vendredi 29 mars 2013

Défense : Hollande décide de maintenir l'effort

François Hollande a annoncé jeudi soir le maintien en 2014 du budget de la Défense au même niveau qu'en 2013, mettant ainsi fin à de longs mois d'incertitude sur ses réelles intentions.
"Nous dépenserons en 2014 exactement le même montant qu'en 2013. Comme nous avons été bien défendus en 2013, nous serons bien défendus en 2014". Voilà deux petites phrases, prononcées jeudi soir sur France 2 par le Chef de l'Etat, qui ont sans aucun doute soulagé le monde militaire, à quelques jours des derniers grands arbitrages qui doivent être rendus sur le nouveau Livre blanc de la Défense.

Selon le chef de l'Etat, le budget défense, qui est actuellement de 31,4 milliards d'euros annuels devrait être reconduit durant toute la durée de la prochaine Loi de programmation militaire (LPM) qui couvrira la période 2014-2019. Cette décision de
François Hollande de préserver les crédits de défense survient après plusieurs semaines de mobilisation de responsables politiques, notamment des parlementaires, des milieux militaires et des industriels, qui redoutaient des coupes claires imposées par Bercy, notamment dans les effectifs de l'armée de Terre, pour participer à l'effort général de redressement des finances publiques. "Il faut maintenir", a-t-il martelé, en omettant toutefois de préciser que le simple "maintien" du budget entraînera forcément une diminution puisqu'il ne suivra pas l'inflation.... Quoi qu'il en soit, les armées, qui savent qu'elles n'échapperont pas à de nouvelles restructurations, voient dans cet engagement du président de la République le spectre de coupes trop radicales s'éloigner.
Les trois priorités stratégiques d'Hollande pour nos armées
"Autonomie de décision, protection du territoire, dissuasion, il faut maintenir", a par ailleurs affirmé le chef des armées, livrant ainsi ses grandes priorités en matière de politique de défense pour les années à venir.
La force de dissuasion nucléaire ? "C'est notre garantie, c'est notre protection, il faut la conserver et même la moderniser", a-t-il souligné. Menaces terroristes ? "On doit protéger notre territoire, parce que, ce qui est un fait hélas que je constate, c'est que les menaces augmentent et que les budgets militaires diminuent". Le président a par ailleurs rendu un hommage appuyé aux soldats français au
Mali qui, a-t-il dit, ne seront "plus que 2.000 en juillet", contre 4.000 actuellement. "J'ai pu apprécier la qualité de notre outil militaire", "je sais ce qu'est l'indépendance nationale, parce que la France est un grand pays, elle peut décider seule, y compris d'aller sauver un pays comme le Mali", a-t-il déclaré. Tirant les leçons de la rapidité d'intervention des armées, il a prévenu que la France aurait "toujours des forces prépositionnées pour intervenir si c'était nécessaire".

Après la publication du Livre blanc, qui fixera d'ici fin avril les priorités stratégiques de la France, la LPM doit être discutée à l'automne au Parlement.
 

Le Fan Club de Tessa Worley

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mercredi 27 mars 2013

Défense: Loi de programmation militaire présentée cet été

Défense: recherche de "recettes"

Les pouvoirs publics recherchent des "recettes exceptionnelles", qui pourraient notamment passer par des cessions de participations de l'Etat dans les groupes industriels de défense, pour boucler le budget de la défense et la future Loi de programmation militaire (LPM), a indiqué aujourd'hui le sénateur PS Daniel Reiner.

"Nous étudions des recettes exceptionnelles", a déclaré l'élu socialiste, vice-président de la commission des Affaires étrangères du Sénat, lors d'une conférence organisée par le quotidien Les Echos.

Interrogé sur le montant des cessions selon lui nécessaires pour passer les années les plus difficiles sur le plan budgétaire, jusqu'en 2017, M. Reiner, sénateur de Meurthe-et-Moselle, a jugé "un peu court" le chiffre de 3,5 milliards d'euros, estimant les besoins à "plus près du double".

Les conclusions du nouveau Livre blanc de la défense ont à nouveau été repoussées à fin avril, en raison notamment des difficultés à définir les priorités stratégiques de la France et les recettes budgétaires correspondantes à l'horizon 2020.

La vente de participations publiques dans les groupes de défense est "une des solutions" envisagées, a souligné Daniel Reiner. Des recettes pourraient également être dégagées, comme par le passé, par le biais de cessions immobilières.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/03/27/97001-20130327FILWWW00462-defense-recherche-de-recettes.php

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