Aucun cadre de l'école militaire de Saint-Cyr Coëtquidan n'était présent lors de la traversée nocturne d'un étang qui a entraîné la noyade d'un élève officier, a indiqué mercredi le procureur de la République de Vannes, Thierry Phelippeau.
Lors d'une conférence de presse, le procureur a estimé que la traversée de l'étang d'une cinquantaine de mètres par de jeunes recrues dans la nuit de lundi à mardi présentait "un certain risque" et aurait dû "être encadrée". Il a dit que l'enquête pourrait être ouverte pour homicide involontaire, comme le réclame la famille de la victime.
M. Phelippeau a fait état de "nombreuses interrogations" sur les circonstances de l'accident en ce qui concerne l'encadrement et "les mesures de sécurité qui auraient dû accompagner" l'exercice. "Manifestement, elles n'étaient pas toutes présentes", a-t-il dit.
La traversée de l'étang était supervisée par une dizaine d'élèves de deuxième année dans le cadre d'une soirée d'intégration, a-t-il dit. La victime, le sous-lieutenant Jallal Hami, 24 ans, entré directement à Saint-Cyr en troisième année grâce à son brillant cursus universitaire, participait à cette soirée avec des étudiants de première année.
http://www.lepoint.fr/societe/saint-cyr-aucun-cadre-de-l-ecole-present-lors-de-la-noyade-31-10-2012-1523543_23.php
Revue de presse de toutes les informations militaires française ...OTAN...vie des réservistes...vidéos des engagements en opérations extérieures...recrutement...
mercredi 31 octobre 2012
mardi 30 octobre 2012
Saint-Cyr : deux enquêtes ouvertes après la noyade d'un élève-officier
Son corps a été retrouvé sans vie dans l'étang de la prestigieuse institution militaire et le décès de ce futur officier de l'armée française n'est pas passé inaperçu. Deux enquêtes ont été ouvertes mardi après la mort de Jallal Hami, un jeune sous-lieutenant de 24 ans en formation à Saint-Cyr-Coëtquidan (Morbihan.) L'une par le ministre de la Défense pour déterminer les circonstances et les responsabilités éventuelles, l'autre par le parquet de Vannes qui privilégie la thèse accidentelle. Une autopsie est prévue dans l'après-midi.
Selon les premiers éléments de l'enquête menée par la section de recherche de la gendarmerie de Vannes, l'étudiant, originaire de la région parisienne, est décédé lors d'un exercice vers minuit. Intégré directement en 3ème année à l'école d'officiers «sur titre» en raison de son niveau d'études, l'élève-officier participait lundi soir à une soirée dans le cadre du cursus de transmission des traditions avec les 1ères années, avec un programme validé par les autorités militaires.
L'exercice physique nocturne finit mal
A l'issue de cette soirée, seulement 12 élèves ont participé à une épreuve physique«sur la base du volontariat», la traversée d'un étang sur environ 50 mètres, a expliqué le procureur de la République de Vannes, Thierry Phelippeau.
Lors de l'exercice, une coupure de courant - des projecteurs éclairaient l'étang - a eu lieu pendant «quelques minutes», après laquelle des recherches ont été lancées pour retrouver le jeune sous-lieutenant qui manquait à l'appel, pour finalement découvrir son corps sans vie.
Un communiqué du ministère de la Défense précise que le ministre «vient d'ordonner une enquête de commandement visant à déterminer dans les plus brefs délais les circonstances» de ce décès «et les responsabilités éventuelles». Interrogé par l'AFP, le ministère s'est refusé à donner toute information complémentaire sur ce décès.
Selon les premiers éléments de l'enquête menée par la section de recherche de la gendarmerie de Vannes, l'étudiant, originaire de la région parisienne, est décédé lors d'un exercice vers minuit. Intégré directement en 3ème année à l'école d'officiers «sur titre» en raison de son niveau d'études, l'élève-officier participait lundi soir à une soirée dans le cadre du cursus de transmission des traditions avec les 1ères années, avec un programme validé par les autorités militaires.
L'exercice physique nocturne finit mal
A l'issue de cette soirée, seulement 12 élèves ont participé à une épreuve physique«sur la base du volontariat», la traversée d'un étang sur environ 50 mètres, a expliqué le procureur de la République de Vannes, Thierry Phelippeau.
Lors de l'exercice, une coupure de courant - des projecteurs éclairaient l'étang - a eu lieu pendant «quelques minutes», après laquelle des recherches ont été lancées pour retrouver le jeune sous-lieutenant qui manquait à l'appel, pour finalement découvrir son corps sans vie.
Un communiqué du ministère de la Défense précise que le ministre «vient d'ordonner une enquête de commandement visant à déterminer dans les plus brefs délais les circonstances» de ce décès «et les responsabilités éventuelles». Interrogé par l'AFP, le ministère s'est refusé à donner toute information complémentaire sur ce décès.
Saint Cyr : mort d'un élève officier
Un jeune élève officier est mort noyé dans la nuit de lundi à mardi à Saint-Cyr Coëtquidan, l'école de formation des officiers de l'armée française, selon les informations obtenues par Europe 1. Agé de 24 ans et issu de l'Institut d'Etudes politiques, l'élève en question s'appelait Jallal Hami et était qualifié d'élève "exemplaire" par ses formateurs.
Jean-Yves Le Drian, le ministre de la Défense a adressé ses condoléances à la famille et a réclamé l'ouverture d'une enquête de commandement pour savoir dans quelles conditions ce jeune élève officier a pû se noyer. Cette enquête visera également à déterminer "les responsabilités éventuelles" dans cette mort, poursuit le ministère dans un communiqué.
http://www.europe1.fr/Faits-divers/Saint-Cyr-deces-d-un-eleve-officier-1293137/
Jean-Yves Le Drian, le ministre de la Défense a adressé ses condoléances à la famille et a réclamé l'ouverture d'une enquête de commandement pour savoir dans quelles conditions ce jeune élève officier a pû se noyer. Cette enquête visera également à déterminer "les responsabilités éventuelles" dans cette mort, poursuit le ministère dans un communiqué.
http://www.europe1.fr/Faits-divers/Saint-Cyr-deces-d-un-eleve-officier-1293137/
Hommage au colonel de la Poype aux Invalides
Pilote de chasse d'exception, le colonel Roland de la Poype est décédé. Il était un ami des Rémois et on lui rend hommage aujourd'hui aux Invalides.
LES obsèques du colonel Roland de la Poype ont lieu ce mardi 30 octobre en la cathédrale Saint-Louis des Invalides. Les honneurs militaires lui seront rendus à l'issue.
Dernière grande figure du CG3 devenu le « Normandie » puis le « Normandie-Niémen », ce pilote de chasse d'exception était un ami des Rémois. De fait, le « Neu-Neu » a stationné sur la BA 112 « commandant Marin-la-Meslée » de Reims de 1966 à 1993 et avec son camarade Marcel Albert lui aussi compagnon de la Libération et héros de l'Union soviétique, il est venu régulièrement dans la Marne participer à des temps mémoriels essentiels.
En 1992 lors du cinquantième anniversaire de ce régiment prestigieux, les deux pilotes sont présents ainsi qu'une délégation venue de Russie. On célèbre le « Neu-Neu » et ses 273 victoires dans le ciel de l'Est et on se recueille alors en souvenir de tous les disparus.
Quinze victoires aériennes
Le « Normandie-Niémen » est une fierté de l'armée de l'air mais pas seulement. Les Russes d'aujourd'hui n'oublient pas de l'associer à l'épopée de la Seconde Guerre mondiale et n'ont pas oublié de l'évoquer à la mi-août lors des cérémonies du centenaire de leur armée de l'air.
Dans le ciel de l'URSS, Roland de la Poype a remporté quinze victoires aériennes certaines auxquelles s'en ajoutent plusieurs autres probables.
Il n'avait pas son pareil pour relater la création du groupe de chasse n°3 en septembre 1942 et le voyage interminable depuis Rayak jusqu'à Ivanovo, première étape de son séjour en URSS avant de se familiariser au chasseur Yak puis de participer aux missions aériennes décidées par l'état-major de l'Armée rouge.
En octobre 1943, Poype écrit : « Si nous avons remporté plus de soixante-dix victoires, nous avons aussi perdu vingt et un pilotes sur un effectif total de trente-six. Des quatorze premiers chasseurs qui sont arrivés à Ivanovo fin 1942, nous ne sommes plus que cinq : Marcel Albert, Didier Béguin, Marcel Lefèvre, Joseph Risso et moi ».
A la fin de la guerre, le « Neu-Neu » aura perdu quarante-deux pilotes sur quatre-vingt-seize en service aérien commandé. Il est donc logique que son drapeau soit le plus décoré des unités de l'armée de l'air.
Roland de la Poype était grand croix de la Légion d'honneur, compagnon de la Libération, titulaire de la croix de guerre 39-45 avec douze citations et de plusieurs décorations soviétiques.
L'histoire du « Normandie-Niémen » et le parcours de Roland de la Poype ont été évoqués à Bezannes quelques jours avant la disparition du célèbre pilote au cours d'une soirée consacrée au 70e anniversaire du « Neu-Neu » à l'initiative du secteur 170 Marne-Ardennes de l'Association nationale des officiers de l'armée de l'air et de l'Association « Marin-la-Meslée ».
http://www.lunion.presse.fr/article/marne/hommage-au-colonel-de-la-poype-aux-invalides
LES obsèques du colonel Roland de la Poype ont lieu ce mardi 30 octobre en la cathédrale Saint-Louis des Invalides. Les honneurs militaires lui seront rendus à l'issue.
Dernière grande figure du CG3 devenu le « Normandie » puis le « Normandie-Niémen », ce pilote de chasse d'exception était un ami des Rémois. De fait, le « Neu-Neu » a stationné sur la BA 112 « commandant Marin-la-Meslée » de Reims de 1966 à 1993 et avec son camarade Marcel Albert lui aussi compagnon de la Libération et héros de l'Union soviétique, il est venu régulièrement dans la Marne participer à des temps mémoriels essentiels.
En 1992 lors du cinquantième anniversaire de ce régiment prestigieux, les deux pilotes sont présents ainsi qu'une délégation venue de Russie. On célèbre le « Neu-Neu » et ses 273 victoires dans le ciel de l'Est et on se recueille alors en souvenir de tous les disparus.
Quinze victoires aériennes
Le « Normandie-Niémen » est une fierté de l'armée de l'air mais pas seulement. Les Russes d'aujourd'hui n'oublient pas de l'associer à l'épopée de la Seconde Guerre mondiale et n'ont pas oublié de l'évoquer à la mi-août lors des cérémonies du centenaire de leur armée de l'air.
Dans le ciel de l'URSS, Roland de la Poype a remporté quinze victoires aériennes certaines auxquelles s'en ajoutent plusieurs autres probables.
Il n'avait pas son pareil pour relater la création du groupe de chasse n°3 en septembre 1942 et le voyage interminable depuis Rayak jusqu'à Ivanovo, première étape de son séjour en URSS avant de se familiariser au chasseur Yak puis de participer aux missions aériennes décidées par l'état-major de l'Armée rouge.
En octobre 1943, Poype écrit : « Si nous avons remporté plus de soixante-dix victoires, nous avons aussi perdu vingt et un pilotes sur un effectif total de trente-six. Des quatorze premiers chasseurs qui sont arrivés à Ivanovo fin 1942, nous ne sommes plus que cinq : Marcel Albert, Didier Béguin, Marcel Lefèvre, Joseph Risso et moi ».
A la fin de la guerre, le « Neu-Neu » aura perdu quarante-deux pilotes sur quatre-vingt-seize en service aérien commandé. Il est donc logique que son drapeau soit le plus décoré des unités de l'armée de l'air.
Roland de la Poype était grand croix de la Légion d'honneur, compagnon de la Libération, titulaire de la croix de guerre 39-45 avec douze citations et de plusieurs décorations soviétiques.
L'histoire du « Normandie-Niémen » et le parcours de Roland de la Poype ont été évoqués à Bezannes quelques jours avant la disparition du célèbre pilote au cours d'une soirée consacrée au 70e anniversaire du « Neu-Neu » à l'initiative du secteur 170 Marne-Ardennes de l'Association nationale des officiers de l'armée de l'air et de l'Association « Marin-la-Meslée ».
http://www.lunion.presse.fr/article/marne/hommage-au-colonel-de-la-poype-aux-invalides
Un Afghan tue 2 soldats de l'Otan
Un homme portant l'uniforme de la police afghane a tué par balles auourd'hui deux soldats britanniques en Afghanistan, avant de réussir à s'enfuir, a annoncé un responsable des forces de l'ordre de la province de Helmand, dans le Sud. La Force internationale d'assistance et de sécurité (Isaf), menée par l'Otan, a confirmé les deux morts mais n'a pas fourni leur nationalité.
Les attaques "de l'intérieur" visant les forces occidentales ont sapé la confiance entre la coalition et les forces afghanes à l'heure où l'Otan prépare le retrait de la majorité de ses troupes de combat d'ici la fin 2014. Au moins 56 membres de l'Isaf ont été tués cette année par des Afghans vêtus d'uniformes de l'armée ou de la police.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/10/30/97001-20121030FILWWW00372-un-afghan-tue-2-soldats-de-l-otan.php
Les attaques "de l'intérieur" visant les forces occidentales ont sapé la confiance entre la coalition et les forces afghanes à l'heure où l'Otan prépare le retrait de la majorité de ses troupes de combat d'ici la fin 2014. Au moins 56 membres de l'Isaf ont été tués cette année par des Afghans vêtus d'uniformes de l'armée ou de la police.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/10/30/97001-20121030FILWWW00372-un-afghan-tue-2-soldats-de-l-otan.php
Prise en charge de blessés de guerre : Exercice grandeur nature
Les 23 et 24 octobre, l'ensemble du personnel du centre médical des armées de Charleville-Mézières a réalisé un exercice de montage de poste de secours et de médicalisation en ambiance tactique, sur le terrain militaire d'Hagnicourt.
Encadrés par le capitaine Ducasse, médecin au CMA de Charleville, quinze militaires (infirmiers, aides-soignants ou brancardiers secouristes) ont réalisé un exercice de 48 heures au cours duquel ils ont eu à monter et à mettre en œuvre un poste de secours en ambiance tactique et en situation de fatigue.
Cet exercice annuel, à l'initiative de l'échelon central du service de santé des armées, demande au personnel médical de restituer plusieurs savoir-faire : monter un poste de secours, appliquer les gestes techniques de sauvetage au combat de niveau 1 et 2, s'entraîner à la prise en charge d'un blessé de guerre (de la pose de garrot au drainage thoracique en passant par l'intubation.
« L'intérêt, c'est de maintenir nos compétences sur l'utilisation d'un poste de secours et sur la médicalisation en ambiance tactique. C'est également l'occasion de faire le point avec le personnel du centre médical sur les lacunes éventuelles », explique le capitaine Ducasse.
Prendre en compte toutes les phases
Projeté en 2010 comme médecin en Afghanistan, le capitaine Ducasse s'est inspiré de cas réels, qu'il a vus ou soignés sur place, pour cet exercice.
Et pour pousser le réalisme jusqu'au bout, cinq auxiliaires sanitaires du régiment ont grimé quinze « plastrons » venus pour jouer les blessés au profit du personnel entraîné.
Presque tous les cas possibles de blessures au combat ont été joués. Brûlures, fractures ouvertes, arrachement de membre, polycriblage.
Sans oublier le blessé agité qui a subi un traumatisme psychologique.
Afin de tester leurs savoir-faire dans toutes les situations, les entraînés ont effectué un exercice de restitution en situation de fatigue, après un rallye de nuit.
Lors de cette synthèse finale, ils ont eu à gérer un afflux massif de blessés, en prenant en compte toutes les phases : relevage, triage, médicalisation de l'avant, évacuation tactique, jusqu'au compte rendu radio pour la demande d'évacuation héliportée.
http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/prise-en-charge-de-blesses-de-guerre-exercice-grandeur-nature
Encadrés par le capitaine Ducasse, médecin au CMA de Charleville, quinze militaires (infirmiers, aides-soignants ou brancardiers secouristes) ont réalisé un exercice de 48 heures au cours duquel ils ont eu à monter et à mettre en œuvre un poste de secours en ambiance tactique et en situation de fatigue.
