Le chef d'état-major de l'armée de l'air française Jean-Paul Paloméros a été nommé par l'Otan "commandant suprême allié de la Transformation" de l'organisation, sur proposition de Paris, succédant à son compatriote Stéphane Abrial, a annoncé aujourd'hui l'Alliance atlantique.
"Le Conseil de l'Atlantique Nord (l'instance dirigeante des 28 Etats membres de l'Otan, NDLR) a approuvé la désignation par le président de la République française du général d'armée aérienne Jean-Paul Paloméros au poste de commandant suprême allié Transformation", indique l'Otan dans un communiqué.
Il prendra ses nouvelles fonctions à la fin du mois de septembre au quartier général du Commandement suprême allié Transformation à Norfolk, aux Etats-Unis, précise l'alliance.
Le général Paloméros, qui aura 59 ans le 13 août, était chef d'état-major de l'Armée de l'air depuis 2009.
Il succèdera dans les structures de l'Otan au général d'armée aérienne Stéphane Abrial, dont la nomination en 2009 a été considérée comme le symbole du retour de la France dans le commandement militaire intégré de l'Alliance atlantique, dont le général de Gaulle avait claqué la porte en 1966.
"La France se réjouit" de l'approbation par les Alliés de la désignation de Jean-Paul Paloméros, a réagi à Paris le porte-parole adjoint du ministère français des Affaires étrangères.
L'Allied Command for Transformation (ACT) que dirigera le général Paloméros a été créé pour favoriser la transformation et l'interopérabilité des forces armées de l'organisation. Il est chargé de l'évolution des capacités militaires et de la réflexion sur les défis, les besoins et les missions futurs de l'Alliance atlantique, une tâche ardue dans un contexte de restrictions budgétaires.
L'autre principale fonction militaire de l'Otan, traditionnellement dévolue à un Américain, est celle de Commandant suprême des forces alliées en Europe (Saceur). Il opère depuis le quartier général des forces alliées en Europe, installé à Mons (Belgique).
En France, le conseil des ministres a désigné le 1er août Denis Mercier, qui était chef du cabinet militaire du ministre de la Défense depuis août 2010, chef d'état-major de l'armée de l'air à compter du 17 septembre
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/08/06/97001-20120806FILWWW00287-otan-un-general-francais-promu.php
Revue de presse de toutes les informations militaires française ...OTAN...vie des réservistes...vidéos des engagements en opérations extérieures...recrutement...
lundi 6 août 2012
Jean-Yves Le Drian : « La France soutiendra une intervention au Mali »
En vacances à Lorient à l’occasion du Festival Interceltique, le ministre de la Défense, Jean-Yves le Drian, s’est replongé dans ses dossiers le temps d’une interview.
Avec 31,4 milliards d’euros, votre budget ne s’en sort pas si mal en cette période d’économies…
C’est le même qu’en 2012 : un signe de l’importance de la Défense pour le Premier ministre. C’est aussi un budget de transition : nous allons démarrer le nouveau livre blanc pour la période 2014-2019. Quant à la baisse des effectifs (7 200 postes en moins), elle vient de la loi de programmation militaire initiée par Nicolas Sarkozy.
Seul, Xavier Bertrand s’est exprimé contre le gel de 6 milliards de commande d’équipements militaires…
Il nous manque 2 milliards par rapport aux prévisions qui avaient été faites par l’ancien gouvernement. Cela nous empêche aujourd’hui de passer une commande prévue de 6 milliards. Il n’y a pas de remise en cause mais juste un décalage. Par exemple, le programme des FREMM (Frégates multimissions), en construction à Lorient suit son cours normal.
Où en est-on du retrait des troupes françaises d’Afghanistan ?
Le calendrier que nous avions annoncé est respecté. À la fin de l’année, 2 000 soldats seront rentrés. Aujourd’hui, mon souci est que ce retour se fasse en sécurité.
Et la situation en Syrie ?
C’est une inquiétude permanente. Il faut que Bachar al-Assad s’en aille et que les Nations-Unies adoptent une résolution pour sanctionner ce gouvernement assassin.
Peut-il y avoir une intervention militaire française ?
Aujourd’hui la question ne se pose pas. En tout cas, nous ne fournirons aucun soutien létal. En revanche, nous apportons notre aide en communication et stratégie. Là aussi, la France ne peut pas agir seule.
