mercredi 30 juin 2010

A la Défense, des économies la fleur au fusil

Visite d'un ministère au lendemain des annonces de l'Elysée sur la restriction budgétaire...
Au pied du grand escalier en marbre, deux des cinq orchidées blanches font grise mine. La chaleur est reconnue coupable par Patrice Clémencet. Après vingt-deux ans passés dans la marine, il a pris en charge l'intendance du ministère de la Défense. «Quand on partait en mission, il fallait toujours veiller aux vivres sur le bateau, explique-t-il fièrement. Les économies, ça me connaît.» Les fleurs aussi. A son arrivée au service d'Hervé Morin, il a laissé tomber le superbe fleuriste de la rue Saint-Dominique pour s'approvisionner directement à Rungis. Et les orchidées seront bientôt remplacées.

De la sangria à la place du champagne
Et les mesures de réduction du train de vie des ministères, annoncées lundi soir par Nicolas Sarkozy, ne sont pour rien là-dedans. «Honnêtement, ça ne change pas grand-chose pour nous», lâche Alain Marc, le chef du cabinet. Ça n'affecte pas non plus la volonté d'Hervé Morin de maintenir la garden-party de la Défense le 13 juillet au soir, alors que l'Elysée a annulé la sienne. «Il y aura juste moitié moins de petits-fours et de la sangria à la place du champagne», sourit Alain Marc sous le lustre impérial de son vaste bureau.

Dans cet hôtel particulier, qui abrite le bureau historique du général de Gaulle, la rigueur n'est pas un mot tabou. «Les règles du Président me semblent de bon sens, poursuit le chef de cabinet. Elles peuvent donner une autre image de l'Etat à l'avenir.» En attendant, elles alimentent les conversations dans les couloirs. Hervé Morin dispose aujourd'hui d'un cabinet de vingt et une personnes. Une de plus que la règle fixée par l'Elysée et qui doit être «rigoureusement respectée dès la rentrée prochaine». Dans son petit bureau sans dorure, ni climatisation, Stanislas Prouvost est plus dubitatif qu'inquiet sur ce point. «Je ne crois pas qu'on va résorber le déficit de l'Etat en limitant le nombre de collaborateurs», lâche ce conseiller chargé de l'environnement qui plafonne à 60 heures de travail par semaine et n'a plus de «vie privée».

Le ministre dort parfois sous la tente
Car son week-end, Stanislas le passe aussi parfois avec le ministre quand il doit l'accompagner en déplacement. A ce sujet, Nicolas Sarkozy a d'ailleurs rappelé qu'il fallait privilégier «l'hébergement dans les ambassades ou les préfectures» plutôt que les hôtels. «On ne va pas mentir, on ne le fait pas toujours, reconnaît Alain Marc. Mais le ministre est aussi capable de dormir sous une tente en Afghanistan avec les militaires quand les conditions l'imposent!»
http://www.20minutes.fr/article/582267/A-la-Defense-des-economies-la-fleur-au-fusil.php



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Fin de l’exercice Garuda

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Du 14 au 25 juin 2010, l’armée de l’air a participé à l’exercice interallié Garuda qui s’est déroulé simultanément sur deux bases aériennes, celle d’Orange et celle d’Istres.

L’exercice a lieu alternativement tous les deux ou trois ans, en Inde ou en France. Pour cette quatrième édition, l’armée de l’air française a bénéficié pour la première fois de la participation de la Royal Air Force Singapore ( armée de l’air singapourienne ) .

Cette année, l’exercice, anciennement bi-latéral, a impliqué trois acteurs principaux. «La réunion de ces trois armées de l’air de pointe, fait de Garuda un rendez-vous d’excellence», déclare le général Bruno Clermont, délégué aux relations extérieures de l’état-major de l’armée de l’air, à l’occasion du voyage de presse, le 23 juin 2010. L’entrée des forces singapouriennes dans l’entraînement a ainsi modifié son organisation. «Afin d’accueillir l’ensemble des pilotes et des appareils, deux bases aériennes et non plus une, ont été mobilisées pour cette édition», explique le colonel Jean-Paul Clapier, directeur de l’exercice. Et d’ajouter : «Un seul site n’aurait pas été adapté à l’ensemble de nos opérations».

Par ailleurs :«l’Inde et la République de Singapour ne sont pas membres de l’Otan. À ce titre, aucune stratégie otanienne n’a été appliquée, nous laissant une certaine autonomie dans la conduite de nos opérations. L’exercice a ainsi offert à l’armée de l’air une opportunité inédite dans sa série d’entraînements annuels interalliés», explique l’officier.

Dans le domaine de l’entraînement, Garuda vise à améliorer le niveau d’interopérabilité des équipages français et étrangers dans les missions de défense aérienne et d’attaque au sol. Il a donné lieu à une multitude de missions spécifiques. L’armée de l’air a ainsi participé, aux côtés de ses deux alliés, à de nombreuses opérations de type COMAO (Composite Air Operation : opération aérienne composée), au sein desquelles divers appareils de transport ou de chasse évoluent ensemble. Avec une difficulté grandissante sur le plan opérationnel, les deux derniers jours de l’exercice ont ainsi constitué le point d’orgue de cette édition. La fin de l’exercice a ainsi inclus une participation de nombreux escadrons de l’armée de l’air française.

Par la confrontation des procédures opérationnelles des pays participants, Garuda a permis une nouvelle fois d’améliorer la compréhension mutuelle des alliés. Comme le souligne le colonel Clapier, «cette coopération a pleinement optimisé les capacités opérationnelles des armées engagées. Cela a été naturellement profitable aux trois parties». Une interopérabilité que le colonel Clapier résume en trois notions : «Une bonne préparation, une conduite active des opérations de la part de la direction de l’exercice et enfin une planification pointue des réunions de debriefing ».

Pour cet exercice, l’armée de l’air avait déployé de nombreux moyens. Quatre Mirage 2000 C de l’escadron 2/5 «Ile-de-France» ont ainsi été mobilisés à Istres, tandis que cinq Mirage 2000-5 du 1/2 «Cigognes» se trouvaient à Orange. Côté asiatique, de nombreux moyens avaient également été mis en œuvre. L’armée indienne a mis à disposition six Sukhoï SU-30, deux Iliouchine II 78 et un Iliouchine 76. Pour sa première participation à l’exercice, l’armée singapourienne a déployé, quant à elle, six F16 ainsi qu’un KC 135R.

http://www.defense.gouv.fr/air/breves/fin_de_l_exercice_garuda

mardi 29 juin 2010

Obsèques en Guadeloupe du brigadier tué en Afghanistan

La ministre de l'Outre-mer, Marie-Luce Penchard, a assisté lundi à Sainte-Rose (Guadeloupe) aux obsèques du brigadier guadeloupéen Steeve Cocol, 29 ans, qui avait été tué le 18 juin dernier en Afghanistan.

Steeve Cocol, qui s'était enrôlé dans l'Armée de terre en décembre 2004, avait été engagé au Tchad en 2007, une première fois en Afghanistan en septembre 2008, puis de nouveau, en janvier 2010, sur un blindé de reconnaissance AMX 10 RC. Il avait été très grièvement blessé par un tir d'artillerie des insurgés qui a frappé le poste de combat avancé Hutnik dans la vallée de Tagab, à une soixantaine de kilomètres au nord-est de Kaboul.

Une foule imposante de personnalités insulaires et d'anonymes a accompagné son cercueil, revêtu du drapeau tricolore, lundi à Sainte-Rose (nord-ouest de l'île), sa commune natale.

Après la cérémonie religieuse, alors que le cercueil du brigadier Cocol reposait dans une allée du petit cimetière où venait de retentir la sonnerie aux morts, Mme Penchard lui a, juste avant son inhumation, rendu "l'hommage solennel de la France et lui (a) dis le respect et la reconnaissance de la nation".

Le brigadier Cocol était décoré de la médaille d?Outre-mer ("agrafe Tchad"), de la médaille de bronze de la Défense nationale, de la médaille commémorative française ("agrafe Afghanistan") ainsi que de la médaille OTAN.

http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5he8xCcomekqtUoSH-twvFJ-LzL1g


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Du 6 au 13 juillet, gagnez votre baptême en vol

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Du 6 au 13 juillet prochain, la Marine nationale effectue un périple en 5 étapes à travers la France. A cette occasion, elle fera gagner des baptêmes en vol au public.
Caen, Tours, La Rochelle… le service de recrutement de la Marine entame un parcours itinérant à la rencontre du public. Un périple pour notamment, présenter la large palette de métiers de l’aéronautique navale et proposer plusieurs animations.

Découvrir les métiers de l’aéronautique navale

A chaque ville son escale. Des marins seront présents, de 14h à 17h30, pour présenter les métiers et les carrières proposés par la Marine. La Marine recrute chaque année près de 3 000 jeunes de 16 à 29 ans. Parmi eux, près de 500 travailleront dans le domaine aéronautique. De nombreux métiers sont proposés : pilote mais aussi mécanicien d’aéronautique, électronicien d’aéronautique, contrôleur aérien , détecteur aérien… des métiers accessibles à différents niveaux de diplômes de la 3ème à Bac +5. Une conférence sur les métiers de l’aéronautique navale sera organisée à 15h00 à chaque étape.

Rencontrer un pilote

Des pilotes chevronnés de la Marine (pilote de chasse, d’hélicoptères ou d’avions de patrouille maritime) accompagnés de jeunes pilotes en formation expliqueront leur métier et répondront aux questions du public. Tout l’après-midi, les pilotes seront disponibles pour des rencontres informelles ou des photos souvenir.

Des baptêmes en vol à gagner

A chaque étape, tous les jeunes de 13 à 25 ans pourront participer à un tirage au sort pour gagner un baptême en vol (3 gagnants par étape). Les mineurs devront être munis d’une autorisation parentale.

Inscriptions sur place entre 14h00 et 15h00.
Tirage au sort à partir de 15h15 et décollage à 15h30.

AGENDA :

Le 6 juillet : Caen

De 14h à 17h30 à l’aéroclub régional de Caen

Le 7 juillet : Toussus-le-Noble

De 14h à 17h30 à l’aéro touring club de France de Toussus-le-noble

Le 8 juillet : Tours

De 14h à 17h30 à l’aéroclub de Tours

Le 10 juillet : La Rochelle

De 14h à 17h30 à l’aéroclub de La Rochelle

Le 12 juillet : Quiberon

De 14h à 17h30 à l’air club de Quiberon
http://www.defense.gouv.fr/marine/base/breves/du_6_au_13_juillet_gagnez_votre_bapteme_en_vol

Afghanistan : 100 soldats étrangers tués en juin, mois le plus meurtrier

La tristement symbolique barre des 100 soldats étrangers tués en un mois en Afghanistan a été atteinte lundi. Juin 2010 est plus que jamais le mois le plus meurtrier depuis le début de l'offensive fin 2001.

