Revue de presse de toutes les informations militaires française ...OTAN...vie des réservistes...vidéos des engagements en opérations extérieures...recrutement...
dimanche 30 novembre 2014
Burkina Faso : décès de l’agent technique (adjudant) Samir Bajja
Né le 14 janvier 1976, l’agent technique (adjudant) BAJJA Samir aura servi la France durant plus de 16 ans
Incorporé au 21e RIMA de Fréjus le 01 février 1998, il souscrit un volontariat service long de 6 mois ce qui porte la durée de son service à 16 mois. Il est désigné pour servir au 10e Bataillon de Commandement et de Soutien (BCS) à Djibouti du 30 avril
1998 au 31 août 1998. A son retour il renouvèle son volontariat service long pour 4 mois et incorpore la 13e Demi-Brigade de la Légion Etrangère (DBLE). Après 20 mois de service actif il est rayé des contrôles le 26 juillet 1999.
Le 04 avril 2000 il signe un contrat d’engagement auprès de la Base Pétrolière Interarmée (BPIA) avec la distinction de soldat de 1erclasse et prise en compte de ses services et date rectifiée à compter du 04 août 1998. Il obtient son CP ravitaillement et son Certificat Militaire Elémentaire le 14 novembre 2000 ainsi que ses certificats « technique élémentaire logistique essence » et « pratique transport distribution ». Grâce à ses grandes qualités militaires et son esprit d’initiative il est promu brigadier-chef le 1er octobre 2001.
Dynamique et d’un comportement exemplaire, il est admis à suivre le recrutement semi-direct des sous-officiers « soutien pétrolier du service des essences des armées » à Saint- Maixent. Le 1eraoût 2002 il est promu maréchal des logis. Il est titulaire du brevet de spécialité de l’armée de terre dans le domaine service des essences des armées (SEA) filière « Logistique Essence » l’année suivante.
Promu maréchal des logis-chef le 1er avril 2007, il est sélectionné et rejoint le service des essences du détachement de l’aviation légère de l’armée de terre des opérations spéciales (DAOS) le 1er août de la même année.
Sous-officier très déterminé qui s’investit pleinement, il obtient son brevet des troupes aéroportées en 2008 et son brevet supérieur de technicien de l’armée de Terre (BSTAT) domaine « SEA » filière « logistique essences » le 1erjuillet 2009. Adjoint à la cellule SEA, il est aussi membre d’équipage opérations spéciales (MEOS). D’un charisme naturel, il est un exemple en termes de rigueur, d’ardeur au travail, et possède un sens de l’analyse qui lui permet en permanence de prendre des décisions judicieuses et nécessaires au bon déroulement des missions. Atout précieux au sein de son escadrille du 4erégiment d’hélicoptères des forces spéciales, il est promu agent technique le 1erjuillet 2012.
Technicien disponible et polyvalent faisant preuve d’un total engagement personnel, l’agent technique BAJJA Samir a effectué de nombreuses missions extérieures aux cours desquelles son dévouement, ses qualités humaines, et sa culture opérationnelle ont été remarquées : Macédoine en 2001, Tchad en 2004 et 2013, Afghanistan en 2006 et 2010, la République de Côte d’Ivoire en 2008 et 2010 et le Burkina-Faso en 2011, 2012 et 2013, RCA 2013.
Le 26 novembre 2014, il est de nouveau projeté au Burkina-Faso sur l’opération SABRE. L’agent technique BAJJA Samir est mortellement blessé dans un accident d’hélicoptère le 29 novembre 2014.
L’agent technique BAJJA Samir était titulaire de la croix de la valeur militaire avec étoile de bronze à l’ordre du régiment, de la médaille d’outre-mer avec agrafe vermeil « République de Côte d’Ivoire » et « Tchad», d’une citation avec attribution de la médaille d’or de la défense nationale et de la médaille d’or de la défense nationale avec agrafe « missions d’assistance extérieure ». Il avait reçu une lettre de félicitations en 2004 et un témoignage de satisfaction à l’ordre de la division en 2014.
Agé de 38 ans, pacsé sans enfant, il a été tué dans l’accomplissement de sa mission au service de la France.
L'Armée de Terre s'associe à la douleur de sa famille et de ses frères d'arme.
http://www.defense.gouv.fr/terre/a-la-une/burkina-faso-deces-de-l-agent-technique-adjudant-samir-bajja
Un soldat français des forces spéciales tué dans un accident d'hélicoptère au Burkina Faso
Un soldat français des forces spéciales a été tué dans un accident d'hélicoptère au Burkina Faso a indiqué ce dimance le ministère de la Défense.
Il s'agit de Samir Bajja, 38 ans, né à Nîmes et sous-officier au 4e régiment d'hélicoptères des forces spéciales de l'Armée de terre, a précisé l'entourage du ministre Jean-Yves Le Drian dans un communiqué. Il se trouvait à bord d'un engin Caracal qui s'est écrasé.
L'adjudant Bajja "est le deuxième soldat français à mourir au Sahel depuis le lancement de l'opération Barkhane le 1er août dernier", note le communiqué officiel. "Cette opération vise à lutter, aux côtés de nos partenaires burkinabés, nigériens, maliens, mauritaniens et tchadiens, contre les groupes armés terroristes présents dans la bande sahélo-saharienne".
Un adjudant français des forces spéciales est mort samedi au Burkina Faso dans un accident d'hélicoptère survenu lors d'un vol d'entraînement, a annoncé dimanche le ministère de la Défense.
Il s'agit de Samir Bajja, 38 ans, né à Nîmes et sous-officier au 4e régiment d'hélicoptères des forces spéciales de l'Armée de terre, a précisé l'entourage du ministre Jean-Yves Le Drian dans un communiqué. Il se trouvait à bord d'un engin Caracal qui s'est écrasé.
Le soldat qui a péri "appartenait au Service des essences des armées". L'accident a provoqué sa mort et blessé "deux autres membres de l'équipage. Leur pronostic vital n'est pas engagé". "Jean-Yves Le Drian salue l'engagement courageux de l'adjudant Samir Bajja", ajoute son entourage. "Engagé dans les armées depuis 16 ans, il avait notamment servi en Côte d'Ivoire, en Afghanistan, au Tchad et au Mali. Il était médaillé de la Croix de la valeur militaire au titre de son engagement au Mali".
Deux autre soldats blessés
Le ministre de la Défense "adresse ses condoléances à sa compagne, à ses proches et à ses compagnons d'armes. Il souhaite un prompt rétablissement aux soldats blessés".
L'adjudant Bajja "est le deuxième soldat français à mourir au Sahel depuis le lancement de l'opération Barkhane le 1er août dernier", note le communiqué officiel. "Cette opération vise à lutter, aux côtés de nos partenaires burkinabés, nigériens, maliens, mauritaniens et tchadiens, contre les groupes armés terroristes présents dans la bande sahélo-saharienne".
Ces rugbymen toulousains morts pour la France
Arnaud Rey n'a que 13 ans. Il est capitaine des Minimes A du Stade Toulousain. Il a honoré ses glorieux aînés. «Les joueurs de rugby se sont engagés dans la Première Guerre mondiale pour l'amour de la patrie et de la liberté. Ce même amour qu'ils avaient pour leur maillot et pour leur club. Ils sont tombés nombreux. Nous saluons leur mémoire.»
Juste avant le match Stade Toulousain-Grenoble, hier soir au monument aux Morts du stade Ernest Wallon, s'est déroulée une cérémonie en mémoire des 81 joueurs du Stade Toulousain morts pour la France lors de la Première Guerre mondiale.
Elle était présidée par le général Olivier Salaün, commandant de la 11e brigade parachutiste, et délégué militaire départemental de la Haute-Garonne. René Bouscatel, président du Stade Toulousain, le président de l'Amicale des Anciens du Stade, les représentants du préfet de Haute-Garonne, du président du conseil général, du maire de Toulouse et du président des Amis du Stade ont déposé des gerbes en la mémoire des héros du Stade Toulousain. Des citoyens de l'association Les Oies sauvages ont figuré, aux côtés des militaires, en tenue d'époque des poilus de la Grande Guerre.
Une cinquantaine de jeunes rugbymen toulousains étaient également présents. «Cette cérémonie est l'occasion de marquer l'attachement des militaires et des rugbymen à l'histoire de cette guerre, dont nous commémorons le Centenaire, et d'affirmer la continuité des valeurs de courage, de citoyenneté et de patriotisme qui nous unissent aux poilus de 1914», a déclaré le général Salaün.
Il a rappelé qu'aujourd'hui les joueurs du Stade Toulousain sont parfois Néo-Zélandais, Samoans, Australiens, Sud-Africains, Fidjiens, Anglais ou Irlandais. Et qu'en 1914-1918, les ancêtres de ces joueurs ont été aux côtés des Français pendant la guerre. «Volontaires, ils sont venus mourir sur notre sol, pour sauvegarder notre liberté, pour nous donner cette vie, celle que nous vivons ce soir, a conclu Arnaud. Il nous appartient de les réunir ici dans la même pensée, dans le même souvenir, dans la même gratitude».
http://www.ladepeche.fr/article/2014/11/30/2001692-ces-rugbymen-morts-pour-la-france.html
Juste avant le match Stade Toulousain-Grenoble, hier soir au monument aux Morts du stade Ernest Wallon, s'est déroulée une cérémonie en mémoire des 81 joueurs du Stade Toulousain morts pour la France lors de la Première Guerre mondiale.
Elle était présidée par le général Olivier Salaün, commandant de la 11e brigade parachutiste, et délégué militaire départemental de la Haute-Garonne. René Bouscatel, président du Stade Toulousain, le président de l'Amicale des Anciens du Stade, les représentants du préfet de Haute-Garonne, du président du conseil général, du maire de Toulouse et du président des Amis du Stade ont déposé des gerbes en la mémoire des héros du Stade Toulousain. Des citoyens de l'association Les Oies sauvages ont figuré, aux côtés des militaires, en tenue d'époque des poilus de la Grande Guerre.
Une cinquantaine de jeunes rugbymen toulousains étaient également présents. «Cette cérémonie est l'occasion de marquer l'attachement des militaires et des rugbymen à l'histoire de cette guerre, dont nous commémorons le Centenaire, et d'affirmer la continuité des valeurs de courage, de citoyenneté et de patriotisme qui nous unissent aux poilus de 1914», a déclaré le général Salaün.
«Pulvérisé par un obus devant Verdun en 1916...»
Peu avant, Arnaud Rey, le jeune joueur du Stade avait rappelé les noms de quelques héros du Stade lors de la Grande Guerre. «Certains sont devenus des symboles, parce qu'ils étaient de très grands champions, comme Alfred Maysonnié, tué en partant à l'assaut, au début de la guerre, en septembre 1914. Il avait été champion de France en 1912, il était le premier Rouge et Noir à avoir joué le Tournoi des Cinq Nations en 1910. D'autres étaient de grands dirigeants, comme Louis Charlionnais, l'un des plus anciens du club, dirigeant écouté au Stade Toulousain et au Comité des Pyrénées, pulvérisé par un obus devant Verdun en 1916.»Il a rappelé qu'aujourd'hui les joueurs du Stade Toulousain sont parfois Néo-Zélandais, Samoans, Australiens, Sud-Africains, Fidjiens, Anglais ou Irlandais. Et qu'en 1914-1918, les ancêtres de ces joueurs ont été aux côtés des Français pendant la guerre. «Volontaires, ils sont venus mourir sur notre sol, pour sauvegarder notre liberté, pour nous donner cette vie, celle que nous vivons ce soir, a conclu Arnaud. Il nous appartient de les réunir ici dans la même pensée, dans le même souvenir, dans la même gratitude».
http://www.ladepeche.fr/article/2014/11/30/2001692-ces-rugbymen-morts-pour-la-france.html
samedi 29 novembre 2014
Trois Mirage français déployés en Jordanie
Trois des six avions-bombardiers français Mirage appelés à être déployés en Jordanie pour lutter en Irak contre le groupe Etat islamique (EI), sont arrivés dans le royaume. Les trois avions sont arrivés vendredi soir "dans le cadre de la stratégie opérationnelle visant à faire face aux menaces dans la région", a précisé le colonel Mamdouh al-Amiri, porte-parole des forces armées jordaniennes, cité par l'agence officielle Pétra. Il n'a pas précisé le lieu exact où ces avions sont déployés
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/11/29/97001-20141129FILWWW00156-trois-mirage-francais-deployes-en-jordanie.php
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/11/29/97001-20141129FILWWW00156-trois-mirage-francais-deployes-en-jordanie.php
vendredi 28 novembre 2014
jeudi 27 novembre 2014
mercredi 26 novembre 2014
EI : six Mirage français déployés
Six Mirage français seront prépositionnés en Jordanie jeudi matin pour lutter en Irak contre l'organisation Etat islamique (EI), a indiqué aujourd'hui le porte-parole du gouvernement, Stéphane Le Foll, qui rendait compte du conseil des ministres.