De lourdes menaces pèsent également sur le Mali…
Le souci est également très fort. Il faut être très vigilant. Nous n’avons pas de décisions militaires à prendre là-bas. Nous souhaitons que ce soit la Cédéao (Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest) qui intervienne. Qu’elle prenne l’initiative pour assurer la stabilité politique à Bamako et étende cette souveraineté au nord du Mali. Une intervention des forces africaines est inéluctable. La France la soutiendra et, je l’espère, l’Union européenne aussi.
Que deviennent les otages retenus au nord du pays ?
Sept Français ont été pris en otage, dont un militaire. La seule chose que je peux dire c’est qu’ils sont tous vivants. Je ne peux pas faire plus de commentaires.
dimanche 5 août 2012
Un Marnais chef d'état-major de l'armée de l'air
C'est un Marnais et Rémois d'adoption, le général Denis Mercier, qui a été nommé, ce mercredi 1er août en conseil des ministres, chef d'état-major de l'armée de l'air. Le général de corps aérien Denis Mercier est élevé au rang et appellation de général d'armée aérienne à compter du 17 septembre prochain et succède au général Jean-Paul Paloméros comme chef d'état-major de l'armée de l'air.
Le général Mercier, qui aura 53 ans en octobre prochain, était jusqu'alors chef du cabinet militaire du ministre de la Défense. Cet ancien commandant de la BA 112 de Reims « commandant Marin-la-Meslée » fait autorité à la fois pour son sang-froid, sa précision, sa sagesse, sa détermination, ses compétences et son humanité. Il sait les défis que doit relever l'armée de l'air alors qu'un nouveau Livre blanc de la défense est en préparation.
À sa sortie de l'Ecole de l'air qu'il avait intégrée en 1979, Denis Mercier rejoint l'escadron de chasse 01-005 « Vendée » sur la base d'Orange. En 1987, il gagne la base aérienne de Dijon et l'escadron de chasse 03-002 « Alsace » puis commande l'escadrille « Ile-de-France » à Orange. À l'été 1990, il est affecté sur la base aérienne de Cambrai, devient commandant en second, puis commandant du « Cambrésis ».
2e Marnais à occuper cette fonction
De l'été 1994 à l'été 1996, il rejoint, à Metz, le commandement des forces aériennes de combat. Après avoir suivi les cours du Collège interarmées de Défense, il prend des responsabilités à Creil au bureau OTAN de l'état-major interarmées de planification opérationnelle puis sert aux Pays-Bas à l'état-major de Brunssum dépendant aussi de l'Otan. À l'issue, il est désigné comme commandant de la BA 112 de Reims puis rejoint l'état-major de l'armée de l'air à Paris avant de commander les Écoles de l'air puis d'être affecté au ministère de la Défense.
Le général Mercier, peintre à ses heures perdues, est officier de la Légion d'honneur et officier de l'ordre national du Mérite. Il avait participé à la cérémonie de dissolution de la base rémoise le 30 juin 2011.
Il est le deuxième ancien commandant de la BA 112 à devenir chef d'état-major de l'armée de l'air. Le général Richard Wolsztynski l'avait été du 1er septembre 2002 au 15 juillet 2006.
Rappelons aussi qu'un Marnais de naissance, enfant de Fresne-lès-Reims, le général Jean-Pierre Job, a occupé cette fonction, du 2 juillet 2000 au 31 août 2002. Il avait d'ailleurs inauguré, il y a dix ans, le musée de la BA 112 et de l'aéronautique locale, désormais transféré dans l'ancienne école derrière la mairie de Bétheny.
http://www.lunion.presse.fr/article/marne/un-marnais-chef-detat-major-de-larmee-de-lair
Le général Mercier, qui aura 53 ans en octobre prochain, était jusqu'alors chef du cabinet militaire du ministre de la Défense. Cet ancien commandant de la BA 112 de Reims « commandant Marin-la-Meslée » fait autorité à la fois pour son sang-froid, sa précision, sa sagesse, sa détermination, ses compétences et son humanité. Il sait les défis que doit relever l'armée de l'air alors qu'un nouveau Livre blanc de la défense est en préparation.