Cent soldats étrangers ont été tués en Afghanistan en juin, ce qui en fait le mois le plus meurtrier pour les forces internationales en huit ans et demi de guerre, selon un décompte mardi de l'AFP après l'annonce par Washington de la mort d'un militaire américain.

Le département américain de la Défense a indiqué lundi soir dans un communiqué qu'un de ses soldats est mort le 24 juin dans la province de Farah, dans l'est du pays.

Le bilan depuis le 1er juin, avec 100 morts, a largement dépassé celui de 77 tués en août 2009, qui était jusqu'alors le mois le plus meurtrier depuis le début de l'offensive des forces internationales pour chasser les talibans du pouvoir fin 2001, selon un décompte de l'AFP basé sur celui du site internet indépendant icasualties.org.
La tristement symbolique barre des 100 soldats étrangers tués en un mois en Afghanistan a été atteinte lundi. Juin 2010 est plus que jamais le mois le plus meurtrier depuis le début de l'offensive fin 2001.
La tristement symbolique barre des 100 soldats étrangers tués en un mois en Afghanistan a été atteinte lundi. Juin 2010 est plus que jamais le mois le plus meurtrier depuis le début de l'offensive fin 2001.
http://lci.tf1.fr/monde/asie/afghanistan-100-soldats-etrangers-tues-en-juin-mois-le-plus-meurtrier-5900574.html

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Exercice international de maintien de l'ordre à BERLIN

Du 4 au 18 juin 2010, près de BERLIN, la police fédérale allemande (Bereitschaftspolizei), organise l'entraînement des forces de police de l'Union européenne, un exercice multinational de maintien de l'ordre axé sur la gestion civile des crises. La gendarmerie nationale y participe pour la troisième année consécutive.
En 2008, la gendarmerie nationale initie, à SAINT-ASTIER (Dordogne), l'entraînement des forces de police de l'Union européenne (EUPFT - European Union Police Forces Training), exercice multinational axé sur la gestion civile des crises. En 2009 c'étaient les carabiniers italiens qui l'organisaient.

Devant rassembler près de 600 gendarmes et policiers européens et reprenant les problématiques d'une mission type Kosovo (luttes politiques, découpages territoriaux, guerre civile et atteintes aux populations), cet exercice international permet de déployer un état-major et une force de police sous mandat européen dans un pays fictif, l'ASKANIA, en créant une force de police européenne dans sa capitale : RONA.

Pour la première fois, la police nationale prend également part à l'exercice. Au total, 16 nations et 20 forces de gendarmerie et de police sont représentées.

A la tête du quartier général, le lieutenant-colonel Christophe BROCHIER, commandant du groupement de gendarmerie mobile de CHAMBERY, est nommé responsable du commandement de l'exercice en tant que Head of mission.

Les 6 autres officiers et sous-officiers ont été désignés en fonction de leur expérience en OPEX, de leur connaissance du fonctionnement d'un état-major international, ou d'autres compétences plus techniques telles que les explosifs.

Le profil anglophone des militaires désignés a été également nécessaire, étant intégrés au sein d'équipes multinationales composant, à titre d'exemple, les cellules "renseignement", "presse et communication", "évaluation de l'exercice".

A leurs côtés, un peloton de l'EGM 16/7 de BACCARAT (Meurthe-et-Moselle) de 17 militaires, aux ordres du lieutenant Véronique ANGELOTTI, est employé au sein de l'unité d'intervention (Intervention police unit). Ce peloton va avoir fort à faire, en Askania, et ne manquera pas de participer de façon active au rétablissement de la paix et au retour de l'ordre public.

Cet exercice est un bon moyen de promouvoir le savoir-faire des gendarmes et d'échanger les bonnes pratiques. Il permet d'affirmer une nouvelle fois l'engagement européen de la gendarmerie nationale et de conforter son approche sur l'ensemble du spectre de la gestion civile des crises.

Une deuxième session aura lieu du 9 au 23 juillet 2010, toujours à BERLIN.

http://www.defense.gouv.fr/gendarmerie/actualite_et_dossiers/exercice_international_de_maintien_de_l_ordre_a_berlin


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lundi 28 juin 2010

Quand les étudiants prennent goût au garde-à-vous

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Le ministère de la Défense propose à des étudiants de grandes écoles de commerce d'effectuer leur stage de fin d'études sous les drapeaux. Pendant dix-neuf semaines,ils goûtent aux valeurs de l'armée. Séquence frissons, sous la pluie et dans le vent.
Deuxième et dernier jour du stage d'aguerrissement au fort Penthièvre, superbe château fort, bâti au fil des siècles pour bouter les Anglais et les protestants hors de la presqu'île de Quiberon. Une quinzaine de jeunes, dont deux filles, en sont au 7e obstacle d'un parcours commando. Sous le regard critique et bienveillant de militaires professionnels, le petit groupe se hisse péniblement en haut d'un plan incliné et glissant à souhait. Une pyramide humaine permet aux premiers d'accéder au chemin de ronde. Les autres doivent redoubler d'efforts et d'astuces. Alexandre, étudiant à l'Inseec, une école de commerce de Bordeaux, a été désigné chef de groupe. « Allez. Allez ! On y croit. On y va ! », hurle-t-il en tapant dans ses mains. L'un de ses collègues stagiaires s'étale de tout son long dans une flaque d'eau. Un autre se tient une épaule douloureuse. Qu'importe ! En avant marche, vers l'obstacle suivant.



La scène fait penser à un tournage de Fort Boyard ou à une émission de téléréalité. Il y a quelques années, ces étudiants de master (bac + 4 ou + 5) auraient plutôt été anti-militaristes, voire objecteurs de conscience ! Aujourd'hui, ces futurs managers sont venus là pour « tester leur résistance, dépasser leurs limites et prendre des leçons de management ».

Rémunérés 1 000 € par mois

Galvanisés par les plus motivés, les stagiaires courent vers l'obstacle n° 8. Ils crapahutent depuis près de quatre heures. Lever à 6 h au son de « Verdun la victorieuse », un chant guerrier qu'ils sont capables de reprendre en choeur. Mise en condition par une marche d'une heure trente, avec sac à dos, rangers et casque. Le « parcours santé » en fait tousser plus d'un. Mais presque tous résistent à ces deux journées d'efforts intensifs. À part un forfait, pour cause d'incompatibilité avec la vie militaire, et deux « hors-jeu », victimes d'une entorse à la cheville.

« Géraldine » est le prénom que donnent les militaires à leurs collègues féminines. Mais celle-ci se prénomme vraiment Géraldine. C'est l'une des trois filles du groupe. Elle grelotte de froid. Au 10e obstacle, le capitaine Maurat lui propose de rentrer au chaud. « Je reste avec mes camarades », lui rétorque Gégé. « C'est ça l'esprit de groupe ! », se réjouit Arthur, de l'ESC Reims, une autre école de commerce.

Midi. Les stagiaires regagnent leur dortoir. Certains pour une douche chaude. Tous pour un treillis sec. Ces étudiants seraient-ils déjà dans le moule de l'armée ? Pas vraiment. Aucun ne souhaite devenir militaire de carrière. Ce stage, rémunéré un peu plus de 1 000 € par mois, leur confère tout de même le statut de réserviste.

« Je suis venu pour voir comment je réagirais au manque de sommeil et au froid », confie Arthur qui veut travailler dans la com et la pub. Alexandre, lui, envisage d'ouvrir un cabinet de conseil aux entreprises. « En passant quelques semaines dans l'armée, je souhaite avoir une expérience de groupe. Et m'initier au management. » Convoqué pour un entretien d'embauche inattendu, Pierre, de l'Edhec de Lille, a dû demander une permission. Lui aussi apprécie le stage. « Physiquement, je progresse tous les jours », s'étonne-t-il en exhibant ses mains garnies d'ampoules et de griffures. Ce sont les séquelles de passages à l'asperge, à l'espalier, à la gouttière, et autres réjouissances du parcours du combattant. « Tous les jours je m'impressionne ! Je pense que la moitié de la force est dans ma tête. »

Tatiana, 21 ans, de l'ESC Europe à Paris, doit suivre un master « finance et environnement » à Berlin. Plus tard, elle envisage de faire du business avec l'armée. Géraldine ¯ qui ne grelotte plus ¯ a prévu de terminer son master par un mémoire sur le microcrédit en Inde, avant de postuler « dans les relations internationales ».

En proposant ce stage à des étudiants de grandes écoles, l'armée se constitue un vivier de réservistes. Elle espère aussi secrètement enrôler quelques cadres. Pour l'heure, les 17 jeunes ne l'envisagent pas. Ils pensent à la suite de leur séjour sous les drapeaux. Après six semaines à l'école des officiers de Saint-Cyr Coëtquidan, dans le Morbihan, ils en passeront trois en écoles d'application à Angers, Draguignan ou Saumur. Puis dix semaines dans un régiment, où ils seront chefs de section (en doublure). « On a déjà appris à vivre en collectivité. À diriger un groupe. On est plus résistants », constate Pierre avec satisfaction. « Ils développent aussi des valeurs d'intégrité, de hiérarchie et de dévouement », ajoute le capitaine Boulain, jeune officier, ex-étudiant titulaire d'une maîtrise d'histoire.
http://www.anrat.fr/index.php?option=com_content&task=view&id=426&Itemid=83

Afghanistan : 3 soldats de l'Otan tués

Trois soldats des forces internationales, dont deux américains, ont été tués aujourd'hui lors d'attaques d'insurgés dans l'est et le sud de l'Afghanistan, a annoncé le commandement de l'Otan à Kaboul, portant à 94 le nombre de militaires morts depuis le début du mois. Deux soldats américains ont été tués lors d'"une attaque à l'arme légère" dans l'est du pays, selon l'Otan. Un 3e, dont la nationalité n'a pas été dévoilée, a péri dans une attaque des talibans dans le sud.

La veille, six soldats des forces internationales, dont un démineur polonais, avaient péri dans des explosions de bombes artisanales dans le sud et l'est de l'Afghanistan.

Et le ministère britannique de la Défense avait annoncé la mort d'un soldat qui a succombé samedi à ses blessures. Le soldat avait été blessé il y a deux semaines.