Les six Mirage, dont il "avait été dit qu'ils seraient prépositionnés en Jordanie, le seront demain matin" (jeudi), a indiqué devant le conseil le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, selon Stéphane Le Foll. L'objectif est le "renforcement de notre présence sur ce théâtre d'opérations", a ajouté le porte-parole du gouvernement.
Ce pays voisin de l'Irak va faciliter les interventions sur le théâtre irakien où la France mène des missions d'appui aérien à l'armée nationale et aux peshmergas kurdes contre l'EI. L'opération française Chammal, lancée le 19 septembre, s'appuyait jusqu'à présent sur neuf Rafale, déployés sur la base française d'Al Dhafra aux Emirats, soit deux à trois fois plus loin du théâtre irakien que la Jordanie. Un avion de ravitaillement C135 et un avion de patrouille maritime Atlantique 2 complètent ce dispositif aux Emirats, de même qu'une frégate antiaérienne, le Jean Bart, dans le Golfe.
Paris écarte pour l'instant toute idée d'engagement au sol en Irak et de frappes aériennes en Syrie où agissent notamment les Etats-Unis contre l'Etat islamique.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/11/26/97001-20141126FILWWW00194-etat-islamique-six-mirage-deployes.php
Les six Mirage, dont il "avait été dit qu'ils seraient prépositionnés en Jordanie, le seront demain matin" (jeudi), a indiqué devant le conseil le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, selon Stéphane Le Foll. L'objectif est le "renforcement de notre présence sur ce théâtre d'opérations", a ajouté le porte-parole du gouvernement.
Ce pays voisin de l'Irak va faciliter les interventions sur le théâtre irakien où la France mène des missions d'appui aérien à l'armée nationale et aux peshmergas kurdes contre l'EI. L'opération française Chammal, lancée le 19 septembre, s'appuyait jusqu'à présent sur neuf Rafale, déployés sur la base française d'Al Dhafra aux Emirats, soit deux à trois fois plus loin du théâtre irakien que la Jordanie. Un avion de ravitaillement C135 et un avion de patrouille maritime Atlantique 2 complètent ce dispositif aux Emirats, de même qu'une frégate antiaérienne, le Jean Bart, dans le Golfe.
Paris écarte pour l'instant toute idée d'engagement au sol en Irak et de frappes aériennes en Syrie où agissent notamment les Etats-Unis contre l'Etat islamique.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/11/26/97001-20141126FILWWW00194-etat-islamique-six-mirage-deployes.php
mardi 25 novembre 2014
lundi 24 novembre 2014
La tactique du gendarme pour recruter des candidats
REIMS (51). En 2013, le centre de recrutement de la gendarmerie de Reims a engrangé 800 candidatures, deuxième de France. À sa tête : un ancien marin.
Il a bourlingué sept ans dans la Marine nationale avant de rejoindre la gendarmerie, d’en découvrir toutes les facettes au fil de ses affectations pour finalement jeter l’ancre rue Gambetta à Reims en 2009. Avec sa connaissance complète de l’institution, le major Patrick Rogissart avait le bon profil pour la « vendre » auprès du public. Aussi n’a-t-il pas hésité quand l’occasion lui fut offerte de devenir chef du centre d’information et de recrutement de la gendarmerie de Reims.
Son équipe de cinq personnes rayonne sur toute la Champagne-Ardenne. Le 26 novembre est la fête de Sainte-Geneviève patronne des gendarmes, le 6 décembre la Saint-Nicolas et le 5 décembre 2014 la date de clôture des inscriptions pour passer le concours d’officier supérieur de la gendarmerie. Niveau exigé : bac + 5.
En 2013, toutes catégories confondues, le centre de Reims a engrangé 800 candidatures sur l’ensemble de la Champagne-Ardenne, « deuxième meilleur résultat de France ».« Le candidat qui se présente spontanément est déjà acquis. Notre activité principale consiste à prospecter, d’éveiller chez des jeunes l’envie d’intégrer la gendarmerie pour y pratiquer un métier qu’ils n’auraient pas eu l’idée de faire. Car le gendarme, ce n’est pas seulement quelqu’un au bord de la route pour contrôler. Il existe un panel très varié de spécialités : la branche opérationnelle, qui va du gendarme de brigade au pilote d’hélicoptère en passant par les motards, les plongeurs, les maîtres-chiens, les techniciens en identification criminelle…, et un corps administratif de soutien aux unités : secrétaire, comptable, informaticien, mécanicien, cuisinier, paysagiste… »
Souvent, Patrick Rogissart doit canaliser les ardeurs de certains jeunes intéressés par la gendarmerie, mais qui s’imaginent commencer d’emblée dans des spécialités pointues. « Chaque chose en son temps. On commence par la base et après, à eux de poursuivre leur parcours en fonction de leurs compétences. » Un peu comme ces collégiens et lycéens qui veulent certes devenir journalistes, mais commentateur sportif ou présentateur du journal télévisé.
Centre d’information de la gendarmerie de Reims, 10 rue Gambetta (03 26 07 98 88) ; site lagendarmerierecrute.fr
http://www.lunion.com/region/la-tactique-du-gendarme-pour-recruter-des-candidats-ia3b24n444812
Il a bourlingué sept ans dans la Marine nationale avant de rejoindre la gendarmerie, d’en découvrir toutes les facettes au fil de ses affectations pour finalement jeter l’ancre rue Gambetta à Reims en 2009. Avec sa connaissance complète de l’institution, le major Patrick Rogissart avait le bon profil pour la « vendre » auprès du public. Aussi n’a-t-il pas hésité quand l’occasion lui fut offerte de devenir chef du centre d’information et de recrutement de la gendarmerie de Reims.
Son équipe de cinq personnes rayonne sur toute la Champagne-Ardenne. Le 26 novembre est la fête de Sainte-Geneviève patronne des gendarmes, le 6 décembre la Saint-Nicolas et le 5 décembre 2014 la date de clôture des inscriptions pour passer le concours d’officier supérieur de la gendarmerie. Niveau exigé : bac + 5.
Le terrain et les bureaux
C’est la priorité du moment, au sein de la cellule information, pour boucler les dossiers de tous les candidats officiers. Elle n’en délaisse pas moins ses autres missions, des forums jobs aux interventions en milieu scolaire, car la gendarmerie recrute dès le bac, voire sans (lire par ailleurs).En 2013, toutes catégories confondues, le centre de Reims a engrangé 800 candidatures sur l’ensemble de la Champagne-Ardenne, « deuxième meilleur résultat de France ».« Le candidat qui se présente spontanément est déjà acquis. Notre activité principale consiste à prospecter, d’éveiller chez des jeunes l’envie d’intégrer la gendarmerie pour y pratiquer un métier qu’ils n’auraient pas eu l’idée de faire. Car le gendarme, ce n’est pas seulement quelqu’un au bord de la route pour contrôler. Il existe un panel très varié de spécialités : la branche opérationnelle, qui va du gendarme de brigade au pilote d’hélicoptère en passant par les motards, les plongeurs, les maîtres-chiens, les techniciens en identification criminelle…, et un corps administratif de soutien aux unités : secrétaire, comptable, informaticien, mécanicien, cuisinier, paysagiste… »
Souvent, Patrick Rogissart doit canaliser les ardeurs de certains jeunes intéressés par la gendarmerie, mais qui s’imaginent commencer d’emblée dans des spécialités pointues. « Chaque chose en son temps. On commence par la base et après, à eux de poursuivre leur parcours en fonction de leurs compétences. » Un peu comme ces collégiens et lycéens qui veulent certes devenir journalistes, mais commentateur sportif ou présentateur du journal télévisé.
http://www.lunion.com/region/la-tactique-du-gendarme-pour-recruter-des-candidats-ia3b24n444812
L'armée cherche 2,2 milliards d'euros
L'armée a besoin de 2,2 milliards d'euros. Les plus hauts gradés tirent la sonnette d'alarme, l'ex-premier ministre Jean-Pierre Raffarin en appelle au président François Hollande.
La Défense refuse d'accepter une nouvelle réduction de son budget 2015, pourtant "gravé dans le marbre" en vertu d'un engagement présidentiel. Rien ne semblait pouvoir le remettre en cause alors que les crises internationales se multiplient et que 9000 soldats français sont engagés sur le terrain, du Mali à l'Irak. Mais une sérieuse hypothèque pèse désormais sur 2,2 milliards de recettes exceptionnelles qui doivent être tirées de la vente de fréquences hertziennes militaires, une opération de plus en plus improbable en 2015.
Cette vente "ne se fera pas" dans les délais et le montant attendu est en plus "surévalué", renchérit une source proche du dossier, qui n'hésite pas à brandir le chiffon rouge de la "cessation de paiement" dès juillet prochain si le ministère de la Défense ne trouve pas ces 2,2 milliards. L'armée souffre déjà d'une obsolescence criante de certains matériels, vieux de 40 à 50 ans, tels les ravitailleurs en vol et les véhicules blindés légers (VAB).
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/11/24/97001-20141124FILWWW00049-l-armee-cherche-22-milliards-d-euros.php
La Défense refuse d'accepter une nouvelle réduction de son budget 2015, pourtant "gravé dans le marbre" en vertu d'un engagement présidentiel. Rien ne semblait pouvoir le remettre en cause alors que les crises internationales se multiplient et que 9000 soldats français sont engagés sur le terrain, du Mali à l'Irak. Mais une sérieuse hypothèque pèse désormais sur 2,2 milliards de recettes exceptionnelles qui doivent être tirées de la vente de fréquences hertziennes militaires, une opération de plus en plus improbable en 2015.
Cette vente "ne se fera pas" dans les délais et le montant attendu est en plus "surévalué", renchérit une source proche du dossier, qui n'hésite pas à brandir le chiffon rouge de la "cessation de paiement" dès juillet prochain si le ministère de la Défense ne trouve pas ces 2,2 milliards. L'armée souffre déjà d'une obsolescence criante de certains matériels, vieux de 40 à 50 ans, tels les ravitailleurs en vol et les véhicules blindés légers (VAB).
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/11/24/97001-20141124FILWWW00049-l-armee-cherche-22-milliards-d-euros.php
dimanche 23 novembre 2014
Des Mirage français arrivent «dans les prochains jours» en Jordanie pour combattre Daech
Des Mirage de l'armée française arrivent «dans les prochains jours» en Jordanie pour lutter en Irak contre l'organisation Etat islamique (EI), a indiqué le Premier ministre français Manuel Valls.
«Les premiers éléments précurseurs (...) sont déjà en place, et certains sont encore arrivés ces dernières heures, c'est ce que j'ai voulu rappeler. La montée en puissance se poursuit avec l'arrivée des avions Mirage dans les prochains jours», a déclaré Manuel Valls depuis Niamey au Niger, où il est arrivé dimanche matin, en provenance de N'Djamena.
«L'objectif est d'avoir six Mirage 2000 à la fin de cette année» à Amman, où une base sera déployée en «accord avec les autorités jordaniennes» dans le cadre de «la lutte contre Daech», au nom de l'EI, a estimé le Premier ministre lors d'une conférence de presse.