Cet exercice annuel, à l'initiative de l'échelon central du service de santé des armées, demande au personnel médical de restituer plusieurs savoir-faire : monter un poste de secours, appliquer les gestes techniques de sauvetage au combat de niveau 1 et 2, s'entraîner à la prise en charge d'un blessé de guerre (de la pose de garrot au drainage thoracique en passant par l'intubation.
« L'intérêt, c'est de maintenir nos compétences sur l'utilisation d'un poste de secours et sur la médicalisation en ambiance tactique. C'est également l'occasion de faire le point avec le personnel du centre médical sur les lacunes éventuelles », explique le capitaine Ducasse.
Prendre en compte toutes les phases
Projeté en 2010 comme médecin en Afghanistan, le capitaine Ducasse s'est inspiré de cas réels, qu'il a vus ou soignés sur place, pour cet exercice.
Et pour pousser le réalisme jusqu'au bout, cinq auxiliaires sanitaires du régiment ont grimé quinze « plastrons » venus pour jouer les blessés au profit du personnel entraîné.
Presque tous les cas possibles de blessures au combat ont été joués. Brûlures, fractures ouvertes, arrachement de membre, polycriblage.
Sans oublier le blessé agité qui a subi un traumatisme psychologique.
Afin de tester leurs savoir-faire dans toutes les situations, les entraînés ont effectué un exercice de restitution en situation de fatigue, après un rallye de nuit.
Lors de cette synthèse finale, ils ont eu à gérer un afflux massif de blessés, en prenant en compte toutes les phases : relevage, triage, médicalisation de l'avant, évacuation tactique, jusqu'au compte rendu radio pour la demande d'évacuation héliportée.
http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/prise-en-charge-de-blesses-de-guerre-exercice-grandeur-nature
lundi 29 octobre 2012
Armée : budget pour les problèmes de soldes
Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a annoncé lundi "une trésorerie immédiatement mobilisable" de 30 millions d'euros pour régler les erreurs de paiement des soldes de militaires qui s'accumulent depuis plus d'un an à cause d'un nouveau logiciel de traitement.
"Pour Noël, je ne veux plus en entendre parler", a déclaré M. Le Drian lors d'une conférence de presse au ministère de la Défense, parlant de "difficultés insupportables" pour les militaires, "pas dignes d'un pays comme le nôtre".
Nouvel appel aux dons pour les Bleuets de France
Au cours de la Première Guerre mondiale, face au très grand nombre de victimes, invalides, mutilés et « gueules cassées », un mouvement général de solidarité se met en place.
Dès 1916, les blessés de guerre, sous l’impulsion de Charlotte Malleterre-Niox, fille du général Niox, Commandant des Invalides et Suzanne Lenhardt, infirmière-major, confectionnent des bleuets en tissu destinés à leur faire oublier leurs souffrances et à leur procurer des ressources.
Une fleur bleue, comme le bleu du drapeau français, ou celui du nouvel uniforme des jeunes soldats français, une fleur capable de renaître sur les champs de bataille, à l’instar du coquelicot ou « Poppy » britannique, une fleur sauvage qui devient alors le symbole national du Souvenir.
En 1925, le premier atelier de confection de bleuets en tissu voit le jour au sein même de l’Institution Nationale des invalides, puis le 11 novembre 1935, le Bleuet de France est autorisé, pour la première fois, à collecter sur la voie publique partout en France.
La vocation du Bleuet de France perdure et le Bleuet est devenu le symbole de la Solidarité pour l’ensemble du monde combattant.
Chaque année, grâce à la solidarité des donateurs, plusieurs milliers de ressortissants de l’association sont aidés au quotidien dans le cadre de 4 grands chantiers financés par les fonds du Bleuet de France affectés à l’action sociale de l’Office.
Le maintien à domicile, l’aide aux études des pupilles de la Nation de plus de 18 ans, la solidarité avec les soldats en OPEX, l’amélioration des conditions de séjour dans les maisons de retraite…sont des exemples concrets des actions mises en place par l’association.
Vous pouvez envoyer un don à l’œuvre nationale du Bleuet de France, organiser une collecte dans votre ville, votre régiment, devenir bénévole ou tout simplement en parler autour de vous.
http://www.defense.gouv.fr/terre/a-la-une/nouvel-appel-aux-dons-pour-les-bleuets-de-france
Dès 1916, les blessés de guerre, sous l’impulsion de Charlotte Malleterre-Niox, fille du général Niox, Commandant des Invalides et Suzanne Lenhardt, infirmière-major, confectionnent des bleuets en tissu destinés à leur faire oublier leurs souffrances et à leur procurer des ressources.
Une fleur bleue, comme le bleu du drapeau français, ou celui du nouvel uniforme des jeunes soldats français, une fleur capable de renaître sur les champs de bataille, à l’instar du coquelicot ou « Poppy » britannique, une fleur sauvage qui devient alors le symbole national du Souvenir.
En 1925, le premier atelier de confection de bleuets en tissu voit le jour au sein même de l’Institution Nationale des invalides, puis le 11 novembre 1935, le Bleuet de France est autorisé, pour la première fois, à collecter sur la voie publique partout en France.
La vocation du Bleuet de France perdure et le Bleuet est devenu le symbole de la Solidarité pour l’ensemble du monde combattant.
Chaque année, grâce à la solidarité des donateurs, plusieurs milliers de ressortissants de l’association sont aidés au quotidien dans le cadre de 4 grands chantiers financés par les fonds du Bleuet de France affectés à l’action sociale de l’Office.
Le maintien à domicile, l’aide aux études des pupilles de la Nation de plus de 18 ans, la solidarité avec les soldats en OPEX, l’amélioration des conditions de séjour dans les maisons de retraite…sont des exemples concrets des actions mises en place par l’association.
Vous pouvez envoyer un don à l’œuvre nationale du Bleuet de France, organiser une collecte dans votre ville, votre régiment, devenir bénévole ou tout simplement en parler autour de vous.
http://www.defense.gouv.fr/terre/a-la-une/nouvel-appel-aux-dons-pour-les-bleuets-de-france
dimanche 28 octobre 2012
Le ministre de la Défense, s'entraine avec l’équipe cycliste de l’armée de Terre - octobre 2012
Toutes mes amitiés à l'adjudant Lima da Costa que j'ai connu et apprécié à Compiègne (EEM)
Le ministre de la Défense, s'entraine avec... par armeedeterre
Le ministre de la Défense, s'entraine avec... par armeedeterre
samedi 27 octobre 2012
vendredi 26 octobre 2012
"Avec armes et bagages...", la France et ses soldats au Musée de l'armée
Avec armes et bagages..." : le musée de l'armée propose à partir de vendredi une exposition originale sur la société française et la place du militaire en son sein du milieu du XIXe siècle au début du XXe, à l'Hôtel des Invalides à Paris.
Sous titrée "dans un mouchoir de poche", cette exposition rassemble plus de 230 objets sur 600 m2. Avec pour fil rouge les mouchoirs, carrés et foulards de coton utilisés pendant plusieurs décennies pour mobiliser les Français et leur armée.
"Les mouchoirs servent de jalons. Ils vulgarisent, ce sont des objets modestes, faciles à transporter qui vont jusqu'au consommateur de l'époque par le biais des colporteurs", souligne le général Christian Baptiste qui dirige le musée.
Une soixantaine de ces mouchoirs illustrés, souvent bordés de rouge, accompagnent les visiteurs, du Second Empire au lendemain de la Première Guerre mondiale, avec quelques réapparitions à l'époque contemporaine.
Ce sont les illustrations et les affiches de l'époque, pour expliquer par l'image et le texte aux militaires le maniement de leur fusil Chassepot ou conter les faits de gloire des armées jusque dans les campagnes françaises.
1872 et l'instauration de la conscription obligatoire - le service militaire auquel tous les jeunes Français sont alors désormais soumis - après la défaite de 1870 face à l'Allemagne, est une date clé de l'exposition.
Le "mouchoir d'instruction", mouchoir de cou, mouchoir de poche, qui résiste à la sueur et l'humidité, accompagne alors la militarisation de la société. Des enfants, qu'il faut familiariser dès l'école avec le monde militaire, aux soldats eux-mêmes qu'il faut instruire avec ces moyens simples, pratiques, visuels.
Les mouchoirs leur enseignent comment soigner un blessé, des rudiments d'hygiène et de géographie ou les grandes dates de l'histoire. Ils font le lien entre les soldats illettrés et ceux qui peuvent leur lire les textes imprimés.
Le procédé se répand en Europe à la fin du XIXe, et des foulards et mouchoirs en langue allemande, russe ou hongroise, sont également exposés.
Second Empire, IIIe République, marche à la guerre : tableaux, uniformes, pièces d'armes ou instruments de musique illustrent en parallèle la place du militaire dans la société française. Fringuant officier arpentant les boulevards en 1889, pauvre poilu croupissant dans sa tranchée pendant la Grande guerre.
Au début du XXe le mouchoir pédagogique disparaît peu à peu au profit d'autres supports, notamment papier. Entièrement rénové à la fin des années 2000, le musée de l'armée poursuit à travers cette exposition son travail de transmission de "l'histoire de la France en armes" aux visiteurs français et étrangers.
http://www.invalides.org/ExpoArmesetbagages
http://www.lepoint.fr/culture/
Sous titrée "dans un mouchoir de poche", cette exposition rassemble plus de 230 objets sur 600 m2. Avec pour fil rouge les mouchoirs, carrés et foulards de coton utilisés pendant plusieurs décennies pour mobiliser les Français et leur armée.
"Les mouchoirs servent de jalons. Ils vulgarisent, ce sont des objets modestes, faciles à transporter qui vont jusqu'au consommateur de l'époque par le biais des colporteurs", souligne le général Christian Baptiste qui dirige le musée.
Une soixantaine de ces mouchoirs illustrés, souvent bordés de rouge, accompagnent les visiteurs, du Second Empire au lendemain de la Première Guerre mondiale, avec quelques réapparitions à l'époque contemporaine.
Ce sont les illustrations et les affiches de l'époque, pour expliquer par l'image et le texte aux militaires le maniement de leur fusil Chassepot ou conter les faits de gloire des armées jusque dans les campagnes françaises.
1872 et l'instauration de la conscription obligatoire - le service militaire auquel tous les jeunes Français sont alors désormais soumis - après la défaite de 1870 face à l'Allemagne, est une date clé de l'exposition.
Le "mouchoir d'instruction", mouchoir de cou, mouchoir de poche, qui résiste à la sueur et l'humidité, accompagne alors la militarisation de la société. Des enfants, qu'il faut familiariser dès l'école avec le monde militaire, aux soldats eux-mêmes qu'il faut instruire avec ces moyens simples, pratiques, visuels.
Les mouchoirs leur enseignent comment soigner un blessé, des rudiments d'hygiène et de géographie ou les grandes dates de l'histoire. Ils font le lien entre les soldats illettrés et ceux qui peuvent leur lire les textes imprimés.
Le procédé se répand en Europe à la fin du XIXe, et des foulards et mouchoirs en langue allemande, russe ou hongroise, sont également exposés.
Second Empire, IIIe République, marche à la guerre : tableaux, uniformes, pièces d'armes ou instruments de musique illustrent en parallèle la place du militaire dans la société française. Fringuant officier arpentant les boulevards en 1889, pauvre poilu croupissant dans sa tranchée pendant la Grande guerre.
Au début du XXe le mouchoir pédagogique disparaît peu à peu au profit d'autres supports, notamment papier. Entièrement rénové à la fin des années 2000, le musée de l'armée poursuit à travers cette exposition son travail de transmission de "l'histoire de la France en armes" aux visiteurs français et étrangers.
http://www.invalides.org/ExpoArmesetbagages
http://www.lepoint.fr/culture/
jeudi 25 octobre 2012
Fusillés de la Grande Guerre Des mots pour comprendre à Vic-sur-Aisne
Siège d'un conseil de guerre jugeant des soldats pendant la Première guerre mondiale, le château de Vic-sur-Aisne accueille le samedi 3 novembre un colloque sur les fusillés de 14-18.
Aux environs de Vic-sur-Aisne, une quarantaine de soldats ont été condamnés à mort pendant la Première Guerre mondiale.
Le château de la commune a, d'ailleurs, accueilli des conseils de guerre. Il faut imaginer la scène : Des képis sont posés sur un coin de bureau comme des témoins incapables de parler, des sentences sont proclamées et des condamnés s'en vont vers la mort. Elle est infligée par leurs propres camarades alignés au petit matin dans un champ discret. Les fusils tonnent.
Cette période va de nouveau être évoquée, dans ce lieu, avec un colloque organisé par l'association Soissonnais 14-18 et la Société historique de Soissons. Il est intitulé « Fusillés en 14-18, pour l'exemple ? » et se tient le samedi 3 novembre.
Ce séminaire est destiné à établir l'état des lieux de cette question, toujours délicate, qui concerne particulièrement le département.
C'est à Craonne en 1998 que Lionel Jospin, Premier ministre, avait suggéré que « soient intégrés pleinement dans notre mémoire collective nationale les fusillés pour l'exemple », entraînant une guerre de tranchée entre la droite et la gauche, deux camps raidis dans leurs certitudes.
Le conseil général a aussi déposé le 16 avril 2008 un vœu à l'unanimité pour que les noms des condamnés pour l'exemple soient considérés comme des soldats de la Grande Guerre et que leurs noms soient ajoutés aux monuments aux morts.
Car les destins de ces hommes sont bien différents. Mutins, déserteurs, coupables de crimes, convaincus de lâcheté ou d'abandon de poste, comment les associer ? Un grand nombre de spécialistes sera nécessaire pour comprendre cette époque troublée et dramatique.
On peut ainsi citer le général Bach, Nicolas Offenstadt, Gilles Manceron… La passion et l'analyse risquent bien de se rencontrer : « On dit tout et n'importe quoi sur le sujet. Un tas de gens s'expriment sans connaissance, et sans se poser les questions juridiques, sans tenir du contexte de l'époque avec la peine de mort qui existe et sans se soucier des actes des uns et des autres », s'impatiente déjà Denis Rolland, président de la société historique de Soissons et auteur d'un ouvrage remarqué sur Nivelle qui sera présenté à ce séminaire.
Inscriptions obligatoires, syndicat d'initiative de l'office de tourisme du pays de la vallée de l'Aisne, 2 et 4 rue Saint-Christophe, Vic-sur-Aisne, tel-fax, 03.23.55.92.41.La présentation d'un documentaire « Adieu la vie, adieu l'amour » diffusé sur France 3 en novembre devrait également provoquer beaucoup d'intérêt lors de ce congrès.
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/fusilles-de-la-grande-guerre-des-mots-pour-comprendre-a-vic-sur-aisne
Aux environs de Vic-sur-Aisne, une quarantaine de soldats ont été condamnés à mort pendant la Première Guerre mondiale.
Le château de la commune a, d'ailleurs, accueilli des conseils de guerre. Il faut imaginer la scène : Des képis sont posés sur un coin de bureau comme des témoins incapables de parler, des sentences sont proclamées et des condamnés s'en vont vers la mort. Elle est infligée par leurs propres camarades alignés au petit matin dans un champ discret. Les fusils tonnent.
Cette période va de nouveau être évoquée, dans ce lieu, avec un colloque organisé par l'association Soissonnais 14-18 et la Société historique de Soissons. Il est intitulé « Fusillés en 14-18, pour l'exemple ? » et se tient le samedi 3 novembre.
Ce séminaire est destiné à établir l'état des lieux de cette question, toujours délicate, qui concerne particulièrement le département.
C'est à Craonne en 1998 que Lionel Jospin, Premier ministre, avait suggéré que « soient intégrés pleinement dans notre mémoire collective nationale les fusillés pour l'exemple », entraînant une guerre de tranchée entre la droite et la gauche, deux camps raidis dans leurs certitudes.
Le conseil général a aussi déposé le 16 avril 2008 un vœu à l'unanimité pour que les noms des condamnés pour l'exemple soient considérés comme des soldats de la Grande Guerre et que leurs noms soient ajoutés aux monuments aux morts.
