Le porte-avions nucléaires Charles de Gaulle quittera Toulon dans une quinzaine de jours pour une mission de quatre mois vers l'Océan Indien, dont six semaines au large du Pakistan, en appui de la coalition qui opèrent en Afghanistan, a annoncé jeudi la marine nationale.
Cette mission, dénommée "Agapanthe 10", a été présentée lors du point de presse du ministère de la Défense par le contre-amiral Jean-Louis Kérignard, commandant la Force aéro-maritime de réaction rapide. Lors de ce déploiement, prévu de mi-octobre au 21 février, le groupe aéronaval, constitué autour du Charles de Gaulle, comprendra deux frégates (Forbin et Tourville), un pétrolier-ravitailleur (Meuse) et un sous-marin nucléaire d'attaque (Améthyste). Le groupe aérien embarqué sur le porte-avions comptera 12 Super Etendard modernisés, 10 Rafale, 2 avions-radars Hawkeye et des hélicoptères.
Le groupe aéronaval croisera durant six semaines (mi-novembre à fin décembre) dans l'Océan Indien au large du Pakistan en soutien des opérations aériennes en Afghanistan, a précisé le contre-amiral Kérignard. Ainsi des Super-Etendard ou des Rafale, équipés d'un tout nouveau pod (cellule) de reconnaissance, pourront être engagés dans le ciel afghan depuis le porte-avions. "Les avions du Charles de Gaulle participeront aux opérations de la FIAS (Force internationale d'assistance et de sécurité en Afghanistan, ndlr) sous le contrôle opérationnel du chef d'état-major des armées l'amiral Edouard Guillaud", a précisé le contre-amiral Kérignard.
Durant ces six semaines, a ajouté l'officier, le groupe aéronaval français pourra fournir à la FIAS "une dizaine" de sorties par jour et travaillera "en coopération" avec le groupe aéronaval américain déployé dans la zone. Depuis son entrée en service en 2001, le Charles de Gaulle a effectué quatre opérations militaires majeures dans le conflit afghan qui l'ont conduit au large du Pakistan en 2001/2002, 2004, 2006 et 2007, pour des périodes de quatre à sept mois. L'Afghanistan ne compte pas de façade maritime, mais les avions postés sur le Charles-de-Gaulle peuvent l'atteindre depuis l'océan Indien. Plus de 140.000 soldats des forces internationales, dont les deux tiers sont américains, sont déployés en Afghanistan, où l'insurrection des talibans gagne du terrain. En neuf mois, 2010 est déjà l'année la plus meurtrière pour les forces internationales avec 541 tués.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/09/30/97001-20100930FILWWW00530-le-charles-de-gaulle-part-en-afghanistan.php
Revue de presse de toutes les informations militaires française ...OTAN...vie des réservistes...vidéos des engagements en opérations extérieures...recrutement...
jeudi 30 septembre 2010
L'engagement de la France en Afghanistan lui coûtera 470 millions d'euros en 2010
L'engagement de la France en Afghanistan lui coûtera 470 millions d'euros en 2010, selon les données budgétaires communiquées par le ministère de la défense, mercredi 29 septembre. Cette dépense pèse pour moitié dans les opérations militaires extérieures menées par le pays. Elle est en croissance constante les dépenses pour l'Afghanistan s'élevaient à 387 millions d'euros en 2009 et 300 millions en 2008. Non que les armées aient déployé plus d'hommes dans ce conflit : ils sont officiellement 3750 soldats et 150 gendarmes.
En dépit du souhait des Américains, qui avaient fin 2009 demandé à leur allié français un renfort de 1500 hommes, le président Nicolas Sarkozy n'a pas concédé d'effort supplémentaire, hormis un petit contingent de 80 instructeurs qui, à partir de cet automne, devraient renforcer les équipes chargées de former l'armée nationale afghane.
L'augmentation des dépenses pour l'Afghanistan est donc dûe au lancement de programmes d'équipements d'urgence, au transport des troupes et du matériel, et à leur entretien. En cette fin d'année, s'ajoutera le déploiement du porte-avion Charles de Gaulle et de son groupe aéronaval au large du Pakistan.
Ces budgets restent sans commune mesure avec ceux des Etats-Unis (65 milliards de dollars en 2010 pour l'Afghanistan) ou de la Grande-Bretagne. Mais pour la France, le coût des opérations extérieures ne cesse de croître, tandis que le nombre d'hommes déployés dans le monde diminue.
867 MILLIONS D'EUROS EN 2010 POUR LES OPÉRATIONS EXTÉRIEURS
Les dépenses atteindront 867 millions d'euros en 2010 contre 528 millions d'euros en 2005. En cause : l'éloignement des 'théâtres d'opération', mais aussi la violence croissante des engagements. En Afghanistan notamment, cette réalité a nourri l'augmentation des dépenses de munitions et d'équipements des soldats.
Cette forte croissance des coûts avait, en 2009, alerté la mission d'évaluation et de contrôle de l'Assemblée nationale, qui avait réclamé une meilleure prévision budgétaire et une optimisation des moyens des armées.... lire la suite de l'article sur Le Monde.fr
http://www.lemonde.fr/politique/article/2010/09/29/l-engagement-de-la-france-en-afghanistan-lui-coutera-470-millions-d-euros-en-2010_1417428_823448.html#xtor=AL-32280184
En dépit du souhait des Américains, qui avaient fin 2009 demandé à leur allié français un renfort de 1500 hommes, le président Nicolas Sarkozy n'a pas concédé d'effort supplémentaire, hormis un petit contingent de 80 instructeurs qui, à partir de cet automne, devraient renforcer les équipes chargées de former l'armée nationale afghane.
L'augmentation des dépenses pour l'Afghanistan est donc dûe au lancement de programmes d'équipements d'urgence, au transport des troupes et du matériel, et à leur entretien. En cette fin d'année, s'ajoutera le déploiement du porte-avion Charles de Gaulle et de son groupe aéronaval au large du Pakistan.
Ces budgets restent sans commune mesure avec ceux des Etats-Unis (65 milliards de dollars en 2010 pour l'Afghanistan) ou de la Grande-Bretagne. Mais pour la France, le coût des opérations extérieures ne cesse de croître, tandis que le nombre d'hommes déployés dans le monde diminue.
867 MILLIONS D'EUROS EN 2010 POUR LES OPÉRATIONS EXTÉRIEURS
Les dépenses atteindront 867 millions d'euros en 2010 contre 528 millions d'euros en 2005. En cause : l'éloignement des 'théâtres d'opération', mais aussi la violence croissante des engagements. En Afghanistan notamment, cette réalité a nourri l'augmentation des dépenses de munitions et d'équipements des soldats.
Cette forte croissance des coûts avait, en 2009, alerté la mission d'évaluation et de contrôle de l'Assemblée nationale, qui avait réclamé une meilleure prévision budgétaire et une optimisation des moyens des armées.... lire la suite de l'article sur Le Monde.fr
http://www.lemonde.fr/politique/article/2010/09/29/l-engagement-de-la-france-en-afghanistan-lui-coutera-470-millions-d-euros-en-2010_1417428_823448.html#xtor=AL-32280184
CFIM : une formation plus efficace pour les engagés
La formation générale initiale (FGI) des engagés volontaires arrive à maturité grâce aux centres de formation initiale des militaires du rang (CFIM).
Jusqu’à présent, les militaires du rang étaient formés dans leur régiment d’incorporation. Depuis le 6 septembre 2010, chaque engagé volontaire de l’armée de Terre (EVAT) bénéficie d’une FGI homogène dans un des 10 CFIM opérationnels.
Placés sous la responsabilité des brigades, les CFIM, grâce à une formation améliorée et standardisée, devrait permettre de limiter certains départs précoces dus à une trop grande disparité de la formation, d’un régiment à l’autre. En 2011, 13 CFIM seront opérationnels.
« Ensemble, jusqu’au bout de l’engagement »
La 27e brigade d’infanterie de montagne (27e BIM) de Varces a ouvert l’un des trois centres expérimentaux en 2009. Le commandant Philippe Buffard-Morel, commandant le CFIM de la 27e BIM à Gap explique : « En un an, nous allons accueillir et former près de 1 000 engagés volontaires, soit 24 sections. Nous avons le devoir de l’exigence et de la responsabilité. Le CFIM, c’est à la fois une pédagogie des enseignements et le contrôle de la qualité du travail dispensé par l’encadrement ».
Une formation progressive
Socle commun d’enseignements, la FGI se déroule sur 12 semaines. Les jeunes recrues y acquièrent les rudiments du métier de soldat et se spécialiseront ensuite dans leur régiment. Le sport tient une place prépondérante dans cet enseignement. Le but est d’amener les engagés à pouvoir soutenir un effort intense et à s’adapter aux situations éprouvantes et exigeantes du métier de soldat. Pas à pas, pour devenir soldat, chacun va développer endurance, capacité musculaire, goût de la rusticité, du dépassement de soi, de la cohésion et de l’effort.
« Nos objectifs pédagogiques sont la progressivité et le respect de l’intégrité physique des futurs soldats, ne pas les mettre en échec, assurer leur sécurité et connaître leurs limites. La programmation des séances est adaptée, évolutive et spécifique », énonce le chef de la cellule sport du CFIM de la 27e BIM, le sergent Baptiste Pétin. « Les jeunes recrues passent une semaine en poste de montagne, partie spécifique au CFIM de la 27e BIM, pour s’aguerrir au milieu montagnard » ajoute-t-il.
http://www.defense.gouv.fr/terre/bloc-a-la-une/cfim-une-formation-plus-efficace-pour-les-engages
Jusqu’à présent, les militaires du rang étaient formés dans leur régiment d’incorporation. Depuis le 6 septembre 2010, chaque engagé volontaire de l’armée de Terre (EVAT) bénéficie d’une FGI homogène dans un des 10 CFIM opérationnels.
Placés sous la responsabilité des brigades, les CFIM, grâce à une formation améliorée et standardisée, devrait permettre de limiter certains départs précoces dus à une trop grande disparité de la formation, d’un régiment à l’autre. En 2011, 13 CFIM seront opérationnels.
« Ensemble, jusqu’au bout de l’engagement »
La 27e brigade d’infanterie de montagne (27e BIM) de Varces a ouvert l’un des trois centres expérimentaux en 2009. Le commandant Philippe Buffard-Morel, commandant le CFIM de la 27e BIM à Gap explique : « En un an, nous allons accueillir et former près de 1 000 engagés volontaires, soit 24 sections. Nous avons le devoir de l’exigence et de la responsabilité. Le CFIM, c’est à la fois une pédagogie des enseignements et le contrôle de la qualité du travail dispensé par l’encadrement ».