À sa sortie de l'Ecole de l'air qu'il avait intégrée en 1979, Denis Mercier rejoint l'escadron de chasse 01-005 « Vendée » sur la base d'Orange. En 1987, il gagne la base aérienne de Dijon et l'escadron de chasse 03-002 « Alsace » puis commande l'escadrille « Ile-de-France » à Orange. À l'été 1990, il est affecté sur la base aérienne de Cambrai, devient commandant en second, puis commandant du « Cambrésis ».
2e Marnais à occuper cette fonction
De l'été 1994 à l'été 1996, il rejoint, à Metz, le commandement des forces aériennes de combat. Après avoir suivi les cours du Collège interarmées de Défense, il prend des responsabilités à Creil au bureau OTAN de l'état-major interarmées de planification opérationnelle puis sert aux Pays-Bas à l'état-major de Brunssum dépendant aussi de l'Otan. À l'issue, il est désigné comme commandant de la BA 112 de Reims puis rejoint l'état-major de l'armée de l'air à Paris avant de commander les Écoles de l'air puis d'être affecté au ministère de la Défense.
Le général Mercier, peintre à ses heures perdues, est officier de la Légion d'honneur et officier de l'ordre national du Mérite. Il avait participé à la cérémonie de dissolution de la base rémoise le 30 juin 2011.
Il est le deuxième ancien commandant de la BA 112 à devenir chef d'état-major de l'armée de l'air. Le général Richard Wolsztynski l'avait été du 1er septembre 2002 au 15 juillet 2006.
Rappelons aussi qu'un Marnais de naissance, enfant de Fresne-lès-Reims, le général Jean-Pierre Job, a occupé cette fonction, du 2 juillet 2000 au 31 août 2002. Il avait d'ailleurs inauguré, il y a dix ans, le musée de la BA 112 et de l'aéronautique locale, désormais transféré dans l'ancienne école derrière la mairie de Bétheny.
http://www.lunion.presse.fr/article/marne/un-marnais-chef-detat-major-de-larmee-de-lair
samedi 4 août 2012
Commercy en résistance
Un vrai coup de poignard. C’est ainsi qu’est vécue l’annonce de la future dissolution du 8 e RA de Commercy à l’été 2013. La manière et la décision font l’unanimité contre elles en Meuse.
Du côté de l’armée, on se défendra en disant que ce n’est que l’officialisation d’une décision ancienne qui n’a pas lieu d’être réétudiée dans la rédaction du nouveau Livre blanc de la Défense demandé par François Hollande et annoncée pour la fin de l’année. Sauf que depuis 2008, le précédent Président de la République avait suspendu la dissolution du régiment des artilleurs à la compensation en terme d’emploi du départ de près de 900 militaires (chiffre 2008, près de 300 sont déjà partis). Le compte n’est pas bon, d’où la stupéfaction.
Des lettres argumentées vont arriver sur les bureaux du Premier ministre et de Jean-Yves Le Driant qui a conseillé à Bernard Muller de « se battre ». L’une, cosignée avec le sénateur président du conseil général, Christian Namy, interpelle François Hollande. « Je suis étonné et je ne suis pas d’accord sur la façon : une annonce au milieu du mois d’août. Devant la commission des Affaires étrangères et de l’Armée au Sénat dont je suis membre, l’État-major a dit qu’il ne fallait pas aller au-delà de ce qui a été fait en terme de suppression d’effectifs. Nous allons défendre notre territoire car c’est une catastrophe économique. L’usine Safran ne sera pas opérationnelle avec 400 emplois avant 2017 et elle ne correspond pas à l’engagement de compensation du départ des militaires par autant d’emplois. Le contrat de développement économique de 14 M€, dont une partie est financée par le Département, court jusqu’en 2014, voire 2016. Les engagements du précédent gouvernement ne sont pas respectés et nous entendons qu’ils le soient », insiste Christian Namy.
http://www.estrepublicain.fr/meuse/2012/08/02/commercy-en-resistance
Du côté de l’armée, on se défendra en disant que ce n’est que l’officialisation d’une décision ancienne qui n’a pas lieu d’être réétudiée dans la rédaction du nouveau Livre blanc de la Défense demandé par François Hollande et annoncée pour la fin de l’année. Sauf que depuis 2008, le précédent Président de la République avait suspendu la dissolution du régiment des artilleurs à la compensation en terme d’emploi du départ de près de 900 militaires (chiffre 2008, près de 300 sont déjà partis). Le compte n’est pas bon, d’où la stupéfaction.
