Réagir face à des tirs, faire un garrot ou accompagner une section en mission sans la gêner : seize journalistes français de médias nationaux et régionaux ont participé à un stage conçu spécialement pour eux par la Défense.
Le Centre national d’entraînement commando (CNEC) de Collioure accueille chaque année des journalistes de médias nationaux et régionaux pour des stages d’information sur les risques en zones de conflit. Son but : sensibiliser les stagiaires aux dangers inhérents aux reportages réalisés dans de telles zones. Du 21 au 25 février, seize journalistes y ont participé avec, pour la première fois cette année, des étudiants en journalisme.
Les principaux objectifs du stage :
informer les participants sur les risques du champ de bataille : attitude à adopter face à la menace, aux effets d’armes légères d’infanterie et des explosifs ;
enseigner les comportements à adopter : réactions aux tirs, actes de vigilance face aux dangers des mines et des pièges ;
initier au secourisme d’urgence : mise en place d’un garrot, massage cardio-vasculaire ;
informer sur la mise en place d'un reportage sans gêner la mission en cours.
Durant le stage, les participants ont également participé à de nombreux exercices tels que des initiations à la descente d’un mur en rappel, marche topographique, passage d’un « check point ».
Depuis 1993, deux sessions annuelles d’une vingtaine de personne sont ouvertes par la DICoD (la direction de la communication du ministère de la défense), en novembre et février de chaque année.
A l’issue du stage, un "Guide pratique à l'attention des journalistes", réalisé en liaison avec Reporters sans Frontières est remis à chaque participant.
En 2011, vingt-cinq journalistes auront participé aux stages d’information aux risques en zones de conflits.
Information et inscription pour les sessions de novembre 2011 et février 2012 sur www.defense.gouv.fr/salle-de-presse.
http://www.defense.gouv.fr/actualites/articles2/les-journalistes-sensibilises-aux-risques-en-zones-de-conflits
Revue de presse de toutes les informations militaires française ...OTAN...vie des réservistes...vidéos des engagements en opérations extérieures...recrutement...
lundi 28 février 2011
dimanche 27 février 2011
Marine nationale. Le BPC Mistral est arrivé à Brest
Le Bâtiment de projection et de commandement Mistral est arrivé ce matin à Brest.
Parti dimanche dernier de Toulon, ce gros navire porte-hélicoptères de 21 600 tonnes a accosté au port militaire vers 9 h.
Lundi, il quittera Brest, accompagné de la frégate Georges Leygues pour quatre mois et demi de mission en direction de l'océan Indien
L.e Mistral construit à Brest
Les deux bâtiments embarqueront une centaine d'officiers élèves, qui réaliseront à cette occasion leur stage d'application à la mer. Le groupe Jeanne d'Arc comportera également des unités de l'armée de Terre (hommes, hélicoptères et véhicules), ce qui lui permettra, le cas échéant, de participer à différentes opérations. L'embarquement de ces éléments de l'armée de Terre se fait aujourd'hui. Comme son sister-ship, le Tonnerre, le BPC Mistral a été construit à l'arsenal de Brest.
On ne sait toujours pas si la mission Jeanne d'Arc fera escale en Libye pour participer aux opérations d'évaucuation des étrangers.
http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-Marine-nationale.-Le-BPC-Mistral-est-arrive-a-Brest_39382-1708152_actu.Htm
Parti dimanche dernier de Toulon, ce gros navire porte-hélicoptères de 21 600 tonnes a accosté au port militaire vers 9 h.
Lundi, il quittera Brest, accompagné de la frégate Georges Leygues pour quatre mois et demi de mission en direction de l'océan Indien
L.e Mistral construit à Brest
Les deux bâtiments embarqueront une centaine d'officiers élèves, qui réaliseront à cette occasion leur stage d'application à la mer. Le groupe Jeanne d'Arc comportera également des unités de l'armée de Terre (hommes, hélicoptères et véhicules), ce qui lui permettra, le cas échéant, de participer à différentes opérations. L'embarquement de ces éléments de l'armée de Terre se fait aujourd'hui. Comme son sister-ship, le Tonnerre, le BPC Mistral a été construit à l'arsenal de Brest.
On ne sait toujours pas si la mission Jeanne d'Arc fera escale en Libye pour participer aux opérations d'évaucuation des étrangers.
http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-Marine-nationale.-Le-BPC-Mistral-est-arrive-a-Brest_39382-1708152_actu.Htm
samedi 26 février 2011
Honneurs militaires rendus au caporal-chef Clément Chamarier
Honneurs militaires rendus au caporal-chef Clément Chamarier du 7e bataillon de chasseurs alpins de Bourg-saint-Maurice (7e BCA) qui est décédé en Afghanistan des suites de blessures provoquées par le tir d'une arme antichar sur le Véhicule de l'avant blindé (VAB) dans lequel il se trouvait.
Afghanistan : opération Storm lightning
Fin janvier, 1800 soldats afghans et français de la 3e brigade de l’Armée nationale afghane (ANA) et de la task force La Fayette ont été déployés au sud de Tagab, à l’entrée de la vallée de Bedraou, dans la province de Kapisa. L’opération, baptisée Storm Lightning 1 , visait à neutraliser les réseaux insurgés, très actifs dans cette zone et à conserver la liberté de circulation sur l’axe routier majeur reliant le nord au sud de la Kapisa.
vendredi 25 février 2011
Juppé honore en Savoie le dernier soldat français tué en Afghanistan
Des hommages funèbres ont été rendus vendredi par le ministre de la Défense Alain Juppé au dernier soldat tué en Afghanistan, le 54e depuis 2001, qui appartenait au 7e bataillon de chasseurs alpins (BCA) de Bourg-Saint-Maurice, en Savoie.
Environ 500 militaires étaient présents pour rendre hommage au chasseur de 1ère classe Clément Chamarier, tué le 19 février en Afghanistan.
"Vous démontriez au quotidien que le sang-froid, la valeur au combat et la bravoure n'attendent pas le nombre des années", a déclaré Alain Juppé, qui a remis à titre posthume à ce soldat de 19 ans les insignes de chevalier de la légion d'honneur.
"Vous saviez la spécificité et la grandeur de ce métier de soldat de montagne qui peut conduire à rencontrer la mort au détour d'un sentier", a poursuivi le ministre de la Défense.
Clément Chamarier avait rejoint en novembre 2010 les troupes françaises déployées en Afghanistan dans le cadre de la coalition internationale depuis fin 2001.
Engagé au 7e BCA en février 2009, il a été tué lors d'une attaque d'insurgés qui a également fait deux blessés, dont un grave, côté français.
Il avait suivi six mois de formation initiale avant de rejoindre la 3e compagnie du 7e BCA en tant que tireur antichar AT4, précise le ministère.
http://www.lexpress.fr/actualites/1/societe/juppe-honore-en-savoie-le-dernier-soldat-francais-tue-en-afghanistan_966485.html
Environ 500 militaires étaient présents pour rendre hommage au chasseur de 1ère classe Clément Chamarier, tué le 19 février en Afghanistan.
"Vous démontriez au quotidien que le sang-froid, la valeur au combat et la bravoure n'attendent pas le nombre des années", a déclaré Alain Juppé, qui a remis à titre posthume à ce soldat de 19 ans les insignes de chevalier de la légion d'honneur.
"Vous saviez la spécificité et la grandeur de ce métier de soldat de montagne qui peut conduire à rencontrer la mort au détour d'un sentier", a poursuivi le ministre de la Défense.
Clément Chamarier avait rejoint en novembre 2010 les troupes françaises déployées en Afghanistan dans le cadre de la coalition internationale depuis fin 2001.
Engagé au 7e BCA en février 2009, il a été tué lors d'une attaque d'insurgés qui a également fait deux blessés, dont un grave, côté français.
Il avait suivi six mois de formation initiale avant de rejoindre la 3e compagnie du 7e BCA en tant que tireur antichar AT4, précise le ministère.
http://www.lexpress.fr/actualites/1/societe/juppe-honore-en-savoie-le-dernier-soldat-francais-tue-en-afghanistan_966485.html
Afghanistan: un soldat français décédé
Un sous-officier de l'armée française qui servait en Afghanistan est décédé hier apparemment de mort naturelle dans sa chambre, a annoncé aujourd'hui le commandement français basé à Kaboul.
"Le corps d’un sous-officier français appartenant au commandement du contingent français en Afghanistan, à Kaboul, a été retrouvé sans vie dans sa chambre", lit-on dans un communiqué du service de communication du contingent. "Il semble que le militaire soit décédé de mort naturelle. Une enquête est en cours pour déterminer les causes du décès", poursuit le texte.
Le militaire était un adjudant-chef du commandement des forces terrestres (CFT) de Lille. Il s’agit du 55ème soldat français mort en Afghanistan depuis fin 2001, quand une coalition internationale emmenée par les Etats-Unis a chassé les talibans du pouvoir. La quasi-totalité des militaires français tués en Afghanistan l'ont été au combat.
Environ 4000 soldats français sont déployés au sein de la coalition internationale sous commandement de l'Otan, qui compte environ 150.000 hommes, aux deux tiers américains.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/02/25/97001-20110225FILWWW00486-afghanistan-un-soldat-francais-decede.php
"Le corps d’un sous-officier français appartenant au commandement du contingent français en Afghanistan, à Kaboul, a été retrouvé sans vie dans sa chambre", lit-on dans un communiqué du service de communication du contingent. "Il semble que le militaire soit décédé de mort naturelle. Une enquête est en cours pour déterminer les causes du décès", poursuit le texte.
Le militaire était un adjudant-chef du commandement des forces terrestres (CFT) de Lille. Il s’agit du 55ème soldat français mort en Afghanistan depuis fin 2001, quand une coalition internationale emmenée par les Etats-Unis a chassé les talibans du pouvoir. La quasi-totalité des militaires français tués en Afghanistan l'ont été au combat.
Environ 4000 soldats français sont déployés au sein de la coalition internationale sous commandement de l'Otan, qui compte environ 150.000 hommes, aux deux tiers américains.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/02/25/97001-20110225FILWWW00486-afghanistan-un-soldat-francais-decede.php
L'hommage à Clément, tué en Afghanistan
La cérémonie d’hommage à Clément Chamarier sera présidée par Alain Juppé, le ministre de la Défense, aujourd’hui à la caserne de Bourg-Saint-Maurice.
Un hommage au caporal-chef Clément Chamarier aura lieu cet après-midi au quartier Bulle du 7 e Bataillon de Chasseurs alpins, à Bourg-Saint-Maurice. Il sera présidé par le ministre de la Défense Alain Juppé, accompagné du chef d’État-major de l’armée de terre, Elrick Irastorza.
Clément Chamarier, 19 ans, originaire de Saint-Aupre, près de Voiron (Isère) est mort samedi dernier lors d’une attaque de combattants insurgés, selon les autorités militaires. Deux autres soldats ont été blessés lors de cette attaque au cours de laquelle les militaires français ont été touchés par un tir d’arme antichar effectué alors qu’ils circulaient à bord d’un véhicule blindé.
Clément Chamarier, qui s’était engagé en février 2009, est le deuxième soldat français tué en Afghanistan depuis le début de l’année et le 54 e depuis l’engagement des troupes françaises dans ce pays en 2001. Chaque bataillon de chasseurs alpins a déploré des victimes. Le 13 e BCA, basé à Barby, a eu deux hommes tués en septembre 2007 et février 2010. Le 27 e BCA (Annecy) a déploré la mort d’un des siens en mars 2009. Le 7 e BCA est arrivé en Kapisa au mois de novembre pour un mandat de six mois. Il est installé dans les bases avancées de Tagab et Nijrab, dans le Nord-Est de Kaboul. Elles sont distantes de 15 km, dans une zone montagneuse située à plus de 2000 mètres d’altitude.
Dans cette vallée considérée comme stratégique par sa proximité avec le Pakistan, les chasseurs alpins sont dans leur élément. Ils ont été aguerris dans des montagnes qui se rapprochent le plus possible de ce qui les attend là-bas. Unité d’élite, ce bataillon est reconnu pour sa capacité à évoluer dans des conditions extrêmes, notamment le grand froid, l’altitude et la neige. L’ unité jouit d’un ancrage affectif et historique très fort en Haute-Tarentaise, où elle a participé à la Résistance puis à la campagne de Haute Tarentaise en 1944-1945. Elle occupe le quartier Bulle de Bourg-Saint-Maurice depuis 1955, qu’elle quittera en 2012 pour Varces.
http://www.ledauphine.com/savoie/2011/02/24/hommage-a-clement-tue-en-afghanistan
Un hommage au caporal-chef Clément Chamarier aura lieu cet après-midi au quartier Bulle du 7 e Bataillon de Chasseurs alpins, à Bourg-Saint-Maurice. Il sera présidé par le ministre de la Défense Alain Juppé, accompagné du chef d’État-major de l’armée de terre, Elrick Irastorza.
Clément Chamarier, 19 ans, originaire de Saint-Aupre, près de Voiron (Isère) est mort samedi dernier lors d’une attaque de combattants insurgés, selon les autorités militaires. Deux autres soldats ont été blessés lors de cette attaque au cours de laquelle les militaires français ont été touchés par un tir d’arme antichar effectué alors qu’ils circulaient à bord d’un véhicule blindé.
Clément Chamarier, qui s’était engagé en février 2009, est le deuxième soldat français tué en Afghanistan depuis le début de l’année et le 54 e depuis l’engagement des troupes françaises dans ce pays en 2001. Chaque bataillon de chasseurs alpins a déploré des victimes. Le 13 e BCA, basé à Barby, a eu deux hommes tués en septembre 2007 et février 2010. Le 27 e BCA (Annecy) a déploré la mort d’un des siens en mars 2009. Le 7 e BCA est arrivé en Kapisa au mois de novembre pour un mandat de six mois. Il est installé dans les bases avancées de Tagab et Nijrab, dans le Nord-Est de Kaboul. Elles sont distantes de 15 km, dans une zone montagneuse située à plus de 2000 mètres d’altitude.
Dans cette vallée considérée comme stratégique par sa proximité avec le Pakistan, les chasseurs alpins sont dans leur élément. Ils ont été aguerris dans des montagnes qui se rapprochent le plus possible de ce qui les attend là-bas. Unité d’élite, ce bataillon est reconnu pour sa capacité à évoluer dans des conditions extrêmes, notamment le grand froid, l’altitude et la neige. L’ unité jouit d’un ancrage affectif et historique très fort en Haute-Tarentaise, où elle a participé à la Résistance puis à la campagne de Haute Tarentaise en 1944-1945. Elle occupe le quartier Bulle de Bourg-Saint-Maurice depuis 1955, qu’elle quittera en 2012 pour Varces.
http://www.ledauphine.com/savoie/2011/02/24/hommage-a-clement-tue-en-afghanistan
Les Invalides, institution « héritière d’une généreuse ambition »
A l’occasion de sa première visite en tant que Ministre d’État, ministre de la Défense et des Anciens combattants, Alain Juppé a salué pensionnaires, patients et personnel du célèbre centre d’accueil des victimes de guerre.
« Riche de plus de trois siècle d’existence, héritière d’une généreuse ambition, l’Institution Nationale des Invalides mérite respect et fidélité . Soyez tous assurés de mon soutien au service de votre belle cause », a déclaré Alain Juppé, ministre d’Etat, ministre de la Défense et des Anciens combattants, à l’adresse des pensionnaires, des patients et du personnel de l’Institution Nationale des Invalides, où il s’est rendu mercredi 23 février.
Accueilli par le général d’armée, Bruno Cuche, gouverneur des Invalides et le médecin général inspecteur du service de santé, Louis Cador, Alain Juppé a visité les différentes salles de soins au service des blessés. Le ministre d’Etat a pu découvrir le plateau technique de rééducation, la salle d’ergothérapie, la salle d’appareillage et la piscine. Il a conclu son déplacement en soulignant l’aspect unique et exemplaire, en France comme à l’étranger, de la seule institution prenant en charge les civiles et militaires victimes de guerre
http://www.defense.gouv.fr/actualites/articles2/les-invalides-institution-heritiere-d-une-genereuse-ambition
« Riche de plus de trois siècle d’existence, héritière d’une généreuse ambition, l’Institution Nationale des Invalides mérite respect et fidélité . Soyez tous assurés de mon soutien au service de votre belle cause », a déclaré Alain Juppé, ministre d’Etat, ministre de la Défense et des Anciens combattants, à l’adresse des pensionnaires, des patients et du personnel de l’Institution Nationale des Invalides, où il s’est rendu mercredi 23 février.