Une formation progressive
Socle commun d’enseignements, la FGI se déroule sur 12 semaines. Les jeunes recrues y acquièrent les rudiments du métier de soldat et se spécialiseront ensuite dans leur régiment. Le sport tient une place prépondérante dans cet enseignement. Le but est d’amener les engagés à pouvoir soutenir un effort intense et à s’adapter aux situations éprouvantes et exigeantes du métier de soldat. Pas à pas, pour devenir soldat, chacun va développer endurance, capacité musculaire, goût de la rusticité, du dépassement de soi, de la cohésion et de l’effort.
« Nos objectifs pédagogiques sont la progressivité et le respect de l’intégrité physique des futurs soldats, ne pas les mettre en échec, assurer leur sécurité et connaître leurs limites. La programmation des séances est adaptée, évolutive et spécifique », énonce le chef de la cellule sport du CFIM de la 27e BIM, le sergent Baptiste Pétin. « Les jeunes recrues passent une semaine en poste de montagne, partie spécifique au CFIM de la 27e BIM, pour s’aguerrir au milieu montagnard » ajoute-t-il.
http://www.defense.gouv.fr/terre/bloc-a-la-une/cfim-une-formation-plus-efficace-pour-les-engages
mercredi 29 septembre 2010
Saint-Michel veille toujours sur les paras
Le soleil a fini par réchauffer le carreau glacé de la pace Nationale hier matin où étaient stationnées les troupes du 17e RGP, les associations patriotiques et les élus pour commémorer la Saint-Michel, saint patron du régiment montalbanais et des paras en général.
Une cérémonie réglée au cordeau, émouvante et solennelle, que le régiment montalbanais organise chaque année. « Saint-Michel fut sans conteste le premier combattant aéroporté descendant du ciel et pourfendant les hordes infernales échappées de la géhenne. C'est donc tout naturellement que les parachutistes l'ont choisi pour saint patron », aiment à rappeler les paras.Au sommaire de cette cérémonie, ponctuée d'une allocution du colonel Poitou chef de corps du 17e RGP retraçant les grandes heures du régiment, une présentation au drapeau des engagés volontaires achevant leur formation initiale parachutiste à Caylus, la Marseillaise et la prière du para entonnée a capela par les troupes…
Les médaillés du jour Croix de la valeur militaireEtoile de bronze : Adj-chefEvenor; Serg-chefFouquet; SergentHugenell; Cap-chefZintz; Médaille d'or défense nationale étoile de bronze: Caporal Maurice-Bellay; Médaille défense nationale «or»: Adjudants Dejean et demol; Caporal-chefHouel;Médaille de la défense nationale «argent»: Adjudant Tardiff; Sergent Lionnet; Caporal-chef Lisma;
http://www.ladepeche.fr/article/2010/09/29/916283-Saint-Michel-veille-toujours-sur-les-paras.html
Une cérémonie réglée au cordeau, émouvante et solennelle, que le régiment montalbanais organise chaque année. « Saint-Michel fut sans conteste le premier combattant aéroporté descendant du ciel et pourfendant les hordes infernales échappées de la géhenne. C'est donc tout naturellement que les parachutistes l'ont choisi pour saint patron », aiment à rappeler les paras.Au sommaire de cette cérémonie, ponctuée d'une allocution du colonel Poitou chef de corps du 17e RGP retraçant les grandes heures du régiment, une présentation au drapeau des engagés volontaires achevant leur formation initiale parachutiste à Caylus, la Marseillaise et la prière du para entonnée a capela par les troupes…
Les médaillés du jour Croix de la valeur militaireEtoile de bronze : Adj-chefEvenor; Serg-chefFouquet; SergentHugenell; Cap-chefZintz; Médaille d'or défense nationale étoile de bronze: Caporal Maurice-Bellay; Médaille défense nationale «or»: Adjudants Dejean et demol; Caporal-chefHouel;Médaille de la défense nationale «argent»: Adjudant Tardiff; Sergent Lionnet; Caporal-chef Lisma;
http://www.ladepeche.fr/article/2010/09/29/916283-Saint-Michel-veille-toujours-sur-les-paras.html
Afghanistan: le "nid de frelons" de Tagab, objectif des forces françaises
Les soldats français en Afghanistan la surnomment le "nid de frelons", la "green zone" ou la "jungle". C'est un repaire d'insurgés, une zone interdite mais stratégique qu'ils entendent bien reprendre un jour ou l'autre.
Au fond de la vallée de Tagab, à une soixantaine de kilomètres à l'est de Kaboul, quelques dizaines de talibans déterminés ont trouvé refuge sur les rives d'un oued, à l'abri d'une végétation qui devient luxuriante l'été, dans une bande de deux à trois kilomètres de large et dix de long. Au-delà, s'étend la plaine aride puis les contreforts ocres et minéraux de l'Hindu Kush.
"La green zone est impénétrable, on peut être pris à partie à cinq ou dix mètres de distance à peu près partout", explique le colonel Jérôme Goisque, commandant de la "Task Force Bison" constituée des quelque 800 soldats français déployés dans le district de Surobi.
Une opération lancée début septembre a tourné court. Les forces françaises qui entendaient repérer des points de franchissement sur l'oued, la rivière Tagab, ont été stoppées net en lisière de la Green Zone et ont dû rebrousser chemin après plusieurs heures de combat.
Les insurgés, explique le colonel Goisque, se servaient de la population locale comme "bouclier humain". "Et dans ce cas, on s'interdit évidemment de riposter sauf si c'est le seul moyen de sauver la vie d'un groupe de soldats", souligne l'officier.
"Il n'est pas rare de voir des gamins transporter des munitions et des roquettes ou apparaître dans l'encadrement d'une fenêtre juste après qu'un insurgé a fait feu sur nous depuis la même fenêtre", explique le patron du 126e régiment d'infanterie de Brive-la-Gaillarde (centre de la France).
La Green Zone est un verrou sur l'axe Vermont, la route nord-sud qui emprunte la vallée de Tagab. S'il était sécurisé, cet axe stratégique pourrait devenir une nouvelle voie d'approvisionnement logistique pour la coalition, entre Islamabad, au Pakistan, et Kaboul.
Il permettrait aussi aux forces françaises de rétablir la liaison entre leurs deux zones de responsabilité, la Surobi, au sud de la vallée de Tagab, et la province de Kapisa, au nord. La plupart des 3.750 soldats français présents en Afghanistan y sont stationnés.
Depuis un an, plusieurs postes de combat ont été construits tout au long de la vallée de Tagab, prenant les insurgés en étau. Deux soldats français l'ont payé de leur vie. Mais le plus difficile reste à faire: pénétrer dans le "nid de frelons" et y prendre racine.
Sur le poste de combat avancé Hutnik - du nom d'un légionnaire tombé en avril - le capitaine Sébastien observe l'endroit aux jumelles. Le poste, ultime bastion des forces de l'Otan au sud de la zone, a été construit à l'hiver dernier à la faveur d'une accalmie.
"Mais depuis trois mois, la tension est remontée dans la zone avec le retour de l'été, la végétation plus dense et les insurgés revenus de l'étranger", déplore le capitaine Sébastien (l'armée française requiert l'anonymat, invoquant des questions de sécurité, ndlr).
Qui sont-ils? "Des locaux qui cherchent surtout à arrondir leurs fins de mois, des Pakistanais ou des Afghans passés par les écoles coraniques du Pakistan".
"En réalité, tous les fondamentalistes musulmans peuvent se retrouver ici, kosovars, arabes, tchétchènes", ajoute-t-il.
"C'était déjà comme ça avec les Russes, on n'a rien inventé", observe, philosophe, le jeune officier.
http://www.lepoint.fr/societe/afghanistan-le-nid-de-frelons-de-tagab-objectif-des-forces-francaises-28-09-2010-1242107_23.php
Au fond de la vallée de Tagab, à une soixantaine de kilomètres à l'est de Kaboul, quelques dizaines de talibans déterminés ont trouvé refuge sur les rives d'un oued, à l'abri d'une végétation qui devient luxuriante l'été, dans une bande de deux à trois kilomètres de large et dix de long. Au-delà, s'étend la plaine aride puis les contreforts ocres et minéraux de l'Hindu Kush.
"La green zone est impénétrable, on peut être pris à partie à cinq ou dix mètres de distance à peu près partout", explique le colonel Jérôme Goisque, commandant de la "Task Force Bison" constituée des quelque 800 soldats français déployés dans le district de Surobi.
Une opération lancée début septembre a tourné court. Les forces françaises qui entendaient repérer des points de franchissement sur l'oued, la rivière Tagab, ont été stoppées net en lisière de la Green Zone et ont dû rebrousser chemin après plusieurs heures de combat.
Les insurgés, explique le colonel Goisque, se servaient de la population locale comme "bouclier humain". "Et dans ce cas, on s'interdit évidemment de riposter sauf si c'est le seul moyen de sauver la vie d'un groupe de soldats", souligne l'officier.
"Il n'est pas rare de voir des gamins transporter des munitions et des roquettes ou apparaître dans l'encadrement d'une fenêtre juste après qu'un insurgé a fait feu sur nous depuis la même fenêtre", explique le patron du 126e régiment d'infanterie de Brive-la-Gaillarde (centre de la France).
La Green Zone est un verrou sur l'axe Vermont, la route nord-sud qui emprunte la vallée de Tagab. S'il était sécurisé, cet axe stratégique pourrait devenir une nouvelle voie d'approvisionnement logistique pour la coalition, entre Islamabad, au Pakistan, et Kaboul.
Il permettrait aussi aux forces françaises de rétablir la liaison entre leurs deux zones de responsabilité, la Surobi, au sud de la vallée de Tagab, et la province de Kapisa, au nord. La plupart des 3.750 soldats français présents en Afghanistan y sont stationnés.
Depuis un an, plusieurs postes de combat ont été construits tout au long de la vallée de Tagab, prenant les insurgés en étau. Deux soldats français l'ont payé de leur vie. Mais le plus difficile reste à faire: pénétrer dans le "nid de frelons" et y prendre racine.
Sur le poste de combat avancé Hutnik - du nom d'un légionnaire tombé en avril - le capitaine Sébastien observe l'endroit aux jumelles. Le poste, ultime bastion des forces de l'Otan au sud de la zone, a été construit à l'hiver dernier à la faveur d'une accalmie.
"Mais depuis trois mois, la tension est remontée dans la zone avec le retour de l'été, la végétation plus dense et les insurgés revenus de l'étranger", déplore le capitaine Sébastien (l'armée française requiert l'anonymat, invoquant des questions de sécurité, ndlr).
Qui sont-ils? "Des locaux qui cherchent surtout à arrondir leurs fins de mois, des Pakistanais ou des Afghans passés par les écoles coraniques du Pakistan".
"En réalité, tous les fondamentalistes musulmans peuvent se retrouver ici, kosovars, arabes, tchétchènes", ajoute-t-il.
