Revue de presse de toutes les informations militaires française ...OTAN...vie des réservistes...vidéos des engagements en opérations extérieures...recrutement...
lundi 30 septembre 2013
Le 3e génie de Charleville-Mézières est sauvé
Le directeur de cabinet du ministère de la Défense l'a annoncé ce matin au maire de Charleville, Claudine Ledoux. "C'est une excellente nouvelle et je suis heureuse d'achever mon mandat de cette façon", a confié Claudine Ledoux, dont la démission prend effet ce lundi.
La nouvelle restructuration des armées s'inscrit dans le cadre de la nouvelle Loi de programmation militaire (LPM), qui envisage de supprimer 24,000 "képis" en France d'ici 2019.
Le 3 toujours en sursis
Nuance importante : les annonces du ministère de la Défense, dont le détail doit être connu officiellement dans le courant de la semaine, ne concernent que les régiments appelés à être supprimés ou restructurés en 2014. Les menaces qui pèsent sur le 3e Génie, confirmées par plusieurs sources au sein de l'Etat major, planeront toujours dans les années à venir (la LPM porte jusqu'en 2019).
L'arbitrage rendu ce matin par le gouvernement n'en reste pas moins une excellente nouvelle pour la la ville de Charleville-Mézières et le département des Ardennes.
Le "3" est en effet un des poumons économiques du chef-lieu. Il compte 960 hommes répartis en six compagnies, plus une base de défense de plus de cent militaires et civils. En comptant conjoints et enfants, le 3e Génie représente une population d'environ 2000 habitants. Il assure également du travail pour des dizaines d'entreprises locales (bâtiment, artisanat, etc.).
http://www.lunion.presse.fr/accueil/le-3e-genie-de-charleville-mezieres-est-sauve-ia0b0n217711
La nouvelle restructuration des armées s'inscrit dans le cadre de la nouvelle Loi de programmation militaire (LPM), qui envisage de supprimer 24,000 "képis" en France d'ici 2019.
Le 3 toujours en sursis
Nuance importante : les annonces du ministère de la Défense, dont le détail doit être connu officiellement dans le courant de la semaine, ne concernent que les régiments appelés à être supprimés ou restructurés en 2014. Les menaces qui pèsent sur le 3e Génie, confirmées par plusieurs sources au sein de l'Etat major, planeront toujours dans les années à venir (la LPM porte jusqu'en 2019).
L'arbitrage rendu ce matin par le gouvernement n'en reste pas moins une excellente nouvelle pour la la ville de Charleville-Mézières et le département des Ardennes.
Le "3" est en effet un des poumons économiques du chef-lieu. Il compte 960 hommes répartis en six compagnies, plus une base de défense de plus de cent militaires et civils. En comptant conjoints et enfants, le 3e Génie représente une population d'environ 2000 habitants. Il assure également du travail pour des dizaines d'entreprises locales (bâtiment, artisanat, etc.).
http://www.lunion.presse.fr/accueil/le-3e-genie-de-charleville-mezieres-est-sauve-ia0b0n217711
A400 M : les livraisons s'accélèrent
Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian assiste ce matin à la double cérémonie de livraison du nouvel avion de transport militaire européen A400M à Séville et Orléans, dont le premier appareil a déjà été réceptionné par la France le 1er août.
Le programme A400M, lancé en 2003 par sept pays membres de l’Otan (Allemagne, France, Espagne, Royaume-Uni, Belgique, Luxembourg et Turquie), a failli ne pas voir le jour en raison des retards et surcoûts causés par une motorisation complexe et des demandes techniques divergentes entre pays clients.
En janvier 2010, Tom Enders, alors patron d’Airbus, avait même menacé de l’abandonner si les sept pays refusaient de partager les dépassements de coûts. Deux mois plus tard, les pays clients et EADS étaient finalement parvenus à un accord de principe pour amender le contrat initial, se répartir les surcoûts et s’accorder sur un nouveau calendrier.
Au total, l’A400M a accumulé quatre ans de retard et a dépassé son budget initial de 6,2 milliards d’euros, soit d’environ 10 %.
Équipé de quatre turbopropulseurs, il sera capable de transporter jusqu’à 37 tonnes sur 3 300 kilomètres, et de se poser sur des terrains non préparés, même dans le sable, avec des blindés ou des hélicoptères. Ce mastodonte aux hélices de plus de 5 mètres de diamètre est aussi conçu pour larguer des parachutistes à 12 000 mètres d’altitude ou ravitailler en vol deux avions ou deux hélicoptères.
Airbus Military espère en exporter 400 dans les trente prochaines années, au-delà des 174 déjà commandés en Europe et en Malaisie.
http://www.ladepeche.fr/article/2013/09/30/1720296-a400-m-les-livraisons-s-accelerent.html
Le programme A400M, lancé en 2003 par sept pays membres de l’Otan (Allemagne, France, Espagne, Royaume-Uni, Belgique, Luxembourg et Turquie), a failli ne pas voir le jour en raison des retards et surcoûts causés par une motorisation complexe et des demandes techniques divergentes entre pays clients.
En janvier 2010, Tom Enders, alors patron d’Airbus, avait même menacé de l’abandonner si les sept pays refusaient de partager les dépassements de coûts. Deux mois plus tard, les pays clients et EADS étaient finalement parvenus à un accord de principe pour amender le contrat initial, se répartir les surcoûts et s’accorder sur un nouveau calendrier.
Au total, l’A400M a accumulé quatre ans de retard et a dépassé son budget initial de 6,2 milliards d’euros, soit d’environ 10 %.
Équipé de quatre turbopropulseurs, il sera capable de transporter jusqu’à 37 tonnes sur 3 300 kilomètres, et de se poser sur des terrains non préparés, même dans le sable, avec des blindés ou des hélicoptères. Ce mastodonte aux hélices de plus de 5 mètres de diamètre est aussi conçu pour larguer des parachutistes à 12 000 mètres d’altitude ou ravitailler en vol deux avions ou deux hélicoptères.
Airbus Military espère en exporter 400 dans les trente prochaines années, au-delà des 174 déjà commandés en Europe et en Malaisie.
http://www.ladepeche.fr/article/2013/09/30/1720296-a400-m-les-livraisons-s-accelerent.html
dimanche 29 septembre 2013
Loi de programmation militaire: restructurations en vue
C’est une information RFI : les mauvaises nouvelles ne devraient pas tarder au ministère de la Défense, avec l’annonce des premiers sites qui devront fermer en 2014. C’est le résultat de la Loi de programmation militaire (LPM) avec une nouvelle réforme des armées qui doit conduire à la suppression de 24 000 emplois supplémentaires (6 000 officiers, 9 000 militaires du rang, 9 000 sous-officiers). Il va falloir fermer des bases et dissoudre des régiments. Depuis quelques mois, c’est l’inquiétude particulièrement dans l’armée de Terre qui va devoir, à elle seule, assumer une réduction de format de l’ordre de 12 000 hommes, quatre à cinq régiments seront dissous.
Une affaire délicate, à quelques mois des municipales en France
Dans certaines régions, la fermeture d’une caserne a un fort impact sur la vie économique locale. Les premières annonces officielles doivent arriver dans les jours à venir. Une fermeture, ce n’est jamais une bonne nouvelle à annoncer. Du coup, le ministère de la Défense se contentera de donner la liste pour 2014, alors que la Loi de programmation militaire court jusqu’en 2019. Mais ça devient quand même urgent, les chefs de corps voudraient avoir un peu de visibilité, parce qu’évidemment, il faudra prévenir leurs personnels assez tôt pour qu’ils puissent s’organiser. Il faut prévoir un déménagement, une reconversion, changer d’école pour les enfants, etc.
« Je sais combien c'est difficile, donc je pense qu'il faut ne pas être brutal, nous aurons une pédagogie et un accompagnement très important à cet égard. Il y aura une première série de décisions à la rentrée pour 2014, et je ferais ça de manière très parcimonieuse en évitant au maximum les fermetures, mais il y a en aura », a déclaré le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, lors de la présentation à la presse de la LPM 2014-2019.
Les contours de la nouvelle carte militaire française commencent à se dessiner
C'est une information RFI : deux régiments de l’armée de Terre vont fermer en 2014. Dans le sud-est, à Carpiagne près de Marseille, le 4e régiment de Dragon (4e RD) va disparaître. Il sera remplacé par le 1er régiment étranger de cavalerie (1er REC) d'Orange. La légion va déménager pour s'installer un peu plus au sud.
Dans l'est, c'est le 110e régiment d'infanterie (110e RI) qui est visé. Le problème, c’est qu’il appartient à la brigade franco-allemande (BFA) riche en symboles mais dont les derniers engagements opérationnels remontent aux Balkans, il y a dix ans.
Pour faire le compte, après 2015 il faudra donc encore supprimer deux à trois régiments. Dans le sud-ouest, le 3e régiment de parachutistes d'infanterie de marine (3e RPIMa) de Carcassonne devrait en faire les frais.
Dans l’est, un ou plusieurs régiments de la 1re brigade mécanisée (1re BM) de Châlons-en-Champagne seraient concernés.
Enfin, les drones tactiques de Chaumont du 61e régiment d’artillerie (61e RA) vont rejoindre Etain auprès des hélicoptères du 3e régiment d'hélicoptères de combat (3e RHC) qui accueillerait alors un bataillon d'appuis hélicoptères, un bataillon d'hélicoptères, et un régiment de drones tactiques.
La Marine et l’armée de l’Air s’en sortent mieux
Côté armée de l'Air, entre 2014 et 2019, on évoque la fermeture de la base de Luxeuil qui compte plus d'un millier d'employés civils et militaires. Les bases d'Orange et de Dijon devraient être restructurées ou disparaître.
La Marine, elle, s'en sort bien. Elle devra faire l’économie de 100 postes en 2014 mais est en retard sur la précédente réforme. Elle jouera essentiellement sur les recrutements pour faire baisser ses effectifs.
C'est le 30 septembre prochain que le gouvernement lèvera officiellement le voile sur ces mesures.
http://www.rfi.fr/
Dans certaines régions, la fermeture d’une caserne a un fort impact sur la vie économique locale. Les premières annonces officielles doivent arriver dans les jours à venir. Une fermeture, ce n’est jamais une bonne nouvelle à annoncer. Du coup, le ministère de la Défense se contentera de donner la liste pour 2014, alors que la Loi de programmation militaire court jusqu’en 2019. Mais ça devient quand même urgent, les chefs de corps voudraient avoir un peu de visibilité, parce qu’évidemment, il faudra prévenir leurs personnels assez tôt pour qu’ils puissent s’organiser. Il faut prévoir un déménagement, une reconversion, changer d’école pour les enfants, etc.
« Je sais combien c'est difficile, donc je pense qu'il faut ne pas être brutal, nous aurons une pédagogie et un accompagnement très important à cet égard. Il y aura une première série de décisions à la rentrée pour 2014, et je ferais ça de manière très parcimonieuse en évitant au maximum les fermetures, mais il y a en aura », a déclaré le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, lors de la présentation à la presse de la LPM 2014-2019.
Les contours de la nouvelle carte militaire française commencent à se dessiner
C'est une information RFI : deux régiments de l’armée de Terre vont fermer en 2014. Dans le sud-est, à Carpiagne près de Marseille, le 4e régiment de Dragon (4e RD) va disparaître. Il sera remplacé par le 1er régiment étranger de cavalerie (1er REC) d'Orange. La légion va déménager pour s'installer un peu plus au sud.
Dans l'est, c'est le 110e régiment d'infanterie (110e RI) qui est visé. Le problème, c’est qu’il appartient à la brigade franco-allemande (BFA) riche en symboles mais dont les derniers engagements opérationnels remontent aux Balkans, il y a dix ans.
Pour faire le compte, après 2015 il faudra donc encore supprimer deux à trois régiments. Dans le sud-ouest, le 3e régiment de parachutistes d'infanterie de marine (3e RPIMa) de Carcassonne devrait en faire les frais.
Dans l’est, un ou plusieurs régiments de la 1re brigade mécanisée (1re BM) de Châlons-en-Champagne seraient concernés.
Enfin, les drones tactiques de Chaumont du 61e régiment d’artillerie (61e RA) vont rejoindre Etain auprès des hélicoptères du 3e régiment d'hélicoptères de combat (3e RHC) qui accueillerait alors un bataillon d'appuis hélicoptères, un bataillon d'hélicoptères, et un régiment de drones tactiques.
La Marine et l’armée de l’Air s’en sortent mieux
Côté armée de l'Air, entre 2014 et 2019, on évoque la fermeture de la base de Luxeuil qui compte plus d'un millier d'employés civils et militaires. Les bases d'Orange et de Dijon devraient être restructurées ou disparaître.