Avec 94 soldats tués en 27 jours, juin est déjà le mois le plus meurtrier en huit années et demie de guerre pour les forces internationales, composées aux deux tiers de troupes américaines.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/06/27/97001-20100627FILWWW00210-afghanistan-3-soldats-de-l-otan-tues.php

dimanche 27 juin 2010

Beuvardes Le dernier combattant de 1939-1945 récompensé

En cette année du 70e anniversaire du début du 2e conflit mondial, le secrétariat d'État à la Défense et aux anciens combattants a décidé de mettre à l'honneur les anciens combattants de 1939-1945.
À Beuvardes, Edmond Cuvillier, né en 1922, fait partie de ceux-là. Il avait 17 ans au déclenchement des hostilités.
Dans la 1re division de la France Libre
Au cours d'une cérémonie organisée par l'association des anciens combattants de Beuvardes, présidée par J. Gouault, Lucien Jérôme, maire, a remis à Edmond Cuvillier - dernier combattant de cette guerre au village - un diplôme d'honneur, au nom d'Hubert Falco, qui marque l'engagement de tous ces braves ayant combattu pour la France.
Edmond Cuvillier habitait à l'époque à Montcornet. Évacué en 1940, pendant un an en Mayenne, il intégra, en 1942, l'école des cadres de Montpellier et le régiment du 16e train d'Albi.
Démobilisé peu de temps après, Edmond Cuvillier, âgé de 22 ans, intègre la première division de la France Libre, corps d'armée créé en 1940 par le général de Gaulle.
Edmond Cuvillier a participé à plusieurs opérations et campagnes avec l'armée américaine. Démobilisé, en 1945, Edmond Cuvillier a été décoré, de la croix du combattant, du titre de reconnaissance de la Nation et de la médaille de l'Union fédérale des anciens combattants (cette distinction nationale est, en général, distribuée au cours des célébrations du 8-Mai, mais des raisons de santé n'avaient pas permis à Edmond Cuvillier d'y assister
http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/beuvardes-le-dernier-combattant-de-1939-1945-recompense

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Afghanistan: un 6e soldat de l'Otan tué

Un 6e soldat des forces internationales a péri hier dans l'explosion d'une bombe artisanale dans le sud de l'Afghanistan, a annoncé dimanche le commandement de l'Otan, portant à 91 le nombre de militaires morts depuis le début du mois. Le soldat, dont la nationalité n'a pas été dévoilée, a été tué par une mine artisanale, l'arme de prédilection des insurgés.

Auparavant, le commandement de l'Otan avait annoncé la mort de cinq soldats des forces internationales dans des explosions de bombes artisanales dans le sud et l'est de l'Afghanistan. A Varsovie, l'armée polonaise avait annoncé la mort d'un démineur dans la province de Ghazni, dans l'est de l'Afghanistan. Et le ministère britannique de la Défense a annoncé la mort d'un soldat qui a succombé samedi à ses blessures. Le soldat avait été blessé il y a deux semaines.

Avec 91 soldats tués en 27 jours, juin est déjà le mois le plus meurtrier en huit années et demie de guerre pour les forces internationales, composées aux deux tiers de troupes américaines. Dans la seule journée de mercredi, 10 soldats de l'Isaf (force de l'Otan), dont deux Américains et cinq Britanniques, avaient péri
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/06/27/97001-20100627FILWWW00016-afghanistan-un-6e-soldat-de-l-otan-tue.php

samedi 26 juin 2010

Margival ancienne base de l'Otan puis Centre d'entrainement commandos

Entre Soissons et Laon se trouve le quartier général d' Hitler en France avec ses fantomatiques bunkers.... D'après les historiens, il s'agit d'un des lieux qui était le plus verrouillé de l'Europe nazie , où plus de 30.000 soldats français avaient été requis dans le cadre du service du travail obligatoire pour la construction de ce W2.
Histoire du Camp...

La France est envahie, l’armée Britannique et quelques lambeaux de l’armée française ont réussi à passer en Angleterre. Hitler a alors la ferme intention de continuer sur sa lancée et de traverser la Manche.



Des travaux commencent à MARGIVAL dès l'été 1941. Il s’agit de construire un QG, d’où sera commandée l’invasion prévue. Mais les Britanniques et surtout leur aviation refusent aux allemands la maîtrise de l’air dont ils ont un besoin absolu. En 1941, il faut renoncer à l'Invasion de l'Angleterre...



Les travaux commencés par le génie allemand et continués par une entreprise de Chauny sont interrompus pendant quelques mois.

Ils reprennent en 1942 avec l’organisation TODT qui emploiera des entreprises (allemandes : Siemens, AEG, Brandt, Seidenspinner, Ziethen, Zedlmeyer... ainsi que des firmes belges comme Schmidt...)


Il y avait jusqu'à 22 000 employés sur le site. Au total, ce seront environ 30000 personnes qui ont travaillées à la fabrication de ce camp. Ils appartiennent presque tous au STO (service du travail obligatoire), surtout des Français et des Belges, quelques prisonniers polonais et aussi quelques volontaires. Un ancien du STO a raconté qu'un de ses camarades, originaire de Bretagne, était tombé de fatigue dans une coulée de béton et y serait resté. Ce qui reste du pauvre homme doit toujours être dans les murs du bloc 057 et il y aurait aussi un Polonais dans le béton du bloc 019... Pour les Membres de ASW2 cette légende n'a pas était prouvée et ont du mal à y croire compte tenu de la ferraillage dans le béton...



Les matériaux de construction arrivent par trains entiers. La main d'oeuvre est logée en partie au camp, en partie à SOISSONS et VIERZY. Toute la région devient zone de haute sécurité. La voie ferrée bien sûr est fermée au trafic normal. Les travaux vont durer jusqu’à l’arrivée des alliés en 1944.



Quelles sont les limites du site défini par les Allemands ?



Combien de blockhaus et d’abris divers renferme-t-il ?



Il semble impossible de répondre avec certitude à ces questions puisque les plans du site ont été détruit avant l'arrivée des Américains. Ce qui est sur, c’est qu iI y a 38 ouvrages dans l’enclos actuel. Des centaines d'autres sont dispersés un peu partout dans un rayon de plusieurs kilomètres, formant une vaste ceinture de protection du QG W2. Aujourd'hui , plusieurs d'entre eux ont été cassés ou recouverts dans les champs. Pour ceux qui sont encore accessibles, ils sont de tailles très variables et plutôt bien conservés, on retrouve des positions de mitrailleuses ou de D.C.A. légère ainsi que d' énormes abris souterrains dans les carrières aménagées aux murs de plus de deux mètres d'épaisseur. Certains anciens parlent d’environ 860 ouvrages alentour ..........
Lire la suite sur le site ....
http://w2margival.ifrance.com/index.html



Quand je vois comment le site est devenu je suis triste
Je loue le travail des membres de l'association qui, avec leur moyens essaient de faire revivre ce beau centre....merci à eux tous...
Major (cr)Francis Praira

Discours du CEMA en clôture du CID

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Allocution de l’amiral Edouard Guillaud, chef d’état major des armées, en clôture de la scolarité du collège interarmées de défense le 22 juin 2010.


Vous terminez aujourd’hui votre année à l’Ecole de Guerre, (c’est à dessein que j’emploi le terme « Ecole de Guerre ». Il traduit bien ce pourquoi nous sommes formés ; en outre, il signifie quelque-chose pour la société civile). Votre année à l’Ecole de Guerre a donc été une année riche, une année passionnante parce qu’une année qui vous a ouvert à d’autres perspectives, à d’autres horizons, à d’autres problématiques…c’est aussi une année interarmées, une année interalliée, une année multinationale et je salue ici, les 78 pays représentés qui nous confient 110 officiers pour suivre notre formation.

C’est enfin et surtout, une année d’études, une année de réflexion, une année qui vous a «ré appris à penser » ; une année destinée à vous faire passer du rôle d’exécutant technico tactique d’armée à celui de responsables opératifs interarmées, avant une troisième partie de carrière, où vous deviendrez alors, des responsables stratégiques interarmées ! N’ayons pas peur des mots.
Vous êtes donc au seuil d’une deuxième partie de carrière ; vous y êtes bien préparés. La réforme ambitieuse « CID 2010 », avec un enseignement tourné vers l’action, où vous-mêmes avez été les propres acteurs de votre formation vous permet d’aborder avec sérénité les défis à venir.
Trois défis majeurs vous attendent dans les postes que vous occuperez bientôt.

Le premier, c’est notre finalité, c’est le défi opérationnel.
Ce défi opérationnel, c’est notre raison d’être, le cœur de notre métier, le cœur de notre engagement au service de notre pays. Quelle que soit votre affectation, le sens et la finalité de votre action doivent être guidés par ce souci constant d’assurer l’efficacité des opérations qui nous sont confiées et que nous conduisons. Tout doit converger vers le succès des armes de la France.

Cela passe avant tout par la confiance que vous saurez inspirer aux hommes et aux femmes qui vous seront confiés, à la motivation que vous saurez leur insuffler en tant que chef, à leurs qualités que vous saurez valoriser, à la cohésion que vous saurez construire.

« Il n’est qu’un luxe véritable et c’est celui des relations humaines ! » disait fort justement Antoine de Saint Exupéry. Ces relations humaines sont au cœur de tout. C’est la clé des Armées, soyez en convaincu !

Le second défi, c’est une condition de notre succès, c’est la transformation des armées.
Notre institution vit une profonde transformation. Cette transformation est nécessaire et salutaire.
Elle est nécessaire, parce que notre défense est confrontée à la résolution d’une équation complexe : affronter les menaces hybrides d’aujourd’hui, se préparer à affronter les menaces de demain, au sein d’une PSDC à construire et d’une alliance atlantique à rénover, le tout dans un contexte de « surprise stratégique » financière ! Le contexte est difficile, nous le savons tous.

Une des réponses à cette équation, c’est la réussite de cette transformation. Vous en connaissez les principaux traits.

C’est une manœuvre d’ensemble des armées et du ministère qui vise à rationaliser notre administration et notre soutien, à l’aune des conclusions du Livre Blanc et dans le cadre de la RGPP. Cette manœuvre d’ensemble, c’est aussi une manœuvre ensemble, puisque nous sommes tous, à notre place, acteurs de cette réforme.
Cette transformation est salutaire aussi : elle est salutaire parce qu’elle nous oblige à une remise en question : elle brise nos certitudes, elle change nos habitudes, elle stimule la réflexion prospective indissociable de toute pensée stratégique aboutie. « Le formalisme et la routine » dénoncés par le général de Gaulle, ont été la cause des désastres de 1806 pour la Prusse, de 1870 et 1940 pour la France, de 1904, 1914 et 1941 pour la Russie…ce sont les exemples, et il y en a bien d’autres, qui doivent nous inciter à nous confronter à l’improbable, à défier nos visions, nos perceptions et nos représentations du monde ! Cela exige de l’humilité et du travail.

Notre troisième défi, c’est celui sur lequel je souhaite insister aujourd’hui. Il s’agit de notre rôle et de notre place dans la Nation.
Les armées jouissent, en France, d’une bonne image ; certes ! Pour autant elles sont méconnues quand elles ne sont pas tout simplement inconnues.

