Le comité de la ville d’Antony de la Société d’entraide des membres de la Légion d’honneur (SEMLH) a décerné le prix de l’Honneur en action aux lauréats de l’école Arc-en-Ciel-Jean Trubert pour la réalisation d’un album de bande dessinée rappelant la conduite exemplaire au camp de Buchenwald du lieutenant Claude Vanbremeersch, déporté à 22 ans.
Cette cérémonie, présidée par le Général d’Armée (2S) Hervé Gobilliard, président national de la SEMLH, s’est déroulé vendredi 25 novembre 2011 en présence du colonel Darricau qui a commandé la promotion général Vanbremeersch à Coëtquidan, de Madame Claude Vanbremeersch et de sa fille Sophie Devedjian, dans les salons de l’Hôtel de Ville d’Antony.
Ce projet, initié et soutenu par la SEMLH, est le fruit du travail de six étudiants de deuxième année de cette école supérieure de BD, qui ont su traduire, avec talent, cet épisode douloureux de la seconde guerre mondiale
http://www.defense.gouv.fr/terre/actu-terre/le-prix-de-l-honneur-en-action-decerne-a-six-etudiants-en-bande-dessinee
Revue de presse de toutes les informations militaires française ...OTAN...vie des réservistes...vidéos des engagements en opérations extérieures...recrutement...
mercredi 30 novembre 2011
mardi 29 novembre 2011
Cérémonie présidentielle aux Invalides : 12 militaires décorés
Le Chef de l’Etat et Chef des armées, Nicolas Sarkozy a présidé la traditionnelle cérémonie de prise d’armes d’automne aux Invalides, le 28 novembre. A cette occasion, il a décoré douze militaires.
Le président de la République, Nicolas Sarkozy a présidé, dans la Cour d’honneur de l’Hôtel national des Invalides ce lundi 28 novembre, la cérémonie de prise d’armes d’automne. Le ministre de la Défense et des Anciens combattants, Gérard Longuet ainsi que le Secrétaire d’Etat, Marc Laffineur ont participé à cette cérémonie au cours de laquelle 12 militaires ont été décorés. Parmi eux figure le général d’armée Thierry Cambournac, fait Grand officier de la Légion d’honneur.
Le président de la République a, par ailleurs, élevé à la dignité de Grand-croix de la Légion d’Honneur, Hélie Denoix de Saint-Marc. Agé de 89 ans, grand résistant, ancien officier parachutiste, le commandant Hélie Denoix de Saint-Marc avait été fait Grand-officier de la Légion d’honneur en 2002.
Le chef d'état-major des armées (CEMA), l'amiral Edouard Guillaud ainsi que le Gouverneur militaire de Paris (GMP), le général de corps d'armée Bruno Dary étaient présents à cette cérémonie de prise d'armes.
Les militaires décorés par le président de la République
Légion d'honneur (5 récipiendaires)- M. Hélie Denoix de Saint Marc - Grand Croix
- Général d'armée Thierry Cambournac - Grand Officier
- Général de corps aérien Pierre Bourlot - Commandeur
- M. Robert Pillard - Chevalier
- Capitaine de frégate Max Blanchard - Chevalier
- Caporal-chef (armée de terre) Gabriel Nabais-Baldo
- Maître David Ortega
- Sergent-chef (armée de l'air) Emmanuel Ferron
- Colonel (armée de terre) François Pinczon du Sel - Officier
- Lieutenant (gendarmerie) Pascal Rosay - Chevalier
- Capitaine (armée de l'air) Loïc Tasset - Chevalier
- Infirmier de classe supérieure (service de santé des armées) Roland Modot - Chevalier
Soldat en Afghanistan / Entre angoisse et fierté
L’Afghanistan est un conflit lointain. Il rythme pourtant le quotidien de plusieurs de nos concitoyens. Nous avons rencontré une famille du sud de l’Aisne dont le fils, Stanislas, militaire, sert là-bas. Elle est partagée entre un sentiment de fierté et l’appréhension.
UNE belle maison blanche au cœur de La Ferté-Milon. Un chien noir et vif glisse entre les jambes du visiteur. Dans cette famille, les regards ne sont jamais éloignés bien longtemps de l'Afghanistan où sert l'un des leurs, Stanislas, 26 ans. Il est, depuis plus de deux ans, lieutenant dans un régiment d'infanterie à Colmar.
Le père, Olivier, est agriculteur. Avec sa femme Françoise, ils ont cinq enfants dont Aude, religieuse en Inde. Nous avons aussi rencontré les trois frères. L'un d'eux, Baudouin, 24 ans, étudiant en relations internationales, résume sans doute un sentiment commun : « C'est l'achèvement du métier de Stanislas. Nous sommes heureux qu'il puisse s'accomplir dans son métier. C'est un dilemme car nous pensons aussi au danger. »
Deux morts
Deux amis de Stanislas sont morts en mission. L'une des victimes était, comme lui, lieutenant dans le même régiment en Alsace. « En plein été, avec l'annonce de plusieurs morts, nous avons eu peur. Nous sommes très touchés par le sort des victimes et des blessés, explique la mère. Stanislas nous protège en ne nous disant jamais que ses missions sont dangereuses. » La famille semble joyeuse. « Si on pense à lui, c'est là-bas qu'il doit être », avance Baudouin, à l'allure d'artiste avec sa barbe brune, ses accents spontanés et sa mine insouciante.
Françoise remarque que le séjour lointain touche à sa fin avec un retour prévu à la mi-décembre. Stanislas appelle ses proches avec une carte de téléphone et écrit.
Avec ses frères, il s'exprime sur un réseau social. Stanislas est connu par sa famille pour son endurance, « son âme de meneur ».
Avant de partir, il a initié ses hommes au rugby et connaît chacun des membres de sa section composée d'une trentaine de personnes.
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/soldat-en-afghanistan-entre-angoisse-et-fierte
UNE belle maison blanche au cœur de La Ferté-Milon. Un chien noir et vif glisse entre les jambes du visiteur. Dans cette famille, les regards ne sont jamais éloignés bien longtemps de l'Afghanistan où sert l'un des leurs, Stanislas, 26 ans. Il est, depuis plus de deux ans, lieutenant dans un régiment d'infanterie à Colmar.
Le père, Olivier, est agriculteur. Avec sa femme Françoise, ils ont cinq enfants dont Aude, religieuse en Inde. Nous avons aussi rencontré les trois frères. L'un d'eux, Baudouin, 24 ans, étudiant en relations internationales, résume sans doute un sentiment commun : « C'est l'achèvement du métier de Stanislas. Nous sommes heureux qu'il puisse s'accomplir dans son métier. C'est un dilemme car nous pensons aussi au danger. »
Deux morts
Deux amis de Stanislas sont morts en mission. L'une des victimes était, comme lui, lieutenant dans le même régiment en Alsace. « En plein été, avec l'annonce de plusieurs morts, nous avons eu peur. Nous sommes très touchés par le sort des victimes et des blessés, explique la mère. Stanislas nous protège en ne nous disant jamais que ses missions sont dangereuses. » La famille semble joyeuse. « Si on pense à lui, c'est là-bas qu'il doit être », avance Baudouin, à l'allure d'artiste avec sa barbe brune, ses accents spontanés et sa mine insouciante.
Françoise remarque que le séjour lointain touche à sa fin avec un retour prévu à la mi-décembre. Stanislas appelle ses proches avec une carte de téléphone et écrit.
Avec ses frères, il s'exprime sur un réseau social. Stanislas est connu par sa famille pour son endurance, « son âme de meneur ».
Avant de partir, il a initié ses hommes au rugby et connaît chacun des membres de sa section composée d'une trentaine de personnes.
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/soldat-en-afghanistan-entre-angoisse-et-fierte
lundi 28 novembre 2011
Cérémonie de la Sainte-Geneviève à Sissonne Les gendarmes à l'honneur
La délinquance augmente mais les gendarmes ne faiblissent pas. Certains militaires ont d'ailleurs été mis à l'honneur pour leur travail.
LA cérémonie de la Sainte-Geneviève est, chaque année, l'occasion de rappeler l'engagement de ces hommes et ces femmes au service des autres.
Samedi après-midi, à Sissonne, le capitaine Masson rappelait d'ailleurs que leur mission n'était pas sans risque. Pour preuve : « Alors qu'en 2010, nous n'en comptions pas, au cours de l'année 2011, sept militaires ont été blessés, avec un total de 23 jours d'incapacité temporaire de travail ». Celui qui est depuis 15 mois responsable de la Compagnie de Laon de détailler : « Ces incidents sont des risques inhérents à la vie d'un militaire mais à la Compagnie de Laon, nous n'avons pas subi des faits aussi graves que ceux vécus par les quatre militaires du PSIG d'Hirson à qui je souhaite un prompt rétablissement ».
Saisie de stupéfiants
Le colonel Louvet a rappelé l'efficacité de ses hommes « qui se sont illustrés dans la gestion du tecknival en mai dernier à Couvron avec un délai de préparation court, à savoir huit jours ».
Rappelons que lors de ce rassemblement, une saisie de plus de 5 kg de produits stupéfiants dont 1 kg d'héroïne avait été effectuée.
Malgré l'efficacité des militaires, en 2011, leur activité n'a pas fléchi avec notamment « 220 fait supplémentaires d'atteintes aux biens ».
Le commandant du groupement de gendarmerie de l'Aisne a insisté sur ces chiffres qui « ne nous permettent pas de nous reposer même s'ils restent contrôlés ».
Pour preuve, cette année, 4.241 personnes ont été mises en cause dans diverses procédures en zone gendarmerie, soit une augmentation de 6 % pour un taux d'élucidation approchant les 50 %.
Tableau d'honneur
Saluant le travail de l'ensemble des gendarmes, les autorités ont montré en exemple certains d'entre eux. À la Compagnie de Laon ont reçu la médaille d'or de la Défense nationale l'adjudant Vincent Anciaux, le gendarme Martial Dagniaux et le gendarme Guillaume Gosse. L'État, représenté par Jackie Leroux-Heurtaux, sous-préfet de Laon, a tenu également à féliciter certains militaires pour leurs actes de courage et de dévouement. Il s'agit de l'adjudant-chef Christophe Varetz, le gendarme Frédéric Frycz et le brigadier-chef François-Xavier Boutin qui ont reçu la médaille de bronze.
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/ceremonie-de-la-sainte-genevieve-a-sissonne-les-gendarmes-a-lhonneur
LA cérémonie de la Sainte-Geneviève est, chaque année, l'occasion de rappeler l'engagement de ces hommes et ces femmes au service des autres.
Samedi après-midi, à Sissonne, le capitaine Masson rappelait d'ailleurs que leur mission n'était pas sans risque. Pour preuve : « Alors qu'en 2010, nous n'en comptions pas, au cours de l'année 2011, sept militaires ont été blessés, avec un total de 23 jours d'incapacité temporaire de travail ». Celui qui est depuis 15 mois responsable de la Compagnie de Laon de détailler : « Ces incidents sont des risques inhérents à la vie d'un militaire mais à la Compagnie de Laon, nous n'avons pas subi des faits aussi graves que ceux vécus par les quatre militaires du PSIG d'Hirson à qui je souhaite un prompt rétablissement ».
Saisie de stupéfiants
Le colonel Louvet a rappelé l'efficacité de ses hommes « qui se sont illustrés dans la gestion du tecknival en mai dernier à Couvron avec un délai de préparation court, à savoir huit jours ».
Rappelons que lors de ce rassemblement, une saisie de plus de 5 kg de produits stupéfiants dont 1 kg d'héroïne avait été effectuée.
Malgré l'efficacité des militaires, en 2011, leur activité n'a pas fléchi avec notamment « 220 fait supplémentaires d'atteintes aux biens ».
Le commandant du groupement de gendarmerie de l'Aisne a insisté sur ces chiffres qui « ne nous permettent pas de nous reposer même s'ils restent contrôlés ».
Pour preuve, cette année, 4.241 personnes ont été mises en cause dans diverses procédures en zone gendarmerie, soit une augmentation de 6 % pour un taux d'élucidation approchant les 50 %.
Tableau d'honneur
Saluant le travail de l'ensemble des gendarmes, les autorités ont montré en exemple certains d'entre eux. À la Compagnie de Laon ont reçu la médaille d'or de la Défense nationale l'adjudant Vincent Anciaux, le gendarme Martial Dagniaux et le gendarme Guillaume Gosse. L'État, représenté par Jackie Leroux-Heurtaux, sous-préfet de Laon, a tenu également à féliciter certains militaires pour leurs actes de courage et de dévouement. Il s'agit de l'adjudant-chef Christophe Varetz, le gendarme Frédéric Frycz et le brigadier-chef François-Xavier Boutin qui ont reçu la médaille de bronze.
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/ceremonie-de-la-sainte-genevieve-a-sissonne-les-gendarmes-a-lhonneur
Exercice Caraïbe 2011
Débuté le 14 novembre, l’exercice Caraïbe 2011 s'est déroulé aux Antilles jusqu’au 25 novembre. Son objectif majeur : entraîner les Forces armées des Antilles ainsi que les régiments du service militaire adapté de Martinique et de Guadeloupe à conduire une manœuvre en interarmées. Ceci dans le cadre d’une intervention extérieure de secours d’urgence en interministériel, avec un volet international (Pays-Bas, Colombie).