Ce pays voisin de l'Irak va faciliter les interventions sur le théâtre irakien où la France mène des missions d'appui aérien à l'armée nationale et aux peshmergas kurdes contre l'EI.
«Les succès (sur le terrain face à EI) ne sont rendus possibles que parce qu'il y a un appui aérien de la coalition et dans la coalition la France joue un premier rôle», avait dit Jean-Yves Le Drian.
L'opération française Chammal lancée le 19 septembre s'appuyait jusqu'à présent sur neuf Rafale, déployés sur la base française d'Al Dhafra aux Emirats, soit deux à trois fois plus loin du théâtre irakien que la Jordanie.
Manuel Valls est arrivé dimanche matin à Niamey, pour une visite consacrée notamment à la lutte anti-terroriste. la visite de Manuel Valls, qui était samedi au Tchad, se veut un soutien aux militaires français de l'opération Barkhane dans le Sahel
http://www.20minutes.fr/monde/1486395-20141123-mirage-francais-arrivent-prochains-jours-jordanie-combattre-daech
«Les premiers éléments précurseurs (...) sont déjà en place, et certains sont encore arrivés ces dernières heures, c'est ce que j'ai voulu rappeler. La montée en puissance se poursuit avec l'arrivée des avions Mirage dans les prochains jours», a déclaré Manuel Valls depuis Niamey au Niger, où il est arrivé dimanche matin, en provenance de N'Djamena.
«L'objectif est d'avoir six Mirage 2000 à la fin de cette année» à Amman, où une base sera déployée en «accord avec les autorités jordaniennes» dans le cadre de «la lutte contre Daech», au nom de l'EI, a estimé le Premier ministre lors d'une conférence de presse.
La France au sein d'une coalition
Le ministre de la Défense français Jean-Yves Le Drian avait annoncé mercredi le déploiement de six Mirage 2000-D en Jordanie, en plus des neuf Rafale basés aux Emirats arabes unis, pour lutter contre EI.Ce pays voisin de l'Irak va faciliter les interventions sur le théâtre irakien où la France mène des missions d'appui aérien à l'armée nationale et aux peshmergas kurdes contre l'EI.
«Les succès (sur le terrain face à EI) ne sont rendus possibles que parce qu'il y a un appui aérien de la coalition et dans la coalition la France joue un premier rôle», avait dit Jean-Yves Le Drian.
L'opération française Chammal lancée le 19 septembre s'appuyait jusqu'à présent sur neuf Rafale, déployés sur la base française d'Al Dhafra aux Emirats, soit deux à trois fois plus loin du théâtre irakien que la Jordanie.
Visite consacrée à la lutte anti-terroriste
Un avion de ravitaillement C135 et un avion de patrouille maritime Atlantique 2 complètent ce dispositif aux Emirats, de même qu'une frégate antiaérienne, le Jean Bart, dans le Golfe.Manuel Valls est arrivé dimanche matin à Niamey, pour une visite consacrée notamment à la lutte anti-terroriste. la visite de Manuel Valls, qui était samedi au Tchad, se veut un soutien aux militaires français de l'opération Barkhane dans le Sahel
http://www.20minutes.fr/monde/1486395-20141123-mirage-francais-arrivent-prochains-jours-jordanie-combattre-daech
AUCH 2014 : les réservistes en alerte
L’ exercice AUCH 2014 avait pour objectif de tester la capacité de la 11e brigade parachutiste à engager une unité élémentaire de réserve d’environ 70 personnes, armée par les réservistes opérationnels des différents régiments de la brigade puis d’évaluer leur capacité opérationnelle au travers d’un exercice tactique.
La mission confiée aux réservistes était de compléter l’action des forces de sécurité civiles engagées dans le soutien aux populations du Gers durement éprouvées par des inondations catastrophiques. Après décrue des cours d’eau, les réservistes ont ensuite participé à des missions de sécurité générale en renforcement des forces de sécurité intérieure face à une situation de pillages et d’insécurité dans les villes du département.
AUCH 2014 a donc permis de valider la capacité du dispositif de réserve de la 11e BP à se mobiliser dans des délais assez courts, à monter en puissance rapidement puis à se mettre en condition opérationnelle pour remplir des missions intérieures complexes sur le territoire national, en complément de forces de sécurité civiles et intérieures. Cet exercice a également permis d’évaluer l’aptitude opérationnelle de l’état-major tactique de réserve dans des conditions proches des missions qu’il pourrait recevoir.
samedi 22 novembre 2014
Valls est arrivé au Tchad pour rencontrer les troupes françaises
Le Premier ministre français Manuel Valls est arrivé vendredi soir à N'Djamena, au début d'une visite de deux jours au Tchad samedi puis au Niger dimanche, où il va notamment apporter son soutien aux sources françaises de la force antijihadiste Barkhane.
L'avion du chef du gouvernement s'est posé vers 23h20 à l'aéroport de la capitale tchadienne, qui jouxte l'importante base militaire française où sont actuellement déployés 1.300 soldats français, a confirmé son cabinet.
La France a lancé en août avec cinq pays sahéliens (Mauritanie, Mali, Niger, Tchad, Burkina Faso) l'opération Barkhane, qui vise à traquer les groupes djihadistes armés dans l'immense «bande saharo-sahélienne» où ils sévissent. Cette force, héritière de l'opération Serval au Mali, réunit actuellement 3.200 militaires français hors forces spéciales, de source gouvernementale.
http://www.20minutes.fr/monde/1485955-20141122-valls-arrive-tchad-rencontrer-troupes-francaises
L'avion du chef du gouvernement s'est posé vers 23h20 à l'aéroport de la capitale tchadienne, qui jouxte l'importante base militaire française où sont actuellement déployés 1.300 soldats français, a confirmé son cabinet.
Déplacement le plus lointain depuis sa prise de fonction
A N'Djamena samedi puis à Niamey dimanche, le Premier ministre, qui effectue son déplacement le plus lointain et le plus «régalien» depuis sa prise de fonction il y a huit mois, rencontrera également les chefs d'Etat des deux pays, Idriss Déby et Mahamadou Issoufou. Accompagné de son ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, Manuel Valls s'exprimera samedi sur la base française devant les troupes, où il leur apportera son soutien, avant de partager leur ordinaire au cours d'un déjeuner.La France a lancé en août avec cinq pays sahéliens (Mauritanie, Mali, Niger, Tchad, Burkina Faso) l'opération Barkhane, qui vise à traquer les groupes djihadistes armés dans l'immense «bande saharo-sahélienne» où ils sévissent. Cette force, héritière de l'opération Serval au Mali, réunit actuellement 3.200 militaires français hors forces spéciales, de source gouvernementale.
http://www.20minutes.fr/monde/1485955-20141122-valls-arrive-tchad-rencontrer-troupes-francaises
vendredi 21 novembre 2014
Démission du secrétaire d'Etat Kader Arif : Jean-Marc Todeschini le remplace aux Anciens combattants
Pris dans la tourmente judiciaire, Kader Arif quitte le gouvernement. Le secrétaire d'Etat aux Anciens combattants a présenté sa démission à Manuel Valls et François Hollande, acceptée par ce dernier. Il est remplacé par Jean-Marc Todeschini, sénateur PS de la Moselle. Il connaît déjà ce ministère pour avoir occupé le poste de chef de cabinet de Jean-Pierre Masseret dans le gouvernement Jospin.
Je pense à mon prédécesseur, que j'ai appelé tout de suite, il avait fait un bon travail au sein du monde combattant, je tiens à lui rendre hommage pour le travail qu'il a accompli», a-t-il déclaré.
Cette décision intervient au lendemain de la révélation d'une perquisition menée le 6 novembre dans un service du ministère de la Défense, auquel le secrétariat d'Etat aux Anciens combattants est rattaché. Cette perquisition a été menée dans le cadre d'une enquête préliminaire sur des marchés publics attribués à certains de ses proches.
Dans un communiqué, Kader Arif a affirmé avoir choisi de démissionner «par respect pour la fonction ministérielle» et «par respect» pour les commémorations et le monde combattant dont il avait la charge
http://www.leparisien.fr/politique/gouvernement-kader-arif-a-presente-sa-demission-a-hollande-et-a-valls-21-11-2014-4310719.php
Je pense à mon prédécesseur, que j'ai appelé tout de suite, il avait fait un bon travail au sein du monde combattant, je tiens à lui rendre hommage pour le travail qu'il a accompli», a-t-il déclaré.
Cette décision intervient au lendemain de la révélation d'une perquisition menée le 6 novembre dans un service du ministère de la Défense, auquel le secrétariat d'Etat aux Anciens combattants est rattaché. Cette perquisition a été menée dans le cadre d'une enquête préliminaire sur des marchés publics attribués à certains de ses proches.
Dans un communiqué, Kader Arif a affirmé avoir choisi de démissionner «par respect pour la fonction ministérielle» et «par respect» pour les commémorations et le monde combattant dont il avait la charge
http://www.leparisien.fr/politique/gouvernement-kader-arif-a-presente-sa-demission-a-hollande-et-a-valls-21-11-2014-4310719.php
jeudi 20 novembre 2014
12 avions ravitailleurs Airbus pour l'armée
Le ministère de la Défense a officialisé jeudi la commande par l'armée française de 12 avions de ravitaillement en vol A330 MRTT d'Airbus, dans le cadre d'un contrat d'environ 3 milliards d'euros qui vise à renouveler sa flotte vieillissante de Boeing KC-135.
"Notre volonté de moderniser la composante aéroportée de la dissuasion se concrétise avec ce contrat", a déclaré le ministre, Jean-Yves Le Drian.
La dissuasion nucléaire française a deux composantes : une navale avec des bombes atomiques emportées par des sous-marins, et une aérienne - "la composante aéroportée" - avec des avions de combat dotés d'armes nucléaires. Ces avions ont besoin de ravitailleurs en vol pour assurer leurs missions.
Les deux premiers appareils doivent être livrés respectivement en 2018 et 2019. Les livraisons se poursuivront ensuite au rythme de un à deux appareils par an.
Les ravitailleurs en vol sont un maillon clé dans le déploiement de bombardiers stratégiques et plus généralement dans les missions aéroportées de longue distance. Ils constituent une des priorités de la Loi de programmation militaire (LPM).
La France est le sixième pays à opter pour l'A330 MRTT d'Airbus Defence and Space après l'Australie, l'Arabie Saoudite, les Émirats Arabes Unis, le Royaume-Uni et Singapour. L'Inde et le Qatar sont également en phase de finalisation de contrats avec Airbus, qui portent respectivement sur six et deux exemplaires
http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2014/11/20/97002-20141120FILWWW00403-12-avions-ravitailleurs-airbus-pour-l-armee.php
"Notre volonté de moderniser la composante aéroportée de la dissuasion se concrétise avec ce contrat", a déclaré le ministre, Jean-Yves Le Drian.
La dissuasion nucléaire française a deux composantes : une navale avec des bombes atomiques emportées par des sous-marins, et une aérienne - "la composante aéroportée" - avec des avions de combat dotés d'armes nucléaires. Ces avions ont besoin de ravitailleurs en vol pour assurer leurs missions.
Les deux premiers appareils doivent être livrés respectivement en 2018 et 2019. Les livraisons se poursuivront ensuite au rythme de un à deux appareils par an.
Les ravitailleurs en vol sont un maillon clé dans le déploiement de bombardiers stratégiques et plus généralement dans les missions aéroportées de longue distance. Ils constituent une des priorités de la Loi de programmation militaire (LPM).
La France est le sixième pays à opter pour l'A330 MRTT d'Airbus Defence and Space après l'Australie, l'Arabie Saoudite, les Émirats Arabes Unis, le Royaume-Uni et Singapour. L'Inde et le Qatar sont également en phase de finalisation de contrats avec Airbus, qui portent respectivement sur six et deux exemplaires
http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2014/11/20/97002-20141120FILWWW00403-12-avions-ravitailleurs-airbus-pour-l-armee.php
mercredi 19 novembre 2014
La France va envoyer des Mirage contre Daech
Deux mois jour pour jour après le déclenchement de l'opération Chammal contre le groupe Etat islamique, la France va muscler encore un peu plus son dispositif militaire dans la région. La décision finale appartient au président de la République, mais cette solution est désormais clairement évoquée au ministère de la Défense comme à l'état-major des armées.