La guerre est absente des préoccupations de notre société : nos engagements sont lointains, la notion de défense nationale est de plus en plus virtuelle, la culture d’un esprit de défense est superficielle.
Quant à la résilience de la Nation, réclamée dans le LBDSN, si je souscris à ce besoin, force est de constater que c’est encore un « vaste programme » !

Aucune politique de défense n’a de valeur sans consentement national, sans l’adhésion de la Nation. Pour adhérer, il faut connaître, il faut comprendre ! Pour faire adhérer, il faut se faire connaître, il faut se faire comprendre. La défense se construit avec la Nation et non à côté.

Nous offrons une assurance vie aux Français, à la nation française ! Cette assurance, c’est la capacité des Armées à répondre aux menaces, aux menaces qui pourraient mettre en péril la Nation ou ses intérêts. Je parle des menaces d’aujourd’hui, mais aussi des menaces de demain. Aujourd’hui, la lutte contre les foyers terroristes, la lutte contre la piraterie s’inscrivent dans les clauses de cette assurance !
Cette assurance vie, c’est à nous de l’expliquer. Quel est celui d’entre vous qui ne se pencherait pas sur son contrat d’assurance pour en évaluer l’efficience à travers les clauses souscrites ?
L’improbable est toujours possible ! La guerre est dans le champ du possible !

L’Histoire ne s’est pas arrêtée, l’Histoire est sanglante par essence. Notre pays a subi cinq invasions en deux siècles, et autant de « guerres intérieures » ou « guerres civiles ! »…cela mérite réflexion.
Il ne s’agit pas de jouer les « Cassandre » mais seulement de méditer l’Histoire et comprendre l’enchaînement tragique des évènements. L’Histoire ne se répète pas, mais l’Histoire a ses constantes. La guerre en est une ! « La guerre de Troie n’aura pas lieu », et pourtant elle a bien eu lieu ! Relisez Jean Giraudoux !
Les dépenses consenties pour notre Défense nous prémunissent aujourd’hui contre cet improbable qui est toujours possible, et que nous ne pouvons ignorer.
Notre rôle est ici déterminant. Nous avons un devoir d’expression, un devoir de communication, un devoir de rayonnement. Nous devons être présents sur la place publique. A nous d’expliquer ce que nous sommes, ce que nous faisons, pourquoi nous le faisons et comment nous le faisons. A nous d’expliquer quel type d’assurance vie nous offrons aux français !
Cette posture ouverte que je vous demande d’adopter, c’est celle d’officiers garants d’une insertion harmonieuse des armées au sein de la Nation, celle d’officiers capables de diffuser, d’innerver l’esprit de défense chez nos concitoyens, celle d’officiers acteur et promoteur de la résilience de la Nation.

Hubert Lyautey, quand il était jeune capitaine disait déjà : « celui qui n’est que militaire est un mauvais militaire ». Ne soyez donc pas que des militaires militaro centrés ; vous êtes des citoyens avant tout, mais qui revendiquez votre spécificité, votre identité et votre intelligence de métier.

Si nous ne le faisons pas, personne ne le fera à notre place. C’est bien là notre rôle politique, au sens littéral du terme.

Le colloque CID / ENA / HEC que vous avez organisé le 26 mai dernier, relève parfaitement de cette dynamique de rayonnement. Je vous en félicite !
Le devoir de réserve n’est pas le prétexte à une réserve muette qui à force d’être muette devient lâche et in fine irresponsable ! Nous avons notre place dans le débat stratégique.

A ce sujet, deux points : nous devons revendiquer - mot devenu syndical malheureusement – notre place dans le débat stratégique. Et nous devons le faire publiquement, surtout pas anonymement.
Enfin, vous devez bien intégrer deux dimensions qui nous caractérisent :

Nous sommes des citoyens, acteurs dans la Cité et des officiers, défenseurs de la Cité ! C’est un bon résumé de ce que nous devons être !
Pour relever ces défis majeurs que je viens d’évoquer, j’attends des officiers brevetés que vous êtes désormais, et ayant acquis le niveau de discernement nécessaire : du courage, de l’imagination et de la cohésion.

Du courage, parce que c’est la vertu première d’un officier.
Le courage, c’est d’abord le cœur à l’ouvrage. C’est votre travail quotidien, pour l’intérêt général, pour le bien commun, pour le service de notre pays. Ce courage est d’autant plus exigeant qu’il vous engage totalement : physiquement, moralement, intellectuellement, et d’abord pour ceux que la Nation nous confie !
Le courage, c’est aussi le courage moral. C’est celui qui consiste s’exposer, en donnant son propre avis, même si cet avis s’oppose à celui de la majorité ou à celui de ses supérieurs. Emettre un avis différent de celui de son chef, de manière objective et argumentée, pour le bien commun, ce n’est pas si simple ! Il faut une certaine dose de courage !
Le courage, c’est enfin le courage intellectuel. Il est très facile, dans notre système naturellement hiérarchisé, d’épouser la pensée dominante et de développer un projet uniquement à l’intérieur de ce cadre. Pas de syndrome de la « pensée unique »… « Le feu tue, les idées périmées aussi ! » Foch a raison !

Aussi, vous aurez besoin de courage pour accepter de confronter vos idées au regard des autres, en les défendant avec énergie, tant que personne ne sera venu les réfuter. Il vous faudra le même courage, celui de l’humilité, pour accepter l’inanité ou la défaite de vos propres idées. Ce n’est jamais une honte, puisque les seuls à ne pas encourir ce risque sont ceux qui n’osent pas exposer leurs idées à la confrontation !

Et puis comme j’évoque les idées, je vous demanderai aussi de faire preuve d’imagination.
C’est la deuxième chose que je vous demande.

La raison est simple : vous êtes les auteurs de l’armée de demain. Vous êtes ceux qui allez construire la défense de 2030, au sein d’un monde inquiétant à force d’être incertain.
Vous devez donc penser aujourd’hui pour inventer demain comme vous devez agir aujourd’hui en méditant hier !
C’est essentiel. C’est votre réflexion, votre imagination, votre esprit d’innovation qui détermineront la valeur de notre outil de défense, l’adaptation de nos doctrines, la pertinence de nos organisations et de nos modèles de forces.
Mais attention, ne vous contentez pas seulement d’imaginer et de concevoir, vous devrez aussi construire et commander. Parce que pour construire, il faut commander, il faut s’engager, il faut prendre ses responsabilités et les assumer!
Ne soyez donc pas ces officiers « qui prennent la pose, les pieds au chaud et qui raisonnent en chambre à leur aise ! » pour reprendre les propos de M. de VAUBAN sur les officiers de salon !
La réflexion n’est noble que dans la perspective de l’action.

La troisième chose que je vous demande c’est de cultiver la cohésion.
La cohésion parce que les armées forment un ensemble cohérent. Vous avez appris à mieux le mesurer cette année.
« Pour qu’il y ait ensemble, il faut qu’il y ait entente ». C’est encore Foch qui disait cela. Les armées sont fortes quand elles sont unies, les armées pèsent quand elles sont cohérentes, les armées rayonnent quand elles parlent d’une même voix.
Mon rôle de CEMA est d’assurer cette cohérence, cet ensemble et cette unicité. J’ai besoin des relais que vous êtes, que vous serez chacun à votre place, sans corporatisme de mauvais aloi, propre à notre esprit gaulois.
Voilà ce que je comptais vous dire, à l’orée de votre deuxième partie de carrière. J’ai besoin de vous, de votre enthousiasme, de vos idées et de votre engagement au service des armes de la France. Je vous souhaite à toutes et à tous, bon vent dans vos futures affectations.
Je souhaite aux officiers étrangers qui sont venus enrichir nos rangs, d’enrichir en retour les rangs de leurs armées respectives avec ce qu’ils ont su trouver chez nous.
Nul doute que les liens que vous aurez su tisser ici, seront précieux à l’avenir. Rien ne remplace la connaissance personnelle…elle peut résoudre bien des conflits et aplanir bien des difficultés dans notre monde mondialisé.
Puisse le socle de solidarité développé par la promotion « maréchal Lyautey », votre promotion, inspirer l’avenir de nos défenses respectives !
Je vous remercie.
http://www.defense.gouv.fr/ema/commandement/le_chef_d_etat_major/interventions/discours/24_06_10_discours_du_cema_en_cloture_du_cid


vendredi 25 juin 2010

L’armée en mal de recrues

Depuis la fin du service militaire en 1996, l’armée de terre a besoin de sang neuf. Chaque année, il lui faut trouver 15 000 nouvelles recrues, sans compter quelque 3 500 jeunes supplémentaires pour la marine et 2 500 pour l’armée de l’air. « Pour atteindre cet objectif, nous devons contacter au moins 120 000 jeunes par an », explique le lieutenant-colonel Jean-Philippe Colegero.
Au sein d’une même classe d’âge, l’armée doit ainsi s’adresser à un jeune homme sur six. Un sacré défi !

Une nouvelle campagne

Du coup, le ministère de la Défense ne lésine pas sur les moyens. Un budget de 35 M€ sur trois ans a été alloué au recrutement. Seulement voilà, encore faut-il convaincre les nouvelles recrues de rester.
« Environ 20 % des jeunes engagés s’en vont dans la première année », souligne Jean-Philippe Colegero. Pour lutter contre cette « forme de zapping », l’armée a changé de stratégie. Lancée en février, sa campagne de recrutement baptisée « Devenez vous-même » est censée « interpeller » les jeunes grâce à un discours « réaliste et authentique ». Fini les messages jugés « trop idéalisés ». La nouvelle campagne repose essentiellement sur Internet et ne fait appel qu’aux témoignages recueillis auprès de militaires. S’il est encore trop tôt pour juger de son efficacité, en interne, on apprécie ce « souci de vérité ».
http://www.leparisien.fr/abo-economie/l-armee-en-mal-de-recrues-25-06-2010-977089.php

Un A400M défile à Orléans

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Le meeting de l’air organisé par la base aérienne d’Orléans-Bricy, le samedi 19 juin 2010, a été marqué par la présence de l’avion de transport nouvelle génération, l’A400M.

Les spectateurs ont pu l’admirer dans un défilé aérien retraçant près d’un siècle de l’aviation militaire de transport, aux côtés d’un C130 Hercules, d’un C160 Transall mais également d’un DC3, d’un Junkers 52 et d’un Noratlas. Il s’agissait de la première représentation de l’A400M lors d’un meeting national.

Prévu pour remplacer les Transall et les Hercules, il assurera des opérations stratégiques à long rayon d’action et des missions tactiques sur pistes courtes et terrains meubles. L’aéronef doit équiper progressivement les unités de la base aérienne d’Orléans, qui accueillera la nouvelle flotte.
http://www.defense.gouv.fr/air/breves/un_a400m_defile_a_orleans

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Un saint-bernard des profondeurs

Le NSRS est testé actuellement pour la première fois en Méditerranée. Derrière cet acronyme se cache le système de sous-marin de sauvetage (Nato rescue submarine system). La venue du NSRS en Méditerranée a plusieurs objectifs, le premier est de qualifier le bâtiment de soutien, d’assistance et de dépollution (BSAD) Jason comme porteur du système pour la Méditerranée. Le second est de mener un exercice d’évacuation grandeur nature avec un sous-marin espagnol "Le Mistral" intitulé "Soleil du Sud 2010".