Le Premier ministre n’a pas décidé
Pour beaucoup, l’annonce s’est déroulée en catimini. Le major général de l’Armée de terre au 8 e RA l’a effectuée lundi à l’occasion d’un aller-retour en hélicoptère. « Cette manière de faire est un pur scandale. Je n’ai pas été averti de sa venue pour faire une telle annonce alors que je viens de rencontrer le ministre de la Défense. Ce soldat a, en plus, annoncé une décision qui n’est pas prise. Certes, l’idée existe. Jean-Yves Le Driant, le ministre de la Défense, m’a confirmé l’avoir proposé au Premier ministre qui doit faire un arbitrage. Je m’étonne donc qu’un général, aussi gradé soit-il, puisse valider et annoncer une décision que le Premier ministre n’a pas prise. Le fonctionnaire commande-t-il le politique ? Je vais m’y opposer. Quelle que soit la couleur politique du gouvernement, je me battrai pour une présence militaire à Commercy », explique Bernard Muller, le maire socialiste. Depuis mardi, il mobilise les élus meusiens et active ses relais PS (Jean-Pierre Masseret, Thibaut Villemin, Jean-Louis Dumont).Des lettres argumentées vont arriver sur les bureaux du Premier ministre et de Jean-Yves Le Driant qui a conseillé à Bernard Muller de « se battre ». L’une, cosignée avec le sénateur président du conseil général, Christian Namy, interpelle François Hollande. « Je suis étonné et je ne suis pas d’accord sur la façon : une annonce au milieu du mois d’août. Devant la commission des Affaires étrangères et de l’Armée au Sénat dont je suis membre, l’État-major a dit qu’il ne fallait pas aller au-delà de ce qui a été fait en terme de suppression d’effectifs. Nous allons défendre notre territoire car c’est une catastrophe économique. L’usine Safran ne sera pas opérationnelle avec 400 emplois avant 2017 et elle ne correspond pas à l’engagement de compensation du départ des militaires par autant d’emplois. Le contrat de développement économique de 14 M€, dont une partie est financée par le Département, court jusqu’en 2014, voire 2016. Les engagements du précédent gouvernement ne sont pas respectés et nous entendons qu’ils le soient », insiste Christian Namy.
Appel à la continuité républicaine
Rassemblés comme en 2008 lors de la publication du dernier Livre blanc qui rayait de la carte le 8 e RA, les élus meusiens de tous bords réclament la « continuité républicaine ». Ils s’appuient sur la lettre de Nicolas Sarkozy et s’étonnent que l’État-major s’assoie dessus avec autant de facilité. Le député Bertrand Pancher s’indigne : « Je suis choqué qu’on ne respecte pas les engagements écrits de Nicolas Sarkozy. C’est un coup dur pour un département rural comme la Meuse. Mais je suis à demi-surpris. En observant la politique du gouvernement en terme d’emplois publics (60.000 postes dans l’Éducation nationale), on pouvait s’attendre à un contrecoup sur un plan global, des coupes sombres dans les autres administrations… » Bernard Muller ajoute : « Le contrat de développement instaurait un moratoire. Il n’a jamais été dit que Safran était une compensation au départ du 8 e RA. J’attends de ce gouvernement la continuité et le respect de la parole de l’État. Je demande au Président et au Premier ministre de rendre un arbitrage favorable à Commercy, compte tenu des difficultés du territoire ».http://www.estrepublicain.fr/meuse/2012/08/02/commercy-en-resistance
vendredi 3 août 2012
Trente réservistes champardennais aux côtés des gendarmes
À l'issue d'un stage de quinze jours, trente Champardennais ont été formés aux missions de la gendarmerie. Réservistes, ils seront sur le terrain dès les jours prochains.
PETITE cérémonie très sympathique et républicaine, dimanche, au Groupement III/7 de la gendarmerie mobile de Reims commandé par le lieutenant-colonel Forest.
Durant un stage de quinze jours au 61e régiment d'artillerie de Semoutiers (Haute-Marne), trente-six candidats volontaires, venus notamment des Ardennes et de la Marne, ont suivi la préparation aux missions de la gendarmerie dispensée par des cadres en activité et de la réserve du Groupement de gendarmerie dont le 32/7 de Chaumont, le plus sollicité.
Loin d'être une partie de plaisir, cette épreuve a finalement permis à trente stagiaires d'être brevetés pour participer, dès le 10 août pour certains, à des missions opérationnelles aux côtés des gendarmes d'active de la gendarmerie mobile départementale.