« L'idée est de renforcer notre capacité en matière aérienne pour bombarder plus efficacement les positions tenues pas le groupe Etat islamique, explique un haut gradé. Six appareils Mirage 2000 vont être mis à disposition du centre de commandement. Ils seront stationnés en Jordanie, sur une base dont nous ne dévoilerons pas le nom pour des raisons de sécurité, mais qui se situe au plus près du théâtre des opérations. » La Jordanie a en effet une frontière commune avec l'Irak et la Syrie.
Une fois que le feu vert sera donné par l'Elysée et la Jordanie, la France disposera alors de 15 appareils de combat dans la région (dont 9 Rafale stationnés aux Emirats arabes unis), d'un avion de ravitaillement C135-FR, d'un avion de patrouille maritime Atlantique 2 et d'une frégate antiaérienne. Un temps évoqué, l'envoi du porte-avions « Charles-de-Gaulle » dans cette zone de la planète de plus en plus agitée n'est pas totalement exclu, mais pas d'actualité non plus. « Pour l'heure, la question ne se pose pas. Nous faisons partie d'une coalition. Nous nous adapterons aux besoins », élude une source diplomatique.
Douze frappes en un mois
Très timides au départ, les opérations françaises en Irak se sont précisées au fil des semaines. La mise en route a été délicate, les cibles difficiles à repérer dans le désert irakien. « Nous manquions de renseignements fiables. Collecter des informations est un travail un peu fastidieux, mais nécessaire », argumente un militaire français. Désormais, les vols de Rafale au-dessus des positions tenues par les ultraradicaux sunnites sont de plus en plus réguliers : deux patrouilles par jour en moyenne pour rassembler des données et appuyer les troupes irakiennes au sol. Au total, la France a frappé douze fois en Irak depuis un mois. Dont trois fois, le 14 novembre, dans la région de Kirkouk, entre Bagdad et Mossoul, pour détruire un bunker du groupe Etat islamique, du matériel de fortification et un poste de combat. Les opérations dureront de longues années, selon les experts militaires. La guerre contre Daech ne fait que commencer.
http://www.leparisien.fr/politique/la-france-va-envoyer-des-mirage-contre-daech-19-11-2014-4304159.php
« L'idée est de renforcer notre capacité en matière aérienne pour bombarder plus efficacement les positions tenues pas le groupe Etat islamique, explique un haut gradé. Six appareils Mirage 2000 vont être mis à disposition du centre de commandement. Ils seront stationnés en Jordanie, sur une base dont nous ne dévoilerons pas le nom pour des raisons de sécurité, mais qui se situe au plus près du théâtre des opérations. » La Jordanie a en effet une frontière commune avec l'Irak et la Syrie.
Une fois que le feu vert sera donné par l'Elysée et la Jordanie, la France disposera alors de 15 appareils de combat dans la région (dont 9 Rafale stationnés aux Emirats arabes unis), d'un avion de ravitaillement C135-FR, d'un avion de patrouille maritime Atlantique 2 et d'une frégate antiaérienne. Un temps évoqué, l'envoi du porte-avions « Charles-de-Gaulle » dans cette zone de la planète de plus en plus agitée n'est pas totalement exclu, mais pas d'actualité non plus. « Pour l'heure, la question ne se pose pas. Nous faisons partie d'une coalition. Nous nous adapterons aux besoins », élude une source diplomatique.
Douze frappes en un mois
Très timides au départ, les opérations françaises en Irak se sont précisées au fil des semaines. La mise en route a été délicate, les cibles difficiles à repérer dans le désert irakien. « Nous manquions de renseignements fiables. Collecter des informations est un travail un peu fastidieux, mais nécessaire », argumente un militaire français. Désormais, les vols de Rafale au-dessus des positions tenues par les ultraradicaux sunnites sont de plus en plus réguliers : deux patrouilles par jour en moyenne pour rassembler des données et appuyer les troupes irakiennes au sol. Au total, la France a frappé douze fois en Irak depuis un mois. Dont trois fois, le 14 novembre, dans la région de Kirkouk, entre Bagdad et Mossoul, pour détruire un bunker du groupe Etat islamique, du matériel de fortification et un poste de combat. Les opérations dureront de longues années, selon les experts militaires. La guerre contre Daech ne fait que commencer.
http://www.leparisien.fr/politique/la-france-va-envoyer-des-mirage-contre-daech-19-11-2014-4304159.php
mardi 18 novembre 2014
lundi 17 novembre 2014
dimanche 16 novembre 2014
samedi 15 novembre 2014
vendredi 14 novembre 2014
Nouvelles frappes des Rafale français en Irak
Des chasseurs Rafale de l'armée de l'air française ont bombardé trois fois vendredi des positions du groupe Etat islamique (EI) près de Kirkouk, dans le nord de l'Irak, a annoncé le ministère de la Défense sur son site internet.
"Dans la matinée, alors qu'elle était en mission de reconnaissance armée, une patrouille de deux Rafale a été orientée (...) sur une mission d'opportunité dans la région de Kirkouk, entre Bagdad et Mossoul. Il s'agissait de détruire des positions de combat depuis lesquelles des terroristes du groupe autoproclamé Daech (acronyme arabe pour Etat islamique, ndlr) ouvraient le feu sur les forces de sécurité irakiennes", précise le ministère dans un communiqué.
Destruction d'un bunker et d'un poste de combat
Les chasseurs-bombardiers français ont "délivré plusieurs bombes guidées laser (GBU12) sur des positions offensives de Daech". "L'action des avions français a ainsi permis la destruction d'un bunker abritant des combattants terroristes, du matériel servant à la fortification de leur poste, ainsi qu'un second poste de combat", ajoute le ministère. "Ces missions de reconnaissance armée quotidiennes appuient directement l'action des forces armées irakiennes engagées au combat."
Déclenchée le 19 septembre, l'opération Chammal s'appuie sur neuf avions Rafale, un avion de ravitaillement C135, un avion de détection et de contrôle aéroporté E-3F Awacs et un avion de patrouille maritime Atlantique 2. La frégate antiaérienne Jean Bart, qui vient de rejoindre le Golfe, complète ce dispositif.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/11/14/97001-20141114FILWWW00459-nouvelles-frappes-des-rafale-francais-en-irak.php
"Dans la matinée, alors qu'elle était en mission de reconnaissance armée, une patrouille de deux Rafale a été orientée (...) sur une mission d'opportunité dans la région de Kirkouk, entre Bagdad et Mossoul. Il s'agissait de détruire des positions de combat depuis lesquelles des terroristes du groupe autoproclamé Daech (acronyme arabe pour Etat islamique, ndlr) ouvraient le feu sur les forces de sécurité irakiennes", précise le ministère dans un communiqué.
Destruction d'un bunker et d'un poste de combat
Les chasseurs-bombardiers français ont "délivré plusieurs bombes guidées laser (GBU12) sur des positions offensives de Daech". "L'action des avions français a ainsi permis la destruction d'un bunker abritant des combattants terroristes, du matériel servant à la fortification de leur poste, ainsi qu'un second poste de combat", ajoute le ministère. "Ces missions de reconnaissance armée quotidiennes appuient directement l'action des forces armées irakiennes engagées au combat."
Déclenchée le 19 septembre, l'opération Chammal s'appuie sur neuf avions Rafale, un avion de ravitaillement C135, un avion de détection et de contrôle aéroporté E-3F Awacs et un avion de patrouille maritime Atlantique 2. La frégate antiaérienne Jean Bart, qui vient de rejoindre le Golfe, complète ce dispositif.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/11/14/97001-20141114FILWWW00459-nouvelles-frappes-des-rafale-francais-en-irak.php
Des hélicoptères militaires en manoeuvre dans le ciel ardennais
SEDAN (08). Ce ne sera pas « Apocalypse Now », mais presque. La semaine prochaine, le régiment d’hélicoptères de combat d’Étain va s’exercer près de Sedan.
Ne soyez pas surpris si, du 17 au 21 novembre, sur une vaste zone couvrant l’Est ardennais, de Vouziers à Sedan, vous apercevez des hélicos au-dessus de vos têtes. Le 3e régiment d’hélicoptères de combat organisera toute la semaine un exercice interarmes depuis sa base d’Étain, dans la Meuse. Baptisée Artemis, cette manœuvre revêt une importance particulière pour le 3e Régiment d’hélicoptères de combat (RHC), avant son prochain départ à Bangui, en République centrafricaine.
« Outre l’entraînement interarmes de l’état-major et des équipages hélicoptères, explique le régiment, cet exercice permet également d’entraîner l’ensemble du personnel du régiment dans ses compétences professionnelles, en intégrant les différentes spécialités du régiment. » Citons, entre autres, le contrôle aérien, les transmissions, le service médical, les interventions de mécaniciens, etc.
L’opération grandeur nature implique des moyens humains et matériels conséquents : 400 soldats, 20 hélicoptères et 80 véhicules seront engagés simultanément dans une zone de manœuvre allant de Bar-le-Duc à Sedan.
Des unités extérieures au 3e RHC renforceront le dispositif général, en particulier deux sections de combat du 1er Régiment de tirailleurs d’Épinal, équipées de VBCI (véhicules blindés de combat d’infanterie) et de VBL (véhicule blindé léger). Aucune présence du 3e Régiment du génie de Charleville-Mézières n’est prévue. Les missions principales de l’opération Artemis seront « la reconnaissance, l’escorte de convoi terrestre, l’évacuation médicale, le raid d’artillerie, l’héliportage d’unité d’infanterie, le déploiement logistique, la destruction d’objectif et la réaction face à des embuscades ».
Les curieux pourront voir, mardi après-midi à l’aérodrome de Douzy, de nombreux décollages et atterrissages d’hélicoptères, soutenus par deux sections d’infanterie et deux équipes mortiers en provenance du 40e Régiment d’artillerie de Suippes
http://www.lunion.presse.fr/region/des-helicopteres-militaires-en-manoeuvre-dans-le-ciel-ardennais-ia3b25n439528
Ne soyez pas surpris si, du 17 au 21 novembre, sur une vaste zone couvrant l’Est ardennais, de Vouziers à Sedan, vous apercevez des hélicos au-dessus de vos têtes. Le 3e régiment d’hélicoptères de combat organisera toute la semaine un exercice interarmes depuis sa base d’Étain, dans la Meuse. Baptisée Artemis, cette manœuvre revêt une importance particulière pour le 3e Régiment d’hélicoptères de combat (RHC), avant son prochain départ à Bangui, en République centrafricaine.
« Outre l’entraînement interarmes de l’état-major et des équipages hélicoptères, explique le régiment, cet exercice permet également d’entraîner l’ensemble du personnel du régiment dans ses compétences professionnelles, en intégrant les différentes spécialités du régiment. » Citons, entre autres, le contrôle aérien, les transmissions, le service médical, les interventions de mécaniciens, etc.
L’opération grandeur nature implique des moyens humains et matériels conséquents : 400 soldats, 20 hélicoptères et 80 véhicules seront engagés simultanément dans une zone de manœuvre allant de Bar-le-Duc à Sedan.
Des unités extérieures au 3e RHC renforceront le dispositif général, en particulier deux sections de combat du 1er Régiment de tirailleurs d’Épinal, équipées de VBCI (véhicules blindés de combat d’infanterie) et de VBL (véhicule blindé léger). Aucune présence du 3e Régiment du génie de Charleville-Mézières n’est prévue. Les missions principales de l’opération Artemis seront « la reconnaissance, l’escorte de convoi terrestre, l’évacuation médicale, le raid d’artillerie, l’héliportage d’unité d’infanterie, le déploiement logistique, la destruction d’objectif et la réaction face à des embuscades ».
