samedi 4 avril 2015

A l'honneur

Deux soldats du 17e régiment du génie parachutiste sont intervenus sur un accident, alors qu'ils étaient en mission dans le cadre de l'opération SENTINELLE. Le caporal Bastien et le sapeur parachutiste Morgan ont garé leur véhicule pour éviter le sur-accident, ont assisté les victimes et régulé la circulation jusqu'à l'arrivée des secours et des gendarmes. Depuis le début de l'opération SENTINELLE, les militaires déployés en patrouilles sur le territoire national ont réalisé de nombreuses actions de secours et d'assistance auprès de la population, démontrant leurs qualités militaires et professionnelles. hebergement d'image

Exercice Citadel Kleber

Belfort : Un caporal-chef au 35e RI blessé au combat, Stéphane Guet, a décroché une médaille d’or à Pendleton, le centre d’entraînement sportif des Marines

A 36 ans , le Sarthois, Stéphane Guet est caporal-chef 1re classe au 35e RI depuis 2009, après avoir embrassé la carrière militaire en 2001 au 1er RAMA de Laon-couvron (Picardie). Soldat jusqu’au bout des ongles, sa disponibilité l’a disposé à partir en mission sous des cieux plus ou moins cléments comme La Réunion (2001), le Kosovo (2003), Djibouti (2005), le Liban (2007-2008) et finalement l’Afghanistan qui stoppera net cet élan de patriotisme. C’en sera fini des opérations extérieures. Une seule balle aura suffi.

L’Afghanistan

« Nous y avons débarqué, le 28 novembre 2010, avec pour mission d’entraîner l’armée afghane à se déplacer sur le terrain, à se servir des armes, à donner des ordres et à gérer des commandements », raconte le caporal-chef Stéphane Guet. « Nous étions partis pour une période de six mois. Les trois premiers mois s’étaient bien passés, il n’y a pas eu d’attaques ».
« Et puis, le 31 janvier 2011, dans la vallée de Kapisa (tristement célèbre), nous étions partis pour une semaine de fouilles des maisons à la recherche d’armes ou de drogue », continue Stéphane Guet. « Les fouilles de véhicules avec l’armée afghane s’étaient très bien passées, puis nous sommes allés la renforcer sur une place à sécuriser. Une porte s’est ouverte… et je me suis fait tirer dessus ».
La balle a traversé son bassin de part en part. « Je ne pensais pas que j’avais été touché, je ne sentais rien. Ce n’est que quand on m’a évacué des lieux que j’ai eu mal ».
Opéré à l’hôpital de Kaboul par des médecins français, il est très vite, le 1er février, rapatrié à Paris pour être accueilli à l’hôpital du Val de Grâce pour deux semaines de soins. « Mon bassin est totalement endormi, j’ai une balafre de 20 cm dans le dos et le trou d’impact (une trentaine d’agrafes) », dit-il. Et c’est parti pour deux mois de rééducation fonctionnelle à l’hôpital de Bercy.

Le vélo, la surprise

C’est là que le caporal-chef Stéphane Guet va faire la connaissance de l’adjudant-chef Fleury, responsable des sports de la Cellule d’aide aux blessés de l’armée de terre (CABAT). « Il m’a proposé de participer à la compétition sportive internationale annuelle rassemblant les soldats d’infanterie blessés au combat à Pendleton (Oregon), le centre d’entraînement des Marines », se souvient Stéphane Guet. Qui n’a pas hésité une seconde.
Contre toute attente de sa part, après s’être essayé à plusieurs discipline à l’entraînement à Bourges, il se découvre des réelles aptitudes pour le vélo. Lui qui n’en faisait jamais avant. Ce sera donc la course cycliste.
Le 27 février, c’est l’atterrissage à Los Angeles, puis San Diego où la dizaine de Français (trois avaient décroché des médailles les années précédentes) est accueillie par les Marines. Température : 35° (un hasard !). Pendant que toutes les nationalités affluent.
La compétition se déroulait du 2 au 12 mars. « C’est le cyclisme qui a ouvert le bal », sourit-il. 30 km de circuit avec 65 concurrents plus ou moins handicapés. Stéphane Guet a décroché la médaille d’or et s’arroge la 5e place au classement général.
La classe totale. Chapeau, soldat.

