Depuis le 23 janvier dernier, un détachement du 35e régiment d'artillerie parachutiste est projeté au Mali pour renforcer le dispositif des forces françaises engagées dans l'opération Serval.
Les militaires bigourdans jouent un rôle prépondérant dans l'offensive des forces françaises au nord du Mali. Depuis le début de l'intervention, une centaine d'hommes du 1er RHP qui étaient déployés en Côte d'Ivoire ont traversé la frontière.
Depuis plus de deux semaines, ils ont été rejoints par un détachement de soldats du 35e RAP. Dans un premier temps, après une période de stationnement sur la base de Toulouse, un détachement de liaison, observation, coordination, a été projeté en Côte d'Ivoire. Leur vocation est d'appuyer les troupes amies par des tirs d'artillerie. C'est à partir d'Abidjan que ces équipes du 35e RAP ont été déployées au cours d'opérations aéroportées au Mali.
Du 27 au 29 janvier, les éléments du 35e RAP faisaient partie des unités de la 11e brigade parachutiste mises à terre par parachutage et «poser d'assaut» dans les environs de Gao et Tombouctou (Mali), à l'instar du 2e régiment étranger de parachutistes, du 17e régiment du génie parachutiste et du 1er régiment de chasseurs parachutistes.
Alors que certaines équipes du 35e RAP s'appliquent à renseigner et à appuyer par des moyens d'artillerie terrestres (sol-sol) ou aériens (air-sol) les troupes engagées sur place, d'autres concourent quant à elles à la conception et à la coordination des opérations. Difficile de déterminer précisément le nombre de soldats tarbais du 35e RAP engagés en Afrique de l'Ouest, l'état-major entretenant la plus grande discrétion autour de l'opération Serval. Andy Barréjot
http://www.ladepeche.fr/article/2013/02/09/1556619-le-35e-rap-egalement-deploye-au-mali.html
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