Car les destins de ces hommes sont bien différents. Mutins, déserteurs, coupables de crimes, convaincus de lâcheté ou d'abandon de poste, comment les associer ? Un grand nombre de spécialistes sera nécessaire pour comprendre cette époque troublée et dramatique.
On peut ainsi citer le général Bach, Nicolas Offenstadt, Gilles Manceron… La passion et l'analyse risquent bien de se rencontrer : « On dit tout et n'importe quoi sur le sujet. Un tas de gens s'expriment sans connaissance, et sans se poser les questions juridiques, sans tenir du contexte de l'époque avec la peine de mort qui existe et sans se soucier des actes des uns et des autres », s'impatiente déjà Denis Rolland, président de la société historique de Soissons et auteur d'un ouvrage remarqué sur Nivelle qui sera présenté à ce séminaire.
Inscriptions obligatoires, syndicat d'initiative de l'office de tourisme du pays de la vallée de l'Aisne, 2 et 4 rue Saint-Christophe, Vic-sur-Aisne, tel-fax, 03.23.55.92.41.La présentation d'un documentaire « Adieu la vie, adieu l'amour » diffusé sur France 3 en novembre devrait également provoquer beaucoup d'intérêt lors de ce congrès.
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/fusilles-de-la-grande-guerre-des-mots-pour-comprendre-a-vic-sur-aisne
mercredi 24 octobre 2012
Le Drian : "les Rafale attendront"
Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian n'est pas allé aux Emirats arabes unis (EAU) le week-end dernier pour vendre des Rafale, avions construits par Dassault Aviation, a-t-il déclaré dans un entretien au Parisien publié mercredi. "Je ne suis pas allé aux Emirats pour les Rafale. Les Rafale attendront. Cette discussion viendra ultérieurement," souligne le ministre de la Défense.
Le ministre, qui rappelle que le rôle d'un membre du gouvernement est d'établir les conditions de la confiance avec les autres Etats, souligne que le dossier du Rafale empoisonnait les rapports de la France avec les EAU, les relations entre les deux parties s'effilochant depuis 18 mois.
"Un ministre de la Défense s'adresse à des partenaires, pas à des clients. Il n'arrive pas avec un catalogue sous le bras. Je pense que si la France n'a jamais vendu de Rafale, c'est qu'on a peut-être confondu les rôles. Je ne les confondrai pas", déclare Jean-Yves Le Drian au quotidien.
mardi 23 octobre 2012
3e Régiment du Génie 29 soldats en Polynésie
Hier, 29 militaires du 3e RG et du groupement de soutien de la base de défense de Charleville-Mézières se sont envolés
Ils vont passer quatre mois dans l'atoll de Hao, en Polynésie française, dans l'océan Pacifique.
Leur mission : la déconstruction et le nivellement de parcelles avant de pouvoir les restituer à leurs propriétaires publics ou privés.
Il faut savoir que l'atoll de Hao a été, pendant longtemps, la « base arrière » du centre d'expérimentation du Pacifique, qui se trouvait à Mururoa.
Le site a pu accueillir jusqu'à 3.400 personnes.
Afin de le rendre dans des conditions optimales, le génie devra déboiser, casser les dalles de béton ou encore évacuer les déchets métalliques.
Armé principalement par la 22e compagnie d'appui, le détachement de sapeurs aura donc à cœur de faire vivre sa devise : « Souvent construire, parfois détruire et toujours servir ».
http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/3e-regiment-du-genie-29-soldats-en-polynesie
Ils vont passer quatre mois dans l'atoll de Hao, en Polynésie française, dans l'océan Pacifique.
Leur mission : la déconstruction et le nivellement de parcelles avant de pouvoir les restituer à leurs propriétaires publics ou privés.
Il faut savoir que l'atoll de Hao a été, pendant longtemps, la « base arrière » du centre d'expérimentation du Pacifique, qui se trouvait à Mururoa.
Le site a pu accueillir jusqu'à 3.400 personnes.
Afin de le rendre dans des conditions optimales, le génie devra déboiser, casser les dalles de béton ou encore évacuer les déchets métalliques.
Armé principalement par la 22e compagnie d'appui, le détachement de sapeurs aura donc à cœur de faire vivre sa devise : « Souvent construire, parfois détruire et toujours servir ».
http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/3e-regiment-du-genie-29-soldats-en-polynesie
L’armée de Terre au salon de l’armement américain AUSA 2012
L’armée de Terre participe à la convention de l’armée de Terre américaine (salon AUSA), à Washington, du 22 au 24 octobre 2012.
À cette occasion, l’armée de Terre expose un matériel parmi les plus récents : le système d’armes FÉLIN (fantassin à équipement et liaisons intégrés). L’objectif est d’une part de montrer aux armées alliées et amies ainsi qu’au grand public la qualité des équipements de l’armée de Terre ; d’autre part de témoigner de son expertise dans les domaines de la coopération et de l’engagement en Afrique en tant que partenaire de nombreux pays sur ce continent.
Ce message est porté par des témoignages de militaires ayant employé FÉLIN en Afghanistan ou ayant participé à des opérations et missions de coopération récentes en Afrique. Pour cet événement, le SIRPA Terre déploie un stand « armée de Terre », intégré au pavillon « France ».
Le chef d’État-major de l’armée de Terre (CEMAT) devait visiter le salon et le stand de l’armée de Terre le 22 octobre.
Mali. La France confirme la reprise de la coopération militaire
Interrompue depuis le coup d'Etat, en mars dernier, la coopération militaire entre la France et le Mali a repris officiellement a fait savoir hier soir Jean Félix-Paganon, envoyé spécial de la France au Sahel. Les craintes pour la vie des otages français n'ont jamais été aussi vives alors qu'on apprend que des djihadistes étrangers convergent vers le nord Mali.
"En ce qui concerne la question militaire, le gouvernement français a marqué sa disponibilité à coopérer avec le Mali dans ce domaine", a déclaré le diplomate français hier soir, avant son départ de Bamako où il participait à une réunion internationale de haut niveau au cours de laquelle les partenaires du Mali sont venus lui exprimer leur "solidarité" et leur disponibilité à l'aider à reconquérir le Nord.
Jeudi dernier, Jean-Yves Le Drian avait réaffirmé, comme il l'avait déjà annoncé clairement en août dernier, le soutien logistique de la France, tout en formulant le voeu que les djihadistes comprennent cette incontournable position française.
Un soutien logistique
Une force militaire composée de quelques 3.000 soldats de pays membres de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) s'affaire aux préparatifes de guerre, avec l'aval de l'ONU et le soutien logistique de pays comme la France et les Etats-Unis.
Un soutien lourd de sens pour les six otages français retenus par la branche maghrébine d'al-Qaïda. Dès samedi, au lendemain de cette réunion de soutien à Bamako, le chef d'al-Qaïda au Maghreb islamique Yahya Abou El Hamame déclarait que l'intervention militaire en préparation dans le nord du Mali, signerait «l'arrêt de mort des otages français». Une déclaration faite en arabe et diffusée par un média mauritanien.
Des djihadistes étrangers convergent vers Tombouctou
Ce week-end, des centaines de jihadistes étrangers-originaiers du Soudan et du Sahara occidental- sont arrivés dans le nord du Mali occupé par des islamistes armés depuis près de sept mois, pour se battre à leur côté. Selon un habitant de Tombouctou, "plus de 150 islamistes soudanais sont arrivés en 48 heures" dans la ville. "Ils sont armés et ont expliqué qu'ils sont venus aider leurs frères musulmans contre les mécréants". Une autre source proche d'une ONG confrme l'arrivée à Tombouctou et sa région de Soudanais, mais aussi d'islamistes "d'autres nationalités".
http://www.letelegramme.com/ig/generales/france-monde/monde/mali-la-france-confirme-la-reprise-de-la-cooperation-militaire-22-10-2012-1881265.php
"En ce qui concerne la question militaire, le gouvernement français a marqué sa disponibilité à coopérer avec le Mali dans ce domaine", a déclaré le diplomate français hier soir, avant son départ de Bamako où il participait à une réunion internationale de haut niveau au cours de laquelle les partenaires du Mali sont venus lui exprimer leur "solidarité" et leur disponibilité à l'aider à reconquérir le Nord.
Jeudi dernier, Jean-Yves Le Drian avait réaffirmé, comme il l'avait déjà annoncé clairement en août dernier, le soutien logistique de la France, tout en formulant le voeu que les djihadistes comprennent cette incontournable position française.
Un soutien logistique
Une force militaire composée de quelques 3.000 soldats de pays membres de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) s'affaire aux préparatifes de guerre, avec l'aval de l'ONU et le soutien logistique de pays comme la France et les Etats-Unis.
Un soutien lourd de sens pour les six otages français retenus par la branche maghrébine d'al-Qaïda. Dès samedi, au lendemain de cette réunion de soutien à Bamako, le chef d'al-Qaïda au Maghreb islamique Yahya Abou El Hamame déclarait que l'intervention militaire en préparation dans le nord du Mali, signerait «l'arrêt de mort des otages français». Une déclaration faite en arabe et diffusée par un média mauritanien.
Des djihadistes étrangers convergent vers Tombouctou
Ce week-end, des centaines de jihadistes étrangers-originaiers du Soudan et du Sahara occidental- sont arrivés dans le nord du Mali occupé par des islamistes armés depuis près de sept mois, pour se battre à leur côté. Selon un habitant de Tombouctou, "plus de 150 islamistes soudanais sont arrivés en 48 heures" dans la ville. "Ils sont armés et ont expliqué qu'ils sont venus aider leurs frères musulmans contre les mécréants". Une autre source proche d'une ONG confrme l'arrivée à Tombouctou et sa région de Soudanais, mais aussi d'islamistes "d'autres nationalités".
http://www.letelegramme.com/ig/generales/france-monde/monde/mali-la-france-confirme-la-reprise-de-la-cooperation-militaire-22-10-2012-1881265.php
lundi 22 octobre 2012
Var: 3 militaires frappés par la foudre
Trois élèves sous-officiers, en stage au camp militaire de Canjuers (Var) où ils faisaient du bivouac, ont été blessés légèrement par la foudre dans la nuit d'hier à ajourd'hui a-t-on appris auprès des pompiers et du service de presse de l'armée de terre.
"Il s'agit de trois élèves de Saint-Maixent-l'Ecole, qui effectuent leur stage de sous-officiers au sein du 3e régiment d'artillerie de marine (RAMa) de Canjuers", a expliqué à l'AFP le commandant Renaud Vidal, du Sirpa Terre. Vers 03H00, la tente où dormaient les jeunes hommes a été frappée par la foudre, alors que de gros orages touchaient le département, placé en vigilance orange par Météo France.
Evacués vers Draguignan (Var) dans la nuit, ils devraient être transférés dans l'après-midi à l'hôpital militaire Sainte-Anne de Toulon, mais "leur état n'est pas jugé sérieux", a précisé le commandant Vidal. Selon les pompiers, l'un d'eux se plaignait des jambes.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/10/22/97001-20121022FILWWW00461-var-3-militaires-frappes-par-la-foudre.php
"Il s'agit de trois élèves de Saint-Maixent-l'Ecole, qui effectuent leur stage de sous-officiers au sein du 3e régiment d'artillerie de marine (RAMa) de Canjuers", a expliqué à l'AFP le commandant Renaud Vidal, du Sirpa Terre. Vers 03H00, la tente où dormaient les jeunes hommes a été frappée par la foudre, alors que de gros orages touchaient le département, placé en vigilance orange par Météo France.
Evacués vers Draguignan (Var) dans la nuit, ils devraient être transférés dans l'après-midi à l'hôpital militaire Sainte-Anne de Toulon, mais "leur état n'est pas jugé sérieux", a précisé le commandant Vidal. Selon les pompiers, l'un d'eux se plaignait des jambes.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/10/22/97001-20121022FILWWW00461-var-3-militaires-frappes-par-la-foudre.php
dimanche 21 octobre 2012
Les militaires en exercice «d'approche globale»
Les camps de Mourmelon et Suippes accueillent l'exercice Citadel Guibert 2012, une « opération de stabilisation » d'un pays imaginaire.
« Exercice Citadel Guibert 2012 ». Les camps de Mourmelon et Suippes accueillent près de 3 000 militaires venus de 24 pays. Mais, détrompez-vous, en dehors de quelques Famas, dont les chargeurs de balles à blanc ne sont même pas engagés, ces grandes manœuvres, auxquelles participe l'état-major de la 1ère Brigade motorisé de Châlons, se passent par écrans interposés depuis le 7 octobre.
Le scénario, entamé l'an passé, avec l'opération d'entrée en premier sur un théâtre d'opération, se poursuit. Désormais, il convient de fixer le pays Tytan après son conflit avec son voisin Kamon. Au titre de l'Onu et sous mandat Otan, le Corps de réaction rapide-France (CRR-Fr) de Lille doit donc opérer une phase de stabilisation, contenir la crise pour aller au cessez-le-feu. Dans les camps marnais, seuls les postes de commandement, autrement dit les états-majors, ont pris place avec leurs batteries d'ordinateurs, la communication dans les deux sens constituant, depuis le premier conflit de l'histoire, le nerf de la guerre. En théorie, ce déploiement de commandement correspond à 60 000 hommes sur le terrain.
Servant à décrocher la certification de l'Otan, cet exercice regroupe, notamment, en plus du CRR-Fr, déjà composé de 13 nationalités, la 13e Brigade mécanisée néerlandaise et la 16e Brigade parachutiste britannique. Il faut dire que, comme l'a souligné le général Georg Nachtsheim, commandant adjoint et allemand du CRR-Fr : « Plus aucune opération ne se fait en national aujourd'hui ». D'ailleurs, le débonnaire général n'hésite pas à avouer que leurs interventions ont changé.
Sans remonter jusqu'à la guerre froide, les expériences des interventions au Kosovo et en Bosnie ont fait évoluer les actions des militaires. L'Otan a ainsi établi le concept « d'approche globale ». Au-delà de l'aspect sécuritaire, les dimensions économique, sociale, d'information, d'infrastructures mais aussi de religion et de culture sont intégrées. « Nous subissons un changement culturel dans les raisonnements. Aujourd'hui, nous sommes devenus fournisseurs de stabilité », résume le général Nachtsheim.
L'après-conflit
Alors, comme dans cet exercice qui prend fin ce soir, les événements extérieurs, les relations diplomatiques, humanitaires et économiques sont intégrées aux actions purement militaires. Avocats, spécialistes en communication et membres du ministère des Affaires étrangères côtoient les habituels tacticiens militaires. Dans le centre des opérations de l'état-major de la force N°1 de Besançon (EMF1), installé à Suippes, une tente est ainsi occupée par un diplomate du Quai d'Orsay accompagné d'experts civils.
« Dans l'approche globale, l'objectif est de rendre le pays à sa population avec un gouvernement stable et un avenir prometteur », résume le général Nachtsheim. L'aspect économique de l'après-conflit est donc déjà envisagé dorénavant, les entreprises françaises posant plus ou moins officiellement des jalons via leurs experts. « Nous n'attendons pas que le Pnud (programme de développement des Nations Unies) s'installe pour être opérationnels », souligne le diplomate français.
Néanmoins, le préalable demeure la sécurité dans le pays. Et cela passe toujours par le terrain avec, notamment, la 1ère Brigade mécanisée de Châlons. Approche globale ou pas…
http://www.lunion.presse.fr/article/marne/les-militaires-en-exercice-dapproche-globale
« Exercice Citadel Guibert 2012 ». Les camps de Mourmelon et Suippes accueillent près de 3 000 militaires venus de 24 pays. Mais, détrompez-vous, en dehors de quelques Famas, dont les chargeurs de balles à blanc ne sont même pas engagés, ces grandes manœuvres, auxquelles participe l'état-major de la 1ère Brigade motorisé de Châlons, se passent par écrans interposés depuis le 7 octobre.