"C'était déjà comme ça avec les Russes, on n'a rien inventé", observe, philosophe, le jeune officier.
http://www.lepoint.fr/societe/afghanistan-le-nid-de-frelons-de-tagab-objectif-des-forces-francaises-28-09-2010-1242107_23.php
mardi 28 septembre 2010
Afghanistan: Uzbin est toujours une zone de combats pour les soldats français
"Contact! Contact! Contact!", lance d'une voix tendue par le stress du combat un soldat dans sa radio. Sur les hauteurs de la vallée d'Uzbin, dans l'est de l'Afghanistan, une unité héliportée est prise sous le feu nourri des talibans.
Les armes automatiques crépitent. Un coup sourd suivi d'un long sifflement puis d'un nouveau coup sourd signale l'impact d'une roquette tirée par les insurgés. La mitrailleuse d'un blindé français riposte par de longues rafales de balles traçantes qui strient de traits rouge vif le ciel nocturne.
Un peu plus tard, mortiers de 120 mm et canons Caesar - des pièces d'artillerie lourde - entrent en action à partir des bases françaises voisines. Les positions insurgées sont "vitrifiées", résume un officier français.
Deux ans après l'embuscade qui avait fait dix morts dans les rangs français, le 18 août 2008, les confins de la vallée d'Uzbin, tout près de Kaboul, sont encore tout sauf un chemin pavé de roses.
Quelque 150 soldats français et une cinquantaine de militaires afghans ont participé mardi à l'opération "Doigts collés II", clin d'oeil phonétique au nom du village visé par l'opération, Dwakholeh.
Dans cette vallée, une nébuleuse de talibans locaux et pakistanais, de jihadistes tchétchènes et arabes mènent la vie dure aux forces afghanes et de l'Otan, selon les forces internationales. C'est d'ici que sont régulièrement tirés des obus en direction du poste de combat avancé Rocco, un fortin tenu par les Français.
Le 12 août, alors que les hommes du 126e régiment d'infanterie de Brive venaient d'y prendre la relève pour six mois, une roquette incendiaire s'est abattue au beau milieu du camp, sans faire de blessé.
Les attaques ont culminé samedi, jour des élections législatives. Trois roquettes ont explosé à proximité du poste. Une patrouille américaine a été prise sous le feu d'une quarantaine de talibans non loin de là. Et quatre des cinq bureaux de vote de la vallée ont dû garder portes closes.
Lancée deux jours plus tard, l'opération vise précisément à reconnaître les "zones de départ des tirs". Les militaires partent avant la levée du jour pour ménager autant que possible leur effet de surprise. Progressant à pied et en blindés, à flancs de ravins et sur des pistes écrasées de soleil, ils fouillent quelques habitations, fermes isolées ou maisons traditionnelles, tandis que des appareils américains - hélicoptères Kiowa et chasseurs F-15 - ainsi qu'un drone français se relaient pour assurer la couverture aérienne de l'opération.
Observant impassible la fouille de la ferme familial, Abdul Dari, un adolescent de 18 ans vêtu d'une tunique et d'une coiffe traditionnelles estime que tout cela "n'apportera rien de bon".
"Quand vous partirez, les talibans viendront pour nous demander ce que vous vouliez", explique-t-il.
Au fil des fouilles, les militaires découvrent deux kilos et demi d'explosifs, quelques grenades et des bobines de fil de cuivre, celui que les insurgés utilisent pour déclencher à distance des mines artisanales sur le passage des convois militaires alliés. "Ce sont les enfants qui les ont ramassés dans la montagne", assurent les villageois.
C'est au moment du désengagement des troupes, lorsqu'elles sont le plus vulnérable, que les talibans choisissent de passer à l'action, un grand classique ici.
L'échange de tirs terminé, les éléments français postés sur les crêtes sont à leur tour désengagés par un hélicoptère au coeur de la nuit, après le tir d'obus fumigènes. Aucun blessé n'est à déplorer dans les rangs français mais la vallée d'Uzbin a une nouvelle fois fait parler les armes.
http://www.lepoint.fr/societe/afghanistan-uzbin-est-toujours-une-zone-de-combats-pour-les-soldats-francais-27-09-2010-1241624_23.php
Les armes automatiques crépitent. Un coup sourd suivi d'un long sifflement puis d'un nouveau coup sourd signale l'impact d'une roquette tirée par les insurgés. La mitrailleuse d'un blindé français riposte par de longues rafales de balles traçantes qui strient de traits rouge vif le ciel nocturne.
Un peu plus tard, mortiers de 120 mm et canons Caesar - des pièces d'artillerie lourde - entrent en action à partir des bases françaises voisines. Les positions insurgées sont "vitrifiées", résume un officier français.
Deux ans après l'embuscade qui avait fait dix morts dans les rangs français, le 18 août 2008, les confins de la vallée d'Uzbin, tout près de Kaboul, sont encore tout sauf un chemin pavé de roses.
Quelque 150 soldats français et une cinquantaine de militaires afghans ont participé mardi à l'opération "Doigts collés II", clin d'oeil phonétique au nom du village visé par l'opération, Dwakholeh.
Dans cette vallée, une nébuleuse de talibans locaux et pakistanais, de jihadistes tchétchènes et arabes mènent la vie dure aux forces afghanes et de l'Otan, selon les forces internationales. C'est d'ici que sont régulièrement tirés des obus en direction du poste de combat avancé Rocco, un fortin tenu par les Français.
Le 12 août, alors que les hommes du 126e régiment d'infanterie de Brive venaient d'y prendre la relève pour six mois, une roquette incendiaire s'est abattue au beau milieu du camp, sans faire de blessé.
Les attaques ont culminé samedi, jour des élections législatives. Trois roquettes ont explosé à proximité du poste. Une patrouille américaine a été prise sous le feu d'une quarantaine de talibans non loin de là. Et quatre des cinq bureaux de vote de la vallée ont dû garder portes closes.
Lancée deux jours plus tard, l'opération vise précisément à reconnaître les "zones de départ des tirs". Les militaires partent avant la levée du jour pour ménager autant que possible leur effet de surprise. Progressant à pied et en blindés, à flancs de ravins et sur des pistes écrasées de soleil, ils fouillent quelques habitations, fermes isolées ou maisons traditionnelles, tandis que des appareils américains - hélicoptères Kiowa et chasseurs F-15 - ainsi qu'un drone français se relaient pour assurer la couverture aérienne de l'opération.
Observant impassible la fouille de la ferme familial, Abdul Dari, un adolescent de 18 ans vêtu d'une tunique et d'une coiffe traditionnelles estime que tout cela "n'apportera rien de bon".
"Quand vous partirez, les talibans viendront pour nous demander ce que vous vouliez", explique-t-il.
Au fil des fouilles, les militaires découvrent deux kilos et demi d'explosifs, quelques grenades et des bobines de fil de cuivre, celui que les insurgés utilisent pour déclencher à distance des mines artisanales sur le passage des convois militaires alliés. "Ce sont les enfants qui les ont ramassés dans la montagne", assurent les villageois.
C'est au moment du désengagement des troupes, lorsqu'elles sont le plus vulnérable, que les talibans choisissent de passer à l'action, un grand classique ici.
L'échange de tirs terminé, les éléments français postés sur les crêtes sont à leur tour désengagés par un hélicoptère au coeur de la nuit, après le tir d'obus fumigènes. Aucun blessé n'est à déplorer dans les rangs français mais la vallée d'Uzbin a une nouvelle fois fait parler les armes.
http://www.lepoint.fr/societe/afghanistan-uzbin-est-toujours-une-zone-de-combats-pour-les-soldats-francais-27-09-2010-1241624_23.php
lundi 27 septembre 2010
La dynamique de la guerre est «repassée du côté de l'Otan»
INTERVIEW EXCLUSIVE - Selon David Petraeus, le stratège en chef des forces internationales en Afghanistan, le nombre des opérations de commando s'est accru de manière spectaculaire.
Le général américain qui dirige les troupes de l'Otan en Afghanistan a accordé un entretien exclusif au Figaro.
LE FIGARO. - Mon général, sommes-nous en train de perdre la guerre en Afghanistan ?
David PETRAEUS. - Non.
Mais l'insurrection ne cesse de s'étendre ! Il y a cinq ans, elle se limitait au Sud. Aujourd'hui, elle est partout, au Nord, au Sud, à l'Ouest, à l'Est. Si vous prenez la route du Logar, les talibans sont à trente minutes de Kaboul…
Il est indéniable que l'insurrection s'est beaucoup étendue. Mais je vous dirai aussi que l'ISAF (force internationale d'assistance et de sécurité) et l'armée nationale afghane (ANA) ont commencé le processus de reconquête du terrain perdu. Parlons du Nord. Certes les talibans se sont infiltrés en force dans la province de Baghlan. Mais l'ISAF et l'ANA s'y déploient en ce moment, afin de les contrer. Dans la province de Kunduz, les talibans ont incontestablement accru leurs actions depuis un an. Mais nous nous attaquons actuellement très sérieusement à ce problème, en combinant quatre types d'actions : les opérations des forces spéciales visant à tuer ou capturer les commandants locaux des talibans ; les ratissages menés par les forces conventionnelles de l'Otan et l'ANA ; la mise en place de milices villageoises sous le contrôle de la police afghane ; le processus de réconciliation permettant à des tribus hostiles de rejoindre le giron du gouvernement afghan. À l'Ouest, dans la province de Baghdis, frontalière du Turkménistan, on pouvait dire, il y a quatre mois, que les talibans ne cessaient de gagner du terrain. Aujourd'hui, après une offensive combinant les quatre mêmes éléments, nous avons éjecté les talibans d'une vallée de 100 km de long ; et nous pensons que, dans cette province, nous avons repris la main sur l'ennemi. À Kaboul, où se concentre le sixième de la population afghane, la sécurité s'est nettement améliorée par rapport à l'année dernière, grâce au travail efficace de l'ANA, de la police afghane, du NDS (services secrets afghans), du commandement régional turc, tout cela, bien sûr, avec l'appui de nos forces spéciales.
Vous êtes donc en train de gagner la guerre ?
Quand on mène une guerre contre-insurrectionnelle, les notions de victoire ou de défaite sont très difficiles à appréhender. Dans ce type de conflit, gagner, c'est faire des progrès. Bien sûr que nous préférerions avoir pour mission de conquérir tel territoire, d'y planter notre drapeau au sommet de la plus haute montagne, et de revenir ensuite chez nous pour un défilé de la victoire. Mais, dans les conflits contemporains - qui sont asymétriques -, cela n'existe plus. Je pourrais passer des heures avec vous sur la carte pour vous prouver que la dynamique de la guerre est en train de repasser des mains des talibans et du réseau Haqqani (chef d'un mouvement pachtoun islamiste agissant contre l'Otan à partir de son sanctuaire de la zone tribale pakistanaise du Nord-Waziristan, NDLR) aux mains de l'Otan. Nous venons de recevoir le renfort de 30 000 hommes que le président Obama avait annoncé lors de son discours de West Point (décembre 2009, ndlr). Pour la première fois en Afghanistan, l'Otan dispose des moyens civils et militaires nécessaires pour conduire une campagne efficace de contre-insurrection.