Le NSRS est un système qui comprend un sous-marin de sauvetage, le NSRV de 3 personnes : un pilote, un co-pilote et un plongeur de la cellule plongée humaine et intervention sous la mer (CEPHISMER ). Il est complété par un gros caisson hyperbare qui est installé sur la plage arrière du BSAD Jason. Le NSRS est mis en œuvre par une équipe de 32 personnes. Cette équipe d’alerte est composée d’une équipe médicale spécialisée de 14 personnes, de 16 plongeurs de la CEPHISMER et deux officiers spécialisés des forces sous-marines.

Ce sous-marin de sauvetage permet de récupérer, en cas d’accident, un équipage de sous-marin au complet en plusieurs rotations. Ce système est international puisque commun à la France, la Grande-Bretagne et à la Norvège.
http://www.defense.gouv.fr/marine/base/breves/un_saint_bernard_des_profondeurs

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jeudi 24 juin 2010

Hommages funèbres au brigadier-chef Steeve Cocol

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Le mercredi 23 juin 2010 à Tarbes, les honneurs funèbres militaires ont été rendus au brigadier-chef Steeve Cocol du 1er régiment de hussards parachutistes (1er RHP) de Tarbes, mort au combat en Afghanistan
Promu au grade supérieur à titre posthume, le brigadier-chef Steeve Cocol a été fait chevalier de la Légion d’honneur par Monsieur Hubert Falco, secrétaire d’État à la Défense et aux anciens combattants (SEDAC), qui présidait la cérémonie des honneurs funèbres à Tarbes. La famille du brigadier-chef était venue de Guadeloupe pour les funérailles.

Dès l’annonce de sa mort, Monsieur Nicolas Sarkozy, président de la République et chef des Armées, a rappelé que « ce soldat a payé de sa vie l'engagement de la France au service de la paix et de la sécurité du peuple afghan. » Il a présenté à sa famille et à ses proches ses plus sincères condoléances et s’est s'associé à leur douleur. Ses pensées ont été également à ses compagnons d'armes.

Monsieur Hervé Morin, ministre de la Défense, lui avait remis précédemment sur le théâtre afghan la croix de la valeur militaire à l’ordre de l’armée avec palme. Plus tard en France, la médaille militaire lui a été décernée par le général d’armée Elrick Irastorza, chef d’Etat-major de l’armée de Terre (CEMAT).

Le brigadier-chef Cocol est mort au combat le vendredi 18 juin 2010, tué par un tir indirect insurgé qui a touché le poste avancé Hutnik dans la vallée de Tagab, en Kapisa.
http://www.defense.gouv.fr/terre/breves/hommages_funebres_au_brigadier_chef_steeve_cocol

Obsèques du général Marcel Bigeard

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Les obsèques religieuses du général Bigeard ont été célébrées le 21 juin 2010 en la Cathédrale Saint Etienne de Toul (54) en présence du ministre de la Défense, Hervé Morin, et de l'ancien Président de la République, Valéry Giscard d'Estaing. L'ensemble du 3e régiment de parachutistes d’infanterie et de marine (3e RPIMa ) de Carcassonne, que le général Bigeard avait commandé de 1958 à 1960, ainsi que des centaines de militaires, dont 500 porte-drapeaux, étaient présents lors de la cérémonie.

Le général Marcel Bigeard est décédé le 18 juin , à l’âge de 94 ans, des suites d’une longue maladie.

« Mon général, Vous qui êtes maintenant « de l’autre côté de la crête », plus qu’un mythe, plus qu’une légende, c’est un enseignement que vous laissez », a déclaré Hervé Morin. « C’est l’exemplarité du chef que vous léguez en héritage à tous les jeunes soldats, sous-officiers et officiers de France. Demain matin, sur cette terre rude d’Afghanistan, je rappellerai votre message à nos soldats, qui savent comme vous que l’exigence ne se discute pas, que nos valeurs se portent au plus loin de notre terre de France. »

Les honneurs militaires ont, quant à eux, été rendus mardi dans la cour d'honneur des Invalides, en présence du Premier ministre, François Fillon, et du Secrétaire d’Etat aux anciens combattants Hubert Falco. Dans son discours, François Fillon a rappelé que « Bigeard incarnait le lien entre notre peuple et son armée ».

Selon la volonté du général, ses cendres seront dispersées au-dessus de Dien-Bien-Phu (Vietnam) afin de « rejoindre ses camarades tombés au combat ».
http://www.defense.gouv.fr/defense/breves/obseques_du_general_marcel_bigeard

Afghanistan: juin, mois le plus meurtrier

Avec 79 morts en trois semaines, juin est déjà devenu le mois le plus meurtrier pour les forces internationales en huit ans et demi de guerre en Afghanistan, selon un décompte de l'Agence France-Presse après l'annonce par l'Otan du décès de quatre autres de ses soldats hier.
Dans la seule journée d'hier, 10 soldats de la force de l'Otan (Isaf) ont péri. Six dans l'explosion de bombes artisanales, des échanges de tirs ou un accident et, comme l'a annoncé l'Isaf jeudi dans un communiqué, quatre de plus dans un accident de leur véhicule dans le sud.
La nationalité de ces derniers n'a pas encore été révélée.
Avec 79 morts au bout d'un peu plus de trois semaines seulement, juin est déjà le mois le plus meurtrier pour les forces internationales depuis le début de leur intervention en Afghanistan fin 2001. Les les plus sanglants pour l'Otan avaient jusqu'alors été --au terme d'un mois complet cependant -- juillet (76 morts), août (77), septembre (70) et octobre (74) 2009, selon les chiffres du site internet indépendant icasualties.org.
L'insurrection des talibans s'est considérablement intensifiée ces trois dernières années malgré la présence des forces internationales dont l'effectif actuel, 142.000 hommes, sera porté à plus de 150.000 d'ici au mois d'août, avec l'arrivée du reste des renforts de 30.000 soldats américains décidés par le président Barack Obama.
Avec déjà 299 soldats tués au cours des six premiers mois, ce rythme élevé laisse augurer une année 2010 la plus noire pour les troupes étrangères, après une année 2009 déjà de très loin la plus meurtrière (521 morts), selon icasualties.org.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/06/24/97001-20100624FILWWW00382-afghanistan-juin-mois-le-plus-meurtrier.php

mercredi 23 juin 2010

Le Gouverneur Militaire de Lyon rompt les rangs

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Le Général Xavier Bout de Marnhac fera ses adieux aux armes mardi prochain.

De l’armée au civil, 2010 sera l’année du changement pour le Gouverneur Militaire de Lyon. La cérémonie se fera en présence de Jacques GERAULT, Préfet de la Région Rhône-Alpes, de Jean-Louis TOURAINE, Premier adjoint au maire de Lyon et de Christophe GUILLOTEAU, député du Rhône.

Le Chef d’Etat-Major de l’Armée de Terre, Elrick IRASTORZA présidera la cérémonie donnée en l’honneur du départ du général Xavier Bout de Marnhac, Gouverneur Militaire de Lyon, Commandant la Région Terre sud-est.

Cette cérémonie aura lieu au Parc de la Tête d’Or le 29 juin à 18h. A cette occasion,...

Chasseurs Alpins, parachutistes, marins et médecins des armées défileront dans les allées du Parc.

Pour clore la cérémonie spectaculairement, 3 parachutistes militaires atterriront, in situ, arborant les drapeaux lyonnais, français et européen pour marquer le caractère international de la carrière militaire du général.

Après près de 35 années passées au service de l’armée de Terre, le général Xavier Bout de Marnhac troquera le treillis pour le costume en choisissant dorénavant de travailler dans le civil.
http://www.lyonpremiere.info/site/index.php?option=com_content&view=article&id=5137:le-gouverneur-militaire-de-lyon-rompt-les-rangs&catid=7:lactualite&Itemid=15

Afghanistan: un soldat britannique tué

Un soldat britannique a été tué aujourd'hui dans un échange de tirs dans le sud de l'Afghanistan, a annoncé le ministère britannique de la Défense tandis que plusieurs centaines de soldats récemment rentrés de ce pays en guerre défilaient à Winchester (sud de l'Angleterre).

Le soldat du 40ème Commando des Royal Marines a été tué ce matin dans le district de Sangin, dans la province méridionale afghane du Helmand, alors qu'il effectuait une patrouille, a indiqué le MoD dans un communiqué.

Ce décès porte à 303 le nombre de soldats britanniques tués en Afghanistan depuis le début de l'intervention en 2001.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/06/23/97001-20100623FILWWW00524-afghanistan-un-soldat-britannique-tue.php

FFG : Repérage d’un avion écrasé au Congo

Samedi 19 juin 2010, un Casa 212 de la compagnie Cam Iron a disparu à la frontière entre le Cameroun et le Congo. Piloté par un français, cet avion transportait 10 passagers (6 australiens, 3 britanniques et 1 française résidant en Australie).

Le 20 juin, les forces françaises au Gabon ont mis en place une cellule de crise pour venir en aide aux autorités camerounaises et participer aux recherches de l’appareil disparu. Dès 19h30, un C160 Transall a débuté les recherches, renforcé par un hélicoptère COUGAR le lendemain matin.

Le lieu du crash a été découvert par le C160 français le 21 juin dans l’après-midi. Les opérations d’extraction des corps et de mise en place de l’enquête ont été lancées par les autorités congolaises avec le soutien héliporté des FFG. Pour mener à bien ces missions, le C160 a effectué 8 heures de vol et le Cougar a effectué 12 heures de vol.
http://www.defense.gouv.fr/ema/forces_interarmees/forces_de_presence/gabon/ffg


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Solidarité en musique pour nos blessés

Un concert de solidarité au profit des militaires de l’armée de Terre, blessés ou tués en opération, aura lieu samedi 26 juin 2010 à 20h, dans la cathédrale Saint-Louis des Invalides à Paris. À cette occasion, un appel aux dons au profit des blessés de l’armée de Terre sera fait. Les dons recueillis seront reversés à l’association Terre Fraternité.
Ce concert sera donné par trois formations musicales militaires : la musique principale de l’armée de Terre, la musique de la légion étrangère et la musique des chasseurs alpins de la région Terre sud-est, placées sous la direction du chef de musique hors classe Jean-Michel Sorlin, ainsi que du chef d’orchestre et interprète Elizabeth Cooper. Florent Pagny clôturera cet évènement musical en interprétant l’Hymne national.