Les curieux pourront voir, mardi après-midi à l’aérodrome de Douzy, de nombreux décollages et atterrissages d’hélicoptères, soutenus par deux sections d’infanterie et deux équipes mortiers en provenance du 40e Régiment d’artillerie de Suippes
http://www.lunion.presse.fr/region/des-helicopteres-militaires-en-manoeuvre-dans-le-ciel-ardennais-ia3b25n439528
Lieutenant Amandine : militaire, pompier et triathlète
Le championnat national Terre 2014 de cross-country s'est déroulé le 6 novembre. Organisé par les Écoles militaires de Saumur, il a regroupé cette année 700 concurrents appartenant à plus de 110 unités. Le lieutenant Amandine, de la Brigade de sapeurs-pompiers de Paris – BSPP, a terminé sur le podium à deux reprises : première place par équipe et deuxième en individuel. Un résultat à la hauteur des efforts qu'elle a fournis ! #Courage #Dépassementdesoi #Engagement
jeudi 13 novembre 2014
Drones: Des radars militaires déployés près de centrales nucléaires
Confronté à une première série de survols de centrales nucléaires par des drones, le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, avait annoncé fin octobre sur les ondes de France Info: «Des dispositifs de neutralisation existent. Ces dispositifs, je ne m'étendrai pas sur leurs modalités parce que je n'ai pas à le faire.»
Et ces dispositifs viennent d'être mis en place. Ainsi, «un certain nombre de moyens techniques», dont des radars militaires, «ont été déployés à proximité des sites et des centrales nucléaires récemment survolés par des drones», a indiqué, mercredi, une source officielle française, qui a demandé à ne pas être identifiée.
http://www.20minutes.fr/monde/1479855-20141113-drones-radars-militaires-deployes-pres-centrales-nucleaires
Et ces dispositifs viennent d'être mis en place. Ainsi, «un certain nombre de moyens techniques», dont des radars militaires, «ont été déployés à proximité des sites et des centrales nucléaires récemment survolés par des drones», a indiqué, mercredi, une source officielle française, qui a demandé à ne pas être identifiée.
Top secret
Cette source réagissait à la diffusion mercredi sur Twitter, par un membre de Greenpeace, Yannick Rousselet, chargé des questions nucléaires et basé à Cherbourg, de la photo d'un radar militaire de type ANGD, avec la légende «la protection de La Hague et Flamanville vis-à-vis des drones s'organise».http://www.20minutes.fr/monde/1479855-20141113-drones-radars-militaires-deployes-pres-centrales-nucleaires
La gendarmerie de Charleville-Mézières menacée de disparition
ARDENNES. La compagnie de gendarmerie de Charleville-Mézières serait menacée de disparition, croit savoir Pierre Cordier. L’élu a fait part de ses craintes au ministre de l’Intérieur.
Les 91 membres de la compagnie de gendarmerie du chef-lieu ont-ils une épée de Damoclès au-dessus de leur tête ? Pierre Cordier en est convaincu et il le fait savoir. En se basant sur des sources « très fiables » au sein de la gendarmerie, celui qui est par ailleurs président du SDIS 08 (les pompiers) redoute que la compagnie carolomacérienne ne soit rayée de la carte.
Le courrier qu’il a adressé le 10 novembre place Beauvau, avec copie au préfet des Ardennes, commence ainsi : « Je me permets de vous écrire concernant la suppression possible de la compagnie de gendarmerie de Charleville-Mézières. Selon les informations en ma possession, il semblerait que cette suppression soit à l’étude et soit envisagée par vos services à moyen terme. »
Venant d’un élu présent à la fois à l’agglomération, au conseil général (canton de Nouzonville), et à la Région, l’information, qu’il juge « suffisamment sérieuse pour avoir alerté le ministre », a de quoi inquiéter. Même si, à ce jour, elle n’est pas confirmée. Le colonel Christian Fillon, patron des gendarmes ardennais, indiquait hier : « À ma connaissance, ce n’est pas à l’ordre du jour. Il faut attendre la réponse du ministre pour en savoir plus. » De son côté, le préfet Frédéric Perissat faisait savoir qu’il ne souhaitait « pas communiquer à ce stade ».
Selon Pierre Cordier, toujours, une fois décomptés les effectifs redéployés, la fin de la compagnie entraîneraient « entre 20 et 30 suppressions de postes ». « Monsieur le Ministre, écrit-il, le département des Ardennes a besoin de ces personnels, qui sont, la plupart du temps, des personnels qui sont sur le terrain, au plus proche de populations souvent vulnérables, dans un contexte économique et social particulièrement difficile. Nous ne pouvons l’accepter », écrit l’élu, qui demande au ministre de « renoncer à cette suppression de compagnie ».
Sollicité, le maire Boris Ravignon a confié hier « ne pas être au courant d’un tel projet ». « Mais s’il venait être avéré, ajoute-il, j’y serais fortement hostile. Je ne pourrais qu’être consterné par une telle diminution dans les effectifs et les moyens destinés à garantir la sécurité des habitants de Charleville-Mézières. »
http://www.lunion.presse.fr/region/la-gendarmerie-de-charleville-mezieres-menacee-de-disparition-ia3b25n438722
Les 91 membres de la compagnie de gendarmerie du chef-lieu ont-ils une épée de Damoclès au-dessus de leur tête ? Pierre Cordier en est convaincu et il le fait savoir. En se basant sur des sources « très fiables » au sein de la gendarmerie, celui qui est par ailleurs président du SDIS 08 (les pompiers) redoute que la compagnie carolomacérienne ne soit rayée de la carte.
Le courrier qu’il a adressé le 10 novembre place Beauvau, avec copie au préfet des Ardennes, commence ainsi : « Je me permets de vous écrire concernant la suppression possible de la compagnie de gendarmerie de Charleville-Mézières. Selon les informations en ma possession, il semblerait que cette suppression soit à l’étude et soit envisagée par vos services à moyen terme. »
Venant d’un élu présent à la fois à l’agglomération, au conseil général (canton de Nouzonville), et à la Région, l’information, qu’il juge « suffisamment sérieuse pour avoir alerté le ministre », a de quoi inquiéter. Même si, à ce jour, elle n’est pas confirmée. Le colonel Christian Fillon, patron des gendarmes ardennais, indiquait hier : « À ma connaissance, ce n’est pas à l’ordre du jour. Il faut attendre la réponse du ministre pour en savoir plus. » De son côté, le préfet Frédéric Perissat faisait savoir qu’il ne souhaitait « pas communiquer à ce stade ».
Ravignon « pas au courant »
Mais Pierre Cordier n’en démord pas. Le maire de Neufmanil résume d’ailleurs à Bernard Cazeneuve, ministre de l’Intérieur, le scénario d’une telle mesure. Selon l’élu, cette décision « conduirait nécessairement à un transfert de compétences sur les brigades environnantes, à savoir Nouzonville-Monthermé, Renwez, Flize, Rocroi… Or, elles connaissent également des difficultés avec parfois un effectif qui n’est pas au complet (…). Par ailleurs, il ne serait pas acceptable que la brigade de recherche et le PSIG (Peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie, ndlr) de Charleville-Mézières soient également directement concernés et disparaissent en même temps. »Selon Pierre Cordier, toujours, une fois décomptés les effectifs redéployés, la fin de la compagnie entraîneraient « entre 20 et 30 suppressions de postes ». « Monsieur le Ministre, écrit-il, le département des Ardennes a besoin de ces personnels, qui sont, la plupart du temps, des personnels qui sont sur le terrain, au plus proche de populations souvent vulnérables, dans un contexte économique et social particulièrement difficile. Nous ne pouvons l’accepter », écrit l’élu, qui demande au ministre de « renoncer à cette suppression de compagnie ».
Sollicité, le maire Boris Ravignon a confié hier « ne pas être au courant d’un tel projet ». « Mais s’il venait être avéré, ajoute-il, j’y serais fortement hostile. Je ne pourrais qu’être consterné par une telle diminution dans les effectifs et les moyens destinés à garantir la sécurité des habitants de Charleville-Mézières. »
http://www.lunion.presse.fr/region/la-gendarmerie-de-charleville-mezieres-menacee-de-disparition-ia3b25n438722
La France a-t-elle encore les moyens de faire la guerre?
Où trouver l'argent nécessaire pour boucler le budget? La question se pose à chaque fin d'année et comme à chaque fois c'est un véritable casse-tête pour le gouvernement. Ce mercredi en Conseil des ministres, l'exécutif va plancher cette épineuse question. En effet, le projet de loi de finances rectificative est à l'ordre du jour. Selon Les Echos, il prévoirait 2,2 milliards d’euros d’annulations de crédits afin de compenser le dérapage de certains budgets ministériels, tout cela dans le but de satisfaire la Commission européenne.
Sur RMC, il ajoute qu'"au Mali comme en Irak et en Centrafrique, la France a les moyens de tenir ses opérations sans quoi elle ne les ferait pas". Il certifie enfin que "le budget que nous avons voté jusqu'à 2019 permet justement de répondre à ce type d'opération. Aucune décision qui mettrait en danger soit nos armées, soit nos soldats serait prise parce qu'il manquerait ici ou là du financement pour les assurer. Tout cela est pensé à l'avance et nous ne prenons pas ces décisions à la légère".
Pire, pour le général Desportes, "nous sommes une petite armée, une armée bonsaï ou presque une armée 'Canada Dry'. On ressemble à une armée mais sans en avoir véritablement les moyens." S'il estime que "nous sommes capables de gagner des batailles" en revanche, selon lui, "nous ne sommes pas capables de poursuivre des opérations sur le long terme".
http://rmc.bfmtv.com/point-de-vue/
"La France a les moyens de tenir ses opérations"
Et si le gouvernement est dans l'obligation d'opérer de nouvelles coupes c'est en grande partie dû au dérapage du budget de la Défense. En cause : les opérations extérieures au Mali, en Centrafrique et en Irak. En effet, au départ, la loi de finances prévoyait 450 millions d'euros de budget, mais les "opex" devraient finalement s'élever à au moins 1,1 milliard d'euros. Dès lors, se pose la question suivante : la France a-t-elle toujours les moyens de faire la guerre? Pour Eduardo Rihan-Cypel, député socialiste et membre de la commission de la Défense à l'Assemblée Nationale pas de doute : "la France n'intervient pas pour faire semblant et elle n'engage pas ses soldats sans avoir les moyens de le faire".Sur RMC, il ajoute qu'"au Mali comme en Irak et en Centrafrique, la France a les moyens de tenir ses opérations sans quoi elle ne les ferait pas". Il certifie enfin que "le budget que nous avons voté jusqu'à 2019 permet justement de répondre à ce type d'opération. Aucune décision qui mettrait en danger soit nos armées, soit nos soldats serait prise parce qu'il manquerait ici ou là du financement pour les assurer. Tout cela est pensé à l'avance et nous ne prenons pas ces décisions à la légère".
"Nous sommes une petite armée"
Pourtant, certains ne sont pas du même avis. C'est notamment le cas du général Vincent Desportes. Dans Bourdin Direct, cet ancien directeur de l'Ecole de Guerre et professeur de stratégie à Sciences-Po se veut très clair : "Nous n'avons plus les moyens de conduire ces différentes opérations". Selon ce militaire, "on déshabille Paul pour habiller Jacques". Il s'explique : "On fait l'opération au Mali mais comme nous n'avons plus suffisamment d'effectifs on envoie ces soldats en République centrafricaine. Puis on enlève des effectifs en Centrafrique pour aller renforcer l'opération Barkhane au Mali. Donc on voit bien que l'on est en train de courir après les opérations sans avoir les moyens de les terminer".Pire, pour le général Desportes, "nous sommes une petite armée, une armée bonsaï ou presque une armée 'Canada Dry'. On ressemble à une armée mais sans en avoir véritablement les moyens." S'il estime que "nous sommes capables de gagner des batailles" en revanche, selon lui, "nous ne sommes pas capables de poursuivre des opérations sur le long terme".
http://rmc.bfmtv.com/point-de-vue/
mercredi 12 novembre 2014
REIMS (51). Une médaille pour Khéops, soldat à quatre pattes
Cité par le colonel Didier Leurs, Khéops, un chien du 132e bataillon cynophile de l’armée de terre, en présence de son maître, l’adjudant Gillard, faisait partie des médaillés ce mardi à la cérémonie au monument aux morts à Reims, suite à une mission en Centrafrique.
