mercredi 18 janvier 2012

Lycées de la Défense : les inscriptions sont lancées

Et si vous poursuiviez votre scolarité dans un lycée de la Défense ? Jusqu’au 11 mars 2012, les inscriptions en classe de seconde pour le cycle 2012-2013 sont ouvertes dans les six établissements du territoire.

Les lycées de la Défense ont pour mission principale d’offrir une scolarité secondaire stable et de qualité. Mais aussi de permettre aux jeunes français de préparer les concours des grandes écoles militaires dans les meilleures conditions possibles.

Les lycées de la Défense admettent principalement des enfants de militaires et de fonctionnaires. Ils accueillent également des élèves de nationalité française issus de milieux modestes dont les parents ne travaillent pas au ministère de la Défense ou dans la fonction publique. Chaque année, les lycées de la Défense accueillent ainsi près de 4 000 élèves en internat, de la classe de 6e aux classes préparatoires aux grandes écoles militaires.

À noter : - le lycée militaire d’Aix-en-Provence organise des portes ouvertes le mercredi 25 janvier de 13h30 à 18h00.

- le Prytanée national militaire de la Flèche organise une journée d’information le samedi 4 février de 14h00 à 18h00, au quartier Gallieni pour le lycée d’enseignement général, et au quartier Henri IV pour les classes préparatoires.
http://www.defense.gouv.fr/actualites/articles2/lycees-de-la-defense-les-inscriptions-sont-lancees
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Missions intérieures : retrospective 2011


mardi 17 janvier 2012

Un guichet unique pour les trois armées

Vous souhaitez vous engager mais restez indécis quant au choix de l’armée. Les démarches administratives vous rebutent. Vous voulez être certains de faire le bon choix ? La solution : le guichet unique de recrutement ! Ce point d’entrée commun à l’armée de Terre, l’armée de l’air et la Marine vous permet en une seule visite d’avoir une vue d’ensemble sur la globalité de l’institution de défense. Un système harmonieux et souple à votre service.


Le CIRFA : une démarche simplifiée

Point clef de cette réforme : la création de « guichets uniques », les centres d’information et de recrutement des forces armées (CIRFA). La création des CIRFA signe l’accord de coopération et de coordination des actions, la mise en commun des moyens et l’harmonisation des procédures.
Le passage de points d’accueils spécifiques à chaque armée à des CIRFA permet aux trois armées de coordonner leur action dès le 1er temps du recrutement. L’armée de Terre, l’armée de l’Air et la Marine offrent maintenant des lieux d’accueil, d’information et d’orientation des candidats rassemblés dans des emprises communes. Dans ces guichets uniques l’accueil prend une dimension interarmées.
Le guichet unique, c’est une porte d’entrée plus large pour les candidats : vous n’êtes plus obligés de démarcher 3 centres différents pour obtenir des informations ou déposer une candidature. Quand vous entrez dans un CIRFA aujourd’hui, vous êtes accueilli par un militaire du rang d’une des trois armées. Il vous donne une 1re information, puis vous oriente selon votre profil et vos souhaits vers un conseiller en recrutement d’une ou plusieurs armées. « Les jeunes ont souvent une idée arrêtée de l’armée vers laquelle ils veulent se tourner. Il n’y a donc pas de concurrence entre les recruteurs », assure le capitaine Arnaud Blanchard du CIRFA de Versailles. « Si des bascules de candidature d’une armée vers une autre sont possibles, la spécificité des métiers de chacune ne permet pas l’installation de rivalités », insiste-t-il.
À terme, les 180 emprises dédiées au recrutement des trois armées vont donner le jour à 110 CIRFA. Dans 39 d’entre eux, 2 des 3 armées seront présentes. Tous formés à l’école des fourriers de Querqueville, les conseillers en recrutement sont en mesure de donner une information minimale sur les autres armées.

Harmoniser n’est pas interarmiser !

Les procédures de recrutement des armées sont harmonisées, sans toutefois être interarmisées. Chacune des armées conserve ses objectifs et sa politique de recrutement. « La souveraineté de chaque armée sur son recrutement est nécessaire en raison de sa spécificité », précise le colonel Jean-Philippe Conegero, chef du bureau communication ressources humaines de la direction RH de l’armée de Terre (BComRH de la DRHAT).
Les moyens sont communs mais la politique de recrutement, la stratégie et la mise en œuvre restent propres à chaque d’armée. C’est la logique de milieu qui prime : Terre, Air, Mer. « En gardant un recrutement spécifique d’armée, on répond à l’enjeu du recrutement qui est la capacité opérationnelle de l’armée de Terre », souligne le général Benoît Royal, commandant la sous-direction recrutement de la DRHAT.