Mercredi 16 novembre. Le cyclone Noella ravage l’ile de Barcuda, située dans la zone Caraïbe. Incapable de gérer seul la situation locale devant l’étendue des dégâts, le président de Barcuda fait immédiatement appel à l’aide internationale. La France décide d’apporter son assistance et de conduire une intervention extérieure de secours d’urgence sous commandement national. Le Commandant supérieur des Forces armées des Antilles (COMSUP FAA) est désigné pour diriger cette opération. Elle repose au niveau national sur les moyens des Forces armées des Antilles et des régiments du service militaire adapté (RSMA) de Martinique et de Guadeloupe, avant l’arrivée des renforts des Forces armées de Guyane (FAG).
Tel est le scénario de l’exercice Caraïbe 2011, qui s'est déroulé du 14 au 25 novembre, à la fois à Fort-de-France en Martinique et sur l’île de Marie-Galante. « Mener des opérations de secours d’urgence, que ce soit dans le cadre d’une assistance humanitaire ou dans le cadre de catastrophes naturelles, est une des missions majeurs des FAA », explique le contre-amiral Loïc Raffaëlli, commandant supérieur des forces armées aux Antilles, et commandant de la zone maritime Antilles. Un engagement qui peut intervenir sur le territoire national mais aussi au profit d’un Etat voisin. « Nous sommes dans un contexte, où les risques naturels s’imposent à nous et sont complètement prégnants, surtout dans cette région de la Caraïbe. Il faut donc que nous soyons en mesure de tester nos dispositifs, et de préparer notre organisation pour bien mesurer si, elle est bien adaptée, ou non, aux circonstances. »
Près de 700 militaires français et étrangers (hollandais et colombiens) participent ainsi à l’exercice Caraïbe 2011. Parmi les forces françaises, se trouvent sur le terrain des éléments de l’armée de terre du 33e RIMA et du 41e BIMA, des navires de la marine nationale ( le bâtiment de transport léger Dumont d’Urville et la frégate de surveillance Ventôse) ainsi que des aéronefs de l’armée de l’air (3 avions de transports CASA, 1 hélicoptère Puma et 1 hélicoptère Fennec). Les RSMA de Martinique et de Guadeloupe, qui relèvent du ministère de l’intérieur, de l’Outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration, ont également été intégrés à l’exercice.
« Cet exercice nous permet de tester nos capacités sur le terrain, mais également la capacité de l’Etat-major du COMSUP à fédérer, organiser et contrôler ce dispositif militaire, en harmonie avec les autres intervenants, que ce soit avec la sécurité civile ou les forces armées étrangères », souligne le contre amiral Raffaëlli.
« Cet exercice nous permet de tester nos capacités sur le terrain, mais également la capacité de l’Etat-major du COMSUP à fédérer, organiser et contrôler ce dispositif militaire, en harmonie avec les autres intervenants, que ce soit avec la sécurité civile ou les forces armées étrangères », souligne le contre amiral Raffaëlli.
« Nous sommes dans une logique où nos forces se restructurent. Leur volume sera réduit à l’été prochain », poursuit le contre amiral Raffaëlli. « Pour cet exercice, nous travaillons dans le format que nous aurons en 2012, afin d’en tirer des enseignement s et de déterminer les moyens et les effectifs qu’on devrait demander à l’extérieur pour être renforcé. Nous travaillons ainsi en contact étroit avec l’Etat-major de Forces armées de Guyane (FAG), qui pourrait déployer ses moyens pour venir nous soutenir. »
dimanche 27 novembre 2011
Décoration collective pour des unités de retour d’Afghanistan
Le 23 novembre 2011, 5 unités ont été décorées pour leur participation à l’opération Pamir, en Afghanistan, lors de 2 cérémonies, à Brive-la-Gaillarde et à Pau.
Le 23 novembre, 5 unités ont été décorées pour leur engagement en Afghanistan en 2010 et 2011. Au cours de deux cérémonies, à Pau et à Brive-la-Gaillarde, leurs emblèmes ont reçu, des mains du général d’armée Bertrand Ract-Madoux, chef d’Etat-major de l’armée de Terre (CEMAT), la croix de la valeur militaire avec palme de bronze .
Ont été récompensés, pour leur participation à l’opération Pamir :
- le 1 er régiment de parachutistes d’infanterie de marine (1er RPIMa) de Bayonne,
- le 13 e régiment de dragons parachutistes (13e RDP) de Martignas-en-Jalle,
- le 4 e régiment d’hélicoptères des forces spéciales (4e RHFS) de Pau,
- le 5 e régiment d’hélicoptères de combat (5e RHC) de Pau,
- le 126 e r égiment d’infanterie (126e RI) de Brive-la-Gaillarde.
« Cela témoigne de la reconnaissance de la Nation et des armées pour l'éclat de vos différentes actions menées en Afghanistan » a souligné le CEMAT dans la cour du château de Pau, devant les bérets rouges des paras et les bérets bleus de l’ aviation légère de l’armée de Terre (ALAT).
Pour le colonel Patrick Secq , commandant le 126e RI, cette remise de décoration est un grand honneur : « Je suis très fier que le 126 reçoive cette décoration à titre collectif qui permet d’associer l’unité dans son ensemble : à la fois ceux qui ont participé à l’opération menée de juillet à décembre 2010 en Afghanistan mais également tous ceux, qui restés en portion centrale, ont permis que ce mandat se déroule sous les meilleurs auspices »
Le 11 novembre à Paris , le président de la République avait remis la croix de la valeur militaire à titre collectif à des unités s’étant particulièrement distinguées en Afghanistan , en Côte d’Ivoire et en Libye . Aucune unité, avant cette date, n’avait reçu cette distinction à titre collectif.
5 autres unités seront également décorées dans les prochaines semaines.
http://www.defense.gouv.fr/terre/bloc-a-la-une/decoration-collective-pour-des-unites-de-retour-d-afghanistan
Le 23 novembre, 5 unités ont été décorées pour leur engagement en Afghanistan en 2010 et 2011. Au cours de deux cérémonies, à Pau et à Brive-la-Gaillarde, leurs emblèmes ont reçu, des mains du général d’armée Bertrand Ract-Madoux, chef d’Etat-major de l’armée de Terre (CEMAT), la croix de la valeur militaire avec palme de bronze .
Ont été récompensés, pour leur participation à l’opération Pamir :
- le 1 er régiment de parachutistes d’infanterie de marine (1er RPIMa) de Bayonne,
- le 13 e régiment de dragons parachutistes (13e RDP) de Martignas-en-Jalle,
- le 4 e régiment d’hélicoptères des forces spéciales (4e RHFS) de Pau,
- le 5 e régiment d’hélicoptères de combat (5e RHC) de Pau,
- le 126 e r égiment d’infanterie (126e RI) de Brive-la-Gaillarde.
« Cela témoigne de la reconnaissance de la Nation et des armées pour l'éclat de vos différentes actions menées en Afghanistan » a souligné le CEMAT dans la cour du château de Pau, devant les bérets rouges des paras et les bérets bleus de l’ aviation légère de l’armée de Terre (ALAT).
Pour le colonel Patrick Secq , commandant le 126e RI, cette remise de décoration est un grand honneur : « Je suis très fier que le 126 reçoive cette décoration à titre collectif qui permet d’associer l’unité dans son ensemble : à la fois ceux qui ont participé à l’opération menée de juillet à décembre 2010 en Afghanistan mais également tous ceux, qui restés en portion centrale, ont permis que ce mandat se déroule sous les meilleurs auspices »
Le 11 novembre à Paris , le président de la République avait remis la croix de la valeur militaire à titre collectif à des unités s’étant particulièrement distinguées en Afghanistan , en Côte d’Ivoire et en Libye . Aucune unité, avant cette date, n’avait reçu cette distinction à titre collectif.
5 autres unités seront également décorées dans les prochaines semaines.
http://www.defense.gouv.fr/terre/bloc-a-la-une/decoration-collective-pour-des-unites-de-retour-d-afghanistan
La revue d’arme du matériel disponible en ligne
Le numéro 176 de Matériel et Technique , la revue de la maintenance de l’armée de Terre, est disponible en ligne.
Ce numéro est le premier publié sous la direction des écoles militaires de Bourges .
C’est aussi la 1re édition de cette revue d’arme proposée de manière dématérialisée , conformément aux directives du chef d’Etat-major de l’armée de Terre (CEMAT) sur la numérisation des publications des régiments et services de l’armée de Terre.
Dans son édito, le général de division Daniel Gérard , président de l’association nationale du matériel de l’armée de Terre (ANAMAT), confirme l’intérêt de la dématérialisation : « la consultation d’une revue sur internet ou sur l’intranet de l’armée de Terre est peut-être en train de devenir une habitude courante. Grâce soit rendue aux nouvelles technologies de l’information et de la communication ! Pour nos amis d’active, c’est un fait imposé compte tenu des contraintes et des choix budgétaires. »
Matériel et Technique n°176 (format pdf, 7 MB).
http://www.defense.gouv.fr/terre/actu-terre/la-revue-d-arme-du-materiel-disponible-en-ligne
Ce numéro est le premier publié sous la direction des écoles militaires de Bourges .
C’est aussi la 1re édition de cette revue d’arme proposée de manière dématérialisée , conformément aux directives du chef d’Etat-major de l’armée de Terre (CEMAT) sur la numérisation des publications des régiments et services de l’armée de Terre.
Dans son édito, le général de division Daniel Gérard , président de l’association nationale du matériel de l’armée de Terre (ANAMAT), confirme l’intérêt de la dématérialisation : « la consultation d’une revue sur internet ou sur l’intranet de l’armée de Terre est peut-être en train de devenir une habitude courante. Grâce soit rendue aux nouvelles technologies de l’information et de la communication ! Pour nos amis d’active, c’est un fait imposé compte tenu des contraintes et des choix budgétaires. »
Matériel et Technique n°176 (format pdf, 7 MB).
http://www.defense.gouv.fr/terre/actu-terre/la-revue-d-arme-du-materiel-disponible-en-ligne
samedi 26 novembre 2011
Retour d’Afghanistan du battle group Raptor
Le général d’armée Ract-Madoux, chef d’État-major de l’armée de Terre (CEMAT), a présidé le 21 novembre 2011 la dissolution du groupement tactique interarmes (GTIA ou battle group) Raptor, rentré récemment de mission en Afghanistan.
À Saverdun, cette cérémonie fut marquée par des remises de décorations à des militaires qui se sont particulièrement illustrés au cours de ce mandat en Afghanistan.
Ce GTIA, commandé par le colonel Renaud Sénétaire, était composé en majorité de soldats du 1er régiment de chasseurs parachutistes (1er RCP) ainsi que d’autres unités appartenant aussi à la 11e brigade parachutiste (11e BP). Ces 900 militaires ont conduit pendant 6 mois en Kapisa des opérations de sécurisation, de contrôle de zone, d’appui et de soutien des forces afghanes.
« Je veux vous témoigner la satisfaction du chef d’État-major des armées ainsi que le mienne. […] Vous pouvez tous maintenant rejoindre vos unités avec la fierté et la conviction d’avoir fait honneur à l’armée française », a déclaré le général CEMAT.
http://www.defense.gouv.fr/terre/bloc-a-la-une/retour-d-afghanistan-du-battle-group-raptor
À Saverdun, cette cérémonie fut marquée par des remises de décorations à des militaires qui se sont particulièrement illustrés au cours de ce mandat en Afghanistan.
Ce GTIA, commandé par le colonel Renaud Sénétaire, était composé en majorité de soldats du 1er régiment de chasseurs parachutistes (1er RCP) ainsi que d’autres unités appartenant aussi à la 11e brigade parachutiste (11e BP). Ces 900 militaires ont conduit pendant 6 mois en Kapisa des opérations de sécurisation, de contrôle de zone, d’appui et de soutien des forces afghanes.
« Je veux vous témoigner la satisfaction du chef d’État-major des armées ainsi que le mienne. […] Vous pouvez tous maintenant rejoindre vos unités avec la fierté et la conviction d’avoir fait honneur à l’armée française », a déclaré le général CEMAT.
http://www.defense.gouv.fr/terre/bloc-a-la-une/retour-d-afghanistan-du-battle-group-raptor
vendredi 25 novembre 2011
Mali: patrouille de soldats français
Des soldats français patrouillaient aujourd'hui aux côtés de l'armée malienne dans la région d'Hombori (nord du Mali) où ont été enlevés deux Français dans la nuit de mercredi à jeudi. Le rapt de ces deux Français, présentés comme des géologues, n'a pour l'heure pas encore été revendiqué.
Ces soldats ont été dépêchés de Sévéré, près de Mopti, non loin d'Hombori, où ils forment habituellement des soldats d'élite de l'armée malienne. Le journaliste de l'AFP en a vu une dizaine à proximité d'Hombori.
