L'arbre de la discorde se trouvait du côté israélien selon la Finul

La Force intérimaire de l'ONU au Liban (Finul) a indiqué mercredi que les soldats de Tsahal se trouvaient en territoire israélien, au sud de la "ligne bleue", lorsque s'est produit l'incident frontalier qui les a opposés à l'armée libanaise, mardi. Deux soldats et un reporter libanais, ainsi qu'un officier israélien ont trouvé la mort dans cet accrochage survenu autour du village d'Adaïsseh à la frontière israélo-libanaise. La "ligne bleue" est une démarcation de fait définie par l'ONU entre le Liban et Israël et surveillée par une force de maintien de la paix.
De source militaire libanaise, on affirmait que l'incident avait débuté lorsque des militaires israéliens ont voulu abattre des arbres en territoire libanais. "La Finul a établi que les arbres qui étaient abattus par l'armée israélienne se trouvaient au sud de la ligne bleue, en territoire israélien", affirme un communiqué citant le porte-parole de la Finul, le lieutenant-colonel Naresh Bhatt. Cet accrochage est le plus grave entre les armées de deux pays depuis la fin de l'offensive israélienne contre le Hezbollah en juillet et août 2006.

http://lepoint.antisearch.net/cgi-bin/redirect?TYPE=URL&PARAMS=FINUL&C=163&X=50&ARG=&AGENT=&CID=&TARGET=http://www.lepoint.fr/content/societe/article?id=1221877

Wikileaks promet d'autres publications sur l'Afghanistan

Les fuites vont se poursuivre. Le fondateur de Wikileaks, Julian Assange, a confirmé samedi sa volonté de publier de nouveau d'ici à "quelques semaines" 15.000 documents militaires confidentiels sur la guerre en Afghanistan. Après le nouvel appel du Pentagone à cesser la publication pour des raisons de sécurité, le fondateur de Wikileaks a assuré que son site internet spécialisé dans le renseignement "procédait sûrement et avec prudence" en examinant "ligne par ligne" les documents en question. "Tous les documents seront publiés". Mais ils seront présentés de façon à protéger "les noms de parties innocentes qui font face à une menace significative", a indiqué Julian Assange.
Les 15.000 documents qui doivent être publiés prochainement font partie d'un paquet de plus de 90.000 documents dont Wikileaks a déjà publié une large partie. Mais ils nécessitaient des précautions particulières, a expliqué Julian Assange. "Ces documents sont ceux que nous avons mis de côté parce qu'ils contiennent certaines désignations, ce qui signifie qu'ils ont plus de chances de contenir des informations d'identification personnelle", a-t-il dit, précisant néanmoins qu'il n'y aurait pas "d'auto-censure" et que des médias l'aidaient à décortiquer les informations.

"La première victime de la guerre est la vérité"

Le Pentagone a averti vendredi que la diffusion de nouvelles archives secrètes sur le conflit afghan par Wikileaks serait "encore plus préjudiciable" que la publication initiale de 76.000 documents par le site internet, dont les révélations ont déjà déclenché une tempête médiatique à travers le monde. Des ONG, dont Reporters sans frontières (RSF), ont critiqué la publication qui risque selon elles de mettre en danger des vies humaines, notamment des Afghans ayant collaboré avec les forces américaines et internationales. "Les organisations qui sont embarrassées par la publication de documents appellent toujours à ce que ces documents ne soient pas publiés", a déclaré Julian Assange samedi, peu avant un séminaire intitulé "La première victime de la guerre est la vérité", organisé par un courant du parti-social démocrate suédois. Wikileaks "ne sera menacé ni par le Pentagone ni par tout autre groupe", a lancé son fondateur, qui a coupé ses longs cheveux blonds et porte désormais des cheveux courts et bruns.

Fondé en 2006 par Julian Assange, qui dit être né en Australie en 1971, Wikileaks est spécialisé dans les fuites de documents confidentiels. Son précédent scoop majeur était la publication d'une vidéo de l'armée américaine montrant une attaque de soldats américains durant laquelle un caméraman de l'agence Reuters avait été tué en 2007. Julian Assange se trouve pour quelques jours en Suède, où son organisation bénéficie de soutiens et utilise les serveurs d'une petite société informatique dans la banlieue de la capitale suédoise.
http://lci.tf1.fr/high-tech/2010-08/wikileaks-promet-d-autres-publications-sur-l-afghanistan-6037248.html

Des militaires français défileront lors des fêtes d'indépendance au Congo et au Gabon

Des soldats des Forces française au Gabon (FFG) participeront aux défilés militaires des cinquantenaires des indépendances du Congo, le 15 août, et du Gabon, le 17 août, a-t-on appris vendredi de sources concordantes.