Sélection optimisée : le meilleur des tests

Depuis 2011, les tests de sélection et d’évaluations sont communs aux trois armées. Tous les candidats les passent dans un des 5 groupes des services d’évaluation (GSE) en France. Ces tests comprennent une sélection médicale et une évaluation psychologique, sportive et comportementale. La batterie de tests d’évaluation du potentiel propose le meilleur des tests passés initialement dans chacune des armées : questionnaire de personnalité (Marine), questionnaire de gestion du stress (armée de Terre), questionnaire de raisonnement (armée de l’Air). La mutualisation de sélection médicale est effective.
Au-delà des économies budgétaires réalisées, la mise en place d’épreuves communes et harmonisées offre la possibilité aux candidats de pouvoir « changer d’armée » : s’il n’est pas retenu pour le métier désiré ou si son profil correspond mieux à une autre armée il peut tout de même poursuivre sa sélection, sans repasser de test, auprès d’une autre armée.

Repère : La réforme du recrutement participe à la modernisation de la Défense. Elle contribue à la réalisation des nouveaux objectifs opérationnels fixés par le Livre blanc en juin 2008. La mutualisation des moyens permet le respect des contraintes budgétaires imposées par la révision générale des politiques publiques (RGPP) en 2007.

http://www.defense.gouv.fr/terre/bloc-a-la-une/un-guichet-unique-pour-les-trois-armees
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Alençon. Honneurs militaires au gendarme tué sur la route

L’adjudant Ludovic Richard, fauché mortellement par une voiture le jeudi 12 janvier, alors qu’il intervenait sur un accident à Pointel, a été promu au grade d’adjudant-chef.
Silence, recueillement, émotion. La gendarmerie nationale a rendu les honneurs militaires à Ludovic Richard, ce lundi matin à la caserne Nicolas d’Alençon, en présence de nombreuses autorités administratives, judiciaires et religieuses. Le colonel Dautois, commandant de la région de gendarmerie de Basse-Normandie, a rendu hommage à son professionnalisme et à son sens de l’engagement.
Le général Muller, représentant le directeur général de la gendarmerie, l’a promu au grade d’adjudant-chef. Il lui a également décerné la médaille militaire et la médaille d’or de la Défense nationale, avec citation à l’ordre de la gendarmerie.

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dimanche 15 janvier 2012

La compagnie d’infanterie de la force commander reserve s’entraîne au tir de niveau tactique - janvier 2012


Un chien-gendarme à Vitry

Les gendarmes demandaient un chien pour soutenir leurs interventions depuis 2007. Leur vœu a été exaucé. Un berger hollandais vient d'arriver au Psig.

IL y en a déjà dans la plupart des grandes villes de la région. Depuis le début de l'année, le Psig (peloton de surveillance et d'intervention de la gendarmerie) de Vitry dispose lui aussi d'une équipe cynophile, basée à la brigade de Thiéblemont-Farémont.
Le maître de chien Jean-Luc Picot travaille en tandem avec un berger hollandais noir encore très jeune (21 mois). Ce cousin du malinois est idéal comme chien d'intervention, pour la détection de personnes humaines.
« Attention, ce n'est pas un chien de piste. Il est entraîné à chercher l'être humain dans une zone particulière, pas à suivre la piste d'une personne en particulier à partir de son odeur. » Il est également entraîné à mordre « uniquement sur ordre. Le seul cas où il peut prendre l'initiative est pour la défense de son maître ».