Le Nord malien est classé en zone rouge (orange dans sa partie la plus au sud) par la France, ce qui signifie que les voyages y sont déconseillés. Cette région abrite plusieurs bases d'al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi) d'où cette organisation commet au Mali et dans d'autres pays du Sahel (Niger, Mauritanie et Algérie) des attentats, procède à des enlèvements d'Occidentaux et se livre à divers trafics.
Sept Français retenus à l'étranger
L'enlèvement de ces deux Français porte à sept le nombre de ressortissants français retenus à l'étranger. Un agent de la DGSE est retenu en Somalie depuis juillet 2009 et quatre Français sont retenus au Sahel. Le 16 septembre 2010, sept personnes ont en effet été enlevées par Aqmi dans le nord du Niger à Arlit, site d'extraction d'uranium: un cadre du groupe nucléaire français Areva et son épouse, tous deux Français, et cinq employés (trois Français, un Togolais et un Malgache) de Satom, société sous-traitante d'Areva. Le 24 février, la Française, le Togolais et le Malgache ont été relâchés. Mais les autres Français sont toujours otages.
En échange de leur libération, Aqmi, qui a fait allégeance à al-Qaida en 2006, exige le retrait des troupes françaises d'Afghanistan et, selon des sources proches de la médiation qui tente de les faire libérer, une rançon de 90 millions d'euros. En juillet, Nicolas Sarkozy avait annoncé que le retrait français d'Afghanistan commencera «dès cette année et s'étalera jusqu'en 2013». Officiellement, la France refuse de payer des rançons.http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/11/25/97001-20111125FILWWW00467-mali-patrouille-de-soldats-francais.php
Ces soldats ont été dépêchés de Sévéré, près de Mopti, non loin d'Hombori, où ils forment habituellement des soldats d'élite de l'armée malienne. Le journaliste de l'AFP en a vu une dizaine à proximité d'Hombori.
Le Nord malien est classé en zone rouge (orange dans sa partie la plus au sud) par la France, ce qui signifie que les voyages y sont déconseillés. Cette région abrite plusieurs bases d'al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi) d'où cette organisation commet au Mali et dans d'autres pays du Sahel (Niger, Mauritanie et Algérie) des attentats, procède à des enlèvements d'Occidentaux et se livre à divers trafics.
Sept Français retenus à l'étranger
L'enlèvement de ces deux Français porte à sept le nombre de ressortissants français retenus à l'étranger. Un agent de la DGSE est retenu en Somalie depuis juillet 2009 et quatre Français sont retenus au Sahel. Le 16 septembre 2010, sept personnes ont en effet été enlevées par Aqmi dans le nord du Niger à Arlit, site d'extraction d'uranium: un cadre du groupe nucléaire français Areva et son épouse, tous deux Français, et cinq employés (trois Français, un Togolais et un Malgache) de Satom, société sous-traitante d'Areva. Le 24 février, la Française, le Togolais et le Malgache ont été relâchés. Mais les autres Français sont toujours otages.
En échange de leur libération, Aqmi, qui a fait allégeance à al-Qaida en 2006, exige le retrait des troupes françaises d'Afghanistan et, selon des sources proches de la médiation qui tente de les faire libérer, une rançon de 90 millions d'euros. En juillet, Nicolas Sarkozy avait annoncé que le retrait français d'Afghanistan commencera «dès cette année et s'étalera jusqu'en 2013». Officiellement, la France refuse de payer des rançons.http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/11/25/97001-20111125FILWWW00467-mali-patrouille-de-soldats-francais.php
jeudi 24 novembre 2011
mercredi 23 novembre 2011
40e RA : la quatrième batterie de retour
La centaine de soldats du 40e RA faisait fonction de force d'action rapide pour la Finul.
80 artilleurs de la 4e batterie de tir du 40e régiment d'artillerie, commandée par le capitaine Gaëtan Ader, sont revenus de Dayr Kifa au Sud-Liban où ils avaient relevé leurs camarades de la 3e batterie de tir en mai dernier, commandée par le capitaine Thomas Dessert. 1 300 militaires français engagés en opération au Liban servent dans les rangs du bataillon français, de la force de réaction rapide ou QRF (Quick reaction force).
Le colonel Franz Chapuis, commandant le régiment, a remis des lettres de félicitations à des artilleurs de la 4e batterie qui se sont particulièrement distingués au cours de cette mission : l'adjudant Schwed, le brigadier chef Pernot, le brigadier Cousin, les canonniers de première classe Ali, Balont, Bouaoune, Sanchez. Durant toute l'année 2011, le 40e RA a assuré une relève permanente en Caesar, cet engin léger (18 tonnes) et très mobile, car monté sur un camion à six roues à cabine blindée.
En moins de trois minutes, il est capable de quitter sa position de route, de se placer en batterie, de tirer six obus de 155 mm à une portée de plus de 40 kms et de se replacer en position de route.
Le 40e RA a été le premier régiment de l'armée de Terre à se déployer en Caesar en janvier 2011 au sein de la Finul (Force intérimaire des Nations Unies au Liban).
A ce jour, les quatre batteries du 40e ont pour mission principale d'armer le détachement artillerie canon de la Finul.
Rappelons que le 40e RA est le seul régiment déployé en opérations de façon permanente avec ses moyens artillerie.
Il est ainsi le régiment d'artillerie le plus projeté en opérations extérieures de l'armée de Terre.
http://www.lunion.presse.fr/article/marne/40e-ra-la-quatrieme-batterie-de-retour
80 artilleurs de la 4e batterie de tir du 40e régiment d'artillerie, commandée par le capitaine Gaëtan Ader, sont revenus de Dayr Kifa au Sud-Liban où ils avaient relevé leurs camarades de la 3e batterie de tir en mai dernier, commandée par le capitaine Thomas Dessert. 1 300 militaires français engagés en opération au Liban servent dans les rangs du bataillon français, de la force de réaction rapide ou QRF (Quick reaction force).
Le colonel Franz Chapuis, commandant le régiment, a remis des lettres de félicitations à des artilleurs de la 4e batterie qui se sont particulièrement distingués au cours de cette mission : l'adjudant Schwed, le brigadier chef Pernot, le brigadier Cousin, les canonniers de première classe Ali, Balont, Bouaoune, Sanchez. Durant toute l'année 2011, le 40e RA a assuré une relève permanente en Caesar, cet engin léger (18 tonnes) et très mobile, car monté sur un camion à six roues à cabine blindée.
En moins de trois minutes, il est capable de quitter sa position de route, de se placer en batterie, de tirer six obus de 155 mm à une portée de plus de 40 kms et de se replacer en position de route.
Le 40e RA a été le premier régiment de l'armée de Terre à se déployer en Caesar en janvier 2011 au sein de la Finul (Force intérimaire des Nations Unies au Liban).
A ce jour, les quatre batteries du 40e ont pour mission principale d'armer le détachement artillerie canon de la Finul.
Rappelons que le 40e RA est le seul régiment déployé en opérations de façon permanente avec ses moyens artillerie.
Il est ainsi le régiment d'artillerie le plus projeté en opérations extérieures de l'armée de Terre.
http://www.lunion.presse.fr/article/marne/40e-ra-la-quatrieme-batterie-de-retour
mardi 22 novembre 2011
L'armée appelée en renfort pour Vigipirate
une moyenne de 15 kilomètres de marche par jour, le moins que l'on puisse dire, c'est que les hommes du colonel Francis Contamin, le patron du 31e régiment du génie, qui sont actuellement mobilisés sur le plan Vigipirate, conservent la forme avant leur retour pour les fêtes. Un dispositif qui, durant l'année, mobilise plus de quatre mois, à Paris, une partie des effectifs du régiment de sapeurs de Castelsarrasin. «Ce ne sont pas moins de 530 militaires du 31e qui participent, depuis le début de l'année, à cette mission», nous certifie-t-on du côté du régiment tarn-et-garonnais. Soit la moitié des effectifs de la caserne Marescot, c'est dire l'importance de ce déploiement et l'organisation nécessaire pour le staff du 31e RG. D'autant qu'il faut, dans le même temps, prévoir les déploiements en opération extérieure (Opex) qui ont mobilisé, cette année encore, des compagnies entières, à l'instar de la 2e compagnie de combat en Guyane (nos éditions des 24 mai, 21 juillet et 27 septembre). Dernière compagnie qui prépare, d'ores et déjà, son départ en Afghanistan. «C'est la raison pour laquelle c'est la seule unité qui a été exemptée de participer, cette année, au plan Vigipirate.
http://www.ladepeche.fr/article/2011/11/22/1221638-castelsarrasin-l-amree-appelee-en-renfort-pour-vigipirate.html
Un entraînement spécifique au dispositif de surveillance
Un casse-tête organisationnel qui doit aussi passer par une préparation militaire adéquate lorsque on a la charge de surveiller des lieux publics de la capitale. «Chaque départ nécessite une préparation spécifique, assure l'un des officiers en charge du dispositif au sein du régiment. Il s'agit essentiellement d'entraînements aux techniques d'intervention opérationnelles rapprochées (c'est-à-dire les combats au corps à corps) et de séances de tirs, de jour comme de nuit.» Des missions qui ne surprennent plus les sapeurs du génie qui ont pris l'habitude, ces dernières années, de participer à des opérations à visées humanitaires ou de soutien aux secours civils hexagonaux. «Le savoir-faire du régiment, par deux fois, en 2009 et 2010, a été mis à profit pour venir en aide aux populations lourdement touchées par les tempêtes Klauss et Xynthia qui ont dévastés l'ouest du pays.»http://www.ladepeche.fr/article/2011/11/22/1221638-castelsarrasin-l-amree-appelee-en-renfort-pour-vigipirate.html
La Défense au salon des maires 2011
Du 22 au 24 novembre, le ministère de la Défense et des Anciens combattants participe au salon des Maires et des Collectivités Locales qui se tient à Paris, Parc des expositions de la Porte de Versailles. L'occasion de souligner à nouveau les relations fortes qui unissent la Défense et les élus locaux, notamment autour des questions du tourisme de mémoire, des commémorations, de la transmission de la mémoire et du recensement citoyen en ligne.
A l’approche du centenaire de la Grande Guerre, la participation du ministère de la Défense et des Anciens combattants au salon des maires témoigne de l’implication de l’État dans la valorisation des sites mémoriels, dans les hommages nationaux et le lien armée-nation.
Les directions de la mémoire, du patrimoine et des archives ( DMPA ) et du service national ( DSN ), sous tutelle du secrétariat général pour l'administration ( SGA ), animeront au côté de l'Office National des Anciens Combattant et Victimes de Guerre ( ONACVG ) un stand qui mettra à disposition du public des informations relatives au tourisme de mémoire, aux cérémonies,à la notion de citoyenneté et à la modernisation du recensement.
Jeudi 24 novembre, à partir de 11h00 — Marc Laffineur , secrétaire d 'Etat auprès du ministre de la Défense et des Anciens combattants abordera ces thématiques avec les élus et les partenaires du ministère à l'occasion de la signature de deux conventions de partenariat entre le ministère de la Défense et des communautés de communes.
Le ministère s'engage à accompagner le déploiement d'un sentier de mémoire autour de la nécropole de la Fontenelle dans la vallée du Hure (Vosges) et à soutenir le développement de plusieurs circuits de visite au fort de Simserhof dans le Pays de Bitche (Moselle).
Cette manifestation est un lieu privilégié pour les élus locaux d'obtenir directement des réponses aux nombreuses questions qu'ils se posent. Quels sont les atouts du tourisme de mémoire ? Quels partenariats peut-on nouer avec la Défense dans ce domaine ? Comment entretenir le carré militaire du cimetière communal ? Vers qui orienter les ayants droit d'un ancien combattant ? Qui gère les hauts lieux de mémoire ? Quel est le contenu de la JDC aujourd'hui ? Vers qui dois-je me tourner pour installer le recensement en ligne dans ma mairie ? Commémorer : quand ? comment ? dans quel objectif ? Surtout, comment mieux associer les jeunes au travail de mémoire et à la transmission des valeurs portées par les hommages nationaux ?
http://www.defense.gouv.fr/sga/a-la-une2/la-defense-au-salon-des-maires-2011
A l’approche du centenaire de la Grande Guerre, la participation du ministère de la Défense et des Anciens combattants au salon des maires témoigne de l’implication de l’État dans la valorisation des sites mémoriels, dans les hommages nationaux et le lien armée-nation.
Les directions de la mémoire, du patrimoine et des archives ( DMPA ) et du service national ( DSN ), sous tutelle du secrétariat général pour l'administration ( SGA ), animeront au côté de l'Office National des Anciens Combattant et Victimes de Guerre ( ONACVG ) un stand qui mettra à disposition du public des informations relatives au tourisme de mémoire, aux cérémonies,à la notion de citoyenneté et à la modernisation du recensement.
Parteneriats
Jeudi 24 novembre, à partir de 11h00 — Marc Laffineur , secrétaire d 'Etat auprès du ministre de la Défense et des Anciens combattants abordera ces thématiques avec les élus et les partenaires du ministère à l'occasion de la signature de deux conventions de partenariat entre le ministère de la Défense et des communautés de communes.