Pour atteindre quel objectif ?
Nous sommes des réalistes. Nous ne rêvons pas de faire de l'Afghanistan une Suisse. Notre objectif est simple : parvenir à ce que le gouvernement afghan soit capable d'assurer lui-même sa sécurité, d'imposer par lui-même son autorité sur son territoire, afin que l'Afghanistan ne redevienne pas un sanctuaire pour al-Qaida et autres groupes terroristes islamistes transnationaux, comme il l'était avant les attentats du 11 septembre 2001. Nous ne sommes pas en Afghanistan pour y implanter notre modèle de société ou de développement. Les Afghans sont souverains chez eux : c'est à eux et pas à nous de décider comment ils veulent vivre dans le futur.
N'y a-t-il pas eu, au cours des derniers mois, un accroissement significatif des opérations menées par les forces spéciales ?
Vous avez raison. Le nombre de nos opérations de commando visant à tuer ou capturer, les uns après les autres, les chefs des unités insurrectionnelles, s'est accru de manière spectaculaire, à un point que je n'avais jamais vu dans toute ma carrière. Au cours des trois derniers mois, nous avons mené quelque 2.877 raids différents. Le bilan est le suivant : 269 commandants tués ou capturés ; 860 insurgés tués et 2.039 faits prisonniers. Lorsque le chef d'un groupe d'insurgés est tué et que, trois jours plus tard, nous parvenons à éliminer celui qui l'a remplacé - comme cela est déjà arrivé -, cela fait réfléchir les candidats potentiels à l'insurrection. Après un tel raid de commando, il nous faut intervenir immédiatement pour assurer que le territoire que contrôlait le groupe ennemi ne redevienne pas un sanctuaire pour l'insurrection. Nous y envoyons alors nos forces conventionnelles avec autant de partenaires afghans que possible. Le but est de réintégrer dans la société afghane les insurgés découragés. Dans les villages, après accord des chouras (assemblées traditionnelles où siègent les leaders tribaux et les barbes blanches afghanes, ndlr), nous installons des milices d'autoprotection contre les talibans, placées sous l'autorité du ministère de l'Intérieur afghan. Cette politique de réintégration des responsables locaux ne nous empêche pas de soutenir la politique de main tendue du gouvernement Karzaï à l'endroit des chefs talibans nationaux ayant renoncé à leurs liens avec le terrorisme international. Dernier élément de cette politique globale, nous avons conscience de l'importance du combat contre la corruption, afin d'accroître l'autorité morale du gouvernement afghan sur sa population.
Les forces spéciales françaises étaient très actives en Afghanistan en 2004 et 2005. Avez-vous l'intention de profiter du prochain sommet de l'Otan à Lisbonne pour demander à la France de les renvoyer sur le terrain ?
Non. J'outrepasserais mon rôle de soldat. Je n'ai pas à m'ingérer dans les décisions politiques des pays membres de l'Otan.
Pouvez-vous nous résumer votre stratégie militaire pour les mois à venir ?
C'est une stratégie de contre-insurrection, fondée sur la protection de la population afghane. Il s'agit de la séparer des insurgés irréductibles. Notre but est de détruire les sanctuaires dont les talibans se servent pour menacer la population. Il s'agit ensuite de permettre que se constitue une administration locale afghane efficace capable de gagner le cœur des habitants. À Marjah (province du Helmand), on ne vend plus de la drogue sur le marché, depuis notre opération de février dernier. La rentrée des classes s'est faite au lycée, pour la première fois en six ans. Trois autres écoles ont ouvert dans le district (l'équivalent d'une sous-préfecture française, ndlr), lequel est désormais administré par un homme compétent et intègre.
Le réseau Haqqani a mené plusieurs actions dans la province de Kaboul pour tenter d'y faire dérailler les législatives du 18 septembre. Or, comme le mollah Omar, le réseau Haqqani bénéficie de la protection de l'ISI, les services secrets pakistanais. Comment pouvez-vous envisager de gagner cette guerre, alors que vos ennemis bénéficient du sanctuaire que leur offre le Pakistan, lequel jouit par ailleurs d'une aide financière américaine considérable ?
Le président Karzaï s'est exprimé récemment très clairement sur ce problème. Moi-même, je l'ai dit au général Kayani (chef de l'armée pakistanaise, ndlr), que j'ai rencontré trois fois depuis ma prise de fonction en juillet. Heureusement, le leadership pakistanais est en train de prendre conscience de la menace que représente pour lui la zone tribale du Nord-Waziristan. Car, désormais, ne s'y concentrent pas seulement les talibans qui viennent se battre contre nous en Afghanistan. Les mouvements islamistes ayant commis des attentats au Pakistan, comme par exemple les talibans du Pendjab, s'y sont également réfugiés. Pour être honnête, il faut saluer les immenses efforts qu'a consentis l'armée pakistanaise au cours des deux dernières années, pour nettoyer les autres zones tribales. Le Nord-Waziristan constitue un terrain militaire très difficile. Mais, bien sûr, nous souhaitons que l'armée pakistanaise - légitimement occupée en août et septembre à secourir les victimes d'inondations gigantesques - s'attaque à ce sanctuaire le plus tôt possible.
http://www.lefigaro.fr/international/2010/09/26/01003-20100926ARTFIG00209-la-dynamique-de-la-guerre-est-repassee-du-cote-de-l-otan.php
Afghanistan: les USA veulent du renfort
Le plus haut gradé de l'armée américaine chargé de la formation de l'armée afghane entend demander aux alliés de l'Otan 1000 formateurs spécialisés de plus pour mener à bien sa mission, a rapporté aujourd'hui le Wall Street Journal.
Le général William Caldwell estime que ces formateurs supplémentaires sont nécessaires au développement de l'armée et la police afghanes dans la perspective d'un transfert graduel aux autorités afghanes à partir de juillet 2011 du maintien de la sécurité dans le pays. "Si nous n'obtenons pas les formateurs dont nous avons besoin, cela retardera cette transition", a déclaré le général Caldwell au Wall Street Journal.
Le général Caldwell insiste sur plusieurs spécialités, dont des pilotes pour former ceux de l'armée de l'air afghane, des médecins et des gendarmes européens pour former la police. Selon lui, l'Afghanistan doit encore former 133.000 militaires et policiers supplémentaires d'ici à l'été prochain.
Les forces de sécurité afghanes comptent quelque 256.000 hommes mais selon les calculs de l'armée américaine, environ 83.000 vont abandonner ces forces pour une raison ou une autre d'ici à treize mois, rappelle le journal.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/09/27/97001-20100927FILWWW00436-afghanistan-les-usa-veulent-du-renfort.php
Le général William Caldwell estime que ces formateurs supplémentaires sont nécessaires au développement de l'armée et la police afghanes dans la perspective d'un transfert graduel aux autorités afghanes à partir de juillet 2011 du maintien de la sécurité dans le pays. "Si nous n'obtenons pas les formateurs dont nous avons besoin, cela retardera cette transition", a déclaré le général Caldwell au Wall Street Journal.
Le général Caldwell insiste sur plusieurs spécialités, dont des pilotes pour former ceux de l'armée de l'air afghane, des médecins et des gendarmes européens pour former la police. Selon lui, l'Afghanistan doit encore former 133.000 militaires et policiers supplémentaires d'ici à l'été prochain.
Les forces de sécurité afghanes comptent quelque 256.000 hommes mais selon les calculs de l'armée américaine, environ 83.000 vont abandonner ces forces pour une raison ou une autre d'ici à treize mois, rappelle le journal.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/09/27/97001-20100927FILWWW00436-afghanistan-les-usa-veulent-du-renfort.php
Préparation d’instructeurs français pour l’Afghanistan
Des militaires de la 2e brigade blindée (2e BB) de Strasbourg et de la 7e BB de Besançon ont finalisé à Canjuers leur cycle de mise en condition avant projection (MCP) en Afghanistan pour constituer des équipes d’instructeurs pour l’armée nationale afghane (OMLT).
Avant leur projection en Afghanistan fin octobre, près de 120 soldats des 2e et 7e BB ont suivi, du 30 août au 25 septembre 2010, une phase de préparation sur le camp de Canjuers. Objectif : parfaire leur formation de 6 mois avant leur intégration dans des OMLT.
Cette préparation se déroulait en anglais, durant 3 semaines de terrain, dont 2 dans les conditions réelles de leur projection, dans la base opérationnelle avancée (FOB) « du Villars » à Canjuers. La FOB est une réplique exacte des bases afghanes, et offre un environnement adapté aux futurs instructeurs.
Ces soldats ont reçu des compléments d’instruction sur du matériel spécifique au théâtre, comme le véhicule de l’avant blindé téléopéré (VAB TOP). Ils ont suivi des exercices en situation réelle au contact de « militaires afghans » de la force amie (FORAM) ou d’insurgés de la force adverse (FORAD), joués par des soldats français.
http://www.defense.gouv.fr/terre/actu-terre/preparation-d-instructeurs-francais-pour-l-afghanistan
Avant leur projection en Afghanistan fin octobre, près de 120 soldats des 2e et 7e BB ont suivi, du 30 août au 25 septembre 2010, une phase de préparation sur le camp de Canjuers. Objectif : parfaire leur formation de 6 mois avant leur intégration dans des OMLT.
Cette préparation se déroulait en anglais, durant 3 semaines de terrain, dont 2 dans les conditions réelles de leur projection, dans la base opérationnelle avancée (FOB) « du Villars » à Canjuers. La FOB est une réplique exacte des bases afghanes, et offre un environnement adapté aux futurs instructeurs.
Ces soldats ont reçu des compléments d’instruction sur du matériel spécifique au théâtre, comme le véhicule de l’avant blindé téléopéré (VAB TOP). Ils ont suivi des exercices en situation réelle au contact de « militaires afghans » de la force amie (FORAM) ou d’insurgés de la force adverse (FORAD), joués par des soldats français.
http://www.defense.gouv.fr/terre/actu-terre/preparation-d-instructeurs-francais-pour-l-afghanistan
dimanche 26 septembre 2010
Afghanistan: deux soldat de l'OTAN tués
Deux soldats étrangers ont été tués aujourd'hui dans l'explosion d'une bombe artisanale dans le sud de l'Afghanistan, a annoncé le commandement des forces internationales dont les troupes ont subi en 2010 les pires pertes annuelles en presque neuf ans de guerre. Les nationalités des soldats n'ont pas été dévoilées par l'Otan. Les deux soldats sont morts dans la même explosion.
Ces décès portent à 536 le nombre de militaires tués depuis le début de l'année dans le cadre des opérations militaires en Afghanistan, selon un décompte basé sur celui du site internet indépendant icasualties.org.