La Marine, elle, s'en sort bien. Elle devra faire l’économie de 100 postes en 2014 mais est en retard sur la précédente réforme. Elle jouera essentiellement sur les recrutements pour faire baisser ses effectifs.
C'est le 30 septembre prochain que le gouvernement lèvera officiellement le voile sur ces mesures.
http://www.rfi.fr/
Les élus UMP craignent de voir mourir le 3 « à petit feu »
APRÈS la pétition de cet été, signée par près de 7 500 Carolos, place à la mobilisation cet automne. Des dizaines d'habitants et d'élus se sont rassemblés hier soir pour demander le maintien du « 3 » à Charleville-Mézières. Un mouvement plutôt bien suivi, lorsqu'on sait que l'appel à manifester n'a été lancé que vers midi, essentiellement via les réseaux sociaux.
« Considérations partisanes »
Sous le titre « Ne pas faire mourir le 3e Génie à petit feu », la députée Bérengère Poletti et le candidat de la droite aux municipales à Charleville, Boris Ravignon, ont également fait circuler un communiqué en faveur du « 3 ». Une réaction qui fait suite aux révélations parues hier dans nos colonnes, indiquant que l'État-major des armées envisagerait de supprimer le « 3 ». « Nous tenons à renouveler notre mécontentement et notre colère, attaquent les deux élus, concernant le report de notre rendez-vous au ministère de la Défense (décalé du 25 septembre au 2 octobre, soit après la prise de décision, ndlr), alors que seuls les élus socialistes du département ont été reçus. En 2008 les élus de la majorité avaient associé tous les élus, quelle que soit leur sensibilité, pour défendre ce régiment. » Bérengère Poletti et Boris Ravignon se disent tout aussi « offusqués » par les considérations politiques de certains (évoquant le « risque » d'un basculement à droite de la ville si la gauche venait à fermer le régiment carolo). En marge du rassemblement hier soir, Boris Ravignon enfonçait le clou : « Si jamais on ferme le 3, ce n'est pas un boulevard pour la droite, c'est juste une catastrophe pour la ville ! »
La base de défense pourrait sauter en premier
Surtout, le texte qu'il cosigne avec Bérengère Poletti évoque le scénario noir qui circule, à Paris comme à Charleville, concernant l'avenir du « 3 ». Selon différentes sources, dans un premier temps, le régiment pourrait perdre sa base de défense, soit une centaine de militaires et de civils rattachés au 3 et assurant des fonctions supports (logistique, restauration, administration…). Puis, dans les années à venir (la nouvelle Loi de programmation militaire court de 2014 à 2019), des compagnies composant le régiment pourraient disparaître. Pour mémoire, le préfet des Ardennes, rappelé en urgence hier soir à Paris, confiait lundi : « la question du maintien du 3e Génie ne se pose pas à court terme » (c'est évidemment la fin de la phrase qui compte). Les élus UMP craignent ainsi « une extinction à petit feu de la présence militaire dans les Ardennes ». « Dans un premier temps, il semblerait que la réorganisation du groupement de commandement nous priverait de la présence de dizaines de militaires et de leur famille (la base de défense, ndlr). C'est précisément sur ce point que nous souhaitons discuter avec le ministre. » On devrait finalement en savoir plus avant leur tête à tête. Le ministre de la Défense doit s'exprimer lundi ou mardi sur les restructurations à venir.
http://www.lunion.presse.fr/region/les-elus-ump-craignent-de-voir-mourir-le-3-a-petit-feu-jna17b0n215944
« Considérations partisanes »
Sous le titre « Ne pas faire mourir le 3e Génie à petit feu », la députée Bérengère Poletti et le candidat de la droite aux municipales à Charleville, Boris Ravignon, ont également fait circuler un communiqué en faveur du « 3 ». Une réaction qui fait suite aux révélations parues hier dans nos colonnes, indiquant que l'État-major des armées envisagerait de supprimer le « 3 ». « Nous tenons à renouveler notre mécontentement et notre colère, attaquent les deux élus, concernant le report de notre rendez-vous au ministère de la Défense (décalé du 25 septembre au 2 octobre, soit après la prise de décision, ndlr), alors que seuls les élus socialistes du département ont été reçus. En 2008 les élus de la majorité avaient associé tous les élus, quelle que soit leur sensibilité, pour défendre ce régiment. » Bérengère Poletti et Boris Ravignon se disent tout aussi « offusqués » par les considérations politiques de certains (évoquant le « risque » d'un basculement à droite de la ville si la gauche venait à fermer le régiment carolo). En marge du rassemblement hier soir, Boris Ravignon enfonçait le clou : « Si jamais on ferme le 3, ce n'est pas un boulevard pour la droite, c'est juste une catastrophe pour la ville ! »
La base de défense pourrait sauter en premier
Surtout, le texte qu'il cosigne avec Bérengère Poletti évoque le scénario noir qui circule, à Paris comme à Charleville, concernant l'avenir du « 3 ». Selon différentes sources, dans un premier temps, le régiment pourrait perdre sa base de défense, soit une centaine de militaires et de civils rattachés au 3 et assurant des fonctions supports (logistique, restauration, administration…). Puis, dans les années à venir (la nouvelle Loi de programmation militaire court de 2014 à 2019), des compagnies composant le régiment pourraient disparaître. Pour mémoire, le préfet des Ardennes, rappelé en urgence hier soir à Paris, confiait lundi : « la question du maintien du 3e Génie ne se pose pas à court terme » (c'est évidemment la fin de la phrase qui compte). Les élus UMP craignent ainsi « une extinction à petit feu de la présence militaire dans les Ardennes ». « Dans un premier temps, il semblerait que la réorganisation du groupement de commandement nous priverait de la présence de dizaines de militaires et de leur famille (la base de défense, ndlr). C'est précisément sur ce point que nous souhaitons discuter avec le ministre. » On devrait finalement en savoir plus avant leur tête à tête. Le ministre de la Défense doit s'exprimer lundi ou mardi sur les restructurations à venir.
http://www.lunion.presse.fr/region/les-elus-ump-craignent-de-voir-mourir-le-3-a-petit-feu-jna17b0n215944
samedi 28 septembre 2013
Six cents militaires investissent Charleville-Mézières
CHARLEVILLE-MEZIERES (08). Alors que sa pérennité à Charleville demeure en suspens, le 3e Génie envahira le cœur de la ville la semaine prochaine pour des manœuvres en milieu urbain.
APRÈS le festival des marionnettes, c'est le génie qui va faire son festival, de lundi à vendredi, en plein cœur de Charleville. Drôle de coïncidence du calendrier en effet, alors que l'on saura (enfin) lundi ou mardi si le « 3 » est maintenu à Mézières, près de 600 militaires vont « envahir » la cité pour un exercice baptisé « Ardennes 2013 ». Les forces en présence seront principalement issues du régiment carolo donc, mais participeront également à l'exercice des éléments du 4e bataillon du génie belge basé à Amay (environs de Liège), une équipe cyno-technique du 132e bataillon de chien de l'armée de terre de Suippes, une compagnie de réservistes de la 1re brigade mécanisée et, c'est logique, la compagnie de réservistes du 3e régiment du génie. En charge du Bureau des opérations et de l'instruction au « 3 », le lieutenant-colonel Xavier Thiébaut note qu'« Ardennes 2013 » répond à plusieurs objectifs : « la mise en œuvre du savoir-faire du génie en milieu urbain, les capacités traditionnelles de combat et, au niveau du commandement, l'utilisation de transmissions où le numérique complétera la radio… » Alterneront missions de « haute intensité » (détection puis neutralisation d'ateliers de confection d'explosifs) et « basse intensité » (déploiement de secours à la population après une catastrophe naturelle).
Le PC place Ducale
A noter d'ores et déjà plusieurs temps forts : mardi, des exercices de franchissement sur différents points de la Meuse, mercredi, la mise en place d'un camp de réfugiés sur le site de l'ex-école normale (et en parallèle des combats en zone urbaine), et jeudi, des neutralisations d'explosifs sur la friche voisine du parking Delvincourt. Sans oublier le nec plus ultra : dès mardi, le PC d'« Ardennes 2013 » sera installé au beau milieu de la place Ducale ! Comme quoi, outre sa vocation première, cette opération tient aussi de la communication. « Grâce à la bonne coopération initiée avec les services de la ville, ces manœuvres bénéficieront d'une vraie visibilité. Le public pourra assister en direct à la majorité des temps forts, et les échanges avec la population seront souhaités et bienvenus durant cette semaine », indique encore le lieutenant-colonel Thiébaut. C'est dire si les gênes qui seront éventuellement occasionnées seront vite oubliées si dans le même temps, on apprend que le « 3 » demeurera cantonné à Charleville ! « Ardennes 2013 » se muera alors en « Ardennes tiens (toujours) ferme », pour reprendre et paraphraser la devise du 3e RG.
http://www.lunion.presse.fr/region/six-cents-militaires-investissent-charleville-mezieres-jna3b25n216115
Le PC place Ducale
A noter d'ores et déjà plusieurs temps forts : mardi, des exercices de franchissement sur différents points de la Meuse, mercredi, la mise en place d'un camp de réfugiés sur le site de l'ex-école normale (et en parallèle des combats en zone urbaine), et jeudi, des neutralisations d'explosifs sur la friche voisine du parking Delvincourt. Sans oublier le nec plus ultra : dès mardi, le PC d'« Ardennes 2013 » sera installé au beau milieu de la place Ducale ! Comme quoi, outre sa vocation première, cette opération tient aussi de la communication. « Grâce à la bonne coopération initiée avec les services de la ville, ces manœuvres bénéficieront d'une vraie visibilité. Le public pourra assister en direct à la majorité des temps forts, et les échanges avec la population seront souhaités et bienvenus durant cette semaine », indique encore le lieutenant-colonel Thiébaut. C'est dire si les gênes qui seront éventuellement occasionnées seront vite oubliées si dans le même temps, on apprend que le « 3 » demeurera cantonné à Charleville ! « Ardennes 2013 » se muera alors en « Ardennes tiens (toujours) ferme », pour reprendre et paraphraser la devise du 3e RG.
http://www.lunion.presse.fr/region/six-cents-militaires-investissent-charleville-mezieres-jna3b25n216115
vendredi 27 septembre 2013
« Le 3 est plus que menacé »
Les Ardennes, qui souffrent déjà tant des fermetures d'usines, vont-elles en plus subir un plan social dans les armées ? À cette question, deux hauts gradés répondent par l'affirmative.
Alors que la nouvelle loi de programmation militaire, rendue publique cet été, vise à supprimer 24 000 képis d'ici 2019 - auxquels s'ajoute un « reliquat » de 10 000 postes hérités du précédent quinquennat -, deux sources de l'état-major des armées ont indiqué que le 3e régiment du Génie de Charleville-Mézières était dans le collimateur. Confirmant, hélas, les craintes apparues en juillet, qui avaient occasionné une levée de boucliers dans les Ardennes.
« Le 3e Génie est plus que menacé », a indiqué jeudi une source autorisée à Paris, rappelant qu'il avait déjà failli sauter une première fois, en 2008. Un second haut gradé a confirmé dans la journée : « C'est une cause presque perdue. Le contexte de réduction des dépenses est tel que la suppression du "3'' est très vraisemblable. »
Bref c'est un terrible coup de massue, lorsqu'on sait que la caserne Dumerbion compte près d'un millier de militaires, représentant une population d'environ 2 000 habitants en comptant conjoints et enfants, et qu'elle assure des retombées économiques gigantesques pour la ville et le département.
« Je persiste à être confiante »
Pour mémoire, celui-ci a déjà perdu dans les années 80 le 12e régiment de Chasseurs à cheval de Sedan, puis en 2008 le centre d'entraînement commando de Givet. Dernier héritage de la présence militaire dans les Ardennes, le « 3 » n'est pas le seul régiment dans le viseur.
Selon les mêmes sources, le sort du 61e régiment d'artillerie de Chaumont pourrait partir en Lorraine, et la 1re Brigade mécanisée (à laquelle appartient le 3e RG) disparaîtrait. Reste que, comme le martelait jeudi Claudine Ledoux, « ce n'est pas l'état-major des armées qui décide, ce sont les politiques ». «
Le ministre Jean-Yves Le Drian, que nous avons rencontré avec Christophe Léonard et Jean-Paul Bachy, a pris en compte la question de l'aménagement du territoire. Personnellement je persiste à être confiante », réplique celle qui est encore maire de Charleville-Mézières jusqu'à… lundi. Soit le jour où la décision doit être prise officiellement, avant une annonce du ministre de la Défense le 1er ou le 2 octobre.
Alors que la nouvelle loi de programmation militaire, rendue publique cet été, vise à supprimer 24 000 képis d'ici 2019 - auxquels s'ajoute un « reliquat » de 10 000 postes hérités du précédent quinquennat -, deux sources de l'état-major des armées ont indiqué que le 3e régiment du Génie de Charleville-Mézières était dans le collimateur. Confirmant, hélas, les craintes apparues en juillet, qui avaient occasionné une levée de boucliers dans les Ardennes.