Il a notamment détecté des personnes dans des zones sensibles. Il a aussi contribué à maintenir à distance une population hostile pour permettre le passage d’un convoi.
Le 132e bataillon cynophile de Suippes est le seul régiment de France à former les chiens militaires
http://www.lunion.presse.fr/region/reims-51-une-medaille-pour-kheops-soldat-a-quatre-ia231b0n438293
Il a notamment détecté des personnes dans des zones sensibles. Il a aussi contribué à maintenir à distance une population hostile pour permettre le passage d’un convoi.
Le 132e bataillon cynophile de Suippes est le seul régiment de France à former les chiens militaires
http://www.lunion.presse.fr/region/reims-51-une-medaille-pour-kheops-soldat-a-quatre-ia231b0n438293
Grièvement touché en Afghanistan, il témoigne : «La vie continue après la blessure»
Jocelyn Truchet, militaire blessé en Afghanistan, a témoigné de son expérience, samedi, lors de la journée de Solidarité du monde combattant organisée par l'Office national des anciens combattants.
«La vie, c'est précieux. C'est là qu'on s'en rend compte. Il faut la vivre à fond.» Jocelyn Truchet, militaire au 13e bataillon de chasseurs alpins de Chambéry, auteur de l'ouvrage «Blessé de guerre», grièvement touché en Afghanistan, a évoqué son expérience, samedi, à l'occasion de la journée de Solidarité du monde combattant organisé par l'Office national des anciens combattants et victimes de guerre (Onac-VG). Jocelyn Truchet a été projeté en Afghanistan en décembre 2009 pour une mission de six mois. Il a été blessé le 16 mai 2010 par l'explosion d'une bombe artisanale et a dû être amputé de la jambe gauche. «C'est dur, à 25 ans, de se dire que l'on va finir sa vie sur une jambe, surtout pour un combattant et un passionné de montagne comme moi. Très vite, j'ai repris le dessus. Je me suis dit : «T'es vivant», et je me suis lancé des défis pour avancer .»
http://www.ladepeche.fr/article/2014/11/12/1989424-la-vie-continue-apres-la-blessure.html
«La vie, c'est précieux. C'est là qu'on s'en rend compte. Il faut la vivre à fond.» Jocelyn Truchet, militaire au 13e bataillon de chasseurs alpins de Chambéry, auteur de l'ouvrage «Blessé de guerre», grièvement touché en Afghanistan, a évoqué son expérience, samedi, à l'occasion de la journée de Solidarité du monde combattant organisé par l'Office national des anciens combattants et victimes de guerre (Onac-VG). Jocelyn Truchet a été projeté en Afghanistan en décembre 2009 pour une mission de six mois. Il a été blessé le 16 mai 2010 par l'explosion d'une bombe artisanale et a dû être amputé de la jambe gauche. «C'est dur, à 25 ans, de se dire que l'on va finir sa vie sur une jambe, surtout pour un combattant et un passionné de montagne comme moi. Très vite, j'ai repris le dessus. Je me suis dit : «T'es vivant», et je me suis lancé des défis pour avancer .»
«On n'est jamais réellement reconstruit»
Cinq mois après sa blessure, Jocelyn était sur un mur d'escalade, six mois après sur une cascade de glace, puis à ski. Au bout de onze mois, il a repris une activité professionnelle. «J'ai souhaité rester militaire. Aujourd'hui, je m'occupe de la communication du 13e BCA.» Jocelyn a-t-il souffert du syndrome post-traumatique. «Je n'ai pas eu de gros problème avec ça. J'ai la chance d'avoir bien réagi. Maintenant, on reste toujours marqué par ce que l'on a vécu là-bas… On n'est jamais réellement reconstruit. On a un nouveau corps et on se rend compte que l'on ne peut plus faire certaines choses ou alors de manière différente. Par exemple, j'ai fait l'ascension de l'Aiguille du Midi par l'arête des Cosmiques. Cela a nécessité du monde pour m'accompagner.» Aux blessés de guerre, le message de Jocelyn, c'est de dire que «la vie continue. Elle ne s'arrête pas avec la blessure. Il y a encore moyen de faire plein de choses sur un plan intellectuel, sportif. On peut rebondir aujourd'hui plus facilement que les anciennes générations de combattants».http://www.ladepeche.fr/article/2014/11/12/1989424-la-vie-continue-apres-la-blessure.html
mardi 11 novembre 2014
La population se mobilise pour dire au revoir aux militaires
MARNE. A Châlons-en-Champagne, ce 11 novembre 2014 revêt une importance toute particulière.
Cette journée mêlera mémoire, hommage et détermination. Première cérémonie à 9 h 30 à la gare, avec un dépôt de gerbe à la stèle en mémoire des cheminots anciens combattants.
À 9 h 45, les autorités se retrouveront dans le hall de l’hôtel de ville pour une cérémonie devant la plaque du soldat inconnu. En mairie, les Châlonnais sont invités à ajouter un mot sur une lettre destinée à François Hollande. Une lettre qui réclame notamment des compensations sérieuses et conséquentes pour la ville frappée par la perte de ses régiments.
Dès 10 h 15, ils fileront au carré militaire du cimetière de l’est.
À 10 h 45, prise d’armes et cérémonie au monument aux morts, devant la cathédrale Saint-Etienne.
À l’issue de cela, 134 militaires défileront rue de Marne. Ils se rendront place Foch. Leur défilé dans les rues de la ville constituera, pour la population, l'occasion de dire au revoir à ses régiments qui quitteront la préfecture de la Marne l'an prochain.
http://www.lunion.presse.fr/region/en-direct-la-population-se-mobilise-pour-dire-au-revoir-ia3b24n437462
Cette journée mêlera mémoire, hommage et détermination. Première cérémonie à 9 h 30 à la gare, avec un dépôt de gerbe à la stèle en mémoire des cheminots anciens combattants.
À 9 h 45, les autorités se retrouveront dans le hall de l’hôtel de ville pour une cérémonie devant la plaque du soldat inconnu. En mairie, les Châlonnais sont invités à ajouter un mot sur une lettre destinée à François Hollande. Une lettre qui réclame notamment des compensations sérieuses et conséquentes pour la ville frappée par la perte de ses régiments.
Dès 10 h 15, ils fileront au carré militaire du cimetière de l’est.
À 10 h 45, prise d’armes et cérémonie au monument aux morts, devant la cathédrale Saint-Etienne.
À l’issue de cela, 134 militaires défileront rue de Marne. Ils se rendront place Foch. Leur défilé dans les rues de la ville constituera, pour la population, l'occasion de dire au revoir à ses régiments qui quitteront la préfecture de la Marne l'an prochain.
http://www.lunion.presse.fr/region/en-direct-la-population-se-mobilise-pour-dire-au-revoir-ia3b24n437462
lundi 10 novembre 2014
dimanche 9 novembre 2014
Messe commémorative de la mort du Chef de la France Libre
Messe commémorative de la mort du Chef de la France Libre hier soir à Wiège Faty,petit village de l'Aisne.Une quarantaine de porte drapeau étaient là,des anciens combattants de la Division Rhin-Danube,des élus,la fanfare d'Etréaupont et des français qui ne veulent pas oublier le sacrifice de ces humbles héros qui suivant l'appel à la résistance de celui qui s'était mis hors la loi pour que la France relève la tête face à l'envahisseur ont rendu hommage à Charles de Gaulle et ...à toutes les victimes des guerres.Après une messe émouvante célébrée par l'Aumônier militaire ,président perpétuel de l'Association,le Père Servais,une plaque rappelant les faits d'armes de la Division Rhin Danube(dont 3 anciens combattants ayant fait le débarquement de Provence était présents)a été dévoilée prés de la plaque du Général .Une croix de Lorraine a ensuite été déposée par la Présidente de l'association In Memoriam GL DE Gaulle et le Président de l'association Rhin Danube,M Michel Delange (91 ans).Le verre de l'amitié à la salle de la mairie a permis d'entendre les discours du Père Servais(heureux d'être de retour après des problèmes de santé),de Mme Isabelle Ittelet conseillère générale du canton de Sains Richaumont et de M Mangot ,maire de Wiège Faty.M Pierre Sideski,91 ans,de Rhin Danube a même interprété à la perfection une chanson qu'il chantait avec ses camarades lors du long chemin qu'ils ont suivi pour libérer notre patrie
samedi 8 novembre 2014
Blessé en Afghanistan, le caporal - chef Atgie donnera le coup d’ envoi de Reims-Lille
REIMS (51). L’office des anciens combattants et les clubs de football se rapprochent à l’occasion du 11-Novembre. Demain à Delaune, le coup d’envoi sera donné par un blessé de guerre.
Vallée de la Kapisa en Aghanistan, le 19 février 2011. L’armée française est engagée contre les talibans. Le maître chien Benjamin Atgie, du 132e bataillon cynophile de l’armée de terre de Suippes, ouvre un itinéraire aux groupes de combat français avec son berger malinois Arion. La mission se passe bien. Mais à la tombée de la nuit, alors que les militaires regagnent leur base, leurs véhicules sont attaqués. Le maître chien est gravement touché à la jambe gauche par un tir de roquette. Il sera impossible de sauver le membre, le jeune homme devra être amputé au-dessous du genou. Depuis, il porte une prothèse. Mais il est toujours membre du 132e.
« Je suis déjà venu plusieurs fois à Reims pour des 14-juillet » se souvient-il. Demain, il viendra à nouveau dans la cité des sacres, mais pas pour une cérémonie militaire : pour le match de football entre le Stade et Lille. C’est en effet ce jeune homme de 26 ans qui donnera le coup d’envoi symbolique de la rencontre.
Ce geste symbolique s’inscrit dans le cadre d’une convention associant l’office national des anciens combattants et les clubs de foot de Ligue 1 et de Ligue 2 à l’occasion de ce 11-novembre un peu particulier puisque c’est celui du centenaire du début de la Première Guerre mondiale. « Le Stade de Reims est allé au-delà de la convention de base, qui prévoit simplement le flocage du Bleuet de France sur les maillots » indique le directeur de cet office pour la Marne, Bruno Dupuis.
Le Bleuet, c’est cette petite décoration vestimentaire en forme de fleur vendue pour financer les actions de l’office en faveur des anciens combattants, veuves et autres victimes de guerre. Quant au désir du club rémois d’en faire plus que le minimum pour cette opération, le président Caillot l’explique très simplement : « D’abord je revendique tout à fait que le foot est un grand vecteur de communication ; à titre personnel je suis passionné par l’Histoire, et nous sommes à Reims, ville martyre de la Première Guerre ; cela nous a semblé tout naturel de nous associer autant que possible dans ce devoir de mémoire et d’hommage à ceux qui se sont battus pour nous. »
La Marseillaise avant le match
Du coup, non seulement les maillots des footballeurs seront flockés de la fleur symbolique, non seulement le coup d’envoi sera donné par le jeune blessé de guerre, mais des enfants du conservatoire et de l’école du Jard ont été mobilisés pour interpréter la Marseillaise avant le match. Et ce n’est pas tout car du matériel militaire sera exposé aux abords du stade. « Et nous allons reverser au Bleuet 1 euro sur tous les billets vendus pour ce match » ajoute le président Caillot.D’ailleurs, si cette convention anciens combattants/footballeurs est une première cette année en France, pour Reims ce sera déjà une « deuxième ». Rappelons en effet que l’an dernier déjà, le club avait marqué l’anniversaire de la mort du résistant Auguste-Delaune, qui a donné son nom au stade, en invitant Yvette Lundy, résistante de la Seconde Guerre, à donner le coup d’envoi du match le plus proche du 11-novembre. « Et Reims avait gagné (contre Bastia) 4 à 2 » se souvient le président. Serait-ce aussi pour ça qu’il s’est si volontiers engagé au côté du Bleuet ?
http://www.lunion.presse.fr/region/blesse-en-afghanistan-le-caporal-chef-atgie-donnera-ia3b24n435713
Le survol illégal de la centrale nucléaire de Golfech par un drone, n'est pas demeuré sans réaction de la part des autorités.