Le ministère s'engage à accompagner le déploiement d'un sentier de mémoire autour de la nécropole de la Fontenelle dans la vallée du Hure (Vosges) et à soutenir le développement de plusieurs circuits de visite au fort de Simserhof dans le Pays de Bitche (Moselle).
Cette manifestation est un lieu privilégié pour les élus locaux d'obtenir directement des réponses aux nombreuses questions qu'ils se posent. Quels sont les atouts du tourisme de mémoire ? Quels partenariats peut-on nouer avec la Défense dans ce domaine ? Comment entretenir le carré militaire du cimetière communal ? Vers qui orienter les ayants droit d'un ancien combattant ? Qui gère les hauts lieux de mémoire ? Quel est le contenu de la JDC aujourd'hui ? Vers qui dois-je me tourner pour installer le recensement en ligne dans ma mairie ? Commémorer : quand ? comment ? dans quel objectif ? Surtout, comment mieux associer les jeunes au travail de mémoire et à la transmission des valeurs portées par les hommages nationaux ?
http://www.defense.gouv.fr/sga/a-la-une2/la-defense-au-salon-des-maires-2011
lundi 21 novembre 2011
Découvrir les métiers de la gendarmerie
La compagnie de gendarmerie de Toulouse Saint-Michel sera présente, samedi 26 novembre de 8h30 à 20h30, dans la galerie commerciale de l'espace Gramont à Toulouse / Balma pour une opération de communication sur les métiers de la gendarmerie . Elle y présentera diverses possibilités d'emplois et notamment de gendarmes adjoints volontaires pour lequel il faut être âgé entre 17 et 26 ans. Cet emploi dynamique au service du public est un contrat de 2 ans renouvelable une fois pour 3 ans, offrant des possibilités de carrière interne ou aide à la reconversion.
Les personnes intéressées pourront aussi découvrir les motards de la gendarmerie, la brigade rapide d'intervention avec sa Mégane RS, le spécialiste «technicien en investigations criminelles», les personnels du peloton de surveillance et d'intervention de la gendarmerie et ceux de la gendarmerie de Haute Montagne de Bagnères de Luchon....
Volontaire dans la gendarmerie : pou ceux qui souhaitent découvrir la vie professionnelle et les valeurs militaires,, jeunes, désireux d'action et d'encadrement.
Ouvert sans condition de diplôme (gendarme adjoint volontaire) ou à bac + 2 (aspirant de gendarmerie issu du volontariat), le contrat de volontaire dans les filières opérationnelles est une première expérience dans l'optique de responsabilités plus importantes.
Gendarme adjoint volontaire, agent de police judiciaire adjoint (GAV APJA) - en tant que GAV APJA, vous serez l'équipier des sous-officiers et les seconderez dans la plupart des missions de la gendarmerie (prévention de la délinquance, enquêtes judiciaires, interventions sur des accidents...).
Aspirant de gendarmerie issu du volontariat (AGIV). En tant qu'AGIV, vous occuperez des postes à responsabilités, en groupement, en école ou en état-major. Vous avez vocation à intégrer le corps des officiers ou celui des sous-officiers.
Contact: recrutement.gendarmerie.tsm@hotmail.fr ou par téléphone ; 05.62.25.43.83
http://www.ladepeche.fr/article/2011/11/20/1219972-balma-decouvrir-les-metiers-de-la-gendarmerie.html
Les personnes intéressées pourront aussi découvrir les motards de la gendarmerie, la brigade rapide d'intervention avec sa Mégane RS, le spécialiste «technicien en investigations criminelles», les personnels du peloton de surveillance et d'intervention de la gendarmerie et ceux de la gendarmerie de Haute Montagne de Bagnères de Luchon....
Volontaire dans la gendarmerie : pou ceux qui souhaitent découvrir la vie professionnelle et les valeurs militaires,, jeunes, désireux d'action et d'encadrement.
Ouvert sans condition de diplôme (gendarme adjoint volontaire) ou à bac + 2 (aspirant de gendarmerie issu du volontariat), le contrat de volontaire dans les filières opérationnelles est une première expérience dans l'optique de responsabilités plus importantes.
Gendarme adjoint volontaire, agent de police judiciaire adjoint (GAV APJA) - en tant que GAV APJA, vous serez l'équipier des sous-officiers et les seconderez dans la plupart des missions de la gendarmerie (prévention de la délinquance, enquêtes judiciaires, interventions sur des accidents...).
Aspirant de gendarmerie issu du volontariat (AGIV). En tant qu'AGIV, vous occuperez des postes à responsabilités, en groupement, en école ou en état-major. Vous avez vocation à intégrer le corps des officiers ou celui des sous-officiers.
Contact: recrutement.gendarmerie.tsm@hotmail.fr ou par téléphone ; 05.62.25.43.83
http://www.ladepeche.fr/article/2011/11/20/1219972-balma-decouvrir-les-metiers-de-la-gendarmerie.html
Nouveautés au musée de l'automobile de Reims Les engins militaires à l'honneur
En cette fin d'année, l'exposition à thème du musée de l'automobile est consacrée aux engins militaires. Au détour de la collection…
ENTRE les acquisitions, les prêts et les idées du président, Didier Carayon, le musée de l'automobile de Reims bouge tout le temps.
Pour cette fin d'année, dans la vitrine, il y a un joli clin d'œil à la BA 112, avec des avions (en miniature, bien sûr) qui sont venus à un moment ou à un autre sur la base rémoise.
Le point central de la collection, en ce moment, ce sont ces engins militaires, avec ce petit char construit seulement à 200 exemplaires, très maniable, « à tel point que les Allemands les ont pris pour les envoyer sur le front russe ».
Une construction totalement française, avec un canon de 35 et des pneus pleins en caoutchouc, increvable. La caisse en bois à l'arrière est d'origine. À côté, la réplique d'un cheval avec l'harnachement complet, d'origine, avec la mitrailleuse Hotchkiss et son trépied. Didier Carayon montre aussi une moto de 1938, une Gnome & Rhône, avec une tôle emboutie V2D5 CV2. Une belle 500 cm3.
Il y a aussi la chenillette Renault de 1931, qui servait au ravitaillement des troupes sur le front. « L'armée pouvait mettre jusqu'à 600 kg à l'arrière. » Mais bon, à 30 km/h bien sûr !
Lors de la balade dans le musée, on peut aussi voir une drôle de voiture sans permis, fabriquée en Italie, une mini-comtesse E849 de 1972, ou le simulateur de conduite de 1960. Le coup de cœur du moment pour Didier Carayon va à une Rosengart de 1929, « prêtée par un collectionneur ardennais. Je la connais depuis trente ans ! En fait, j'ai cédé à ce collectionneur un moteur qu'il ne trouvait pas ».
Le président du musée rémois est allé à Lyon pour un salon, avec une Michel Irat : « Il n'y en a plus que deux au monde. » En réalité, Georges Irat fabrique sous licence, en 1928-1929, les voitures Chaigneau-Brasier et les commercialise sous le nom de son fils Michel. Ce sont de petites 5 CV et 6 CV à la calandre spécifique ornée d'une gazelle. Une belle façon de mettre Reims à l'honneur.
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/nouveautes-au-musee-de-lautomobile-de-reims-les-engins-militaires-a-lhonneur
ENTRE les acquisitions, les prêts et les idées du président, Didier Carayon, le musée de l'automobile de Reims bouge tout le temps.
Pour cette fin d'année, dans la vitrine, il y a un joli clin d'œil à la BA 112, avec des avions (en miniature, bien sûr) qui sont venus à un moment ou à un autre sur la base rémoise.
Le point central de la collection, en ce moment, ce sont ces engins militaires, avec ce petit char construit seulement à 200 exemplaires, très maniable, « à tel point que les Allemands les ont pris pour les envoyer sur le front russe ».
Une construction totalement française, avec un canon de 35 et des pneus pleins en caoutchouc, increvable. La caisse en bois à l'arrière est d'origine. À côté, la réplique d'un cheval avec l'harnachement complet, d'origine, avec la mitrailleuse Hotchkiss et son trépied. Didier Carayon montre aussi une moto de 1938, une Gnome & Rhône, avec une tôle emboutie V2D5 CV2. Une belle 500 cm3.
Il y a aussi la chenillette Renault de 1931, qui servait au ravitaillement des troupes sur le front. « L'armée pouvait mettre jusqu'à 600 kg à l'arrière. » Mais bon, à 30 km/h bien sûr !
Lors de la balade dans le musée, on peut aussi voir une drôle de voiture sans permis, fabriquée en Italie, une mini-comtesse E849 de 1972, ou le simulateur de conduite de 1960. Le coup de cœur du moment pour Didier Carayon va à une Rosengart de 1929, « prêtée par un collectionneur ardennais. Je la connais depuis trente ans ! En fait, j'ai cédé à ce collectionneur un moteur qu'il ne trouvait pas ».
Le président du musée rémois est allé à Lyon pour un salon, avec une Michel Irat : « Il n'y en a plus que deux au monde. » En réalité, Georges Irat fabrique sous licence, en 1928-1929, les voitures Chaigneau-Brasier et les commercialise sous le nom de son fils Michel. Ce sont de petites 5 CV et 6 CV à la calandre spécifique ornée d'une gazelle. Une belle façon de mettre Reims à l'honneur.
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/nouveautes-au-musee-de-lautomobile-de-reims-les-engins-militaires-a-lhonneur
dimanche 20 novembre 2011
Vaucluse : les honneurs au légionnaire de 25 ans, mort au combat
Il y a toujours des moments où le temps s'arrête quand 300 hommes, impeccablement rangés sous les yeux d'un ministre, rendent hommage à l'un des leurs, mort au combat. Hier, un temps moche, gris et froid sur le plateau d'Albion, à Saint-Christol, a présidé à la cérémonie d'hommage militaire rendu au légionnaire de 1ère classe, Goran Franjkvovic. Et tandis que les tambours roulaient, leur son rebondissait sur le mur de la grande caserne du 2e Régiment étranger de génie (REG), comme autant de bruits de balles.
Un peu comme le dernier bruit qu'a entendu ce jeune Serbe de 25 ans, il y a cinq jours, dans une vallée étroite d'Afghanistan, à quelques kilomètres au nord de Tagab. Il avait rejoint en mars 2010 la Légion étrangère, à Castelnaudary, avait gagné rapidement la confiance de ses supérieurs, au point d'être nommé au bout de quelques mois, soldat de 1ère classe. Il n'était arrivé en Afghanistan que quelques jours plus tôt. Et sa "bravoure" saluée par le colonel Bonini puis par Gérard Longuet accompagné du général d'armée Bertrand Ract-madoux, chef d'état-major de l'armée de Terre, lui ont valu d'être caporal, à titre posthume et de recevoir les insignes de chevalier dans l'ordre de la Légion d'honneur.
"A l'exemple de nos anciens"
Pour saluer le jeune légionnaire auquel, selon l'usage, son colonel comme le ministre se sont adressés, la quasi-totalité du 2e REG (130 d'entre eux sont au combat en Afghanistan), étaient présents. Avec eux, les anciens combattants, redressant instinctivement la position lors de la revue, des élus des villages alentours, et la famille serbe du soldat, ses parents, ses frères et soeurs et des proches, ramenés en France par l'Armée et qui ont assisté, vendredi, à une cérémonie aux Invalides.
"Tu as rejoint la cohorte de ces étrangers venus apporter leur jeunesse, à la défense de notre pays (..), ton parcours nous oblige à être dignes de l'homme et de sa fidélité" a dit le colonel, visiblement ému. D'autant plus ému qu'il y a presqu'un an, le 2e REG perdait déjà un homme, le capitaine Benoit Dupin, dans le cadre du même conflit. Il a aussi rendu hommage au sang-froid de ce jeune légionnaire, assurant sa famille d'un vrai soutien, après ce "more majorem", cet engagement "à l'exemple de nos anciens".
Trois heures de marche
Le ministre Gérard Longuet a lui, évoqué également la blessure d'un sergent-chef, le même jour (blessé au visage, il a été rapatrié), et les circonstances du drame : "Il s'agissait de l'ouverture d'un itinéraire pour un convoi de ravitaillement franco-afghan (..). Les hommes ont continué à pied, pour que le convoi puisse passer". La marche a duré trois heures, avant qu'une "balle rebelle" n'atteigne Goran Franjkovic. Et le ministre n'a pas hésité à comparer cet instant à Camerone en 1863 et à ces hommes qui se sont sacrifiés pour un convoi de ravitaillement, avant de parler du conflit et du rôle de la coalition de 47 nations en Afghanistan qui se bat "pour redonner un avenir à une population qui souffre depuis trente ans".