En neuf mois à peine, 2010 est déjà l'année la plus meurtrière pour les forces internationales depuis la chute du régime des talibans fin 2001, chassés du pouvoir par une coalition militaire internationale emmenée par les Etats-Unis. En moyenne, deux soldats meurent chaque jour en Afghanistan. L'année 2009, avec 521 morts, avait déjà été, de très loin, l'année la plus sanglante pour les troupes internationales, confrontées depuis trois ans à une intensification considérable de l'insurrection des talibans.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/09/26/97001-20100926FILWWW00008-afghanistan-deux-soldat-de-l-otan-tues.php
Ces décès portent à 536 le nombre de militaires tués depuis le début de l'année dans le cadre des opérations militaires en Afghanistan, selon un décompte basé sur celui du site internet indépendant icasualties.org.
En neuf mois à peine, 2010 est déjà l'année la plus meurtrière pour les forces internationales depuis la chute du régime des talibans fin 2001, chassés du pouvoir par une coalition militaire internationale emmenée par les Etats-Unis. En moyenne, deux soldats meurent chaque jour en Afghanistan. L'année 2009, avec 521 morts, avait déjà été, de très loin, l'année la plus sanglante pour les troupes internationales, confrontées depuis trois ans à une intensification considérable de l'insurrection des talibans.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/09/26/97001-20100926FILWWW00008-afghanistan-deux-soldat-de-l-otan-tues.php
samedi 25 septembre 2010
Hubert Falco rend hommage aux harkis
La France n'a pas toujours pris la mesure des sacrifices que vous aviez consentis pour elle», a reconnu Hubert Falco devant plusieurs dizaines de harkis, ces Algériens ayant combattu aux côtés de l'armée française durant la guerre d'Algérie.
Samedi aux Invalides, à l'occasion de la Journée nationale d'hommage aux harkis, le secrétaire d'Etat à la Défense, Hubert Falco, a parlé du sort des harkis en affirmant que «cela reste l'une des tragédies les plus éprouvantes de notre histoire nationale».
«Longtemps, on a passé sous silence le sacrifice de ces hommes-là», a-t-il dit avant d'ajouter: «Le temps est venu : ces hommes (...) ont droit à prendre pleinement place dans notre mémoire nationale».
Plusieurs dizaines de milliers de harkis, parmi les quelque 200 000 supplétifs musulmans recrutés par l'armée française, ont été désarmés après les accords d'Evian en 1962 ayant vu l'indépendance de l'Algérie, et victimes de sanglantes représailles de la part du Front de libération nationale (FLN).
Lancement de la fondation pour la mémoire de la guerre d'Algérie
«Cette guerre a fait d'innombrables victimes et les plaies qu'elle a ouvertes ne sont pas toutes refermées», a déclaré Hubert Falco avant de reconnaître que, «pour cicatriser», «toutes ces mémoires blessées ont besoin de vérité historique et d'un travail de recueil de mémoire sincère, objectif et exhaustif». Cela sera chose faite, a-t-il promis, avec l'installation le 19 octobre prochain, aux Invalides, de la Fondation pour la mémoire de la guerre d'Algérie et des combats du Maroc et de la Tunisie.
Voulue par l'ancien président Jacques Chirac, la création de cette fondation était inscrite dans la loi du 23 février 2005 «portant reconnaissance de la Nation et contribution nationale en faveur des Français rapatriés». Le président Nicolas Sarkozy en avait relancé la création en 2007, estimant qu'elle pourrait «aider à la réconciliation des mémoires».
Pendant ce temps, une poignée de militants d'une association regroupant des enfants de Harkis ont déployé une banderole demandant au président Sarkozy de «respecter son engagement électoral» envers les familles de harkis.
http://www.leparisien.fr/politique/hubert-falco-rend-hommage-aux-harkis-25-09-2010-1082514.php
Samedi aux Invalides, à l'occasion de la Journée nationale d'hommage aux harkis, le secrétaire d'Etat à la Défense, Hubert Falco, a parlé du sort des harkis en affirmant que «cela reste l'une des tragédies les plus éprouvantes de notre histoire nationale».
«Longtemps, on a passé sous silence le sacrifice de ces hommes-là», a-t-il dit avant d'ajouter: «Le temps est venu : ces hommes (...) ont droit à prendre pleinement place dans notre mémoire nationale».
Plusieurs dizaines de milliers de harkis, parmi les quelque 200 000 supplétifs musulmans recrutés par l'armée française, ont été désarmés après les accords d'Evian en 1962 ayant vu l'indépendance de l'Algérie, et victimes de sanglantes représailles de la part du Front de libération nationale (FLN).
Lancement de la fondation pour la mémoire de la guerre d'Algérie
«Cette guerre a fait d'innombrables victimes et les plaies qu'elle a ouvertes ne sont pas toutes refermées», a déclaré Hubert Falco avant de reconnaître que, «pour cicatriser», «toutes ces mémoires blessées ont besoin de vérité historique et d'un travail de recueil de mémoire sincère, objectif et exhaustif». Cela sera chose faite, a-t-il promis, avec l'installation le 19 octobre prochain, aux Invalides, de la Fondation pour la mémoire de la guerre d'Algérie et des combats du Maroc et de la Tunisie.
Voulue par l'ancien président Jacques Chirac, la création de cette fondation était inscrite dans la loi du 23 février 2005 «portant reconnaissance de la Nation et contribution nationale en faveur des Français rapatriés». Le président Nicolas Sarkozy en avait relancé la création en 2007, estimant qu'elle pourrait «aider à la réconciliation des mémoires».
Pendant ce temps, une poignée de militants d'une association regroupant des enfants de Harkis ont déployé une banderole demandant au président Sarkozy de «respecter son engagement électoral» envers les familles de harkis.
http://www.leparisien.fr/politique/hubert-falco-rend-hommage-aux-harkis-25-09-2010-1082514.php
Défense/UE: la France tape du poing
La France a tapé ce matin du poing sur la table en prévenant ses partenaires de l'Union européenne qu'au rythme actuel de baisse des budgets militaires l'Europe allait devenir à terme un "protectorat", voire un "condominium sino-américain".
"Les pays européens ont démissionné pour la plupart par rapport à une ambition simple, à savoir que les Européens aient un outil militaire leur permettant de peser sur les affaires du monde", a déclaré le ministre français de la Défense Hervé Morin, à l'issue d'une réunion avec ses 26 collègues de l'UE à Gand en Belgique consacrée aux capacités militaires.
"Au rythme où nous sommes, progressivement l'Europe est en train de devenir un protectorat et dans 50 ans nous deviendrons le jeu de l'équilibre des puissances nouvelles, où nous serons sous un condominium sino-américain", a-t-il ajouté, rendant compte à la presse de son intervention devant les autres ministres lors d'un dîner hier soir et une séance de travail ce matin.
En effet, alors que "tous les pays du monde se réarment", les budgets militaires des Européens étaient "déjà extrêmement faibles" avant la crise économique et ils se préparent à "procéder à de nouvelles réductions budgétaires", a souligné M. Morin pour s'en alarmer. Signalant qu'il ne s'agit pas de simples "mathématiques", mais de "mathématiques politiques", suggérant donc qu'il s'agissait aussi d'une question de volonté, le ministre français a plaidé pour que sans attendre les pays de l'UE procèdent à une analyse de leurs objectifs en matière militaire.
"Il faut une analyse des capacités que nous voulons garder en toute souveraineté, de celles que nous voulons mutualiser et de celles qui pourraient être (utilisées) en interdépendance", pour les pays qui n'en seraient pas dotés, a affirmé M. Morin. La délégation française a estimé que la Belgique qui assure la présidence semestrielle de l'UE était disposée à suivre Paris sur ce point.
Le ministre belge Pieter De Crem "a annoncé qu'il saisirait les institutions européennes d'un certain nombre de propositions des Etats" membres, dont celles de la France, a indiqué M. Morin, se félicitant de la "pugnacité" de son collègue. La Pologne s'est montrée également favorable à un coup d'accélérateur, près d'un an après l'entrée en vigueur du traité de Lisbonne autorisant les pays qui seraient volontaires à renforcer leur coopération militaire sur une base permanente. "On n'avance pas assez vite pour appliquer le traité de Lisbonne dans le domaine de la défense", a confié à des journalistes son ministre de la Défense Bogdan Klich. M. De Crem a reconnu qu'un certain "mécontentement" s'était fait jour chez plusieurs pays "sur la façon dont est conduite la coopération militaire européenne".
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/09/24/97001-20100924FILWWW00377-defenseue-la-france-tape-du-poing.php
"Les pays européens ont démissionné pour la plupart par rapport à une ambition simple, à savoir que les Européens aient un outil militaire leur permettant de peser sur les affaires du monde", a déclaré le ministre français de la Défense Hervé Morin, à l'issue d'une réunion avec ses 26 collègues de l'UE à Gand en Belgique consacrée aux capacités militaires.
"Au rythme où nous sommes, progressivement l'Europe est en train de devenir un protectorat et dans 50 ans nous deviendrons le jeu de l'équilibre des puissances nouvelles, où nous serons sous un condominium sino-américain", a-t-il ajouté, rendant compte à la presse de son intervention devant les autres ministres lors d'un dîner hier soir et une séance de travail ce matin.
En effet, alors que "tous les pays du monde se réarment", les budgets militaires des Européens étaient "déjà extrêmement faibles" avant la crise économique et ils se préparent à "procéder à de nouvelles réductions budgétaires", a souligné M. Morin pour s'en alarmer. Signalant qu'il ne s'agit pas de simples "mathématiques", mais de "mathématiques politiques", suggérant donc qu'il s'agissait aussi d'une question de volonté, le ministre français a plaidé pour que sans attendre les pays de l'UE procèdent à une analyse de leurs objectifs en matière militaire.
"Il faut une analyse des capacités que nous voulons garder en toute souveraineté, de celles que nous voulons mutualiser et de celles qui pourraient être (utilisées) en interdépendance", pour les pays qui n'en seraient pas dotés, a affirmé M. Morin. La délégation française a estimé que la Belgique qui assure la présidence semestrielle de l'UE était disposée à suivre Paris sur ce point.
Le ministre belge Pieter De Crem "a annoncé qu'il saisirait les institutions européennes d'un certain nombre de propositions des Etats" membres, dont celles de la France, a indiqué M. Morin, se félicitant de la "pugnacité" de son collègue. La Pologne s'est montrée également favorable à un coup d'accélérateur, près d'un an après l'entrée en vigueur du traité de Lisbonne autorisant les pays qui seraient volontaires à renforcer leur coopération militaire sur une base permanente. "On n'avance pas assez vite pour appliquer le traité de Lisbonne dans le domaine de la défense", a confié à des journalistes son ministre de la Défense Bogdan Klich. M. De Crem a reconnu qu'un certain "mécontentement" s'était fait jour chez plusieurs pays "sur la façon dont est conduite la coopération militaire européenne".