« Le 3e Génie est plus que menacé », a indiqué jeudi une source autorisée à Paris, rappelant qu'il avait déjà failli sauter une première fois, en 2008. Un second haut gradé a confirmé dans la journée : « C'est une cause presque perdue. Le contexte de réduction des dépenses est tel que la suppression du "3'' est très vraisemblable. »
Bref c'est un terrible coup de massue, lorsqu'on sait que la caserne Dumerbion compte près d'un millier de militaires, représentant une population d'environ 2 000 habitants en comptant conjoints et enfants, et qu'elle assure des retombées économiques gigantesques pour la ville et le département.
« Je persiste à être confiante »
Pour mémoire, celui-ci a déjà perdu dans les années 80 le 12e régiment de Chasseurs à cheval de Sedan, puis en 2008 le centre d'entraînement commando de Givet. Dernier héritage de la présence militaire dans les Ardennes, le « 3 » n'est pas le seul régiment dans le viseur.
Selon les mêmes sources, le sort du 61e régiment d'artillerie de Chaumont pourrait partir en Lorraine, et la 1re Brigade mécanisée (à laquelle appartient le 3e RG) disparaîtrait. Reste que, comme le martelait jeudi Claudine Ledoux, « ce n'est pas l'état-major des armées qui décide, ce sont les politiques ». «
Le ministre Jean-Yves Le Drian, que nous avons rencontré avec Christophe Léonard et Jean-Paul Bachy, a pris en compte la question de l'aménagement du territoire. Personnellement je persiste à être confiante », réplique celle qui est encore maire de Charleville-Mézières jusqu'à… lundi. Soit le jour où la décision doit être prise officiellement, avant une annonce du ministre de la Défense le 1er ou le 2 octobre.
Décès du Compagnon de la Libération Jean-Pierre Mallet
Jean-Pierre Mallet est décédé est décédé à l'âge de 93 ans. Il s'était engagé à 20 ans dans les rangs de la France Libre à Londres avant de rejoindre la 13e DBLE et de combattre en Afrique, puis en Italie. La France ne compte plus que 20 Compagnons de la Libération vivants.
La 13e demi-brigade de la Légion étrangère (DBLE) qui s'était notamment illustrée à El Alamein et Tobrouk en Afrique avant de participer à la campagne d'Italie en 1944 a perdu un nouveau Compagnon. Jean-Pierre Malette est décédé à l'âge de 93 ans.
Né en 1920, il s'était engagé dès juin 1940 dans les rangs de la France Libre à Londres avant de rejoindre la 13e DBLE. Il fut grièvement blessé en Italie, le 19 juin 1944. Son frère Horace est mort le 11 juin 1942, lors de la bataille de Bir Hakeim.
Jean-Pierre Mallet était commandeur de la Légion d'honneur et Croix de guerre 1939-1945 avec deux citations. La France ne compte plus que 20 Compagnons de la Libération vivants, dont un seul officier de la prestigieuse 13e demi-brigade de la Légion étrangère (DBLE) qui compta près de 90 Compagnons.
Montauban. Caroline de Monaco au côté des paras du 17ème RGP
Au cœur de la place d’armes du quartier Doumerc, plusieurs centaines de paras du 17e RGP ont participé hier matin à l’ultime temps fort de la célébration de la Saint-Michel 2013 . Qui est le saint-patron, avant tout des bérets rouges, depuis le temps du débarquement des troupes françaises de la deuxième SAS lors de la seconde guerre mondiale. Plus encore depuis le 29 septembre 1949 où véritablement la première Saint-Michel fut célébrée dans la cathédrale d’Hanoï (l’Indochine d’alors). Il revenait à la princesse Caroline de Monaco, marraine du régiment de présider le cérémonial de la prise d’armes. Outre son fils Pierre Casiraghi, elle était accompagnée du colonel Fringant grand chambellan de SAS le prince Albert II de Monaco.
Tous les deux ayant effectué un grand saut avec les parachutistes du 17, la veille au-dessus du terrain de Cahors. De façon fort classique, avec les moments d’émotion circonstanciés outre la revue des troupes et une extraordinaire «Marseillaise» entonnée a cappella par l’ensemble des paras, l’ultime temps fort de la matinée se situait à la stèle du 17 érigée en l’honneur de tous ses soldats «Morts pour la France». Le monument était conjointement fleuri par la princesse et le colonel Valès. Enfin le temps officiel de cette célébration se ponctuait avec le largage depuis un avion Pilatus de cinq commandos parachutistes qui tous reprenaient contact avec le sol de leur caserne juste devant la tribune d’honneur. Avant de participer à la partie strictement militaire de la journée, la princesse et son fils avec simplicité et beaucoup de tact venaient au-devant des anciens paras du 17 et d’une grande partie des invités, heureux et fiers d’avoir partagé ces instants où le patriotisme s’incarne au travers des hommes et de leur devise. Laissant aussi transparaître la fierté d’avoir une marraine aussi fidèle à ces grands moments qui scandent la vie d’un régiment d’élite. Qui en Afrique a défendu au cours de sa mission de projection au Mali, les valeurs chères à la nation France.
Sur la place d’armes le colonel Valès a donc procédé, presque en milieu de cérémonie, à des remises de décorations pour dix de ses hommes. Une grande partie de ses distinctions venant récompenser des actes de courage au cours de l’opération Serval au Mali. Ont donc reçu la Croix de la valeur militaire étoile de bronze : l’adjudant Régis Capelle ; le sergent David Coster ; les caporaux-chefs Sébastien Claveriez et Gaël Goulamhoussen ; le sapeur première classe Guillaume Basano.
Quatre autres militaires se virent décerner la médaille d’or de la défense nationale avec étoile de bronze : le capitaine Guillaume Alamome qui commande la deuxième compagnie, les caporaux-chefs Christophe Delcassé et Yann Le Feur. Enfin la médaille d’or de la défense nationale fut épinglée sur le poitrail du sergent-chef Benoît Durand
http://www.ladepeche.fr/article/2013/09/27/1718205-montauban-les-paras-adorent-leur-princesse-de-marraine.html
Tous les deux ayant effectué un grand saut avec les parachutistes du 17, la veille au-dessus du terrain de Cahors. De façon fort classique, avec les moments d’émotion circonstanciés outre la revue des troupes et une extraordinaire «Marseillaise» entonnée a cappella par l’ensemble des paras, l’ultime temps fort de la matinée se situait à la stèle du 17 érigée en l’honneur de tous ses soldats «Morts pour la France». Le monument était conjointement fleuri par la princesse et le colonel Valès. Enfin le temps officiel de cette célébration se ponctuait avec le largage depuis un avion Pilatus de cinq commandos parachutistes qui tous reprenaient contact avec le sol de leur caserne juste devant la tribune d’honneur. Avant de participer à la partie strictement militaire de la journée, la princesse et son fils avec simplicité et beaucoup de tact venaient au-devant des anciens paras du 17 et d’une grande partie des invités, heureux et fiers d’avoir partagé ces instants où le patriotisme s’incarne au travers des hommes et de leur devise. Laissant aussi transparaître la fierté d’avoir une marraine aussi fidèle à ces grands moments qui scandent la vie d’un régiment d’élite. Qui en Afrique a défendu au cours de sa mission de projection au Mali, les valeurs chères à la nation France.
Sur la place d’armes le colonel Valès a donc procédé, presque en milieu de cérémonie, à des remises de décorations pour dix de ses hommes. Une grande partie de ses distinctions venant récompenser des actes de courage au cours de l’opération Serval au Mali. Ont donc reçu la Croix de la valeur militaire étoile de bronze : l’adjudant Régis Capelle ; le sergent David Coster ; les caporaux-chefs Sébastien Claveriez et Gaël Goulamhoussen ; le sapeur première classe Guillaume Basano.
Quatre autres militaires se virent décerner la médaille d’or de la défense nationale avec étoile de bronze : le capitaine Guillaume Alamome qui commande la deuxième compagnie, les caporaux-chefs Christophe Delcassé et Yann Le Feur. Enfin la médaille d’or de la défense nationale fut épinglée sur le poitrail du sergent-chef Benoît Durand
http://www.ladepeche.fr/article/2013/09/27/1718205-montauban-les-paras-adorent-leur-princesse-de-marraine.html
jeudi 26 septembre 2013
3e Génie : le jour «J» approche, l'UMP indignée
De sources concordantes, il se confirme qu'après une nouvelle réunion de travail aujourd'hui même à Matignon, c'est bien le lundi 30 septembre que le ministère de la Défense « tranchera » et décidera quels régiments ou bases feront les frais du plan de restructuration… millésime 2014.
Une liste « noire » qui serait dévoilée dès le 1er ou 2 octobre. En attendant, les rumeurs continuent : notre confrère bien informé Jean-Dominique Merchet, de L'Opinion, cite par exemple le 110e RI (brigade franco-allemande) ou le 3e RPIMa (Carcassonne). Tout en soulignant : « (En attendant), tous les lobbies, militaires et locaux, se déchaînent… » Sous-entendu : rien n'est encore définitif. Reprenant des informations de RFI, la députée Bérengère Poletti et le vice-président du conseil général Boris Ravignon, tous deux UMP, notent dans un communiqué que « la 1re Brigade Mécanisée (à laquelle appartient le 3e RG) » pourrait aussi être concernée. Même si RFI évoque la date de 2015.
Le préfet optimiste
Reste que cette esquisse de calendrier fait évidemment s'indigner les élus UMP ardennais. Mme Poletti et M. Ravignon rappellent avoir « toujours souhaité l'union de tous les élus autour de la préservation de notre régiment. »
Ecartés quand le cabinet du ministre avait reçu des élus ardennais uniquement PS, ils estiment aujourd'hui qu'être reçus le 2 octobre (quand la décision aura été prise) « constitue un manque de respect inacceptable de la part du ministère de la Défense à l'égard des élus que nous sommes et des Ardennais que nous représentons ». Et de noter aussi qu'à ce jour, « alors que le conseil général s'apprête à investir plus de 2,5 M€ dans l'aménagement d'une aire d'exercice pour le 3e RG, son président n'a toujours pas reçu de réponse à son récent courrier au ministère où il demandait la confirmation du maintien du " 3 " avant d'engager une telle dépense… »
« Tout cela est de mauvais augure » concluent les élus UMP. Mais ce n'est pas l'avis du préfet qui, hier, s'est montré optimiste : « Je regrette qu'il y ait eu beaucoup de spéculation. Personnellement je n'ai pas d'information particulière. Mais les réponses que le ministère a apportées aux élus qui s'y sont rendus récemment sont rassurantes. Le ministère a clairement indiqué qu'il prendra en compte les questions d'aménagement du territoire. Je pense donc qu'à court terme la question (du départ des militaires, NDLR) ne se pose pas. »
http://www.lunion.presse.fr/region/3e-genie-le-jour-j-approche-l-ump-indignee-jna3b25n213220
Une liste « noire » qui serait dévoilée dès le 1er ou 2 octobre. En attendant, les rumeurs continuent : notre confrère bien informé Jean-Dominique Merchet, de L'Opinion, cite par exemple le 110e RI (brigade franco-allemande) ou le 3e RPIMa (Carcassonne). Tout en soulignant : « (En attendant), tous les lobbies, militaires et locaux, se déchaînent… » Sous-entendu : rien n'est encore définitif. Reprenant des informations de RFI, la députée Bérengère Poletti et le vice-président du conseil général Boris Ravignon, tous deux UMP, notent dans un communiqué que « la 1re Brigade Mécanisée (à laquelle appartient le 3e RG) » pourrait aussi être concernée. Même si RFI évoque la date de 2015.