Félicitant tous ces volontaires qui ont choisi de participer activement à la défense de la Nation au sein de la gendarmerie, le lieutenant-colonel Forest a rappelé à chacun le sens de son engagement au service de nos concitoyens, de leur sécurité et de la protection de leurs biens. « Vous avez une responsabilité vis-à-vis de la gendarmerie et de la population qui vous confient une arme pour la défense des personnes et le respect des lois. Quand vous serez sur le terrain, rien ne vous distinguera des gendarmes d'active aux yeux des contrevenants, des délinquants ou des personnes en détresse, lesquelles attendront tout de vous […] »
Dans une longue intervention et en présence de Jean-Claude Laval, adjoint au maire de Reims, le lieutenant-colonel (de réserve) Granados a ensuite dispensé aux brevetés un dernier cours d'éducation civique évoquant le sens à donner aujourd'hui à la Défense nationale, à la protection des biens et à la sécurité de la population à partir des principales valeurs républicaines qu'il a énumérées : citoyenneté, liberté, égalité, fraternité, démocratie, territoire, langue, drapeau, hymne.
« Durant votre stage, encadrés par des militaires d'active et de réserve, outre la formation professionnelle, ces adultes vous ont aussi fait prendre conscience que vous serez, dans un futur proche, où que vous êtes, les garants de nos valeurs républicaines. »
http://www.lunion.presse.fr/article/marne/trente-reservistes-champardennais-aux-cotes-des-gendarmes
PETITE cérémonie très sympathique et républicaine, dimanche, au Groupement III/7 de la gendarmerie mobile de Reims commandé par le lieutenant-colonel Forest.
Durant un stage de quinze jours au 61e régiment d'artillerie de Semoutiers (Haute-Marne), trente-six candidats volontaires, venus notamment des Ardennes et de la Marne, ont suivi la préparation aux missions de la gendarmerie dispensée par des cadres en activité et de la réserve du Groupement de gendarmerie dont le 32/7 de Chaumont, le plus sollicité.
Loin d'être une partie de plaisir, cette épreuve a finalement permis à trente stagiaires d'être brevetés pour participer, dès le 10 août pour certains, à des missions opérationnelles aux côtés des gendarmes d'active de la gendarmerie mobile départementale.
Félicitant tous ces volontaires qui ont choisi de participer activement à la défense de la Nation au sein de la gendarmerie, le lieutenant-colonel Forest a rappelé à chacun le sens de son engagement au service de nos concitoyens, de leur sécurité et de la protection de leurs biens. « Vous avez une responsabilité vis-à-vis de la gendarmerie et de la population qui vous confient une arme pour la défense des personnes et le respect des lois. Quand vous serez sur le terrain, rien ne vous distinguera des gendarmes d'active aux yeux des contrevenants, des délinquants ou des personnes en détresse, lesquelles attendront tout de vous […] »
Dans une longue intervention et en présence de Jean-Claude Laval, adjoint au maire de Reims, le lieutenant-colonel (de réserve) Granados a ensuite dispensé aux brevetés un dernier cours d'éducation civique évoquant le sens à donner aujourd'hui à la Défense nationale, à la protection des biens et à la sécurité de la population à partir des principales valeurs républicaines qu'il a énumérées : citoyenneté, liberté, égalité, fraternité, démocratie, territoire, langue, drapeau, hymne.
« Durant votre stage, encadrés par des militaires d'active et de réserve, outre la formation professionnelle, ces adultes vous ont aussi fait prendre conscience que vous serez, dans un futur proche, où que vous êtes, les garants de nos valeurs républicaines. »
http://www.lunion.presse.fr/article/marne/trente-reservistes-champardennais-aux-cotes-des-gendarmes
Défense : 6 milliards de report de commandes
Afin de rester dans l'épure d'un budget «zéro valeur», le ministère de la Défense devra reporter des commandes, des livraisons et des paiements.
La Défense se conforme, comme tous les autres ministères, hors missions prioritaires, à la contrainte gouvernementale du budget à zéro valeur. Et sa contribution, pour 200 millions d'euros, au financement des ministères prioritaires est en adéquation avec son poids dans le budget général.