"La France participera pour la première fois au défilé militaire" à Brazzaville dimanche "avec une section de 30 hommes de la 2ème Compagnie du 6ème Bataillon d'Infanterie de Marine (BiMa)", partie intégrante des FFG au Gabon, selon un communiqué de l'ambassade de France au Congo.

Outre la France, l'Angola, le Bénin, le Cameroun, le Gabon, la Libye et le Maroc ont également envoyé des détachements pour le cinquantenaire du Congo, a affirmé le porte-parole des Forces armées congolaises (FAC), le colonel Jean-Robert Obargui.

Au Gabon, mardi, 104 militaires des FFG, qui sont basés à Libreville, participeront également au défilé sur le bord de mer de la capitale gabonaise, a-t-on appris auprès des FFG. Des contingents des pays voisins dont le Bénin et le Congo participeront également au défilé.

Les troupes de treize anciennes colonies françaises de l'Afrique sub-saharienne dont le Gabon et le Congo ont défilé cette année lors du 14 juillet à Paris.
http://www.lepoint.fr/politique/des-militaires-francais-defileront-lors-des-fetes-d-independance-au-congo-et-au-gabon-13-08-2010-1225088_20.php

La Légion étrangère forme ses réservistes

La 5e compagnie de réserve du 1er Régiment étranger de génie a organisé une Formation militaire initiale (FMI) auprès d’une vingtaine de réservistes.

La section du lieutenant Pepe, agrégé de physique dans le civil, avait pour objectif d’inculquer les bases du métier de militaire à une vingtaine de jeunes. Ils étaient entourés de cadres expérimentés du 1er REG de Laudun, ayant la volonté de montrer l’exemple, de partager leur savoir-faire et leur expérience.

Agés de 18 à 45 ans, ces réservistes sont à la recherche d’une expérience militaire « qu’on ne retrouve plus depuis la fin du service obligatoire, et qui plus est dans un environnement particulier, la Légion étrangère. Plus généralement, c’est un état d’esprit, le sens des valeurs qui les attirent. Ils avaient tous en commun le désir d’apprendre et de se surpasser », nous confie leur chef de section.

Après une semaine de cours théorique, les élèves se sont vraiment révélés lors du rallye final. Le caporal-chef Courtois a depuis quelques temps une idée qui lui trotte dans la tête. «Dans le civil je suis bagagiste à Roissy Charles de Gaulle. En intégrant la réserve, j’espère vraiment qu’un jour je pourrai sillonner les allées de l’aéroport en tenue kaki, cette fois-ci pour Vigipirate », nous dit-il alors qu’il s’exerce à poser le pansement compressif sur son camarade.

La formation s’est terminée par des félicitations des cadres du 1er Régiment étranger de génie, et par le rappel des futures échéances : le prochain camp des Garrigues, le raid des réservistes en Lozère et surtout le plan Vigipirate à Roissy Charles de Gaulle.

http://www.defense.gouv.fr/terre/actu-terre/la-legion-etrangere-forme-ses-reservistes

Offensive de l'armée afghane: "débâcle"

L'une des premières grandes offensives menées par l'armée afghane contre les talibans, sans l'aide de l'Otan, a viré à la débâcle, les soldats afghans ayant dû appeler au secours des renforts américains et français, rapporte aujourd'hui la presse américaine.

L'Armée nationale afghane (ANA) a réclamé l'aide des forces internationales de l'Isaf après le décès d'au moins 10 de ses soldats et la capture d'une vingtaine d'hommes au cours de cette opération lancée le 3 août et qui a mobilisé un bataillon de 300 militaires afghans, écrit le New York Times. Citant une source américaine haut placée, le Times indique que la mission, qui s'est déroulée dans une zone isolée à l'est de Kaboul, visait à reprendre une région accidentée depuis longtemps sous influence talibane.