Le préfet optimiste
Reste que cette esquisse de calendrier fait évidemment s'indigner les élus UMP ardennais. Mme Poletti et M. Ravignon rappellent avoir « toujours souhaité l'union de tous les élus autour de la préservation de notre régiment. »
Ecartés quand le cabinet du ministre avait reçu des élus ardennais uniquement PS, ils estiment aujourd'hui qu'être reçus le 2 octobre (quand la décision aura été prise) « constitue un manque de respect inacceptable de la part du ministère de la Défense à l'égard des élus que nous sommes et des Ardennais que nous représentons ». Et de noter aussi qu'à ce jour, « alors que le conseil général s'apprête à investir plus de 2,5 M€ dans l'aménagement d'une aire d'exercice pour le 3e RG, son président n'a toujours pas reçu de réponse à son récent courrier au ministère où il demandait la confirmation du maintien du " 3 " avant d'engager une telle dépense… »
« Tout cela est de mauvais augure » concluent les élus UMP. Mais ce n'est pas l'avis du préfet qui, hier, s'est montré optimiste : « Je regrette qu'il y ait eu beaucoup de spéculation. Personnellement je n'ai pas d'information particulière. Mais les réponses que le ministère a apportées aux élus qui s'y sont rendus récemment sont rassurantes. Le ministère a clairement indiqué qu'il prendra en compte les questions d'aménagement du territoire. Je pense donc qu'à court terme la question (du départ des militaires, NDLR) ne se pose pas. »
http://www.lunion.presse.fr/region/3e-genie-le-jour-j-approche-l-ump-indignee-jna3b25n213220
Cazères. Deux gendarmes sauvent un désespéré du suicide
C’est une belle coordination entre les gendarmeries de Saverdun et de Cazères, ainsi que la réactivité de deux gendarmes en patrouille, qui ont permis dimanche soir de sauver une personne du suicide par pendaison sur la commune de Laffite-Vigordane. Les problèmes familiaux ont poussé cet homme d’une quarantaine d’années à commettre l’irréparable. Il a cependant appelé la gendarmerie de Saverdun pour trouver une écoute et expliquer le geste qu’il allait tenter auprès d’un brigadier qui connaît bien sa situation. Prévenue par téléphone, une équipe qui patrouillait dans le secteur s’est rapidement rendue à son domicile. Une fois sur place, l’adjudant Frédéric Choy et le gendarme Aurélie Maraval-Mazilier l’ont trouvé alors qu’il venait de passer à l’acte sur la balançoire du jardin. Après l’avoir dépendu et prodigué les premiers soins, le désespéré a été pris en charge par les secours et une unité psychologique. Le Major Giuseppe Bertolino, Commandant de la Communauté de Brigades de Cazères, tient à souligner la réactivité de l’ensemble des services qui a permis de sauver la vie de cet homme. Chaque année on compte environ une dizaine de tentatives de suicide sur le secteur de la COB.
http://www.ladepeche.fr/article/2013/09/26/1717101-cazeres-deux-gendarmes-sauvent-un-desespere.html
http://www.ladepeche.fr/article/2013/09/26/1717101-cazeres-deux-gendarmes-sauvent-un-desespere.html
mercredi 25 septembre 2013
Mali: A Gao, la France partie pour rester
REPORTAGE – «20 Minutes» s'est rendu sur «la plate-forme opérationnelle» désert de l'armée française au Mali…
Subitement, le vrombissement caractéristique du Transall s’arrête. L’avion de transport militaire réduit ses gaz et pique du nez vers le bas. Dans le jargon militaire, on appelle cela un «posé d’assaut», un atterrissage le plus en cloche possible pour réduire le risque d’être touché par un missile sol-air. Pour atteindre l’aéroport de Gao, au Nord-Mali, épicentre de la mission Serval, la procédure est strictement respectée, même neuf mois après le début de l’opération. Si l’intensité de l’affrontement n’a rien à voir avec ce qu’elle était en janvier, «la zone n’est pas encore sûre», indique le colonel Laurent, sous-chef d’état-major de la brigade Serval.
>> Notre reportage au sein de «la fabrique à bataillons» de Koulikoro est à retrouver ici
Du haut de la tour de contrôle, auquel on accède par une rangée d’escaliers asymétriques, le regard porte loin, vers l’immensité désertique ocre, scrutée en permanence par les jumelles des soldats français qui ont reconverti le bâtiment en poste de combat. Derrière des sacs de sable, ils attendent un ennemi qui ne vient jamais. «Manifestement, il nous évite», poursuit le colonel. Ce qui n’empêche pas les accrochages. «Il y en a toujours, car nous organisons énormément de patrouilles.» Elles durent entre plusieurs heures et plusieurs semaines. A Gao même, et jusqu’aux confins des zones nord du pays. Toujours en tenue de combat et en équipements blindés.
Un flux régulier d’armes retrouvées
«Il n’y a pas de petites sorties. Chacune est le fruit d’une réflexion tactique, basée sur du renseignement.» A chaque fois, un appui aérien est prévu, au cas où. L’armée française récupère encore des caches d’armes, du matériel nécessaire à l’élaboration d’engins explosifs improvisés. «La collecte est moindre qu’auparavant, mais le flux est régulier, glisse le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, en visite ce jour-là sur la base. Cela montre bien qu’il y avait un vrai arsenal au Mali. On n’a pas fini de le découvrir.»
>> Notre diaporama, «dans les coulisses du déplacement du ministre de la Défense au Mali» est à regarder par ici
La présence française à l’aéroport de Gao est donc partie pour durer. Progressivement, l’armée transforme ce qui fut une école du djihad -des manuels terroristes et des explosifs y ont été retrouvés- en une base pérenne avec ses centres de commandement, ses radars, ses hélicoptères et ses avions de transport. Depuis quelques semaines, des tentes étanches et surtout climatisées ont été installées pour permettre aux soldats d’échapper pendant leur sommeil à la chaleur. Car c’est bien elle, et non les islamistes, qui harcèle en permanence les militaires. Entre mai et juillet, elle a atteint 50 degrés sous abri. Dans les blindés, elle est encore supérieure.
Des conditions climatiques extrêmes
La ration quotidienne théorique d’eau à boire est de dix litres par homme. «Au début, je buvais sept à huit bouteilles d’un litre et demi par jour», témoigne un soldat. «La rusticité est à son summum, confirme le lieutenant Vivien qui a déjà servi sur d’autres théâtre comme la Guyane. Les déplacements sont longs. A certain moment de la journée, on ne peut plus tenir. Ça pousse à la fatigue.» Pour faire face à ces besoins immenses, un puits a été foré in situ à 150m de profondeur. Des bacs contenant des milliers de litres ont été installés à côté des machines à laver et des douches de campagne. Au total, 100.000litres d’eau sont consommés quotidiennement. A 1.200 km de Bamako, la logistique est l’autre grand défi.
La bataille logistique
«C’est ma 9e Opex [opération extérieure] et c’est la première fois que je vois de telles conditions hors norme, s’exclame le colonel Christophe Barbe, chef de corps du bataillon logistique. Quand certains moyens parviennent d’Abidjan [Côte d’Ivoire] et que nous devons les transporter jusqu’à Tessalit [à quelques km de la frontière entre l’Algérie et le Mali], c’est comme si nous faisions Barcelone-Varsovie.» Sur des routes et des pistes en mauvais état, difficilement praticables pendant la saisie des pluies qui s’achève à peine.
La nuit tombe d’un coup sur Gao. Le Transall doit repartir vers Bamako, la capitale malienne. Mais ses moteurs révèlent une panne. La chaleur extrême ne sied pas à l’avion vieillissant. Pas de quoi paniquer les techniciens, habitués aux imprévus. Une demi-heure plus tard, un Transall de substitution s’arrache de la piste de Gao. En cloche évidemment.
http://www.20minutes.fr/monde/mali/1227779-20130925-mali-gao-france-partie-rester
mardi 24 septembre 2013
Oise:1 poilu de la Grande guerre identifié
Un poilu de la Première Guerre mondiale a été identifié près d'un siècle après sa mort au combat et inhumé aujourd'hui dans l'Oise.
Dans la nécropole militaire de Thiescourt (Oise), Maurice Babé, poilu mort en 1918, et dont les restes ont été découverts par une équipe d'archéologues de l'Inrap (Institut national de recherches archéologiques préventives), a reçu les honneurs militaires, en présence de membres de sa famille.
Une petite cousine du soldat, Micheline Babé habitante de Reims, et le frère de cette dernière, Michel, qui habite l'Aisne, ont été prévenus de cette découverte. Ce sont eux qui sont venus rendre hommage et déposer une gerbe à la nécropole militaire de Thiescourt, à ce membre de leur famille, sortie de l'oubli après près d'un siècle.
Originaire de Torcy-en-Valois, ce combattant chasseur à pied 2ème classe, matricule 283, était tombé près de Campagne (Oise) le 30 août 1918, il y a 95 ans.
Les archéologues qui effectuaient les fouilles préalables à la construction du canal Seine-Nord Europe, ont pu l'identifier grâce à sa plaque militaire. Une bague de femme accompagnait le soldat. L'Inrap applique une procédure particulière lors de la découverte de restes de militaires. Dans le cas d'un soldat français comme Maurice Babé, la gendarmerie et la mairie sont alertés, et le Pôle des sépultures de guerre et hauts lieux de la mémoire nationale, basés à Metz, se charge du prélèvement des restes.
Découvert à Campagne en avril 2012, la dépouille de Maurice Babé est la seule à avoir été identifiée parmi les restes d'une quinzaine de soldats, au terme de longs mois.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/09/24/97001-20130924FILWWW00664-oise1-poilu-de-la-grande-guerre-identifie.php
Dans la nécropole militaire de Thiescourt (Oise), Maurice Babé, poilu mort en 1918, et dont les restes ont été découverts par une équipe d'archéologues de l'Inrap (Institut national de recherches archéologiques préventives), a reçu les honneurs militaires, en présence de membres de sa famille.
Une petite cousine du soldat, Micheline Babé habitante de Reims, et le frère de cette dernière, Michel, qui habite l'Aisne, ont été prévenus de cette découverte. Ce sont eux qui sont venus rendre hommage et déposer une gerbe à la nécropole militaire de Thiescourt, à ce membre de leur famille, sortie de l'oubli après près d'un siècle.
Originaire de Torcy-en-Valois, ce combattant chasseur à pied 2ème classe, matricule 283, était tombé près de Campagne (Oise) le 30 août 1918, il y a 95 ans.
Les archéologues qui effectuaient les fouilles préalables à la construction du canal Seine-Nord Europe, ont pu l'identifier grâce à sa plaque militaire. Une bague de femme accompagnait le soldat. L'Inrap applique une procédure particulière lors de la découverte de restes de militaires. Dans le cas d'un soldat français comme Maurice Babé, la gendarmerie et la mairie sont alertés, et le Pôle des sépultures de guerre et hauts lieux de la mémoire nationale, basés à Metz, se charge du prélèvement des restes.
Découvert à Campagne en avril 2012, la dépouille de Maurice Babé est la seule à avoir été identifiée parmi les restes d'une quinzaine de soldats, au terme de longs mois.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/09/24/97001-20130924FILWWW00664-oise1-poilu-de-la-grande-guerre-identifie.php
lundi 23 septembre 2013
dimanche 22 septembre 2013
L'opération Serval sera réduite à 1.000 hommes fin janvier-début février
Selon nos informations, le niveau minimum de soldats qui resteront sur place a été décalé de deux mois par rapport au calendrier initial...
De notre envoyé spécial à Bamako (Mali), Alexandre Sulzer
«La France restera au Mali tant qu’il sera menacé», avait prévenu jeudi à Bamako le Président François Hollande dont l’entourage avait fait fuiter que le désengagement français serait retardé. Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian est revenu ce week-end dans la capitale malienne pour préciser les choses à l’occasion de la fête nationale.
Selon nos informations, il annoncera ce dimanche qu’il retarde de deux mois le tempo de «réduction du format», initialement prévu, de l’opération Serval. En clair, le nombre de soldats français présents au Mali, aujourd’hui autour de 3.000, va décroître lentement pour atteindre 2.000 d’ici la fin de l’année alors que des élections législatives seront organisées en novembre et décembre.
En fin janvier, début février, ce chiffre sera divisé par deux. Resteront alors 1.000 hommes «pour une durée indéterminée», glisse Jean-Yves Le Drian. Comprendre longtemps. Ce chiffre aurait dû être atteint dès 2013.
Et si la situation sécuritaire semble bien stabilisée depuis plusieurs mois, «quelques affrontements ponctuels avec des djihadistes» des Mourabitoune – une fusion du Mouvement pour l’unicité et le djihad en Afrique de l’Ouest (Mujao) et des islamistes menés par Mokhtar Belmokhtar – interviennent encore dans le secteur Nord de Gao. Des combattants «sporadiques» mais «bien équipés», indique le ministère de la Défense.
Le déplacement du ministre est aussi l’occasion de faire un point sur l’opération Serval. Au 1er août, 220 tonnes de munitions, dont 1.300 grenades, 1.000 roquettes, 7.700 obus, 500 mortiers, 200 mines et engins explosifs improvisés et 20 bombes, avaient été saisies par les forces françaises. Ainsi qu’une centaine de fusils, 150 mitrailleuses, 20 canons et 3 missiles SA7 (sol-air). Depuis le début de l’opération Serval, sept soldats français ont été tués et vingt ont été blessés.
http://www.20minutes.fr/monde/mali/1226081-20130922-operation-serval-reduite-a-1000-hommes-fin-janvier-debut-fevrier
De notre envoyé spécial à Bamako (Mali), Alexandre Sulzer
«La France restera au Mali tant qu’il sera menacé», avait prévenu jeudi à Bamako le Président François Hollande dont l’entourage avait fait fuiter que le désengagement français serait retardé. Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian est revenu ce week-end dans la capitale malienne pour préciser les choses à l’occasion de la fête nationale.