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/09/24/97001-20100924FILWWW00377-defenseue-la-france-tape-du-poing.php
vendredi 24 septembre 2010
Otages : l'intervention militaire "pas à l'ordre du jour" pour l'armée
L'intervention militaire n'est pas, à l'instant où je vous parle, à l'ordre du jour. Pour l'instant nous établissons la situation dans l'urgence, comme à chaque prise d'otage et les forces militaires sont là en soutien de notre diplomatie", a déclaré vendredi le chef d'état-major des armées, l'amiral Edouard Guillaud sur Europe 1. Dans la nuit du 15 au 16 septembre, cinq Français, un Togolais et un Malgache, pour la plupart des collaborateurs des sociétés françaises Areva et Satom (groupe Vinci), ont été enlevés à leur domicile à Arlit, dans le nord du Niger.
Edouard Guillaud a également affirmé, comme l'avait fait Hervé Morin jeudi, que la France souhaitait négocier avec Aqmi. "Bien sûr, les autorités françaises sont prêtes à engager le contact à tout moment, la seule difficulté que nous ayons c'est que, comme d'habitude dans ce genre d'affaire, ce sont les preneurs d'otage qui sont les maîtres du temps", a expliqué l'amiral.
L'enlèvement a été revendiqué mardi par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) qui a précisé qu'elle ferait parvenir ultérieurement des "demandes légitimes" à la France. La France a authentifié cette revendication et estime que les otages se trouvent actuellement dans le nord du Mali.
http://lci.tf1.fr/monde/afrique/2010-09/otages-l-intervention-militaire-pas-a-l-ordre-du-jour-pour-l-armee-6077230.html
Edouard Guillaud a également affirmé, comme l'avait fait Hervé Morin jeudi, que la France souhaitait négocier avec Aqmi. "Bien sûr, les autorités françaises sont prêtes à engager le contact à tout moment, la seule difficulté que nous ayons c'est que, comme d'habitude dans ce genre d'affaire, ce sont les preneurs d'otage qui sont les maîtres du temps", a expliqué l'amiral.
L'enlèvement a été revendiqué mardi par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) qui a précisé qu'elle ferait parvenir ultérieurement des "demandes légitimes" à la France. La France a authentifié cette revendication et estime que les otages se trouvent actuellement dans le nord du Mali.
http://lci.tf1.fr/monde/afrique/2010-09/otages-l-intervention-militaire-pas-a-l-ordre-du-jour-pour-l-armee-6077230.html
Armée afghane: 1ères femmes officiers
Les premières femmes officiers afghanes entraînées par l'Otan ont été intégrées à l'armée nationale, censée assurer la sécurité de l'Afghanistan d'ici à quatre ans. Leur formation s'est faite dans le cadre d'un vaste programme, financé par les Etats-Unis, et qui vise à renforcer la police et l'armée afghanes afin que les 150.000 soldats étrangers encore sur place puissent commencer à quitter le pays, laissant la responsabilité du maintien de la sécurité aux Afghans.
"J'ai toujours voulu faire partie de l'Armée nationale afghane (ANA) et je suis fière de porter cet uniforme", a déclaré Meena Sharifi, 25 ans, l'une des 29 femmes à avoir été promue au cours d'une cérémonie qui s'est déroulée au centre d'entraînement militaire, dans la banlieue de Kaboul. "Je veux défendre mon pays contre ses ennemis" a t-elle ajouté.
Les femmes ne seront pas envoyées au front, contre l'insurrection qui fait rage comme jamais depuis la chute du régime taliban en 2001, mais seront plutôt attachées aux travaux administratifs. La création d'une armée afghane crédible est l'une des plus importantes tâches de l'Otan en Afghanistan, et un pilier dans sa stratégie de retrait des troupes.
Financé à hauteur de plusieurs millions de dollars par les Etats-Unis, le programme a pour but de créer une armée nationale de 171.000 soldats, capable de prendre en charge la sécurité du pays quand les troupes des Etats-Unis et de l'Otan commenceront à se retirer progressivement, à partir de juillet 2011.
Les autorités militaires afghanes prévoient d'atteindre ce chiffre de 171.000 en octobre 2011. "La taille de notre armée est passée de 97.000 membres en novembre dernier à 136.000 aujourd'hui, il nous faut travailler plus dur pour accroître la taille et la qualité de l'armée dans les années qui viennent", a déclaré un haut responsable de l'ANA. L'armée afghane est appelée à être responsable de la sécurité du pays d'ici à 2014.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/09/23/97001-20100923FILWWW00657-armee-afghane-1eres-femmes-officiers.php
"J'ai toujours voulu faire partie de l'Armée nationale afghane (ANA) et je suis fière de porter cet uniforme", a déclaré Meena Sharifi, 25 ans, l'une des 29 femmes à avoir été promue au cours d'une cérémonie qui s'est déroulée au centre d'entraînement militaire, dans la banlieue de Kaboul. "Je veux défendre mon pays contre ses ennemis" a t-elle ajouté.
Les femmes ne seront pas envoyées au front, contre l'insurrection qui fait rage comme jamais depuis la chute du régime taliban en 2001, mais seront plutôt attachées aux travaux administratifs. La création d'une armée afghane crédible est l'une des plus importantes tâches de l'Otan en Afghanistan, et un pilier dans sa stratégie de retrait des troupes.
Financé à hauteur de plusieurs millions de dollars par les Etats-Unis, le programme a pour but de créer une armée nationale de 171.000 soldats, capable de prendre en charge la sécurité du pays quand les troupes des Etats-Unis et de l'Otan commenceront à se retirer progressivement, à partir de juillet 2011.
Les autorités militaires afghanes prévoient d'atteindre ce chiffre de 171.000 en octobre 2011. "La taille de notre armée est passée de 97.000 membres en novembre dernier à 136.000 aujourd'hui, il nous faut travailler plus dur pour accroître la taille et la qualité de l'armée dans les années qui viennent", a déclaré un haut responsable de l'ANA. L'armée afghane est appelée à être responsable de la sécurité du pays d'ici à 2014.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/09/23/97001-20100923FILWWW00657-armee-afghane-1eres-femmes-officiers.php
jeudi 23 septembre 2010
L'Otan arrête trois journalistes afghans en Afghanistan
Trois journalistes afghans ont été arrêtés en Afghanistan, dont deux travaillant pour la chaîne de télévision Al-Jazira, qui a accusé la force internationale de l'Otan de chercher ainsi à "mettre fin" à sa couverture de la guerre. Dans un communiqué, la chaîne du Qatar accuse la Force internationale d'assistance à la sécurité (Isaf) de tenter "de mettre fin" à sa "couverture complète de la guerre en Afghanistan" avec l'arrestation de Mohamed Nader et Rahmatullah Nekzad, tous deux caméramans pour Al-Jazira. Al-Jazira, dont les informations sont souvent critiques à l'égard des forces internationales et du gouvernement afghan, appelle également l'Otan à libérer immédiatement ses deux journalistes-cameramans.
Un troisième journaliste, Hojatullah Mujadadi, directeur de Radio Kapisa FM, a été arrêté samedi matin, dans la province de Kapisa, au nord-est de Kaboul. Rahmatullah Nekzad, un caméraman indépendant travaillant pour Al-Jazira, a été arrêté dans la nuit de dimanche à lundi dans la province de Ghazni, un bastion des talibans dans le centre-est.
Dans un communiqué, le commandement de l'Otan avait décrit Rahmatullah Nekzad comme un "propagandiste taliban" ayant filmé des images d'attaques perpétrées par les insurgés le jour du scrutin. L'Otan n'avait pas précisé que Rahmatullah Nekzad était un journaliste ni qu'il travaillait pour Al-Jazira. Les soldats ont découvert chez lui "plusieurs grenades et des munitions", affirme l'Otan.
Al-Jazira a indiqué à l'AFP que l'Otan lui avait confirmé l'arrestation de ses deux employés, accusés d'avoir "aidé les talibans pour leur propagande". La chaîne a rejeté ses accusations et affirmé que les deux hommes étaient "innocents". Selon son frère joint par l'AFP, Abdullah Rehmani, des soldats sont entrés de force et ont fouillé la maison, "laissant les chiens effrayer les femmes et les enfants".
"Ils ont emmené mon frère, les mains liées, les yeux bandés et depuis nous n'avons plus de nouvelles", a dit Abdullah Rehmani. Le caméraman, qui disposait de contacts chez les talibans, avait été brièvement arrêté en 2008 par les services secrets afghans après avoir filmé l'exécution par les talibans de deux femmes accusées d'adultère. Le second caméraman d'Al-Jazira, Mohamed Nader, a été arrêté chez lui en pleine nuit à Kandahar, le berceau des talibans dans le Sud.
RSF appelle Karzai à intervenir
Selon le gouverneur, Turialy Weesa, il a été arrêté avec d'autres personnes. "Nous faisons de notre mieux pour le faire libérer au plus vite", a indiqué M. Weesa. "Il est normal qu'un journaliste ait des contacts avec les deux parties du conflit pour avoir une couverture équilibrée", a rappelé, pour sa part, le porte-parole du gouvernorat de Kandahar.
Parallèlement, Hojatullah Mujadadi, un ancien journaliste de la radio nationale et directeur de la radio Kapisa FM, a été arrêté par des agents du renseignement afghan alors qu'il couvrait samedi le scrutin législatif en Kapisa. "Il a été arrêté à 9 heures du matin et emmené à Kaboul pour une raison inconnue", a déclaré Ahmad Shah Khadim, le patron de la chaîne publique afghane RTA. Selon un de ses collègues, Ahmad Naweed Waqf, M. Mujadadi a été arrêté alors qu'il se trouvait dans un bureau de vote où le gouverneur de la province votait. L'association des journalistes des provinces du nord a exprimé son inquiétude et demandé aux autorités de révéler où le journaliste de radio était détenu.
L'organisation française de défense des droits des journalistes Reporters sans frontières (RSF) a dénoncé ces trois arrestations et appelé le président Hamid Karzai à intervenir "pour s'assurer qu'il ne s'agit pas de trois graves erreurs". "Nous tenons à rappeler que les journalistes ont le droit de pouvoir parler, sans être inquiétés, à toutes les parties au conflit. Nous craignons que, dans ces trois affaires, les journalistes soient détenus seulement pour avoir eu des contacts avec des talibans", écrit RSF.
http://www.lepoint.fr/monde/l-otan-arrete-trois-journalistes-afghans-en-afghanistan-23-09-2010-1240192_24.php
Un troisième journaliste, Hojatullah Mujadadi, directeur de Radio Kapisa FM, a été arrêté samedi matin, dans la province de Kapisa, au nord-est de Kaboul. Rahmatullah Nekzad, un caméraman indépendant travaillant pour Al-Jazira, a été arrêté dans la nuit de dimanche à lundi dans la province de Ghazni, un bastion des talibans dans le centre-est.
Dans un communiqué, le commandement de l'Otan avait décrit Rahmatullah Nekzad comme un "propagandiste taliban" ayant filmé des images d'attaques perpétrées par les insurgés le jour du scrutin. L'Otan n'avait pas précisé que Rahmatullah Nekzad était un journaliste ni qu'il travaillait pour Al-Jazira. Les soldats ont découvert chez lui "plusieurs grenades et des munitions", affirme l'Otan.
