vendredi 10 juin 2016

Technicien radar, un métier sous pression

La surveillance du ciel se fait depuis la Terre dans l’armée de l’air. Des radars puissants détectent en permanence tous les appareils volants, français ou étrangers. Au sol, des techniciens sont chargés de garantir le bon fonctionnement de ces appareils très perfectionnés.
À 29 ans, le sergent-chef Guillaume est l’un d’entre eux. En 2007, après un Bac scientifique et un début de licence de physique où il s’ennuie, Guillaume décide de s’engager. À l’époque, il est déjà réserviste depuis deux ans pour l’armée et ce milieu lui plaît. Il entre alors en formation à l’École des sous-officiers de Rochefort.

Eviter la panne

L'élève sous-officier découvre un métier au croisement de plusieurs spécialités. «C’est assez complexe, c’est un mélange de mécanique pure, d’électricité et de télécommunications», explique-t-il. Au quotidien, les techniciens doivent effectuer des relevés de tension. Mais les radars nécessitent aussi une attention de chaque jour. L’objectif est de prévenir les pannes qui pourraient entraîner des failles dans la détection d’aéronefs.

Pour exercer ce métier, avoir un certain sang-froid est fortement conseillé. Les radars sont soumis à une très haute tension électrique et le technicien doit savoir gérer cette appréhension. «L’important, c’est l’esprit d’équipe», explique Guillaume, qui travaille au quotidien avec cinq collègues permanents. La mobilité est aussi un atout pour ces techniciens polyvalents qui peuvent être envoyés en mission sur des radars du territoire français.
>>> Retrouvez l'ensemble de notre dossier consacré aux métiers de l'Armée de l'air
Autre qualité requise : «Le candidat doit être intéressé par les nouvelles technologies car les radars évoluent constamment», explique Xavier, chargé de recrutement à l’armée de l’air. Conditions indispensables pour postuler: posséder la nationalité française, avoir moins de 25 ans lors de la signature du contrat et être titulaire du diplôme du baccalauréat.

90 postes à pourvoir

Après le recrutement, l’élève suit 16 semaines de formation militaire et 33 semaines d’apprentissage du métier. Dès son entrée à l’école, le débutant perçoit directement un salaire net de départ de 1.300€.
«Ce dernier est susceptible d’évoluer en fonction du temps et de la situation familiale. Un mariage ou un enfant par exemple», explique Xavier. Cette année, l’armée de l’air recrute plus de 90 techniciens radio-radar
http://www.20minutes.fr/magazine/armee-de-air/category/sur-terre/

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