Selon nos informations, il annoncera ce dimanche qu’il retarde de deux mois le tempo de «réduction du format», initialement prévu, de l’opération Serval. En clair, le nombre de soldats français présents au Mali, aujourd’hui autour de 3.000, va décroître lentement pour atteindre 2.000 d’ici la fin de l’année alors que des élections législatives seront organisées en novembre et décembre.
En fin janvier, début février, ce chiffre sera divisé par deux. Resteront alors 1.000 hommes «pour une durée indéterminée», glisse Jean-Yves Le Drian. Comprendre longtemps. Ce chiffre aurait dû être atteint dès 2013.
220 tonnes de munitions saisies
C’est que la présence française semble encore indispensable alors que la force de l’Onu, la Minusma, sensée prendre le relais des Français, ne compte que 5.000 soldats pour l’instant sur les 12.000 annoncés initialement.Et si la situation sécuritaire semble bien stabilisée depuis plusieurs mois, «quelques affrontements ponctuels avec des djihadistes» des Mourabitoune – une fusion du Mouvement pour l’unicité et le djihad en Afrique de l’Ouest (Mujao) et des islamistes menés par Mokhtar Belmokhtar – interviennent encore dans le secteur Nord de Gao. Des combattants «sporadiques» mais «bien équipés», indique le ministère de la Défense.
Le déplacement du ministre est aussi l’occasion de faire un point sur l’opération Serval. Au 1er août, 220 tonnes de munitions, dont 1.300 grenades, 1.000 roquettes, 7.700 obus, 500 mortiers, 200 mines et engins explosifs improvisés et 20 bombes, avaient été saisies par les forces françaises. Ainsi qu’une centaine de fusils, 150 mitrailleuses, 20 canons et 3 missiles SA7 (sol-air). Depuis le début de l’opération Serval, sept soldats français ont été tués et vingt ont été blessés.
http://www.20minutes.fr/monde/mali/1226081-20130922-operation-serval-reduite-a-1000-hommes-fin-janvier-debut-fevrier
samedi 21 septembre 2013
Carcassonne : Isabelle Chesa en appelle à François Hollande pour sauver le 3e RPIMa
La candidate UMP pour les municipales de 2014, à Carcassonne, fustige l'attitude du maire sortant socialiste, Jean-Claude Pérez, dans ce dossier.
"Je n’ose imaginer le caractère irréversible et dévastateur des conséquences de la disparition du 3e RPIMa." C’est ni plus ni moins au président de la République qu’Isabelle Chesa fait part de ses inquiétudes. La candidate UMP au siège de premier magistrat appelle François Hollande, en sa qualité de chef des armées, à s’engager clairement pour le maintien du régiment à Carcassonne. Et ce "avant les municipales (...). Parce que ce sujet ne peut être utilisé de manière politicienne." Et pour ceux qui douteraient encore de sa sincérité, elle en appelle à l’union sacrée pour le maintien du “3” à Carcassonne, comme "l’action conjuguée de Raymond Chesa, maire, et Raymond Courrière, alors sénateur et président du conseil général" l’avaient naguère permis, quand il était déjà menacé.
"Pérez, membre de la commission de Défense nationale, mais trop souvent absent"
Cela dit, Isabelle Chesa a ensuite fustigé l’attitude du maire sortant. "Je m’évertue depuis un an et demi à l’avertir de ce péril (...). Dans mon discours, le 1er février dernier, à Montredon, je lui conseillais expressément, en tant que député et membre de la commission de la Défense nationale - membre mais trop souvent absent - de se pencher avec attention sur le sort du 3e RPIMa. Il paraît évident que cela aurait été me faire trop d’honneur pour monsieur Pérez que de prendre en considération mes avertissements."
"Le traitement méprisant de M. Pérez", selon Isabelle Chesa
Isabelle Chesa considère que ce n’est pas "un hasard si neuf généraux et un colonel, anciens chefs de corps du “3”, interpellent le ministre de la Défense" et déplore que "Jean-Claude Pérez les traite de façon méprisante (...). Quand on arbore l’écharpe tricolore de député, membre de la représentation nationale, on respecte les personnes et les valeurs qu’elles représentent. On doit avoir la stature suffisante pour aborder ces situations de crise. Manifestement, cette stature et ce recul, notre député-maire ne l’a pas, car, quand on communique comme il l’a fait sur le sujet, on a l’impression d’avoir perturbé la douce et heureuse léthargie dans laquelle il est plongé depuis trois ans et demi. Il a réagi à la limite de l’insulte (...), avec un brin de paranoïa et beaucoup de suffisance".
"Obtenir l'assurance du gouvernement"
La candidate UMP prie son adversaire, le maire sortant, "d’obtenir l’assurance du gouvernement de gauche que le régiment sera maintenu dans son intégrité à Carcassonne (...). Sa disparition constituerait ni plus ni moins qu’une catastrophe économique et sociale". Au cas où ça ne suffirait pas, elle le demande directement au chef de l’État, chef des armées.
http://www.midilibre.fr/2013/09/20/isabelle-chesa-en-appelle-a-francois-hollande,759915.php
"Je n’ose imaginer le caractère irréversible et dévastateur des conséquences de la disparition du 3e RPIMa." C’est ni plus ni moins au président de la République qu’Isabelle Chesa fait part de ses inquiétudes. La candidate UMP au siège de premier magistrat appelle François Hollande, en sa qualité de chef des armées, à s’engager clairement pour le maintien du régiment à Carcassonne. Et ce "avant les municipales (...). Parce que ce sujet ne peut être utilisé de manière politicienne." Et pour ceux qui douteraient encore de sa sincérité, elle en appelle à l’union sacrée pour le maintien du “3” à Carcassonne, comme "l’action conjuguée de Raymond Chesa, maire, et Raymond Courrière, alors sénateur et président du conseil général" l’avaient naguère permis, quand il était déjà menacé.
"Pérez, membre de la commission de Défense nationale, mais trop souvent absent"
Cela dit, Isabelle Chesa a ensuite fustigé l’attitude du maire sortant. "Je m’évertue depuis un an et demi à l’avertir de ce péril (...). Dans mon discours, le 1er février dernier, à Montredon, je lui conseillais expressément, en tant que député et membre de la commission de la Défense nationale - membre mais trop souvent absent - de se pencher avec attention sur le sort du 3e RPIMa. Il paraît évident que cela aurait été me faire trop d’honneur pour monsieur Pérez que de prendre en considération mes avertissements."
"Le traitement méprisant de M. Pérez", selon Isabelle Chesa
Isabelle Chesa considère que ce n’est pas "un hasard si neuf généraux et un colonel, anciens chefs de corps du “3”, interpellent le ministre de la Défense" et déplore que "Jean-Claude Pérez les traite de façon méprisante (...). Quand on arbore l’écharpe tricolore de député, membre de la représentation nationale, on respecte les personnes et les valeurs qu’elles représentent. On doit avoir la stature suffisante pour aborder ces situations de crise. Manifestement, cette stature et ce recul, notre député-maire ne l’a pas, car, quand on communique comme il l’a fait sur le sujet, on a l’impression d’avoir perturbé la douce et heureuse léthargie dans laquelle il est plongé depuis trois ans et demi. Il a réagi à la limite de l’insulte (...), avec un brin de paranoïa et beaucoup de suffisance".
"Obtenir l'assurance du gouvernement"
La candidate UMP prie son adversaire, le maire sortant, "d’obtenir l’assurance du gouvernement de gauche que le régiment sera maintenu dans son intégrité à Carcassonne (...). Sa disparition constituerait ni plus ni moins qu’une catastrophe économique et sociale". Au cas où ça ne suffirait pas, elle le demande directement au chef de l’État, chef des armées.
http://www.midilibre.fr/2013/09/20/isabelle-chesa-en-appelle-a-francois-hollande,759915.php
vendredi 20 septembre 2013
Centrafrique: plus de soldats français ?
La France envisage de porter le nombre de ses soldats en République centrafricaine de 450 à plus de 700 si une résolution de l'ONU décidant l'envoi d'une force dans ce pays était votée, a-t-on appris aujourd'hui dans l'entourage de François Hollande.
Paris compte actuellement moins de 500 hommes à l'aéroport de Bangui, capitale d'un pays en proie au chaos pour lequel la France souhaite le vote rapide d'une résolution du conseil des sécurité de l'ONU afin de donner un cadre juridique au déploiement d'une force militaire internationale.
«On espère avoir in fine une résolution du conseil de sécurité des Nations unies qui autorise cette intervention et qui même la transforme en opération de maintien de la paix». «C'est un objectif ambitieux, il va nous falloir un peu de temps.»
Des pays africains comme le Tchad, le Congo, le Gabon, le Cameroun et le Burundi pourraient constituer le noyau dur de cette force militaire.
«La France est prête à aider, en particulier sur le plan de la logistique et des hommes si nécessaire», a ajouté un proche du chef de l'Etat français.
«Il faudra aller plus loin. On peut imaginer d'aller rapidement vers 700-750 hommes si nécessaire. Ce sera dans le cadre de cette opération commune africaine qui sera endossée par les Nations unies».
Hier à Bamako, François Hollande a déclaré qu'il «ne restera pas sur la réserve par rapport à ce qui se passe» en République centrafricaine.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/09/20/97001-20130920FILWWW00494-centrafrique-plus-de-soldats-francais.php
Paris compte actuellement moins de 500 hommes à l'aéroport de Bangui, capitale d'un pays en proie au chaos pour lequel la France souhaite le vote rapide d'une résolution du conseil des sécurité de l'ONU afin de donner un cadre juridique au déploiement d'une force militaire internationale.
«On espère avoir in fine une résolution du conseil de sécurité des Nations unies qui autorise cette intervention et qui même la transforme en opération de maintien de la paix». «C'est un objectif ambitieux, il va nous falloir un peu de temps.»
Des pays africains comme le Tchad, le Congo, le Gabon, le Cameroun et le Burundi pourraient constituer le noyau dur de cette force militaire.
«La France est prête à aider, en particulier sur le plan de la logistique et des hommes si nécessaire», a ajouté un proche du chef de l'Etat français.
«Il faudra aller plus loin. On peut imaginer d'aller rapidement vers 700-750 hommes si nécessaire. Ce sera dans le cadre de cette opération commune africaine qui sera endossée par les Nations unies».
Hier à Bamako, François Hollande a déclaré qu'il «ne restera pas sur la réserve par rapport à ce qui se passe» en République centrafricaine.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/09/20/97001-20130920FILWWW00494-centrafrique-plus-de-soldats-francais.php
jeudi 19 septembre 2013
[Gabon] Stage au centre d’aguerrissement outremer et étranger : le CAOME
Au mois de juin dernier, des militaires gabonais ont effectué une préparation opérationnelle au centre d’aguerrissement outremer et étranger (CAOME), près de Libreville. Les savoir-faire acquis leur serviront dans la lutte contre l’orpaillage clandestin et le braconnage qui sévissent dans le nord du pays. Retrouvez heure par heure les différentes étapes de ce stage…
Le Centre d’aguerrissement outremer et étranger (Caome)
Le Centre d’aguerrissement outremer et étranger (Caome)
Le commandement des forces terrestres a légitimé l’existence du CAOME par l’officialisation de celui-ci depuis 1983. Ce centre fait partie intégrante du 6e BIMa. Il propose des stages de 15 jours à destination des armées des pays d’Afrique de l’Ouest, des stages pour les compagnies tournantes du 6e BIMa, des stages « Minkébé », des stages spécifiques (DETALAT, Griffon) et des stages d’initiation de 48 heures. Le CAOME conclut les formations par la délivrance d’un brevet (or, argent, bronze) ou d’une attestation. Celui-ci dépend du centre national d’entraînement commando - 1er bataillon de choc. Il est composé de deux entités : le CAOME-FOGA et le CAOME-MAGA. Le CAOME-FOGA (forêt gabonaise) a pour mission de dispenser une instruction sur la vie et les missions en forêt équatoriale. Le but est d’adapter les unités au milieu par l’aguerrissement et le renforcement de la rusticité, tout en développant la cohésion. L’instruction comprend un parcours d’audace individuel et un parcours de groupe. Il accueille annuellement, en moyenne, 1 500 stagiaires, dont 500 Africains. Le CAOME-MAGA (mangrove gabonaise) de Port-Gentil, est axé sur la spécificité du combat et de la vie en milieu lagunaire. Le cycle d’instruction comprend un triathlon mangrove groupe (navigation kayak, parcours layon, tir), une piste aquatique individuelle et une piste section en mangrove. 650 militaires y passent chaque année.
mercredi 18 septembre 2013
mardi 17 septembre 2013
Carcassonne. Le 3e RPIMa menacé de disparition ?
