tradition de leur école, « la Prière », accompagnés par leurs anciens de la promotion Maréchal Bessières.
http://www.defense.gouv.fr/terre/a-la-une/ceremonie-sabres-et-casoars-a-coetquidan
lundi 26 novembre 2012
Le Mont-Valérien est l'un des hauts lieux de la mémoire nationale, propriétés de l'Etat, placés sous la responsabilité du ministère de la défense (secrétariat général pour l'administration, direction de la mémoire, du patrimoine et des archives) et gérés par l'Office national des anciens combattants et victimes de guerre (ONACVG).
Monuments nationaux symbolisant un aspect des conflits contemporains, les hauts lieux de la mémoire nationale sont des lieux de cérémonies, de journées nationales commémoratives et des espaces de visites.
VOIR CE SUPERBE SITE SUR CE LIEN ................ http://www.mont-valerien.fr/
Monuments nationaux symbolisant un aspect des conflits contemporains, les hauts lieux de la mémoire nationale sont des lieux de cérémonies, de journées nationales commémoratives et des espaces de visites.
VOIR CE SUPERBE SITE SUR CE LIEN ................ http://www.mont-valerien.fr/
Aurélie, Vauclusienne et secrétaire médicale à la frontière syrienne
La fraîcheur de l'étang de la Bonde et des ruelles ombragées de son village, Cabrières d'Aigues, sont loin pour Aurélie G.. 40º à l'ombre sans ombre dans le désert où les tempêtes de sable se succèdent, dans un camp à Za'atari, en Jordanie, à 10 km de la Syrie.
Cette jeune femme de 30 ans est au service des réfugiés syriens au sein d'une antenne chirurgicale et d'un centre médical du service de santé des armées parti le 9 août d'Istres. "J'ai déjà effectué des missions en Guyane et en Côte d'Ivoire et participé au Tchad à un groupement médico-chirurgical (GMC) du même type qu'ici, raconte-t-elle. Notre travail humanitaire est essentiel ici. La nuit, nous entendons le bruit des combats en Syrie."
Et cette secrétaire médicale affectée au régiment de Valbonne, près de Lyon, assiste à la prise en charge massive de blessés de guerre.Ils sont pris en charge par les 22 praticiens dont 2 médecins généralistes, un épidémiologiste, un chirurgien viscéraliste, un chirurgien orthopédique, un anesthésiste réanimateur, deux infirmiers spécialisés, cinq infirmiers en soins généraux, sept aides-soignants, un psychiatre et un vétérinaire (qui surveille les conditions d'hygiène, la qualité de l'eau, la nourriture et les maladies causées par les animaux).
Déjà 55 heures d'opérations chirurgicales
"Cette nuit, un Syrien nous a été amené par les Jordaniens, il avait trois blessures par balles. Au bloc, nous opérons régulièrement des réfugiés criblés de balles. Et des personnes touchées par des éclats sur tout le corps." Une autre membre de l'équipe raconte que les soldats syriens tirent sur les réfugiés au moment où ils passent la frontière. "D'autres ont été touchés par des éclats de bombes ou d'obus et parviennent tout de même à marcher jusqu'au camp de Za'atari."
Les praticiens de l'armée française ont déjà 55 heures d'opérations chirurgicales sur place et ils sont déjà intervenus 13 heures d'affilée. Au total, cela représente 22 opérations menées jour et nuit et quelque 650 consultations au poste médical dans le cadre de cette opération baptisée "Tamour" (datte en arabe).
Même si les "conditions sanitaires sont relativement correctes" dans le camp, la chaleur, les tempêtes de sable affectent les enfants, les adolescents qui sont nombreux parmi les quelque 20 000 réfugiés qui sont arrivés en quelques jours. "Ils n'étaient que 3 000 à notre arrivée", raconte Aurélie. Une véritable ville de la détresse qui se crée en plein désert jordanien et de plus en plus de travail pour Aurélie et les 80 membres du détachement français. "Les Syriens vivent quelque chose de très dur et il est essentiel de les assister dans le cadre de cette opération humanitaire. Pour moi, c'est une expérience très forte, un enrichissement."
Au téléphone, on entend hurler la sirène d'une ambulance. De nouveaux blessés arrivent.
http://www.laprovence.com/Marseille
Cette jeune femme de 30 ans est au service des réfugiés syriens au sein d'une antenne chirurgicale et d'un centre médical du service de santé des armées parti le 9 août d'Istres. "J'ai déjà effectué des missions en Guyane et en Côte d'Ivoire et participé au Tchad à un groupement médico-chirurgical (GMC) du même type qu'ici, raconte-t-elle. Notre travail humanitaire est essentiel ici. La nuit, nous entendons le bruit des combats en Syrie."
