Revue de presse de toutes les informations militaires française ...OTAN...vie des réservistes...vidéos des engagements en opérations extérieures...recrutement...
mardi 31 mai 2016
Un interlocuteur privilégié de toutes les forces sur le territoire national
Ce 18 mai 2016 a eu lieu une journée d'accueil des nouveaux arrivants au COM TN . Ce fut l'occasion pour les futurs mutés de se rendre compte de la charge de travail qui les attend. Quatre-vingt personnels d'active et de réserves constitueront ce commandement pour le territoire national. Objectifs être prêt pour janvier 2017. La création de ce commandement aura lieu le 19 octobre à l'école militaire.
Depuis toujours, l’armée de Terre a participé à la protection et à la sécurité du territoire. Elle est un acteur majeur des plans VIGIPIRATE, HÉPHAÏSTOS et HARPIE. Elle est aussi en mesure d’intervenir lors de catastrophes naturelles, crises sanitaires, accidents industriels et pour la sécurisation de grands événements. Depuis le 7 janvier 2015, le déploiement sur le TN représente sa plus grosse opération avec plus de 6 000 hommes. SENTINELLE a démontré le besoin de coordonner les nombreux acteurs sur le terrain et la nécessité de créer un échelon central capable d’être l’interlocuteur privilégié de toutes les forces interarmes, interarmées, mais aussi interministérielles.
Chef d’orchestre
Le général Gaëtan Poncelin de Raucourt, premier chef du commandement du territoire national (COM TN), présente la création et les enjeux de cette entité : « quand le chef d’état-major de l’armée de Terre a présenté son modèle "Au contact", les premières attaques de Paris n’avaient pas encore eu lieu. Pourtant, dans les 13 piliers qui en constituaient l’ossature, apparaissait clairement un échelon de commandement TN. Le général Bosser[1] avait compris que le territoire national serait un des grands enjeux de l’armée de Terre. Mais pour rendre le projet cohérent, il était nécessaire de disposer d’un commandement dédié. »
lundi 30 mai 2016
Les chiens du 132e bataillon de Suippes se préparent pour assurer la sécurité des stades de l'Euro 2016
Bienvenue dans l’un des plus grands chenils d’Europe. Capacité d’accueil : 700 chiens. Là, regroupés sur un hectare situé au cœur de l’immense ferme du Piémont, quartier général du 132 e régiment cynophile de l’armée de terre, près de 400 chiens militaires s’entraînent. Pour les encadrer, plus d’un demi-millier de militaires, parmi lesquels 400 maîtres-chiens. Ce jour d’avril, 252 chiens sont recensés ; les autres étant déployés sur diverses missions.
« En opération, on ne peut utiliser le chien que si on a été breveté avec » , résume Éric Séné, au « 132 » depuis 1999. Un second code couleur traduit l’éventuel excès d’agressivité du chien. Seul son maître, choisi pour son habitude à gérer des chiens difficiles, est alors autorisé à assurer ses sorties quotidiennes.