Autre engagement tenu, le rythme des suppressions d'emplois restera en 2013 exactement au même niveau qu'en 2012, soit 7200 postes concernés. Cet effort s'inscrit dans le cadre de la cible - réduction de 54.923 emplois très précisément - fixée par la loi de programmation militaire (LPM) 2009-2014 en échange de l'effort de la nation pour rééquiper et moderniser les armées. De quoi satisfaire Jean-Yves Le Drian, le ministre de la Défense.
Côté face, le tableau est beaucoup plus sombre. Car, pour rester dans l'épure du «zéro valeur», le ministère de la Défense devra reporter des commandes, des livraisons et des paiements. Soit au total une saignée de 6 milliards d'euros sur les 22 milliards de crédits d'équipement qui étaient prévus. Une mauvaise nouvelle pour les militaires et pour les industriels qui fabriquent blindés, frégates, missiles et autres hélicoptères.
Toutes les armées et tous les programmes affectés
«Les arbitrages ne sont pas encore arrêtés, mais il est clair que tous les programmes et toutes les armées - air, terre et marine - seront affectés, hormis la dissuasion, qui est sanctuarisée, et le budget de l'entretien des matériels, qui sera légèrement en hausse en 2013», résume-t-on dans l'entourage de Jean-Yves Le Drian.Au total, l'écart entre les crédits prévus en 2013, dans le cadre de la LPM 2009-2014, et le budget réel atteint 2,6 milliards d'euros. Et, plus largement, le décalage entre les crédits décidés pour cette même LPM, soit 186 milliards d'euros, et l'exécution devrait dépasser les 4 milliards d'euros, comme l'avait calculé la Cour des comptes dans un récent rapport.
Aux yeux de Jean-Yves Le Drian, 2013 se caractérise par un «budget de transition» en attendant la redéfinition des nouveaux besoins des armées pour qu'ils soient cohérents avec les options stratégiques de la France. Elles doivent être redéfinies par la commission du livre blanc sur la défense et la sécurité nationale en fonction de l'état des menaces.
Fin 2012, la commission doit rendre publique ses travaux dans la perspective d'une nouvelle LPM 2014-2019. Ce sera l'heure de vérité pour les militaires. Il faudra faire des choix et mettre en face des budgets réalistes. Pour le ministre, l'important sera d'avoir «un outil de défense qui soit en cohérence avec les missions confiées aux armées».
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2012/08/01/20002-20120801ARTFIG00389-defense-6-milliards-de-report-de-commandes.php
jeudi 2 août 2012
Le site du ministère de la Défense sur mobile
présent, il n'est plus nécessaire d’être devant votre ordinateur pour consulter
le site internet du ministère de la Défense. Sur la version mobile du site,
retrouvez également toute l’actualité du ministère en vous connectant sur m.defense.gouv.fr.
Grâce à une ergonomie claire et intuitive, les
visiteurs pourront facilement basculer de l’actualité du ministère à celle des
opérations sans oublier les informations et nouveautés relatives aux différents
organismes du ministère. Pour accéder directement à ce que vous recherchez, deux
moyens s’offrent à vous : un fil thématique regroupant les grands dossiers de la
Défense ou bien un outil classique de recherche rapide. La navigation est
d’autant plus agréable que ce site allie articles, photos et vidéos.
En reportage, les journalistes pourront, de leur
téléphone portable, accéder aux communiqués de presse et aux notes aux
rédactions.
Bonne navigation !
Des soldats au cœur de Paris et… des Parisiens
Durant tout l'été, les soldats du 3e régiment du Génie participent à l'opération Vigipirate à Paris et sa région. Une mission un peu particulière pour ces militaires qui ont peu l'occasion d'être en contact avec les Français dans l'exercice de leur fonction pendant l'année.
PAS de vacances pour les hommes du 3. Les soldats du 3e régiment du génie de Charleville-Mézières participent durant toute la période estivale à l'opération Vigipirate à Paris et sa région. Leur mission : déceler les risques terroristes en appui aux forces de l'ordre et assurer une présence dissuasive dans les rues de la capitale. L'occasion, souvent unique dans l'année, d'être en contact avec les Français.
Car la plupart du temps, ces soldats exercent dans le cadre d'opérations extérieures à l'étranger ou lors de missions en Outremer, mais rarement en métropole.