Al-Jazira a indiqué à l'AFP que l'Otan lui avait confirmé l'arrestation de ses deux employés, accusés d'avoir "aidé les talibans pour leur propagande". La chaîne a rejeté ses accusations et affirmé que les deux hommes étaient "innocents". Selon son frère joint par l'AFP, Abdullah Rehmani, des soldats sont entrés de force et ont fouillé la maison, "laissant les chiens effrayer les femmes et les enfants".
"Ils ont emmené mon frère, les mains liées, les yeux bandés et depuis nous n'avons plus de nouvelles", a dit Abdullah Rehmani. Le caméraman, qui disposait de contacts chez les talibans, avait été brièvement arrêté en 2008 par les services secrets afghans après avoir filmé l'exécution par les talibans de deux femmes accusées d'adultère. Le second caméraman d'Al-Jazira, Mohamed Nader, a été arrêté chez lui en pleine nuit à Kandahar, le berceau des talibans dans le Sud.
RSF appelle Karzai à intervenir
Selon le gouverneur, Turialy Weesa, il a été arrêté avec d'autres personnes. "Nous faisons de notre mieux pour le faire libérer au plus vite", a indiqué M. Weesa. "Il est normal qu'un journaliste ait des contacts avec les deux parties du conflit pour avoir une couverture équilibrée", a rappelé, pour sa part, le porte-parole du gouvernorat de Kandahar.
Parallèlement, Hojatullah Mujadadi, un ancien journaliste de la radio nationale et directeur de la radio Kapisa FM, a été arrêté par des agents du renseignement afghan alors qu'il couvrait samedi le scrutin législatif en Kapisa. "Il a été arrêté à 9 heures du matin et emmené à Kaboul pour une raison inconnue", a déclaré Ahmad Shah Khadim, le patron de la chaîne publique afghane RTA. Selon un de ses collègues, Ahmad Naweed Waqf, M. Mujadadi a été arrêté alors qu'il se trouvait dans un bureau de vote où le gouverneur de la province votait. L'association des journalistes des provinces du nord a exprimé son inquiétude et demandé aux autorités de révéler où le journaliste de radio était détenu.
L'organisation française de défense des droits des journalistes Reporters sans frontières (RSF) a dénoncé ces trois arrestations et appelé le président Hamid Karzai à intervenir "pour s'assurer qu'il ne s'agit pas de trois graves erreurs". "Nous tenons à rappeler que les journalistes ont le droit de pouvoir parler, sans être inquiétés, à toutes les parties au conflit. Nous craignons que, dans ces trois affaires, les journalistes soient détenus seulement pour avoir eu des contacts avec des talibans", écrit RSF.
http://www.lepoint.fr/monde/l-otan-arrete-trois-journalistes-afghans-en-afghanistan-23-09-2010-1240192_24.php
Formation pilote d’hélicoptère : de la Gazelle au Colibri
Pour former ses pilotes, l’école de l’aviation légère de l’armée de Terre (EALAT) de Dax remplace en 2010 ses hélicoptères Gazelle par des EC 120 Colibri.
Livré depuis tout juste un an à Dax (octobre 2009), l'appareil EC 120 Colibri assure la formation des pilotes d’hélicoptères de nouvelle génération (Tigre , Caracal ou NH 90 ). La flotte d’hélicoptères de l’EALAT de Dax a été externalisée pour optimiser la formation et gagner en performance. Premières impressions.
« Le Colibri prépare beaucoup mieux les élèves à leurs futures machines », affirme le lieutenant Thierry de Metz, moniteur à l’EALAT. Avec plus de 9 000 heures de vol à son actif, il se forme lui-même sur Colibri avant d’instruire les élèves pilotes. Les moniteurs accueillent favorablement la modernisation de la flotte.
Les 36 appareils seront tous livrés d’ici fin janvier 2011 par la société Hélidax, chargée de transformer cet appareil civil en nouvel hélicoptère école (NHE). À l’image des hélicoptères militaires de nouvelle génération, le Colibri présente un tableau de bord entièrement numérisé avec écrans multifonctions (le « glass-cockpit »).
« Le Colibri est moins puissant que la Gazelle , ce qui est un plus pour la formation initiale : il confronte plus rapidement les élèves à la limite de puissance. Cela impose de piloter finement, d’être précis et vigilant », explique le lieutenant Florent Pascard, moniteur. Le maréchal-des-logis Marion Bartholmot, stagiaire depuis janvier 2009 à l’EALAT est enthousiaste : « C’est vraiment agréable de travailler avec du matériel neuf, et, surtout, le Colibri nous habitue aux appareils que l’on pilotera en OPEX, on aura la bonne technique et la bonne visualisation, grâce notamment au glass-cockpit. »
« Bien que de gamme civile, cet appareil a été parfaitement adapté à la formation de pilotes d’hélicoptères militaires de nouvelle génération. » conclut le colonel Benoit Vidaud, chef de corps de l’EALAT.
http://www.defense.gouv.fr/terre/bloc-a-la-une/formation-pilote-d-helicoptere-de-la-gazelle-au-colibri
Livré depuis tout juste un an à Dax (octobre 2009), l'appareil EC 120 Colibri assure la formation des pilotes d’hélicoptères de nouvelle génération (Tigre , Caracal ou NH 90 ). La flotte d’hélicoptères de l’EALAT de Dax a été externalisée pour optimiser la formation et gagner en performance. Premières impressions.
« Le Colibri prépare beaucoup mieux les élèves à leurs futures machines », affirme le lieutenant Thierry de Metz, moniteur à l’EALAT. Avec plus de 9 000 heures de vol à son actif, il se forme lui-même sur Colibri avant d’instruire les élèves pilotes. Les moniteurs accueillent favorablement la modernisation de la flotte.
Les 36 appareils seront tous livrés d’ici fin janvier 2011 par la société Hélidax, chargée de transformer cet appareil civil en nouvel hélicoptère école (NHE). À l’image des hélicoptères militaires de nouvelle génération, le Colibri présente un tableau de bord entièrement numérisé avec écrans multifonctions (le « glass-cockpit »).
« Le Colibri est moins puissant que la Gazelle , ce qui est un plus pour la formation initiale : il confronte plus rapidement les élèves à la limite de puissance. Cela impose de piloter finement, d’être précis et vigilant », explique le lieutenant Florent Pascard, moniteur. Le maréchal-des-logis Marion Bartholmot, stagiaire depuis janvier 2009 à l’EALAT est enthousiaste : « C’est vraiment agréable de travailler avec du matériel neuf, et, surtout, le Colibri nous habitue aux appareils que l’on pilotera en OPEX, on aura la bonne technique et la bonne visualisation, grâce notamment au glass-cockpit. »
« Bien que de gamme civile, cet appareil a été parfaitement adapté à la formation de pilotes d’hélicoptères militaires de nouvelle génération. » conclut le colonel Benoit Vidaud, chef de corps de l’EALAT.
http://www.defense.gouv.fr/terre/bloc-a-la-une/formation-pilote-d-helicoptere-de-la-gazelle-au-colibri
mercredi 22 septembre 2010
Harry Roselmack crédible en soldat en terre afghane
Pour son quatrième numéro d’En immersion, Harry Roselmack partait ce mardi 21 septembre en Afghanistan, en compagnie de l’armée française.
Le journaliste se retrouvait ainsi « sur le théâtre afghan » et partageait la vie des quelque 250 militaires d’un poste de combat avancé dans la vallée d’Uzbeen. C’est là qu’à quelques kilomètres, 10 soldats français avaient trouvé la mort au cours d’un combat en 2008. Un endroit chargé de souvenirs, et qui a marqué les soldats toujours en place, comme l’ont découvert les téléspectateurs.
Une immersion qui a passionné 1.3 million de curieux, soit 21.3% du public présent devant son écran de télévision. TF1 conserve ainsi le leadership des audiences en seconde partie de soirée.
Pour mémoire, le premier numéro (consacré à une cité en banlieue) avait passionné 1.8 million de téléspectateurs en moyenne, soit 27.7% du public, le second (en compagnie de musulmans extrémistes) 1.5 million de curieux, pour 22.1% de part de marché, et le troisième (avec des SDF) 1.8 million de fidèles soit 22.1% de part de marché.
http://www.toutelatele.com/article.php3?id_article=27702
http://www.toutelatele.com/article.php3?id_article=19538
Le journaliste se retrouvait ainsi « sur le théâtre afghan » et partageait la vie des quelque 250 militaires d’un poste de combat avancé dans la vallée d’Uzbeen. C’est là qu’à quelques kilomètres, 10 soldats français avaient trouvé la mort au cours d’un combat en 2008. Un endroit chargé de souvenirs, et qui a marqué les soldats toujours en place, comme l’ont découvert les téléspectateurs.
Une immersion qui a passionné 1.3 million de curieux, soit 21.3% du public présent devant son écran de télévision. TF1 conserve ainsi le leadership des audiences en seconde partie de soirée.
Pour mémoire, le premier numéro (consacré à une cité en banlieue) avait passionné 1.8 million de téléspectateurs en moyenne, soit 27.7% du public, le second (en compagnie de musulmans extrémistes) 1.5 million de curieux, pour 22.1% de part de marché, et le troisième (avec des SDF) 1.8 million de fidèles soit 22.1% de part de marché.
http://www.toutelatele.com/article.php3?id_article=27702
http://www.toutelatele.com/article.php3?id_article=19538
Liban : arrivée du VBCI du 35e RI
14 véhicules blindés de combat de l’infanterie (VBCI) du 35e régiment d’infanterie (35e RI) de Belfort sont arrivés au Liban le 17 septembre 2010.
Une compagnie du 35e RI équipée de VBCI est arrivée sur le sol libanais le 17 septembre 2010. Ces blindés sont destinés à remplacer les chars AMX 10P d’une compagnie mécanisée du dispositif français, déployée depuis 2006 au Sud Liban.
Les 14 VBCI ont débarqué sur le port de Naqoura après acheminement par le transport de chalands de débarquement (TCD) « Foudre » de la Marine nationale. Ces VBCI ont été déployés dans la zone de responsabilité du bataillon français de la force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL). Ils seront dans un premier temps principalement engagés dans des actions de contrôle de zone le long de la « Blue line ».
Deux sections VBCI, armées par le 35e RI, sont déjà engagées depuis cet été en Afghanistan. Il s’agit ici de la première projection d’une compagnie organique équipée de VBCI en opération extérieure.
http://www.defense.gouv.fr/terre/actu-terre/liban-arrivee-du-vbci-du-35e-ri
mardi 21 septembre 2010
Otages Niger: Morin prône la "discrétion
Le ministre de la Défense Hervé Morin s'est refusé ce matin à tout commentaire sur les cinq Français enlevés au Niger la semaine dernière, affirmant vouloir respecter "une discrétion absolue" pour leur sécurité.