Le scénario, entamé l'an passé, avec l'opération d'entrée en premier sur un théâtre d'opération, se poursuit. Désormais, il convient de fixer le pays Tytan après son conflit avec son voisin Kamon. Au titre de l'Onu et sous mandat Otan, le Corps de réaction rapide-France (CRR-Fr) de Lille doit donc opérer une phase de stabilisation, contenir la crise pour aller au cessez-le-feu. Dans les camps marnais, seuls les postes de commandement, autrement dit les états-majors, ont pris place avec leurs batteries d'ordinateurs, la communication dans les deux sens constituant, depuis le premier conflit de l'histoire, le nerf de la guerre. En théorie, ce déploiement de commandement correspond à 60 000 hommes sur le terrain.
Servant à décrocher la certification de l'Otan, cet exercice regroupe, notamment, en plus du CRR-Fr, déjà composé de 13 nationalités, la 13e Brigade mécanisée néerlandaise et la 16e Brigade parachutiste britannique. Il faut dire que, comme l'a souligné le général Georg Nachtsheim, commandant adjoint et allemand du CRR-Fr : « Plus aucune opération ne se fait en national aujourd'hui ». D'ailleurs, le débonnaire général n'hésite pas à avouer que leurs interventions ont changé.
Sans remonter jusqu'à la guerre froide, les expériences des interventions au Kosovo et en Bosnie ont fait évoluer les actions des militaires. L'Otan a ainsi établi le concept « d'approche globale ». Au-delà de l'aspect sécuritaire, les dimensions économique, sociale, d'information, d'infrastructures mais aussi de religion et de culture sont intégrées. « Nous subissons un changement culturel dans les raisonnements. Aujourd'hui, nous sommes devenus fournisseurs de stabilité », résume le général Nachtsheim.
L'après-conflit
Alors, comme dans cet exercice qui prend fin ce soir, les événements extérieurs, les relations diplomatiques, humanitaires et économiques sont intégrées aux actions purement militaires. Avocats, spécialistes en communication et membres du ministère des Affaires étrangères côtoient les habituels tacticiens militaires. Dans le centre des opérations de l'état-major de la force N°1 de Besançon (EMF1), installé à Suippes, une tente est ainsi occupée par un diplomate du Quai d'Orsay accompagné d'experts civils.
« Dans l'approche globale, l'objectif est de rendre le pays à sa population avec un gouvernement stable et un avenir prometteur », résume le général Nachtsheim. L'aspect économique de l'après-conflit est donc déjà envisagé dorénavant, les entreprises françaises posant plus ou moins officiellement des jalons via leurs experts. « Nous n'attendons pas que le Pnud (programme de développement des Nations Unies) s'installe pour être opérationnels », souligne le diplomate français.
Néanmoins, le préalable demeure la sécurité dans le pays. Et cela passe toujours par le terrain avec, notamment, la 1ère Brigade mécanisée de Châlons. Approche globale ou pas…
http://www.lunion.presse.fr/article/marne/les-militaires-en-exercice-dapproche-globale
samedi 20 octobre 2012
Afghanistan: retrait des forces plus rapide
Le retrait des forces combattantes françaises d'Afghanistan se déroule "un peu plus vite que prévu" et pourrait être achevé "un peu avant" la fin décembre 2013, a déclaré le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius, en visite à Kaboul, interrogé sur la chaîne BFMTV. "On peut dire que ça se passe bien et je pense même que ça se passe un peu plus vite que prévu. On avait dit la fin décembre mais je pense que ça peut être un peu avant", a dit M. Fabius. Il a toutefois souligné qu'"il restera encore des hommes", chargés notamment du rapatriement du matériel et de la formation de l'armée afghane, "mais il n'y aura plus de troupes combattantes", a-t-il dit.
La France s'est engagée fin 2001 en Afghanistan au sein de la coalition de l'Otan après les attentats du 11 septembre pour y traquer Oussama ben Laden et son réseau Al-Qaïda et chasser les talibans d'un pouvoir qu'ils occupaient depuis 1996. L'armée française se retire en ce moment du pays, pour un départ complet d'ici la fin 2013. Le nombre de soldats français était d'environ 2.550 mi-octobre, contre 4.000 un an auparavant.
"Les troupes ne pouvaient pas rester éternellement en Afghanistan. Il n'est pas possible d'avoir un pays qui assure sa sécurité de l'extérieur. Il faut que soit les Afghans qui prennent le relais", a estimé M. Fabius, qui a rappelé que la France avait perdu 88 soldats dans ce pays.
Le chef de la diplomatie française effectuait samedi une visite en Afghanistan, au cours de laquelle il a rencontré le président afghan Hamid Karzaï et le général Olivier de Bavinchove, chef d'état-major de l'Isaf, la force de l'Otan en Afghanistan.http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/10/20/97001-20121020FILWWW00427-afghanistan-retrait-des-forces-plus-rapide.php
La France s'est engagée fin 2001 en Afghanistan au sein de la coalition de l'Otan après les attentats du 11 septembre pour y traquer Oussama ben Laden et son réseau Al-Qaïda et chasser les talibans d'un pouvoir qu'ils occupaient depuis 1996. L'armée française se retire en ce moment du pays, pour un départ complet d'ici la fin 2013. Le nombre de soldats français était d'environ 2.550 mi-octobre, contre 4.000 un an auparavant.
"Les troupes ne pouvaient pas rester éternellement en Afghanistan. Il n'est pas possible d'avoir un pays qui assure sa sécurité de l'extérieur. Il faut que soit les Afghans qui prennent le relais", a estimé M. Fabius, qui a rappelé que la France avait perdu 88 soldats dans ce pays.
Le chef de la diplomatie française effectuait samedi une visite en Afghanistan, au cours de laquelle il a rencontré le président afghan Hamid Karzaï et le général Olivier de Bavinchove, chef d'état-major de l'Isaf, la force de l'Otan en Afghanistan.http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/10/20/97001-20121020FILWWW00427-afghanistan-retrait-des-forces-plus-rapide.php
Soldats sans soldes : leurs femmes montent au créneau
Les bugs à répétition d'un logiciel informatique de l'Armée de Terre empoisonnent la vie de milliers de familles depuis plus d'un an. Faute de soldes payées à temps et dans leur totalité, beaucoup se retrouvent dans des situations dramatiques. Les femmes de soldats montent au front…
Elles s'appellent Lisa, Anne, Delphine… Quant aux noms de ces femmes, ils ne seront ni dits, ni écrits, pour ne pas pénaliser «leurs hommes» tenus par le devoir de réserve de la Grande Muette, cette armée qui, dans ce cas précis, porte si bien son nom.
Depuis bientôt un an, depuis le lancement du système Louvois (logiciel unique à vocation interarmées de la solde), des milliers de familles de militaires de l'Armée de Terre se retrouvent dans la galère, certaines convoquées au tribunal pour loyers impayés et menaces d'expulsion, d'autres contraintes de se tourner vers des «épiceries solidaires» pour pouvoir manger. Depuis un an, Louvois paralyse leur vie et menace de les faire basculer dans la précarité. Ce logiciel qui gère le paiement des soldes de militaires est rempli de bugs informatiques.
Le 11 mars dernier, bien avant son élection, François Hollande s'en était ému : «Les militaires doivent avoir une considération. Nous n'accepterons plus que des problèmes de retard dans le versement des soldes, notamment des militaires en opération, mettent des familles en difficulté». De fait 60 % des dossiers en suspens sont ceux de militaires de l'Armée de Terre partis en opérations extérieures (Opex), les plus dangereuses, celles qui méritent tout le respect de la Nation.
Ulcéré par cette situation, le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian est monté au créneau à plusieurs reprises dénonçant un «dispositif mis en œuvre» à la va-vite «et dont nous faisons les frais aujourd'hui». «Dans le privé ou dans le civil, ça ferait longtemps qu'il y aurait eu plein de monde dans la rue. Alors c'est moi qui suis dans la rue. Je les remplace !» a-t-il déclaré hier encore.
Un numéro vert a ainsi été mis en place le 1er octobre dernier, pour accueillir les doléances des 10 000 dossiers toujours en attente sur les 120 000 identifiés et résolus. La plupart sont ceux de petits gradés qui gagnent à peine plus que le Smic. Dans la région, des cas sont détectés partout, au 48e RT d'Agen, au 8e RPIMa de Castres, à Carcassonne au 3e RPIMa où l'officier en charge de la communication précise «que la solidarité entre les frères d'armes permet de venir en aide aux familles ou aux marsouins qui rencontrent des difficultés».
Beaucoup sont partis en opération extérieure pour arrondir les fins de mois. Mais les primes peinent à être réglées, le numéro vert explose et ses réponses, quand il y en a, ne sont pas» satisfaisantes». «Soit on ne peut pas les avoir» explique encore Lisa, «soit, quand on les a, le premier contact est toujours suivi du même mail : «pas assez d'éléments pour donner suite à votre dossier». Mais les femmes de soldats, montées au front comme un seul homme n'ont pas dit leur dernier mot. «Parce qu'un dû est un dû» expliquent-elles et que «cette injustice est indigne de la France».
http://www.ladepeche.fr/article/2012/10/19/1469080-soldats-sans-soldes-leurs-femmes-montent-au-creneau.html
Elles s'appellent Lisa, Anne, Delphine… Quant aux noms de ces femmes, ils ne seront ni dits, ni écrits, pour ne pas pénaliser «leurs hommes» tenus par le devoir de réserve de la Grande Muette, cette armée qui, dans ce cas précis, porte si bien son nom.
Depuis bientôt un an, depuis le lancement du système Louvois (logiciel unique à vocation interarmées de la solde), des milliers de familles de militaires de l'Armée de Terre se retrouvent dans la galère, certaines convoquées au tribunal pour loyers impayés et menaces d'expulsion, d'autres contraintes de se tourner vers des «épiceries solidaires» pour pouvoir manger. Depuis un an, Louvois paralyse leur vie et menace de les faire basculer dans la précarité. Ce logiciel qui gère le paiement des soldes de militaires est rempli de bugs informatiques.
Le 11 mars dernier, bien avant son élection, François Hollande s'en était ému : «Les militaires doivent avoir une considération. Nous n'accepterons plus que des problèmes de retard dans le versement des soldes, notamment des militaires en opération, mettent des familles en difficulté». De fait 60 % des dossiers en suspens sont ceux de militaires de l'Armée de Terre partis en opérations extérieures (Opex), les plus dangereuses, celles qui méritent tout le respect de la Nation.
Ulcéré par cette situation, le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian est monté au créneau à plusieurs reprises dénonçant un «dispositif mis en œuvre» à la va-vite «et dont nous faisons les frais aujourd'hui». «Dans le privé ou dans le civil, ça ferait longtemps qu'il y aurait eu plein de monde dans la rue. Alors c'est moi qui suis dans la rue. Je les remplace !» a-t-il déclaré hier encore.
Un numéro vert a ainsi été mis en place le 1er octobre dernier, pour accueillir les doléances des 10 000 dossiers toujours en attente sur les 120 000 identifiés et résolus. La plupart sont ceux de petits gradés qui gagnent à peine plus que le Smic. Dans la région, des cas sont détectés partout, au 48e RT d'Agen, au 8e RPIMa de Castres, à Carcassonne au 3e RPIMa où l'officier en charge de la communication précise «que la solidarité entre les frères d'armes permet de venir en aide aux familles ou aux marsouins qui rencontrent des difficultés».
Beaucoup sont partis en opération extérieure pour arrondir les fins de mois. Mais les primes peinent à être réglées, le numéro vert explose et ses réponses, quand il y en a, ne sont pas» satisfaisantes». «Soit on ne peut pas les avoir» explique encore Lisa, «soit, quand on les a, le premier contact est toujours suivi du même mail : «pas assez d'éléments pour donner suite à votre dossier». Mais les femmes de soldats, montées au front comme un seul homme n'ont pas dit leur dernier mot. «Parce qu'un dû est un dû» expliquent-elles et que «cette injustice est indigne de la France».
http://www.ladepeche.fr/article/2012/10/19/1469080-soldats-sans-soldes-leurs-femmes-montent-au-creneau.html
vendredi 19 octobre 2012
jeudi 18 octobre 2012
Les pompiers se tournent vers le 40e RA pour recruter
Le recrutement de sapeurs-pompiers volontaires est essentiel pour assurer les missions quotidiennes des centres de secours. Mais l'opération n'est pas aisée. Le Sdis a donc décidé de sortir l'artillerie lourde.
« Certains jours, nous avons beaucoup de difficultés à faire partir des moyens », reconnaissait hier le colonel Pascal Colin, directeur du Service départemental d'incendie et de secours (Sdis) de la Marne, après avoir signé une convention avec le chef de corps du 40e Régiment d'artillerie de Suippes, le colonel Rémi Chalmin. La signature a été effectuée en présence de tous les pompiers officiers chef de centre et chef de groupement.
3 000 volontaires dans la Marne
Ce document permet d'encadrer de façon précise le recrutement de militaires comme pompiers volontaires. Ces derniers tiennent un rôle de premier ordre dans les interventions quotidiennes sur le terrain. « 80 % de nos interventions ont lieu avec au moins un volontaire », souligne le responsable du Sdis. Il suffit d'ailleurs de consulter les effectifs dans le département pour comprendre l'ampleur du phénomène : le Sdis 51 recense à peine 380 sapeurs-pompiers professionnels, contre 1 500 volontaires dans le corps départemental et 1 500 volontaires dans le corps communal (recrutés par les mairies concernées). Or les vocations ne sont pas toujours aussi nombreuses, au niveau local. Le Sdis cherche donc à mettre en place des partenariats précis avec certaines institutions ou entreprises, afin de simplifier les démarches pour devenir volontaire et réduire les inconvénients pour les employeurs, notamment en ce qui concerne les problèmes de disponibilité. 80 conventions sont actuellement activées par le Sdis.
Un «vivier» potentiel
L'armée offre un « vivier » potentiel non négligeable, étant donné le nombre de régiments stationnés dans le département. Outre le 40e RA de Suippes (950 hommes), d'autres régiments ont déjà été signataires d'un tel document. Et le Sdis compte bien étendre encore ses partenariats avec l'armée. « La convention que nous venons d'acter permet de libérer des créneaux de façon précise pour les formations nécessaires, et donne toutes les précisions permettant d'appeler le militaire concerné pour venir en opération », détaille le colonel Rémi Chalmin, « le dispositif est nominatif ». Un pompier volontaire est rémunéré entre 7,45 euros (s'il est sapeur) et 11,20 euros de l'heure (s'il est officier). Les pompiers professionnels se concentrent dans la Marne à Reims, Châlons, Vitry-le-François et Épernay.
http://www.lunion.presse.fr/article/marne/les-pompiers-se-tournent-vers-le-40e-ra-pour-recruter
« Certains jours, nous avons beaucoup de difficultés à faire partir des moyens », reconnaissait hier le colonel Pascal Colin, directeur du Service départemental d'incendie et de secours (Sdis) de la Marne, après avoir signé une convention avec le chef de corps du 40e Régiment d'artillerie de Suippes, le colonel Rémi Chalmin. La signature a été effectuée en présence de tous les pompiers officiers chef de centre et chef de groupement.
3 000 volontaires dans la Marne
Ce document permet d'encadrer de façon précise le recrutement de militaires comme pompiers volontaires. Ces derniers tiennent un rôle de premier ordre dans les interventions quotidiennes sur le terrain. « 80 % de nos interventions ont lieu avec au moins un volontaire », souligne le responsable du Sdis. Il suffit d'ailleurs de consulter les effectifs dans le département pour comprendre l'ampleur du phénomène : le Sdis 51 recense à peine 380 sapeurs-pompiers professionnels, contre 1 500 volontaires dans le corps départemental et 1 500 volontaires dans le corps communal (recrutés par les mairies concernées). Or les vocations ne sont pas toujours aussi nombreuses, au niveau local. Le Sdis cherche donc à mettre en place des partenariats précis avec certaines institutions ou entreprises, afin de simplifier les démarches pour devenir volontaire et réduire les inconvénients pour les employeurs, notamment en ce qui concerne les problèmes de disponibilité. 80 conventions sont actuellement activées par le Sdis.