Trois mois de formation dans le Lot

Le chien est dressé pour mordre uniquement aux jambes. Quand un individu tente de s'enfuir, on peut aussi lâcher sur lui le chien muselé pour le faire tomber. « Ça nous évite de tirer. Au lieu d'une grave blessure, il aura un bleu, souligne le commandant Martin de la compagnie de Vitry-le-François. Mais avant tout, c'est un outil de prévention, rassurant et dissuasif à la fois. »
Le duo couvre un vaste panel de missions dans la cité rose, Thiéblemont ou Fère-Champenoise : surveillance générale, sécurité publique, manifestations, contrôles d'identité, opérations anti-délinquance, interpellations à domicile, transfèrements de prévenus, guet (notamment pour les vols de fret et de gazole sur la RN44)... Évidemment, le berger hollandais se montre particulièrement utile sur des cambriolages, pour dénicher un voleur caché dans un entrepôt ou sous un camion.
La brigade de Thiéblemont a été choisie pour que le chien soit à l'abri du raffut de la RN44... et parce qu'il n'y a pas d'habitation trop proche. Et Jean-Luc Picot, auparavant logé à Vitry, y a suivi l'animal. De sa fenêtre, il a vue sur le chenil, et passe de toute manière l'essentiel de la journée avec l'animal.
Ils réalisent ensemble leur patrouille, réalisent des exercices d'obéissance ; et le gendarme apporte tous les jours ses soins au chien : brossage, vérification des oreilles, des yeux, de la dentition, palpation des membres pour prévenir les blessures et les tiques, vérification des coussinets, du fourreau et de la queue. « Pour moi, c'est une passion, ça ne se commande pas », explique-t-il.
Dès son arrivée au Psig il y a quelques années, il avait demandé à devenir maître de chien. Quand il a été sélectionné, il est parti dans l'unique centre de formation du pays : à Gramat dans le Lot. Il y a passé trois mois, d'abord en test, puis pour faire connaissance avec son chien, qu'il dresse plus sur le principe de la récompense (les croquettes) que de la punition. « J'avais demandé un animal sociable, et le berger hollandais est moins têtu que le malinois. Le chien est un peu excessif alors que je suis très carré, on se complète bien. »
L'homme et le canidé vont travailler huit ans ensemble. Ensuite, le chien-gendarme prendra une retraite bien méritée… Jean-Luc Picot a déjà prévu de l'accueillir chez lui…

http://www.lunion.presse.fr/article/marne/un-chien-gendarme-a-vitry
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samedi 14 janvier 2012

L’armée de Terre engagée dans l’exercice amphibie Bold Alligator

Le 9 janvier 2012, 650 militaires, dont 370 de l’armée de Terre, ont quitté Toulon pour la côte Est des Etats-Unis. Du 24 janvier au 13 février, ils participent à l’exercice amphibie Bold Alligator, la plus importante manœuvre amphibie de ces dix dernières années, ouverte pour la 1re fois à l’international.

400 militaires forment le détachement français interarmées de l’exercice. Ils constituent un Task Group au sein de l’US Task Force, composé du bâtiment de projection et de commandement (BPC) Mistral, embarquant un état-major amphibie de 35 marins, et un groupement tactique embarqué (GTE) commandé par le 21 e régiment d’infanterie de marine (21e RIMa) de Fréjus.

83 véhicules de l’armée de Terre ont également embarqué sur le Mistral : 23 véhicules de l’avant blindés (VAB), 3 chars AMX 10 , 1 engin de génie d’aménagement (EGAME), des petits véhicules protégés (PVP), 4 Puma , 2 Gazelles … qui débarqueront en février sur les plages américaines.

Bold Alligator est l’occasion de mettre en œuvre les composantes amphibies de différents pays, en développant les capacités d’interopérabilité . Pour la France, grande nation amphibie européenne, il s’agit de souligner la capacité de ses forces armées à s’intégrer de façon autonome à une opération alliée de grande ampleur .

Participent à cet exercice, au sein du GTE commandé par le 21e RIMa :

http://www.defense.gouv.fr/terre/bloc-a-la-une/l-armee-de-terre-engagee-dans-l-exercice-amphibie-bold-alligator
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A Châlons, les morts en Opex ne sont pas oubliés

Seule ville de la région à avoir inscrit sur son monument aux morts le nom de ses enfants morts en Opex (Opérations extérieures), Châlons a rendu hommage hier aux deux militaires (du 402 et de la 1re Brigade mécanisée) morts le 11 janvier 2010 en Afghanistan.