http://www.estrepublicain.fr/societe/2015/04/03/belfort-un-caporal-chef-au-35e-ri-blesse-au-combat-stephane-guet-a-decroche-une-medaille-d-or-a-pendleton-le-centre-d-entrainement-sportif-des-marines

Portraits de réservistes

vendredi 3 avril 2015

Le camp militaire de Sissonne a ouvert ses portes

Le 1er avril, le CENZUB-94e régiment d’infanterie a accueilli sur le camp militaire de Sissonne une vingtaine de cadres de l’académie d’Amiens, une trentaine de jeunes du CAVL (Conseil académique de la vie lycéenne) et de l’EPIDE (Etablissement public d’insertion de la Défense) de Saint-Quentin. Cette journée d’information a été identifiée pour le centre comme la Journée Nationale du Réserviste (JNR).
La journée a commencé par un amphithéâtre de présentation de la Défense, du CENZUB et de ses missions. Puis deux officiers de réserve du centre ont pris la parole, le capitaine Emmanuel et le lieutenant Odelot, afin de présenter la réserve et de témoigner sur leur parcours personnel. Les jeunes ont ensuite pu approcher de très près des véhicules appartenant à la 1ère compagnie de Force adverse et visiter les infrastructures du centre : SITTAL (Simulateur d’Instruction des Tirs aux Armes Légères), la ville de combat « Jeoffrécourt », etc.
Actuellement le CENZUB-94eRI compte vingt réservistes. Six sont affectés au soutien (mécanicien, instructeur, etc...) et les quatorze autres sont à la 1ère compagnie de Force Adverse. Le CENZUB-94eRI recrute des militaires du rang de réserve qu’ils soient d’anciens militaires d’active ou n’ayant aucune expérience du métier des armes.
Pour déposer un dossier de candidature, il convient de s’adresser au Centre d’information et de recrutement des forces armées (CIRFA) le plus proche de chez vous. Le candidat, s’il n’a jamais été militaire, suit ensuite une formation d’une quinzaine de jours appelée une FMIR (formation militaire initiale du réserviste).
http://www.aisnenouvelle.fr/region/le-camp-militaire-de-sissonne-a-ouvert-ses-portes-ia44b0n198660

Visite du CEMAT aux écoles de Saint-Cyr

Journée nationale du réserviste

Blog à découvrir

A découvrir le blog du journal L'Union d'Hervé Chabaud sur les affaires militaires

Les militaires du 1er RAMa en intervention au Sahel

Les militaires du 1er Régiment d’Artillerie de Marine (1er RAMa) de Châlons-en-Champagne, sont engagés au Sahel depuis le début d’année. Courant mars, ils ont participé à une opération de sécurisation entre Tombouctou et la frontière mauritanienne.
Les bigors du 1er RAMa, engagés au Sahel depuis le début d’année, ont participé à l’opération Zekene qui s’est déroulée début mars.
En appui des forces maliennes, tout en assurant la sécurité du détachement français, les équipes de liaison ont eu pour mission la reconnaissance de l’itinéraire entre Tombouctou et la frontière mauritanienne.
Ils ont également procédé à un certain nombre de fouilles de caches d’armes présumées. Plus de 700 militaires mauritaniens et près de 500 militaires maliens ont été engagés dans ce secteur aux côtés de la quarantaine de militaires français déployés en appui.

                    http://www.lunion.com/433915/article/2015-04-03/les-militaires-du-1er-rama-en-intervention-au-sahel

Feu de parc de stationnement à Saint-Denis (93)