Et cette secrétaire médicale affectée au régiment de Valbonne, près de Lyon, assiste à la prise en charge massive de blessés de guerre.Ils sont pris en charge par les 22 praticiens dont 2 médecins généralistes, un épidémiologiste, un chirurgien viscéraliste, un chirurgien orthopédique, un anesthésiste réanimateur, deux infirmiers spécialisés, cinq infirmiers en soins généraux, sept aides-soignants, un psychiatre et un vétérinaire (qui surveille les conditions d'hygiène, la qualité de l'eau, la nourriture et les maladies causées par les animaux).
Déjà 55 heures d'opérations chirurgicales
"Cette nuit, un Syrien nous a été amené par les Jordaniens, il avait trois blessures par balles. Au bloc, nous opérons régulièrement des réfugiés criblés de balles. Et des personnes touchées par des éclats sur tout le corps." Une autre membre de l'équipe raconte que les soldats syriens tirent sur les réfugiés au moment où ils passent la frontière. "D'autres ont été touchés par des éclats de bombes ou d'obus et parviennent tout de même à marcher jusqu'au camp de Za'atari."
Les praticiens de l'armée française ont déjà 55 heures d'opérations chirurgicales sur place et ils sont déjà intervenus 13 heures d'affilée. Au total, cela représente 22 opérations menées jour et nuit et quelque 650 consultations au poste médical dans le cadre de cette opération baptisée "Tamour" (datte en arabe).
Même si les "conditions sanitaires sont relativement correctes" dans le camp, la chaleur, les tempêtes de sable affectent les enfants, les adolescents qui sont nombreux parmi les quelque 20 000 réfugiés qui sont arrivés en quelques jours. "Ils n'étaient que 3 000 à notre arrivée", raconte Aurélie. Une véritable ville de la détresse qui se crée en plein désert jordanien et de plus en plus de travail pour Aurélie et les 80 membres du détachement français. "Les Syriens vivent quelque chose de très dur et il est essentiel de les assister dans le cadre de cette opération humanitaire. Pour moi, c'est une expérience très forte, un enrichissement."
Au téléphone, on entend hurler la sirène d'une ambulance. De nouveaux blessés arrivent.
http://www.laprovence.com/Marseille
dimanche 25 novembre 2012
samedi 24 novembre 2012
Vannes. L'adieu des gendarmes à leur collègue tué lors d'un contrôle routier
Intense émotion ce samedi matin dans la cour d'honneur de la caserne Guillaudot à Vannes, où les gendarmes rendaient hommage à leur collègue décédé mercredi.
Sous une fine pluie persistante et sous les accents de la musique de la gendarmerie mobile venue de Maisons-Alfort (Val-de-Marne), les gendarmes du Morbihan ont rendu un dernier hommage à leur collègue, l'adjudant Eric Thétio, décédé à l'âge de 39 ans, mercredi lors d'un contrôle routier à Saint-Nicolas-du-Tertre, près de La Gacilly.
Policiers, pompiers et élus
Recouvert du drapeau tricolore et porté par des gendarmes de l'escadron motorisé dont faisait partie le défunt, le cercueil a été placé au centre de la caserne, face à l'épouse, très digne, de l'adjudant Eric Thétio, à leurs deux jeunes enfants et à toute la famille, abrités de la pluie sous une tente. Des policiers, des pompiers, des élus et de nombreux représentants d'associations se sont joints aux gendarmes pour cet hommage.
Un combat sans répit
Dans son éloge funèbre, le général d'armées Laurent Müller s'est directement adressé à cette famille endeuillée : «C'est bien toute la gendarmerie qui partage votre peine et votre deuil. Le gendarme qui protège les usagers de la route est, lui aussi, vulnérable. L'adjudant Eric Thétio avait parfaitement intégré les valeurs de courage et de prudence de ces unités motocyclistes particulièrement exposées.»
Avant de rappeler que «ce combat sans répit contre le fléau de la violence routière ne doit pas fléchir. Nous devons avoir à l'esprit toutes les vies qui sont sauvées quotidiennement par l'action des unités de gendarmerie.»
En reconnaissance de «sa carrière et de sa manière exceptionnelle de servir», l'adjudant Eric Thétio a été élevé au grade d'adjudant-chef, a été fait chevalier de l'Ordre national du mérite et a reçu la médaille d'or de la Défense nationale.
En fin de matinée avait lieu un hommage religieux à l'église de Séné, commune où ce gendarme résidait.
vendredi 23 novembre 2012
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