Accueilli par le général d’armée, Bruno Cuche, gouverneur des Invalides et le médecin général inspecteur du service de santé, Louis Cador, Alain Juppé a visité les différentes salles de soins au service des blessés. Le ministre d’Etat a pu découvrir le plateau technique de rééducation, la salle d’ergothérapie, la salle d’appareillage et la piscine. Il a conclu son déplacement en soulignant l’aspect unique et exemplaire, en France comme à l’étranger, de la seule institution prenant en charge les civiles et militaires victimes de guerre
http://www.defense.gouv.fr/actualites/articles2/les-invalides-institution-heritiere-d-une-genereuse-ambition
jeudi 24 février 2011
mercredi 23 février 2011
Décès de l'écrivain Jean Lartéguy
Le journaliste et écrivain Jean Lartéguy est décédé aujourd'hui à l'âge de 90 ans à l'Institution nationale des Invalides (INI) à Paris où il résidait depuis plus de cinq ans, a annoncé l'INI à l'AFP.
Ecrivain à succès et auteur d'une cinquantaine d'ouvrages, notamment sur les conflits d'Indochine, de Corée et d'Algérie, Jean Lartéguy est décédé vers 13H00, a-t-on précisé de même source.
Il avait été admis à l'Institution nationale des Invalides en juin 2005. De son vrai nom Lucien Osty, il était né à Maisons-Alfort (Val-de-Marne) le 5 septembre 1920 mais avait grandi à Aumont-Aubrac (Lozère). Il s'était engagé en 1939 et avait rejoint en 1942 les Forces françaises libres.
Après une licence en lettres, il devient corrspondant de guerre en Corée et en Indochine et grand reporter à Paris-Presse puis à Paris Match. En 1955, il obtient le prix Albert Londres pour des articles sur la guerre d'Indochine.
A partir de 1959, paraissent une série de livres qui allaient lui faire connaître le succès comme "Les centurions" (adapté au cinéma avec Anthony Quinn et Alain Delon), "Les mercenaires" (700.000 exemplaires vendus), "Les prétoriens" ou "Mourir pour Jérusalem". Son dernier ouvrage "Traquenard" était paru en 1996.
Jean Lartéguy était chevalier de la Légion d'honneur, Croix de guerre 39-45 et des TOE avec quatre citations.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/02/23/97001-20110223FILWWW00618-deces-de-l-ecrivain-jean-larteguy.php
Ecrivain à succès et auteur d'une cinquantaine d'ouvrages, notamment sur les conflits d'Indochine, de Corée et d'Algérie, Jean Lartéguy est décédé vers 13H00, a-t-on précisé de même source.
Il avait été admis à l'Institution nationale des Invalides en juin 2005. De son vrai nom Lucien Osty, il était né à Maisons-Alfort (Val-de-Marne) le 5 septembre 1920 mais avait grandi à Aumont-Aubrac (Lozère). Il s'était engagé en 1939 et avait rejoint en 1942 les Forces françaises libres.
Après une licence en lettres, il devient corrspondant de guerre en Corée et en Indochine et grand reporter à Paris-Presse puis à Paris Match. En 1955, il obtient le prix Albert Londres pour des articles sur la guerre d'Indochine.
A partir de 1959, paraissent une série de livres qui allaient lui faire connaître le succès comme "Les centurions" (adapté au cinéma avec Anthony Quinn et Alain Delon), "Les mercenaires" (700.000 exemplaires vendus), "Les prétoriens" ou "Mourir pour Jérusalem". Son dernier ouvrage "Traquenard" était paru en 1996.
Jean Lartéguy était chevalier de la Légion d'honneur, Croix de guerre 39-45 et des TOE avec quatre citations.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/02/23/97001-20110223FILWWW00618-deces-de-l-ecrivain-jean-larteguy.php
« L'Afghanistan, ce fut la mission la plus intense »
Éric Tisset, 37 ans, adjudant au 3e Rima, témoigne dans La guerre en face, un documentaire réalisé pour France 2. Ce film est présenté ce soir, en avant-première, au palais des arts.
Entretien
Qu'est-ce qui vous plaît dans votre métier de militaire ?
Ce n'était pas une vocation au départ. C'est en regardant les images de la Guerre du golfe, au début des années 90, que j'ai commencé à rêver. Je ne suis pas issu d'une famille de soldats pourtant !
Je suis entré dans l'armée en tant qu'appelé et cela m'a plu. Au début, ce fut dur, mais si c'était à refaire, je recommencerais.
Depuis quand êtes-vous à Vannes ?
Depuis septembre 2007. À 37 ans, j'ai déjà effectué 19 années de service en Martinique, à Fréjus, à Pamiers.
Avec le 3e Rima, vous êtes parti en Afghanistan. Quels souvenirs en gardez-vous ?
Quand on est militaire, c'est la mission à faire. Elle a duré six mois. Elle fut très intense. Je n'ai pas vu les jours passer. Là-bas, les tirs étaient permanents.
Avant de partir, je me suis posé beaucoup de questions. Sur place, en tant que chef de section avec une quarantaine de soldats sous mes ordres, je n'ai pas eu peur.
Même quand l'un de vos hommes a perdu la vie ?
Face à la mort, un chef de section doit toujours être plus fort que les autres. On a une mission à remplir. On y va ! On ne se pose pas de question.
Ma priorité, c'était de ramener tout le monde, sain et sauf, tous ces jeunes de 20 ans dont j'avais la responsabilité. Je n'avais pas peur de la mort.
Peut-on rester insensible face au décès de l'un de ses camarades ?
Je le pensais, je le voulais au début. Mais le contrecoup s'est installé. Je me suis demandé ce que j'allais pouvoir dire à ses parents. Ce décès, je ne l'oublierai pas. On ne peut pas oublier. Mais la vie continue.
Le réalisateur du documentaire, diffusé ce soir au palais des arts, estime qu'en France, on est passé du soldat inconnu aux soldats méconnus. Ressentez-vous cette indifférence à Vannes ?
Pas du tout ! À la différence de Marseille ¯ ma ville natale ¯ où les gens s'en fichent un peu des militaires, on sent à Vannes un vrai sentiment d'attachement au régiment. Nous sommes reconnus.
Lors de notre mission en Afghanistan, nous avons reçu de nombreux courriers et colis de la part d'écoliers et d'habitants. Cela nous a fait chaud au coeur. Le prix « Morbihannais de l'année », décerné par les lecteurs d'Ouest-France, nous a aussi réjouis.
Est-ce que le retour d'Afghanistan a été difficile ?
Le plus dur, ce fut de retrouver un quotidien assez banal, sans adrénaline. On est déphasé. Généralement, c'est six à huit mois après le retour que des traumatismes peuvent ressortir.
Des psychologues se mettent donc à l'écoute de ceux qui en éprouvent le besoin. Dans ma section, fort heureusement, nous n'avons pas rencontré de gros soucis.
Combien de temps pensez-vous encore donner à l'armée ?
Six années probablement. Actuellement, je transmets le flambeau, mon expérience, aux plus jeunes, en animant des formations.
Ce sont vos proches qui vont être contents de vous voir mettre un terme à votre carrière, non ?
Ma mère et mon amie ont très mal vécu mon séjour en Afghanistan. Elles ne se sont jamais autant inquiétées. Il est vrai que ce fut la mission la plus intense.
http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_--L-Afghanistan-ce-fut-la-mission-la-plus-intense-_-1703811------56260-aud_actu.Htm
Entretien
Qu'est-ce qui vous plaît dans votre métier de militaire ?
Ce n'était pas une vocation au départ. C'est en regardant les images de la Guerre du golfe, au début des années 90, que j'ai commencé à rêver. Je ne suis pas issu d'une famille de soldats pourtant !
Je suis entré dans l'armée en tant qu'appelé et cela m'a plu. Au début, ce fut dur, mais si c'était à refaire, je recommencerais.
Depuis quand êtes-vous à Vannes ?
Depuis septembre 2007. À 37 ans, j'ai déjà effectué 19 années de service en Martinique, à Fréjus, à Pamiers.
Avec le 3e Rima, vous êtes parti en Afghanistan. Quels souvenirs en gardez-vous ?
Quand on est militaire, c'est la mission à faire. Elle a duré six mois. Elle fut très intense. Je n'ai pas vu les jours passer. Là-bas, les tirs étaient permanents.
Avant de partir, je me suis posé beaucoup de questions. Sur place, en tant que chef de section avec une quarantaine de soldats sous mes ordres, je n'ai pas eu peur.
Même quand l'un de vos hommes a perdu la vie ?
Face à la mort, un chef de section doit toujours être plus fort que les autres. On a une mission à remplir. On y va ! On ne se pose pas de question.
Ma priorité, c'était de ramener tout le monde, sain et sauf, tous ces jeunes de 20 ans dont j'avais la responsabilité. Je n'avais pas peur de la mort.
Peut-on rester insensible face au décès de l'un de ses camarades ?
Je le pensais, je le voulais au début. Mais le contrecoup s'est installé. Je me suis demandé ce que j'allais pouvoir dire à ses parents. Ce décès, je ne l'oublierai pas. On ne peut pas oublier. Mais la vie continue.
Le réalisateur du documentaire, diffusé ce soir au palais des arts, estime qu'en France, on est passé du soldat inconnu aux soldats méconnus. Ressentez-vous cette indifférence à Vannes ?
Pas du tout ! À la différence de Marseille ¯ ma ville natale ¯ où les gens s'en fichent un peu des militaires, on sent à Vannes un vrai sentiment d'attachement au régiment. Nous sommes reconnus.
Lors de notre mission en Afghanistan, nous avons reçu de nombreux courriers et colis de la part d'écoliers et d'habitants. Cela nous a fait chaud au coeur. Le prix « Morbihannais de l'année », décerné par les lecteurs d'Ouest-France, nous a aussi réjouis.
Est-ce que le retour d'Afghanistan a été difficile ?
Le plus dur, ce fut de retrouver un quotidien assez banal, sans adrénaline. On est déphasé. Généralement, c'est six à huit mois après le retour que des traumatismes peuvent ressortir.
Des psychologues se mettent donc à l'écoute de ceux qui en éprouvent le besoin. Dans ma section, fort heureusement, nous n'avons pas rencontré de gros soucis.
Combien de temps pensez-vous encore donner à l'armée ?
Six années probablement. Actuellement, je transmets le flambeau, mon expérience, aux plus jeunes, en animant des formations.
Ce sont vos proches qui vont être contents de vous voir mettre un terme à votre carrière, non ?
Ma mère et mon amie ont très mal vécu mon séjour en Afghanistan. Elles ne se sont jamais autant inquiétées. Il est vrai que ce fut la mission la plus intense.
http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_--L-Afghanistan-ce-fut-la-mission-la-plus-intense-_-1703811------56260-aud_actu.Htm
Visite du CEMAT au 1er RI
Le général d'armée Elrick Irastorza, chef d'état-major de l'armée de Terre (CEMAT) s'est rendu au 1er RI (régiment d'infanterie) de Sarrebourg le 16 février 2011. Ce régiment est équipé du système FELIN (Fantassin à équipements et liaisons intégrée).
mardi 22 février 2011
Mort en Afghanistan, Clément Chamarier était arrivé au « 7 » il y a un an
L'armée de Terre a publié dimanche après-midi un communiqué rendant hommage à Clément Chamarier, mort sur le front afghan samedi 19 février, lors d'une attaque survenue à 20 h 30.
Né à Voiron, le jeune soldat, 1ère classe, était âgé « d'à peine 18 ans », selon l'armée. Il avait rejoint le 7e bataillon de chasseur alpin, basé à Bourg-Saint-Maurice, il y a un an, en février 2010, au sein de la 3e compagnie, comme tireur antichar. « Montrant de belles qualités de soldat », il conservait « un naturel discret et réservé », selon l'armée de terre. L'Afghanistan, où il était arrivé le 9 novembre dernier, était sa première opération extérieure.
Clément Chamarier, soldat du 7e bataillon de chasseurs alpins de Bourg-Saint-Maurice a été tué samedi 19 février en Afghanistan lors d'une attaque d'insurgés. Deux autres soldats ont été blessés, dont un gravement.
Les trois soldats se trouvaient dans le même véhicule durant l'attaque. Un tir d'une arme antichar a alors atteint leur blindé. La victime est un chasseur de 1ère classe. Un caporal du 132e bataillon cynophile de l'armée de terre de Suippes (Marne), a été gravement. Un caporal-chef du 7e BCA a été plus légèrement atteint. Dans un communiqué, la présidence de la République a expliqué les circonstances de l'attaque. En début de soirée, à l'issue d'une opération dans la vallée d'Alasay, une colonne de blindés a été attaquée par des insurgés à proximité de Landarkhel. Nicolas Sarkozy, le président de la République, « présente à la famille et aux proches du soldat tué au combat ses plus sincères condoléances et s'associe à leur peine. » Et il souhaite « aux militaires blessés de se rétablir au plus vite et les assure ainsi que leurs familles de toute sa sympathie dans cette douloureuse épreuve ». Le soldat décédé samedi soir porte à 54, le nombres de militaires français victimes du front afghan depuis 2001. 4.000 soldats français sont actuellement déployés au sein de la coalition internationale en Afghanistan sous commandement de l'Otan, qui compte environ 150.000 hommes.
Au mois de février 2010, les chasseurs alpins savoyards avaient déjà payé un lourd tribu en Afghanistan. Enguerrand Libaert, 20 ans, soldat de première classe du 13 BCA, basé à Barby, avait été tué, et un caporal grièvement blessé, dans des circonstances similaires, lors de l'attaque d'un convoi logistique dont ils assuraient la logistique.
http://www.la-vie-nouvelle.fr/actualite/Mort-en-Afghanistan,-Clement-Chamarier-etait-arrive-au-%C2%AB-7-%C2%BB-il-y-a-un-an-3042.html
Né à Voiron, le jeune soldat, 1ère classe, était âgé « d'à peine 18 ans », selon l'armée. Il avait rejoint le 7e bataillon de chasseur alpin, basé à Bourg-Saint-Maurice, il y a un an, en février 2010, au sein de la 3e compagnie, comme tireur antichar. « Montrant de belles qualités de soldat », il conservait « un naturel discret et réservé », selon l'armée de terre. L'Afghanistan, où il était arrivé le 9 novembre dernier, était sa première opération extérieure.
Clément Chamarier, soldat du 7e bataillon de chasseurs alpins de Bourg-Saint-Maurice a été tué samedi 19 février en Afghanistan lors d'une attaque d'insurgés. Deux autres soldats ont été blessés, dont un gravement.
Les trois soldats se trouvaient dans le même véhicule durant l'attaque. Un tir d'une arme antichar a alors atteint leur blindé. La victime est un chasseur de 1ère classe. Un caporal du 132e bataillon cynophile de l'armée de terre de Suippes (Marne), a été gravement. Un caporal-chef du 7e BCA a été plus légèrement atteint. Dans un communiqué, la présidence de la République a expliqué les circonstances de l'attaque. En début de soirée, à l'issue d'une opération dans la vallée d'Alasay, une colonne de blindés a été attaquée par des insurgés à proximité de Landarkhel. Nicolas Sarkozy, le président de la République, « présente à la famille et aux proches du soldat tué au combat ses plus sincères condoléances et s'associe à leur peine. » Et il souhaite « aux militaires blessés de se rétablir au plus vite et les assure ainsi que leurs familles de toute sa sympathie dans cette douloureuse épreuve ». Le soldat décédé samedi soir porte à 54, le nombres de militaires français victimes du front afghan depuis 2001. 4.000 soldats français sont actuellement déployés au sein de la coalition internationale en Afghanistan sous commandement de l'Otan, qui compte environ 150.000 hommes.
Au mois de février 2010, les chasseurs alpins savoyards avaient déjà payé un lourd tribu en Afghanistan. Enguerrand Libaert, 20 ans, soldat de première classe du 13 BCA, basé à Barby, avait été tué, et un caporal grièvement blessé, dans des circonstances similaires, lors de l'attaque d'un convoi logistique dont ils assuraient la logistique.
http://www.la-vie-nouvelle.fr/actualite/Mort-en-Afghanistan,-Clement-Chamarier-etait-arrive-au-%C2%AB-7-%C2%BB-il-y-a-un-an-3042.html
Un caporal du 132e BCAT de Suippes grièvement blessé
Il s'agit d'un soldat expérimenté », expliquait-on hier après-midi au 132e bataillon cynophile basé à Suippes. « C'est une très mauvaise nouvelle, cela ne nous était pas arrivé depuis longtemps. »
Le caporal grièvement blessé samedi soir en Afghanistan est âgé de 23 ans, mais il cumule déjà quatre années de service.
