Le détachement doit mener des manœuvres amphibies techniques et tactiques avec ses 50 véhicules en Corse, au Liban puis à Djibouti, où il séjournera jusqu’à fin avril pour un entraînement en zone désertique. Ces manœuvres participent à l’instruction des officiers-élèves. La présence de l’armée de Terre sur le Dixmude permet aussi de montrer ses capacités, ses savoir-faire et de mieux comprendre les contraintes propres à chaque armée.
2012 voit la 3e participation de l’armée de Terre aux missions Jeanne d’Arc de l’école d’application des officiers de marine (EAOM). En 2010 à bord du Tonnerre, le lieutenant-colonel Carpentier, commandant en second du 2e régiment d’infanterie de marine (2e RIMa), avait participé à cette mission : « J’en ai retiré une formidable aventure humaine où tous les acteurs doivent apprendre à se connaître afin de fonctionner au maximum de leur capacité. »
Aujourd’hui commandant le groupement tactique embarqué (GTE), il précise : « Le GTE est en quelque sorte le système d’armes principal du BPC mais l’un sans l’autre cela ne peut fonctionner. L’interarmées est une évidence, […] cette expérience partagée se place dans le domaine de la complémentarité et de la collaboration. […] Les marins et les terriens ne peuvent se retrouver que sur le terrain de l’amphibie, ce sera donc l’occasion idéale. »
Le GTE à dominante infanterie est composé :
- d’une compagnie d’infanterie du 2e RIMa de Champagné,
- d’un peloton de cavalerie légère blindée du régiment d’infanterie chars de marine (RICM) de Poitiers,
- d’une section mortier de 120mm du 11e régiment d’artillerie de marine (11e RAMa) de Saint-Aubin-du-Cormier,
- et d’une section de sapeurs de marine du 6e régiment du génie (6e RG) d’Angers
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