Les combats sont tels depuis la semaine dernière dans les environs du village de Bad Pakh, dans la province de Laghman, que la Croix-Rouge n'a pas été en mesure d'atteindre le front pour évacuer morts et blessés, souligne le prestigieux quotidien new-yorkais. "Beaucoup de leçons doivent être tirées" de cet échec, notamment comment et pourquoi l'ANA a lancé cette opération, qui n'a pas été préparé avec l'Isaf, a dit au journal un haut gradé américain.

Cette débâcle a lieu alors que l'ANA, qui mène rarement seule des opérations d'envergure, a été félicitée mercredi par le chef des troupes internationales en Afghanistan, le général américain Petraeus, pour avoir atteint avec trois mois d'avance l'objectif de 134.000 hommes. Le plan original de l'armée afghane était d'infiltrer par hélicoptère un détachement derrière les lignes talibanes, de sorte de prendre en étau les insurgés, grâce à l'assaut lancé frontalement par le gros des troupes. Mais plutôt que d'être surpris, les talibans attendaient les soldats et leur ont tendu des embuscades, a raconté au journal une source au ministère afghan de la Défense, parlant de "trahison".

Le bilan officiel donné par Kaboul fait état de sept morts dans les rangs de l'ANA et d'un nombre inconnu de prisonniers. "Nous ne pouvons pas dire combien ont été capturés car certains se trouvaient dans des endroits difficiles, mais certains de nos soldats ont été capturés par les talibans", a dit le porte-parole du ministère. Les talibans, dont les bilans sont notoirement exagérés, affirment pour leur part que 27 militaires ont été tués, 14 blessés et huit autres capturés.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/08/13/97001-20100813FILWWW00407-offensive-de-l-armee-afghane-debacle.php

Catherine Maunoury : directrice du musée de l’air et de l’espace

Catherine Maunoury a été nommée directrice du musée de l’air et de l’espace du Bourget. Elle a pris ses fonctions le 10 août dernier. Rencontre avec une passionnée de voltige aérienne, sacrée deux fois championne du monde et dix fois championne de France dans cette discipline.

Des rires éclatent dans le couloir qui surplombe la grande galerie du musée de l’air et de l’espace du Bourget. La première réunion de Catherine Maunoury, nouvelle directrice du musée, est terminée. Il est 11 heures ce mardi 10 août et Catherine a adopté ses quartiers pour les trois prochaines années. Son bureau est encore vide, rempli par sa seule spontanéité, son rire et son dynamisme. Elle s’excuse de devoir ranger quelques affaires, mettre la main sur quelques dossiers qui lui rappellent qu’elle est aujourd’hui directrice du musée. Un poste auquel elle n’avait pas vraiment songé. « La DMPA* (Direction de la mémoire du patrimoine et des archives) y a pensé pour moi. J’ai compris tout de suite que cette responsabilité était l’aboutissement de quelque chose. Je vais pouvoir y mettre la détermination et la passion que j’ai mises dans chaque vol. »



Sa passion commence à l’âge de 8 ans. Son père, médecin en Bretagne et pilote privé, l’emmène voler à l’aéroclub. Elle assiste à une démonstration de voltige de son instructeur qui lui propose ensuite de monter dans l’avion. La petite fille est émerveillée et son horizon s’élargit. « Trouve ce que tu aimes faire et développe le » lui avaient inculqué ses parents. Ce vol est pour elle une révélation. A quinze ans, elle effectue son premier vol seule puis est brevetée pilote à 17 ans. « C’est très jeune quand j’y repense. Mais ça m’a permis de rentrer dans le monde adulte et d’avoir le sens des responsabilités. » Sur son bureau, des livres sur l’aviation et un dossier listant les projets à mener dans le musée témoignent de l’implication qu’elle donne à sa fonction. Mais déjà, Catherine attire l’attention sur un magnifique tableau suspendu au mur. « C’est la seule chose que j’ai installée en arrivant. Mon mari a peint cet avion avant sa mort. Il était peintre de l’air. » Le téléphone sonne, elle décroche. « Oui Gérard, je suis dans ton bureau. Enfin dans notre bureau ! Et toi, tu es en ULM ? » Gérard Feldzer est l’ancien directeur du musée de l’air et de l’espace. Tous deux sont amis de longue date. Une championne du monde de voltige aérienne a succédé à un pilote de ligne. « On est complémentaires tous les deux. J’espère pouvoir accomplir ce qu’il n’a pas eu l’occasion de faire. »