Il se trouvait dans le même véhicule blindé (VAB) que le chasseur alpin du 7e BCA, Clément Chamarier, tué par le tir d'un lance-roquettes RPG au cours d'une opération de grande envergure dans la vallée d'Alasay. « La roquette qui a percuté le blindé est rentrée dans l'habitacle », précise le lieutenant-colonel Régis Mircher, chef de corps du 132e BCAT.
L'explosion l'a notamment blessé à la jambe gauche.
« Les blessures ont été immédiatement constatées par le médecin du convoi, qui a fait évacuer le caporal par hélicoptère vers l'hôpital du KAIA (Kaboul International Airport). Pris en charge par le service de santé des armées, il a été transféré ce dimanche vers la France dans un hôpital militaire », indique l'officier suippas.
L'évacuation aura duré au total moins de 24 heures entre l'instant de l'explosion de la roquette et celui de l'atterrissage du blessé sur le sol français.
Détecter les « insurgés »
Le caporal était embarqué dans cette opération pour réaliser une mission d'appui à l'infanterie. Les chiens du 132e BCAT sont notamment employés pour détecter les lieux où se trouvent les « insurgés », selon le vocable en vigueur dans l'armée.
L'opération pourrait durer encore plusieurs jours.
Originaire de la région parisienne, célibataire et sans enfant, le caporal en question - dont l'identité n'a pas été dévoilée par l'armée de terre - s'est engagé au 132e BCAT en septembre 2007 en qualité de maître-chien. Il a déjà participé à deux opérations extérieures (Opex), au Liban en 2009 et à Haïti en 2010. Il était en Afghanistan depuis le 13 novembre dernier.
« Ses jours ne sont plus en danger », fait savoir son régiment, malgré l'extrême gravité de ses blessures.
Le 132e BCAT a été endeuillé le mois dernier par le décès accidentel d'un caporal de 25 ans qui revenait de permission. Le jeune homme avait perdu la vie dans un accident de voiture à hauteur de La Cheppe.
http://www.lunion.presse.fr/article/region/un-caporal-du-132e-bcat-de-suippes-grievement-blesse
Le caporal grièvement blessé samedi soir en Afghanistan est âgé de 23 ans, mais il cumule déjà quatre années de service.
Il se trouvait dans le même véhicule blindé (VAB) que le chasseur alpin du 7e BCA, Clément Chamarier, tué par le tir d'un lance-roquettes RPG au cours d'une opération de grande envergure dans la vallée d'Alasay. « La roquette qui a percuté le blindé est rentrée dans l'habitacle », précise le lieutenant-colonel Régis Mircher, chef de corps du 132e BCAT.
L'explosion l'a notamment blessé à la jambe gauche.
« Les blessures ont été immédiatement constatées par le médecin du convoi, qui a fait évacuer le caporal par hélicoptère vers l'hôpital du KAIA (Kaboul International Airport). Pris en charge par le service de santé des armées, il a été transféré ce dimanche vers la France dans un hôpital militaire », indique l'officier suippas.
L'évacuation aura duré au total moins de 24 heures entre l'instant de l'explosion de la roquette et celui de l'atterrissage du blessé sur le sol français.
Détecter les « insurgés »
Le caporal était embarqué dans cette opération pour réaliser une mission d'appui à l'infanterie. Les chiens du 132e BCAT sont notamment employés pour détecter les lieux où se trouvent les « insurgés », selon le vocable en vigueur dans l'armée.
L'opération pourrait durer encore plusieurs jours.
Originaire de la région parisienne, célibataire et sans enfant, le caporal en question - dont l'identité n'a pas été dévoilée par l'armée de terre - s'est engagé au 132e BCAT en septembre 2007 en qualité de maître-chien. Il a déjà participé à deux opérations extérieures (Opex), au Liban en 2009 et à Haïti en 2010. Il était en Afghanistan depuis le 13 novembre dernier.
« Ses jours ne sont plus en danger », fait savoir son régiment, malgré l'extrême gravité de ses blessures.
Le 132e BCAT a été endeuillé le mois dernier par le décès accidentel d'un caporal de 25 ans qui revenait de permission. Le jeune homme avait perdu la vie dans un accident de voiture à hauteur de La Cheppe.
http://www.lunion.presse.fr/article/region/un-caporal-du-132e-bcat-de-suippes-grievement-blesse
lundi 21 février 2011
Le Charles-de-Gaulle de retour à Toulon
Le porte-avions à propulsion nucléaire Charles-de-Gaulle, qui a terminé une mission de quatre mois dans l'océan Indien, est arrivé aujourd'hui à Toulon, son port d'attache, où près de 500 personnes ont salué avec émotion son arrivée, ont constaté des journalistes de l'AFP.
"Ils nous ont tant manqué", confient des mères de famille lorsqu'aux environs de 16 heures le bâtiment avec une partie de l'équipage au garde à vous sur le pont se présente à quai, aidés par six remorqueurs.
Le contre-amiral Jean-Louis Kérignard, commandant le groupe aéronaval a dit sa satisfaction après quatre mois de mission, à laquelle 2.800 hommes ont participé, dont "tous les objectifs militaires fixés ont été atteints". "Le bâtiment a très bien marché, il a répondu à toutes les attentes après les travaux subis pendant le grand carénage, ainsi que le nouveau standard du Rafale, a ajouté le capitaine de vaisseau Jean-Philippe Rolland.
Selon les autorités militaires, le Charles-de-Gaulle doit rester à Toulon jusqu'au début du mois de mai, date à laquelle il reprendra la mer pour un entraînement du groupe aérien. "Pour amener les plus jeunes pilotes au standards des pilotes les plus expérimentés", a précisé le capitaine Rolland. Le groupe aérien embarqué à bord du Charles de Gaulle était composé de 10 Rafale F3, 12 Super Etendard modernisés, deux Hawkeye (avions radars) et trois hélicoptères (Puma, Dauphin et Lynx).
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/02/21/97001-20110221FILWWW00602-le-charles-de-gaulle-de-retour-a-toulon.php
"Ils nous ont tant manqué", confient des mères de famille lorsqu'aux environs de 16 heures le bâtiment avec une partie de l'équipage au garde à vous sur le pont se présente à quai, aidés par six remorqueurs.
Le contre-amiral Jean-Louis Kérignard, commandant le groupe aéronaval a dit sa satisfaction après quatre mois de mission, à laquelle 2.800 hommes ont participé, dont "tous les objectifs militaires fixés ont été atteints". "Le bâtiment a très bien marché, il a répondu à toutes les attentes après les travaux subis pendant le grand carénage, ainsi que le nouveau standard du Rafale, a ajouté le capitaine de vaisseau Jean-Philippe Rolland.
Selon les autorités militaires, le Charles-de-Gaulle doit rester à Toulon jusqu'au début du mois de mai, date à laquelle il reprendra la mer pour un entraînement du groupe aérien. "Pour amener les plus jeunes pilotes au standards des pilotes les plus expérimentés", a précisé le capitaine Rolland. Le groupe aérien embarqué à bord du Charles de Gaulle était composé de 10 Rafale F3, 12 Super Etendard modernisés, deux Hawkeye (avions radars) et trois hélicoptères (Puma, Dauphin et Lynx).
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/02/21/97001-20110221FILWWW00602-le-charles-de-gaulle-de-retour-a-toulon.php
dimanche 20 février 2011
BIOGRAPHIE DU Chasseur de 1re Classe Clément CHAMARIER (7e BCA)
A peine âgé de dix-huit ans, Clément CHAMARIER choisit de s’engager pour cinq ans au 7e bataillon de chasseurs alpins (7e BCA – Bourg-Saint-Maurice) en février 2009.
Après six mois de formation initiale, il rejoint la 3e compagnie où il sert en tant que tireur antichar AT4. Dès ses débuts au bataillon, il montre de belles qualités de soldat. Curieux et prenant particulièrement à coeur son métier, il s'investit pleinement tout en conservant un naturel réservé et discret. Faisant preuve d'un très bon état d'esprit, il a toute la confiance de ses chefs. Bien intégré à sa section, le chasseur de 1e classe CHAMARIER se prépare avec motivation à sa mission en Afghanistan dès janvier 2010 : il y montre un réel potentiel dans le domaine du tir. Il rejoint l'Afghanistan avec sa compagnie le 9 novembre 2010.
Ce samedi 19 février, en début de soirée, une compagnie du Battle Group Allobroges, armée principalement par le 7e bataillon de chasseurs alpins, rejoint la FOB (forward operating base - base opérationnelle avancée) française de Nijrab, après avoir conduit une action de sécurisation dans la vallée d’Alasay au profit des OMLT (operational mentoring and liaison teams ) et de l’Armée nationale afghane.
Aux environs de 20h30, cette compagnie est attaquée par un groupe d’insurgés près du village de Tatarkhel, en vallée de Kapisa. Au cours de cette action de harcèlement, un VAB (véhicule de l’avant-blindé) est la cible d’un tir d’arme antichar. Deux soldats français sont gravement touchés et un autre très légèrement. L’élément santé qui se trouve avec l’unité intervient immédiatement pour prodiguer les premiers soins et un hélicoptère est dépêché sur zone pour les évacuer. Malgré la rapidité des secours, le chasseur de 1e classe CHAMARIER succombe à ses blessures avant son évacuation.
Le chasseur de 1re classe Clément CHAMARIER est mort au combat au service de la France avant d'avoir atteint ses vingt ans, oeuvrant au sein de la Force Internationale d’Assistance à la Sécurité (FIAS) mandatée par l’ONU pour contribuer au retour de la stabilité, au rétablissement de la paix et au développement en Afghanistan. Il était décoré de la médaille de bronze de la Défense nationale ("agrafe troupes de montagne et mission d’assistance extérieure")
http://www.defense.gouv.fr/content/download/110759/1076473/file/Bio1CLclementchamarier.pdf
Après six mois de formation initiale, il rejoint la 3e compagnie où il sert en tant que tireur antichar AT4. Dès ses débuts au bataillon, il montre de belles qualités de soldat. Curieux et prenant particulièrement à coeur son métier, il s'investit pleinement tout en conservant un naturel réservé et discret. Faisant preuve d'un très bon état d'esprit, il a toute la confiance de ses chefs. Bien intégré à sa section, le chasseur de 1e classe CHAMARIER se prépare avec motivation à sa mission en Afghanistan dès janvier 2010 : il y montre un réel potentiel dans le domaine du tir. Il rejoint l'Afghanistan avec sa compagnie le 9 novembre 2010.
Ce samedi 19 février, en début de soirée, une compagnie du Battle Group Allobroges, armée principalement par le 7e bataillon de chasseurs alpins, rejoint la FOB (forward operating base - base opérationnelle avancée) française de Nijrab, après avoir conduit une action de sécurisation dans la vallée d’Alasay au profit des OMLT (operational mentoring and liaison teams ) et de l’Armée nationale afghane.
Aux environs de 20h30, cette compagnie est attaquée par un groupe d’insurgés près du village de Tatarkhel, en vallée de Kapisa. Au cours de cette action de harcèlement, un VAB (véhicule de l’avant-blindé) est la cible d’un tir d’arme antichar. Deux soldats français sont gravement touchés et un autre très légèrement. L’élément santé qui se trouve avec l’unité intervient immédiatement pour prodiguer les premiers soins et un hélicoptère est dépêché sur zone pour les évacuer. Malgré la rapidité des secours, le chasseur de 1e classe CHAMARIER succombe à ses blessures avant son évacuation.
Le chasseur de 1re classe Clément CHAMARIER est mort au combat au service de la France avant d'avoir atteint ses vingt ans, oeuvrant au sein de la Force Internationale d’Assistance à la Sécurité (FIAS) mandatée par l’ONU pour contribuer au retour de la stabilité, au rétablissement de la paix et au développement en Afghanistan. Il était décoré de la médaille de bronze de la Défense nationale ("agrafe troupes de montagne et mission d’assistance extérieure")
http://www.defense.gouv.fr/content/download/110759/1076473/file/Bio1CLclementchamarier.pdf
Afghanistan - décès du chasseur de 1re classe Clément Chamarier
Le chasseur de 1re classe Clément Chamarier, du 7e bataillon de chasseurs alpins de Bourg-saint-Maurice (7e BCA) est décédé en Afghanistan des suites de blessures provoquées par le tir d'une arme antichar sur le Véhicule de l'avant blindé (VAB) dans lequel il se trouvait
Agé de 18 ans le chasseur de 1re classe Clément Chamarier avait choisi de s’engager pour cinq ans au 7e bataillon de chasseurs alpins (7e BCA – Bourg-Saint-Maurice) en février 2009.
Après six mois de formation initiale, il rejoint la 3e compagnie où il sert en tant que tireur antichar AT4. Dès ses débuts au bataillon, il montre de belles qualités de soldat. Curieux et prenant particulièrement à cœur son métier, il s'investit pleinement tout en conservant un naturel discret. Faisant preuve d'un très bon état d'esprit, il a toute la confiance de ses chefs. Bien intégré à sa section, le chasseur de 1e classe Chamarier se prépare avec motivation à sa mission en Afghanistan dès janvier 2010 : il y montre un réel potentiel dans le domaine du tir. Il avait rejoint l'Afghanistan avec sa compagnie le 9 novembre 2010.
Le chasseur de 1e classe Clément Chamarier est mort au combat au service de la France, œuvrant au sein de la Force Internationale d’Assistance à la Sécurité (FIAS) mandatée par l’ONU pour contribuer au retour de la stabilité, au rétablissement de la paix et au développement en Afghanistan. Il était décoré de la médaille de bronze de la Défense nationale ("agrafe troupes de montagne et mission d’assistance extérieure").
Dès l’annonce de son décès, le président de la République a présenté à sa famille et à ses proches ses plus sincères condoléances et s'est associé à leur douleur. Ses pensées vont également à ses compagnons d'armes blessés à qui il souhaite un prompt rétablissement.
M. Alain Juppé , ministre d’État, ministre de la Défense et des anciens combattants , a exprimé sa plus vive émotion. Ses pensées sont également allées aux soldats blessés et à ses compagnons d’armes.
L’armée de Terre , unie dans la peine, partage le deuil de ses proches et de ses camarades. Nos pensées accompagnent également les autres militaires blessés à ses côtés.
http://www.defense.gouv.fr/terre/actu-terre/afghanistan-deces-du-chasseur-de-1re-classe-clement-chamarier
Agé de 18 ans le chasseur de 1re classe Clément Chamarier avait choisi de s’engager pour cinq ans au 7e bataillon de chasseurs alpins (7e BCA – Bourg-Saint-Maurice) en février 2009.
Après six mois de formation initiale, il rejoint la 3e compagnie où il sert en tant que tireur antichar AT4. Dès ses débuts au bataillon, il montre de belles qualités de soldat. Curieux et prenant particulièrement à cœur son métier, il s'investit pleinement tout en conservant un naturel discret. Faisant preuve d'un très bon état d'esprit, il a toute la confiance de ses chefs. Bien intégré à sa section, le chasseur de 1e classe Chamarier se prépare avec motivation à sa mission en Afghanistan dès janvier 2010 : il y montre un réel potentiel dans le domaine du tir. Il avait rejoint l'Afghanistan avec sa compagnie le 9 novembre 2010.
Le chasseur de 1e classe Clément Chamarier est mort au combat au service de la France, œuvrant au sein de la Force Internationale d’Assistance à la Sécurité (FIAS) mandatée par l’ONU pour contribuer au retour de la stabilité, au rétablissement de la paix et au développement en Afghanistan. Il était décoré de la médaille de bronze de la Défense nationale ("agrafe troupes de montagne et mission d’assistance extérieure").
Dès l’annonce de son décès, le président de la République a présenté à sa famille et à ses proches ses plus sincères condoléances et s'est associé à leur douleur. Ses pensées vont également à ses compagnons d'armes blessés à qui il souhaite un prompt rétablissement.
M. Alain Juppé , ministre d’État, ministre de la Défense et des anciens combattants , a exprimé sa plus vive émotion. Ses pensées sont également allées aux soldats blessés et à ses compagnons d’armes.
L’armée de Terre , unie dans la peine, partage le deuil de ses proches et de ses camarades. Nos pensées accompagnent également les autres militaires blessés à ses côtés.
http://www.defense.gouv.fr/terre/actu-terre/afghanistan-deces-du-chasseur-de-1re-classe-clement-chamarier
Clément Chamarier, tué au combat à 18 ans
Le soldat a trouvé la mort samedi, sous le feu d'insurgés, dans la vallée de la Kapisa, base du contingent français en Afghanistan.