L’entrée est gratuite mais doit obligatoirement faire l’objet d’une réservation au 01 44 42 35 07 (lundi au vendredi de 10h à 12h et de 14h à 17h).
http://www.defense.gouv.fr/terre/breves/solidarite_en_musique_pour_nos_blesses


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mardi 22 juin 2010

Hommage à Marcel Bigeard.

Les honneurs militaires seront rendus au général Marcel Bigeard mardi 22 juin 2010 à 11h dans la cour d’honneur de l’Hôtel national des Invalides à Pa

ADIEU MON GENERAL
Monsieur François Fillon, Premier ministre a présidé la cérémonie d’hommage à cette immense figure de l’armée française qu’était le général Bigeard. Il a prononcé un éloge funèbre pour célébrer la mémoire de ce grand soldat, en présence notamment de sa famille, de nombreuses autorités et de compagnons d’armes.

Ses obsèques religieuses se sont déroulées la veille en la cathédrale de Toul, sa ville natale. Le cercueil du général Bigeard a été exposé dans la nuit du lundi 21 juin au mardi 22 juin 2010 dans une chapelle ardente dressée en la cathédrale Saint-Louis des Invalides, « l’église des soldats ».

Le général Marcel Bigeard avait formulé le souhait de « rejoindre ses camarades tombés au combat » par ses cendres dispersées au-dessus de Diên Biên Phu (Vietnam).

Dès l'annonce de son décès, Monsieur Nicolas Sarkozy, président de la République et chef des armées, a tenu à saluer la mémoire du général : « Chef charismatique, admiré de ses hommes, le général Bigeard incarnait pour les Français la figure héroïque du combattant. [...] Avec lui disparaît une grande figure de notre communauté nationale et un ardent patriote. » Le président de la République présente à sa famille et à ses proches ses plus sincères condoléances et tient à lui témoigner la reconnaissance de toute la Nation.

«Bien plus qu’un chef, le général Bigeard, est un meneur d’hommes. Celui vers qui les regards se tournent naturellement dans les moments les plus difficiles ; celui qui cultive le goût de l’exigence et de la « belle gueule », celui qui enseigne que pour « être et durer » il faut être souple comme le cuir et trempé comme l’acier. […] À son épouse Gaby et à sa fille Marie-France, j’adresse en mon nom et celui de toute la communauté de Défense, mes plus chaleureuses et sincères condoléances et je m’incline avec respect devant la mémoire de tous ceux qui aux côtés du général Marcel Bigeard sont tombés pour une certaine idée de la France », a déclaré dans un communiqué, Monsieur Hervé Morin, ministre de la Défense.

Monsieur Hubert Falco, secrétaire d’État à la Défense et aux anciens combattants a rappelé : « Militaire parmi les militaires, la vie du général Bigeard est celui d’un combattant d’exception. De la bataille de Trimbach, aux combats aux côtés des FFI, de la bataille de Diên Biên Phu à ses responsabilités politiques, il nous livre le témoignage d’une seule passion : la France. »

L’armée de Terre salue la mémoire de ce grand chef militaire et présente ses sincères condoléances à l’épouse et aux proches du général, ainsi qu’à ses compagnons d’armes.

http://www.elysee.fr/president/les-actualites/communiques-de-presse/2010/juin/deces-du-general-bigeard.9166.html

http://www.defense.gouv.fr/terre/breves/adieu_mon_general_honneurs_militaires_au_general_bigeard


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Journée du soldat d’outre-mer à Cambronne-lès-Ribécourt

À l’occasion du 70e anniversaire des combats de 1940, le chef de l’État major de l’armée de Terre (CEMAT) a tenu à se recueillir à la mémoire de tous ceux qui sont allés au bout de leur engagement dans ces combats désespérés avec un acharnement que l’histoire leur reconnaît aujourd’hui

Plus de 100 000 hommes y ont laissé la vie en quelques semaines dont près de 25000 ressortissants de nos colonies. Parmi eux, beaucoup furent tout simplement froidement exécutés du seul fait de leur race une fois les combats terminés, accompagnés dans leur martyre et dans l’honneur par quelques uns de leurs officiers et sous-officiers.

Cette cérémonie émouvante, organisée par la Fédération Nationale des Anciens d’Outre-Mer (FNAOM), présidée par le général CEMAT, s’est déroulée dans la nécropole nationale de Cambronne-les-Ribécourt le 12 juin dernier, en présence de monsieur Jacques Toubon, ancien ministre de la culture.

Le drapeau du 1er régiment de tirailleurs et la présence d’anciens combattants des troupes de Marine ainsi que de détachements du 2e RIMa de Vannes, du 21e RIMa de Fréjus, du 1er RAMa de Laon-Couvron témoignaient de toute la solidarité de l’armée de Terre envers leurs frères d’armes.

Un détachement de Saint-Cyriens parmi lequel de nombreux représentants de pays africains, est allé fleurir les tombes accompagné d’enfants des écoles.

http://www.defense.gouv.fr/terre/breves/journee_du_soldat_d_outre_mer_a_cambronne_les_ribecourt




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lundi 21 juin 2010

Plus de 2.000 personnes présentes aux obsèques du général Bigeard

Plus de 2.000 personnes, dont de nombreux militaires, ont rendu lundi un ultime hommage au général Marcel Bigeard, lors de ses obsèques en la cathédrale de Toul (Meurthe-et-Moselle) où l?émotion de la foule était palpable.

"C?est un homme qui était un héros et un exemple. Il m?avait donné un conseil: être souple comme le cuir mais trempé comme l?acier pour +être et durer+", a déclaré le ministre de la Défense Hervé Morin, faisant référence à la devise du 3e régiment de parachutistes d?infanterie et de marine de Carcassonne, que le général Bigeard avait commandé de 1958 à 1960.

Le ministre de la Défense et l?ancien président de la République Valéry Giscard d?Estaing étaient présents dans la cathédrale Saint-Etienne, située à quelques centaines de mètres du domicile de Marcel Bigeard, où le militaire est décédé vendredi matin, à l?âge de 94 ans.

Sur le cercueil, recouvert du drapeau français, avaient été posés la grand-croix de la Légion d?honneur, le képi et la casquette kaki de para du général, alors qu?une gerbe de la présidence de la République avait été déposée au pied de la dépouille.

L?ensemble du 3e régiment de parachutistes d?infanterie et de marine de Carcassonne, ainsi que des centaines de militaires, dont 500 porte-drapeaux, ont assisté aux obsèques.

Au premier rang figuraient Gaby et Marie-France Bigeard, la veuve et la fille du militaire, ainsi que plusieurs personnalités politiques.

Valéry Giscard d?Estaing, qui avait fait de Marcel Bigeard son secrétaire d?Etat à la Défense entre 1976 et 1978, a évoqué la mémoire du "dernier soldat emblématique de notre histoire militaire".

"J?ai compris le souhait de Marcel Bigeard de vouloir ses cendres dispersées sur Dien Bien Phu: ce sera son troisième saut, pour rejoindre ses hommes", a dit l?ancien président, qui a confié avoir parlé au téléphone avec le général "il y a 17 jours, lorsqu?il était à l?hôpital".

"Je lui avais promis de venir le voir à Toul, mais je ne pensais pas venir si tôt", a-t-il regretté.

Devant le cercueil, le ministre de la Défense a pris la parole en fin de cérémonie en évoquant "le souvenir de son regard lumineux, de son rire clair et de son enthousiasme communicatif".

"Vendredi dernier, c?était un 18 juin, vous avez effectué votre dernier saut. Etait-ce une ultime volonté de vous confondre avec l?histoire? Etait-ce le dernier clin d?oeil d?un éternel rebelle?", a dit Hervé Morin.

La cérémonie, célébrée par Mgr Luc Ravel, évêque aux armées françaises, a en outre été marquée par l?intervention de l?aumônier de la garnison de Toul.

Ce dernier a rappelé les accusations de torture contre Marcel Bigeard, "ce que vous avez toujours démenti", a souligné l?homme d?église.

Nadine Morano, secrétaire d?Etat à la Famille, présente aux côtés de nombreuses autres personnalités politiques locales, a également pris la parole pour lire un extrait de la Bible.

Les honneurs militaires seront rendus au général Bigeard mardi à 11H00 dans la cour d'honneur des Invalides, a annoncé lundi le gouverneur militaire de Paris dans le carnet du Figaro.

Le cercueil de Marcel Bigeard sera exposé en la cathédrale de Saint-Louis des Invalides, l'"église des soldats", du lundi 21H00 au mardi 10H00.

http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5hQEQaNEN_Fvaf0d9Q22QaihOUixA

21/06/10 : Intempéries dans le Var, bilan des interventions.

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Depuis le 15 juin 2010, les forces armées sont mobilisées dans le département du Var, en soutien des autres services de l’Etat, pour participer aux opérations de secours à la population.
Dans un premier temps et dès la nuit du 15 au 16 juin, les moyens militaires, coordonnées par l’officier général de la zone de défense Sud (OGZD-Sud) sont engagés pour participer aux interventions d’urgence et soutenir les secouristes.

Depuis le 20 juin, une nouvelle phase s’est engagée et 900 militaires agissent pour :

Déblayer et évacuer des boues :

Les armées déblaient les routes et évacuent les boues avec des moyens lourds (3 tractopelles et 6 camions bennes)
Le deuxième régiment étranger de génie (REG), aidé du 1er régiment de chasseurs d’Afrique (RCA) et du 21° régiment d’infanterie de marine (RIMa) déblaient les routes et évacuent les boues à
Draguignan et sa périphérie et jusqu’à Fréjus.

Le 3° régiment d’artillerie de marine (RAMa) et l’avion légère de l’armée de terre (ALAT) assurent le nettoyage d’accès et l’aide aux populations à Trans en Provence.
Distribuer de l’eau :

L’école d’artillerie (EA) assure la distribution de milliers de bouteilles d’eau.
Deux camions citerne de 1 000 litres ont par ailleurs été mis en place.
Accueillir et héberger :

Les locaux de l’école d’artillerie de Draguignan accueillent le poste de commandement (PC) de crise de la préfecture du Var, le PC du SDIS 83 (sapeurs pompiers) soit environ 400 personnes.
3 psychologues militaires renforcent la cellule d’aide psychologique d’urgence.
Sécuriser :

Le 21e RIMa avec la gendarmerie contribue à sécuriser les zones touchées.
Des moyens lourds de levage (54e RA) aident les techniciens d’ERDF à mettre en place des groupes électrogènes.
Depuis le début de leur intervention, les armées ont fourni 1 900 couvertures, 1 000 lits picots, 2 000 rations de combat et jusqu’à 300 000 bouteilles d’eau pour venir en aide aux populations sinistrées. Les travaux du génie ont permis de déblayer 1080 m3 de gravats, de dégager 1 km de voirie sur Draguignan et 4 itinéraires sur Figanières
http://www.defense.gouv.fr/ema/forces_interarmees/missions_interieures/autres_missions/17_06_2010_intemperies_dans_le_var_bilan_des_interventions_d_urgence_video

http://www.defense.gouv.fr/ema/forces_interarmees/missions_interieures/autres_missions/16_06_2010_intemperies_dans_le_var_soutien_des_forces_armees_aux_services_publics_actualise

Six soldats de l'Otan tués en Afghanistan

Les six hommes, dont trois Australiens et un Américain, ont péri dans l'accident d'un hélicoptère et dans des explosions de bombes artisanales dans le sud du pays
Six soldats de l'Otan, dont trois Australiens et un Américain, ont péri lundi 21 juin dans l'accident d'un hélicoptère et dans des explosions de bombes artisanales dans le sud de l'Afghanistan, ont annoncé l'Otan et l'armée australienne.