Parce qu’ils n’envisagent pas un seul instant que le «3» puisse quitter Carcassonne, dix anciens chefs de corps du régiment viennent d’alerter le ministre de la Défense par le biais d’une lettre ouverte.
Comme il y a rarement de fumée sans feu, la lettre ouverte que viennent d’envoyer dix anciens chefs de corps du 3e RPIMa de Carcassonne (neuf généraux, un colonel) au ministre de la Défense en dit peut-être long sur l’avenir de ce régiment dans l’Aude…
Daté du 11 septembre, ce courrier, rédigé depuis Castres, entre d’emblée dans le vif du sujet : «Monsieur le Ministre, à la veille des annonces que vous vous apprêtez à faire sur les prochaines dissolutions, les médias se font l’écho de la disparition du 3e RPIMa à plus ou moins long terme. Cette perspective amène les anciens chefs de corps du régiment, cosignataires de cette lettre, à vous demander de bien vouloir réétudier ce choix, même si l’on nous assure que rien n’est encore figé…»
Cette lettre de deux pages consacre un large paraphe aux états de services prestigieux et à l’histoire du «3», créé par le général Bigeard, mais, passé le côté affectif, les conséquences, tant militaires que sociales apparaissent très vite. Ainsi pour le volet militaire les anciens chefs de corps écrivent : «le «3» est un régiment d’infanterie dont l’armée de terre manque déjà cruellement, pour répondre aux défis des engagements futurs. Mais, c’est aussi un régiment polyvalent dans ses modalités d’engagement et dans l’éventail des missions qui peuvent lui être confiées, un régiment à la fois «low cost» et à haute valeur ajoutée. Enfin c’est un régiment d’élite reconnu comme tel par nos alliés. Il est dommage de se priver de ce qui se fait de mieux».
Viennent les conséquences sociales et économiques qui concernent exclusivement la ville de Carcassonne : «Le «3», depuis des années, remplit un rôle social important et souvent ignoré pour la ville de Carcassonne et sa communauté d’agglomération. En effet, de nombreux jeunes parachutistes, par les liens sentimentaux et d’animation sportive, qu’ils ont établis avec une population issue de l’immigration, ont participé à l’intégration et au mixage des communautés. Le «3» tient une place significative dans la vie économique d’une ville et d’un département durement touchés par la crise et qui vivront très mal la suppression de 1 200 emplois directs et de plus de 3 000 emplois indirects».
La masse salariale annuelle dégagée par le 3e RPIMa est de l’ordre de 20 millions d’euros. Dans le contexte actuel ni la ville de Carcassonne, ni son agglomération, ni même le département de l’Aude ne peuvent se priver d’une telle perfusion. Et selon nos informations le temps presse car l’état-major de l’armée de terre aurait rendu sa copie concernant le plan d’économie budgétaire ordonné par Matignon. Le plan de rigueur prévoirait la fermeture de deux régiments de combat, dont celui de Carcassonne pour un départ à Castres, et il serait déjà à la signature sur le bureau du ministre de la défense.
Information ni confirmée, ni infirmée, par l’entourage proche de Jean-Yves Le Drian. «Le ministre ne fera pas de commentaire pour l’instant car les décisions de la réorganisation seront annoncées fin septembre pour la période 2008-2013 et au fur et à mesure, selon les nécessités, pour le nouveau plan 2014-2019». Parions que pour Carcassonne, ville de 50 000 habitants, tenue par un député-maire socialiste, il n’y aura, ni nécessité, ni priorité d’annonce avant les municipales de mars 2014. Mais après…
http://www.ladepeche.fr/article/2013/09/17/1710231-carcassonne-dix-chefs-corps-volent-secours-3e-rpima.html
Comme il y a rarement de fumée sans feu, la lettre ouverte que viennent d’envoyer dix anciens chefs de corps du 3e RPIMa de Carcassonne (neuf généraux, un colonel) au ministre de la Défense en dit peut-être long sur l’avenir de ce régiment dans l’Aude…
Daté du 11 septembre, ce courrier, rédigé depuis Castres, entre d’emblée dans le vif du sujet : «Monsieur le Ministre, à la veille des annonces que vous vous apprêtez à faire sur les prochaines dissolutions, les médias se font l’écho de la disparition du 3e RPIMa à plus ou moins long terme. Cette perspective amène les anciens chefs de corps du régiment, cosignataires de cette lettre, à vous demander de bien vouloir réétudier ce choix, même si l’on nous assure que rien n’est encore figé…»
Cette lettre de deux pages consacre un large paraphe aux états de services prestigieux et à l’histoire du «3», créé par le général Bigeard, mais, passé le côté affectif, les conséquences, tant militaires que sociales apparaissent très vite. Ainsi pour le volet militaire les anciens chefs de corps écrivent : «le «3» est un régiment d’infanterie dont l’armée de terre manque déjà cruellement, pour répondre aux défis des engagements futurs. Mais, c’est aussi un régiment polyvalent dans ses modalités d’engagement et dans l’éventail des missions qui peuvent lui être confiées, un régiment à la fois «low cost» et à haute valeur ajoutée. Enfin c’est un régiment d’élite reconnu comme tel par nos alliés. Il est dommage de se priver de ce qui se fait de mieux».
Viennent les conséquences sociales et économiques qui concernent exclusivement la ville de Carcassonne : «Le «3», depuis des années, remplit un rôle social important et souvent ignoré pour la ville de Carcassonne et sa communauté d’agglomération. En effet, de nombreux jeunes parachutistes, par les liens sentimentaux et d’animation sportive, qu’ils ont établis avec une population issue de l’immigration, ont participé à l’intégration et au mixage des communautés. Le «3» tient une place significative dans la vie économique d’une ville et d’un département durement touchés par la crise et qui vivront très mal la suppression de 1 200 emplois directs et de plus de 3 000 emplois indirects».
La masse salariale annuelle dégagée par le 3e RPIMa est de l’ordre de 20 millions d’euros. Dans le contexte actuel ni la ville de Carcassonne, ni son agglomération, ni même le département de l’Aude ne peuvent se priver d’une telle perfusion. Et selon nos informations le temps presse car l’état-major de l’armée de terre aurait rendu sa copie concernant le plan d’économie budgétaire ordonné par Matignon. Le plan de rigueur prévoirait la fermeture de deux régiments de combat, dont celui de Carcassonne pour un départ à Castres, et il serait déjà à la signature sur le bureau du ministre de la défense.
Information ni confirmée, ni infirmée, par l’entourage proche de Jean-Yves Le Drian. «Le ministre ne fera pas de commentaire pour l’instant car les décisions de la réorganisation seront annoncées fin septembre pour la période 2008-2013 et au fur et à mesure, selon les nécessités, pour le nouveau plan 2014-2019». Parions que pour Carcassonne, ville de 50 000 habitants, tenue par un député-maire socialiste, il n’y aura, ni nécessité, ni priorité d’annonce avant les municipales de mars 2014. Mais après…
http://www.ladepeche.fr/article/2013/09/17/1710231-carcassonne-dix-chefs-corps-volent-secours-3e-rpima.html
lundi 16 septembre 2013
dimanche 15 septembre 2013
L'École d'état-major ouvre pour la première et dernière fois
C'est un des éléments importants du patrimoine compiégnois, la marque d'un passé militaire riche : l'École d'état-major de Compiègne est ouverte au public ce week-end, pour la première fois depuis que les Journées européennes du patrimoine existent. Ce sera sans doute l'une des seules occasions de voir ces bâtiments, datant pour la plupart des XVIII e et XIX e siècles, tels que les ont laissés les militaires. L'année prochaine, pelleteuses et engins de chantier auront pris possession des lieux.
L'Agglomération de la région de Compiègne va en effet réinvestir totalement les 4,5 ha du site, pour y installer des logements et des bureaux. L'objectif reste cependant de garder la structure des anciens bâtiments militaires, divisés en deux groupes.
« Des bâtiments encore en très bon état »
Le long de la rue Othenin et derrière le Théâtre impérial se trouvait, pendant l'Ancien Régime, l'ancien carmel. « L'épouse de Louis XV venait régulièrement y faire des séjours. La proximité avec le château était pour elle très importante », souligne Michel Foubert, premier adjoint au maire de Compiègne.
À l'autre bout du site, côté rue de l'Arquebuse, logeaient les cavaliers, et leurs chevaux, chargés de la protection du château. Jusqu'à 800 chevaux et 1 000 hommes y ont été hébergés. « Ils sont de la même facture que le haras, même s'ils sont antérieurs », poursuit Michel Foubert, qui assurait hier matin le commentaire de la visite.
Le tout était distribué par une rue, baptisée rue Royale, qui prolongeait l'actuelle rue de la Huitième-Division.
Après la Révolution française, les lieux ont quelque peu changé, suite à la destruction du Carmel. Sous Louis-Philippe, puis pendant le Second Empire, de nouveaux bâtiments ont été érigés, à la place de l'ancien couvent. « Le manège et les éléments situés le long du cours Guynemer sont construits, détaille le premier adjoint. L'Oise a alors été canalisée et les bâtiments sont construits sur du limon. Ce sont des bâtiments qui sont aujourd'hui encore en très bon état. »
Les chevaux et la cavalerie sont restés dans leurs écuries jusqu'à la fin des années 1970, une école vétérinaire s'étant installée dans la cour d'Orléans. L'École d'état-major arrive en 1980. « La ville avait beaucoup de régiments - le régiment de transmissions, le régiment de génie de l'air, les hélicoptères de combat - mais Jean Legendre souhaitait qu'un général s'installe à Compiègne, se souvient Michel Foubert. Du coup, il s'est retrouvé avec deux généraux, puisqu'entre-temps, la direction du service national s'était installée. »
Le départ, en juin 2012, de l'École d'état-major vers Saumur a marqué la fin de la présence militaire à Compiègne. Pour autant, la ville gardera encore longtemps des traces de ce passé : l'Architecte des bâtiments de France a en effet demandé le classement d'une partie des bâtiments, pour les protéger. Et l'Agglo escompte garder les guérites des deux corps de garde situés sur le cours Guynemer, comme lieux du souvenir militaire.
http://www.courrier-picard.fr/region/l-ecole-d-etat-major-ouvre-pour-la-premiere-et-derniere-fois-ia190b0n185352
L'Agglomération de la région de Compiègne va en effet réinvestir totalement les 4,5 ha du site, pour y installer des logements et des bureaux. L'objectif reste cependant de garder la structure des anciens bâtiments militaires, divisés en deux groupes.
« Des bâtiments encore en très bon état »
Le long de la rue Othenin et derrière le Théâtre impérial se trouvait, pendant l'Ancien Régime, l'ancien carmel. « L'épouse de Louis XV venait régulièrement y faire des séjours. La proximité avec le château était pour elle très importante », souligne Michel Foubert, premier adjoint au maire de Compiègne.À l'autre bout du site, côté rue de l'Arquebuse, logeaient les cavaliers, et leurs chevaux, chargés de la protection du château. Jusqu'à 800 chevaux et 1 000 hommes y ont été hébergés. « Ils sont de la même facture que le haras, même s'ils sont antérieurs », poursuit Michel Foubert, qui assurait hier matin le commentaire de la visite.
Le tout était distribué par une rue, baptisée rue Royale, qui prolongeait l'actuelle rue de la Huitième-Division.
Après la Révolution française, les lieux ont quelque peu changé, suite à la destruction du Carmel. Sous Louis-Philippe, puis pendant le Second Empire, de nouveaux bâtiments ont été érigés, à la place de l'ancien couvent. « Le manège et les éléments situés le long du cours Guynemer sont construits, détaille le premier adjoint. L'Oise a alors été canalisée et les bâtiments sont construits sur du limon. Ce sont des bâtiments qui sont aujourd'hui encore en très bon état. »
Les chevaux et la cavalerie sont restés dans leurs écuries jusqu'à la fin des années 1970, une école vétérinaire s'étant installée dans la cour d'Orléans. L'École d'état-major arrive en 1980. « La ville avait beaucoup de régiments - le régiment de transmissions, le régiment de génie de l'air, les hélicoptères de combat - mais Jean Legendre souhaitait qu'un général s'installe à Compiègne, se souvient Michel Foubert. Du coup, il s'est retrouvé avec deux généraux, puisqu'entre-temps, la direction du service national s'était installée. »
Le départ, en juin 2012, de l'École d'état-major vers Saumur a marqué la fin de la présence militaire à Compiègne. Pour autant, la ville gardera encore longtemps des traces de ce passé : l'Architecte des bâtiments de France a en effet demandé le classement d'une partie des bâtiments, pour les protéger. Et l'Agglo escompte garder les guérites des deux corps de garde situés sur le cours Guynemer, comme lieux du souvenir militaire.
http://www.courrier-picard.fr/region/l-ecole-d-etat-major-ouvre-pour-la-premiere-et-derniere-fois-ia190b0n185352
samedi 14 septembre 2013
Les yeux de la grande muette
Alep et Damas (Syrie) comme si on y était. Au cœur de la Direction du renseignement militaire (DRM) de Creil, les images du satellite Pléiades sont d'une précision redoutable. Blindés dissimulés derrière des blocs de maisons, routes coupées, incendies. Les militaires discernent parfaitement les rues d'Alep en proie à l'une des plus terribles guerres civiles de l'histoire de l'Humanité. « La précision est à moins d'un mètre », estime l'un des spécialistes en imagerie de la DRM. Les militaires affirment en revanche ne pas pouvoir préciser si les tirs qu'ils repèrent proviennent d'armes chimiques ou non. Dans ce service spécialisé dans la surveillance des points chauds du globe, le « secret défense » impose aux militaires d'en dire le moins possible.