DE nombreux militaires. Mais également des civils massés juste devant le monument aux morts.
Grand moment de solennité et de mémoire hier en fin de matinée à Châlons, alors qu'il y a deux ans jour pour jour, c'était le 11 janvier 2010, deux valeureux soldats, le lieutenant-colonel Fabrice Rouiller et l'adjudant Mathieu Toinette, perdaient la vie en Afghanistan : deux militaires du cru tombés dans le cadre des opérations extérieures.
Aussi, la Ville de Châlons, le 402e RA, la 1re Brigade mécanisée et la fédération nationale des anciens des missions extérieures (Fname), ont organisé hier une vibrante cérémonie en mémoire de ces deux militaires qui ont donné leur vie et sont tombés au champ d'honneur à la suite d'un accrochage avec des insurgés.

Quatre noms gravés

Outre les autorités et personnalités, Fabien Savarin, délégué départemental, et Laurent Attar-Bayrou, président de la Fname, ont participé à cette cérémonie afin que le souvenir de ces deux soldats reste dans les mémoires.
Drapeaux, sonnerie aux morts et Marseillaise : la cérémonie s'est poursuivie par un dépôt de gerbe juste devant la stèle où sont inscrits leurs deux noms sans oublier ceux du canonnier Camara (mort au Tchad) et du brigadier Marot (tombé en ex-Yougoslavie).

Proposition de loi

Châlons avait été bouleversée d'apprendre la mort de ces deux soldats il y a deux ans. Une cérémonie d'honneur funèbres militaires afin de leur rendre hommage s'était déroulée le 15 janvier 2010 en présence d'Hervé Morin, ministre de la Défense de l'époque, de Benoist Apparu, secrétaire d'Etat au logement et à l'urbanisme, du chef d'État-major de l'Armée de Terre et de Gérard Nédellec, médecin général des Armées. Un brouillard glacial enveloppait comme un linceul la place d'Armes ce jour-là. Les cercueils portés par leurs frères d'armes étaient déposés devant les familles sur les accords déchirants de la Marche funèbre, et ce devant un millier de militaires, quarante chefs de régiments, des élus et des proches figés par la douleur… Mais après… Le lieutenant-colonel et l'adjudant morts en Afghanistan ont rejoint la triste liste des militaires à avoir donné leur vie pour la France au cours de leur engagement sur un sol étranger. Où sont-ils ? Qui sont-ils ?
Il semble inconcevable que nul ou si peu ne s'en souviennent. Aussi Châlons a montré l'exemple puisqu'une stèle est érigée sur son monument aux morts afin de ne pas oublier ces morts de la 4e génération du feu. De plus, la ville de Châlons se trouve être aujourd'hui la seule de la région à avoir inscrit sur son monument aux morts ses enfants morts en Opex pour la France, un sujet plus que d'actualité. Effectivement le député UMP du Rhône Philippe Meunier, a pris tout le monde de court en déposant une proposition de loi d'actualité, visant à rendre « obligatoire l'inscription des noms des soldats morts en opérations extérieures sur les monuments aux morts de leurs communes de naissance et de résidence ». Le cas, hélas, de l'adjudant Mathieu Toinette.
http://www.lunion.presse.fr/article/marne/a-chalons-les-morts-en-opex-ne-sont-pas-oublies

vendredi 13 janvier 2012

Field Artillery Deployment de la FCR


Un troisième BPC pour la marine nationale

Construit par STX France à Saint-Nazaire, le Dixmude, l'un des trois Bâtiments de Projection et de Commandement (BPC) français (les plus gros bâtiments de la flotte française après le porte-avions Charles-de-Gaulle), recevra samedi, à son bord, le ministre de la Défense Gérard Longuet. Deux autres bâtiments du même type, commandés par la marine russe en 2009, sont actuellement en construction à Brest.

Le ministre de la Défense, Gérard Longuet, visitera samedi à Toulon le troisième bâtiment de projection et de commandement (BPC) français, baptisé Dixmude, réceptionné début janvier par la marine nationale. Les BPC sont les plus gros bâtiments de la flotte française, après le porte-avions Charles-de-Gaulle.
Commandé par le ministère en 2009 aux société STX France et DCNS dans le cadre du plan de relance de l'économie, le Dixmude est doté de capacités opérationnelles identiques à celles du Mistral et du Tonnerre déjà en service.
Constrcution du Dixmude : "2,7 millions d'heures de travail pour les chantiers navals français"
Le bâtiment bénéficie d'améliorations techniques et d'équipements modernisés, fruit du retour d'expérience de cinq années de service des BPC, a souligné le porte-parole du ministère, Gérard Gachet. Sa réalisation a représenté "2,7 millions d'heures de travail pour les chantiers navals français", a-t-il précisé.