Un «vivier» potentiel
L'armée offre un « vivier » potentiel non négligeable, étant donné le nombre de régiments stationnés dans le département. Outre le 40e RA de Suippes (950 hommes), d'autres régiments ont déjà été signataires d'un tel document. Et le Sdis compte bien étendre encore ses partenariats avec l'armée. « La convention que nous venons d'acter permet de libérer des créneaux de façon précise pour les formations nécessaires, et donne toutes les précisions permettant d'appeler le militaire concerné pour venir en opération », détaille le colonel Rémi Chalmin, « le dispositif est nominatif ». Un pompier volontaire est rémunéré entre 7,45 euros (s'il est sapeur) et 11,20 euros de l'heure (s'il est officier). Les pompiers professionnels se concentrent dans la Marne à Reims, Châlons, Vitry-le-François et Épernay.
http://www.lunion.presse.fr/article/marne/les-pompiers-se-tournent-vers-le-40e-ra-pour-recruter
mercredi 17 octobre 2012
Décès d'un gendarme renversé par un voleur de voiture près de Nice
Grièvement blessé, le gendarme renversé ce mercredi dans les Alpes-Maritimes est mort des suites de ses blessures. C'est un voleur de voiture en fuite qui l'aurait renversé.
Ce major, père de deux enfants, prenait part à "un dispositif de surveillance" à Peille, à 25 km au nord-est de Nice quand, peu avant 15h, "un petit véhicule", "refusant d'obtempérer", l'avait renversé. Il était à pied, arme à la main, au moment des faits. Hospitalisé à Nice dans un état critique, le gendarme n'a pas survécu à ses blessures.
L'affaire avait démarré dans le village de La Grave-de-Peille, dans l'arrière-pays niçois, où la gendarmerie a découvert vers 10h un véhicule volé le matin même à l'Escarène, une autre commune des environs.
Le major, accompagné d'un coéquipier, "tente de l'intercepter, sort son arme et se fait percuter", selon le colonel Marchand, commandant du groupement de gendarmerie des Alpes-Maritimes. Il a ensuite été conduit dans un hôpital de Nice "dans un état critique".
Le fuyard a partiellement brûlé le véhicule, avant de prendre la fuite à pied dans un endroit où le terrain est très escarpé. Il est activement recherché. Un important dispositif de recherches, comprenant des hélicoptères et des chiens, a été mis en place pour tenter de retrouver la trace du fuyard. Douze points de contrôle de véhicules ont été établis.
http://www.lexpress.fr/actualite/societe/fait-divers/deces-d-un-gendarme-renverse-lors-d-un-controle-pres-de-nice_1175873.html
Ce major, père de deux enfants, prenait part à "un dispositif de surveillance" à Peille, à 25 km au nord-est de Nice quand, peu avant 15h, "un petit véhicule", "refusant d'obtempérer", l'avait renversé. Il était à pied, arme à la main, au moment des faits. Hospitalisé à Nice dans un état critique, le gendarme n'a pas survécu à ses blessures.
L'affaire avait démarré dans le village de La Grave-de-Peille, dans l'arrière-pays niçois, où la gendarmerie a découvert vers 10h un véhicule volé le matin même à l'Escarène, une autre commune des environs.
Le fuyard a partiellement brûlé le véhicule
A midi, la brigade de recherches de Nice monte une planque avec six gendarmes en civil et bloque trois axes de fuite possible à bord de véhicules banalisés. Un individu prend enfin le volant du véhicule volé à 14h35, emprunte la direction de Nice et se retrouve en face du major Daniel Brieres, descendu de son véhicule avec une arme à la main et un brassard de gendarmerie.Le major, accompagné d'un coéquipier, "tente de l'intercepter, sort son arme et se fait percuter", selon le colonel Marchand, commandant du groupement de gendarmerie des Alpes-Maritimes. Il a ensuite été conduit dans un hôpital de Nice "dans un état critique".
Le fuyard a partiellement brûlé le véhicule, avant de prendre la fuite à pied dans un endroit où le terrain est très escarpé. Il est activement recherché. Un important dispositif de recherches, comprenant des hélicoptères et des chiens, a été mis en place pour tenter de retrouver la trace du fuyard. Douze points de contrôle de véhicules ont été établis.
http://www.lexpress.fr/actualite/societe/fait-divers/deces-d-un-gendarme-renverse-lors-d-un-controle-pres-de-nice_1175873.html
Le 70e anniversaire du « Normandie-Niémen »
Le 70e anniversaire du régiment de chasse « Normandie-Niémen » sera le thème d'une soirée historique qui se déroulera le jeudi 18 octobre, salle Hélios, près de la mairie de Bezannes. Ce temps mémoriel est organisé à l'initiative du secteur 170 « Marne-Ardennes » de l'Association nationale des officiers de réserve de l'armée de l'air et de l'association Edmond-Marin-la-Meslée et avec le soutien d'anciens et de la commune de Bezannes.
Hervé Chabaud et Frédéric Lafarge ancien administrateur du musée de la BA112 et de l'aéronautique locale évoqueront l'histoire de cette prestigieuse unité de l'armée de l'air, compagnon de la Libération et qui a été stationnée sur la BA 112 « commandant Marin la Meslée » de 1966 à 1993. Jean-Pierre Calka co-auteur d'ouvrages avec Frédéric Lafarge sur l'histoire de la base sera également au rendez-vous avec J. et A. Pieribattista qui présenteront des documents et des maquettes d'avions ayant servi au « Neu-Neu ».
Les soixante-dix ans du « Normandie-Niémen » et son épopée pendant la Seconde Guerre mondiale ont été évoqués à la mi-août lors du centenaire de l'aviation russe puis en septembre sur la BA 118 « Colonel Rozanoff » de Mont-de Marsan où le « Neu-Neu » a été réactivé en juin dernier sur Rafale. Cet anniversaire sera donc de nouveau l'occasion d'évoquer sa création et son action pendant la Première Guerre mondiale (273 victoires au prix de quarante-deux tués et disparus, de sept blessés et de quatre prisonniers), de son implication en Indochine et pendant la guerre d'Algérie, de son passage à Reims avant son départ pour l'Alsace, de sa mise en sommeil, la conservation de ses traditions et sa renaissance.
Salle Hélios à Bezannes, le 18 octobre à 20 heures.
http://www.lunion.presse.fr/article/marne/le-70e-anniversaire-du-normandie-niemen
Hervé Chabaud et Frédéric Lafarge ancien administrateur du musée de la BA112 et de l'aéronautique locale évoqueront l'histoire de cette prestigieuse unité de l'armée de l'air, compagnon de la Libération et qui a été stationnée sur la BA 112 « commandant Marin la Meslée » de 1966 à 1993. Jean-Pierre Calka co-auteur d'ouvrages avec Frédéric Lafarge sur l'histoire de la base sera également au rendez-vous avec J. et A. Pieribattista qui présenteront des documents et des maquettes d'avions ayant servi au « Neu-Neu ».
Les soixante-dix ans du « Normandie-Niémen » et son épopée pendant la Seconde Guerre mondiale ont été évoqués à la mi-août lors du centenaire de l'aviation russe puis en septembre sur la BA 118 « Colonel Rozanoff » de Mont-de Marsan où le « Neu-Neu » a été réactivé en juin dernier sur Rafale. Cet anniversaire sera donc de nouveau l'occasion d'évoquer sa création et son action pendant la Première Guerre mondiale (273 victoires au prix de quarante-deux tués et disparus, de sept blessés et de quatre prisonniers), de son implication en Indochine et pendant la guerre d'Algérie, de son passage à Reims avant son départ pour l'Alsace, de sa mise en sommeil, la conservation de ses traditions et sa renaissance.
Salle Hélios à Bezannes, le 18 octobre à 20 heures.
http://www.lunion.presse.fr/article/marne/le-70e-anniversaire-du-normandie-niemen
mardi 16 octobre 2012
lundi 15 octobre 2012
Le renseignement est un «enjeu vital» dit le ministre de la Défense
Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a estimé, ce lundi au siège de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) à Paris (XXe arrondissement), que «le renseignement est un enjeu vital, au coeur de notre stratégie de défense», selon un communiqué.
Accueilli, au cours d'une visite à huis clos, par le directeur général de la sécurité extérieure, le préfet Erard Corbin de Mangoux, Jean-Yves Le Drian s'est s'adressé au personnel et a évoqué le sort de Denis Allex, officier du service action de la DGSE retenu en otage en Somalie depuis le 14 juillet 2009.
La DGSE, qui dépend du ministère de la Défense, est un service de renseignement intégré disposant de l'ensemble des capacités de recueil de l'information par les moyens clandestins: renseignement humain, renseignement technique (interceptions et imagerie satellitaire), renseignement opérationnel. Elle est également chargée du suivi et des négociations pour la libération des six otages Français détenus au Sahel par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).
http://www.20minutes.fr/ledirect/1022850/renseignement-enjeu-vital-dit-ministre-defense
Accueilli, au cours d'une visite à huis clos, par le directeur général de la sécurité extérieure, le préfet Erard Corbin de Mangoux, Jean-Yves Le Drian s'est s'adressé au personnel et a évoqué le sort de Denis Allex, officier du service action de la DGSE retenu en otage en Somalie depuis le 14 juillet 2009.
«Enjeu vital»
Au cours de son allocution, le ministre a fait part de sa «conviction» qu'il «partage avec le président de la République: le renseignement est un enjeu vital, au coeur de notre stratégie de défense et de sécurité nationale, et sa place doit être confortée».La DGSE, qui dépend du ministère de la Défense, est un service de renseignement intégré disposant de l'ensemble des capacités de recueil de l'information par les moyens clandestins: renseignement humain, renseignement technique (interceptions et imagerie satellitaire), renseignement opérationnel. Elle est également chargée du suivi et des négociations pour la libération des six otages Français détenus au Sahel par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).
http://www.20minutes.fr/ledirect/1022850/renseignement-enjeu-vital-dit-ministre-defense
LEVANTE : un « succès à renouveler »
Au terme de onze jours d’entrainement, la manœuvre aéronavale
Levantequi associait cinq grands bâtiments de combat français et
italiens s’est achevée le 11 octobre 2012 par l’arrivée à Naples du porte-avions
Charles de Gaulle ponctuant ainsi la période d’entraînement l PEAN
12.2.
Le contre-amiral Jean-Baptiste Dupuis, CTF 473, s’est rendu à bord du tout récent porte-aéronefs italien Cavour afin de dresser un bilan des opérations. « Bien structuré, progressif et varié, Levantea tenu ses promesses en permettant à nos deux marines d’atteindre un excellent niveau de connaissance mutuelle, de coopération et d’interopérabilité, notamment pour mettre en œuvre l’aviation embarquée. C’est un succès à renouveler dans le cadre de l’European Carrier Group Interoperability Initiative* dont Levante a marqué la première concrétisation d’envergure ».
Débuté le 1er octobre, l’entraînement conjoint Levante a offert l’opportunité aux groupes aéronavals constitués autour du Cavour et du Charles de Gaulle d’agir avec leurs unités d’escorte dans tous les domaines de lutte (manœuvres navales, offensives aériennes combinées sur mer et sur terre, actions de lutte anti-aérienne et anti-sous-marine).
* Initiative de coopération entre marines européennes capables de contribuer à la mise en œuvre d’un groupe aéronaval.
http://www.defense.gouv.fr/marine/a-la-une/levante-un-succes-a-renouveler
Le contre-amiral Jean-Baptiste Dupuis, CTF 473, s’est rendu à bord du tout récent porte-aéronefs italien Cavour afin de dresser un bilan des opérations. « Bien structuré, progressif et varié, Levantea tenu ses promesses en permettant à nos deux marines d’atteindre un excellent niveau de connaissance mutuelle, de coopération et d’interopérabilité, notamment pour mettre en œuvre l’aviation embarquée. C’est un succès à renouveler dans le cadre de l’European Carrier Group Interoperability Initiative* dont Levante a marqué la première concrétisation d’envergure ».
Débuté le 1er octobre, l’entraînement conjoint Levante a offert l’opportunité aux groupes aéronavals constitués autour du Cavour et du Charles de Gaulle d’agir avec leurs unités d’escorte dans tous les domaines de lutte (manœuvres navales, offensives aériennes combinées sur mer et sur terre, actions de lutte anti-aérienne et anti-sous-marine).
* Initiative de coopération entre marines européennes capables de contribuer à la mise en œuvre d’un groupe aéronaval.
http://www.defense.gouv.fr/marine/a-la-une/levante-un-succes-a-renouveler
dimanche 14 octobre 2012
Il y a 45 ans....
Ouvrez le ban !
Octobre 1967, il y a 45 ans, Francis Praira s'engageait dans l'Infanterie (164°RI Verdun)...
Aujourd'hui, le Major(ER) Francis Praira fête cet anniversaire en pensant à ses camarades "biffins"
Fermez le ban !
samedi 13 octobre 2012
Attentat suicide: Deux membres de la coalition de l'Otan et 4 Afghans tués
Un soldat et un civil faisant partie de la coalition de l'Otan et quatre agents des services secrets afghans ont été tués lors d'un attentat suicide dans la province de Kandahar, dans le sud de l'Afghanistan, a-t-on appris ce samedi de sources concordantes.
Yusuf Ahmadi, un porte-parole des talibans, a revendiqué l'attaque, qui a fait des blessés étrangers et afghans, selon un communiqué de l'Isaf, le bras armé de l'Otan en Afghanistan.
Un kamikaze vêtu d'une veste explosive
D'après un communiqué du gouvernement provincial, un kamikaze vêtu d'une veste explosive s'est fait exploser au premier barrage d'un bureau du NDS, les services secrets locaux, faisant quatre morts et trois blessés parmi ses membres.
«Les victimes se tenaient devant le check-point quand l'homme a fait exploser sa veste», a raconté à l'AFP Jawed Faisal, porte-parole du gouvernement de la province de Kandahar.
Un soldat de la force de la coalition et un civil ont été tués dans l'incident, selon l'Isaf, qui n'a pu préciser si ces deux personnes travaillaient directement pour l'Isaf ou si elles oeuvraient pour un pays membre de la coalition, mais hors du contingent de l'Isaf.
Certaines unités, comme les forces spéciales de certains pays, ne sont pas comptabilisées parmi les troupes de l'Isaf.
Les blessés ont été transportés dans un centre médical de l'Isaf pour être soignés, de même source. La nationalité des victimes étrangères n'a pas été communiquée.
Kandahar est l'une des provinces les plus instables du pays, où les talibans bénéficient de nombreux relais au sein de la population.
http://www.20minutes.fr/ledirect/1021830/attentat-suicide-deux-membres-coalition-otan-4-afghans-tues
Yusuf Ahmadi, un porte-parole des talibans, a revendiqué l'attaque, qui a fait des blessés étrangers et afghans, selon un communiqué de l'Isaf, le bras armé de l'Otan en Afghanistan.
Un kamikaze vêtu d'une veste explosive
D'après un communiqué du gouvernement provincial, un kamikaze vêtu d'une veste explosive s'est fait exploser au premier barrage d'un bureau du NDS, les services secrets locaux, faisant quatre morts et trois blessés parmi ses membres.
«Les victimes se tenaient devant le check-point quand l'homme a fait exploser sa veste», a raconté à l'AFP Jawed Faisal, porte-parole du gouvernement de la province de Kandahar.
Un soldat de la force de la coalition et un civil ont été tués dans l'incident, selon l'Isaf, qui n'a pu préciser si ces deux personnes travaillaient directement pour l'Isaf ou si elles oeuvraient pour un pays membre de la coalition, mais hors du contingent de l'Isaf.
Certaines unités, comme les forces spéciales de certains pays, ne sont pas comptabilisées parmi les troupes de l'Isaf.
Les blessés ont été transportés dans un centre médical de l'Isaf pour être soignés, de même source. La nationalité des victimes étrangères n'a pas été communiquée.
Kandahar est l'une des provinces les plus instables du pays, où les talibans bénéficient de nombreux relais au sein de la population.
http://www.20minutes.fr/ledirect/1021830/attentat-suicide-deux-membres-coalition-otan-4-afghans-tues
Attentat du Drakkar : l'hommage au Soissonnais Laurent Bériot
Autorités militaires et rescapés de l'attentat de Beyrouth participeront, le 20 octobre, à Soissons à la cérémonie en l'honneur de Laurent Bériot, disparu dans l'attaque, il y a près de 30 ans.