Et puis, il y a eu un long silence devant le cercueil recouvert du drapeau tricolore, suivi du képi et de la photo d'un jeune soldat souriant, qui reposera désormais en Serbie. Et prenant le bras de la mère du légionnaire, Gérard Longuet s'en est allé pour une cérémonie privée. Ne restaient plus que les tambours et l'écho qui renvoyait comme un bruit de balles sur les murs de la caserne
http://www.laprovence.com/article/a-la-une/vaucluse-les-honneurs-au-legionnaire-de-25-ans-mort-au-combat
Un peu comme le dernier bruit qu'a entendu ce jeune Serbe de 25 ans, il y a cinq jours, dans une vallée étroite d'Afghanistan, à quelques kilomètres au nord de Tagab. Il avait rejoint en mars 2010 la Légion étrangère, à Castelnaudary, avait gagné rapidement la confiance de ses supérieurs, au point d'être nommé au bout de quelques mois, soldat de 1ère classe. Il n'était arrivé en Afghanistan que quelques jours plus tôt. Et sa "bravoure" saluée par le colonel Bonini puis par Gérard Longuet accompagné du général d'armée Bertrand Ract-madoux, chef d'état-major de l'armée de Terre, lui ont valu d'être caporal, à titre posthume et de recevoir les insignes de chevalier dans l'ordre de la Légion d'honneur.
"A l'exemple de nos anciens"
Pour saluer le jeune légionnaire auquel, selon l'usage, son colonel comme le ministre se sont adressés, la quasi-totalité du 2e REG (130 d'entre eux sont au combat en Afghanistan), étaient présents. Avec eux, les anciens combattants, redressant instinctivement la position lors de la revue, des élus des villages alentours, et la famille serbe du soldat, ses parents, ses frères et soeurs et des proches, ramenés en France par l'Armée et qui ont assisté, vendredi, à une cérémonie aux Invalides.
"Tu as rejoint la cohorte de ces étrangers venus apporter leur jeunesse, à la défense de notre pays (..), ton parcours nous oblige à être dignes de l'homme et de sa fidélité" a dit le colonel, visiblement ému. D'autant plus ému qu'il y a presqu'un an, le 2e REG perdait déjà un homme, le capitaine Benoit Dupin, dans le cadre du même conflit. Il a aussi rendu hommage au sang-froid de ce jeune légionnaire, assurant sa famille d'un vrai soutien, après ce "more majorem", cet engagement "à l'exemple de nos anciens".
Trois heures de marche
Le ministre Gérard Longuet a lui, évoqué également la blessure d'un sergent-chef, le même jour (blessé au visage, il a été rapatrié), et les circonstances du drame : "Il s'agissait de l'ouverture d'un itinéraire pour un convoi de ravitaillement franco-afghan (..). Les hommes ont continué à pied, pour que le convoi puisse passer". La marche a duré trois heures, avant qu'une "balle rebelle" n'atteigne Goran Franjkovic. Et le ministre n'a pas hésité à comparer cet instant à Camerone en 1863 et à ces hommes qui se sont sacrifiés pour un convoi de ravitaillement, avant de parler du conflit et du rôle de la coalition de 47 nations en Afghanistan qui se bat "pour redonner un avenir à une population qui souffre depuis trente ans".
Et puis, il y a eu un long silence devant le cercueil recouvert du drapeau tricolore, suivi du képi et de la photo d'un jeune soldat souriant, qui reposera désormais en Serbie. Et prenant le bras de la mère du légionnaire, Gérard Longuet s'en est allé pour une cérémonie privée. Ne restaient plus que les tambours et l'écho qui renvoyait comme un bruit de balles sur les murs de la caserne
http://www.laprovence.com/article/a-la-une/vaucluse-les-honneurs-au-legionnaire-de-25-ans-mort-au-combat
Hommage au légionnaire Goran Franjkovic, mort en Afghanistan
Un hommage a été rendu au caporal Goran Franjkovic, mort au combat en Afghanistan. La cérémonie s'est déroulée à Saint-Christol, en présence du ministre de la Défense et des Anciens combattants.
La cérémonie nationale d’hommage au caporal Goran Franjkovic, du 2e régiment étranger de génie (2e REG), a eu lieu samedi 19 novembre à Saint-Christol (Vaucluse), en présence du ministre de la Défense et des Anciens combattants, Gérard Longuet, et du chef d’état-major de l’armée de terre, le général Ract-Madoux.
Un premier hommage avait été rendu jeudi 17 novembre, à l’hôtel national des Invalides, par le général de corps d’armée Bruno Dary, Gouverneur militaire de Paris. Les honneurs avaient été rendus en présence de la proche famille et d’une délégation régimentaire. La dépouille avait précédemment été escortée par une garde d’honneur de la Garde républicaine.
Le caporal Franjkovic est mort à la suite d’un accrochage avec des insurgés, lors d’une opération de sécurisation de l’axe Vermont et d’escorte d’un convoi logistique franco-afghan
samedi 19 novembre 2011
vendredi 18 novembre 2011
L'hommage au légionnaire tué en Afghanistan repoussé
Ce n'est pas cette après-midi, comme initialement annoncé par les autorités, mais demain, qu'aura lieu à Saint-Christol la cérémonie en hommage au jeune légionnaire du 2e Reg décédé lundi en Afghanistan.
Ce serait visiblement en raison de l'indisponibilité du ministre de la Défense et de la mobilisation de nombreuses personnalités civiles et militaires aujourd'hui à Avignon où se rend le président de la République (Page 5 de l'édition Vaucluse) que les honneurs militaires funèbres au caporal Goran Franjkovic ont été retardés. Ils auront lieu ce samedi à 9h45, au 2e Régiment étranger de génie de Saint-Christol-d'Albion.
Ce Serbe de 25 ans, qui s'était engagé dans la Légion voici 18 mois, a été tué en opération en Afghanistan le 14 novembre, dans la région de la Kapisa, où un autre militaire du Reg, le capitaine Benoît Dupin, avait trouvé la mort en décembre 2009. La cérémonie sera présidée par Gérard Longuet, ministre de la Défense, en présence du général d'armée Bertrand Ract-Madoux, chef d'état-major de l'Armée de terre
http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=hommage%20au%20l%C3%A9gionnaire%20mort%20en%20afghanistan&source=newssearch&cd=1&ved=0CCkQqQIwAA&url=http%3A%2F%2Fwww.laprovence.com%2Factu%2Fregion-en-direct%2Flhommage-au-legionnaire-tue-en-afghanistan-repousse&ei=PGnGTvb1KYrChAeM0ZXPDw&usg=AFQjCNHoJpris1yssfwQCK-0V8Z-upZ4aw&sig2=5e0UpoJxuaPUtPdms60vzg
Ce serait visiblement en raison de l'indisponibilité du ministre de la Défense et de la mobilisation de nombreuses personnalités civiles et militaires aujourd'hui à Avignon où se rend le président de la République (Page 5 de l'édition Vaucluse) que les honneurs militaires funèbres au caporal Goran Franjkovic ont été retardés. Ils auront lieu ce samedi à 9h45, au 2e Régiment étranger de génie de Saint-Christol-d'Albion.
Ce Serbe de 25 ans, qui s'était engagé dans la Légion voici 18 mois, a été tué en opération en Afghanistan le 14 novembre, dans la région de la Kapisa, où un autre militaire du Reg, le capitaine Benoît Dupin, avait trouvé la mort en décembre 2009. La cérémonie sera présidée par Gérard Longuet, ministre de la Défense, en présence du général d'armée Bertrand Ract-Madoux, chef d'état-major de l'Armée de terre
http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=hommage%20au%20l%C3%A9gionnaire%20mort%20en%20afghanistan&source=newssearch&cd=1&ved=0CCkQqQIwAA&url=http%3A%2F%2Fwww.laprovence.com%2Factu%2Fregion-en-direct%2Flhommage-au-legionnaire-tue-en-afghanistan-repousse&ei=PGnGTvb1KYrChAeM0ZXPDw&usg=AFQjCNHoJpris1yssfwQCK-0V8Z-upZ4aw&sig2=5e0UpoJxuaPUtPdms60vzg
Rencontre entre le CEMAT et son homologue britannique
Le général Bertrand Ract-Madoux, chef d'état-major de l'armée de Terre (CEMAT) a reçu, les 15 et 16 novembre 2011, son homologue britannique, le General Sir Peter Wall, Chief of the General Staff (CGS).
Cette rencontre, intervenant à quelques jours du sommet franco-britannique du 2 décembre 2011, a permis aux deux chefs d'état-major de faire un point des travaux menés depuis le traité de Lancaster House (novembre 2010), qui a formalisé la densification de la coopération bilatérale en matière de défense et la création d'une force expéditionnaire conjointe (CJEF) d'ici 2016.
Cette rencontre, intervenant à quelques jours du sommet franco-britannique du 2 décembre 2011, a permis aux deux chefs d'état-major de faire un point des travaux menés depuis le traité de Lancaster House (novembre 2010), qui a formalisé la densification de la coopération bilatérale en matière de défense et la création d'une force expéditionnaire conjointe (CJEF) d'ici 2016.
En particulier, le CEMAT et le CGS ont convenu de l'importance majeure des enseignements tirés des opérations en Libye et de l'exercice bilatéral franco-britannique Flandres 2011 , qui s'est déroulé en juin dernier à Mailly, pour la préparation de la composante terrestre CJEF.
A l'issue de cette rencontre, le CEMAT et le CGS ont signé une déclaration conjointe , rappelant les priorités communes en termes de coopération et manifestant ainsi la proximité d'approche entre les plus hautes autorités des deux armées de Terre.
http://www.defense.gouv.fr/terre/actu-terre/rencontre-entre-le-cemat-et-son-homologue-britanniquejeudi 17 novembre 2011
Les cendres du général Bigeard aux Invalides
Les cendres du général Marcel Bigeard, décédé en juin 2010, vont être transférées à l'Hôtel des Invalides à Paris, où reposent les gloires de l'armée française.
Décédé le 18 juin 2010 à l'âge de 94 ans, Marcel Bigeard avait souhaité que ses cendres soient dispersées au dessus de Dien Biên Phù, le camp retranché des troupes françaises au Vietnam, pour "rejoindre ses camarades tombés au combat" en mai 1954.
Après le refus, considéré comme définitif, des autorités vietnamiennes, Gérard Longuet, avait adressé une lettre à la fille du général, Marie-France, pour lui proposer que les cendres de son père soit transférées aux Invalides. Celle-ci a finalement donné son accord à ce transfert, pour lequel aucune date n'a encore été fixée, a-t-on précisé au ministère de la Défense.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/11/17/97001-20111117FILWWW00655-les-cendres-du-gnl-bigeard-aux-invalides.php
Décédé le 18 juin 2010 à l'âge de 94 ans, Marcel Bigeard avait souhaité que ses cendres soient dispersées au dessus de Dien Biên Phù, le camp retranché des troupes françaises au Vietnam, pour "rejoindre ses camarades tombés au combat" en mai 1954.
Après le refus, considéré comme définitif, des autorités vietnamiennes, Gérard Longuet, avait adressé une lettre à la fille du général, Marie-France, pour lui proposer que les cendres de son père soit transférées aux Invalides. Celle-ci a finalement donné son accord à ce transfert, pour lequel aucune date n'a encore été fixée, a-t-on précisé au ministère de la Défense.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/11/17/97001-20111117FILWWW00655-les-cendres-du-gnl-bigeard-aux-invalides.php
Guépard réserve : 800 militaires en alerte
La 9e BLBMa est la première brigade à engager son unité de Guépard réserve lors de cet exercice, mené au 2e régiment d’infanterie de marine (2e RIMa) du Mans.
Depuis le 1er juillet 2011, l’armée de Terre dispose de 800 réservistes d’alerte en cas de crise sur le territoire national : c’est le Guépard réserve. Capables de s’engager dans un délai de 48h, ces militaires sont en mesure de remplir des missions de sécurité générale ou de sécurité civile , en complément du dispositif des unités permanentes de l’armée de Terre.
11 brigades contribuent à la mise en œuvre de ce dispositif et fournissent chacune une unité de 70 réservistes environ. Le renfort est basé sur le principe territorial : en fonction de la localisation de la crise, la brigade la plus proche sera sollicitée pour fournir les premiers renforts.
http://www.defense.gouv.fr/terre/actu-terre/guepard-reserve-800-militaires-en-alerte
mercredi 16 novembre 2011
Mémoire Le 11 Novembre des soldats en Afghanistan
Les militaires français qui séjournent actuellement en Afghanistan ont célébré le 11-Novembre. Ils ont commémoré l'armistice de 1918 mais également rendu hommage à tous leurs frères d'armes tombés au champ d'honneur et en particulier aux 75 des leurs qui, à cette date étaient morts en service commandé sur le sol afghan.