Affecté au Battle Group Allobroges, le jeune soldat du 17e BCA mort samedi en Afghanistan s'appelait Clément Chamarier et était âgé d'"à peine 18 ans", selon le communiqué que l'armée de terre a publié en début d'après-midi ce dimanche, sans faire connaître sa date de naissance ni sa situation de famille. Sur sa page du réseau social Facebook, le jeune soldat se présente avec un nourrisson sur les genoux. Il y évoque ses passions pour le ski et le moto-cross.
Son jeune âge est une caractéristique commune à tous les EVAT (engagé volontaire de l'armée de terre), que l'institution recrute avec le slogan "Devenez vous-même". Clément Chamarier avait reçu une formation sur l'arme antichar AT4 avant d'entamer la classique formation préalable au départ en Afghanistan, qui dure neuf mois. Il a rejoint ce pays avec son unité le 9 novembre 2010.
http://www.lepoint.fr/chroniqueurs-du-point/jean-guisnel/clement-chamarier-tue-au-combat-a-18-ans-20-02-2011-1297494_53.php
Affecté au Battle Group Allobroges, le jeune soldat du 17e BCA mort samedi en Afghanistan s'appelait Clément Chamarier et était âgé d'"à peine 18 ans", selon le communiqué que l'armée de terre a publié en début d'après-midi ce dimanche, sans faire connaître sa date de naissance ni sa situation de famille. Sur sa page du réseau social Facebook, le jeune soldat se présente avec un nourrisson sur les genoux. Il y évoque ses passions pour le ski et le moto-cross.
Son jeune âge est une caractéristique commune à tous les EVAT (engagé volontaire de l'armée de terre), que l'institution recrute avec le slogan "Devenez vous-même". Clément Chamarier avait reçu une formation sur l'arme antichar AT4 avant d'entamer la classique formation préalable au départ en Afghanistan, qui dure neuf mois. Il a rejoint ce pays avec son unité le 9 novembre 2010.
http://www.lepoint.fr/chroniqueurs-du-point/jean-guisnel/clement-chamarier-tue-au-combat-a-18-ans-20-02-2011-1297494_53.php
Un 54e soldat français tué en Afghanistan
L'annonce a été faite dimanche en milieu de matinée par l'Elysée : un soldat français originaire du 7e bataillon de chasseurs alpins de Bourg-Saint-Maurice, en Savoie, a été tué samedi en Afghanistan lors d'une attaque d'insurgés qui a fait également deux blessés dont un grave. Ce qui porte à 54 le nombre de soldats français morts dans le pays depuis fin 2001.
"A l'issue d'une opération dans la vallée d'Alasay, la colonne a été attaquée par les insurgés à proximité de Landarkhel et son véhicule blindé a été touché par le tir d'une arme antichar", rapporte l'Elysée. Au cours de cette même opération, un caporal du 132e Bataillon cynophile de l'armée de terre de Suippes (Marne), qui se trouvait à bord du même véhicule, a été gravement blessé. Un caporal-chef du septième BCA a été plus légèrement atteint.
Chassés du pouvoir à la fin 2001 par une coalition internationale emmenée par les Etats-Unis, les talibans mènent depuis une sanglante rébellion contre le gouvernement de Kaboul et les soldats étrangers qui le soutiennent, avec les attentats suicide et bombes artisanales pour armes de prédilection. Les 140.000 militaires, aux deux tiers américains, actuellement déployés en Afghanistan subissent des pertes de plus en plus lourdes face à une rébellion qui a gagné du terrain ces dernières années.
http://lci.tf1.fr/monde/asie/un-54e-soldat-francais-tue-en-afghanistan-6285230.html
"A l'issue d'une opération dans la vallée d'Alasay, la colonne a été attaquée par les insurgés à proximité de Landarkhel et son véhicule blindé a été touché par le tir d'une arme antichar", rapporte l'Elysée. Au cours de cette même opération, un caporal du 132e Bataillon cynophile de l'armée de terre de Suippes (Marne), qui se trouvait à bord du même véhicule, a été gravement blessé. Un caporal-chef du septième BCA a été plus légèrement atteint.
Chassés du pouvoir à la fin 2001 par une coalition internationale emmenée par les Etats-Unis, les talibans mènent depuis une sanglante rébellion contre le gouvernement de Kaboul et les soldats étrangers qui le soutiennent, avec les attentats suicide et bombes artisanales pour armes de prédilection. Les 140.000 militaires, aux deux tiers américains, actuellement déployés en Afghanistan subissent des pertes de plus en plus lourdes face à une rébellion qui a gagné du terrain ces dernières années.
http://lci.tf1.fr/monde/asie/un-54e-soldat-francais-tue-en-afghanistan-6285230.html
Afghanistan : les oubliés de la guerre
Sans pouvoir s’arrêter, il tousse, il tousse, et tout son corps se soulève mécaniquement. « Kevin, voulez-vous un verre d’eau ? » Kevin respire, sourit. Oui, il veut bien. A l’aide d’une paille, il en aspire trois, coup sur coup. « C’est à cause de la cigarette », murmure-t-il. Sauf que, depuis le 2 juillet dernier, il n’a plus fumé. Il n’a pas non plus marché, ni bougé. Juste sa tête qu’il appuie sur un bouton pour appeler les infirmières. Il a la trace d’un trou dans la gorge, souvenir d’une trachéotomie, le crâne abîmé et marqué de cicatrices. Dans l’espoir de masquer ma gêne, ma voix se fait plus forte : « Kevin, quelles sont les séquelles de votre blessure ? » En articulant, il répond, comme si tout cela n’était rien : « Ma voix a changé, j’ai un déséquilibre de la mobilité, je n’arrive plus à bouger, je vois mal d’un œil. Et c’est tout ! »
La balle a franchi les distances à 800 mètres par seconde avant de se loger dans son casque, faisant exploser sa voûte crânienne. Elle a sectionné la veine qui irrigue les vaisseaux, entraînant une paralysie des quatre membres. Les lésions cérébrales lui occasionnent pertes de mémoire et troubles cognitifs. Kevin éprouve des difficultés à contrôler ses émotions et passe facilement du rire aux larmes. Il prend des médicaments pour lutter contre les raideurs, éviter les infections urinaires et pulmonaires ou les crises d’épilepsie causées par des morceaux de crâne qui se baladent encore dans son cerveau. Sans oublier les médicaments « pour sourire »…
Kevin a fêté ses 21 ans le 16 octobre, dans sa chambre du service de rééducation de l’hôpital militaire Percy. Il l’occupe encore. Un trait de barbe dessine le contour de son visage. « A l’hôpital, il faut être beau », confie-t-il, malicieux. Les yeux rivés sur les photos accrochées au mur, il rit à l’évocation de sa vie d’avant. Installés sur un fauteuil, trois lions en peluche, dont l’un porte une grande croix en bois, le regardent. « Je suis un lion », affirme Kevin. Ce surnom lui va bien. Il date de l’époque de sa belle tignasse, quand on lui prédisait un radieux avenir de footballeur professionnel. « J’avais ce rêve, dit-il. Mais je me suis mis à traîner. Mon oncle avait fait la Légion. A 18 ans, je me suis engagé. Je ne le regrette pas. »
Au souvenir du corps de son fils inerte sur son lit d’hôpital, les mots de sa maman s’entrechoquent, ses yeux brillants se voilent. Mais par moments, pointe la joie des pronostics déjoués. « Vers minuit, on m’a prévenue que c’était sérieux, que c’était une question d’heures. A 2 heures, je me suis dit : “Tiens, il est 2 heures.” A 6 heures, j’ai pensé : “Eh bien, on dirait qu’on a passé la nuit.” Puis j’ai compté les jours. Je fuyais les médecins. “Laissez-le partir. A vie, il sera un légume”, annonçaient-ils. Kevin n’avait qu’un pic à son électroencéphalogramme. » Sa mère a refusé qu’il soit débranché. Dix-sept jours et dix-sept nuits à le veiller, à organiser des tours pour que jamais il ne soit seul. Jusqu’à ce matin, ce « miraculeux matin » où il a ouvert les yeux. Puis cet autre, où il a mimé la parole. « Dieu est tout-puissant », assure cette maman...
http://www.parismatch.com/Actu-Match/Societe/Actu/Afghanistan-les-oublies-de-la-guerre-252597
La balle a franchi les distances à 800 mètres par seconde avant de se loger dans son casque, faisant exploser sa voûte crânienne. Elle a sectionné la veine qui irrigue les vaisseaux, entraînant une paralysie des quatre membres. Les lésions cérébrales lui occasionnent pertes de mémoire et troubles cognitifs. Kevin éprouve des difficultés à contrôler ses émotions et passe facilement du rire aux larmes. Il prend des médicaments pour lutter contre les raideurs, éviter les infections urinaires et pulmonaires ou les crises d’épilepsie causées par des morceaux de crâne qui se baladent encore dans son cerveau. Sans oublier les médicaments « pour sourire »…
Kevin a fêté ses 21 ans le 16 octobre, dans sa chambre du service de rééducation de l’hôpital militaire Percy. Il l’occupe encore. Un trait de barbe dessine le contour de son visage. « A l’hôpital, il faut être beau », confie-t-il, malicieux. Les yeux rivés sur les photos accrochées au mur, il rit à l’évocation de sa vie d’avant. Installés sur un fauteuil, trois lions en peluche, dont l’un porte une grande croix en bois, le regardent. « Je suis un lion », affirme Kevin. Ce surnom lui va bien. Il date de l’époque de sa belle tignasse, quand on lui prédisait un radieux avenir de footballeur professionnel. « J’avais ce rêve, dit-il. Mais je me suis mis à traîner. Mon oncle avait fait la Légion. A 18 ans, je me suis engagé. Je ne le regrette pas. »
Au souvenir du corps de son fils inerte sur son lit d’hôpital, les mots de sa maman s’entrechoquent, ses yeux brillants se voilent. Mais par moments, pointe la joie des pronostics déjoués. « Vers minuit, on m’a prévenue que c’était sérieux, que c’était une question d’heures. A 2 heures, je me suis dit : “Tiens, il est 2 heures.” A 6 heures, j’ai pensé : “Eh bien, on dirait qu’on a passé la nuit.” Puis j’ai compté les jours. Je fuyais les médecins. “Laissez-le partir. A vie, il sera un légume”, annonçaient-ils. Kevin n’avait qu’un pic à son électroencéphalogramme. » Sa mère a refusé qu’il soit débranché. Dix-sept jours et dix-sept nuits à le veiller, à organiser des tours pour que jamais il ne soit seul. Jusqu’à ce matin, ce « miraculeux matin » où il a ouvert les yeux. Puis cet autre, où il a mimé la parole. « Dieu est tout-puissant », assure cette maman...
http://www.parismatch.com/Actu-Match/Societe/Actu/Afghanistan-les-oublies-de-la-guerre-252597
samedi 19 février 2011
vendredi 18 février 2011
Le porte-avion Charles-de-Gaulle bientôt de retour d'Afghanistan
Le porte-avions à propulsion nucléaire Charles-de-Gaulle, qui termine une mission de quatre mois dans l'océan Indien, arrivera à Toulon, son port d'attache, lundi ou mardi prochain, a annoncé la Marine nationale.
Le navire se trouve actuellement dans le Canal de Suez et va entrer sous peu en Méditerranée, a précisé lors d'une visio-conférence avec la presse le contre-amiral Jean-Louis Kérignard, commandant le groupe aéronaval. En direct du Charles-de-Gaulle, il a fait un premier bilan de la mission «Agapanthe», débutée fin octobre et lors de laquelle a notamment été prêtée assistance aux troupes françaises d'Afghanistan.
«La France a prouvé tout l'intérêt qu'elle porte à la région de l'océan Indien», a-t-il fait valoir.
2800 marins
Il a relevé qu'il s'agissait «du cinquième déploiement du genre pour le Charles-de-Gaulle, le premier remontant à 2001 juste après le 11-Septembre».
Sur l'Afghanistan, le groupe aéronaval -composé du porte-avions mais aussi de deux frégates, entre autres- a participé «à plus de 250 sorties» dans le cadre du soutien apporté aux 4000 Français de l'Isaf, la force de l'Otan.
«Mais la mission Agapanthe ne se résume pas à ce volet», a rappelé le contre-amiral Kérignard, évoquant la participation à la lutte contre la piraterie et les exercices conjoints menés avec l'Inde, les Emirats arabes unis et l'Arabie saoudite.
Quelque 2800 hommes ont participé à la mission «Agapanthe».
http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-Toulon.-Le-porte-avion-Charles-de-Gaulle-bientot-de-retour-d-Afghanistan-_6346-1697076_actu.Htm
Le navire se trouve actuellement dans le Canal de Suez et va entrer sous peu en Méditerranée, a précisé lors d'une visio-conférence avec la presse le contre-amiral Jean-Louis Kérignard, commandant le groupe aéronaval. En direct du Charles-de-Gaulle, il a fait un premier bilan de la mission «Agapanthe», débutée fin octobre et lors de laquelle a notamment été prêtée assistance aux troupes françaises d'Afghanistan.
«La France a prouvé tout l'intérêt qu'elle porte à la région de l'océan Indien», a-t-il fait valoir.
2800 marins
Il a relevé qu'il s'agissait «du cinquième déploiement du genre pour le Charles-de-Gaulle, le premier remontant à 2001 juste après le 11-Septembre».
Sur l'Afghanistan, le groupe aéronaval -composé du porte-avions mais aussi de deux frégates, entre autres- a participé «à plus de 250 sorties» dans le cadre du soutien apporté aux 4000 Français de l'Isaf, la force de l'Otan.
«Mais la mission Agapanthe ne se résume pas à ce volet», a rappelé le contre-amiral Kérignard, évoquant la participation à la lutte contre la piraterie et les exercices conjoints menés avec l'Inde, les Emirats arabes unis et l'Arabie saoudite.
Quelque 2800 hommes ont participé à la mission «Agapanthe».
http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-Toulon.-Le-porte-avion-Charles-de-Gaulle-bientot-de-retour-d-Afghanistan-_6346-1697076_actu.Htm
Plus de 3 tonnes de cocaïne saisies par la marine française
Impressionnante prise pour les Forces Armées françaises aux Antilles : 3,6 tonnes de cocaïne ont été saisies lundi à bord d'un ravitailleur battant pavillon vénézuélien au large de la Colombie. "C'est la deuxième plus grosse saisie de cocaïne réalisée" dans cette zone, a déclaré le contre-amiral Loïc Rafaelli, chef de l'état-major des Forces Armées françaises aux Antilles. "La cocaïne se trouvait dans des ballots peu dissimulés en soute", a confié le capitaine de frégate Raphaël Fachinetti, commandant de l'opération "Carib Royal" qui a missionnée "Le Germinal" depuis la base militaire de Fort-de-France. "Les six membres d'équipage du "Titan", d'origines hondurienne et colombienne, ainsi que la totalité de la marchandise ont été remis par le commandant de la frégate "Le Germinal" aux autorités vénézuéliennes, conformément aux termes de l'article 17 de la convention de Vienne ", a ajouté le contre-amiral Loïc Rafaelli.
http://lci.tf1.fr/filnews/france/plus-de-3-tonnes-de-cocaine-saisies-par-la-marine-francaise-6280938.html
http://lci.tf1.fr/filnews/france/plus-de-3-tonnes-de-cocaine-saisies-par-la-marine-francaise-6280938.html
jeudi 17 février 2011
Des militaires très choyés dans les trains
Les militaires ne payent qu'un quart de leur billet de train. Coût pour l'État : près de 200 millions par an. Pour ceux qui n'ont pas de contrainte de mobilité, cet avantage ne se justifie pas, selon la Cour des Comptes.
Il y a des avantages acquis qui ont la vie dure. Ainsi, cela fait très exactement 174 ans que les militaires bénéficient d'une réduction sur leurs billets de train. La ristourne, d'abord de 50 %, leur a été accordé en 1837, sous le règne de Louis-Philippe, avant d'être portée à 75 % en 1844. On parle depuis de «quart de place» puisque les militaires ne payent qu'un quart de leur billet de train. Pour le ministère de la Défense, cet avantage est justifié: il compense le fait que les membres de l'Armée sont souvent mutés et habitent parfois loin de leurs familles. Dans son rapport annuel, publié ce jeudi, la Cour des Comptes pointe, elle, les abus du système. Premier problème: la dérive des coûts. L'État rembourse à la SNCF le manque à gagner que lui occasionne la réduction de tarif. Le dédommagement est passé de 148 millions d'euros en 2002 à 192,4 millions en 2009, soit une augmentation de 34,5 % en sept ans. Il est vrai que le système, mal contrôlé, est propice aux fraudes. L'armée estime à un millier par an le nombre de cartes perdues ou volées. Toutefois, dans sa réponse à la Cour, le ministère de la Défense rappelle qu'une nouvelle carte, dotée d'une puce, devrait être mise en service en 2012. De quoi limiter la fraude.