Combativité et humanité

Pour faire rayonner le musée, Catherine Maunoury regorge d’idées. Sacrée deux fois championne du monde et dix fois championne de France de voltige aérienne, Catherine est une femme de défis. Elle considère son poste de directrice du musée comme un « nouveau challenge, un nouveau championnat du monde ». Celle qui a passé sa vie à essayer de faire toujours mieux réserve maintenant sa combativité pour le musée. Son premier désir : valoriser les collections et les humaniser. « Je voudrais susciter l’émotion. Les pièces, authentiques, ont été utilisées par des hommes et des femmes qui ont fait l’histoire de l’air et de l’espace. Il faut que les visiteurs puissent voir les avions en sachant précisément ce qu’ils ont fait, à quelle bataille ils ont participé. » Cette volonté d’associer l’homme à la machine, ce côté humain qui lui est si cher ont été nourris par ses études de philosophie. Catherine a choisi de mettre l’homme et les relations humaines au cœur de sa vie. A l’instar des cafés-philo, la nouvelle directrice souhaite instaurer des débats sur des questions d’aéronautique et d’astronautique, qu’elles soient techniques, historiques, politiques, philosophiques ou éthiques.

En expliquant cela, Catherine présente les principales salles du musée. La grande galerie avec sa collection préférée, une des plus belles au monde : celle du début de l’aviation civile. La voici maintenant arrivée dans le hall de l’aviation militaire qu’elle souhaite réhabiliter. Les différentes guerres de l’histoire ont développé l’aviation. Il lui est capital de favoriser le rapprochement militaire et civil.

Catherine est bien décidée à mettre en avant des projets dans le sens du rayonnement et de la beauté du musée : reconstructions historiques avec d’autres musées européens, partenariat avec la Cité des sciences, avec le CNES (Centre national d’études spatiales), baptêmes de l’air, développement de la simulation qui fait partie intégrante de la vie des aviateurs, réhabilitation de l’ancienne aérogare et de la tour de contrôle etc. Un travail qu’elle qualifie de « passionnant ». Une politique à long terme pour rendre le musée plus attirant dans l’esprit du Grand Paris. « Le musée du Bourget a vocation à devenir le musée de l’air et de l’espace leader en Europe. Je vais m’accrocher pour qu’il ait le prestige de son homologue américain : le National Air and Space Museum de Washington ». Réaliste, la dynamique Catherine gardera cependant la tête dans les nuages : elle continuera de voler et de se présenter en meetings aériens de voltige.

* Le musée de l’air et de l’espace est un musée d’Etat, dépendant du ministère de la Défense et placé sous la tutelle de la DMPA/SGA (Secrétariat général pour l’administration). Depuis 1994, il a le statut d’établissement public à caractère administratif
http://www.defense.gouv.fr/actualites/articles2/catherine-maunoury-un-nouveau-championnat-du-monde

Afghanistan - "La guerre se gagne à coup d'éditoriaux"

C'est une histoire de communication, de réputation et d'image. Mardi, l'ONU publie un rapport affirmant que 1.271 civils ont été tués au premier semestre 2010 en Afghanistan, soit une hausse de 21% par rapport à l'année précédente. Si l'on prend en compte les blessés, le nombre de victimes civiles a même augmenté de 31%. Un bien mauvais bilan.

Mauvaise note mais bons élèves
Sauf que, selon l'ONU, pas moins de 76% de ces victimes sont à attribuer aux insurgés talibans, soit une hausse de 53% par rapport à 2009, due à l'augmentation des exécutions, assassinats et attentats suicides.

Dans le même temps, la coalition et l'armée afghane sont donc considérées comme des bons élèves avec une baisse de 30% par rapport à 2009 et, seulement, 386 morts et blessés civils à leur actif. Un « bon » résultat qui résulte officiellement de la politique mise en place par la coalition visant à diminuer le recours au soutien aérien et aux bombardements. Conclusion : les insurgés tuent, les coalisés protègent. Les conseillers de Barack Obama lancent d'ailleurs sensiblement le même message et affirment à tout va que la guerre en Afghanistan vise à la protection de la population civile, leitmotiv des États-Unis depuis 2001.