Le caporal-chef Laurent Bériot n'avait que 19 ans lorsqu'il a péri dans l'attentat suicide du Drakkar, base militaire située à Beyrouth, au Liban. Ce 23 octobre 1983, cinquante-huit parachutistes français ont été emportés lors de l'explosion d'un camion piégé à l'encontre de la Force multinationale de sécurité à Beyrouth. L'événement avait suscité beaucoup d'émotion dans le pays et en particulier à Soissons, où Laurent Bériot et toute sa famille demeuraient.
« Il représentait la France »
Une cérémonie d'hommage à la mémoire des disparus avait eu lieu aux Invalides en présence de François Mitterrand. Laurent Bériot a, par la suite, été inhumé au carré militaire du cimetière de Soissons, après des obsèques religieuses en la cathédrale, pleine à craquer ce jour-là.
Près de 30 ans après les événements, la ville s'apprête à honorer la mémoire de Laurent Beriot, lors d'une cérémonie organisée par l'association ARFVA/DRAKKAR, composée de rescapés de l'attentat, lesquels organisent chaque année, au mois d'octobre, une commémoration dans la ville d'un des disparus du Drakkar. Cette année, elle aura lieu le 20 octobre, le matin à Saint-Quentin, dont était originaire un autre parachutiste, et l'après-midi à Soissons (voir le programme ci-dessous). En présence des membres de l'association, des autorités militaires et de la famille, ses dix frères et sœurs notamment et sa mère.
Malheureusement, le père du garçon est décédé il y a quelques années. Une famille marquée à jamais par le malheur. Hervé Bériot, petit frère de Laurent, avait 16 ans en 1983. « C'est important que les militaires soient là car c'est une reconnaissance. Il représentait la France. Chaque fois qu'un militaire décède en Afghanistan, ça nous touche… », confie-t-il au nom de toute la famille.
« Il n'est pas oublié »
La messe aura lieu à l'église Saint-Waast, quartier qui a vu grandir Laurent Bériot - Saint-Médard exactement. « On a tous été baptisés ici », souligne Hervé. Tous espèrent que les Soissonnais viendront nombreux. « Beaucoup d'anonymes avaient fait la queue devant la mairie pour la veillée, souligne Elodie Bériot, fille d'Hervé et nièce de Laurent. Cette cérémonie, c'est l'occasion de dire qu'il n'est pas oublié. On sait que les gens du quartier vont venir. »
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/attentat-du-drakkar-lhommage-au-soissonnais-laurent-beriot
Le caporal-chef Laurent Bériot n'avait que 19 ans lorsqu'il a péri dans l'attentat suicide du Drakkar, base militaire située à Beyrouth, au Liban. Ce 23 octobre 1983, cinquante-huit parachutistes français ont été emportés lors de l'explosion d'un camion piégé à l'encontre de la Force multinationale de sécurité à Beyrouth. L'événement avait suscité beaucoup d'émotion dans le pays et en particulier à Soissons, où Laurent Bériot et toute sa famille demeuraient.
« Il représentait la France »
Une cérémonie d'hommage à la mémoire des disparus avait eu lieu aux Invalides en présence de François Mitterrand. Laurent Bériot a, par la suite, été inhumé au carré militaire du cimetière de Soissons, après des obsèques religieuses en la cathédrale, pleine à craquer ce jour-là.
Près de 30 ans après les événements, la ville s'apprête à honorer la mémoire de Laurent Beriot, lors d'une cérémonie organisée par l'association ARFVA/DRAKKAR, composée de rescapés de l'attentat, lesquels organisent chaque année, au mois d'octobre, une commémoration dans la ville d'un des disparus du Drakkar. Cette année, elle aura lieu le 20 octobre, le matin à Saint-Quentin, dont était originaire un autre parachutiste, et l'après-midi à Soissons (voir le programme ci-dessous). En présence des membres de l'association, des autorités militaires et de la famille, ses dix frères et sœurs notamment et sa mère.
Malheureusement, le père du garçon est décédé il y a quelques années. Une famille marquée à jamais par le malheur. Hervé Bériot, petit frère de Laurent, avait 16 ans en 1983. « C'est important que les militaires soient là car c'est une reconnaissance. Il représentait la France. Chaque fois qu'un militaire décède en Afghanistan, ça nous touche… », confie-t-il au nom de toute la famille.
« Il n'est pas oublié »
La messe aura lieu à l'église Saint-Waast, quartier qui a vu grandir Laurent Bériot - Saint-Médard exactement. « On a tous été baptisés ici », souligne Hervé. Tous espèrent que les Soissonnais viendront nombreux. « Beaucoup d'anonymes avaient fait la queue devant la mairie pour la veillée, souligne Elodie Bériot, fille d'Hervé et nièce de Laurent. Cette cérémonie, c'est l'occasion de dire qu'il n'est pas oublié. On sait que les gens du quartier vont venir. »
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/attentat-du-drakkar-lhommage-au-soissonnais-laurent-beriot
vendredi 12 octobre 2012
Hautes-Alpes: un militaire fait une chute mortelle lors d'un entraînement
Un militaire de 33 ans, appartenant au 2ème régiment étranger de génie basé à
Saint-Christol dans le Vaucluse, a fait une chute mortelle vendredi après-midi
lors d'un stage d'escalade dans le département des Hautes-Alpes.
C'est le parquet de Gap qui rapporte l'information. L'accident
s'est produit en début d'après-midi sur le site d'escalade "le Rocher du Bez",
dans la commune de la Salle-les-Alpes. La victime, qui participait à un stage
d'escalade avec d'autres militaires du régiment, a fait une chute évaluée entre
dix et quinze mètres.
"Le parquet de Gap s'est dessaisi de l'affaire au profit du parquet de Grenoble, s'agissant d'une affaire à compétence militaire", a indiqué le procureur de la République de Gap. Une enquête a été ouverte et confiée au peloton de gendarmerie de haute montagne (PGHM) de Briançon, afin de déterminer les circonstances de l'accident.
"Le parquet de Gap s'est dessaisi de l'affaire au profit du parquet de Grenoble, s'agissant d'une affaire à compétence militaire", a indiqué le procureur de la République de Gap. Une enquête a été ouverte et confiée au peloton de gendarmerie de haute montagne (PGHM) de Briançon, afin de déterminer les circonstances de l'accident.
Livre du RMT : « Des sables de Koufra aux plaines du Liban »
Ce livre est né dans un avion survolant l’Afrique, lors d’une rencontre entre le chef de corps du régiment de marche du Tchad (RMT) et l’historien Eric Deroo.
L’idée : réaliser un ouvrage de qualité retraçant l’histoire du RMT depuis l’arrivée du général Largeau au Tchad jusqu’à sa toute dernière mission régimentaire au Liban au sein des Nations Unies.
Après près de deux ans de recherches historiques et iconographiques poussées, le travail arrive enfin à son terme et c’est un album riche et unique qui vient de paraître.
Publié en partenariat avec les éditions De Taillac et le Ministère de la défense, préfacé par le Chef d’Etat-major de l’Armée de Terre, cet ouvrage de 224 pages est en vente au tarif de 35 euros auprès de l’Amicale des officiers du RMT.
jeudi 11 octobre 2012
Le numéro d'octobre d’Armées d’aujourd’hui en ligne !
La parution d’octobre s’ouvre sur un entretien exclusif avec Jean-Yves Le Drian qui s’exprime sur ses premières actions en tant que le ministre de la Défense : Louvois, le Livre blanc et le désengagement progressif en Afghanistan.
Forces en action vous emmène en Jordanie, où la rédaction a suivi la mise en place du groupement médico-chirurgical installé avec vingt tonnes de matériel dans le désert, au cœur du camp de réfugiés de Za’atari. En France, à Saint-Dizier, découvrez le métier d’avitailleur.
La Corée du Nord prête au changement ? La réponse dans la rubrique « Enjeux ».
Les Universités d’été de la Défense à Brest, les forces françaises au Gabon (FFG), le point sur la KFOR ou la réponse à l’état de stress post-traumatique, tels sont les sujets de Focus Défense.
Le dossier de ce mois : plus qu’un outil d’entraînement, les simulateurs sont devenus incontournables grâce à leur capacité à rendre plus efficientes et moins coûteuses les activités des forces armées. Propos à l’appui.
Bonne lecture à tous !>>> Lire le magazine
http://www.defense.gouv.fr/actualites/articles/le-numero-d-octobre-d-armees-d-aujourd-hui-en-ligne
mercredi 10 octobre 2012
Livraison du premier Rafale avec radar à antenne active
Le Rafale est le premier avion de combat européen en service à bénéficier de la technologie AESA (Active Electronically Scanned Array) qui a fait l’objet d’études et de démonstrations antérieures, et qui traduit l’aboutissement de plus de 10 ans d’efforts de R&D sur les antennes actives. Elle permet d’améliorer significativement sa portée de détection. Immatriculé C137, et destiné à l’armée de l’air, il rejoindra dans les prochains jours la base aérienne de Mont-de-Marsan.
Le développement du radar RBE2 AESA a été décidé dans le cadre d’un programme d’amélioration des capteurs du Rafale, qui comprend également un détecteur de départ missile amélioré et une optronique secteur frontal de nouvelle génération, deux systèmes équipant aussi le Rafale C137.
Le Rafale est le premier appareil de chasse omnirôle, c'est-à-dire qu’il peut, au cours du même vol et de façon pratiquement simultanée, assurer différents types de missions, par exemple l’attaque au sol et la défense aérienne. Totalement polyvalent, le Rafale assure toute la gamme de missions dévolues à un avion de chasse: supériorité et défense aérienne, attaque d’objectifs terrestres ou maritimes, appui-feu rapproché de troupes au sol, reconnaissance, frappe nucléaire. C’est aussi le premier appareil conçu dès l’origine pour opérer aussi bien à partir d’une base terrestre que depuis un porte-avions. Il est mis en œuvre par l’armée de l’air et la marine.
A ce jour, 180 avions de série ont été commandés par la DGA et 111 appareils livrés dans ses 3 versions : 36 monoplaces embarqués « M » pour la marine, 38 biplaces « B » et 37 monoplaces « C » pour l’armée de l’air. Le Rafale a été déployé en Afghanistan et en Libye.
Les principaux industriels assurant la réalisation du Rafale sont Dassault Aviation, Thales, Safran et MBDA.
http://www.defense.gouv.fr/actualites/articles/livraison-du-premier-rafale-avec-radar-a-antenne-active2
Le développement du radar RBE2 AESA a été décidé dans le cadre d’un programme d’amélioration des capteurs du Rafale, qui comprend également un détecteur de départ missile amélioré et une optronique secteur frontal de nouvelle génération, deux systèmes équipant aussi le Rafale C137.
Le Rafale est le premier appareil de chasse omnirôle, c'est-à-dire qu’il peut, au cours du même vol et de façon pratiquement simultanée, assurer différents types de missions, par exemple l’attaque au sol et la défense aérienne. Totalement polyvalent, le Rafale assure toute la gamme de missions dévolues à un avion de chasse: supériorité et défense aérienne, attaque d’objectifs terrestres ou maritimes, appui-feu rapproché de troupes au sol, reconnaissance, frappe nucléaire. C’est aussi le premier appareil conçu dès l’origine pour opérer aussi bien à partir d’une base terrestre que depuis un porte-avions. Il est mis en œuvre par l’armée de l’air et la marine.
A ce jour, 180 avions de série ont été commandés par la DGA et 111 appareils livrés dans ses 3 versions : 36 monoplaces embarqués « M » pour la marine, 38 biplaces « B » et 37 monoplaces « C » pour l’armée de l’air. Le Rafale a été déployé en Afghanistan et en Libye.
Les principaux industriels assurant la réalisation du Rafale sont Dassault Aviation, Thales, Safran et MBDA.
http://www.defense.gouv.fr/actualites/articles/livraison-du-premier-rafale-avec-radar-a-antenne-active2
mardi 9 octobre 2012
Le 3e RIMa s’entraîne en Angleterre
Visant à combiner manœuvre tactique et tirs réels, les exercices CALFEX (combined arms live fire exercice) s’inscrivent dans le cadre des échanges franco-britanniques GAULISH, permettant aux deux armées de profiter de leurs infrastructures respectives et de partager leurs savoir-faire tactiques.
Ainsi, la 2e compagnie du 3e RIMa s’est rendue fin septembre sur le camp d’Otterburn, près de Newcastle au nord de l’Angleterre, où elle a suivi une semaine d’entraînement, selon une progression conforme aux documents réglementaires britanniques. De jour comme de nuit, la compagnie a effectué des tirs de niveau binôme et équipe, des parcours offensifs de niveau groupe et section, avant de réaliser une manœuvre « synthèse » de niveau compagnie, sous l’égide des contrôleurs anglais chargés d’assurer l’application des mesures de sécurité britanniques.
La coordination entre les deux armées s’est établie du niveau de commandement de la compagnie, qui recevait ses ordres directement de la brigade du London District qui pilotait l’exercice, jusqu’au scenario de l’exercice synthèse, consistant à neutraliser un camp d’entraînement insurgé, qui demandait aux marsouins de suivre les instructions de leur hiérarchie française dans un environnement sécuritaire inhabituel. En fin de séjour, la manœuvre a donné la possibilité à la compagnie de bénéficier pleinement de cette approche ultra réaliste, permettant à chacun de mettre en application ses acquis tactiques sur un terrain offrant de multiples opportunités et une marge de manœuvre élargie aux normes anglo-saxonnes.
lundi 8 octobre 2012
dimanche 7 octobre 2012
Entente cordiale et militaire
Un an après l’intervention en Libye, les plus grandes manoeuvres franco-britanniques jamais organisées se dérouleront à partir du 17 octobre au large de la Corse. Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian et son homologue anglais, seront invités sur le porte-avions Charles-de-Gaulle.
http://www.lejdd.fr/Politique/Depeches/Entente-cordiale-et-militaire-565578
http://www.lejdd.fr/Politique/Depeches/Entente-cordiale-et-militaire-565578
Un camion du 8e RA (Meuse) chargé de munitions se renverse : un blessé grave
Un camion militaire du 8e Régiment d'artiellerie de Commercy (55) s'est renversé ce matin vers 9 h sur la D994 à la sortie de la commune de Nettancourt (limite Marne-Meuse) alors qu'il circulait. Le camion était chargé de munitions. Il se dirigeait vers un stand de tir à Suippes. D'ailleurs, devant lui, se trouvait, à bord d'un car, une trentaine de militaires de Commercy qui se rendaient également sur place.
Le poids-lourd a mordu l'accotement. Le conducteur a perdu le contrôle. Le véhicule a percuté un arbre avec une extrême violence et s'est retourné. L'habitacle a été défoncé. Les pompiers de Bar-le-Duc et Revigny ont eu quelques difficultés à sortir les deux occupants en raison de l'état du camion. Le chef de bord, blessé léger, a été transporté à l'hôpital de Bar-le-Duc. Le conducteur, gravement touché, devait être héliporté vers Nancy.
Le camion transportait des munitions de mitrailleuses mais aussi des armes (fusils), des mitrailleuses et de l'outillage. Selon l'armée, les munitions étaient doublement protégées par des boîtes métalliques et des secondes boîtes en bois. Il n'y avait a priori pas de risques importants sur le site de l'accident.
. Le camion, plutôt ancien, ne disposait pas de ceintures de sécurité ni de dispositifs comme les coussins gonflables.
http://www.estrepublicain.fr/actualite/2012/10/07/un-camion-du-8e-ra-(meuse)-charge-de-munitions-se-renverse-un-blesse-grave
Le poids-lourd a mordu l'accotement. Le conducteur a perdu le contrôle. Le véhicule a percuté un arbre avec une extrême violence et s'est retourné. L'habitacle a été défoncé. Les pompiers de Bar-le-Duc et Revigny ont eu quelques difficultés à sortir les deux occupants en raison de l'état du camion. Le chef de bord, blessé léger, a été transporté à l'hôpital de Bar-le-Duc. Le conducteur, gravement touché, devait être héliporté vers Nancy.
Le camion transportait des munitions de mitrailleuses mais aussi des armes (fusils), des mitrailleuses et de l'outillage. Selon l'armée, les munitions étaient doublement protégées par des boîtes métalliques et des secondes boîtes en bois. Il n'y avait a priori pas de risques importants sur le site de l'accident.