Mais le principal grief de la Cour des Comptes est ailleurs: il porte sur le trop grand nombre de bénéficiaires du quart de place. 16 000 militaires sont affectés à des postes particuliers - sapeurs-pompiers de Paris, marins-pomiers de Marseille, autres administrations, voire entreprises privées - et n'ont aucune contrainte de mobilité. Pourquoi bénéficient-ils de la réduction? La Cour ajoute que même parmi les militaires travaillant au ministère de la Défense ou à la gendarmerie, certains n'ont, dans les faits, pas d'obligation de mobilité. Les magistrats de la rue Cambon pointent un cas particulièrement révélateur (même s'il ne coûte que 3,1 millions à l'État): celui des 5625 «généraux de la deuxième section» qui bénéficient eux aussi du quart de place. Il s'agit d'officiers qui ont pris leur retraite mais qui restent à la disposition de l'armée et perçoivent une solde. La Cour note que près de 63 % d'entre eux ont dépassé l'âge de 70 ans, avec une «probabilité quasiment nulle » d'être rappelés en activité et de devoir se déplacer pour cette raison. A l'autre bout de l'échelle, les 38 généraux de deuxième section de moins de 55 ans exercent certainement un autre métier, estime la Cour. Il n'y a donc aucune raison que l'État subventionne leurs trajets en train… Enfin, en cas de trajets personnels, le quart de place devrait être considéré comme un avantage en nature imposable. Ce qui n'est pas le cas aujourd'hui. Bref, le quart de place a besoin d'être revu en profondeur selon la Cour.
A débattre..vous en pensez quoi?
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2011/02/16/04016-20110216ARTFIG00714-des-militaires-tres-choyes-dans-les-trains.php
Il y a des avantages acquis qui ont la vie dure. Ainsi, cela fait très exactement 174 ans que les militaires bénéficient d'une réduction sur leurs billets de train. La ristourne, d'abord de 50 %, leur a été accordé en 1837, sous le règne de Louis-Philippe, avant d'être portée à 75 % en 1844. On parle depuis de «quart de place» puisque les militaires ne payent qu'un quart de leur billet de train. Pour le ministère de la Défense, cet avantage est justifié: il compense le fait que les membres de l'Armée sont souvent mutés et habitent parfois loin de leurs familles. Dans son rapport annuel, publié ce jeudi, la Cour des Comptes pointe, elle, les abus du système. Premier problème: la dérive des coûts. L'État rembourse à la SNCF le manque à gagner que lui occasionne la réduction de tarif. Le dédommagement est passé de 148 millions d'euros en 2002 à 192,4 millions en 2009, soit une augmentation de 34,5 % en sept ans. Il est vrai que le système, mal contrôlé, est propice aux fraudes. L'armée estime à un millier par an le nombre de cartes perdues ou volées. Toutefois, dans sa réponse à la Cour, le ministère de la Défense rappelle qu'une nouvelle carte, dotée d'une puce, devrait être mise en service en 2012. De quoi limiter la fraude.
Mais le principal grief de la Cour des Comptes est ailleurs: il porte sur le trop grand nombre de bénéficiaires du quart de place. 16 000 militaires sont affectés à des postes particuliers - sapeurs-pompiers de Paris, marins-pomiers de Marseille, autres administrations, voire entreprises privées - et n'ont aucune contrainte de mobilité. Pourquoi bénéficient-ils de la réduction? La Cour ajoute que même parmi les militaires travaillant au ministère de la Défense ou à la gendarmerie, certains n'ont, dans les faits, pas d'obligation de mobilité. Les magistrats de la rue Cambon pointent un cas particulièrement révélateur (même s'il ne coûte que 3,1 millions à l'État): celui des 5625 «généraux de la deuxième section» qui bénéficient eux aussi du quart de place. Il s'agit d'officiers qui ont pris leur retraite mais qui restent à la disposition de l'armée et perçoivent une solde. La Cour note que près de 63 % d'entre eux ont dépassé l'âge de 70 ans, avec une «probabilité quasiment nulle » d'être rappelés en activité et de devoir se déplacer pour cette raison. A l'autre bout de l'échelle, les 38 généraux de deuxième section de moins de 55 ans exercent certainement un autre métier, estime la Cour. Il n'y a donc aucune raison que l'État subventionne leurs trajets en train… Enfin, en cas de trajets personnels, le quart de place devrait être considéré comme un avantage en nature imposable. Ce qui n'est pas le cas aujourd'hui. Bref, le quart de place a besoin d'être revu en profondeur selon la Cour.
A débattre..vous en pensez quoi?
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2011/02/16/04016-20110216ARTFIG00714-des-militaires-tres-choyes-dans-les-trains.php
Campagne de tirs TIGRE à Canjuers
3 équipages de pilotes TIGRE du 5e régiment d’hélicoptères de combat ont finalisé leur phase d’entrainement, du 07 au 11 février 2011 au camp de Canjuers, avant leur projection en Afghanistan prévue en mars 2011.
mercredi 16 février 2011
La défaite française à Diên Biên Phu vue du côté viêt-minh
Dans un livre sobre et poignant, Pham Thanh Tâm livre son témoignage de la bataille. Lire la suite l'article
Des centaines, sinon des milliers de livres ont été écrits sur la guerre d'Indochine, premier grand conflit de la décolonisation française qui a duré de 1946 au 27 juillet 1954, année marquée par la chute de Diên Biên Phu, le 7 mai. Cette défaite demeure un des plus violents traumatismes de l'armée française. L'écrasante majorité de ces ouvrages a été écrite par d'anciens soldats français, tous profondément marqués par leur défaite devant un adversaire vietnamien qui, sous la bannière communiste, se battait pour sa terre. Les témoignages des soldats vainqueurs existent, mais ils sont rares. Aussi lit-on avec grand intérêt celui de Pham Thanh Tâm, publié dans l'exigeante collection Le fait guerrier, que dirige chez Armand Colin l'historien Stéphane Audoin-Rouzeau. Lorsqu'il entame la rédaction de ses carnets, qu'il ne destine nullement à être publiés, l'auteur n'a que 22 ans et déjà sept ans de guerre au compteur. Ancien étudiant à l'école des Beaux-Arts de Hanoï, il a été nommé correspondant de guerre auprès de la division d'artillerie lourde (F351) du Viêt-minh. Il part avec pour seules armes des cahiers vierges, un porte-plume et une bouteille d'encre Waterman.
Dans la cuvette de Diên Biên Phu, les Français croient pouvoir tenir, car ils ont une certitude : pour pouvoir les déloger, il faudrait que le Viêt-minh dispose de canons. Or c'est exclu, affirment les Français, dont la journaliste Sherry Buchanan résume la position dans son introduction au livre : "Pour y accéder, il faudrait que le corps de génie de l'armée populaire construise des centaines de kilomètres de route pour y acheminer leur artillerie lourde. Une solution inimaginable, jugée impossible par les Américains et l'état-major français." Pourtant, c'est bien ce qui va se produire, et Pham Thanh Tâm est au coeur de l'histoire en marche. C'est à... lire la suite de l'article sur Lepoint.fr
http://www.lepoint.fr/chroniqueurs-du-point/jean-guisnel/la-defaite-francaise-a-dien-bien-phu-vue-du-cote-viet-minh-15-02-2011-1295765_53.php
Des centaines, sinon des milliers de livres ont été écrits sur la guerre d'Indochine, premier grand conflit de la décolonisation française qui a duré de 1946 au 27 juillet 1954, année marquée par la chute de Diên Biên Phu, le 7 mai. Cette défaite demeure un des plus violents traumatismes de l'armée française. L'écrasante majorité de ces ouvrages a été écrite par d'anciens soldats français, tous profondément marqués par leur défaite devant un adversaire vietnamien qui, sous la bannière communiste, se battait pour sa terre. Les témoignages des soldats vainqueurs existent, mais ils sont rares. Aussi lit-on avec grand intérêt celui de Pham Thanh Tâm, publié dans l'exigeante collection Le fait guerrier, que dirige chez Armand Colin l'historien Stéphane Audoin-Rouzeau. Lorsqu'il entame la rédaction de ses carnets, qu'il ne destine nullement à être publiés, l'auteur n'a que 22 ans et déjà sept ans de guerre au compteur. Ancien étudiant à l'école des Beaux-Arts de Hanoï, il a été nommé correspondant de guerre auprès de la division d'artillerie lourde (F351) du Viêt-minh. Il part avec pour seules armes des cahiers vierges, un porte-plume et une bouteille d'encre Waterman.
Dans la cuvette de Diên Biên Phu, les Français croient pouvoir tenir, car ils ont une certitude : pour pouvoir les déloger, il faudrait que le Viêt-minh dispose de canons. Or c'est exclu, affirment les Français, dont la journaliste Sherry Buchanan résume la position dans son introduction au livre : "Pour y accéder, il faudrait que le corps de génie de l'armée populaire construise des centaines de kilomètres de route pour y acheminer leur artillerie lourde. Une solution inimaginable, jugée impossible par les Américains et l'état-major français." Pourtant, c'est bien ce qui va se produire, et Pham Thanh Tâm est au coeur de l'histoire en marche. C'est à... lire la suite de l'article sur Lepoint.fr
http://www.lepoint.fr/chroniqueurs-du-point/jean-guisnel/la-defaite-francaise-a-dien-bien-phu-vue-du-cote-viet-minh-15-02-2011-1295765_53.php
Dissolution du Battle Group BISON
Le 9 février 2011 à Brive la Gaillarde, une cérémonie présidée par le CEMAT a marqué la fin de mandat du Battle Group Bison en Afghanistan.
mardi 15 février 2011
La guerre en face, que sont nos soldats devenus” jeudi 3 mars sur France 2
Jeudi 3 mars à 22:10 dans la case documentaire “Infrarouge”, France 2 diffusera un document intitulé “La guerre en face, que sont nos soldats devenus”.
Depuis la fin de la guerre d’Algérie, 250 000 hommes ont servi sur plus de 160 théâtres d’opérations extérieures. Pourtant, qui se souvient du Tchad, du Liban, de Kolwezi ? Comment sommes-nous passés du soldat inconnu aux soldats méconnus ? Ce film s’interroge sur la disparition de la figure du soldat dans notre société et revient sur les causes de cette disparition, en revisitant cinquante ans d’histoire.
Des soldats de tous rangs, qui ont participé à ces opérations et le font encore, nous parlent de leur engagement et des transformations majeures qui sont apparues au sein de l’armée depuis la fin guerre d’Algérie. Ce documentaire dévoile les nouveaux visages de la guerre et notre incapacité à la regarder en face.
http://www.coulisses-tv.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=1986:la-guerre-en-face-que-sont-nos-soldats-devenus-jeudi-3-mars-sur-france-2&catid=39:chaines-nationales&Itemid=79
Depuis la fin de la guerre d’Algérie, 250 000 hommes ont servi sur plus de 160 théâtres d’opérations extérieures. Pourtant, qui se souvient du Tchad, du Liban, de Kolwezi ? Comment sommes-nous passés du soldat inconnu aux soldats méconnus ? Ce film s’interroge sur la disparition de la figure du soldat dans notre société et revient sur les causes de cette disparition, en revisitant cinquante ans d’histoire.
Des soldats de tous rangs, qui ont participé à ces opérations et le font encore, nous parlent de leur engagement et des transformations majeures qui sont apparues au sein de l’armée depuis la fin guerre d’Algérie. Ce documentaire dévoile les nouveaux visages de la guerre et notre incapacité à la regarder en face.
http://www.coulisses-tv.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=1986:la-guerre-en-face-que-sont-nos-soldats-devenus-jeudi-3-mars-sur-france-2&catid=39:chaines-nationales&Itemid=79
lundi 14 février 2011
Opération Daguet : l’armée de Terre dans la guerre du Golfe
Il y a 20 ans, la division Daguet prend part à la guerre du Golfe de septembre 1990 à février 1991. Cette opération marque le point de départ de profondes mutations.
Le 2 août 1990, l’Irak envahit le Koweït. Le 14 septembre, l’armée irakienne investit l’ambassade de France à Koweït City. Une division française – la division Daguet – est déployée pour appuyer la coalition internationale.
L’opération « Desert Shield » (Bouclier du désert ) marque une longue période de préparation avant l’offensive alliée. Coté français, le général Michel Roquejeoffre coordonne l’opération. La division Daguet est commandée par le général Jean-Charles Mouscardès jusqu’au 8 février 1991, puis par le général Bernard Janvier.
Bouclier du désert mobilise plus de 16 000 soldats français pendant près de 6 mois. Des moyens techniques et logistiques impressionnants sont déployés pour établir les camps dans le désert saoudien. La division Daguet y montre sa capacité de résistance et de logistique . 200 000 litres d’eau par jour sont livrés aux unités en plein désert.
La division Daguet comptera au total plus de 14 500 hommes. Son cœur est issu de la 6e division légère blindée (6e DLB) de Nîmes, renforcés par des formations de combat et de logistique. Elle reçoit des renforts, surtout de la 9e division d'infanterie de marine de Nantes, la 4e division aéromobile de Nancy, la 10e division blindée de Châlons-en-Champagne, la 11e division parachutiste de Toulouse.
L’offensive
Tempête du désert se déroule du 17 janvier au 27 février 1991. Après une puissante action aérienne, les soldats français participent à l’offensive aéroterrestre : en une centaine d’heures, les forces alliées obtiennent la reddition irakienne.
Le 24 février 1991, le général Janvier donne l’ordre d’attaquer . La division Daguet, à l’ouest, est en tête du dispositif allié. Sa mission : conquérir le nœud routier et l’aérodrome d’As-Salman. Les Français font 3 500 prisonniers et détruisent une cinquantaine de blindés. L’armée de Terre paie un lourd tribut : 2 militaires du 1er RPIMa sont décédés et 35 autres sont blessés. Le cessez-le-feu prend effet le 28 février. L’ambassade de France est reprise par un détachement aérotransporté de la force Daguet d'une centaine d'hommes accompagnés de l'ambassadeur.
Pendant les mois de mars et avril 1991 , le détachement français poursuit ses opérations de déminage des plages de Koweït City.
De l’intervention française dans le Golfe ont été tirés de nombreux enseignements. « Daguet marque le changement dans la nature de nos interventions et constitue la genèse de profondes mutations », résume le général Janvier dans l’article « Tempête du désert, le souffle des réformes » (TIM 221 – février 2011).
Le 20e anniversaire de l'opération Daguet sera commémoré à Nîmes le 7 avril 2011, en présence des 17 emblèmes ayant reçu la nouvelle inscription KOWEÏT 1990-1991.
http://www.defense.gouv.fr/terre/bloc-a-la-une/operation-daguet-l-armee-de-terre-dans-la-guerre-du-golfe
Le 2 août 1990, l’Irak envahit le Koweït. Le 14 septembre, l’armée irakienne investit l’ambassade de France à Koweït City. Une division française – la division Daguet – est déployée pour appuyer la coalition internationale.
L’opération « Desert Shield » (Bouclier du désert ) marque une longue période de préparation avant l’offensive alliée. Coté français, le général Michel Roquejeoffre coordonne l’opération. La division Daguet est commandée par le général Jean-Charles Mouscardès jusqu’au 8 février 1991, puis par le général Bernard Janvier.
Bouclier du désert mobilise plus de 16 000 soldats français pendant près de 6 mois. Des moyens techniques et logistiques impressionnants sont déployés pour établir les camps dans le désert saoudien. La division Daguet y montre sa capacité de résistance et de logistique . 200 000 litres d’eau par jour sont livrés aux unités en plein désert.
La division Daguet comptera au total plus de 14 500 hommes. Son cœur est issu de la 6e division légère blindée (6e DLB) de Nîmes, renforcés par des formations de combat et de logistique. Elle reçoit des renforts, surtout de la 9e division d'infanterie de marine de Nantes, la 4e division aéromobile de Nancy, la 10e division blindée de Châlons-en-Champagne, la 11e division parachutiste de Toulouse.