À un autre bout de la pièce, des écrans figent les images de la centrale nucléaire de Bushehr et du centre spatial de Semnan en Iran. Maillon indispensable pour toute intervention sur un théâtre de conflit, la DRM a également joué un rôle primordial dans l'engagement de l'armée française contre les insurgés au Mali. Et chaque matin, c'est elle qui fournit une note de synthèse sur les zones sensibles de la planète au ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian.
« Le renseignement c'est les yeux et les oreilles de la France », a expliqué hier matin le ministre lors d'une visite de ce site habituellement fermé à la presse. Soulignant que « le renseignement est un outil irremplaçable pour l'anticipation, la planification et l'action militaire », Jean-Yves Le Drian a annoncé une consolidation des moyens (satellites MUSIS en remplacement des systèmes Hélios, drones d'observation) avant la fin de l'année. « Un effort conséquent malgré le contexte financier », a précisé le ministre, affirmant que grâce à la DRM la France dispose de son « autonomie » sur le plan du renseignement.
Un appui aux opérations
Chaque jour, les spécialistes en imagerie et en signaux électromagnétiques de la DRM orientent leurs yeux et leurs oreilles, des capteurs (satellites, avions Rafale, navires spécialisés), à la demande des états-majors. Les données sont ensuite classées dans des fichiers et sur des cartes qui renseignent les forces en opération, configuration du terrain, liens entre réseaux suspects, etc. Plus il y a de points sur la carte, mieux la zone est renseignée. « L'imagerie satellite permet, par exemple, de réaliser une maquette grandeur nature pour s'entraîner à rentrer dans une maison », explique l'un de ces militaires.
Les photos peuvent également avoir été prises avec un simple appareil numérique par l'un des militaires du 13º régiment de dragons parachutistes dont une unité séjourne actuellement à Creil. « Les missions nous sont confiées par la DRM ou par le Commandement opérationnel spécial, confie l'un de ses cadres. Le but est de leur proposer une cible. » Au fil du temps, ces militaires infiltrés sont passés mettre dans l'art du camouflage. Comme dans la réalisation de cailloux en résine pour dissimuler leurs caméras, qu'ils ont aussi appris à miniaturiser.
À un autre bout de la pièce, des écrans figent les images de la centrale nucléaire de Bushehr et du centre spatial de Semnan en Iran. Maillon indispensable pour toute intervention sur un théâtre de conflit, la DRM a également joué un rôle primordial dans l'engagement de l'armée française contre les insurgés au Mali. Et chaque matin, c'est elle qui fournit une note de synthèse sur les zones sensibles de la planète au ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian.
« Le renseignement c'est les yeux et les oreilles de la France », a expliqué hier matin le ministre lors d'une visite de ce site habituellement fermé à la presse. Soulignant que « le renseignement est un outil irremplaçable pour l'anticipation, la planification et l'action militaire », Jean-Yves Le Drian a annoncé une consolidation des moyens (satellites MUSIS en remplacement des systèmes Hélios, drones d'observation) avant la fin de l'année. « Un effort conséquent malgré le contexte financier », a précisé le ministre, affirmant que grâce à la DRM la France dispose de son « autonomie » sur le plan du renseignement.
Un appui aux opérations
Chaque jour, les spécialistes en imagerie et en signaux électromagnétiques de la DRM orientent leurs yeux et leurs oreilles, des capteurs (satellites, avions Rafale, navires spécialisés), à la demande des états-majors. Les données sont ensuite classées dans des fichiers et sur des cartes qui renseignent les forces en opération, configuration du terrain, liens entre réseaux suspects, etc. Plus il y a de points sur la carte, mieux la zone est renseignée. « L'imagerie satellite permet, par exemple, de réaliser une maquette grandeur nature pour s'entraîner à rentrer dans une maison », explique l'un de ces militaires.Les photos peuvent également avoir été prises avec un simple appareil numérique par l'un des militaires du 13º régiment de dragons parachutistes dont une unité séjourne actuellement à Creil. « Les missions nous sont confiées par la DRM ou par le Commandement opérationnel spécial, confie l'un de ses cadres. Le but est de leur proposer une cible. » Au fil du temps, ces militaires infiltrés sont passés mettre dans l'art du camouflage. Comme dans la réalisation de cailloux en résine pour dissimuler leurs caméras, qu'ils ont aussi appris à miniaturiser.
PASCAL MUREAU
La CGT attend le ministre en embuscade
Une délégation des personnels civils CGT de la base de défense de Creil attendait Jean-Yves Le Drian devant les portes de la Base aérienne 110. « De nombreux personnels quittent le site et ne sont jamais remplacés », se plaint le syndicat, qui estime que 10 % de l'effectif de la base de défense locale pourrait à terme se retrouver sur le futur « Pentagone à la française » : le site de Balard à Paris. Signé le 30 mai 2011, cet énorme contrat de « PPP » (partenariat public-privé) vise à regrouper les services centraux et les états-majors de la défense actuellement dispersés. L'administration de la défense passerait de 17 500 à 16 000 personnes, dont 9 300 à Balard. La livraison du chantier devrait intervenir au premier trimestre 2015. Le ministre ne s'est pas arrêté pour entendre les doléances de la CGT, qui chiffre à 34 000 le nombre d'emplois de la défense en sursis.
vendredi 13 septembre 2013
Le ministre de la Défense impressionné par Sissonne
UN LIEU d'entraînement de qualité, une formation essentielle… Le ministre de
la Défense en visite au Centre d'entraînement en zone urbaine (Cenzub) de
Sissonne n'a pas été avare de compliments. Bien au contraire, Jean-Yves Le Drian
s'est dit « bluffé et fier » de ce qu'il a vu hier après-midi. De passage dans
l'Aisne, il a pu découvrir les forces de l'armée de terre dans une démonstration
de combat dans une ville reproduite à taille réelle. Jean-Yves Le Drian a
rappelé l'importance d'avoir un personnel formé, opérationnel de manière
permanente.
À ceux qui pensaient que l'armée de terre serait dépassée par un haut niveau technologique, le ministre de la Défense répond que « les derniers conflits nous ont montré que les deux étaient importants. […] Si vous avez été aussi remarquables au Mali, c'est parce qu'on avait des militaires aguerris, parce qu'on sortait de l'Afghanistan. » Sans combat à mener, la pratique ne doit pas se perdre.
Un complexe d'entraînement unique
Le centre de Sissonne prend alors toute son importance. Le colonel Pierre Santoni, chef de corps du Cenzub, parlait d'ailleurs « de complexe d'entraînement unique en Europe. Nous recevons notamment des rotations britanniques qui nous envient. » Situé à une vingtaine de kilomètres de Laon, le lieu compte notamment un complexe de tir à balles réelles, mais surtout une ville de combat. Jeoffrecourt, c'est le nom de cette ville d'une capacité de 5 000 habitants qui rassemble une zone pavillonnaire, des immeubles, une zone industrielle
Né en 1999 de l'explosion des faits urbains dans des zones très habitées, le centre est devenu nécessaire pour permettre aux militaires d'évoluer au mieux dans ce milieu très compact. « La difficulté du combat en zone urbaine est de savoir où sont les uns et les autres. Le risque, c'est le tir fratricide », indiquait-on sur place alors qu'une simulation de combat était présentée par 230 militaires pendant 25 minutes.
À pied, dans les véhicules blindés, dans un char Leclerc ou encore à bord d'un hélicoptère Gazelle, les militaires ont montré les techniques de combat acquises en milieu urbain. Arrivé à 15 h 30 en hélicoptère, le ministre de la Défense est reparti trois heures plus tard après s'être adressé aux militaires présents sur place. Aujourd'hui, Jean-Yves Le Drian se rend à Creil pour visiter les installations de la direction du renseignement militaire.
http://www.lunion.presse.fr/region/le-ministre-de-la-defense-impressionne-par-sissonne-jna3b26n201914
À ceux qui pensaient que l'armée de terre serait dépassée par un haut niveau technologique, le ministre de la Défense répond que « les derniers conflits nous ont montré que les deux étaient importants. […] Si vous avez été aussi remarquables au Mali, c'est parce qu'on avait des militaires aguerris, parce qu'on sortait de l'Afghanistan. » Sans combat à mener, la pratique ne doit pas se perdre.
Un complexe d'entraînement unique
Le centre de Sissonne prend alors toute son importance. Le colonel Pierre Santoni, chef de corps du Cenzub, parlait d'ailleurs « de complexe d'entraînement unique en Europe. Nous recevons notamment des rotations britanniques qui nous envient. » Situé à une vingtaine de kilomètres de Laon, le lieu compte notamment un complexe de tir à balles réelles, mais surtout une ville de combat. Jeoffrecourt, c'est le nom de cette ville d'une capacité de 5 000 habitants qui rassemble une zone pavillonnaire, des immeubles, une zone industrielle
Né en 1999 de l'explosion des faits urbains dans des zones très habitées, le centre est devenu nécessaire pour permettre aux militaires d'évoluer au mieux dans ce milieu très compact. « La difficulté du combat en zone urbaine est de savoir où sont les uns et les autres. Le risque, c'est le tir fratricide », indiquait-on sur place alors qu'une simulation de combat était présentée par 230 militaires pendant 25 minutes.
À pied, dans les véhicules blindés, dans un char Leclerc ou encore à bord d'un hélicoptère Gazelle, les militaires ont montré les techniques de combat acquises en milieu urbain. Arrivé à 15 h 30 en hélicoptère, le ministre de la Défense est reparti trois heures plus tard après s'être adressé aux militaires présents sur place. Aujourd'hui, Jean-Yves Le Drian se rend à Creil pour visiter les installations de la direction du renseignement militaire.
http://www.lunion.presse.fr/region/le-ministre-de-la-defense-impressionne-par-sissonne-jna3b26n201914
Korrigan reprend du service dans les sables maliens
Korrigan? Vous vous souvenez? Pas le petit lutin déluré qui hante la lande bretonne mais le GTIA formé par le 3e RIMa de Vannes en 2009 en Kapisa...
Eh bien Korrigan reprend du service, dans les sables maliens cette fois.
Les marsouins du 3e RIMa reprenant la route du Mali (une de ses compagnies avait été chargée au printemps de la sécurité de l'aéroport de Bamako) et son chef prenant la tête du GTIA Désert, il a été décidé de "personnaliser" l'identité de cette unité.
Revoilà donc le GTIA Korrigan. Un GTIA hybride en fait puisqu'il ne comporte pas uniquement des contingents bretons. Certes, le 3e RIMa va former le noyau dur (avec sa 2e compagnie de combat, une compagnie de commandement et de logistique et un EM) qui sera appuyé par les sapeurs du 6e Génie (Angers ) et 120 bigors du 11e RAMa (la Lande d'Ouée); mais il intégrera une compagnie du 92e RI sur VBCI et un escadron d'aide à l'engagement du 1er RHP.
La formation et l'entraînement de Korrigan ayant été validés, il va pouvoir se déployer à partir du début octobre. Durée de la mission? "ça dépendra de décisions politiques", explique le colonel Hervé Pierre, patron de Korrigan. Effectivement, si le président de la République s'en tient à ses promesses, il ne restera plus qu'un millier de français (EUTM compris) au Mali en fin d'année. Korrigan sera alors toujours enn place, mais peut-être plus dans le format actuel.
jeudi 12 septembre 2013
mercredi 11 septembre 2013
La Défense fête son patrimoine !
Les Journées européennes du patrimoine fêtent leur 30e anniversaire les 14 et 15 septembre prochains sur le thème "1913-2013 : 100 ans de protection". Le ministère de la Défense s'associe une nouvelle fois à cet événement en dévoilant, exceptionnellement à cette occasion, des collections, archives, matériels et bâtiments rarement exposés au grand public. De nombreuses animations accompagnent ces journées.