Les Talibans ont quant à eux estimé que ces chiffres relevaient de la propagande : « Il est clair que ce rapport est une tromperie politique, une exagération et de la propagande plutôt qu'une évaluation des faits ». Ainsi, alors que le rapport de l'ONU conclut à la mort de 69 civils dans des frappes aériennes dans les six premiers mois de l'année, le commandement des talibans affirme qu'au moins 300 civils ont péri lors de bavures de l'Otan. Conclusion des Talibans : les coalisés mentent. Les coalisés tuent.

Préservation de la population : il suffit de le faire croire
A qui se destinent ces messages difficile à vérifier ? En particulier à la population afghane qui devient de fait l'enjeu principal du conflit, la masse à manipuler. Une histoire de légitimation des combats, expliquent les trois colonels Hervé de Courrèges, Emmanuel Germain et Nicolas Le Nen dans leur livre « Principes de contre-insurrection ». « La légitimité est à conquérir en premier lieu auprès de sa propre opinion publique, puis auprès de celle de ses alliés et enfin au sein de celle du pays dans lequel elle agira », expliquent les trois auteurs. Et d'ajouter : « Il est donc indispensable de faire appel au plus vieux ressort de la guerre pour légitimer une intervention contre-insurrectionnelle : la préservation de la sécurité de la population ». Il suffit même parfois de le faire croire en usant de stratagèmes plus ou moins inventifs. Un des plus beaux exemples nous vient d'une expression des États-Unis s'apprêtant à attaquer l'Irak : la frappe chirurgicale. En somme, la guerre qui soigne. Beau principe.

Mais si « la guerre se gagne à coup d'éditoriaux », comme l'écrit armees.com, ou en jouant avec les chiffres, reste à ne pas oublier que chaque unité représente une victime supplémentaire, bien réelle celle-là.

http://www.francesoir.fr/armee/afghanistan-la-guerre-se-gagne-coup-deditoriaux

Principes de contre-insurrection

« Principes de contre-insurrection » aux éditions Economica des colonels Hervé de Courrèges, Emmanuel Germain et Nicolas Le Nen fait le point sur la guerre de contre-insurrection, type de combat qu’il convient de réinventer.

De la révolte des Macchabée aux combats d’Afghanistan, de Little Big Horn à Mogadiscio, la guerre de contre-insurrection constitue depuis longtemps un défi pour les armées modernes. La majorité des récents conflits de ce type ont, en effet, été perdus par les contre-insurgés.

Pourquoi quelques centaines ou milliers de rebelles ont-ils pu ainsi, à travers le monde, tenir en échec des armées entraînées et puissantes chargées de les détruire ? Comment expliquer le vide conceptuel et pratique sur ce sujet depuis la thèse d’un officier français publié aux Etats-Unis en 1964 ?

Les trois praticiens nous proposent trois principes simples et fondateurs à garder en mémoire par tous ceux qui, acteurs ou observateurs, civils ou militaires, sont concernés par les conflits modernes d’aujourd’hui et de demain.

Les auteurs sont saint-cyriens et diplômés du collège interarmées de Défense (CID). Ils capitalisent chacun, en situation de commandement et en état-major, de nombreuses expériences opérationnelles dans des contextes de contre-insurrection en Afrique, au Proche ou Moyen-Orient et en Asie.

http://www.defense.gouv.fr/terre/actu-terre/principes-de-contre-insurrection

Capitaine Marchal : portrait d’une femme d’exception

Elle est la première femme militaire a réussir le brevet d’instructeur commando

« Aller au bout de soi même, et même un peu plus loin… » telle pourrait être la devise du capitaine Marie Marchal, actuellement officier adjoint à l’Ecole nationale des sous-officiers d’active (ENSOA). Première femme à valider le brevet d’instructeur commando au Centre national d’entrainement commando (CNEC), elle est un espoir pour beaucoup d’autres.

Résistance physique, force morale, volonté d’avancer : ces mots importants pour tout militaire sont pour elle capitaux. «Comme partout, si l’on fait ses preuves, que l’on ne traîne pas, on est acceptée».