. Le camion, plutôt ancien, ne disposait pas de ceintures de sécurité ni de dispositifs comme les coussins gonflables.
http://www.estrepublicain.fr/actualite/2012/10/07/un-camion-du-8e-ra-(meuse)-charge-de-munitions-se-renverse-un-blesse-grave
samedi 6 octobre 2012
vendredi 5 octobre 2012
Un militaire blessé dans une explosion sur le plateau de Canjuers
Un militaire a été blessé au visage, aux yeux et au cou, peu après 9h30 ce vendredi matin, à l'intérieur du camp militaire de Canjuers.
Un engin explosif a éclaté, alors que trois militaires préparaient une séance d'instruction, dans un local. Le blessé a été transporté par hélicoptère vers un hôpital.
Les techniciens en investigation criminelle de la gendarmerie se rendent sur place.
http://www.nicematin.com/actualites/un-militaire-blesse-dans-une-explosion-sur-le-plateau-de-canjuers.1010306.html
Un engin explosif a éclaté, alors que trois militaires préparaient une séance d'instruction, dans un local. Le blessé a été transporté par hélicoptère vers un hôpital.
Les techniciens en investigation criminelle de la gendarmerie se rendent sur place.
http://www.nicematin.com/actualites/un-militaire-blesse-dans-une-explosion-sur-le-plateau-de-canjuers.1010306.html
Grande Guerre : l'incroyable histoire du lieutenant Leguay
MARNE. Tombé le 30 septembre 1915, dans les effroyables combats de la Main de Massiges, le corps de cet officier du 2e bataillon de chasseurs a été retrouvé le 16 mai dernier !
C'est en présence de ses descendants qui feront dimanche un pèlerinage mémoriel familial en Argonne, que le lieutenant Leguay sera officiellement honoré à la nécropole nationale de Minaucourt auprès des pantalons rouges et poilus qui sont tombés pour la France en cette terre marnaise où les cicatrices de la Grande Guerre sont éternelles.
Du Mans à la Marne
Quatre-vingt-dix-sept ans après sa disparition à l'âge de 36 ans, il n'a jamais perdu sa place dans le cœur des siens. Il rejoint le cœur de la Nation reconnaissante à ses fils, dont le sacrifice a sauvé la France.
(Nous avions évoqué dans nos colonnes en mai et juin la découverte du corps puis son identification).
Né le 15 novembre 1878 au Mans, Arthur obtient son baccalauréat lettres-philosophie en 1897. C'est en novembre 1899 qu'il découvre l'armée lorsqu'il est incorporé au 104e régiment d'infanterie pour y effectuer son service militaire. Il remplit ses obligations, obtient le grade de caporal et un certificat de bonne conduite.
Devenu zingueur, Il fonde une famille le 5 juillet 1904 en épousant Madeleine Grimault qui lui donnera trois enfants, Jeanne, Pierre et Jacques. Il est rappelé sous les drapeaux à la veille de la déclaration de guerre. La mobilisation générale du 2 août 1914 le destine au 28e régiment d'infanterie territoriale.
Pour le protéger, sa sœur Marie lui adresse le 5 août deux médailles pieuses (retrouvées près de sa dépouille lors de sa mise au jour le 16 mai dernier). Elle lui recommande de ne pas faire d'imprudence, juste son devoir.
Arthur Leguay est un authentique patriote. Il est fier de se battre sous le drapeau pour son pays. Il obtient sa mutation au 117e régiment d'infanterie et est nommé sergent le 16 décembre 1914.
De Perthes-lès-Hurlus à Massiges
Lors des combats féroces du 23 février 1915, le sous-officier est blessé au cours d'un violent accrochage à Perthes-lès-Hurlus. Qu'à cela ne tienne, il veut retrouver au plus vite le front. Le 14 mars 1915 à Souain, où les combats font rage, il est à nouveau blessé. Reconnu pour son sang-froid, son courage, sa capacité à mener les hommes, il est promu sous-lieutenant à titre temporaire le 6 mars 1915. Le 30 juin, il est versé au 2e bataillon de chasseurs à pied, comme lieutenant de réserve à titre définitif.
Lorsqu'est déclenchée la deuxième grande offensive de Champagne le 25 septembre 1915, le 2e bataillon est engagé le 30 septembre avec l'ordre d'attaquer vers le village de Ripont et au passage de s'emparer de l'ouvrage dit de « La Défaite », une position défensive solidement armée et tenue par les Allemands entre la Main de Massiges et la ferme de « Maison-de-Champagne ».
Les combats sont d'une violence inouïe. Les deux premières vagues d'assaut parviennent à franchir la première ligne de tranchée ennemie au prix de lourdes pertes. Les survivants atteignent la deuxième ligne mais sont cloués sur place par le feu d'un nid de mitrailleuses. En l'espace d'une journée, le bataillon perd quatorze officiers, et six cent trente et un soldats. Parmi les disparus lors des assauts figure le lieutenant Arthur Leguay.
Au fil des semaines et des mois, l'espoir de le retrouver s'amenuise puis disparaît. Jusqu'à ce que l'association de la Main de Massiges qui effectue un travail remarquable pour reconstituer les lignes de tranchées du secteur et montrer sur le terrain comment ont été menés ces combats si meurtriers, découvre un peu par hasard la dépouille du lieutenant qui va être formellement identifié. Au Mans en 1921, la croix de chevalier de la Légion d'honneur obtenue à titre posthume par le lieutenant Leguay a été remise à son fils aîné.
Dimanche, alors que se déroulera la cérémonie de Navarin, chacun fera une place un peu particulière au lieutenant Leguay. Alors que se prépare le centenaire de la Grande Guerre, c'est aussi le moment de penser dans chaque famille à ceux qui sont tombés, qui ont été blessés et mutilés et ont écrit avec leur sang des pages inoubliables de notre histoire parce qu'ils étaient des soldats d'honneur.
La cérémonie aura lieu le dimanche 7 octobre à 11 heures à la nécropole de Minaucourt
http://www.lunion.presse.fr/article/marne/grande-guerre-lincroyable-histoire-du-lieutenant-leguay?xtcr=1&xtmc=Grande Guerre : l'incroyable histoire du lieutenant Leguay
C'est en présence de ses descendants qui feront dimanche un pèlerinage mémoriel familial en Argonne, que le lieutenant Leguay sera officiellement honoré à la nécropole nationale de Minaucourt auprès des pantalons rouges et poilus qui sont tombés pour la France en cette terre marnaise où les cicatrices de la Grande Guerre sont éternelles.
Du Mans à la Marne
Quatre-vingt-dix-sept ans après sa disparition à l'âge de 36 ans, il n'a jamais perdu sa place dans le cœur des siens. Il rejoint le cœur de la Nation reconnaissante à ses fils, dont le sacrifice a sauvé la France.
(Nous avions évoqué dans nos colonnes en mai et juin la découverte du corps puis son identification).
Né le 15 novembre 1878 au Mans, Arthur obtient son baccalauréat lettres-philosophie en 1897. C'est en novembre 1899 qu'il découvre l'armée lorsqu'il est incorporé au 104e régiment d'infanterie pour y effectuer son service militaire. Il remplit ses obligations, obtient le grade de caporal et un certificat de bonne conduite.
Devenu zingueur, Il fonde une famille le 5 juillet 1904 en épousant Madeleine Grimault qui lui donnera trois enfants, Jeanne, Pierre et Jacques. Il est rappelé sous les drapeaux à la veille de la déclaration de guerre. La mobilisation générale du 2 août 1914 le destine au 28e régiment d'infanterie territoriale.
Pour le protéger, sa sœur Marie lui adresse le 5 août deux médailles pieuses (retrouvées près de sa dépouille lors de sa mise au jour le 16 mai dernier). Elle lui recommande de ne pas faire d'imprudence, juste son devoir.
Arthur Leguay est un authentique patriote. Il est fier de se battre sous le drapeau pour son pays. Il obtient sa mutation au 117e régiment d'infanterie et est nommé sergent le 16 décembre 1914.
De Perthes-lès-Hurlus à Massiges
Lors des combats féroces du 23 février 1915, le sous-officier est blessé au cours d'un violent accrochage à Perthes-lès-Hurlus. Qu'à cela ne tienne, il veut retrouver au plus vite le front. Le 14 mars 1915 à Souain, où les combats font rage, il est à nouveau blessé. Reconnu pour son sang-froid, son courage, sa capacité à mener les hommes, il est promu sous-lieutenant à titre temporaire le 6 mars 1915. Le 30 juin, il est versé au 2e bataillon de chasseurs à pied, comme lieutenant de réserve à titre définitif.
Lorsqu'est déclenchée la deuxième grande offensive de Champagne le 25 septembre 1915, le 2e bataillon est engagé le 30 septembre avec l'ordre d'attaquer vers le village de Ripont et au passage de s'emparer de l'ouvrage dit de « La Défaite », une position défensive solidement armée et tenue par les Allemands entre la Main de Massiges et la ferme de « Maison-de-Champagne ».
Les combats sont d'une violence inouïe. Les deux premières vagues d'assaut parviennent à franchir la première ligne de tranchée ennemie au prix de lourdes pertes. Les survivants atteignent la deuxième ligne mais sont cloués sur place par le feu d'un nid de mitrailleuses. En l'espace d'une journée, le bataillon perd quatorze officiers, et six cent trente et un soldats. Parmi les disparus lors des assauts figure le lieutenant Arthur Leguay.
Au fil des semaines et des mois, l'espoir de le retrouver s'amenuise puis disparaît. Jusqu'à ce que l'association de la Main de Massiges qui effectue un travail remarquable pour reconstituer les lignes de tranchées du secteur et montrer sur le terrain comment ont été menés ces combats si meurtriers, découvre un peu par hasard la dépouille du lieutenant qui va être formellement identifié. Au Mans en 1921, la croix de chevalier de la Légion d'honneur obtenue à titre posthume par le lieutenant Leguay a été remise à son fils aîné.
Dimanche, alors que se déroulera la cérémonie de Navarin, chacun fera une place un peu particulière au lieutenant Leguay. Alors que se prépare le centenaire de la Grande Guerre, c'est aussi le moment de penser dans chaque famille à ceux qui sont tombés, qui ont été blessés et mutilés et ont écrit avec leur sang des pages inoubliables de notre histoire parce qu'ils étaient des soldats d'honneur.
La cérémonie aura lieu le dimanche 7 octobre à 11 heures à la nécropole de Minaucourt
http://www.lunion.presse.fr/article/marne/grande-guerre-lincroyable-histoire-du-lieutenant-leguay?xtcr=1&xtmc=Grande Guerre : l'incroyable histoire du lieutenant Leguay
jeudi 4 octobre 2012
Un militaire au bord de la faillite pour cause de soldes non-payés
Ce père de famille affirme que l'armée lui doit 10.000 euros d'impayés...
Il est militaire, gradé de la Légion étrangère, il a fait l’Afghanistan et il est ruiné. C’est un père de quatre enfants au bord de la faillite personnelle qui a décidé d’alerter les médias sur son cas, relayé ce jeudi par Midi Libre. En cause: l’armée française et son logiciel informatique de gestion des salaires, mis en place il y a un an et qui connaît depuis de nombreux ratés.
«Je suis au bord de la faillite personnelle et mon banquier me prend pour un mythomane», se lamente le sous-officier d’Alès (Gard) qui préfère rester anonyme. «Je ne veux pas nuire à l’institution qui n’y est pour rien. Mais j’ai une femme et quatre enfants. Il faut bien les nourrir. Et j’ai des crédits comme tout le monde. Entre être sanctionné et pouvoir faire manger ma famille, j’ai choisi.» Il affirme que l’armée lui doit un retard de solde et de primes de près de 10.000 euros.
En réponse aux manifestantes, le porte-parole de l’armée avait affirmé que le problème était «en voie d’être résolu». Plus de six mois plus tard, force est de constater que le problème persiste. «Rien que dans mon régiment, 15 à 20 personnes ont ce genre de problème», raconte dans Midi Libre le militaire dépourvu, à qui la Légion étrangère a accordé un prêt à taux 0. «A Nîmes, une cinquantaine de cas existent à ma connaissance. Un militaire est même sans salaire depuis un an», poursuit-il. Côté armée, souligne Midi Libre, la position officielle est de rappeler que le problème est en train de se résorber.
http://www.20minutes.fr/article/1016005/militaire-bord-faillite-cause-soldes-non-payes
Il est militaire, gradé de la Légion étrangère, il a fait l’Afghanistan et il est ruiné. C’est un père de quatre enfants au bord de la faillite personnelle qui a décidé d’alerter les médias sur son cas, relayé ce jeudi par Midi Libre. En cause: l’armée française et son logiciel informatique de gestion des salaires, mis en place il y a un an et qui connaît depuis de nombreux ratés.
«Je suis au bord de la faillite personnelle et mon banquier me prend pour un mythomane», se lamente le sous-officier d’Alès (Gard) qui préfère rester anonyme. «Je ne veux pas nuire à l’institution qui n’y est pour rien. Mais j’ai une femme et quatre enfants. Il faut bien les nourrir. Et j’ai des crédits comme tout le monde. Entre être sanctionné et pouvoir faire manger ma famille, j’ai choisi.» Il affirme que l’armée lui doit un retard de solde et de primes de près de 10.000 euros.
Problème connu de l’armée
Le problème est bien connu de l’armée. Au mois de mars dernier, plusieurs dizaines de femmes de militaires avaient manifesté devant le ministère de la Défense à Paris pour réclamer le paiement de soldes et de primes non payées. Comme le rappelle Midi Libre, l’armée a même mis en place un numéro vert pour recenser et régler les problèmes causés par son logiciel informatique «Louvois» (Logiciel unique à vocation interarmées de la solde).En réponse aux manifestantes, le porte-parole de l’armée avait affirmé que le problème était «en voie d’être résolu». Plus de six mois plus tard, force est de constater que le problème persiste. «Rien que dans mon régiment, 15 à 20 personnes ont ce genre de problème», raconte dans Midi Libre le militaire dépourvu, à qui la Légion étrangère a accordé un prêt à taux 0. «A Nîmes, une cinquantaine de cas existent à ma connaissance. Un militaire est même sans salaire depuis un an», poursuit-il. Côté armée, souligne Midi Libre, la position officielle est de rappeler que le problème est en train de se résorber.
http://www.20minutes.fr/article/1016005/militaire-bord-faillite-cause-soldes-non-payes
mercredi 3 octobre 2012
Crash d'un Mirage en Haute-Saône : un mort
Un avion monoplace de la Base aérienne 116 de Luxeuil-lès-Bains s'est crashé ce matin vers 10 h non loin des installations militaires, sur la commune voisine de Froideconche. L'appareil, un Mirage 2000, s'est écrasé à côté de l'étang de l'Abbé, lequel est plein de kérosène. L'accident s'est produit à proximité immédiate de la Zone industrielle d'Emery., derrière la casse auto Aubry. L'appareil est passé très près d'une ferronnerie d'art. Il a fait voler en éclat un chalet de bois en s'écrasant. On compterait au moins un mort. Il s'agirait d'un pilote taïwanais de 37 ans, présent en Haute-saône dans le cadre d'une procédure de coopération.
Un périmètre de sécurité a été mis en place dans les premiers instants. Aussitôt après le crash les pompiers ont effectué une reconnaissance pour constater qu'il n'y avait pas de survivant. La section de recherche de la gendarmerie de l'air de Villacoublay est actuellement (midi) sur place. Objectif : déterminer s'il y a un danger d'explosion en raison de la présence éventuelle d'armement (obus), de kérosène, de dispositif du siège éjectable. Un Mirage de ce type peut contenir 7000 litres de kérosène. Reste à savoir si l'appareil était à plein ou non.
Le pilote a évité les habitations
Les pompiers, sous la direction du lieutenant colonel Bel, ont été chargés de l'aspect pollution. L'étang, fermé par une vanne, se déverse dans le ruisseau Morbier, lui même affluent du Breuchin. Aucune pollution n'avait été détectée en milieu de journée sur le Morbier.
C'est l'armée qui a bien sûr la charge de gérer le danger potentiel que pose l'armement. La carlingue proprement dite pourrait se trouver dans l'étang.
