Une centaine d’exposants
Mathieu, 16 ans, d’Épernay, et nouvelle recrue de l’association, ne devrait pas dépenser plus d’une centaine d’euros : « J’y vais surtout pour trouver des équipements de reconstitution. Je vais en avoir besoin pour les sorties prévues. Je recherche des cartouchières, brêlages (sangles qui servent à porter une arme à feu) ».Le jeune garçon est entré chez les Poilus en juillet dernier. Passionné d’histoire, il s’est lancé dans la collection d’antiquités militaires de la Première Guerre côté Français et Allemands depuis 2011. « Avant, j’achetais des petites choses sans vraiment savoir, maintenant, je suis plus réfléchi. Dimanche, je ne m’emballerai sur les premiers objets trouvés », renchérit-il. Parmi ses achats « réfléchis » : un casque français d’infirmier de la guerre 14-18 à 60 euros, et une arme russe à 250 euros.
Pour cette 21e édition où sont proposés des objets du 1er Empire à la guerre d’Algérie, une centaine d’exposants venant de toute la France sont attendus. « Faute de place, j’ai même dû refuser une trentaine d’autres stands », précise le président qui ajoute : « Tout a commencé en 93 avec 25 exposants. Nous n’étions que cinq membres à l’association mais nous voulions acheter, vendre et échanger, alors on s’est lancé dans l’aventure ».
Aujourd’hui, la manifestation accueille entre 2 000 et 2 500 visiteurs sur la journée. Le matin, il faut paraît-il jouer des coudes tant c’est noir de monde. Sauf l’an dernier, où l’association a joué de malchance : « Le jour du salon, nous avons essuyé des pluies verglaçantes, personne n’est venu ! ». Ce dimanche, pas de problème. La météo sera plus clémente.
http://www.lunion.presse.fr/region/au-paradis-des-collectionneurs-d-antiquites-militaires-ia3b24n286967
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