L'Otan avait d'abord annoncé la mort de quatre soldats dans le crash d'un hélicoptère dans le sud, précisant que l'une des quatre victimes était américaine. L'armée australienne a indiqué de son côté que trois soldats d'unités d'élite avaient péri dans le crash.

Le commandement de l'Otan a ensuite annoncé la mort dans deux explosions de bombes artisanales, l'arme de prédilection des talibans, de deux soldats de l'Otan, sans préciser leur nationalité.

(Nouvelobs.com)
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/monde/20100621.OBS5885/six-soldats-de-l-otan-tues-en-afghanistan.html

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Pour ouvrir la fête de la Musique, dès le dimanche 20 juin à 20h30, dans la cour d’Honneur de l'Hôtel national des Invalides, la valse sera à l’honneur avec ses plus grands airs interprétés par l'orchestre symphonique de la Garde républicaine, et la participation d'artistes de tous horizons
Le lundi 21 juin, venez fêter la musique à Paris et dans les régions avec les musiciens de la Défense. Au programme : musique militaire mais aussi jazz, variétés…

A 18h30, des formations militaires se produiront dans les jardins de l’Hôtel de Brienne, résidence du ministre de la défense, exceptionnellement ouverts au public à cette occasion.

Des concerts auront également lieu dans les régions.

Coordonnés par la direction de la mémoire, du patrimoine et des archives, ces rendez-vous proposés par la Défense seront non seulement l’occasion de vous faire connaître le talent de ses formations musicales et la variété de leur répertoire mais aussi de découvrir son patrimoine historique.

TOUT LE PROGRAMME ICI.....
http://www.defense.gouv.fr/sga/actualite_et_dossiers/programme_de_la_fete_de_la_musique_2010

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Afghanistan : un militaire tué par un tir indirect en Kapisa

Vendredi 18 juin, le Brigadier Steeve COCOL du 1er régiment de hussards parachutistes de Tarbes a été tué et un civil afghan grièvement blessé par un tir indirect insurgé qui a touché le poste de combat avancé (Combat outpost – COP) Hutnik dans la vallée de Tagab, en Kapisa.
Le Brigadier Steeve COCOL et le civil afghan ont été évacués par hélicoptère vers l’hôpital militaire français de Kaboul où le militaire français a succombé à ses blessures.

Dès l’annonce de sa mort, Monsieur Nicolas Sarkozy, président de la République et chef des Armées, a rappelé que « ce soldat a payé de sa vie l'engagement de la France au service de la paix et de la sécurité du peuple afghan. » Il a présenté à sa famille et à ses proches ses plus sincères condoléances et s’est associé à leur douleur. Ses pensées ont été également à ses compagnons d'armes.

L’armée de Terre endeuillée exprime sa plus grande tristesse à l’annonce du décès de note frères d’armes. Elle s’associe à la douleur de sa famille, de ses proches et de ses camarades.
http://www.defense.gouv.fr/terre/decouverte/presentation/composantes/arme_blindee_cavalerie/1er_regiment_de_hussards_parachutistes


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dimanche 20 juin 2010

Cérémonies d'hommage au Général Bigeard

Le général d'armée Elrick Irastorza, chef d'état-major de l'armée de Terre, souhaite porter à la connaissance de l'ensemble des associations destinataires de ce mail les grandes lignes des cérémonies qui se dérouleront le 21 et 22 juin pour le général Marcel Bigeard. La retransmission de ces informations aux membres de vos associations reste à votre charge.
Lundi 21 juin à 15 heures : cérémonie religieuse dans la cathédrale de Toul en présence du ministre de la Défense. Le corps du général Bigeard sera transféré à l'issue à Paris où une chapelle ardente sera mise en place dans la cathédrale Saint Louis des Invalides.
Mardi 22 juin à 11 heures : brève cérémonie religieuse dans la cathédrale Saint Louis des Invalides suivie d'une cérémonie d'hommage national (honneurs militaires) dans la cour d'honneur des Invalides. Les cérémonies du 22 juin devraient être placées sous la présidence de Monsieur le Premier ministre.

La section relations extérieures du cabinet du Chef d'état-major de l'armée de Terre.

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Le soldat tué vendredi en Afghanistan avait déjà été engagé dans ce pays

Le soldat français tué vendredi en Afghanistan, un brigadier du 1er régiment de hussards parachutistes (1er RHP) de Tarbes d'origine guadeloupéenne, avait déjà été engagé dans ce pays en 2008, a indiqué l'armée de terre dans un communiqué. Lire la suite l'article
Steeve Cocol, 29 ans, s'était engagé au 1er régiment d'artillerie de Belfort en décembre 2004. Deux ans plus tard, il avait rejoint les rangs du 1er RHP de Tarbes avec lequel il était déployé en Afghanistan, a précisé l'armée de terre, en évoquant un parachutiste qui "faisait preuve d'une rare force de caractère".

Il avait été engagé au Tchad en 2007, une première fois en Afghanistan en septembre 2008, puis de nouveau, en janvier 2010, sur un blindé de reconnaissance AMX 10 RC.

Vendredi, il a été très grièvement blessé par un tir d'artillerie des insurgés qui a frappé le poste de combat avancé Hutnik dans la vallée de Tagab, à une soixantaine de kilomètres au nord-est de Kaboul.

Evacué par hélicoptère vers l'hôpital militaire français de Kaboul, il a succombé à ses blessures. Un interprète afghan a également été grièvement blessé lors de cet incident mais ses jours ne sont pas en danger, avait indiqué samedi l'état-major des armées à Paris.

Le brigadier Cocol était décoré de la médaille d'Outre-mer ("agrafe Tchad"), de la médaille de bronze de la Défense nationale, de la médaille commémorative française ("agrafe Afghanistan") ainsi que de la médaille Otan.

A son tour le président de la région Guadeloupe, Victorin Lurel (PS), a adressé samedi soir "ses plus sincères condoléances à sa famille, originaire de Sainte-Rose", en Basse-Terre, selon un communiqué.
http://www.lepoint.fr/societe/le-soldat-tue-vendredi-en-afghanistan-avait-deja-ete-engage-dans-ce-pays-20-06-2010-468465_23.php

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Les cendres du général Bigeard dispersées à Dien Bien Phu

L'entourage du général Marcel Bigeard, décédé vendredi à l'âge de 94 ans, a indiqué samedi que ses cendres seraient dispersées au-dessus de Dien Bien Phu, au Vietnam, conformément à sa volonté
Fait prisonnier à l'issue de la bataille qui avait mis fin à la présence française en Indochine en mai 1954, le militaire souhaitait ainsi «rejoindre ses camarades tombés au combat».

La bataille qui s'est livrée dans cette petite petite plaine au nord-est du Tonkin, à 20 km de la frontière du Laos et 80 km de la frontière chinoise, a été la plus terrible de la guerre d'Indochine. Environ 4 000 soldats français et près de 10 000 combattants du Viêt-minh - une organisation politique et paramilitaire vietnamienne, créée en 1941 par le Parti communiste indochinois - y ont trouvé la mort. Depuis la défaite française du 7 mai 1954, Dien Bien Phu, est ainsi devenu un synonyme tragique de désastre militaire.

Ses obsèques lundi à Toul

Par ailleurs, l'entourage du général Bigeard a indiqué que ses obsèques auraient lieu lundi à 15 heures en la cathédrale de Toul (Meurthe-et-Moselle), sa ville natale.
http://www.leparisien.fr/politique/les-cendres-du-general-bigeard-dispersees-a-dien-bien-phu-19-06-2010-970898.php

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samedi 19 juin 2010

Un soldat français tué en Afghanistan

C'est le 44e soldat français mort en Afghanistan depuis leur déploiement dans ce pays en janvier 2002. Un brigadier du premier régiment de hussards parachutistes de Tarbes engagé avec les forces de l'Otan en Afghanistan a été tué par un tir d'artillerie d'insurgés, a annoncé samedi l'Elysée. Le brigadier, dont l'identité n'a pas été précisée, avait pris place dans un escadron blindé, et le poste de combat où il se tenait a subi un tir d'artillerie d'insurgés le blessant ainsi qu'un interprète afghan, explique la présidence de la République dans un communiqué. Les deux blessés ont été évacués sur l'hôpital de Kaboul "où le brigadier est décédé de ses blessures", est-il ajouté.
Nicolas Sarkozy, qui a appris "avec une grande tristesse" ce décès vendredi soir, "présente à la famille de la victime et à ses proches ses plus sincères condoléances et s'associe à leur douleur. Il souhaite un prompt rétablissement au blessé. Ses pensées vont également à ses compagnons d'armes", indique encore le communiqué
http://lci.tf1.fr/france/faits-divers/2010-06/un-soldat-francais-tue-en-afghanistan-5886026.html

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Afghanistan : la Task Force Hermès relève Black Rock en Kapisa

Le 8 juin, le général Chavancy, commandant la brigade La Fayette, a remis le commandement du groupement tactique interarmes (GTIA) de Kapisa au colonel de Mesmay, lors d’une cérémonie militaire sur la base opérationnelle avancée de Tagab. La Task Force Black Rock, commandé par le colonel Pons, a laissé place à la TF Hermès, après 6 mois sur le territoire afghan.

La passation de commandement rassemblait les militaires des 13e bataillon de chasseurs alpins, du 21e régiment d’infanterie de marine, du 1er régiment étranger de génie, des OMLT (Opérational Mentoring and Liaison Team), des POMLT (Police Opérational Mentoring and Liaison Team) et de l’armée nationale afghane (ANA). Des représentants du gouvernement afghan du district de Tagab étaient présents dont le gouverneur et le sous-gouverneur, le chef de la police, accompagnés des chefs des villages alentours.