Le terrain est pour elle une épreuve et une chance : surmonter les moments difficiles mais surtout la satisfaction d’aller chercher au plus profond d’elle-même les forces physiques et morales nécessaires. « Faire ses preuves, se découvrir et découvrir les autres », sont les trois axes qui guident son action.

Cette motivation exceptionnelle se forge dans les valeurs auxquelles elle tient le plus : respect de ses camarades, de la hiérarchie, de l’uniforme, s’en montrer digne et songer avant tout à la collectivité.

Le capitaine Marchal n’a qu’une préoccupation : mettre le plus tôt possible en application ce qu’elle a appris auprès de ses élèves à l’ENSOA.

http://www.defense.gouv.fr/terre/actu-terre/capitaine-marchal

TCHAD - Le président Deby remet en cause la présence militaire française

Le président tchadien Idriss Deby Itno a remis en cause mercredi, à l'occasion du 50e anniversaire de l'indépendance, l'opération Épervier, demandant une contrepartie financière à la présence militaire française au Tchad. "Nous nous acheminons vers une révision de l'accord de siège entre Épervier et le Tchad", a déclaré le président Deby au cours d'une conférence de presse.


"Cela fait vingt ans (1986) qu'Épervier existe et il ne joue plus son rôle, à part quelques soins donnés aux malades et un appui logistique en cas d'agression quelque part", a-t-il commenté. "Nous allons revoir l'accord de siège, puisqu'il n'existe pas un accord : la France ne paye rien au Tchad à part quelques marchandises qui entrent sous douanes. Si la France veut rester au Tchad et utiliser ses avions, entraîner ses hommes, il y a un coût à payer et l'accord de siège permettra de clarifier ce que la France doit payer au Tchad", a poursuivi le président Deby.

http://www.lepoint.fr/monde/tchad-le-president-deby-remet-en-cause-la-presence-militaire-francaise-11-08-2010-1224144_24.php

L’armée de l’air dans le ciel des vacanciers

Avis aux amateurs ! En août, suivez les équipes de présentation de l’armée de l’air sur les manifestations aériennes
Durant toute la saison estivale, les équipes de présentation de l’armée de l’air sillonnent la France pour offrir des shows aériens aux vacanciers. Pour les aoûtiens, qu’ils soient néophytes ou passionnés d'aviation, les occasions sont nombreuses de les retrouver au cours de manifestations aériennes.

Ce week-end, la Patrouille de France (PAF), le présentateur Alphajet et la patrouille Cartouche Doré seront présents à Lacanau, en Gironde (33), samedi 7 août 2010, avant de rejoindre Coulommiers, en Seine et Marne (17), dimanche. Ils y retrouveront également l’équipe de voltige de l’armée de l’air (EVAA).

Entre ces deux événements, la PAF et l’EVAA passeront également par les Alpes d’Huez, en Isère (38), pour participer à la 6ème fête de l’air de la station de montagne qui se déroule samedi et dimanche. Il faudra ensuite patienter quelques jours pour voir ou revoir les Alphajet de la PAF et les Extra 330 de l’EVAA. En effet, les ambassadeurs de l’armée de l’air feront une démonstration dans le ciel de Courchevel, en Savoie (73), à l’occasion de la coupe du monde de saut à ski, jeudi 12 et vendredi 13 août.

Les week-ends suivants, ce sont les villes varoises de Toulon et Saint-Tropez, ainsi que celles de Belvès (Dordogne), Palavas-les-flots (Hérault), Saint-Cyprien (Languedoc-Roussillon), Mazamet (Tarn), Saint-Quentin (Picardie), Angers (Maine-et-Loire) et Dunkerque (Nord), qui auront la chance d’admirer les célèbres ambassadeurs de l’armée de l’air. L’équipe de voltige, la patrouille Cartouche Doré, les présentateurs Alphajet et Rafale, et la Patrouille de France feront rêver petits et grands, en faisant découvrir le savoir-faire de l’institution à travers la métropole.