Depuis jeudi soir, en effet, deux des dix-neuf «gazelles» du 5e régiment d'hélicoptères de combat de Pau assurent une surveillance aérienne du site nucléaire tarn-et-garonnais.
L'information classée «confidentiel défense» ne nous a été ni confirmée, ni infirmée par le groupement de gendarmerie de Tarn-et-Garonne. «Il s'agit de simples exercices» nous assurait-on du côté de l'état-major départemental de la gendarmerie.
Ce dispositif exceptionnel s'ajoute, en effet, à la surveillance permanente des 38 militaires du peloton de surveillance et de protection (PSPG) de Golfech commandés par le capitaine Nicolas Nanni. C'est d'ailleurs, cette unité spécialisée dans la surveillance des sites nucléaires français, et dont les services sont payés par EDF, qui avait détecté l'aéronef survolant l'ouest de la centrale Golfech dans la nuit du 29 au 30 octobre.
Le nouveau dispositif de protection aérien mis en place comblerait donc une lacune face au survol des drones, les hélicoptères gazelles de l'unité de l'aviation légère de l'armée de terre basée à Pau (Pyrénées-Atlantiques) pouvant être sur les lieux en à peine 25 minutes. Des hélicos et des militaires qui seraient plus à même de pouvoir poursuivre un drone et d'appréhender son pilote avant qu'il disparaisse dans la nature comme il y a une semaine dans le département voisin du Lot-et-Garonne. Le pilote du drone pirate ayant vraisemblablement fait récupérer son engin dans le secteur de Saint-Jean-de-Thurac à quelques kilomètres d'Agen.
http://www.ladepeche.fr/article/2014/11/08/1987141-des-gazelles-de-l-armee-pour-lutter-contre-les-drones.html
Depuis jeudi soir, en effet, deux des dix-neuf «gazelles» du 5e régiment d'hélicoptères de combat de Pau assurent une surveillance aérienne du site nucléaire tarn-et-garonnais.
L'information classée «confidentiel défense» ne nous a été ni confirmée, ni infirmée par le groupement de gendarmerie de Tarn-et-Garonne. «Il s'agit de simples exercices» nous assurait-on du côté de l'état-major départemental de la gendarmerie.
Ce dispositif exceptionnel s'ajoute, en effet, à la surveillance permanente des 38 militaires du peloton de surveillance et de protection (PSPG) de Golfech commandés par le capitaine Nicolas Nanni. C'est d'ailleurs, cette unité spécialisée dans la surveillance des sites nucléaires français, et dont les services sont payés par EDF, qui avait détecté l'aéronef survolant l'ouest de la centrale Golfech dans la nuit du 29 au 30 octobre.
Le nouveau dispositif de protection aérien mis en place comblerait donc une lacune face au survol des drones, les hélicoptères gazelles de l'unité de l'aviation légère de l'armée de terre basée à Pau (Pyrénées-Atlantiques) pouvant être sur les lieux en à peine 25 minutes. Des hélicos et des militaires qui seraient plus à même de pouvoir poursuivre un drone et d'appréhender son pilote avant qu'il disparaisse dans la nature comme il y a une semaine dans le département voisin du Lot-et-Garonne. Le pilote du drone pirate ayant vraisemblablement fait récupérer son engin dans le secteur de Saint-Jean-de-Thurac à quelques kilomètres d'Agen.
Face aux risques terroristes, les pilotes des rafales de Mont-de-Marsan assurent la protection du site
Jusqu'ici face aux risques terroristes tels que le détournement d'un avion de ligne, ce sont les pilotes des avions rafales de la BA 118 basée à Mont-de-Marsan qui assurent la protection du site nucléaire de Golfech et sont mobilisés vingt-quatre sur vingt-quatre, et en moins de vingt minutes sur site s'ils sont déjà en vol.http://www.ladepeche.fr/article/2014/11/08/1987141-des-gazelles-de-l-armee-pour-lutter-contre-les-drones.html
vendredi 7 novembre 2014
Un drone de l’armée perdu au milieu des étangs de la Dombes
Surprise jeudi matin dans le village de Saint-Nizier-le-Désert. Des militaires font du porte-à-porte auprès des habitants pour savoir s’ils n’auraient pas vu, par hasard, un drone survolé leur habitation.
Les soldats de la Valbonne sont à la recherche d’un aéronef d’environ 3 mètres d’envergure dont ils ont perdu le contrôle au-dessus de la commune durant la nuit.
Le 68e régiment d’artillerie d’Afrique a pris le soin de préciser qu’aucune information stratégique ne se trouvait à bord de l’appareil. Ce dernier a finalement été retrouvé dans le courant de l’après-midi.
http://www.leprogres.fr/ain/2014/11/06/un-drone-de-l-armee-perdu-au-milieu-des-etangs-de-la-dombes
Les soldats de la Valbonne sont à la recherche d’un aéronef d’environ 3 mètres d’envergure dont ils ont perdu le contrôle au-dessus de la commune durant la nuit.
Le 68e régiment d’artillerie d’Afrique a pris le soin de préciser qu’aucune information stratégique ne se trouvait à bord de l’appareil. Ce dernier a finalement été retrouvé dans le courant de l’après-midi.
http://www.leprogres.fr/ain/2014/11/06/un-drone-de-l-armee-perdu-au-milieu-des-etangs-de-la-dombes
jeudi 6 novembre 2014
MARNE (51).Rejoindre la réserve opérationnelle du 501e RCC
Leurs treillis maculés de boue, Vincent et Anthony affrontent ensemble les obstacles qui jalonnent leur parcours, échelle de cordes, rampé, rondins, rien ne les arrête et l’entraide leur permet de surmonter toutes les difficultés. Mais qui sont-ils et comment se sont-ils retrouvés là ?
Vincent 34 ans, chef de projet en énergie renouvelable parc éolien et Anthony, 23 ans, en recherche d’emploi dans la sidérurgie depuis 4 ans sont tous deux réservistes au 501e régiment de chars de combat.
Vincent a découvert la réserve opérationnelle pendant ses études par l’intermédiaire d’un camarade étudiant de sa promotion qui, en lui racontant les missions qu’il effectuait, a fait naître son goût pour l’aventure. «Cette idée d’intégrer l’armée ne m’a jamais quitté, et en août dernier, j’ai voulu sauter le pas et je me suis rapproché du CIRFA de Reims. Ensuite j’ai pris tous les renseignements auprès du 501 e régiment de chars de combat pour m’engager dans la réserve opérationnelle de ce régiment au passé prestigieux », nous dit Vincent.
Pour Anthony, c’est un retour à l’armée. À 18 ans, il a suivi les classes mais a renoncé à devenir militaire. «J’ai fait l’erreur d’arrêter pendant les classes », affirme-t-il. « Je suis revenu pour retrouver cet esprit militaire, d’entraide, de camaraderie et également de dépassement de soi au travers du sport. »
Vincent poursuit, «j’avais besoin de découvrir autre chose. Ce que l’on fait dans le cadre de la formation militaire initiale de la réserve (FMIR) est totalement différent de ce que je fais dans le cadre de mon emploi. C’est une occasion unique de faire du tir, de bivouaquer, de combattre, de faire de la topographie, du secourisme, des parcours d’obstacle, ce sont beaucoup de domaines que l’on découvre ».
Ces stagiaires aux profils hétérogènes, parfois chargés de famille, ont tous fait un même choix, La réserve, qui leur permet, de concilier service du pays et épanouissement personnel. Les réservistes ne sont contraints qu’à 5 jours de présence minimum au régiment dans l’année et perçoivent une indemnité pour compenser leur manque de salaire. Pour Vincent, père de 2 enfants en bas âge, «c’est une organisation à avoir et je suis soutenu par ma femme. Elle sait que la réserve participe à mon développement personnel ».
Tous ont choisi la réserve opérationnelle du 501e régiment de chars de combat pour vivre une expérience unique, riche et épanouissante !
Pour tout renseignement sur la réserve opérationnelle du 501e régiment de chars de combat, contactez le 03 26 63 81 74
http://www.lunion.presse.fr/region/marne-51rejoindre-la-reserve-operationnelle-du-501e-rcc-ia231b0n435039
Vincent 34 ans, chef de projet en énergie renouvelable parc éolien et Anthony, 23 ans, en recherche d’emploi dans la sidérurgie depuis 4 ans sont tous deux réservistes au 501e régiment de chars de combat.
Vincent a découvert la réserve opérationnelle pendant ses études par l’intermédiaire d’un camarade étudiant de sa promotion qui, en lui racontant les missions qu’il effectuait, a fait naître son goût pour l’aventure. «
Pour Anthony, c’est un retour à l’armée. À 18 ans, il a suivi les classes mais a renoncé à devenir militaire. «
Vincent poursuit, «
Ces stagiaires aux profils hétérogènes, parfois chargés de famille, ont tous fait un même choix, La réserve, qui leur permet, de concilier service du pays et épanouissement personnel. Les réservistes ne sont contraints qu’à 5 jours de présence minimum au régiment dans l’année et perçoivent une indemnité pour compenser leur manque de salaire. Pour Vincent, père de 2 enfants en bas âge, «
Tous ont choisi la réserve opérationnelle du 501e régiment de chars de combat pour vivre une expérience unique, riche et épanouissante !
Pour tout renseignement sur la réserve opérationnelle du 501e régiment de chars de combat, contactez le 03 26 63 81 74
http://www.lunion.presse.fr/region/marne-51rejoindre-la-reserve-operationnelle-du-501e-rcc-ia231b0n435039
DECES DU CAPORAL-CHEF HEIARII MOANA
BIOGRAPHIE DU CAPORAL-CHEF HEIARII MOANA
126e régiment d’infanterie – Brive-la-Gaillarde (19 - CORREZE)
126e régiment d’infanterie – Brive-la-Gaillarde (19 - CORREZE)
Né le 10 janvier 1988 à Anaa (Polynésie française), le c...aporal-chef Heiarii MOANA aura servi la France durant plus de cinq ans.
Le 4 août 2009, à l’âge de 21 ans, il intègre l’institution militaire comme engagé volontaire de l’armée de Terre au titre du 126e régiment d’infanterie. Le 2 septembre 2013, le caporal-chef signe un nouveau contrat pour quatre années supplémentaires.
Dès le début de son engagement, il est formé tireur MINIMI (mini-mitrailleuse). Soldat sérieux et motivé, il présente d’excellentes qualités professionnelles. Il est élevé à la distinction de 1re classe le 1er mars 2010.
Volontaire et faisant preuve d’une disponibilité sans faille, le caporal-chef MOANA poursuit son cursus militaire en passant le certificat pratique de l’infanterie qu’il obtient brillamment. À l’issue de sa formation initiale, il part pour la première fois en opération extérieure en Afghanistan dans le cadre de l’opération PAMIR de juillet à décembre 2010, en qualité de tireur appui direct au sein du groupement tactique interarmes de Surobi.
Durant cette mission, le 1re classe MOANA se distingue particulièrement le 31 juillet 2010 lors de l’opération GREEN DROP GOAL, en participant à la riposte face à un nombre important d’insurgés qui venaient de prendre à parti sa section. Ce fait de guerre lui vaut l’attribution de la citation à l’ordre de la brigade, avec attribution de la croix de la valeur militaire avec étoile de bronze le 22 avril 2013.
Le 4 août 2009, à l’âge de 21 ans, il intègre l’institution militaire comme engagé volontaire de l’armée de Terre au titre du 126e régiment d’infanterie. Le 2 septembre 2013, le caporal-chef signe un nouveau contrat pour quatre années supplémentaires.