D'où un sentiment de fierté pour le capitaine Stéphane Bonche, à la tête de la 23e compagnie de franchissement, parti avec une soixantaine de ses hommes à Paris au mois de juillet : « C'est un moment intéressant pour nous car nous sommes déployés en France dans des conditions réelles. C'est le seul cadre (opération Vigipirate) qui nous permet ce type d'engagement. Cela nous donne l'occasion de montrer notre savoir-faire, c'est valorisant ».
Déployés autour de la Tour Eiffel, la gare Montparnasse et Disneyland Paris, des secteurs assez sensibles car très fréquentés, leur présence en armes n'est pas passée inaperçue : « Beaucoup de Parisiens, de touristes viennent nous voir en disant que ça les rassure de nous voir ».
Chouchou des touristes
C'est en effet vers les sapeurs-pontonniers*, comme on appelle ces pros du franchissement, que se tournent la plupart des badauds apercevant un colis ou des bagages suspects : « Nous mettons en place le dispositif de sécurité visant à soustraire les touristes et gens alentours du lieu et d'autre part permettre l'accès des unités en charge du déminage ». Et d'ajouter : « Cette mission nous permet justement de se poser et d'évaluer le comportement à risque du citoyen lambda. C'est un temps d'observation très enrichissant ».
Les soldats sont également amenés à porter assistance aux personnes comme ce fut le cas lors d'une rixe à la gare Montparnasse entre deux bandes rivales ou en portant secours à un homme inconscient sur une bouche de métro.
De quoi faire naître le respect et créer un lien particulier avec la population. Car plus que d'autres hommes en uniforme, ces soldats donnent sans doute une image plus protectrice. Leur présence évoquant des dangers d'ampleur comme celui d'attentats terroristes par exemple.
Peut-être est-ce aussi la raison de leur succès auprès des touristes étrangers : « Il a même fallu que je rappelle les soldats à l'ordre. Car quand des bus entier de Japonais arrivaient, ils voulaient tous les prendre en photo », sourit le capitaine.
Pour le mois d'août, ce sont leurs collègues de la 2e compagnie qui prendront le relais.
Une soixantaine de soldats qui seront déployés dans le secteur de l'aéroport d'Orly. Et ce jusqu'à la clôture des Jeux Olympiques.
M.T.
* Ces soldats ont intégré le 3e Génie en 2010, après la dissolution du 1er régiment de génie d'Ilkirch (Strasbourg) dont ils sont issus.
http://www.lunion.presse.fr/article/ardennes/des-soldats-au-coeur-de-paris-et-des-parisiens
PAS de vacances pour les hommes du 3. Les soldats du 3e régiment du génie de Charleville-Mézières participent durant toute la période estivale à l'opération Vigipirate à Paris et sa région. Leur mission : déceler les risques terroristes en appui aux forces de l'ordre et assurer une présence dissuasive dans les rues de la capitale. L'occasion, souvent unique dans l'année, d'être en contact avec les Français.
Car la plupart du temps, ces soldats exercent dans le cadre d'opérations extérieures à l'étranger ou lors de missions en Outremer, mais rarement en métropole.
D'où un sentiment de fierté pour le capitaine Stéphane Bonche, à la tête de la 23e compagnie de franchissement, parti avec une soixantaine de ses hommes à Paris au mois de juillet : « C'est un moment intéressant pour nous car nous sommes déployés en France dans des conditions réelles. C'est le seul cadre (opération Vigipirate) qui nous permet ce type d'engagement. Cela nous donne l'occasion de montrer notre savoir-faire, c'est valorisant ».
Déployés autour de la Tour Eiffel, la gare Montparnasse et Disneyland Paris, des secteurs assez sensibles car très fréquentés, leur présence en armes n'est pas passée inaperçue : « Beaucoup de Parisiens, de touristes viennent nous voir en disant que ça les rassure de nous voir ».
Chouchou des touristes
C'est en effet vers les sapeurs-pontonniers*, comme on appelle ces pros du franchissement, que se tournent la plupart des badauds apercevant un colis ou des bagages suspects : « Nous mettons en place le dispositif de sécurité visant à soustraire les touristes et gens alentours du lieu et d'autre part permettre l'accès des unités en charge du déminage ». Et d'ajouter : « Cette mission nous permet justement de se poser et d'évaluer le comportement à risque du citoyen lambda. C'est un temps d'observation très enrichissant ».
Les soldats sont également amenés à porter assistance aux personnes comme ce fut le cas lors d'une rixe à la gare Montparnasse entre deux bandes rivales ou en portant secours à un homme inconscient sur une bouche de métro.
