Jean-Yves Le Drian ne compte pas alléger le dispositif de surveillance militaire «Sentinelle» mais bien, au contraire, le maintenir «tant que nécessaire». Ce dispositif de 10.000 hommes a été mis en place après les attentats de Charlie Hebdo.
«C'est une opération militaire, de protection, elle est indispensable. Ils sont là et ils resteront le temps qu'il faudra», a expliqué le ministre de la Défense lors de l'émission Le Grand Jury sur RTL/LCI/Le Figaro. Ce dispositif de surveillance des lieux de culte et de centaines de cibles potentielles pour des attaques terroriste comprend actuellement 10.000 hommes, un chiffre qui ne sera donc pas diminué, malgré les contraintes importantes que cela fait peser sur l'armée française.
Autant de militaire déployés en France qu'à l'extérieur
En 2015, plus de 70.000 soldats de l'armée de Terre se sont succédé dans des missions Sentinelle, une situation sans précédent depuis la guerre d'Algérie, certains ayant cumulé jusqu'à cinq ou six déploiements. Au total, autant de militaires français sont déployés en France (10.000 depuis les attentats de novembre) que dans les opérations extérieures.
Ce niveau de mobilisation, exceptionnel depuis la professionnalisation en 1997 des armées, pèse sur le temps d'entraînement des soldats, passé à 64 jours seulement, alors que l'objectif est de 90 jours. L'armée va continuer à adapter les conditions d'hébergement des militaires, souvent précaires notamment en région parisienne, a assuré le ministre de la Défense. «Nous sommes en train d'y remédier, ça se fait progressivement», a-t-il assuré.
En revanche, Jean-Yves le Drian a dit souhaiter mettre fin à son opération militaire Sangaris en Centrafrique en 2016. « L'objectif c'est que l'opération Sangaris en tant que telle s'arrête. Je souhaite que cela soit fait au cours de l'année 2016 et qu'il reste sur le territoire de Centrafrique de petites unités comme c'était le cas auparavant », a-t-il déclaré.
http://www.20minutes.fr/societe/1776803-20160131-attentats-dispositif-sentinelle-maintenu-10000-hommes-autant-necessaire
Deux militaires en civil et hors service ont été agressés cet après-midi par une vingtaine de personnes en marge de la manifestation à Paris pour la levée de l'état d'urgence.
L'enquête devra notamment s'attacher à déterminer s'ils ont été visés en raison de leur qualité de militaire ou s'ils ont pu être pris pour des militants d'extrême-droite, selon une source proche de l'enquête.
Les agresseurs étaient vêtus de noir, masqués et cagoulés, selon la préfecture de police. L'un des deux militaires a été blessé à l'arcade sourcilière et soigné sur place par les pompiers.
Le téléphone de l'un des deux militaires, mobilisés à Paris dans le cadre du plan Vigipirate, a également été dérobé. Les agresseurs ont réussi à prendre la fuite.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/index.php
Mercredi 27 janvier, Madame Anne-Gaëlle Baudouin-Clerc, préfet de Tarbes, a remis la médaille de bronze pour acte de courage et de dévouement au lieutenant Armand et au maréchal des logis Arnaud du 1er RHP, pour avoir sauvé la victime d’une agression puis permis l’interpellation des principaux agresseurs.
Les événements se sont déroulés dans la soirée du 11 décembre, place Verdun à Tarbes. Témoins de l’agression très violente d’une personne par un groupe d’individus violents, nos deux hussards paras ont eu le réflexe d’appeler immédiatement la police malgré les menaces reçues. Battue par plusieurs agresseurs pour avoir tenté de récupérer son portable volé par le groupe, la victime blessée était à terre sans défense. Nos deux militaires s’interposant, le groupe s’en est aussi pris à eux les blessant légèrement. Leur courage et leur savoir-faire en combat leur aura permis d’en maîtriser une partie permettant les interpellations.
Leur acte de courage a surtout permis de sauver la victime.
Le 1er RHP est fier de leur action.