«Les menaces ont considérablement évolué depuis le dernier Livre blanc en 2013», des défis djihadistes au retour des tensions en Europe de l'Est, a-t-il expliqué lors d'une rencontre avec des journalistes.
Certaines unités mises en sommeil
Des «fonctions incontournables» émergent parallèlement, que ce soit l'aérocombat - «plus aucune action ne se fait sans hélicoptères» - le renseignement ou les forces spéciales qui «finalisent des actions», a noté le général Bosser, aux commandes de l'armée de Terre depuis septembre.Les trois piliers doivent remplacer l'architecture actuelle de l'armée de Terre, très éparpillée, dans laquelle nombre de régiments ont disparu en raison des contraintes budgétaires.
Plutôt que de continuer à fermer des régiments, le général Bosser propose de «mettre en sommeil» certaines unités ou escadrons afin de pouvoir «remonter ainsi en puissance» si besoin, en les réactivant.
«Point de rupture»
Le moral des troupes, entamé par des restructurations à répétition, est une composante essentielle dans cette réflexion, a insisté le général Bosser. Les effectifs de l'armée de Terre ont fondu de 250.000 hommes en 1997 à environ 110.000 aujourd'hui.«Je ne sais pas quel est le point de rupture de l'armée de Terre face à toutes les réformes auxquelles elle est confrontée», a-t-il souligné. «On mite les régiments, les brigades, je voudrais qu'on arrête. On est allé au bout de l'échenillage, on a des brigades déséquilibrées».
http://www.20minutes.fr/societe/1504067-20141218-armee-terre-va-etudier-nouveau-modele-organisation
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