De quoi faire naître le respect et créer un lien particulier avec la population. Car plus que d'autres hommes en uniforme, ces soldats donnent sans doute une image plus protectrice. Leur présence évoquant des dangers d'ampleur comme celui d'attentats terroristes par exemple.
Peut-être est-ce aussi la raison de leur succès auprès des touristes étrangers : « Il a même fallu que je rappelle les soldats à l'ordre. Car quand des bus entier de Japonais arrivaient, ils voulaient tous les prendre en photo », sourit le capitaine.
Pour le mois d'août, ce sont leurs collègues de la 2e compagnie qui prendront le relais.
Une soixantaine de soldats qui seront déployés dans le secteur de l'aéroport d'Orly. Et ce jusqu'à la clôture des Jeux Olympiques.
M.T.
* Ces soldats ont intégré le 3e Génie en 2010, après la dissolution du 1er régiment de génie d'Ilkirch (Strasbourg) dont ils sont issus.
http://www.lunion.presse.fr/article/ardennes/des-soldats-au-coeur-de-paris-et-des-parisiens
mercredi 1 août 2012
Afghanistan: l'armée française quitte définitivement Surobi
L'armée française a officiellement quitté mardi le district de Surobi, près de Kaboul, une étape importante du retrait de ses troupes d'Afghanistan qui doit s'achever à la fin 2013. Surobi, dont le contrôle avait officiellement été transféré aux forces afghanes le 12 avril dernier, était l'un des trois points de déploiement principaux des quelque 3 000 soldats Français encore présents dans le pays avec la province voisine de Kapisa (nord-est) et Kaboul.
Le départ des Français a été marqué par une cérémonie entamée vers 8h30 locales (4 heures à Paris) de baisser du drapeau français et de montée du drapeau afghan sur la base de Surobi en présence d'une trentaine de soldats français et autant de soldats afghans.
Poursuivre la formation de l'armée et de la police Afghanes
Sur les 4 000 soldats français présents en Afghanistan mi-2011, environ 2 950 seront encore déployés fin août, pour atteindre le seuil fixé de 1 400 fin décembre 2012, a indiqué le 12 juillet l'état-major des armées. Le calendrier arrêté par le président François Hollande prévoit le retrait d'environ 2 000 hommes des «forces combattantes» d'ici fin 2012, soit deux ans avant le départ prévu du reste de la force internationale de l'Otan (Isaf), sous la bannière de laquelle sont déployés les Français.
Au-delà, 1 400 soldats français resteront dans le pays pour assurer courant 2013 le retrait du matériel et poursuivre la formation de l'armée et de la police afghanes, censées prendre elles-mêmes en charge la sécurité du pays, toujours en conflit, après le retrait de l'Isaf.
http://www.leparisien.fr/international/afghanistan-l-armee-francaise-quitte-definitivement-surobi-31-07-2012-2108464.php
Le départ des Français a été marqué par une cérémonie entamée vers 8h30 locales (4 heures à Paris) de baisser du drapeau français et de montée du drapeau afghan sur la base de Surobi en présence d'une trentaine de soldats français et autant de soldats afghans.
Poursuivre la formation de l'armée et de la police Afghanes
Sur les 4 000 soldats français présents en Afghanistan mi-2011, environ 2 950 seront encore déployés fin août, pour atteindre le seuil fixé de 1 400 fin décembre 2012, a indiqué le 12 juillet l'état-major des armées. Le calendrier arrêté par le président François Hollande prévoit le retrait d'environ 2 000 hommes des «forces combattantes» d'ici fin 2012, soit deux ans avant le départ prévu du reste de la force internationale de l'Otan (Isaf), sous la bannière de laquelle sont déployés les Français.
Au-delà, 1 400 soldats français resteront dans le pays pour assurer courant 2013 le retrait du matériel et poursuivre la formation de l'armée et de la police afghanes, censées prendre elles-mêmes en charge la sécurité du pays, toujours en conflit, après le retrait de l'Isaf.
http://www.leparisien.fr/international/afghanistan-l-armee-francaise-quitte-definitivement-surobi-31-07-2012-2108464.php
mardi 31 juillet 2012
lundi 30 juillet 2012
dimanche 29 juillet 2012
Inscription à :
Articles (Atom)