http://www.lunion.fr/734444/article/2016-05-29/photos-les-chiens-du-132e-bataillon-de-suippes-se-preparent-pour-assurer-la-secu
Binôme
Sur chaque courette est inscrit le nom du chien qui y réside, le grammage des rations du soir et du matin, un code couleur qui correspond au type d’aliment (« très haute énergie », « maintenance ») et, bien sûr, grade et nom du maître. Car chaque chien a son maître. Si, avant un départ en mission, le chien a un pépin, le maître ne partira pas.Alimentation
Ici, on dévore 1,7 tonne de croquettes à la semaine. Le stock actuel est fourni par Royal Canin qui avait remporté le dernier marché portant sur trois ans. Appel d’offres qui inclut notamment des tests à l’aveugle pendant un mois – sacs de croquettes neutres, sans logo – et analyses de selles et d’évolution de pesée auprès des chiens testeurs. « Nos chiens ont une activité très soutenue, vivent dehors, le produit qu’on va leur donner est essentiel », poursuit Éric Séné. Précisons que les chiens du « 132 » ne mangent jamais de viande « car ça ne couvre pas l’ensemble des besoins alimentaires du chien et durant les opérations extérieures, cela demanderait une logistique trop importante ».Quarantaine
Au fond du site, derrière les chenils des trois compagnies du « 132 », se découvre le chenil de quarantaine. Capacité : quarante chiens. Un passage obligé de trois semaines pour les chiens qui reviennent d’Opex - traduire : opérations extérieures, longues de quatre ou six mois. Au-delà d’éventuelles infections, ce passage doit permettre à l’animal de « redescendre en pression ».Races
Environ 70 % des chiens du « 132 » sont des bergers malinois, race qui se distingue par « sa réceptivité au dressage » et « ses capacités d’intervention » ; 20 % sont des bergers allemands, utilisés pour leurs capacités à détecter les explosifs ; 10 % sont des bergers Tervuren ou hollandais. Poids moyen : 30 kilos « mais ça peut aller jusqu’à 40 selon les gabarits ». Parmi les mâles, aucun n’est castré. Cela fait deux ans que le « 132 » achète des femelles.Achat
Quiconque, particulier ou éleveur, peut contacter le « 132 » pour proposer son chien, lequel sera ensuite testé, selon un protocole strict, par la cellule achat du bataillon, habituée à voyager en France mais aussi en Belgique, Hollande et Allemagne, où résident des « rabatteurs » chargés d’effectuer une présélection. « La majeure partie des chiens est achetée à l’étranger, précise l’adjudant Mickaël Laigneau. Au-delà de son âge, l’aspect sanitaire (voir par ailleurs) et ses capacités physiques, le test d’achat consiste à évaluer son goût pour le jeu, sa pugnacité, son courage – on va aller le provoquer, avec et sans arme. Les dangereux et les peureux sont écartés. »« Mordant manchette »
Comme tout visiteur nous étaient réservés une petite surprise : passer le test du « mordant manchette ». Le principe : se faire mordre par un chien – tenu en laisse, tout de même – un avant-bras dûment protégé. Objectif : sentir « la pression des crocs du chien ». Euh… mission accomplie, donc.http://www.lunion.fr/734444/article/2016-05-29/photos-les-chiens-du-132e-bataillon-de-suippes-se-preparent-pour-assurer-la-secu
dimanche 29 mai 2016
PROTEGER, ALERTER, SECOURIR... Les marsouins à l'honneur
Jeudi 26 mai, vers 10h, non loin de Poitiers, les caporaux-chefs de 1re classe Ludovic et Cyril du régiment d’infanterie chars de marine (RICM) se rendent en direction de Beaumont. Soudain, devant eux, un véhicule sort brutalement de la route. Ils prennent alors l'initiative de s'arrêter pour intervenir.
[PROTEGER] Rapidement, Cyril balise la zone et fait signe aux véhicules de rale...ntir afin d'éviter un éventuel sur-accident.
[ALERTER] En parallèle, Ludovic contacte le 18 pour leur fournir les premiers éléments de l’accident en restant aux côtés de la victime pour la rassurer.
[SECOURIR] Appuyé par une ambulance passant sur la voie, Ludovic pose un collier cervical et se positionne en maintien de tête jusqu’à l’arrivée des pompiers et de la gendarmerie sur le site. La victime, une femme de 72 ans, venait de faire un malaise
Leur réactivité a permis de rassurer la victime, de la protéger tout en assurant la protection des lieux de l’accident, d’alerter les pompiers. Restés en permanence sur zone, les deux marsouins du RICM ont su mettre à profit leurs compétences et qualifications. Formateurs en secourisme au RICM, ils ont fait honneur à leur régiment. L'Armée de Terre est fière de compter dans ces rangs, des militaires dotés d'un sens civique exemplaire.
samedi 28 mai 2016
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