« Je veux d’abord rendre un hommage respectueux pour le travail que nos prédécesseurs ont réalisé ici, qui nous enjoint à l’humilité et à l’excellence. Leur engagement rassemble toutes les qualités militaires […] ; nos pensées restent indéfectiblement attachées à ceux qui sont tombés ici ou ont été profondément marqués dans leur chair et dans leur esprit », c’est ainsi que le colonel de Mesmay s’est adressé, pour la première fois, à la TF Hermès.

La TF Hermès est armée par la 6ème brigade légère blindée, principalement par le 21e régiment d’infanterie de marine. L’appellation Hermès fait référence au messager des dieux grecs, symbole de Fréjus, ville où sont basés les marsouins du 21.

S’inscrivant dans le sillage de ses prédécesseurs, la TF Hermès, aux ordres de la brigade La Fayette, va contribuer à la sécurisation de la province de Kapisa. Elle y réalise déjà des missions de contre insurrection, en étroite collaboration avec les forces de sécurité afghanes (armée nationale et police). Elle participe également à l’amélioration des conditions de vie de la population en menant des actions locales d’assistance et de développement.
http://www.defense.gouv.fr/ema/operations_exterieures/afghanistan/videos/17_06_10_afghanistan_la_task_force_hermes_releve_black_rock_en_kapisa


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vendredi 18 juin 2010

Afghanistan: 4 soldats de l'Otan tués

Quatre soldats, dont un Britannique, de la Force internationale de l'Otan en Afghanistan ont été tués aujourd'hui dans des attaques des insurgés dans le sud de l'Afghanistan, a annoncé l'Otan. Deux soldats, dont les nationalités n'ont pas été révélées, ont été tués dans une attaque des insurgés.

Puis, deux autres soldats étrangers, dont un Britannique, ont péri dans les explosions de deux bombes artisanales, l'arme de prédilection des talibans.
Le soldat britannique a été tué dans une explosion dans le district de Nahr-e Saraj, dans la province méridionale du Helmand, a précisé le ministère britannique de la Défense dans un communiqué.

Ce décès porte à 299 le nombre de soldats britanniques ayant trouvé la mort en Afghanistan depuis le début de l'opération de la coalition contre les talibans en 2001.
Les décès de quatre soldats de l'Otan portent à 273 le nombre de soldats étrangers tués depuis le début de l'année 2010 en Afghanistan, selon un bilan établi par l'AFP à partir des chiffres du site internet indépendant icasualties.org.

Ces soldats, dont l'Otan n'a pas révélé la nationalité, conformément à l'usage, faisaient partie de la Force internationale de stabilisation en Afghanistan (Isaf), dont les effectifs doivent être portés d'environ 142.000 hommes à 150.000 en août.
En 2009, 520 soldats de l'Otan avaient trouvé la mort en Afghanistan.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/06/18/97001-20100618FILWWW00624-afghanistan-4-soldats-de-l-otan-tues.php

Biographie du général Bigeard

Nom : Bigeard
Prénom : Marcel
Né(e) le : 14 février 1916 - à : Toul, Meurthe-et-Moselle
Décédé(e) le : 18 juin 2010 (94 ans)
Général, militaire français

Biographie


Ancien combattant, héros de la Seconde Guerre mondiale, grande figure des guerres d'Indochine et d'Algérie, le général Marcel Bigeard, l'officier le plus décoré de France est décédé vendredi matin à son domicile de Toul en Meurthe-et-Moselle à l'âge de 94 ans, a-t-on appris auprès de son épouse. Cinq fois blessé au combat, trois évasions, c'était une personnalité hors du commun, une force de la nature, au franc-parler légendaire. "Trente ans de sauts en parachutes, dont vingt ans dans la guerre", un homme d'action et de combats qu'il aura menés jusqu'au bout, restant fidèle à ses convictions.

Né à Toul en Meurthe-et-Moselle le 14 février 1916, Marcel Bigeard, devenu employé de banque à l'âge de 14 ans, est appelé sous les drapeaux comme 2e classe en 1936 et libéré avec le grade de caporal-chef en septembre 1938. Avec la Seconde Guerre mondiale, il est rappelé en 1939 au sein du 23e RIF (régiment d'infanterie de forteresse) et promu sergent. Volontaire pour les corps francs, les commandos de l'époque, il devient rapidement sergent puis adjudant à l'âge de 24 ans.

Nom de code "Commandant Aube"

Le 10 mai 1940, les Allemands envahissent la France. L'Armistice est signé le 22 juin 1940. Marcel Bigeard a déjà à son actif, une blessure, trois croix de guerre. Fait prisonnier, il est envoyé au Stalag 12A au camp de prisonniers de Limbourg en Allemagne. C'est à la troisième tentative qu'il réussit à s'évader en novembre 1941, retourne à Toul, puis direction Nice en zone libre. En 1943, il rejoint Dakar, est engagé dans les troupes coloniales au Sénégal.

Promu sous-lieutenant, il rallie Mekhnès au Maroc, se porte volontaire pour partir à Alger, suivre un entraînement parachutiste, pour sauter en France pour des missions de sabotage avec les résistants français. Nom de code "commandant Aube". Il est parachuté en Ariège le 8 août 1944, pour encadrer l'action des résistants. À la fin de la guerre, il sera décoré de la Légion d'honneur et du Distinguished Service Order britannique pour ses actions en Ariège. Il n'a que 28 ans. Il est nommé capitaine en 1945.

Dans l'enfer de Diên-Biên-Phu

En septembre de la même année, le capitaine Bigeard reçoit le commandement de la 6e compagnie du 23e RIC (régiment d'infanterie coloniale), désigné pour le corps expéditionnaire en Indochine. Il débarque à Gia-Dinh près de Saigon et parcourt la Cochinchine. Après de nombreuses batailles à la tête d'une compagnie parachutiste du 3e bataillon thaï (1948-51) et trois séjours indochinois, il est parachuté à Diên-Biên-Phu, le 20 novembre 1953, avec le 6e bataillon para au milieu des Viets. Les combats au corps à corps sont terribles.

Le 16 mars 1954, "Béatrice" et "Gabrielle", deux postes avancés sur les collines, tombent. Il ressaute avec son bataillon sous le feu des Vietcongs dans la célèbre cuvette de Diên-Biên-Phu. Une bataille héroïque qui durera 50 jours jusqu'à l'arrêt des combats le 7 mai 1954. Fait prisonnier, il sera libéré après les accords de Genève. Devenu lieutenant-colonel Bigeard, il rentre à Paris le 25 septembre 1954.

Honneurs, blessures, torture

Le 25 octobre 1955, Marcel Bigeard prend le commandement du 3e BPC (bataillon de parachutistes coloniaux) dans la région de Constantine en Algérie. Opération 744 en Kabylie, bataille des monts Nementcha, sécurisation d'Alger, opérations Atlas et Agounnenda dans les massifs de Blida, opération Timmoun : Marcel Bigeard est de tous les combats, il collectionne les honneurs et les blessures.

Le 27 août 1959, le général De Gaulle le rencontre à Alger. Bigeard se voit confier le commandement du secteur de Ain-Sefra, soit un effectif de 15.000 hommes. Il sera accusé par la suite d'avoir pratiqué la torture pendant cette période. Lui s'en est toujours défendu. A deux journalistes suisses de Liberté, il rétorque des années après : "Vous voulez parler de torture. C'est un mot que je déteste (...) Evitez ce mot-là ! Vous savez, nous avions affaire à des ennemis motivés, des fellaghas, et les interrogatoires musclés, c'était un moyen de récolter des infos. Mais ces interrogatoires étaient très rares et surtout je n'y participais pas. Je n'aimais pas ça. Pour moi, la gégène était le dernier truc à utiliser."

"J'ai trop aimé la France..."

Ce seront ensuite des années passées en Centrafrique, au Sénégal, dans l'Océan indien, puis retour en France où il est promu général de corps d'armée en 1974. Il prend le commandement de la 4e Région Militaire à Bordeaux, soit 40.000 hommes dont 10.000 parachutistes.

En janvier 1975, le président Valéry Giscard d'Estaing lui propose le poste de secrétaire d'Etat à la Défense. Il occupera ce poste jusqu'en août 1976, date à laquelle il remet sa démission. Il est ensuite élu député UDF de Meurthe-et-Moselle en 1978 et préside la commission de Défense nationale. Il sera réélu jusqu'en juin 1988.

C'est dans sa maison de Toul qu'il vivra ces années de retraite. Il rédigera de nombreux livres, seize en tout, qui racontent sa carrière militaire, ses batailles d'Indochine et d'Alger, mais aussi ce qu'il pense de l'époque, de l'armée, du monde qui change et de sa vision de la France. Avec la mort s'éteint la voix d'un éternel trublion aux légendaires coups de gueules, qui avait besoin de dire haut et fort ce qu'il pensait jusqu'au bout. "Je vais casser ma pipe et je ne serai pas mécontent. Car j'ai trop aimé la France pour accepter ce qu'elle est devenue", confiait-il récemment dans les colonnes du Figaro.
http://lci.tf1.fr/biographies/marcel-bigeard-s-eteint-apres-une-vie-de-batailles-5885412.html

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Mort d'un héros

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Le général Marcel Bigeard, grande figure des guerres d'Algérie et d'Indochine, est décédé vendredi matin à l'âge de 94 ans à son domicile de Toul (Meurthe-et-Moselle), sa ville natale, a-t-on appris auprès de son épouse Gaby.

Il avait été hospitalisé à deux reprises aux mois de mars et de mai pour une phlébite.

Parachuté dans l'Ariège en juillet 1944, il avait participé à tous les combats pour la Libération dans la région. Il est décédé le jour du 70ème anniversaire de l'Appel du 18 juin 1940 du général de Gaulle.

Le général Bigeard, l'un des officiers généraux les plus décorés de l'armée française, avait été secrétaire d'Etat à la Défense dans les années 1970 et député de Meurthe-et-Moselle.

Combattant de la Seconde guerre mondiale, des conflits d'Indochine et d'Algérie, son nom reste lié à la bataille de Dien Bien Phu. Parachuté avec son bataillon de parachutistes coloniaux sur le camp retranché encerclé par le Vietminh, Bigeard avait participé aux combats jusqu'à la chute le 7 mai 1954 et avait été fait prisonnier.

Il avait gravi tous les grades dans l'armée française, de simple soldat pour son service militaire à la veille de la guerre de 1939 à celui de général de corps d'armée (quatre étoiles).

Marcel Bigeard était notamment décoré de la grand'croix de la Légion d'honneur, de la Croix de guerre et de la Distinguished Service Order (GB). Il a publié une quinzaine d'ouvrages dont "Pour une parcelle de gloire".

Il s'était marié en janvier 1942 avec Gaby Grandemange, avec laquelle il avait eu une fille, Marie-France.

http://www.lepoint.fr/societe/deces-du-general-bigeard-grande-figure-des-guerres-d-indochine-et-d-algerie-18-06-2010-468043_23.php