Le Dixmude répond, selon le ministère, "à la nécessité de posséder des unités polyvalentes, capables de se positionner au large, de déployer rapidement des troupes, de projeter des forces à terre", de commander ou soutenir "des opérations interarmées et interalliés d'envergure en mer ou à terre".
Deux bâtiments similaires actuellement en construction à Brest pour le compte de la marine russe
Le bâtiment a été construit par
STX France à Saint-Nazaire, où la DCNS (ex-Direction des constructions navales) l'a équipé de son système de combat, a précisé le ministère. La marine russe a commandé en 2011 deux BPC du même type, dont la construction a débuté en décembre à Brest.
Selon le porte-parole de la Défense, la construction de ces deux bâtiments, qui doivent être livrés sans armement français, "représente six millions d'heures de travail pour l'industrie française, soit l'équivalent de mille emplois créés ou maintenus pendant quatre ans". Longs de 199 mètres, pour un déplacement de 22.000 tonnes, les BPC disposent d'un équipage réduit à 170 personnes et peuvent accueillir jusqu'à 4.000 personnes pour des opérations humanitaires.
http://www.letelegramme.com/ig/generales/france-monde/france/defense-un-troisieme-bpc-pour-la-marine-nationale-12-01-2012-1563125.php
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jeudi 12 janvier 2012

La compagnie d’infanterie de la FCR s’entraîne au tir de niveau tactique


Déploiement du Kandak 34 de l’ANA sur la FOB GWAN


Bonne année, l'Armée !

De nombreuses personnalités civiles et militaires ont répondu hier soir à l'invitation du colonel Desgranges, commandant la base de Défense de Mourmelon-Mailly, qui organisait un cocktail à l'occasion de la nouvelle année.

Des civils mais surtout des militaires. Des élus et certains décideurs…
Hier soir, le cercle mess Napoléon III de Mourmelon-le-Grand a accueilli de nombreux invités à l'occasion de la cérémonie de vœux que présidait le colonel Desgranges, commandant la Base de défense Mourmelon-Mailly et commandant d'Armes de la Place de Mourmelon. Moment plus que symbolique puisque l'officier supérieur a rappelé qu'à quelques jours près, les Bases du ministère de la Défense soufflaient leurs premières bougies. Véritable séisme pour les Armées que cette nouvelle organisation, le colonel a rappelé que les habitudes et les méthodes de travail centenaires « avaient volé en éclats. Le défi a donc été cette année, et est toujours, de savoir travailler ensemble de façon complémentaire ».

1,4 million de repas servis
Chiffres à l'appui, cette nouvelle organisation de travail entre « soutien » et « soutenus » a permis d'économiser 14 % du budget de soutien soit plus de 3 millions d'euros, et 12 % de véhicules de la gamme civile. L'embasement a permis par ailleurs d'économiser 15 % de personnel. Statistiques toujours, le service soutien vie de la Base a servi 1,4 million de repas dont plus de 400 000 pour les troupes en manœuvre en 2011, il traite plus de 250 demandes de soutien divers chaque semaine.
« Pour réaliser ce travail, la Base de Défense compte près de 900 hommes et femmes dédiés au soutien et répartis sur des sites allant de Troyes jusqu'à Saint-Quentin et Vouziers, le tout sur quatre départements », a insisté le colonel Desgranges. L'année qui s'ouvre permettra également de formaliser les missions de la Base, des textes importants paraîtront bientôt pour asseoir les changements sur un socle légal, il s'agit, entre autres, de nouvelles responsabilités du commandant concernant notamment le domaine patrimonial de la Base et son aspect territorial.
Après être revenu sur l'état d'avancée « de la réforme la plus voyante du ministère de la Défense », le colonel a conclu son discours en estimant que si chacun était confiant il y a un an, le chemin parcouru est mesuré.
Ce bon résultat, dû au personnel mais aussi aux organismes qui ont soutenu la Base de Défense en collaborant à sa réussite, a été mis en avant. Enfin, après avoir cité le maire de Mourmelon et le personnel municipal « pour tout ce qu'ils apportent aux familles de la garnison », le colonel Desgranges a invité l'assemblée au traditionnel cocktail symbole d'une année nouvelle.

http://www.lunion.presse.fr/article/marne/bonne-annee-larmee
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