« Depuis vendredi dernier, des équipes sont parties sur le secteur d’Is-sur-Tille pour effectuer de l’observation », précise-t-il. Face à une activité terroriste insurgée (fictive, rassurez-vous) sur le secteur, « le premier but a été d’avoir un renseignement le plus précis sur ce qui se passait dans le but de préparer une action », poursuit le lieutenant-colonel Ribette.
Le cadre général de l’exercice est celui d’une base aérienne projetée par la BA 102. « Dans le cadre d’un engagement que le politique décide sur un théâtre d’opérations dans un pays, l’armée de l’air peut décider de mettre en place une base aérienne projetée, à savoir une force militaire qui peut notamment être composée de forces aériennes (ce qui est le cas dans l’exercice) », indique le lieutenant-colonel.
Observer avant d’attaquer
A partir de vendredi donc, une première équipe d’environ 40 personnes a effectué la phase d’observation pendant deux jours sur les sites sur lesquels il y avait une suspicion. « L’équipe a pu déterminer qu’il y avait préparation de bombes pour piéger les itinéraires, utilisation de systèmes d’armes antiaériens et entraînement aux combats, de type guérilla », dit Olivier Ribette.Toutes ces informations ont ensuite été retransmises depuis le terrain, grâce à des moyens de communication, vers le poste de commandement, qui est situé sur la BA 102 de Dijon.
Suite à cela, « dans le week-end, une action a été décidée, d’abord pour détruire l’endroit de fabrication des bombes (NDLR : dans le scénario, c’est une usine qui se situe à Is-sur-Tille), puis détruire des stocks d’armement qui avaient clairement vocation à être utilisés contre la base aérienne », précise Olivier Ribette.
Cette action d’intervention avait lieu hier dans la soirée. En tout, l’exercice nécessite « le déploiement de trois Groupes commandos rapaces (GCR) du CPA 20, d’un poste de commandement tactique à Selongey, de deux hélicoptères de combat de l’armée de terre, d’un hélicoptère de manœuvre ainsi que de l’appui d’avions de chasse (Alphajet de la BA 102) ». Ce lundi, tous n’étaient pas présents pour l’exercice.
http://www.bienpublic.com/cote-d-or/2012/09/25/operation-commando-dans-la-campagne-cote-d-orienne
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