L'ensemble du dispositif est coordonné par le sous-préfet de Lure, Didier Doré.
http://www.estrepublicain.fr/actualite/2012/10/03/crash-d-avion-de-la-ba-116-en-haute-saone
Un périmètre de sécurité a été mis en place dans les premiers instants. Aussitôt après le crash les pompiers ont effectué une reconnaissance pour constater qu'il n'y avait pas de survivant. La section de recherche de la gendarmerie de l'air de Villacoublay est actuellement (midi) sur place. Objectif : déterminer s'il y a un danger d'explosion en raison de la présence éventuelle d'armement (obus), de kérosène, de dispositif du siège éjectable. Un Mirage de ce type peut contenir 7000 litres de kérosène. Reste à savoir si l'appareil était à plein ou non.
Le pilote a évité les habitations
Les pompiers, sous la direction du lieutenant colonel Bel, ont été chargés de l'aspect pollution. L'étang, fermé par une vanne, se déverse dans le ruisseau Morbier, lui même affluent du Breuchin. Aucune pollution n'avait été détectée en milieu de journée sur le Morbier.
C'est l'armée qui a bien sûr la charge de gérer le danger potentiel que pose l'armement. La carlingue proprement dite pourrait se trouver dans l'étang.
L'ensemble du dispositif est coordonné par le sous-préfet de Lure, Didier Doré.
«Pour le moment, personne ne peut approcher du lieu de l’accident pour des raisons de sécurité. Il faut d’abord vérifier quels armements étaient à bord», a expliqué Henri Passard, maire de Froideconche. Selon ses informations, «le pilote aurait tout fait pour éviter de tomber sur des habitations».
La base aérienne 116 avait été endeuillée le 3 mars 2011 avec un crash qui avait fait deux morts, deux jeunes pilotes de la base http://www.estrepublicain.fr/actualite/2012/10/03/crash-d-avion-de-la-ba-116-en-haute-saone
Un Mirage s'écrase en Haute-Saône
Un Mirage 2000-5 s'est écrasé ce matin au nord-est de la base aérienne de Luxeuil, en Haute-Saône, selon une information d'Europe 1. On ignore si le pilote a pu s'éjecter de l'appareil. L'armée de l'air et le ministère de la Défense ont déclenché des recherches.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/10/03/97001-20121003FILWWW00428-un-mirage-s-ecrase-en-haute-saone.php
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/10/03/97001-20121003FILWWW00428-un-mirage-s-ecrase-en-haute-saone.php
Quand le 3e RG livre ses secrets
Seize auditeurs de l'Institut des Hautes Etudes de la Défense Nationale ont visité le 3e Régiment de génie. Le groupe a passé presque 24 heures à Charleville-Mézières pour découvrir une bonne partie des activités du régiment carolo.
Les participants issus de la 65e session nationale de l'IHEDN étaient des élus (une sénatrice EELV…), des journalistes (Le Figaro), des chercheurs membres de différents think tanks (laboratoires d'idées), des personnels de la Défense Nationale, des gradés d'autres armes (marine, armée de l'air) et même des officiers supérieurs étrangers (en l'occurrence un colonel britannique et un colonel allemand) et des dirigeants d'entreprises (comme Emmanuel Leclerc de Hautecloque, petit-fils du maréchal Leclerc et responsable de l'équipement à la Carmat, une société spécialisée dans la bio-prothèse).
Cette 65e session qui vient de commencer le mois dernier va travailler jusqu'en juin sur le thème suivant : le continent africain entre enjeux de développement, défis de sécurité et intérêts français et européens. Une question qui devra évidemment tenir compte de l'expérience récente des différents printemps arabes.
Ce genre de visite au « 3 » reste relativement exceptionnelle et le régiment offre en général un programme copieux à ses visiteurs. Arrivés jeudi en fin d'après-midi, les auditeurs, accueillis par le chef de corps le colonel Brice Bertrand, ont d'abord eu droit à une démonstration de franchissement nocturne de la Meuse à l'école des ponts.
Arsenal high-tech des Nedex
Le lendemain matin, le groupe a pu s'entretenir avec des militaires revenus récemment d'Afghanistan et aussi se rendre compte des conditions de vie au sein du quartier Dumerbion, en visitant notamment des chambres généralement occupées par seulement deux personnes.
En milieu de matinée, le major Garnier, véritable mémoire du régiment, a ouvert le musée du 3e RG. Au passage, on apprend le rôle essentiel des pontonniers du génie dans la bataille de la Bérézina en 1812. On s'étonne du poids incroyable de l'armure de protection du sapeur vers 1850 : 55 kg !
On découvre ce que furent les « mouchoirs d'instruction » en 1914 avec des petits dessins sur des carrés de tissu permettant de rappeler, à tous ceux qui ne savaient pas lire, les gestes élémentaires de la vie militaire ; chacun « touchait » un lot de douze mouchoirs différents.
On est presque incrédule en entendant que Vauban, le père du génie militaire, fut aussi celui de l'élevage des porcs en batterie, etc.
7 kg "d'explo" sous le char
Bien que très intéressés par cette visite express, les auditeurs de l'IHEDN allaient passer ensuite davantage de temps sur les présentations des différentes munitions conventionnelles ou improvisées trouvées jusqu'à très récemment sur tous les théâtres d'opérations extérieures.
Les présentations également de tout l'arsenal high-tech des Nedex, les spécialistes de la neutralisation d'explosifs. Brouilleurs de fréquences, canons à eau d'une pression de 1.000 bars (10 fois un nettoyeur haute-pression classique !) pour disloquer un colis piégé, lance-burins pour casser une ogive, robot démineur sur chenillettes à cinq caméras coûtant 150.000 euros, etc.
Sachant que 250 g « d'explo » (pour reprendre le jargon abréviatif du génie) réussit à couper en deux un rail de chemin de fer, que pensez-vous des dégâts que peut faire une mine anti-char bourrée de 7 kg du même « explo » ?
L'Afghanistan a permis aux Nedex de découvrir que l'ingéniosité des « insurgés » n'avait guère de limite en matière d'engins explosifs « home made » (cocotte-minute, bidon d'engrais mélangé à du fuel, mosquée clock ou horloge portative piégée en forme de mosquée) et de systèmes de déclenchement à distance des plus rudimentaires aux plus modernes… par exemple, à partir d'un téléphone portable.
http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/quand-le-3e-rg-livre-ses-secrets
Les participants issus de la 65e session nationale de l'IHEDN étaient des élus (une sénatrice EELV…), des journalistes (Le Figaro), des chercheurs membres de différents think tanks (laboratoires d'idées), des personnels de la Défense Nationale, des gradés d'autres armes (marine, armée de l'air) et même des officiers supérieurs étrangers (en l'occurrence un colonel britannique et un colonel allemand) et des dirigeants d'entreprises (comme Emmanuel Leclerc de Hautecloque, petit-fils du maréchal Leclerc et responsable de l'équipement à la Carmat, une société spécialisée dans la bio-prothèse).
Cette 65e session qui vient de commencer le mois dernier va travailler jusqu'en juin sur le thème suivant : le continent africain entre enjeux de développement, défis de sécurité et intérêts français et européens. Une question qui devra évidemment tenir compte de l'expérience récente des différents printemps arabes.
Ce genre de visite au « 3 » reste relativement exceptionnelle et le régiment offre en général un programme copieux à ses visiteurs. Arrivés jeudi en fin d'après-midi, les auditeurs, accueillis par le chef de corps le colonel Brice Bertrand, ont d'abord eu droit à une démonstration de franchissement nocturne de la Meuse à l'école des ponts.
Arsenal high-tech des Nedex
Le lendemain matin, le groupe a pu s'entretenir avec des militaires revenus récemment d'Afghanistan et aussi se rendre compte des conditions de vie au sein du quartier Dumerbion, en visitant notamment des chambres généralement occupées par seulement deux personnes.
En milieu de matinée, le major Garnier, véritable mémoire du régiment, a ouvert le musée du 3e RG. Au passage, on apprend le rôle essentiel des pontonniers du génie dans la bataille de la Bérézina en 1812. On s'étonne du poids incroyable de l'armure de protection du sapeur vers 1850 : 55 kg !
On découvre ce que furent les « mouchoirs d'instruction » en 1914 avec des petits dessins sur des carrés de tissu permettant de rappeler, à tous ceux qui ne savaient pas lire, les gestes élémentaires de la vie militaire ; chacun « touchait » un lot de douze mouchoirs différents.
On est presque incrédule en entendant que Vauban, le père du génie militaire, fut aussi celui de l'élevage des porcs en batterie, etc.
7 kg "d'explo" sous le char
Bien que très intéressés par cette visite express, les auditeurs de l'IHEDN allaient passer ensuite davantage de temps sur les présentations des différentes munitions conventionnelles ou improvisées trouvées jusqu'à très récemment sur tous les théâtres d'opérations extérieures.
Les présentations également de tout l'arsenal high-tech des Nedex, les spécialistes de la neutralisation d'explosifs. Brouilleurs de fréquences, canons à eau d'une pression de 1.000 bars (10 fois un nettoyeur haute-pression classique !) pour disloquer un colis piégé, lance-burins pour casser une ogive, robot démineur sur chenillettes à cinq caméras coûtant 150.000 euros, etc.
Sachant que 250 g « d'explo » (pour reprendre le jargon abréviatif du génie) réussit à couper en deux un rail de chemin de fer, que pensez-vous des dégâts que peut faire une mine anti-char bourrée de 7 kg du même « explo » ?
L'Afghanistan a permis aux Nedex de découvrir que l'ingéniosité des « insurgés » n'avait guère de limite en matière d'engins explosifs « home made » (cocotte-minute, bidon d'engrais mélangé à du fuel, mosquée clock ou horloge portative piégée en forme de mosquée) et de systèmes de déclenchement à distance des plus rudimentaires aux plus modernes… par exemple, à partir d'un téléphone portable.
http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/quand-le-3e-rg-livre-ses-secrets
mardi 2 octobre 2012
Opération séduction pour le 1er RAMa
Le 1er Régiment d'artillerie de marine (Rama) qui a pris ses quartiers en mai dernier en place du 402e Régiment d'artillerie dissous, a ouvert ses portes ce vendredi 28 septembre à une délégation de hautes autorités de la ville de Châlons, du département et de la région Champagne-Ardenne.
Cette initiative de présenter le régiment s'inscrit en fait dans un programme de visite de l'Institut des hautes études de la défense nationale (IHEDN). Les élus reçus par le colonel Patrick Vaglio, chef de corps du régiment, ont eu l'occasion d'assister à des présentations de matériels et des différentes spécialités dans l'artillerie.
C'est notamment au travers des présentations et des échanges que les auditeurs de l'IHEDN et les autorités locales et régionales ont pu appréhender la réalité du métier et l'emploi des différents systèmes d'arme.
A noter que le régiment est doté de matériels très sophistiqués à la pointe du progrès et opérationnels en un temps record. Les invités ont pu se rendre compte de la rapidité à laquelle les militaires ont déployé les matériels utilisés que ce soit en métropole ou au-delà des frontières, lors des campagnes militaires qui jalonnent l'histoire de notre pays. Plus de 900 militaires composent le 1er Rama désormais implanté au quartier Corbineau face à l'hôpital de Châlons. Il succède ainsi au 402e Régiment d'artillerie et plus loin encore, les Châlonnais se souviendront de l'Ecole d'artillerie qui a quitté la ville préfecture en 1976.
Le 1er Rama est bien implanté et les Châlonnais auront encore l'occasion de côtoyer leur régiment, désormais le seul qui reste dans notre cité en tant qu'artillerie.
http://www.lunion.presse.fr/article/marne/operation-seduction-pour-le-1er-rama
Cette initiative de présenter le régiment s'inscrit en fait dans un programme de visite de l'Institut des hautes études de la défense nationale (IHEDN). Les élus reçus par le colonel Patrick Vaglio, chef de corps du régiment, ont eu l'occasion d'assister à des présentations de matériels et des différentes spécialités dans l'artillerie.
C'est notamment au travers des présentations et des échanges que les auditeurs de l'IHEDN et les autorités locales et régionales ont pu appréhender la réalité du métier et l'emploi des différents systèmes d'arme.
A noter que le régiment est doté de matériels très sophistiqués à la pointe du progrès et opérationnels en un temps record. Les invités ont pu se rendre compte de la rapidité à laquelle les militaires ont déployé les matériels utilisés que ce soit en métropole ou au-delà des frontières, lors des campagnes militaires qui jalonnent l'histoire de notre pays. Plus de 900 militaires composent le 1er Rama désormais implanté au quartier Corbineau face à l'hôpital de Châlons. Il succède ainsi au 402e Régiment d'artillerie et plus loin encore, les Châlonnais se souviendront de l'Ecole d'artillerie qui a quitté la ville préfecture en 1976.
Le 1er Rama est bien implanté et les Châlonnais auront encore l'occasion de côtoyer leur régiment, désormais le seul qui reste dans notre cité en tant qu'artillerie.
http://www.lunion.presse.fr/article/marne/operation-seduction-pour-le-1er-rama
lundi 1 octobre 2012
Afghanistan: 3 soldats de l'Otan tués
Trois soldats de l'Isaf, la force armée de l'Otan en Afghanistan, ont péri lors d'une attaque lancée ce matin par des insurgés dans l'est du pays, a-t-on appris auprès de l'Isaf. D'après le colonel Yaqub, adjoint au chef de la police de Khost, l'attaque, un "attentat suicide commis par un kamikaze à pied" qui visait les troupes de la coTrois soldats de l'Isaf, la force armée de l'Otan en Afghanistan, ont péri lors d'une attaque lancée lundi matin par des insurgés dans l'est du pays, a-t-on appris auprès de l'Isaf.
D'après le colonel Yaqub, adjoint au chef de la police de Khost, l'attaque, un "attentat suicide commis par un kamikaze à pied" qui visait les troupes de la coalition dans la ville de Khost, la capitale de la province du même nom, a également tué et blessé des civils. Quatre policiers, blessés dans l'attaque, ont été transportés à l'hôpital, a ajouté le colonel Yaqub. La nationalité des militaires étrangers tués et les circonstances de l'incident n'ont pas été communiquées par l'Isaf.
Après bientôt 11 années de présence en Afghanistan aux côtés des forces régulières, la coalition de l'Otan, venue dans ce pays pour y traquer Oussama ben Laden et chasser les talibans du pouvoir, n'a toujours pas réussi à se défaire des insurgés, encore très actifs dans le sud et l'est du pays. Les bombes artisanales et les attentats suicide sont les armes de prédilection de la rébellion, menée par les talibans.
Samedi, un échange de tirs dans des conditions obscures entre l'Isaf et l'armée afghane, en principe alliées face aux talibans, a fait 5 morts, un militaire et un contractant américains et trois soldats afghans, dans la province également instable du Wardak, au sud-ouest de Kaboul.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/10/01/97001-20121001FILWWW00378-afghanistan-3-soldats-de-l-otan-tues.php
D'après le colonel Yaqub, adjoint au chef de la police de Khost, l'attaque, un "attentat suicide commis par un kamikaze à pied" qui visait les troupes de la coalition dans la ville de Khost, la capitale de la province du même nom, a également tué et blessé des civils. Quatre policiers, blessés dans l'attaque, ont été transportés à l'hôpital, a ajouté le colonel Yaqub. La nationalité des militaires étrangers tués et les circonstances de l'incident n'ont pas été communiquées par l'Isaf.
Après bientôt 11 années de présence en Afghanistan aux côtés des forces régulières, la coalition de l'Otan, venue dans ce pays pour y traquer Oussama ben Laden et chasser les talibans du pouvoir, n'a toujours pas réussi à se défaire des insurgés, encore très actifs dans le sud et l'est du pays. Les bombes artisanales et les attentats suicide sont les armes de prédilection de la rébellion, menée par les talibans.
Samedi, un échange de tirs dans des conditions obscures entre l'Isaf et l'armée afghane, en principe alliées face aux talibans, a fait 5 morts, un militaire et un contractant américains et trois soldats afghans, dans la province également instable du Wardak, au sud-ouest de Kaboul.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/10/01/97001-20121001FILWWW00378-afghanistan-3-soldats-de-l-otan-tues.php
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