L’offensive
Tempête du désert se déroule du 17 janvier au 27 février 1991. Après une puissante action aérienne, les soldats français participent à l’offensive aéroterrestre : en une centaine d’heures, les forces alliées obtiennent la reddition irakienne.
Le 24 février 1991, le général Janvier donne l’ordre d’attaquer . La division Daguet, à l’ouest, est en tête du dispositif allié. Sa mission : conquérir le nœud routier et l’aérodrome d’As-Salman. Les Français font 3 500 prisonniers et détruisent une cinquantaine de blindés. L’armée de Terre paie un lourd tribut : 2 militaires du 1er RPIMa sont décédés et 35 autres sont blessés. Le cessez-le-feu prend effet le 28 février. L’ambassade de France est reprise par un détachement aérotransporté de la force Daguet d'une centaine d'hommes accompagnés de l'ambassadeur.
Pendant les mois de mars et avril 1991 , le détachement français poursuit ses opérations de déminage des plages de Koweït City.
De l’intervention française dans le Golfe ont été tirés de nombreux enseignements. « Daguet marque le changement dans la nature de nos interventions et constitue la genèse de profondes mutations », résume le général Janvier dans l’article « Tempête du désert, le souffle des réformes » (TIM 221 – février 2011).
Le 20e anniversaire de l'opération Daguet sera commémoré à Nîmes le 7 avril 2011, en présence des 17 emblèmes ayant reçu la nouvelle inscription KOWEÏT 1990-1991.
http://www.defense.gouv.fr/terre/bloc-a-la-une/operation-daguet-l-armee-de-terre-dans-la-guerre-du-golfe
dimanche 13 février 2011
samedi 12 février 2011
Afghanistan: coup de pouce aux soldats
François Fillon a annoncé aujourd’hui un coup de pouce sur la retraite des militaires français envoyés en Afghanistan. « J’ai décidé d’accorder le bénéfice de la campagne double, sur proposition d’Alain Juppé », a déclaré le premier ministre lors d’un discours prononcé sur le porte-avions Charles de Gaulle, stationné en Mer Rouge, au large de Djeddah. « Je salue leur bravoure, leur professionnalisme et leur abnégation », a indiqué François Fillon à propos des «combattants français en Afghanistan ».
4000 soldats français sont déployés en Afghanistan dans le cadre de la force de l'Otan (Isaf), selon des chiffres de l'AFP.
Le chef du gouvernement français a entamé aujourd’hui un déplacement de deux jours dans la péninsule arabique, au cours duquel il visitera deux pays : l’Arabie saoudite et les Emirats arabes unis.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/02/12/97001-20110212FILWWW00432-afghanistan-coup-de-pouce-pour-les-soldats.php
4000 soldats français sont déployés en Afghanistan dans le cadre de la force de l'Otan (Isaf), selon des chiffres de l'AFP.
Le chef du gouvernement français a entamé aujourd’hui un déplacement de deux jours dans la péninsule arabique, au cours duquel il visitera deux pays : l’Arabie saoudite et les Emirats arabes unis.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/02/12/97001-20110212FILWWW00432-afghanistan-coup-de-pouce-pour-les-soldats.php
De la JAPD à la JDC : une journée plus moderne
Depuis le 1er janvier 2011, la journée défense et citoyenneté (JDC) remplace progressivement la journée d’appel et de préparation à la défense (JAPD). Le général de Crémiers, directeur de la DSN (Direction du service national) nous présente les principales évolutions de cette journée.
Pourquoi être passé de la JAPD à la JDC ?
Général de Crémiers : Il a été demandé à la Direction du service national de rénover la JAPD en prenant compte des orientations du Livre Blanc, à savoir : « centrer la JAPD sur sa mission fondamentale de sensibilisation des jeunes aux nouveaux enjeux de défense et de sécurité ». Nous avons donc redynamisé la journée pour être plus proche du public concerné. L’autre objectif de cette journée, moins spécifique à la Défense, est de sensibiliser les jeunes aux possibilités de volontariat et d’engagement qui leur sont offertes. L’appellation de la journée a changé, pour être davantage en cohérence avec ce nouveau contenu. Le déploiement de la JDC s’est fait en plusieurs temps. Après l’avoir expérimentée pendant près d’un an, elle se généralise depuis le 1er janvier 2011.
Quels sont les points clefs de la rénovation ?
Général de Crémiers : La JDC repose sur plusieurs points : le premier est celui de la pédagogie et de l’interactivité. Le message que nous voulons donner aux jeunes est un message plus moderne du monde de la Défense et du volontariat. Aujourd’hui, lors des sessions de JDC, les jeunes deviennent acteurs de la journée : ils peuvent poser des questions, réfléchir en groupe et participer à la réflexion sur des notions de citoyenneté, de solidarité. L’ancienne JAPD ne permettait pas autant d’interactivité. Pour les animateurs aussi, la JDC est une évolution. Désormais, les supports de présentation ne sont plus figés sur DVD car on s’est aperçu que les présentations et les films dataient pour la plupart de 10 ans. On a donc donné à chaque animateur une clé USB, avec laquelle il peut se connecter à la plateforme Internet spéciale JDC et intégrer les dernières photos d’événements ou les films en adéquation avec la zone géographique où se déroule la JDC. Il y a donc une vraie volonté de permettre aux animateurs de s’approprier et de personnaliser leur présentation et de la rendre ainsi plus vivante et plus attractive.
Quelles sont les améliorations en matière de suivi des jeunes ?
Général de Crémiers : C’est le deuxième point clé de la rénovation de la JDC : elle renforce les efforts faits précédemment par la JAPD au profit des jeunes détectés en difficultés de lecture, lors de tests mis en place par l’Education nationale. Ces jeunes sont ensuite reçus en entretien individuel pour être informés des dispositifs d’insertion mis à leur disposition. On les oriente vers les missions locales et aussi vers les centres Epide (Défense 2ème chance).
Une lettre est aussi envoyée à leurs parents pour signaler que leur enfant est en difficulté, ce qui n’existait pas avant. Chaque année en moyenne 800 000 jeunes sont appelés à se présenter à cette journée, ce qui nous permet de détecter près de 80 000 jeunes en difficulté de lecture, dont 22 000 déscolarisés.
Cette JDC est-elle appelée à encore évoluer ?
Général de Crémiers : L’un des grands principes de la JDC est d’évoluer en permanence. C’est le rôle des 11 000 animateurs qui doivent personnaliser et actualiser le contenu de leur présentation. D’autres chantiers sont aussi mis en œuvre pour faire avancer la JDC. L’objectif à terme, est de proposer aux jeunes un e-recensement via mon service-public.fr. Pour l’instant seules 350 communes proposent ce service qui devrait s’étendre prochainement. Une fois que le déploiement de ce service sera plus étendu, la majorité des jeunes pourront recevoir leur convocation à la JDC en ligne et non plus sous le format papier comme c’est encore le cas actuellement.
http://www.defense.gouv.fr/actualites/articles2/la-jdc-une-journee-plus-moderne
Pourquoi être passé de la JAPD à la JDC ?
Général de Crémiers : Il a été demandé à la Direction du service national de rénover la JAPD en prenant compte des orientations du Livre Blanc, à savoir : « centrer la JAPD sur sa mission fondamentale de sensibilisation des jeunes aux nouveaux enjeux de défense et de sécurité ». Nous avons donc redynamisé la journée pour être plus proche du public concerné. L’autre objectif de cette journée, moins spécifique à la Défense, est de sensibiliser les jeunes aux possibilités de volontariat et d’engagement qui leur sont offertes. L’appellation de la journée a changé, pour être davantage en cohérence avec ce nouveau contenu. Le déploiement de la JDC s’est fait en plusieurs temps. Après l’avoir expérimentée pendant près d’un an, elle se généralise depuis le 1er janvier 2011.
Quels sont les points clefs de la rénovation ?
Général de Crémiers : La JDC repose sur plusieurs points : le premier est celui de la pédagogie et de l’interactivité. Le message que nous voulons donner aux jeunes est un message plus moderne du monde de la Défense et du volontariat. Aujourd’hui, lors des sessions de JDC, les jeunes deviennent acteurs de la journée : ils peuvent poser des questions, réfléchir en groupe et participer à la réflexion sur des notions de citoyenneté, de solidarité. L’ancienne JAPD ne permettait pas autant d’interactivité. Pour les animateurs aussi, la JDC est une évolution. Désormais, les supports de présentation ne sont plus figés sur DVD car on s’est aperçu que les présentations et les films dataient pour la plupart de 10 ans. On a donc donné à chaque animateur une clé USB, avec laquelle il peut se connecter à la plateforme Internet spéciale JDC et intégrer les dernières photos d’événements ou les films en adéquation avec la zone géographique où se déroule la JDC. Il y a donc une vraie volonté de permettre aux animateurs de s’approprier et de personnaliser leur présentation et de la rendre ainsi plus vivante et plus attractive.
Quelles sont les améliorations en matière de suivi des jeunes ?
Général de Crémiers : C’est le deuxième point clé de la rénovation de la JDC : elle renforce les efforts faits précédemment par la JAPD au profit des jeunes détectés en difficultés de lecture, lors de tests mis en place par l’Education nationale. Ces jeunes sont ensuite reçus en entretien individuel pour être informés des dispositifs d’insertion mis à leur disposition. On les oriente vers les missions locales et aussi vers les centres Epide (Défense 2ème chance).
Une lettre est aussi envoyée à leurs parents pour signaler que leur enfant est en difficulté, ce qui n’existait pas avant. Chaque année en moyenne 800 000 jeunes sont appelés à se présenter à cette journée, ce qui nous permet de détecter près de 80 000 jeunes en difficulté de lecture, dont 22 000 déscolarisés.
Cette JDC est-elle appelée à encore évoluer ?
Général de Crémiers : L’un des grands principes de la JDC est d’évoluer en permanence. C’est le rôle des 11 000 animateurs qui doivent personnaliser et actualiser le contenu de leur présentation. D’autres chantiers sont aussi mis en œuvre pour faire avancer la JDC. L’objectif à terme, est de proposer aux jeunes un e-recensement via mon service-public.fr. Pour l’instant seules 350 communes proposent ce service qui devrait s’étendre prochainement. Une fois que le déploiement de ce service sera plus étendu, la majorité des jeunes pourront recevoir leur convocation à la JDC en ligne et non plus sous le format papier comme c’est encore le cas actuellement.
http://www.defense.gouv.fr/actualites/articles2/la-jdc-une-journee-plus-moderne
vendredi 11 février 2011
Afghanistan : l’escadron mixte Centaure en opération
Les 25 et 26 janvier 2011, le sous-groupement tactique interarmes Centaure était engagé sur l’opération Koumac, menée par la Task Force La Fayette à l’entrée de la vallée de Bedraou.
Basé sur le poste avancé Hutnik, dans le sud de la vallée de Tagab, Centaure est articulé autour d’un peloton de chars AMX10RC, de deux pelotons d’appui direct, d’une section de VBCI et d’une section de génie. Ces différentes composantes expliquent son appellation d’ « escadron mixte ».
Basé sur le poste avancé Hutnik, dans le sud de la vallée de Tagab, Centaure est articulé autour d’un peloton de chars AMX10RC, de deux pelotons d’appui direct, d’une section de VBCI et d’une section de génie. Ces différentes composantes expliquent son appellation d’ « escadron mixte ».
jeudi 10 février 2011
Brésil : le Rafale décidément mal parti...
Qu'il semble loin le temps où Nicolas Sarkozy annonçait fièrement la vente du Rafale au Brésil ! Désormais, le pronostic semble presque inversé. Car selon des sources proches du dossier, la nouvelle présidente du Brésil, Dilma Rousseff, semble juger que le F-18 de Boeing (l'avion américain en compétition avec le Rafale de Dassault et le Gripen du suédois Saab) est le meilleur des trois appareils finalistes pour l'appel d'offres portant sur la livraison d'avions de chasse à l'armée de l'air brésilienne.
Luiz Inacio Lula da Silva, prédécesseur de Dilma Rousseff, a quitté la présidence du pays le 1er janvier sans avoir mis un point final au dossier, lui laissant la responsabilité du choix définitif. Il avait à plusieurs reprises fait part de sa préférence pour le Rafale en dépit des réticences de l'armée de l'air brésilienne.
Des considérations diplomatiques
La nouvelle présidente brésilienne a, pour sa part, décidé de revoir le dossier depuis le début et n'aurait, selon des sources gouvernementales, pas de préférence particulière pour le moment. Mais des considérations diplomatiques pourraient entrer en jeu, Dilma Rousseff semblant pencher vers une amélioration des relations avec Washington, qui s'étaient détériorées dans les dernières années de la présidence Lula.
La question a été soulevée à nouveau lundi lors d'une rencontre entre la dirigeante brésilienne et Timothy Geithner, le secrétaire américain au Trésor. Les derniers propos de Dilma Rousseff laissent entendre que sa préférence va à l'américain, même si la présidente brésilienne entend faire pression sur les groupes en lice pour qu'ils améliorent leur offre. Dilma Rousseff souhaite notamment que le choix de l'avionneur s'accompagne d'un transfert de technologies militaires sensibles vers le Brésil.
http://lci.tf1.fr/economie/entreprise/bresil-le-rafale-decidement-mal-parti-6268938.html
Luiz Inacio Lula da Silva, prédécesseur de Dilma Rousseff, a quitté la présidence du pays le 1er janvier sans avoir mis un point final au dossier, lui laissant la responsabilité du choix définitif. Il avait à plusieurs reprises fait part de sa préférence pour le Rafale en dépit des réticences de l'armée de l'air brésilienne.
Des considérations diplomatiques
La nouvelle présidente brésilienne a, pour sa part, décidé de revoir le dossier depuis le début et n'aurait, selon des sources gouvernementales, pas de préférence particulière pour le moment. Mais des considérations diplomatiques pourraient entrer en jeu, Dilma Rousseff semblant pencher vers une amélioration des relations avec Washington, qui s'étaient détériorées dans les dernières années de la présidence Lula.
La question a été soulevée à nouveau lundi lors d'une rencontre entre la dirigeante brésilienne et Timothy Geithner, le secrétaire américain au Trésor. Les derniers propos de Dilma Rousseff laissent entendre que sa préférence va à l'américain, même si la présidente brésilienne entend faire pression sur les groupes en lice pour qu'ils améliorent leur offre. Dilma Rousseff souhaite notamment que le choix de l'avionneur s'accompagne d'un transfert de technologies militaires sensibles vers le Brésil.
http://lci.tf1.fr/economie/entreprise/bresil-le-rafale-decidement-mal-parti-6268938.html
mercredi 9 février 2011
A quoi ressemble le soldat du XXIe siècle
L’armée de terre en rugit de fierté. Elle a présenté mardi à Sarrebourg (Moselle) le nouvel équipement des fantassins français. Bardé de technologie, le système Félin, développé par Sagem (groupe Safran) pour un milliard d’euros, est censé faire des Français les soldats «les plus modernes au monde». Depuis six semaines, le premier régiment d’infanterie de Sarrebourg s’habitue à cette nouvelle tenue pour, peut-être, l’utiliser en Afghanistan dès le mois de décembre prochain. En 2015, tous les régiments d’infanterie français seront «félinisés». Si l’équipement pèse plus lourd (30 kilos en tout contre 27 jusqu’alors), il permet au soldat d’être mieux protégé et plus efficace dans les combats. Petit tour d’horizon des principales nouveautés.
Viser et tirer sans se mettre à découvert Les «lunettes» de tir, en fait une sorte de viseur ultra-moderne monté sur le fusil d’assaut, permettent au soldat, par blue-tooth ou par câble, de visualiser ce que «voit» son arme. Celle-ci devient une sorte de caméra. D’ailleurs, elle peut prendre des photos ou même enregistrer des films jusqu’à 3 minutes. L’écran s’affiche sur le gilet du soldat ou même directement dans son œil via une oculaire rattachée au casque. Avantage: pouvoir observer son ennemi et lui tirer dessus sans se mettre soi-même à découvert. Par exemple, un fantassin qui fait du repérage dans une maison n’a plus à entrer dans une pièce et la balayer de son arme en se mettant à découvert. Il lui suffit de glisser son arme dans la pièce en restant abrité derrière une cloison pour observer ce qu’il s’y passe. Et tirer s’il le faut sans avoir à «passer la tête».