Un légionnaire du 2e régiment étranger du génie est tombé au feu depuis. Présidée par le général Jean-Pierre Palasset commandant de la brigade La Fayette et commandant la 1re brigade mécanisée de Châlons-en-Champagne, la cérémonie a eu lieu en présence de l'état-major de la 1re brigade mécanisée et de la 1re compagnie de commandement et de transmissions de Châlons-en-Champagne sur la base opérationnelle avancée de Nijrab, située dans la province de la Kapisa au Nord-est de Kaboul. Après avoir lu le message du chef de l'État rendant hommage à tous les combattants morts en service pour la France, le général Palasset a décoré cinq militaires de l'ordre national du Mérite.
http://www.lunion.presse.fr/article/marne/armee-memoire-le-11-novembre-des-soldats-en-afghanistan
Un légionnaire du 2e régiment étranger du génie est tombé au feu depuis. Présidée par le général Jean-Pierre Palasset commandant de la brigade La Fayette et commandant la 1re brigade mécanisée de Châlons-en-Champagne, la cérémonie a eu lieu en présence de l'état-major de la 1re brigade mécanisée et de la 1re compagnie de commandement et de transmissions de Châlons-en-Champagne sur la base opérationnelle avancée de Nijrab, située dans la province de la Kapisa au Nord-est de Kaboul. Après avoir lu le message du chef de l'État rendant hommage à tous les combattants morts en service pour la France, le général Palasset a décoré cinq militaires de l'ordre national du Mérite.
http://www.lunion.presse.fr/article/marne/armee-memoire-le-11-novembre-des-soldats-en-afghanistan
Hommage jeudi au soldat tué en Afghanistan
Un hommage au légionnaire du 2e régiment étranger de génie tué lundi en Afghanistan sera rendu jeudi à Paris lors du passage du convoi funéraire sur le Pont Alexandre III, avant l'arrivée du corps à l'Hôtel des Invalides, a indiqué le gouverneur militaire de Paris dans un communiqué. Le général Bruno Dary invite ceux qui souhaitent s'associer à la mémoire du soldat mort au combat à manifester leur présence "si possible avec un drapeau français" sur le passage du convoi prévu entre 13h40 et 13h55.
Cette présence, qui doit rester silencieuse, a pour but de témoigner "de l'engagement des jeunes Français qui risquent chaque jour leur vie en opérations extérieures, pour défendre les intérêts du pays", écrit-il. Une cérémonie aura ensuite lieu dans l'intimité à l'Hôtel des Invalides
mardi 15 novembre 2011
Le 76e soldat français mort en Afghanistan n'était arrivé que depuis dix jours
Le soixante-seizième soldat français mort en Afghanistan, le légionnaire de première classe Goran Franjkovic, 25 ans, de nationalité serbe, est mort alors qu'il participait à la sécurisation de l'axe routier Vermont, avant le passage d'un convoi logistique franco-afghan. Sapeur appartenant au 2e régiment étranger de génie (REG) de Saint-Christol, il s'était engagé dans la Légion étrangère en mars 2010 en signant un contrat de cinq ans. Dans ses fonctions, il avait fait la preuve "de sa motivation et de sa rusticité", selon la fiche biographique diffusée ce soir par l'état-major de l'armée de terre, qui le qualifie également de "volontaire et discipliné". Légionnaire de première classe depuis neuf mois, il est mort en accomplissant l'une des missions essentielles des éléments français du génie en Afghanistan : l'ouverture d'itinéraires.
Tir d'arme légère
Sur son site, l'état-major des armées apporte quelques précisions sur l'accrochage qui s'est produit non loin de Tagab. Goran Franjkovic a été atteint par un tir d'arme légère et grièvement blessé, lors d'un "engagement bref, mais intense", précise l'état-major des armées. Le blessé a été transféré sur l'hôpital français de Kaboul, où il est décédé. Un autre légionnaire du 2e REG avait été touché quelques heures plus tôt, dans la même zone, par un éclat de roquette. Il a aussi été transporté à Kaboul, mais ses jours ne sont pas en danger. Les deux militaires étaient arrivés depuis une dizaine de jours en Afghanistan ; ils étaient intégrés avec leur unité dans le GTIA Kapisa armé par le Battle Group Tiger. Les militaires déployés sur le terrain disent souvent que les deux périodes les plus dangereuses d'un séjour en Afghanistan sont les premières semaines, quand l'expérience manque encore, ainsi que les dernières, quand la vigilance se relâche.
200 nouveaux départs avant fin décembre
Nicolas Sarkozy a annoncé l'été dernier le début du désengagement français d'Afghanistan. Fin octobre, un premier contingent de 200 hommes a été retiré du pays, qui sera suivi de 200 autres avant la fin du mois prochain. Mais cette deuxième réduction se fera par le non-remplacement de personnels rentrant en France à la fin de leur mandat, notamment les pilotes et les mécaniciens des trois Rafale basés à Kandahar, dont la mission sera terminée en décembre. La France aura alors réduit son dispositif de 10 %, avant qu'elle ne quitte la province de Surobi, où la sécurité doit progressivement être confiée à l'armée et à la police afghanes.
http://www.lepoint.fr/chroniqueurs-du-point/jean-guisnel/le-76e-soldat-francais-mort-en-afghanistan-n-etait-arrive-que-depuis-dix-jours-14-11-2011-1396191_53.php
Tir d'arme légère
Sur son site, l'état-major des armées apporte quelques précisions sur l'accrochage qui s'est produit non loin de Tagab. Goran Franjkovic a été atteint par un tir d'arme légère et grièvement blessé, lors d'un "engagement bref, mais intense", précise l'état-major des armées. Le blessé a été transféré sur l'hôpital français de Kaboul, où il est décédé. Un autre légionnaire du 2e REG avait été touché quelques heures plus tôt, dans la même zone, par un éclat de roquette. Il a aussi été transporté à Kaboul, mais ses jours ne sont pas en danger. Les deux militaires étaient arrivés depuis une dizaine de jours en Afghanistan ; ils étaient intégrés avec leur unité dans le GTIA Kapisa armé par le Battle Group Tiger. Les militaires déployés sur le terrain disent souvent que les deux périodes les plus dangereuses d'un séjour en Afghanistan sont les premières semaines, quand l'expérience manque encore, ainsi que les dernières, quand la vigilance se relâche.
200 nouveaux départs avant fin décembre
Nicolas Sarkozy a annoncé l'été dernier le début du désengagement français d'Afghanistan. Fin octobre, un premier contingent de 200 hommes a été retiré du pays, qui sera suivi de 200 autres avant la fin du mois prochain. Mais cette deuxième réduction se fera par le non-remplacement de personnels rentrant en France à la fin de leur mandat, notamment les pilotes et les mécaniciens des trois Rafale basés à Kandahar, dont la mission sera terminée en décembre. La France aura alors réduit son dispositif de 10 %, avant qu'elle ne quitte la province de Surobi, où la sécurité doit progressivement être confiée à l'armée et à la police afghanes.
http://www.lepoint.fr/chroniqueurs-du-point/jean-guisnel/le-76e-soldat-francais-mort-en-afghanistan-n-etait-arrive-que-depuis-dix-jours-14-11-2011-1396191_53.php
Afghanistan : opération en vallée de Tizin
Le 25 octobre 2011, le 2ème kandak (bataillon) d’infanterie de la 3e brigade du 201e Corps de l’ANA (armée nationale afghane) a conduit une opération de sécurisation en vallée de Tizin en Surobi.
L’ANSF (afghan national security force ) devait sécuriser le déplacement des autorités du district qui devait rencontrer les habitants de la vallée de Tizin, à l’écart de la ville de Surobi. L’opération Orange Stork 3 engageait également les OMLT (operationnal mentoring and liaison team ) du kandak , une compagnie du Battle group Quinze Deux et un poste de commandement tactique.
« Le lieu de la rencontre a été sécurisé par la police et l'armée afghane. Les Français sont restés à distance de la shura (assemblée des chefs locaux) afin que les militaires et policiers afghans gèrent directement la réunion. Le but n’est pas de nous mettre en avant mais de valoriser l'armée et la police auprès de la population de cette vallée » explique le capitaine commandant la 3e compagnie du Battle group Quinze Deux.
Au terme de cette réunion, les équipes des actions civilo-militaires (ACM) ont distribué des couvertures aux villageois en prévision de l'hiver.
« Nous voulions affirmer notre présence et leur montrer que nous étions capable d'assurer leur sécurité » précise le colonel Ghaîr commandant le kandak d’infanterie.
En opération, les OMLT prennent garde à ne pas prendre les décisions tactiques à la place des Afghans. Ils y sont toutefois associés pour aider les coordinations avec les GTIA (groupement tactiques interarmes) qui leur fournissent les appuis.
Depuis le début du mois d’octobre, ce type d’opération d’appui à la gouvernance et de mise en valeur des forces nationales de sécurité afghane (ANSF) est régulièrement renouvelé dans le district de Surobi afin d’accroître l’autonomie de celles-ci.
Ces derniers mois, la mission des OMLT a évolué. D’un accompagnement des compagnies mené efficacement depuis plusieurs années, le dispositif de « mentoring » de l’armée afghane se recentre progressivement sur l’instruction des PC de Kandak et celui de la brigade. Pour les unités les plus jeunes, comme le Kandak 32, l’accompagnement des unités élémentaires est cependant nécessaire pendant quelques mois encore.
http://www.defense.gouv.fr/operations/actualites/afghanistan-operation-en-vallee-de-tizin
« Le lieu de la rencontre a été sécurisé par la police et l'armée afghane. Les Français sont restés à distance de la shura (assemblée des chefs locaux) afin que les militaires et policiers afghans gèrent directement la réunion. Le but n’est pas de nous mettre en avant mais de valoriser l'armée et la police auprès de la population de cette vallée » explique le capitaine commandant la 3e compagnie du Battle group Quinze Deux.
Au terme de cette réunion, les équipes des actions civilo-militaires (ACM) ont distribué des couvertures aux villageois en prévision de l'hiver.
« Nous voulions affirmer notre présence et leur montrer que nous étions capable d'assurer leur sécurité » précise le colonel Ghaîr commandant le kandak d’infanterie.
En opération, les OMLT prennent garde à ne pas prendre les décisions tactiques à la place des Afghans. Ils y sont toutefois associés pour aider les coordinations avec les GTIA (groupement tactiques interarmes) qui leur fournissent les appuis.
Depuis le début du mois d’octobre, ce type d’opération d’appui à la gouvernance et de mise en valeur des forces nationales de sécurité afghane (ANSF) est régulièrement renouvelé dans le district de Surobi afin d’accroître l’autonomie de celles-ci.
Ces derniers mois, la mission des OMLT a évolué. D’un accompagnement des compagnies mené efficacement depuis plusieurs années, le dispositif de « mentoring » de l’armée afghane se recentre progressivement sur l’instruction des PC de Kandak et celui de la brigade. Pour les unités les plus jeunes, comme le Kandak 32, l’accompagnement des unités élémentaires est cependant nécessaire pendant quelques mois encore.
http://www.defense.gouv.fr/operations/actualites/afghanistan-operation-en-vallee-de-tizin
lundi 14 novembre 2011
Afghanistan : décès du légionnaire de 1re classe Goran Franjkovic
Le légionnaire de 1re classe Franjkovic avait rejoint la Légion étrangère en mars 2010, en souscrivant un contrat initial de 5 ans.
Il a suivi sa formation initiale au 4e régiment étranger (4e RE) de Castelnaudary. Il se fait d’emblée remarquer par sa motivation et sa rusticité, ce qui lui permet de choisir d’intégrer le 2e REG en août 2010.
Toujours volontaire et discipliné, il donne entièrement satisfaction et s’affirme comme un sapeur solide en obtenant son brevet d’alpinisme et de skieur militaire. Il est élevé à la distinction de 1re classe le 1er février 2011.
Il est désigné en mars 2011 pour servir dès novembre en Afghanistan avec sa compagnie. Il entame une préparation minutieuse et rigoureuse de six mois. Au cours de cette période, il n’a de cesse de renforcer son aguerrissement et de se perfectionner. Il obtient la qualification de fouille opérationnelle complémentaire en août 2011.
Âgé de 25 ans, le légionnaire de 1re classe Goran Franjkovic est mort au combat en Afghanistan le 14 novembre 2011. Il a été tué alors qu’il accomplissait sa mission au service de la France.
Dès l’annonce de son décès, le président de la République a présenté à sa famille et à ses proches ses plus sincères condoléances et s'est associé à leur douleur.
Monsieur Gérard Longuet, ministre de la Défense et des anciens combattants, a exprimé à la famille et aux proches du défunt sa plus vive émotion. Ses pensées vont également au soldat blessé et à ses compagnons d’armes.
L’armée de Terre, unie dans la peine, partage le deuil de ses proches et de ses camarades. Nos pensées s’adressent également au militaire blessé le même jour.
>>> communiqué du président de la République
http://www.defense.gouv.fr/terre/actu-terre/afghanistan-deces-du-legionnaire-de-1re-classe-goran-franjkovic
Il a suivi sa formation initiale au 4e régiment étranger (4e RE) de Castelnaudary. Il se fait d’emblée remarquer par sa motivation et sa rusticité, ce qui lui permet de choisir d’intégrer le 2e REG en août 2010.
Toujours volontaire et discipliné, il donne entièrement satisfaction et s’affirme comme un sapeur solide en obtenant son brevet d’alpinisme et de skieur militaire. Il est élevé à la distinction de 1re classe le 1er février 2011.
Il est désigné en mars 2011 pour servir dès novembre en Afghanistan avec sa compagnie. Il entame une préparation minutieuse et rigoureuse de six mois. Au cours de cette période, il n’a de cesse de renforcer son aguerrissement et de se perfectionner. Il obtient la qualification de fouille opérationnelle complémentaire en août 2011.