Parallèlement à cet anniversaire , les journées du 14 et 15 septembre 2013 sont l'occasion de commémorer le centenaire de la loi du 31 décembre 1913, texte fondateur pour la protection des monuments historiques en France. Cette célébration est d'ailleurs au cœur du thème retenu cette année pour les festivités : "1913-2013 : 100 ans de protection". L'objectif est de montrer le dynamisme et la vitalité de l'action patrimoniale depuis cent ans, et de témoigner de l’engagement de l’ensemble des acteurs du patrimoine.
Cette 30e édition est l'occasion de signifier aux visiteurs l’engagement du ministère de la Défense pour l’entretien et la valorisation de ses nombreux monuments protégés, de découvrir 100 ans de chantiers et d’ateliers de restauration, 100 ans de savoir-faire et d'innovations technologiques, et de rendre hommage à l’investissement de ses personnels.
Le grand public va ainsi mieux comprendre le rôle clé joué par les conservateurs et les restaurateurs de la Défense, notamment ceux des musées, du Service historique de la Défense et l’ Etablissement de communication et de production audiovisuelle de la Défense, qui ont pour mission première de révéler des œuvres d'art, des documents ou du matériel militaire dont l'éclat originel a été dissimulé sous les strates du temps.
Ces Journées européennes du patrimoine à la Défense permettent de porter un autre regard sur les liens qui unissent un peuple à son armée.
Parallèlement à cet anniversaire , les journées du 14 et 15 septembre 2013 sont l'occasion de commémorer le centenaire de la loi du 31 décembre 1913, texte fondateur pour la protection des monuments historiques en France. Cette célébration est d'ailleurs au cœur du thème retenu cette année pour les festivités : "1913-2013 : 100 ans de protection". L'objectif est de montrer le dynamisme et la vitalité de l'action patrimoniale depuis cent ans, et de témoigner de l’engagement de l’ensemble des acteurs du patrimoine.
Cette 30e édition est l'occasion de signifier aux visiteurs l’engagement du ministère de la Défense pour l’entretien et la valorisation de ses nombreux monuments protégés, de découvrir 100 ans de chantiers et d’ateliers de restauration, 100 ans de savoir-faire et d'innovations technologiques, et de rendre hommage à l’investissement de ses personnels.
Le grand public va ainsi mieux comprendre le rôle clé joué par les conservateurs et les restaurateurs de la Défense, notamment ceux des musées, du Service historique de la Défense et l’ Etablissement de communication et de production audiovisuelle de la Défense, qui ont pour mission première de révéler des œuvres d'art, des documents ou du matériel militaire dont l'éclat originel a été dissimulé sous les strates du temps.
Ces Journées européennes du patrimoine à la Défense permettent de porter un autre regard sur les liens qui unissent un peuple à son armée.
Sites Défense ouverts en province
>> Téléchargez ci-dessous la liste :
Liste des sites ouverts en Province (liste non exhaustive) (format pdf, 1 MB).
.Sites en Ile-de-France
>> Téléchargez ci-dessous la liste :mardi 10 septembre 2013
[Entraînement] Les écoles de saint-Cyr Coëtquidan font leur rentrée !
Du 23 au 30 août 2013, le premier bataillon de l’école spéciale militaire (ESM) et la première brigade de l’école militaire interarmes (EMIA) des écoles de Saint-Cyr Coëtquidan ont réalisé leur exercice de rentrée au centre d’entraînement au combat en zone urbaine (CENZUB) de Sissonne, avec la participation des 120 élèves du séminaire HEC « leadership et esprit d’équipe ».
Dans un premier temps, les sous-lieutenants des deux écoles ont bénéficié de l’expertise des instructeurs spécialisés du CENZUB, lors d’une phase d’instruction par ateliers, sur le combat en zone urbaine. Un parcours de nuit a clos cette première phase.
Après une opération aéroportée, près de 240 sous-lieutenants ont effectué un exercice de synthèse au cours duquel ils ont mené successivement une infiltration jusqu’au « village de Beauséjour ». Le but était de s’en emparer puis de le défendre et de finalement s’installer en contrôle de zone.
Enfin, les sous-lieutenants ont pu échanger avec les 120 élèves d’HEC qui étaient présents dans le cadre du séminaire HEC organisé pour la 8e année par les écoles de Saint-Cyr Coëtquidan. Ceux-ci jouaient en effet le rôle de la population civile et des ONG présentes dans la zone de responsabilité des unités.
L’objectif de ces 10 jours d’entraînement était d’acquérir les savoir-faire tactiques de base de combat, en zone urbaine, et de les restituer dans le cadre d’une action de la compagnie.
http://www.defense.gouv.fr/terre/a-la-une/entrainement-les-ecoles-de-saint-cyr-coetquidan-font-leur-rentree
Après une opération aéroportée, près de 240 sous-lieutenants ont effectué un exercice de synthèse au cours duquel ils ont mené successivement une infiltration jusqu’au « village de Beauséjour ». Le but était de s’en emparer puis de le défendre et de finalement s’installer en contrôle de zone.
Enfin, les sous-lieutenants ont pu échanger avec les 120 élèves d’HEC qui étaient présents dans le cadre du séminaire HEC organisé pour la 8e année par les écoles de Saint-Cyr Coëtquidan. Ceux-ci jouaient en effet le rôle de la population civile et des ONG présentes dans la zone de responsabilité des unités.
L’objectif de ces 10 jours d’entraînement était d’acquérir les savoir-faire tactiques de base de combat, en zone urbaine, et de les restituer dans le cadre d’une action de la compagnie.
http://www.defense.gouv.fr/terre/a-la-une/entrainement-les-ecoles-de-saint-cyr-coetquidan-font-leur-rentree
lundi 9 septembre 2013
dimanche 8 septembre 2013
vendredi 6 septembre 2013
jeudi 5 septembre 2013
Le sort du 3e RG sera fixé à la fin du mois
CHARLEVILLE-MEZIERES (08). La rencontre du député, du président de la Région et du maire de Charleville-Mézières, avec les responsables du cabinet du ministre de la Défense (lire l'union d'hier), était attendue de longue date. Dans un communiqué commun, les trois élus socialistes ont fait état hier d'une « rencontre constructive » et d'une nouvelle « étape franchie » dans le « dialogue sur l'avenir du 3e Régiment du Génie ». Ils se disent « confiants » avant la décision ministérielle, qui sera annoncée à la fin du mois selon les responsables rencontrés. Souhaitant reprendre la main sur ce dossier hautement sensible et largement défendu cet été par l'UMP locale, Christophe Léonard, qui est par ailleurs membre de la commission de la Défense à l'Assemblée nationale, Claudine Ledoux et Jean-Paul Bachy rappellent que « depuis des mois, (ils ont) instruit une concertation avec le ministre de la Défense afin de préserver, dans le respect des impératifs de notre Défense nationale, les intérêts économiques, sociaux et humains des Carolomacériens, des Ardennais et des Champardennais liés à la présence historique de ce régiment dans les Ardennes. » Après une discussion d'une heure, les participants ont le sentiment que « ce travail a franchi une étape supplémentaire.
La situation économique prise en compte
Le cabinet du ministre a été très sensible aux arguments développés, en ce qui concerne les états de service du 3e RG, le lien Armée-Nation qui lie indéfectiblement les Ardennais à leur régiment, les sacrifices consentis par notre département au cours de l'histoire militaire de la France et le contexte socio-économique très dégradé que connaît actuellement notre territoire. » C'est particulièrement sur ce dernier point que les élus espèrent du gouvernement une sorte de bienveillance, afin qu'il ne prive pas le chef-lieu et le département des importantes retombées économiques, sociale, etc.) du « 3 ». Les responsables du ministère auraient ainsi « confirmé que le ministre tiendrait le plus grand compte dans ses arbitrages de la situation économique locale et des enjeux d'aménagement du territoire ». Jean-Paul Bachy a par ailleurs esquissé de nouvelles pistes de soutiens des collectivités locales. À titre d'exemple, le conseil régional doit formuler dans les prochains jours des partenariats en terme de formation aux responsables du 3e Génie. Guillaume LÉVYChristophe Léonard, Jean-Paul Bachy et Claudine Ledoux se sont déclarés confiants hier, concernant le sort du 3e RG, après une rencontre au ministère qualifiée de « constructive ».
http://www.lunion.presse.fr/region/le-sort-du-3e-rg-sera-fixe-a-la-fin-du-mois-jna3b25n193818
La situation économique prise en compte
Le cabinet du ministre a été très sensible aux arguments développés, en ce qui concerne les états de service du 3e RG, le lien Armée-Nation qui lie indéfectiblement les Ardennais à leur régiment, les sacrifices consentis par notre département au cours de l'histoire militaire de la France et le contexte socio-économique très dégradé que connaît actuellement notre territoire. » C'est particulièrement sur ce dernier point que les élus espèrent du gouvernement une sorte de bienveillance, afin qu'il ne prive pas le chef-lieu et le département des importantes retombées économiques, sociale, etc.) du « 3 ». Les responsables du ministère auraient ainsi « confirmé que le ministre tiendrait le plus grand compte dans ses arbitrages de la situation économique locale et des enjeux d'aménagement du territoire ». Jean-Paul Bachy a par ailleurs esquissé de nouvelles pistes de soutiens des collectivités locales. À titre d'exemple, le conseil régional doit formuler dans les prochains jours des partenariats en terme de formation aux responsables du 3e Génie. Guillaume LÉVYChristophe Léonard, Jean-Paul Bachy et Claudine Ledoux se sont déclarés confiants hier, concernant le sort du 3e RG, après une rencontre au ministère qualifiée de « constructive ».
http://www.lunion.presse.fr/region/le-sort-du-3e-rg-sera-fixe-a-la-fin-du-mois-jna3b25n193818
Défense: le ministère verrouille ses sites
Le ministère de la Défense a passé en alerte rouge jeudi dernier l'ensemble de ses systèmes informatiques connectés à Internet", disent avoir appris Les Echos. "Cela concerne plusieurs centaines de sites, certains intimement liés à l'armée, comme celui de la Dicod - la direction de la communication - ou un peu plus distants, comme ceux d'associations ou de mutuelles", précise le journal économique sur son site Internet.
http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2013/09/05/97002-20130905FILWWW00383-defense-le-ministere-verrouille-ses-sites.php
http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2013/09/05/97002-20130905FILWWW00383-defense-le-ministere-verrouille-ses-sites.php
mercredi 4 septembre 2013
mardi 3 septembre 2013
Barzy-en-Thiérache / Ordre national du Mérite La gendarmerie a été sa vie, Gérard Provot promu chevalier
Le 1er avril 2005, Gérard Provot quitte le service actif de la gendarmerie nationale. Au cours de sa brillante carrière, il reçoit cinq lettres de félicitations des plus hautes instances de la gendarmerie. Le 11 novembre 2005, il aurait dû recevoir officiellement les insignes de chevalier de l'ordre national du Mérite à Lille. Pour diverses raisons, cela n'a pu se réaliser. Jeudi midi, une poignée d'amis et pas des moindres, étaient rassemblés à son domicile de Barzy-en-Thiérache pour lui rendre cet hommage officiel, en présence du maire du village, Pierre-Marie Tellier. Son parrain est un ami et ancien collaborateur, le capitaine Michel Valentin, Seboncourtois d'origine, qui a terminé sa carrière à l'état-major de Villeneuve-d'Ascq. Il avait à ses côtés le major Marcel Carpentier, ancien adjoint au commandant de compagnie d'Avesnes-sur-Helpe. À l'occasion de la remise officielle de médaille, la valeur de cette distinction a été rappelée, l'occasion de dire que c'est sous le général de Gaulle qu'elle a pris toute sa dimension : « Honneur, solidarité, mémoire » est la devise de ses compagnons. Né le 31 mars 1949, dans les Ardennes, Gérard Provot intègre l'école de gendarmerie berlinoise en 1971. Il rejoint la brigade de Château-Thierry avant d'être affecté au Nouvion en 1974 puis d'être muté en février 1980 dans l'Oise. En 1986, il est promu adjudant à Charly-sur-Marne. Après avoir passé avec succès les épreuves du concours des majors, le 15 mars 1992, il est affecté à la brigade de Péronne et rejoindra Saint-Pol-sur-Ternoise, avec les fonctions d'adjoint au commandant de compagnie. Michel Valentin rappelle : « D'adjoint les premiers jours, Gérard est vite devenu ce collaborateur complice, sérieux et efficace, un grand professionnel. Cent vingt gendarmes sous un commandement, ce n'est pas toujours très aisé. » C'est donc avec fierté que son parrain et ami lui a agrafé cet insigne de très grande valeur, au nom du président de la République.
http://www.lunion.presse.fr/region/barzy-en-thierache-ordre-national-du-merite-la-jna3b26n191947
http://www.lunion.presse.fr/region/barzy-en-thierache-ordre-national-du-merite-la-jna3b26n191947
lundi 2 septembre 2013
dimanche 1 septembre 2013
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