Pouvoir communiquer entre soldats silencieusement C’est l’un des aspects les plus impressionnants de Félin. Jusqu’alors, pour parler entre soldats d’un même groupe, il fallait soit hurler (surtout quand ça tire de partout) soit utiliser une radio (bruyante et qui mobilise une main, ce qui empêche de pouvoir tirer en même temps). Bref, rien de très discret. Désormais, un «bandeau communiquant», placé sur la tête, propose un système radio par osthéopathie. Les communications passent par vibration osseuse dans le crâne. Le soldat entend les échanges radio mais pourtant, autour de lui, tout est silencieux. Un peu comme un walk-man sauf que là, les oreilles sont parfaitement dégagées. Le système permet de se déployer silencieusement et de donner des ordres tout en chuchotant. Nécessaire dans les scénarios de guérilla urbaine. La commande de la radio est intégrée au bout du fusil, ce qui permet de la manier tout en visant.
Voir plus loin et la nuit avec son arme Tous les fusils seront équipés de «lunettes» soit à infra-rouge qui détectent les sources de chaleur soit intensificateur de lumière qui permettent de voir la nuit. Dans les deux cas, il est possible de zoomer. Ainsi, le Fa-Mas, le fusil d’assaut classique, bénéficie d’une portée efficace de 600m le jour et 800m la nuit. La capacité de détection d’un ennemi est portée, elle, jusqu’à 900m le jour. Au-delà de la portée du fusil.
Localiser ses compagnons Chaque soldat est géolocalisé. Sa position est visualisable par les autres sur une carte. Lorsqu’un soldat envoie une photo ou une image à son chef de section, il peut indiquer ainsi précisément où se situe la prise de vue.
http://www.20minutes.fr/article/666816/societe-a-quoi-ressemble-soldat-xxie-siecle
Viser et tirer sans se mettre à découvert Les «lunettes» de tir, en fait une sorte de viseur ultra-moderne monté sur le fusil d’assaut, permettent au soldat, par blue-tooth ou par câble, de visualiser ce que «voit» son arme. Celle-ci devient une sorte de caméra. D’ailleurs, elle peut prendre des photos ou même enregistrer des films jusqu’à 3 minutes. L’écran s’affiche sur le gilet du soldat ou même directement dans son œil via une oculaire rattachée au casque. Avantage: pouvoir observer son ennemi et lui tirer dessus sans se mettre soi-même à découvert. Par exemple, un fantassin qui fait du repérage dans une maison n’a plus à entrer dans une pièce et la balayer de son arme en se mettant à découvert. Il lui suffit de glisser son arme dans la pièce en restant abrité derrière une cloison pour observer ce qu’il s’y passe. Et tirer s’il le faut sans avoir à «passer la tête».
Pouvoir communiquer entre soldats silencieusement C’est l’un des aspects les plus impressionnants de Félin. Jusqu’alors, pour parler entre soldats d’un même groupe, il fallait soit hurler (surtout quand ça tire de partout) soit utiliser une radio (bruyante et qui mobilise une main, ce qui empêche de pouvoir tirer en même temps). Bref, rien de très discret. Désormais, un «bandeau communiquant», placé sur la tête, propose un système radio par osthéopathie. Les communications passent par vibration osseuse dans le crâne. Le soldat entend les échanges radio mais pourtant, autour de lui, tout est silencieux. Un peu comme un walk-man sauf que là, les oreilles sont parfaitement dégagées. Le système permet de se déployer silencieusement et de donner des ordres tout en chuchotant. Nécessaire dans les scénarios de guérilla urbaine. La commande de la radio est intégrée au bout du fusil, ce qui permet de la manier tout en visant.
Voir plus loin et la nuit avec son arme Tous les fusils seront équipés de «lunettes» soit à infra-rouge qui détectent les sources de chaleur soit intensificateur de lumière qui permettent de voir la nuit. Dans les deux cas, il est possible de zoomer. Ainsi, le Fa-Mas, le fusil d’assaut classique, bénéficie d’une portée efficace de 600m le jour et 800m la nuit. La capacité de détection d’un ennemi est portée, elle, jusqu’à 900m le jour. Au-delà de la portée du fusil.
Localiser ses compagnons Chaque soldat est géolocalisé. Sa position est visualisable par les autres sur une carte. Lorsqu’un soldat envoie une photo ou une image à son chef de section, il peut indiquer ainsi précisément où se situe la prise de vue.
http://www.20minutes.fr/article/666816/societe-a-quoi-ressemble-soldat-xxie-siecle
mardi 8 février 2011
Afghanistan : document exceptionnel sur la traque des talibans
Alors qu’il était suivi par une équipe de TF1, dans sa traque quotidienne contre les talibans dans la région de Kandahar, le sergent Allen s’est fait surprendre par un explosif au sol, à un mètre de la caméra. Les deux journalistes s'en sont sortis indemnes, le sergent restera, lui, mutilé à vie
Afghanistan : une METT santé à l’hôpital militaire de Kaboul
Depuis novembre 2010, la France arme une METT (mobile education and training team) déployée à l’hôpital militaire national de Kaboul (NMH-K), l’un des plus importants hôpitaux militaires afghans avec une capacité d’accueil de 400 lits.
lundi 7 février 2011
Reportage choc au JT de Laurence Ferrarri
Notre rôle n’est pas d’être pour ou contre, il est de porter la plume dans la plaie.» Jamais la maxime du célèbre journaliste Albert Londres n’avait peut-être, été autant d’actualité. Ce soir, dans le JT de Laurence Ferrari, la rédaction de TF1 va en effet diffuser un reportage de huit minutes sur l’Afghanistan, réalisé par les journalistes Michel Scott et Gilles Parot.
A première vue, rien d’incroyable sauf que ce document contient une séquence terrifiante qui devrait faire date. On y voit très clairement un soldat américain, le Sergent Allen, sauter sur une mine, un «IED, engin explosif improvisé» posé par les Talibans. La scène a été filmé à moins d’un mètre de l’objectif, par le journaliste et cameramen Gille Parot. Il s’en est fallut d’ailleurs de peu pour que ce dernier soit lui aussi victime de cette bombe. Le soldat Américain n’est pas mort. Mais les mutilations dont il a été victime - que l’on voit très clairement à l’écran - sont terrifiantes. Le sergent Allen est désormais privé d’un bras et de ses deux jambes.
Michel Scott et Gilles Parot étaient partis le 16 janvier, dans la province de Kandahar en Afghanistan, pour embarquer dans le quotidien de l’armée américaine. La 101e aéroportée en l’occurence. Cette compagnie a reconquis ces dernières semaines, plusieurs territoires clés, auparavant aux mains des talibans. Mais ces derniers y ont laissés, enfouis dans le sol, des centaines d’IED, des mines antipersonnelles artisanales. C’est cette «guerre sale» que les deux journalistes ont découvert et mis en évidence dans leur reportage. «C’est vrai, concède Michel Scott, la scène est d’une violence rare. Mais c’est très important pour nous que les spectateurs puissent découvrir toute l’horreur de cette guerre. Ces soldats américains sont vraiment incroyables. D’un professionnalisme et d’un calme étonnant. Imaginez, juste après l’explosion, le sergent Allen n’hésite pas à appeler lui-même les renforts, alors qu’il est grièvement blessé. C’est époustouflant»
Si le document de Michel Scott et Gilles Parot apparaît aujourd’hui, ce n’est pas par hasard. Il fait en effet partie de la «modernisation du JT» souhaité par la direction de l’Info de la chaîne, Laurence Ferrari et ses équipes. «Des reportages bénéficiant d’une nouvelle écriture, très proche des formats anglo-saxons. Des documents mieux incarnés par les journalistes, où ces derniers apparaissent en chair et en os à l’image, voilà ce que nous souhaitions et ce que le JT diffusera le plus régulièrement possible, précise Laurence Ferrari.»
A noter que juste après la projection du documentaire, une interview de la présentatrice avec les deux journalistes sera mis en ligne sur le site internet de TF1.
http://www.leparisien.fr/tv/reportage-choc-au-jt-de-laurence-ferrarri-07-02-2011-1304499.php
A première vue, rien d’incroyable sauf que ce document contient une séquence terrifiante qui devrait faire date. On y voit très clairement un soldat américain, le Sergent Allen, sauter sur une mine, un «IED, engin explosif improvisé» posé par les Talibans. La scène a été filmé à moins d’un mètre de l’objectif, par le journaliste et cameramen Gille Parot. Il s’en est fallut d’ailleurs de peu pour que ce dernier soit lui aussi victime de cette bombe. Le soldat Américain n’est pas mort. Mais les mutilations dont il a été victime - que l’on voit très clairement à l’écran - sont terrifiantes. Le sergent Allen est désormais privé d’un bras et de ses deux jambes.
Michel Scott et Gilles Parot étaient partis le 16 janvier, dans la province de Kandahar en Afghanistan, pour embarquer dans le quotidien de l’armée américaine. La 101e aéroportée en l’occurence. Cette compagnie a reconquis ces dernières semaines, plusieurs territoires clés, auparavant aux mains des talibans. Mais ces derniers y ont laissés, enfouis dans le sol, des centaines d’IED, des mines antipersonnelles artisanales. C’est cette «guerre sale» que les deux journalistes ont découvert et mis en évidence dans leur reportage. «C’est vrai, concède Michel Scott, la scène est d’une violence rare. Mais c’est très important pour nous que les spectateurs puissent découvrir toute l’horreur de cette guerre. Ces soldats américains sont vraiment incroyables. D’un professionnalisme et d’un calme étonnant. Imaginez, juste après l’explosion, le sergent Allen n’hésite pas à appeler lui-même les renforts, alors qu’il est grièvement blessé. C’est époustouflant»
Si le document de Michel Scott et Gilles Parot apparaît aujourd’hui, ce n’est pas par hasard. Il fait en effet partie de la «modernisation du JT» souhaité par la direction de l’Info de la chaîne, Laurence Ferrari et ses équipes. «Des reportages bénéficiant d’une nouvelle écriture, très proche des formats anglo-saxons. Des documents mieux incarnés par les journalistes, où ces derniers apparaissent en chair et en os à l’image, voilà ce que nous souhaitions et ce que le JT diffusera le plus régulièrement possible, précise Laurence Ferrari.»
A noter que juste après la projection du documentaire, une interview de la présentatrice avec les deux journalistes sera mis en ligne sur le site internet de TF1.
http://www.leparisien.fr/tv/reportage-choc-au-jt-de-laurence-ferrarri-07-02-2011-1304499.php
dimanche 6 février 2011
Défense: MAM plaide pour l'Europe
La ministre française des Affaires étrangères, Michèle Alliot-Marie, a plaidé hier à Munich pour la relance de la politique européenne de Défense, en soulignant que "le parapluie américain ne saurait être universel ni éternel".
Evoquant devant la 47è Conférence sur la sécurité la crise économique qui conduit les pays européens "à réduire leurs budgets et donc leurs effectifs" en matière de Défense, elle a estimé le "risque de déclassement stratégique réel" pour l'Europe.
"Le parapluie américain ne saurait être universel ni éternel. Nous devons agir pour que l'Europe soit en mesure de se doter de ses propres capacités, afin d'apporter sa contribution à la paix et à la sécurité mondiale", a-t-elle affirmé, évoquant notamment la lutte contre le terrorisme international et la piraterie.
Mme Alliot-Marie a souligné la nécessité pour l'Europe de se doter d'instruments qui lui permettent d'agir rapidement, car "c'est souvent la vitesse qui va empêcher une crise de se développer".
Elle a notamment plaidé pour la création au niveau européen d'"un état-major de planification et de conduite des opérations", une vieille revendication de Paris qui se heurte à l'opposition de Londres, qui estime que cette structure ferait double emploi avec l'Otan.
"Si nous avons cette structure permanente de base, même minime, nous gagnerons des semaines" en cas de crise nécessitant une intervention rapide, a-t-elle argumenté.
Face aux enjeux de sécurité collective, Mme Alliot-Marie a par ailleurs estimé que "l'Europe doit être prête à travailler avec les acteurs régionaux", notamment les institutions comme l'Union africaine et, en Asie, l'ASEAN.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/02/06/97001-20110206FILWWW00041-defense-mam-plaide-pour-l-europe.php
Evoquant devant la 47è Conférence sur la sécurité la crise économique qui conduit les pays européens "à réduire leurs budgets et donc leurs effectifs" en matière de Défense, elle a estimé le "risque de déclassement stratégique réel" pour l'Europe.
"Le parapluie américain ne saurait être universel ni éternel. Nous devons agir pour que l'Europe soit en mesure de se doter de ses propres capacités, afin d'apporter sa contribution à la paix et à la sécurité mondiale", a-t-elle affirmé, évoquant notamment la lutte contre le terrorisme international et la piraterie.
Mme Alliot-Marie a souligné la nécessité pour l'Europe de se doter d'instruments qui lui permettent d'agir rapidement, car "c'est souvent la vitesse qui va empêcher une crise de se développer".
Elle a notamment plaidé pour la création au niveau européen d'"un état-major de planification et de conduite des opérations", une vieille revendication de Paris qui se heurte à l'opposition de Londres, qui estime que cette structure ferait double emploi avec l'Otan.
"Si nous avons cette structure permanente de base, même minime, nous gagnerons des semaines" en cas de crise nécessitant une intervention rapide, a-t-elle argumenté.
Face aux enjeux de sécurité collective, Mme Alliot-Marie a par ailleurs estimé que "l'Europe doit être prête à travailler avec les acteurs régionaux", notamment les institutions comme l'Union africaine et, en Asie, l'ASEAN.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/02/06/97001-20110206FILWWW00041-defense-mam-plaide-pour-l-europe.php
Guerilla City : Une ville fantôme pour l’armée
Dans le brouillard glaçant, la silhouette d’une ville émerge avec peine. Cela pourrait être le Kosovo ou l’Afghanistan. On pénètre dans Jeoffrécourt par sa route principale, qui enjambe un cours d’eau artificiel et une voie ferrée ne menant nulle part. A gauche, le quartier historique et pavillonnaire, avec sa gare, sa mairie, ses petits commerces. A droite, des barres d’immeubles. Au loin, une zone commerciale, une station-service. On ne croise pas âme qui vive dans cette cité de 5.000 habitants : Jeoffrécourt est une coquille vide, bâtie de toutes pièces par l’armée française au milieu du camp militaire de Sissonne, dans l’Aisne.
Finies les prairies pelées : « Les combats du XXIe siècle se dérouleront à 95 % dans des configurations urbaines. D’où des contraintes spécifiques : des espaces cloisonnés et superposés en étages, des rues étroites, des tirs à des distances de 5 à 100 mètres, des civils… », détaille le colonel Hubert Legrand, le chef de corps de ce Centre d’entraînement aux actions en zone urbaine (Cenzub). Et pour former ses soldats, l’armée ne lésine sur les moyens : cette Guerilla City lui a coûté 90 millions d’euros.
Comme à Kaboul ou Grozny
Jeoffrécourt condense tous les scénarios des conflits récents, de Kaboul à Kinshasa. Ses bâtiments en dur regorgent de pièges : des escaliers aveugles, des portes murées et près de 1.800 pièces, toutes différentes. Depuis fin 2009, plus de 10.000 soldats se sont déjà formés ici. A terme, tous les militaires y passeront. Chaque session dure 15 jours et réunit deux sous-groupements tactiques interarmes (SGTIA) de 180 hommes. « On fait travailler ensemble des métiers habitués à œuvrer séparés : génie, logistique, artillerie, fantassins… », détaille le colonel Legrand. Après une semaine de formation, les unités s’immergent pour 72 heures dans un exercice grandeur nature. Trois jours et trois nuits non-stop car, « à Grozny, Fallujah ou Beyrouth, on voit qu’à chaque fois, la phase intense de conflit urbain dure trois jours », selon le colonel.
A 14 h 30, aux abords de la ville, des blindés fument. Ce jour-là, les soldats stagiaires ont pour mission de s’emparer du quartier moderne –soit une vingtaine de bâtiments de type HLM – avant 18 heures. Face à eux, les forces ennemies constituées de militaires expérimentés spécialement formés. L’offensive débute. Un char s’engage, un tir d’artillerie déchire le silence. Masquée par un rideau de fumigènes, une grappe de soldats, bardas de 20 kg sur le dos, Famas à l’épaule, enjambe les fenêtres et s’engouffre dans le noir. L’ennemi peut être n’importe où. Des rafales retentissent.