Pour en savoir plus, consultez le calendrier des meetings sur ce lien
http://www.defense.gouv.fr/air/acces-specifiques/les-equipes-de-presentation/calendrier-des-meetings-des-presentateurs-de-l-armee-de-l-air

http://www.defense.gouv.fr/air/actus-air/l-armee-de-l-air-dans-le-ciel-des-vacanciers

ASW2 le Ravin du loup

Je vous présente aujourd'hui lesite WEB dédié aux amateurs de stratégie, de fortifications de la deuxième Guerre et à tous les soldats qui ont transités par ce camp pour l'accomplissement de leur devoir national... C'était aussi le seul lieu en France où les soldats du CEC 129 dormaient dans des blockhaus. Sur nos pages, vous retrouverez certaines photos des fortifications de l'ancien QG d'Adophe Hitler....
Une étude indique qu'il y aurait 750 vestiges fortifiés: casemates , édifices logistiques, centrale électrique , postes d'observation et rampe de lancement pour la DCA et 475 bunkers sur les trois communes de Margival, Neuville sur Margival et Laffaux.


Mais sur d'autres villages alentour, il y a des centaines d'ouvrages qui eux aussi, font partie de la ceinture pour protéger le W2 portant le nombre à plus de 860 ouvrages en béton construit en 18 mois. Les amateurs de stratégie, de fortification, de carrières aménagées, les bunkerologues, eux, ont de quoi prendre des clichés. Beaucoup chercheront à comprendre la stratégie de défense de ce Führerhauptquartier qui en impressionne plus d'un... Bonne lecture et merci de nous faire suivre des informations et des photos pour étoffer ce site WEB.

Les Journées du Patrimoine 2010 auront lieu les 18 et 19 septembre de 11h00 à 18h00. Entrée gratuite. Au fil de la visite du ravin du loup, un guide de l’Association de Sauvegarde du W2 vous expliquera l’histoire du camp de 1942 à aujourd’hui et vous pourrez découvrir les expositions et visiter deux bunkers etc..

Venez visiter ce site web exeptionnel et surtout allez voir sur place...vous serez étonnés par l'architecture des lieux...Vous pourrez imaginer comment vivaient les militaires du camp à toutes les époques de l'occupation du site

Cliquez.....
http://www.asw2.new.fr/

L’OTAN au secours du Pakistan

A la demande des autorités d’Islamabad, l'OTAN va coordonner l'aide internationale aux victimes des inondations au Pakistan. La France a décidé pour sa part, de porter à 1,05 million d'euros son aide humanitaire
« J'appelle le monde entier à nous aider », lançait le Premier ministre pakistanais, Yousuf Razar Gilani alors que les pluies diluviennes continuaient de s’abattre sur le pays. Face à cette situation de crise, le Conseil de l’Atlantique Nord a chargé le Centre euro-atlantique de coordination des réactions en cas de catastrophe (EADRCC ) de centraliser l’aide humanitaire offerte par les pays alliés et les pays partenaires. L’EADRCC a notamment pour rôle de faciliter le transport de cette aide.

De son côté, la France va allouer 550.000 euros à l’aide aux organisations humanitaires présentes sur place, auxquels viennent s’ajouter 350.000 euros, via le Programme alimentaire mondial. Par ailleurs, 150.000 euros seront également donnés au Pakistan dans le cadre de la contribution de la France au Haut Commissariat aux Réfugiés .

Selon le dernier bilan de l’ONU, les inondations auraient fait 1600 morts et près de 14 millions de sinistrés.
http://www.defense.gouv.fr/actualites/articles2/l-otan-au-secours-du-pakistan

Et si la BSMAT de Guéret avait encore un avenir ?

La Défense va manquer d'argent dans les années à venir, l'intersyndicale lui propose un moyen d'en épargner : en laissant la BSMAT ouverte !


Les syndicats de la BSMAT de Guéret refusent la fatalité qui, avec la carte militaire, veut fermer leur établissement. Aussi, réagissant à un reportage paru, fin juin, dans l'hebdomadaire Le Point, ils n'ont pas manqué de souligner le passage indiquant que, par rapport au gel du budget de la Défense pour les années à venir, il va manquer entre 30 à 40 milliards d'euros sur la Loi de programmation militaire (LPM) pour les années 2009-2014.