Âgé de 25 ans, le légionnaire de 1re classe Goran Franjkovic est mort au combat en Afghanistan le 14 novembre 2011. Il a été tué alors qu’il accomplissait sa mission au service de la France.
Dès l’annonce de son décès, le président de la République a présenté à sa famille et à ses proches ses plus sincères condoléances et s'est associé à leur douleur.
Monsieur Gérard Longuet, ministre de la Défense et des anciens combattants, a exprimé à la famille et aux proches du défunt sa plus vive émotion. Ses pensées vont également au soldat blessé et à ses compagnons d’armes.
L’armée de Terre, unie dans la peine, partage le deuil de ses proches et de ses camarades. Nos pensées s’adressent également au militaire blessé le même jour.
>>> communiqué du président de la République
http://www.defense.gouv.fr/terre/actu-terre/afghanistan-deces-du-legionnaire-de-1re-classe-goran-franjkovic
Afghanistan : décès d'un militaire du 2e REG en Kapisa
Le 14 novembre 2011, deux militaires français du 2e régiment étranger de génie (2e REG) de Saint-Christol ont été blessés par des tirs insurgés en Kapisa. L'un d'eux est décédé.
Au cours d’une opération de sécurisation de l’axe Vermont et d’escorte d’un convoi logistique franco-afghan, deux militaires de l'armée de Terre ont été blessés, dont un grièvement, par des tirs insurgés au cours d’accrochages en Kapisa.
Les deux militaires blessés appartenaient au détachement interarmes chargé de sécuriser un tronçon de l’axe en vue du passage du convoi logistique, il s’agissait notamment de vérifier que l’axe n’était pas pollué. L’élément génie du détachement progressait en tête afin de vérifier que l’itinéraire n’était pas piégé.
En début de matinée, un élément français a été pris à partie dans la région de Tagab. Un premier militaire a été blessé par un éclat de roquette et immédiatement évacué vers la base militaire de Tagab.
En milieu de matinée, un autre élément qui procédait aux opérations de vérification de non pollution d’un carrefour a été atteint par un tir d’arme légère. Grièvement touché, il a été évacué vers Tagab puis vers l’hôpital militaire français à Kaboul avec le premier blessé.
Le militaire grièvement blessé est décédé des suites des blessures. L’autre militaire, plus légèrement blessé, a été pris en charge à l’hôpital. Ses jours ne sont pas en danger.
Les deux militaires appartiennent au 2e régiment étranger de génie engagé en Afghanistan depuis début novembre au sein du groupement tactique interarmes (GTIA) Kapisa armé par le "battle group" Tiger.
http://www.defense.gouv.fr/terre/actu-terre/afghanistan-deces-d-un-militaire-du-2e-reg-en-kapisa
Au cours d’une opération de sécurisation de l’axe Vermont et d’escorte d’un convoi logistique franco-afghan, deux militaires de l'armée de Terre ont été blessés, dont un grièvement, par des tirs insurgés au cours d’accrochages en Kapisa.
Les deux militaires blessés appartenaient au détachement interarmes chargé de sécuriser un tronçon de l’axe en vue du passage du convoi logistique, il s’agissait notamment de vérifier que l’axe n’était pas pollué. L’élément génie du détachement progressait en tête afin de vérifier que l’itinéraire n’était pas piégé.
En début de matinée, un élément français a été pris à partie dans la région de Tagab. Un premier militaire a été blessé par un éclat de roquette et immédiatement évacué vers la base militaire de Tagab.
En milieu de matinée, un autre élément qui procédait aux opérations de vérification de non pollution d’un carrefour a été atteint par un tir d’arme légère. Grièvement touché, il a été évacué vers Tagab puis vers l’hôpital militaire français à Kaboul avec le premier blessé.
Le militaire grièvement blessé est décédé des suites des blessures. L’autre militaire, plus légèrement blessé, a été pris en charge à l’hôpital. Ses jours ne sont pas en danger.
Les deux militaires appartiennent au 2e régiment étranger de génie engagé en Afghanistan depuis début novembre au sein du groupement tactique interarmes (GTIA) Kapisa armé par le "battle group" Tiger.
http://www.defense.gouv.fr/terre/actu-terre/afghanistan-deces-d-un-militaire-du-2e-reg-en-kapisa
Un militaire français tué en Afghanistan
Alors que la France vient d'entamer une première vague de départ de ses soldats d'Afghanistan, un légionnaire du 2e régiment étranger du génie a trouvé la mort lundi matin, lors d'une opération de protection d'un convoi logistique au profit de l'armée nationale afghane, dans la province de la Kapisa (nord-est) C'est le «76e soldat français décédé dans ce pays depuis la fin 2001», annonce l'Elysée.
Lors de cette même mission, un autre militaire français a été blessé par des tirs
http://www.leparisien.fr/international/un-militaire-francais-tue-en-afghanistan-14-11-2011-1719450.php
Lors de cette même mission, un autre militaire français a été blessé par des tirs
http://www.leparisien.fr/international/un-militaire-francais-tue-en-afghanistan-14-11-2011-1719450.php
REIMS / 1er concours aéronautique militaire Une conférence pour le centenaire
L'association nationale des officiers de réserve de l'armée de l'air du secteur Champagne-Ardenne présidée par le capitaine Laurent Marchwant, et l'association Edmond Marin la Meslée présidée par Hervé Chabaud organisent en partenariat avec le lycée Saint-Jean-Baptiste-de-la-Salle de Reims, rue de Contrai, le jeudi 17 novembre à 18 h 30, une soirée pour se rappeler le centenaire du 1er concours aéronautique militaire qui s'est déroulé à Reims à l'automne 1911. On sait quelle place tient Reims dans l'histoire mondiale de l'aviation.
Événement philatélique aussi
Cette commémoration correspond à un choix méthodologique très important de l'armée alors que les clignotants sur la stabilité politique en Europe sont passés à l'orange. Deux ans après la Grande semaine aéronautique de Champagne qui est le premier meeting international aérien à avoir été organisé et qui a déplacé au moins un million de visiteurs, se déroule en périphérie rémoise à la charnière avec Bétheny le premier concours de sélection d'avions militaires.
En fixant un cahier des charges précis aux constructeurs et en vérifiant la fonctionnalité des appareils proposés par ceux qui tiennent à marquer des points et à conforter l'idée de l'emploi de l'aviation dans la Défense nationale, l'armée ne veut pas se tromper. Performance, maniabilité, efficacité sont autant de conditions impératives fixées. Quelles sont les règles imposées, pourquoi, comment l'Américain Weymann sur Nieuport à moteur Gnome va remporter le concours, quelle est la composition du podium, quels sont les grands pilotes qui participent aux épreuves, autant de questions qui seront abordées par Hervé Chabaud, et Frédéric Lafarge, administrateur du musée de la BA 112 et de l'aéronautique locale.
Cette soirée est doublée d'un événement philatélique avec l'émission d'une carte historique symbolisant l'événement réalisée par le club de Saint-Brice-Courcelles présidée par Luc Perlot. Une carte, un timbre personnalisé et un cachet qui sera de Bétheny, sont annoncés. Un rendez-vous aussi à ne pas manquer pour les collectionneurs.
Pour participer à cette soirée, merci d'appeler le 03.26.79.51.86.
http://www.lunion.presse.fr/article/marne/reims-1er-concours-aeronautique-militaire-une-conference-pour-le-centenaire
Événement philatélique aussi
Cette commémoration correspond à un choix méthodologique très important de l'armée alors que les clignotants sur la stabilité politique en Europe sont passés à l'orange. Deux ans après la Grande semaine aéronautique de Champagne qui est le premier meeting international aérien à avoir été organisé et qui a déplacé au moins un million de visiteurs, se déroule en périphérie rémoise à la charnière avec Bétheny le premier concours de sélection d'avions militaires.
En fixant un cahier des charges précis aux constructeurs et en vérifiant la fonctionnalité des appareils proposés par ceux qui tiennent à marquer des points et à conforter l'idée de l'emploi de l'aviation dans la Défense nationale, l'armée ne veut pas se tromper. Performance, maniabilité, efficacité sont autant de conditions impératives fixées. Quelles sont les règles imposées, pourquoi, comment l'Américain Weymann sur Nieuport à moteur Gnome va remporter le concours, quelle est la composition du podium, quels sont les grands pilotes qui participent aux épreuves, autant de questions qui seront abordées par Hervé Chabaud, et Frédéric Lafarge, administrateur du musée de la BA 112 et de l'aéronautique locale.
Cette soirée est doublée d'un événement philatélique avec l'émission d'une carte historique symbolisant l'événement réalisée par le club de Saint-Brice-Courcelles présidée par Luc Perlot. Une carte, un timbre personnalisé et un cachet qui sera de Bétheny, sont annoncés. Un rendez-vous aussi à ne pas manquer pour les collectionneurs.
Pour participer à cette soirée, merci d'appeler le 03.26.79.51.86.
http://www.lunion.presse.fr/article/marne/reims-1er-concours-aeronautique-militaire-une-conference-pour-le-centenaire
Mont de Marsan : le ministre rend hommage aux militaires de l'opération Harmattan
Jeudi 10 novembre 2011, le ministre de la Défense et des Anciens combattants, Monsieur Gérard Longuet, a rencontré les militaires de l’opération Harmattan , sur la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan. L’objectif de cette visite était de rendre hommage à ces hommes et à ces femmes de la Défense qui ont œuvré pour les intérêts de la France lors de cet engagement au-dessus de la Libye.
dimanche 13 novembre 2011
Cérémonie du 11 Novembre 2011
Le président de la République, accompagné du ministre de la Défense et du secrétaire d’Etat à la Défense et aux anciens combattants, a présidé les cérémonies commémoratives de l’armistice de 1918.
En 2011, la cérémonie du 11 novembre connait une évolution majeure avec l’hommage de la Nation aux soldats morts pour la France. La disparition du dernier combattant du premier conflit mondial, le 12 mars 2008, et la perspective des manifestations qui commémoreront dans deux ans le centenaire de la Grande Guerre, impliquaient de faire évoluer la portée symbolique de la journée nationale du 11 novembre. Elle sera donc consacrée à tous les soldats morts pour la France, sur le territoire national ou à l’étranger, dans l’accomplissement de leur devoir, en opération. Le lien avec le présent est désormais acquis.
En 2011, la cérémonie du 11 novembre connait une évolution majeure avec l’hommage de la Nation aux soldats morts pour la France. La disparition du dernier combattant du premier conflit mondial, le 12 mars 2008, et la perspective des manifestations qui commémoreront dans deux ans le centenaire de la Grande Guerre, impliquaient de faire évoluer la portée symbolique de la journée nationale du 11 novembre. Elle sera donc consacrée à tous les soldats morts pour la France, sur le territoire national ou à l’étranger, dans l’accomplissement de leur devoir, en opération. Le lien avec le présent est désormais acquis.
Tarbes. Les soldats rentrent d'Afghanistan
Le plan de retrait des soldats français engagés en Afghanistan prend forme. 180 militaires des deux régiments tarbais (35e RAP et 1er RHP) sont actuellement de retour en Bigorre.
Des sourires, du soulagement, c'est l'heure des retrouvailles ! Focus sur le « retour des héros », en quelque sorte. Ces soldats tarbais engagés en Afghanistan rentrent progressivement au sein de leur régiment respectif.
Ils étaient 110 du côté du 35e Régiment d'artillerie parachutiste (RAP), installé au quartier Soult et 70 du 1er Régiment des hussards parachutiste (RHP). Au total, 180 militaires répartis dans l'est de l'Afghanistan, en terre hostile. Un conflit tellement particulier qu'ils sont réquisitionnés pour six mois, au maximum. En attendant la relève. Cette dernière est amenée à se réduire à peau de chagrin. En effet, le calendrier de retrait définitif est programmé pour 2 014 par l'Otan. Le retrait s'inscrit dans le cadre du transfert de la sécurité aux Afghans. « Nous sommes dans un processus de transition, explique le colonel Romain Charles du 35e RAP. Il faut maintenant que les policiers et les militaires afghans prennent la place des soldats français. »
À Tarbes, on revient donc au compte-gouttes. Les derniers soldats sont attendus début décembre. « C'est certainement la dernière fois qu'un contingent aussi nombreux est envoyé en Afghanistan », assure-t-on du côté du 35e. Et pour la première fois depuis 2006, le 1er RHP n'enverra pas de mission en 2 012. « Sauf exception bien sûr, ajoute le colonel du régiment Jacques Langlade de Montgros. Notre métier continue de vivre au rythme de l'actualité. »
Liban, Émirats Arabes Unis et… Afghanistan (pour 30 militaires du 35e). En 2012, le « quotidien » des militaires tarbais s'annonce une nouvelle fois chargé.
http://www.ladepeche.fr/article/2011/11/12/1214060-tarbes-les-soldats-rentrent-d-afghanistan.html
Des sourires, du soulagement, c'est l'heure des retrouvailles ! Focus sur le « retour des héros », en quelque sorte. Ces soldats tarbais engagés en Afghanistan rentrent progressivement au sein de leur régiment respectif.