Des « morts » et des « blessés »
Au poste de commandement, en haut de la colline, les informations remontent en temps réel : munitions, dégâts humains et matériels… Le PC des stagiaires tente d’assurer le suivi logistique et la stratégie. Non loin, les formateurs modulent le scénario à chaque minute, en fonction de leur progression. Sur le terrain, les stagiaires encaissent, guidés par un instructeur. S’ils ne courent pas de risque vital, s’ils n’emploient que des balles à blanc, la pression monte pourtant. Chaque soir, les erreurs seront analysées en détail. A l’issue du stage, toutes les unités seront évaluées. Pour l’heure, ils n’y pensent même pas : ils se frottent au vacarme, à l’isolement, au manque d’information, aux espaces exigus et, fatigue aidant, à la difficulté de garder la tête froide.
Rapidement, les « blessés » et les « morts » tombent. « On a déjà 60 % au tapis… » râle un adjudant qui s’impatiente dans son talkie-walkie : « Tu me renseignes vite. Y a un sniper, là, je veux le dégommer. » En retrait, un observateur expérimenté sourit. Alors que les stagiaires cherchent le tireur dans les étages, celui-ci les canarde depuis le rez-de-chaussée… « Il faut apprendre à garder un jugement fiable : envoyer vingt gars là-dessus, ça ne sert à rien. En Irak, un sniper isolé dans un hôtel a retenu une compagnie américaine, soit 200 hommes, pendant 6 heures… Mais mieux vaut commettre cette erreur ici qu’en Afghanistan ! »
Il est 17 heures. Jeoffrécourt disparaît sous les fumigènes et les tirs d’artillerie. Demain, des civils et des médias feront leur apparition en ville, avant un retour au combat classique le dernier jour de l’exercice. Ce soir, l’unité des stagiaires compte déjà 50 morts. Evacués par un véhicule de secours médical, certains seront ressuscités dans la nuit pour les besoins de l’action. Seule concession au réalisme.
Un concentré de technologie unique en Europe
Pas moins de 40 millions d’euros ont été investis pour faire du centre d’entraînement une vitrine de la haute technologie française. Une équipe d’animation est dédiée à la simulation : drones, hélicoptères, fumigènes – et bientôt, des bandes-sons diffusées dans les rues – plongent les stagiaires dans l’ambiance. Tous les soldats sont munis d’armes équipées de laser et d’un équipement spécifique. Grâce à des capteurs répartis sur tout le corps, ils localisent en temps réel leurs blessures (légères à mortelles) et les dégâts matériels infligés aux véhicules. A terme, toute la ville sera équipée de capteurs et de caméras vidéo sur les façades. En septembre 2011, un champ de tir à balles réelles complétera cet ensemble unique en Europe. L’Otan envisage déjà d’en faire un de ses centres d’expertise.
CHIFFRES
6.000 hectares : le camp de Sissonne
1,2 km2 : surface de la ville de Jeoffrécourt
1.800 pièces d’habitations ou de bureaux
90 millions d’euros : coût de la construction
DATES
1999. Projet de création du centre d’entraînement aux actions en zone urbaine.
2004. Début du chantier.
2009. Ouverture.
2011. Mise en service d’un champ de tir à balles réelles
http://www.francesoir.fr/actualite/societe/guerilla-city-une-ville-fantome-pour-l’armee-70580.html
Finies les prairies pelées : « Les combats du XXIe siècle se dérouleront à 95 % dans des configurations urbaines. D’où des contraintes spécifiques : des espaces cloisonnés et superposés en étages, des rues étroites, des tirs à des distances de 5 à 100 mètres, des civils… », détaille le colonel Hubert Legrand, le chef de corps de ce Centre d’entraînement aux actions en zone urbaine (Cenzub). Et pour former ses soldats, l’armée ne lésine sur les moyens : cette Guerilla City lui a coûté 90 millions d’euros.
Comme à Kaboul ou Grozny
Jeoffrécourt condense tous les scénarios des conflits récents, de Kaboul à Kinshasa. Ses bâtiments en dur regorgent de pièges : des escaliers aveugles, des portes murées et près de 1.800 pièces, toutes différentes. Depuis fin 2009, plus de 10.000 soldats se sont déjà formés ici. A terme, tous les militaires y passeront. Chaque session dure 15 jours et réunit deux sous-groupements tactiques interarmes (SGTIA) de 180 hommes. « On fait travailler ensemble des métiers habitués à œuvrer séparés : génie, logistique, artillerie, fantassins… », détaille le colonel Legrand. Après une semaine de formation, les unités s’immergent pour 72 heures dans un exercice grandeur nature. Trois jours et trois nuits non-stop car, « à Grozny, Fallujah ou Beyrouth, on voit qu’à chaque fois, la phase intense de conflit urbain dure trois jours », selon le colonel.
A 14 h 30, aux abords de la ville, des blindés fument. Ce jour-là, les soldats stagiaires ont pour mission de s’emparer du quartier moderne –soit une vingtaine de bâtiments de type HLM – avant 18 heures. Face à eux, les forces ennemies constituées de militaires expérimentés spécialement formés. L’offensive débute. Un char s’engage, un tir d’artillerie déchire le silence. Masquée par un rideau de fumigènes, une grappe de soldats, bardas de 20 kg sur le dos, Famas à l’épaule, enjambe les fenêtres et s’engouffre dans le noir. L’ennemi peut être n’importe où. Des rafales retentissent.
Des « morts » et des « blessés »
Au poste de commandement, en haut de la colline, les informations remontent en temps réel : munitions, dégâts humains et matériels… Le PC des stagiaires tente d’assurer le suivi logistique et la stratégie. Non loin, les formateurs modulent le scénario à chaque minute, en fonction de leur progression. Sur le terrain, les stagiaires encaissent, guidés par un instructeur. S’ils ne courent pas de risque vital, s’ils n’emploient que des balles à blanc, la pression monte pourtant. Chaque soir, les erreurs seront analysées en détail. A l’issue du stage, toutes les unités seront évaluées. Pour l’heure, ils n’y pensent même pas : ils se frottent au vacarme, à l’isolement, au manque d’information, aux espaces exigus et, fatigue aidant, à la difficulté de garder la tête froide.
Rapidement, les « blessés » et les « morts » tombent. « On a déjà 60 % au tapis… » râle un adjudant qui s’impatiente dans son talkie-walkie : « Tu me renseignes vite. Y a un sniper, là, je veux le dégommer. » En retrait, un observateur expérimenté sourit. Alors que les stagiaires cherchent le tireur dans les étages, celui-ci les canarde depuis le rez-de-chaussée… « Il faut apprendre à garder un jugement fiable : envoyer vingt gars là-dessus, ça ne sert à rien. En Irak, un sniper isolé dans un hôtel a retenu une compagnie américaine, soit 200 hommes, pendant 6 heures… Mais mieux vaut commettre cette erreur ici qu’en Afghanistan ! »
Il est 17 heures. Jeoffrécourt disparaît sous les fumigènes et les tirs d’artillerie. Demain, des civils et des médias feront leur apparition en ville, avant un retour au combat classique le dernier jour de l’exercice. Ce soir, l’unité des stagiaires compte déjà 50 morts. Evacués par un véhicule de secours médical, certains seront ressuscités dans la nuit pour les besoins de l’action. Seule concession au réalisme.
Un concentré de technologie unique en Europe
Pas moins de 40 millions d’euros ont été investis pour faire du centre d’entraînement une vitrine de la haute technologie française. Une équipe d’animation est dédiée à la simulation : drones, hélicoptères, fumigènes – et bientôt, des bandes-sons diffusées dans les rues – plongent les stagiaires dans l’ambiance. Tous les soldats sont munis d’armes équipées de laser et d’un équipement spécifique. Grâce à des capteurs répartis sur tout le corps, ils localisent en temps réel leurs blessures (légères à mortelles) et les dégâts matériels infligés aux véhicules. A terme, toute la ville sera équipée de capteurs et de caméras vidéo sur les façades. En septembre 2011, un champ de tir à balles réelles complétera cet ensemble unique en Europe. L’Otan envisage déjà d’en faire un de ses centres d’expertise.
CHIFFRES
6.000 hectares : le camp de Sissonne
1,2 km2 : surface de la ville de Jeoffrécourt
1.800 pièces d’habitations ou de bureaux
90 millions d’euros : coût de la construction
DATES
1999. Projet de création du centre d’entraînement aux actions en zone urbaine.
2004. Début du chantier.
2009. Ouverture.
2011. Mise en service d’un champ de tir à balles réelles
http://www.francesoir.fr/actualite/societe/guerilla-city-une-ville-fantome-pour-l’armee-70580.html
samedi 5 février 2011
Kaboul: 2 soldats français blessés
Les deux pilotes d'un hélicoptère français Tigre de la force de l'Otan en Afghanistan (Isaf) ont été légèrement blessés lors de l'atterrissage d'urgence de leur appareil, pour des raisons encore inconnues, vendredi soir à l'est de Kaboul, a indiqué samedi l'armée française .
L'hélicoptère de combat a été contraint d'effectuer un "poser dur" (atterrissage brutal, ndlr), jeudi vers 22h30 à une trentaine de km à l'est de Kaboul, a expliqué à l'AFP le lieutenant-colonel Philippe Bou, porte-parole de l'armée française en Afghanistan.
Le Tigre escortait des hélicoptères de transport partis de la base française de Tora, dans le district de Surobi, en direction de la capitale afghane, à une cinquantaine de km de là.
"Une enquête est en cours" pour déterminer les raisons de l'incident, a précisé le lieutenant-colonel Bou, mais "on semble pouvoir exclure un tir ennemi". Les conditions météo étaient mauvaises vendredi soir dans la zone, selon lui.
Environ 4.000 soldats français sont déployés en Afghanistan dans le cadre de l'Isaf.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/02/05/97001-20110205FILWWW00379-kaboul-atterrisage-d-urgence-d-un-helico.php
L'hélicoptère de combat a été contraint d'effectuer un "poser dur" (atterrissage brutal, ndlr), jeudi vers 22h30 à une trentaine de km à l'est de Kaboul, a expliqué à l'AFP le lieutenant-colonel Philippe Bou, porte-parole de l'armée française en Afghanistan.
Le Tigre escortait des hélicoptères de transport partis de la base française de Tora, dans le district de Surobi, en direction de la capitale afghane, à une cinquantaine de km de là.
"Une enquête est en cours" pour déterminer les raisons de l'incident, a précisé le lieutenant-colonel Bou, mais "on semble pouvoir exclure un tir ennemi". Les conditions météo étaient mauvaises vendredi soir dans la zone, selon lui.
Environ 4.000 soldats français sont déployés en Afghanistan dans le cadre de l'Isaf.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/02/05/97001-20110205FILWWW00379-kaboul-atterrisage-d-urgence-d-un-helico.php
vendredi 4 février 2011
Sensations garanties
Cette année le prix EVAT du concours TIM 2010 a été remporté par le 121e RT de Monthlery. 15 militaires du rang se sont retrouvés à l'auto sport academy du Mans pour une journée d'initiation au pilotage de Formule 1.
jeudi 3 février 2011
Les reliefs de l’Ardèche avant l’Afghanistan
Les reliefs de l’Ardèche et les bois de Toulaud pour terres d’entraînements…
En cette fin janvier, pendant cinq jours, 56 militaires (moyenne d’âge : 30 ans, le plus jeune a 24 ans) de la 1 ere Brigade mécanisée de Châlons-en-Champagne (Marne), dont 19 hommes du 1 er Régiments de Spahis de Valence ont multiplié leurs gestes et réflexes…
«Dans des conditions très proches de la réalité » confie le lieutenant-colonel Gastine de la section entraînement à l’état-major de la 1 ere Brigade mécanisée.
Une réalité qui se traduira très prochainement sur le sol afghan avec une mission d’une durée de 6 mois.
Départs : le 14 mars prochain pour les 6 premiers d’entre eux ; le 2 avril pour les 50 autres.
« En Afghanistan, ces militaires seront des OMLT (Opérational Mentoring and Liaison Team). Ils vont mener des opérations de liaison avec l’armée afghane » précise le lieutenant-colonel.
« Ces militaires vont intégrer un bataillon d’infanterie de l’armée afghane»
Il ajoute : « Ces militaires vont intégrer un bataillon d’infanterie de l’armée afghane composé de 600 à 700 hommes et leur apporter des conseils opérationnels. Notre mission consiste à “conseiller”, former” et “instruire”. Les hommes de la 1 ere Brigade mécanisée de Châlons-en-Champagne vont également accompagner les militaires de l’armée afghane aux combats ».
Le lieutenant-colonel Gastine insiste : « Nous, Français, n’allons pas nous rendre dans le pays pour donner des ordres !
Et en aucun cas, nous ne prendrons le combat à notre charge ».
Dans quelques semaines, les reliefs de l’Ardèche et les bois de Toulaud ne seront qu’un souvenir d’entraînement.
Et les terres afghanes, celles d’une mission...
Exercice d’exfiltration avec un hélicoptère Puma du Gamstat
Les 56 militaires de la 1 ere brigade mécanisée de Châlons-en-Champagne ont réalisé un exercice d’exfiltration avec l’appui d’un hélicoptère Puma du Gamstat de Chabeuil. « Ils ont ainsi travaillé sur l’embarquement et le débarquement » précise le lieutenant-colonel Gastine.
Avec l’armée américaine en Allemagne
Après cinq jours d’entraînements (tir, guidage d’aéronef, endurance…) dans la Drôme et l’Ardèche, les 56 OMLT vont effectuer leurs derniers exercices, pour une durée de 15 jours, en Allemagne avec l’armée américaine.
Voir la vidéo sur ce lien...
http://www.ledauphine.com/drome/2011/02/01/les-reliefs-de-l-ardeche-avant-l-afghanistan
En cette fin janvier, pendant cinq jours, 56 militaires (moyenne d’âge : 30 ans, le plus jeune a 24 ans) de la 1 ere Brigade mécanisée de Châlons-en-Champagne (Marne), dont 19 hommes du 1 er Régiments de Spahis de Valence ont multiplié leurs gestes et réflexes…
«Dans des conditions très proches de la réalité » confie le lieutenant-colonel Gastine de la section entraînement à l’état-major de la 1 ere Brigade mécanisée.
Une réalité qui se traduira très prochainement sur le sol afghan avec une mission d’une durée de 6 mois.
Départs : le 14 mars prochain pour les 6 premiers d’entre eux ; le 2 avril pour les 50 autres.
« En Afghanistan, ces militaires seront des OMLT (Opérational Mentoring and Liaison Team). Ils vont mener des opérations de liaison avec l’armée afghane » précise le lieutenant-colonel.
« Ces militaires vont intégrer un bataillon d’infanterie de l’armée afghane»
Il ajoute : « Ces militaires vont intégrer un bataillon d’infanterie de l’armée afghane composé de 600 à 700 hommes et leur apporter des conseils opérationnels. Notre mission consiste à “conseiller”, former” et “instruire”. Les hommes de la 1 ere Brigade mécanisée de Châlons-en-Champagne vont également accompagner les militaires de l’armée afghane aux combats ».
Le lieutenant-colonel Gastine insiste : « Nous, Français, n’allons pas nous rendre dans le pays pour donner des ordres !
Et en aucun cas, nous ne prendrons le combat à notre charge ».
Dans quelques semaines, les reliefs de l’Ardèche et les bois de Toulaud ne seront qu’un souvenir d’entraînement.
Et les terres afghanes, celles d’une mission...
Exercice d’exfiltration avec un hélicoptère Puma du Gamstat
Les 56 militaires de la 1 ere brigade mécanisée de Châlons-en-Champagne ont réalisé un exercice d’exfiltration avec l’appui d’un hélicoptère Puma du Gamstat de Chabeuil. « Ils ont ainsi travaillé sur l’embarquement et le débarquement » précise le lieutenant-colonel Gastine.
Avec l’armée américaine en Allemagne
Après cinq jours d’entraînements (tir, guidage d’aéronef, endurance…) dans la Drôme et l’Ardèche, les 56 OMLT vont effectuer leurs derniers exercices, pour une durée de 15 jours, en Allemagne avec l’armée américaine.
Voir la vidéo sur ce lien...
http://www.ledauphine.com/drome/2011/02/01/les-reliefs-de-l-ardeche-avant-l-afghanistan
mercredi 2 février 2011
Le GTIA français au Liban
La France est le deuxième contributeur en troupes de la FINUL avec environ 1 450 militaires. Plus d'une centaine sont affectés dans les états-majors de la FINUL à Naqoura et du secteur ouest italien à At Tiri, et environ 1 300 arment le GTIA (groupement tactique interarmées) avec une double mission de QRF et de contrôle de zone. Présentation du GTIA...
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