Une belle occasion pour l'intersyndicale du détachement matériel de la BSMAT de Guéret de faire une leçon d'économie au gouvernement en rappelant qu'avec « les nivellements en cours sur le site de stockage de pneumatiques de Moulins, le site de Guéret, pourrait très facilement accueillir le stockage de pneumatiques d'autres Armées. En effet, après contact avec différents fournisseurs, dont Continental, le site de Guéret est actuellement unique (même au niveau du privé).

À Guéret, l'atelier de réparation des conteneurs maritimes (KC20 et KC5) de l'Armée de Terre a fait l'objet d'un investissement de plus de 2 millions d'euros il y a 4 ans. Or, c'est le site de Clermont-Ferrand qui doit récupérer cette mission, sauf qu'actuellement aucun atelier, ni zone de stockage pouvant accueillir ces conteneurs n'existe dans la capitale auvergnate.

Et l'intersyndicale de souligner que le ministère de la Défense a dû récemment acheter plus de? 2.500 conteneurs. Et il faut savoir que chaque conteneur maritime doit être contrôlé tous les 30 mois (et régulièrement réparé) afin d'être apte au transport maritime. Cette mission est toujours tenue, pour les conteneurs de l'Armée de Terre, par le DETMAT de Guéret.

« Déjà plateforme nationale pour le soutien des conteneurs maritimes de l'Armée de Terre, Guéret pourrait sans investissement supplémentaire, devenir la plateforme pour le soutien des conteneurs maritimes des Armées », estime l'intersyndical qui réitère sa proposition : « Compte tenu de ces missions actuellement réalisées par le site de Guéret, des économies à réaliser, du départ naturel du personnel (retraite) et du projet de loi de réforme des retraites, la pérennité du site, avec une cinquantaine de personnels, pourrait être assurée à moindre coût. La fermeture de notre site pourrait être ajournée et réétudiée dans le cadre de la prochaine Loi de programmation militaire 2015-2019 ».

http://www.lamontagne.fr/editions_locales/creuse/et_si_la_bsmat_de_gueret_avait_encore_un_avenir_@CARGNjFdJSsGEBsFAxg-.html

« Danex » : rencontres en mer Baltique

La frégate anti-sous-marine La Motte-Picquet met le cap sur la mer Baltique pour sa première participation à l’exercice annuel « Danex ». Du 16 au 28 août, les marines de dix nations devront coopérer et apprendre à travailler de concert.

Quelques jours avant ce déploiement, le La Motte-Picquet a pris la mer avec à sa tête le commandant Bruno Tanqueray qui vient de prendre ses fonctions. L’objectif de ce premier appareillage est de permettre à chaque membre d’équipage de retrouver sa place afin de naviguer en toute sécurité. A ce titre, de nombreux exercices élémentaires ont été organisés : une navigation resserrée près des côtes, des essais de tirs et un sauvetage en mer. « Je suis très satisfait de cette première sortie qui m’a permis de découvrir le navire et prendre mes marques » confie le commandant. Un prélude indispensable avant le déploiement du navire pour « Danex ».

Fort de ce premier test grandeur nature, le La Motte-Picquet appareille donc pour les eaux froides de la mer Baltique. Sur sa route le bâtiment fera escale du 11 au 15 août à Copenhague (Danemark) où le commandant et son équipage prendront part aux célébrations du 500ème anniversaire de la marine danoise en présence de l’amiral Forissier, chef d'état-major de la Marine .

Après les cérémonies officielles, la frégate française pendra part à l’exercice « Danex » organisé par la marine danoise. « L’objectif de cet exercice est d’entraîner les navires à travailler ensemble dans le cadre d’opérations réelles » confirme le commandant adjoint aux opérations Laurent Servotte-Amouroux. « Danex » se divise en deux phases : une phase sérialisée ou phase d’intégration qui comprend une série d’exercices de mise en condition (navigation, lutte anti-aérienne), et une seconde phase dite « opérationnelle » : la simulation d’une opération en temps réel sera réalisée à partir d’un scénario fictif prédéfini. « Je serais le chef d’un groupe de combat composé de cinq frégates » précise le commandant Tanqueray. Selon le « pacha » : « Danex promet d’être un exercice complexe en terme de navigation mais aussi très instructif puisque qu’il favorise l’échange avec les autres marines ».

A l’issue de l’exercice, le La Motte-Picquet se ravitaillera à Göteborg (Suède) puis reprendra sa route pour Brest dès le 30 août
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