Ils étaient 110 du côté du 35e Régiment d'artillerie parachutiste (RAP), installé au quartier Soult et 70 du 1er Régiment des hussards parachutiste (RHP). Au total, 180 militaires répartis dans l'est de l'Afghanistan, en terre hostile. Un conflit tellement particulier qu'ils sont réquisitionnés pour six mois, au maximum. En attendant la relève. Cette dernière est amenée à se réduire à peau de chagrin. En effet, le calendrier de retrait définitif est programmé pour 2 014 par l'Otan. Le retrait s'inscrit dans le cadre du transfert de la sécurité aux Afghans. « Nous sommes dans un processus de transition, explique le colonel Romain Charles du 35e RAP. Il faut maintenant que les policiers et les militaires afghans prennent la place des soldats français. »
À Tarbes, on revient donc au compte-gouttes. Les derniers soldats sont attendus début décembre. « C'est certainement la dernière fois qu'un contingent aussi nombreux est envoyé en Afghanistan », assure-t-on du côté du 35e. Et pour la première fois depuis 2006, le 1er RHP n'enverra pas de mission en 2 012. « Sauf exception bien sûr, ajoute le colonel du régiment Jacques Langlade de Montgros. Notre métier continue de vivre au rythme de l'actualité. »
Liban, Émirats Arabes Unis et… Afghanistan (pour 30 militaires du 35e). En 2012, le « quotidien » des militaires tarbais s'annonce une nouvelle fois chargé.
http://www.ladepeche.fr/article/2011/11/12/1214060-tarbes-les-soldats-rentrent-d-afghanistan.html
samedi 12 novembre 2011
Une cérémonie émouvante en mémoire de Clément Kovac
Tué en Afghanistan le 11juillet, Clément Kovac a son nom depuis hier sur le monument aux morts de Villers-Carbonnel.
Pas un bruit dans le cimetière militaire de Villers-Carbonnel, près de Péronne ( Somme) hier peu après 11 heures. L'instant est au recueillement pour honorer la mémoire des soldats du village tombés au champ d'honneur.
Mais s'il y a autant de monde, c'est surtout pour honorer la mémoire de Clément Kovac, mort pour la France le 11 juillet dernier en Afghanistan. Il aurait dû fêter ses 23 ans dans quelques jours.
Son nom figure désormais sur la plaque de marbre noir ajoutée sur le monument aux morts. Plaque sur laquelle ont été gravés en lettres d'or les mots «Afghanistan, brigadier chef Kovac Clément 11-07-2001 », suivi de la médaille de la Légion d'honneur.
Un geste nécessaire pour le souvenir
La plaque a été dévoilée par Pauline, la jeune sœur de Clément, émue. «Sa présence sur ce monument permettra à tout le monde de se souvenir que Clément s'est battu pour la France. Qu'il est mort pour la France. Je suis fière d'avoir honoré sa mémoire en dévoilant cette plaque. » Le maire, Jean-Marie Defossez, se félicite : «Il était normal de rendre ainsi hommage à Clément et de mentionner son nom sur ce monument. Désormais, il sera mis à l'honneur chaque année, les 8 Mai, 14 Juillet et 11 Novembre, en même temps que les autres enfants du village tombés pour la France ».
Un geste salué par le colonel Renaud de l'Estoile, chef de corps du 1er Régiment de chasseurs de Thierville-sur-Meuse, auquel appartenait Clément. «Mon sentiment est partagé. Je suis fier d'honorer la mémoire d'un soldat qui a fait le sacrifice de sa vie pour la France. Mais je suis triste d'avoir perdu un des nôtres. »
La mission des frères d'arme de Clément sont en Afghanistan jusqu'en décembre. Début janvier, ils rencontreront la famille du soldat. «On a besoin de les rencontrer, termine Pauline Kovac. On veut écouter leurs témoignages et entendre les réponses à nos questions.
http://www.courrier-picard.fr/courrier/Actualites/Info-regionale/Une-ceremonie-emouvante-en-memoire-de-Clement-Kovac
Regards sur une année d'engagements opérationnels
Les engagements extérieurs de la France en 2011 feront l'objet d'un colloque qui leur sera dédié le 22 novembre. Le sujet : « Regards sur une année d'engagements opérationnels ».
Un colloque est organisé le 22 novembre à Paris. Autorités politiques et militaires, parlementaires, diplomates, industriels, journalistes et t hink tank porteront leurs « Regards sur une année d'engagements opérationnels ».
Ce colloque est présidé par Monsieur Gérard Longuet, ministre de la Défense et des Anciens combattants.
Ce colloque est présidé par Monsieur Gérard Longuet, ministre de la Défense et des Anciens combattants.
Ces derniers mois ont en effet démontré la capacité de nos forces à mener de front et de manière exemplaire des opérations d'envergure sur plusieurs théâtres. Nos armées ont ainsi été engagées en Afghanistan, contre le terrorisme et au service de la sécurisation et de la reconstruction du pays, en Côte d'Ivoire, pour protéger nos ressortissants et éviter une dégradation dramatique de la situation, en Libye, pour mettre fin aux agressions contre les populations civiles et soutenir les combattants de la liberté.
Le programme du colloque est articulé autour de quatre tables rondes :
- « De la détermination politique à l'engagement militaire: les aspects politico-militaires des opérations » ;
- « L'engagement militaire français, une réponse à l'urgence et à la diversité des crises: l'engagement opérationnel des forces » ;
- « Synergie armées / DGA / Industrie, une dynamique capacitaire au service de l'outil militaire : les principaux enseignements capacitaires des opérations de l'année » ;
- « L'année 2011, le soldat français au cœur des succès opérationnel de la France : témoignage des armées pour les opérations Pamir, Harmattan et Licorne ».
http://www.defense.gouv.fr/actualites/articles2/colloque-opex
La Défense amputée de 100 millions €
Le budget de la Défense pour 2012 sera amputé d'environ 100 millions d'euros supplémentaires, dans le cadre des nouvelles mesures d'économies annoncées la semaine dernière par le premier ministre François Fillon, a-t-on appris auprès du ministère.
Ce deuxième "coup de rabot" doit s'ajouter à une première diminution de 167 millions d'euros par rapport au projet initial, adoptée lors de l'examen du texte en première lecture mercredi à l'Assemblée nationale. La ventilation des nouvelles réductions de crédits est actuellement à l'étude. "L'objectif est d'éviter de ralentir l'exécution de la loi de programmation" militaire 2009-2014, souligne-t-on de même source.
L'Assemblée nationale a adopté mercredi le projet de budget Défense 2012 d'un montant de 31,5 milliards d'euros, après suppression de la première tranche de 167 millions d'euros, au titre du plan d'économies d'un milliard déjà annoncé le 24 août par le chef du gouvernement. François Fillon a annoncé le 7 novembre une économie supplémentaire de 500 millions d'euros sur les dépenses de l'Etat en 2012.
Fin septembre, le projet initial présenté en Conseil des ministres était en légère progression de 480 millions d'euros, soit +1,6%, par rapport à 2011. Après la double réduction, de 167 et environ 100 millions d'euros, il devrait être finalement en progression d'environ 1%.
http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2011/11/11/97002-20111111FILWWW00379-la-defense-amputee-de-100-millions.php
Ce deuxième "coup de rabot" doit s'ajouter à une première diminution de 167 millions d'euros par rapport au projet initial, adoptée lors de l'examen du texte en première lecture mercredi à l'Assemblée nationale. La ventilation des nouvelles réductions de crédits est actuellement à l'étude. "L'objectif est d'éviter de ralentir l'exécution de la loi de programmation" militaire 2009-2014, souligne-t-on de même source.
L'Assemblée nationale a adopté mercredi le projet de budget Défense 2012 d'un montant de 31,5 milliards d'euros, après suppression de la première tranche de 167 millions d'euros, au titre du plan d'économies d'un milliard déjà annoncé le 24 août par le chef du gouvernement. François Fillon a annoncé le 7 novembre une économie supplémentaire de 500 millions d'euros sur les dépenses de l'Etat en 2012.
Fin septembre, le projet initial présenté en Conseil des ministres était en légère progression de 480 millions d'euros, soit +1,6%, par rapport à 2011. Après la double réduction, de 167 et environ 100 millions d'euros, il devrait être finalement en progression d'environ 1%.
http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2011/11/11/97002-20111111FILWWW00379-la-defense-amputee-de-100-millions.php
vendredi 11 novembre 2011
11 novembre : "Ne pas seulement commémorer, mais communier"
La guerre devait être fraîche et joyeuse, elle ne devait durer que quelques semaines : elle fut la plus atroce des guerres (...) Aucun mot ne peut rendre compte de ce que vécurent ces hommes." En ce vendredi 11 novembre 2011 marquant le 90e anniversaire de l'inhumation du soldat inconnu sous l'Arc de triomphe, Nicolas Sarkozy a rendu hommage, sous un ciel gris, aux combattants de la Grande guerre, alors que les derniers des "poilus" ont désormais disparu. L'ensemble des membres du gouvernement assistaient à la cérémonie Place de l'Etoile, la plupart des ministres et secrétaires d'Etat arborant au revers de leur vêtement le bleuet symbole de la mémoire.
Une cérémonie qui, en l'absence de ces derniers témoins des combats de 14-18, a également servi cette année à rendre hommage à tous les soldats morts pour la France. Le chef de l'Etat a ainsi rendu un hommage particulier aux 24 soldats de l'armée française tués au cours des douze derniers mois en Afghanistan. Avant d'annoncer le dépôt "dans les semaines qui viennent" d'un projet de loi faisant du 11 novembre "la date de commémoration de la Grande guerre et de tous les morts pour la France". Le gouvernement apportera par ailleurs "son soutien à la proposition de loi visant à rendre obligatoire l'inscription sur les monuments aux morts des noms des morts pour la France", a-t-il précisé. "Je pense en particulier à tous les morts en opérations extérieures. Ceux qui sont tombés en Indochine, à Suez, en Afrique du nord, mais aussi dans les Balkans, au Moyen-Orient, au Tchad, en Côte d'Ivoire, en Afghanistan, ont droit au respect et aux honneurs que la Nation réserve à ceux qui ont fait pour elle le sacrifice de leur vie". Mais le chef de l'Etat a tenu à préciser : "Qu'il soit bien clair qu'aucune autre commémoration ne sera supprimée". Il doit ensuite, dans l'après-midi, se consacrer au souvenir de la Première Guerre mondiale en se rendant notamment à Meaux, en Seine-et-Marne, pour inaugurer le nouveau Musée de la Grande Guerre.
"Une nouvelle ère dans notre mémoire collective"
Cette annonce de projet de loi était attendue : le 11 novembre 2011 ouvre, avait indiqué l'Elysée avant les cérémonies, "une nouvelle ère dans notre mémoire collective". "Désormais ce sont tous les morts pour la France, ceux d'hier et d'aujourd'hui", qui seront associés à l'hommage de la Nation" lors de ces cérémonies. Douze unités des trois armées ayant servi en Opérations extérieures (Opex), en Afghanistan, en Côte-d'Ivoire ou au Liban, ont ainsi été décorées de la fourragère de la Croix de la Valeur militaire. Le Porte-avions Charles de Gaulle, le Bâtiment de projection et de commandement (BPC) Tonnerre, déployé lors des opérations en Libye, et l'Hôpital d'instruction des armés de Percy à Clamart, ont été notamment honorés. Plus de 8000 militaires français sont actuellement projetés sur une vingtaine de théâtres d'opérations dans le monde faisant, selon l'Elysée, "de la France l'un des pays les plus impliqués dans les actions destinées à garantir la sécurité internationale et le rétablissement de la paix".
Mais cet élargissement de l'objet des cérémonies du 11 novembre n'est pas allé sans polémique. La FNACA, l'une des grandes associations françaises d'anciens combattants d'Afrique du nord, s'est dite farouchement opposée à l'idée d'une journée unique de commémoration de toutes les guerres, sous-entendue selon elle dans le message du président Nicolas Sarkozy pour ce 11 novembre. Aussi le secrétaire d'Etat aux anciens combattants, Marc Laffineur, a-t-il voulu rassurer vendredi matin en indiquant que les dates de commémoration des différents conflits auxquels la France a pris part seraient maintenues. "Les autres conflits seront fêtés. La Seconde guerre mondiale le 8 mai. Bien sûr, le 8 mai restera férié. Et les autres conflits aussi auront leurs dates", a-t-il déclaré sur France Info. "Chacun peut fêter sa date, chaque association. Je crois qu'il faut vraiment respecter ces dates, surtout tant qu'il y a des vivants de ces conflits. Mais je crois que les soldats déployés en opérations extérieures incarnent l'héritage des poilus et méritent leur place dans notre mémoire".
A l'issue de la visite aux soldats ayant participé aux opérations en Libye sur la base de Mont-de-Marsan, le ministre de la Défense, Gérard Longuet, avait estimé pour sa part jeudi que "le 11 novembre est sans doute la date la plus emblématique" pour rendre hommage à tous les soldats "morts pour la France", en soulignant : "Le dernier poilu nous a quitté il y a quelques années. Ce million et demi de morts doit parrainer le sacrifice de tous les soldats français de toutes les générations".
Inscription à :
Articles (Atom)