Depuis le 23 mars, les aéronefs français n’opèrent plus uniquement dans la zone de Benghazi. La nuit du 23 au 24 mars a été marquée par une importante activité aérienne.
Une dizaine d’aéronefs de l’armée de l’Air et de la Marine nationale ont été engagés de nuit pour conduire une frappe avec des missiles SCALP sur un site militaire des forces de Kadhafi. La mission a été réalisée par deux Mirage 2000D et deux Rafale partant de métropole, ainsi que par deux Rafale partant du porte-avions au large de la Libye. L’objectif était une base aérienne militaire isolée, située à environ 250 km au sud des côtes libyennes.
Pour la journée du 24 mars, près d’une vingtaine d’avions ont participé à l’opération Harmattan . Une mission de reconnaissance a été réalisée par une patrouille Rafale de l’armée de l’Air.
Quatre missions d’interdiction ont été conduites par deux Mirage 2000D et quatre Rafale de l’armée de l’Air, et par deux patrouilles mixte Rafale / Super-Etendard modernisés de la Marine. Ces avions disposaient de missiles air-sol A2SM et GBU 12 ainsi que de missiles air-air Mica.
Au cours de ces missions, un AWACS de la coalition a détecté un aéronef dans la zone de Misratah. Une patrouille Mirage 2000 et une patrouille Rafale Air française se sont rendues sur zone et ont confirmé la présence d’un avion de combat qui opérait en violation de la résolution 1973. La patrouille Rafale a réalisé une frappe air-sol, avec un armement A2SM, alors que l’avion de combat des forces du colonel Kadhafi venait d’atterrir sur la base aérienne militaire de Misratah.
Pour conduire toutes ces missions, les avions de combat ont été appuyé par des ravitailleurs C135 et un E3F AWACS partis de France ainsi qu’un Hawkeye et des avions Rafale « nounou » pour la TF 473.
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