Dès le début de son engagement, il est formé tireur MINIMI (mini-mitrailleuse). Soldat sérieux et motivé, il présente d’excellentes qualités professionnelles. Il est élevé à la distinction de 1re classe le 1er mars 2010.
Volontaire et faisant preuve d’une disponibilité sans faille, le caporal-chef MOANA poursuit son cursus militaire en passant le certificat pratique de l’infanterie qu’il obtient brillamment. À l’issue de sa formation initiale, il part pour la première fois en opération extérieure en Afghanistan dans le cadre de l’opération PAMIR de juillet à décembre 2010, en qualité de tireur appui direct au sein du groupement tactique interarmes de Surobi.
Durant cette mission, le 1re classe MOANA se distingue particulièrement le 31 juillet 2010 lors de l’opération GREEN DROP GOAL, en participant à la riposte face à un nombre important d’insurgés qui venaient de prendre à parti sa section. Ce fait de guerre lui vaut l’attribution de la citation à l’ordre de la brigade, avec attribution de la croix de la valeur militaire avec étoile de bronze le 22 avril 2013.
Reconnu pour ses grandes qualités humaines et professionnelles, il est unanimement estimé de ses camarades et de ses chefs. Ses capacités et ses états de service sont ainsi récompensés par une promotion au grade de caporal le 1er décembre 2011. Quelques mois plus tard, de février à juin 2012, il est projeté avec sa compagnie pour une mission de courte durée en Nouvelle-Calédonie, toujours dans sa spécialité de tireur appui direct.
De nouveau déployé de février à juin 2013 dans le cadre de l’opération SERVAL au Mali, il démontre des qualités indéniables de chef d’équipe. Au cours de l’opération ADADA dans le secteur de Tombouctou, il n’a pas hésité à faire face au danger et s’est révélé force de proposition envers son chef de groupe. Il s’est également illustré lors de l’opération AMETETTAI dans l’Adrar des Ifoghas par son sens de l’observation, son professionnalisme et ses compétences techniques et tactiques (analyse des situations, fiabilité des comptes-rendus, rusticité, polyvalence). Pour tous ces faits d’armes, il se voit attribuer un témoignage de satisfaction par le chef d’état-major des armées le 21 janvier 2014.
Le 1er juillet 2014, il est promu au grade de caporal-chef et est projeté le 22 septembre au sein de la force européenne EUFOR RCA en République centrafricaine en qualité de chef d’équipe et radio tireur. Reconnu comme un soldat physique et polyvalent, sa fiabilité, sa loyauté et son exemplarité lui permettent de s’imposer comme un gradé respecté des plus jeunes et estimé de ses chefs.
Le mardi 4 novembre au matin, il est rapatrié de Bangui vers Paris. Atteint d’une forme très grave de paludisme, il a été pris en charge dans un hôpital militaire parisien où il est malheureusement décédé dans la soirée du mercredi 5 novembre.
Le caporal-chef MOANA était titulaire des médailles d’outre-mer avec agrafes SAHEL et REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE, de la médaille de bronze de la défense nationale avec agrafe INFANTERIE et MISSION D’ASSISTANCE EXTERIEURE, de la médaille commémorative, d’une citation à l’ordre de la croix de la valeur militaire et d’un témoignage de satisfaction.
Agé de 26 ans, célibataire, le caporal-chef Heiarii MOANA est mort pour la France.
L'Armée de Terre s'associe à la douleur de sa famille et de ses frères d'arme
De nouveau déployé de février à juin 2013 dans le cadre de l’opération SERVAL au Mali, il démontre des qualités indéniables de chef d’équipe. Au cours de l’opération ADADA dans le secteur de Tombouctou, il n’a pas hésité à faire face au danger et s’est révélé force de proposition envers son chef de groupe. Il s’est également illustré lors de l’opération AMETETTAI dans l’Adrar des Ifoghas par son sens de l’observation, son professionnalisme et ses compétences techniques et tactiques (analyse des situations, fiabilité des comptes-rendus, rusticité, polyvalence). Pour tous ces faits d’armes, il se voit attribuer un témoignage de satisfaction par le chef d’état-major des armées le 21 janvier 2014.
Le 1er juillet 2014, il est promu au grade de caporal-chef et est projeté le 22 septembre au sein de la force européenne EUFOR RCA en République centrafricaine en qualité de chef d’équipe et radio tireur. Reconnu comme un soldat physique et polyvalent, sa fiabilité, sa loyauté et son exemplarité lui permettent de s’imposer comme un gradé respecté des plus jeunes et estimé de ses chefs.
Le mardi 4 novembre au matin, il est rapatrié de Bangui vers Paris. Atteint d’une forme très grave de paludisme, il a été pris en charge dans un hôpital militaire parisien où il est malheureusement décédé dans la soirée du mercredi 5 novembre.
Le caporal-chef MOANA était titulaire des médailles d’outre-mer avec agrafes SAHEL et REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE, de la médaille de bronze de la défense nationale avec agrafe INFANTERIE et MISSION D’ASSISTANCE EXTERIEURE, de la médaille commémorative, d’une citation à l’ordre de la croix de la valeur militaire et d’un témoignage de satisfaction.
Agé de 26 ans, célibataire, le caporal-chef Heiarii MOANA est mort pour la France.
L'Armée de Terre s'associe à la douleur de sa famille et de ses frères d'arme
Paris et Londres s'associent pour créer un drone de combat
Le groupe français Dassault aviation et le britannique BAE systems ont été désignés pour concevoir un drone de combat. Les industriels ont deux ans pour évaluer la faisabilité du projet.
Le drone de combat franco-britannique en est encore à l'état embryonnaire. Ce ne sont que les études industrielles, autrement dit la faisabilité du projet, qui vont débuter. Mais c'est décidé. Les deux groupes, ainsi que Rolls-Royce, Safran, Selex ES et Thales, ont jusqu'à 2017 pour présenter un démonstrateur de drone de combat. L'enveloppe accompagnant le projet s'élève à 250 millions d'euros.
En juillet dernier un accord politique avait été signé lors du salon aéronautique de Farnborough, en Grande-Bretagne, pour le développement commun d'un drone de combat, baptisé FCAS - Future Combat Air System (SCAF - Système de combat aérien futur).
Une volonté commune de Hollande et Cameron
C'est le Délégué général français pour l'armement, Laurent Collet-Billon, et son homologue britannique, Bernard Gray, qui a remis officiellement les contrats à Eric Trappier, PDG de Dassault Aviation, et Ian King, patron de BAE Systems, au siège de l'avionneur français à Saint-Cloud, près de Paris.
Cette volonté de créer un drone de combat commun avait été réaffirmée par le président François Hollande et le Premier ministre David Cameron lors du Sommet franco-britannique de Brize Norton en janvier 2014.
mercredi 5 novembre 2014
L'hommage des députés au soldat tué au Mali
L'Assemblée nationale a observé mercredi une minute de silence, avant le début des questions d'actualité au gouvernement, à la mémoire du sergent-chef Thomas Dupuy, membre des forces spéciales, tué fin octobre lors d'une opération au Mali.
Le président de l'Assemblée, Claude Bartolone, a rendu hommage "à sa mémoire" et a "présenté à sa famille et frères d'armes les condoléances de la représentation nationale", après avoir rappelé qu'une cérémonie présidée par le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian se tenait au même moment sur la base aérienne d'Orléans.
Thomas Dupuy est le dixième soldat tué au Mali depuis le début de l'intervention française en janvier 2013. Ce sergent-chef de 32 ans est tombé dans le massif du Tigharghar, dans la nuit du 28 au 29 octobre.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/11/05/97001-20141105FILWWW00251-hommage-a-l-assemblee-pour-le-soldat-tue-au-mali.php
Le président de l'Assemblée, Claude Bartolone, a rendu hommage "à sa mémoire" et a "présenté à sa famille et frères d'armes les condoléances de la représentation nationale", après avoir rappelé qu'une cérémonie présidée par le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian se tenait au même moment sur la base aérienne d'Orléans.
Thomas Dupuy est le dixième soldat tué au Mali depuis le début de l'intervention française en janvier 2013. Ce sergent-chef de 32 ans est tombé dans le massif du Tigharghar, dans la nuit du 28 au 29 octobre.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/11/05/97001-20141105FILWWW00251-hommage-a-l-assemblee-pour-le-soldat-tue-au-mali.php
les honneurs militaires rendus à l’adjudant Thomas Dupuy
Une cérémonie d’honneurs militaires s’est tenue le mercredi 5 novembre 2014 aux Invalides à la mémoire de l’adjudant Thomas Dupuy, membre des forces spéciales, tué fin octobre lors d’une opération au Mali. Ce temps particulier, réservée à la famille et aux proches, a été présidé par le général d’armée aérienne Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’Air, en présence du général Grégoire de Saint-Quentin, commandant les opérations spéciales. Plusieurs centaines de personnes, militaires, anciens combattants et simples citoyens, se sont rassemblés auparavant au passage du cortège funèbre sur le pont Alexandre III, qui débouche sur l’esplanade des Invalides.
Une haie d’hommes en uniforme, dont beaucoup de l’armée de l’Air à laquelle appartenait le sous-officier, ainsi que quelques officiers étrangers – notamment malien, nigérien ou nigérian – en stage à l’Ecole de Guerre à Paris, se sont mis au garde à vous. “On vient dire au revoir à un frère d’armes. Pour avoir mené les mêmes opérations, je sais ce que son sacrifice signifie”, a témoigné le lieutenant-colonel malien Abass Dembelé. Parmi les anonymes, un homme était venu accompagné de ses deux petits-enfants âgés de sept et neuf ans. “J’ai voulu rendre hommage à un militaire tué au combat. C’est bien d’avoir ces hommages. Ce n’était pas le cas pendant la guerre d’Algérie ou en 1914-18″, relève Alain Minard, 74 ans.
Une deuxième cérémonie, présidée par le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, est annoncée à 15 heures, sur la base 123 d’Orléans-Bricy où Thomas Dupuy stationnait comme membre du commando parachutiste de l’air n° 10. Thomas Dupuy, 32 ans, est le dixième soldat tué au Mali depuis le début de l’intervention française en janvier 2013. Il est tombé dans le massif du Tigharghar, dans la nuit du 28 au 29 octobre 2014. Il participait à une mission héliportée, appuyée par des avions de chasse et des hélicoptères de combat, contre un campement d’hommes lourdement armés. Deux soldats français ont été également blessés et une vingtaine de djihadistes “neutralisés”.
http://lhistoireenrafale.blogs.lunion.presse.fr/
Une haie d’hommes en uniforme, dont beaucoup de l’armée de l’Air à laquelle appartenait le sous-officier, ainsi que quelques officiers étrangers – notamment malien, nigérien ou nigérian – en stage à l’Ecole de Guerre à Paris, se sont mis au garde à vous. “On vient dire au revoir à un frère d’armes. Pour avoir mené les mêmes opérations, je sais ce que son sacrifice signifie”, a témoigné le lieutenant-colonel malien Abass Dembelé. Parmi les anonymes, un homme était venu accompagné de ses deux petits-enfants âgés de sept et neuf ans. “J’ai voulu rendre hommage à un militaire tué au combat. C’est bien d’avoir ces hommages. Ce n’était pas le cas pendant la guerre d’Algérie ou en 1914-18″, relève Alain Minard, 74 ans.
Une deuxième cérémonie, présidée par le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, est annoncée à 15 heures, sur la base 123 d’Orléans-Bricy où Thomas Dupuy stationnait comme membre du commando parachutiste de l’air n° 10. Thomas Dupuy, 32 ans, est le dixième soldat tué au Mali depuis le début de l’intervention française en janvier 2013. Il est tombé dans le massif du Tigharghar, dans la nuit du 28 au 29 octobre 2014. Il participait à une mission héliportée, appuyée par des avions de chasse et des hélicoptères de combat, contre un campement d’hommes lourdement armés. Deux soldats français ont été également blessés et une vingtaine de djihadistes “neutralisés”.
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