Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a annoncé vendredi à Marseille sa décision de ne fermer aucun des neuf hôpitaux militaires répartis sur le territoire français, a indiqué le ministère dans un communiqué. Les Hôpitaux d'instruction des armées (HIA) "jouent un rôle premier dans l'entretien du lien armée-nation, par l'offre de soins souvent unique qu'ils garantissent dans les territoires", a déclaré le ministre lors d'une visite à l'hôpital Laveran, qui dessert les XIIIe et XIVe arrondissements de Marseille. "C'est notamment pour cette raison que j'ai pris la décision de ne fermer aucun des neuf hôpitaux militaires, en particulier Laveran, qui est précieux à nos armées ainsi qu'à la ville de Marseille", a-t-il poursuivi.
Jean-Yves Le Drian a par ailleurs demandé au directeur central du Service de santé des armées (SSA), Jean-Marc Debonne, "de conduire un projet novateur qui reposera sur deux piliers: la médecine au profit des forces et la médecine hospitalière", a indiqué la Défense. Les neuf hôpitaux militaires accueillent des militaires, mais aussi des patients civils. En 2010, la Cour des comptes avait dénoncé le déficit d'exploitation "hors normes" de ces établissements, de l'ordre de 280 millions d'euros par an. Elle a salué depuis, début 2013, les efforts du SSA pour réduire ce déséquilibre financier et améliorer la coopération avec les hôpitaux civils. Les contraintes budgétaires et la nécessité de réduire les dépenses publiques alimentaient les interrogations sur le maintien de la totalité des neuf établissements.
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