"Je ne veux pas commenter ce sujet. Je n'ai rien à cacher mais je pense d'abord et avant tout à la sécurité de nos compatriotes", qui "passe notamment par une discrétion absolue", a déclaré M. Morin, interrogé sur France Culture, alors que des militaires français ont été envoyés au Niger pour traquer les ravisseurs appartenant probablement à la mouvance d'Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).
Le sort des otages "est une préoccupation de tous les instants", a ajouté M. Morin qui indique avoir, "pendant tout le week-end, consacré des réunions à ce sujet".
"Je souhaite très franchement que nos compatriotes puissent revenir le plus rapidement possible. Cela impose que nous mettions tout en oeuvre pour cela et c'est ce que nous faisons", a-t-il dit.
Les cinq Français, quatre salariés d'Areva et l'épouse de l'un d'entre eux, ainsi qu'un Togolais et un Malgache, ont été enlevés jeudi 16 septembre à Arlit, site minier du groupe nucléaire français situé dans le nord Niger.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/09/21/97001-20100921FILWWW00342-morin-discretion-pour-les-otages.php
Afghanistan: 9 soldats de l'Otan tués
Neuf soldats de la force internationale de l'Otan ont péri ce matin dans le crash d'un hélicoptère dans le sud de l'Afghanistan, a annoncé l'Alliance atlantique assurant qu'aucune information n'a fait état de tirs visant l'appareil.
Ce bilan porte à 529 le nombre de soldats étrangers tués en Afghanistan depuis janvier, ce qui fait de 2010 d'ores et déjà l'année la plus meurtrière en neuf ans de guerre pour les forces internationales, 521 militaires étrangers ayant été tués en 2009.
Quatre autres personnes, dont un soldat américain et un Afghan, ont également été blessés dans le crash, annonce l'Isaf dans un communiqué.
"Aucune information ne fait état de tir ennemi dans la zone, nous enquêtons sur la cause du crash", lit-on encore dans ce texte qui ne fournit aucune autre information.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/09/21/97001-20100921FILWWW00304-afghanistan-9-soldats-de-l-otan-tues.php
Ce bilan porte à 529 le nombre de soldats étrangers tués en Afghanistan depuis janvier, ce qui fait de 2010 d'ores et déjà l'année la plus meurtrière en neuf ans de guerre pour les forces internationales, 521 militaires étrangers ayant été tués en 2009.
Quatre autres personnes, dont un soldat américain et un Afghan, ont également été blessés dans le crash, annonce l'Isaf dans un communiqué.
"Aucune information ne fait état de tir ennemi dans la zone, nous enquêtons sur la cause du crash", lit-on encore dans ce texte qui ne fournit aucune autre information.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/09/21/97001-20100921FILWWW00304-afghanistan-9-soldats-de-l-otan-tues.php
Hervé Morin « il appartient à l’Onu de jouer un rôle en Afghanistan »
En visite en Amérique du Nord, le ministre de la Défense s’est rendu au siège de l’Onu, à New York où il s’est entretenu avec le Secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-Moon. L’Afghanistan, le Liban et la Côte d’Ivoire ont été évoqués.
Après s’être entretenu son homologue américain Robert Gates, à Washington, le ministre de la défense, Hervé Morin, s’est rendu au siège des Nations Unies, où il a rencontré le Secrétaire général de l’Onu Ban Ki-Moon et le Secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix, le diplomate français Alain Le Roy.
A l’issue de ces entretiens, le ministre français a indiqué, en conférence de presse, avoir "évoqué ( avec le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-Moon) le rôle que pourraient jouer les Nations unies dans le processus en Afghanistan ». Le ministre estime « qu'aux côtés de l'Alliance atlantique chargée d'assurer la sécurité de l'Afghanistan, il appartient aux Nations unies de jouer un rôle dans la reconstruction de l'Afghanistan et notamment dans la reconstruction politique ».
Concernant le Liban, M. Morin a rappelé l’importance du respect du mandat de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL), ainsi que la démilitarisation de la zone du Sud-Liban et la libre circulation des forces libanaises.
Hervé Morin a également évoqué les élections en Côte d’Ivoire. « La France espère que des élections auront lieu à la date établie par le calendrier », a-t-il précisé. Le premier tour du scrutin présidentiel en Côte d’Ivoire a été fixé le 31 octobre.
Répondant à une question sur la vente porte-hélicoptères de classe Mistral , par la France à la Russie, le ministre de la défense a souligné que la vente de quelques bâtiments n’était pas en mesure de modifier les rapports géostratégiques entre la Russie et la Géorgie.
Enfin, le ministre a dû abréger sa visite au Canada pour rentrer à Paris et participer à la gestion de l’affaire des cinq otages français enlevés au Niger.
http://www.defense.gouv.fr/actualites/articles2/herve-morin-un-role-pour-l-onu-en-afghanistan
Après s’être entretenu son homologue américain Robert Gates, à Washington, le ministre de la défense, Hervé Morin, s’est rendu au siège des Nations Unies, où il a rencontré le Secrétaire général de l’Onu Ban Ki-Moon et le Secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix, le diplomate français Alain Le Roy.
A l’issue de ces entretiens, le ministre français a indiqué, en conférence de presse, avoir "évoqué ( avec le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-Moon) le rôle que pourraient jouer les Nations unies dans le processus en Afghanistan ». Le ministre estime « qu'aux côtés de l'Alliance atlantique chargée d'assurer la sécurité de l'Afghanistan, il appartient aux Nations unies de jouer un rôle dans la reconstruction de l'Afghanistan et notamment dans la reconstruction politique ».
Concernant le Liban, M. Morin a rappelé l’importance du respect du mandat de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL), ainsi que la démilitarisation de la zone du Sud-Liban et la libre circulation des forces libanaises.
Hervé Morin a également évoqué les élections en Côte d’Ivoire. « La France espère que des élections auront lieu à la date établie par le calendrier », a-t-il précisé. Le premier tour du scrutin présidentiel en Côte d’Ivoire a été fixé le 31 octobre.
Répondant à une question sur la vente porte-hélicoptères de classe Mistral , par la France à la Russie, le ministre de la défense a souligné que la vente de quelques bâtiments n’était pas en mesure de modifier les rapports géostratégiques entre la Russie et la Géorgie.
Enfin, le ministre a dû abréger sa visite au Canada pour rentrer à Paris et participer à la gestion de l’affaire des cinq otages français enlevés au Niger.
http://www.defense.gouv.fr/actualites/articles2/herve-morin-un-role-pour-l-onu-en-afghanistan
lundi 20 septembre 2010
Des militaires français seraient au Niger
Le Niger a autorisé des militaires français à utiliser son espace aérien et son territoire pour la première fois depuis près de vingt-cinq ans, a déclaré, dimanche, une source proche du gouvernement nigérien. Cinq ressortissants français figurent parmi les sept étrangers enlevés jeudi à Arlit, dans le nord du Niger.
Le ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, a déclaré vendredi que Paris soupçonnait Al-Qaeda au Maghreb islamique (Aqmi) d'être l'auteur des enlèvements. "Après ce qui s'est passé à Arlit, nous avons donné notre consentement à la France pour qu'elle déploie des avions et du personnel sur notre sol, afin de trouver les otages et de les libérer", a dit, sous le sceau de l'anonymat, une source proche de la junte au pouvoir au Niger.
La France pas "engagée sur le terrain", selon le gouvernement
Une centaine de spécialistes français de l'antiterrorisme sont arrivés à Niamey à bord de plusieurs appareils de reconnaissance, a ajouté cette source. La permanence du service de presse du ministère français de la Défense a dit n'être pas au courant de l'arrivée de militaires français au Niger. Luc Chatel, porte-parole du gouvernement français, avait déclaré dimanche en milieu de journée que la France apportait un "soutien technique" aux autorités nigériennes pour tenter de retrouver les otages, sans pour autant être "engagée sur le terrain".
Luc Chatel a affirmé par ailleurs que la France n'avait pas participé aux combats qui se sont déroulés dans le désert mauritanien contre Aqmi. Douze membres d'Aqmi, possible ravisseur des Français, ont été tués par l'armée mauritanienne près de la frontière malienne, a indiqué, samedi, une source proche des services de sécurité mauritaniens. Aqmi avait enlevé fin avril au Niger l'humanitaire français Michel Germaneau, avant d'annoncer sa mort fin juillet, peu après une opération militaire mauritanienne à laquelle l'armée française avait participé
http://www.lepoint.fr/monde/des-militaires-francais-seraient-au-niger-20-09-2010-1238468_24.php
Le ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, a déclaré vendredi que Paris soupçonnait Al-Qaeda au Maghreb islamique (Aqmi) d'être l'auteur des enlèvements. "Après ce qui s'est passé à Arlit, nous avons donné notre consentement à la France pour qu'elle déploie des avions et du personnel sur notre sol, afin de trouver les otages et de les libérer", a dit, sous le sceau de l'anonymat, une source proche de la junte au pouvoir au Niger.
La France pas "engagée sur le terrain", selon le gouvernement
Une centaine de spécialistes français de l'antiterrorisme sont arrivés à Niamey à bord de plusieurs appareils de reconnaissance, a ajouté cette source. La permanence du service de presse du ministère français de la Défense a dit n'être pas au courant de l'arrivée de militaires français au Niger. Luc Chatel, porte-parole du gouvernement français, avait déclaré dimanche en milieu de journée que la France apportait un "soutien technique" aux autorités nigériennes pour tenter de retrouver les otages, sans pour autant être "engagée sur le terrain".
Luc Chatel a affirmé par ailleurs que la France n'avait pas participé aux combats qui se sont déroulés dans le désert mauritanien contre Aqmi. Douze membres d'Aqmi, possible ravisseur des Français, ont été tués par l'armée mauritanienne près de la frontière malienne, a indiqué, samedi, une source proche des services de sécurité mauritaniens. Aqmi avait enlevé fin avril au Niger l'humanitaire français Michel Germaneau, avant d'annoncer sa mort fin juillet, peu après une opération militaire mauritanienne à laquelle l'armée française avait participé
http://www.lepoint.fr/monde/des-militaires-francais-seraient-au-niger-20-09-2010-1238468_24.php
Atalante : mission de surveillance au large des côtes somaliennes pour le de Grasse
Après avoir mené à bien l’escorte de Mombasa à Mogadiscio de deux navires affrétés par le PAM et l’AMISOM, le de Grasse a repris sa mission de patrouille le long des côtes somaliennes.
Ainsi, le de Grasse a approché plusieurs embarcations, grâce notamment à son hélicoptère embarqué Lynx, ses moyens de détection et son équipe de visite. Bien qu’elles n’aient pas abouti à l’appréhension de pirates présumés, ces « friendly approach » ont permis d’obtenir des informations sur l’activité des pirates sur les côtes somaliennes, et ainsi d’orienter l’action de la Task Force 465.
Le 14 septembre, en fin de journée, comme le Floréal deux jours plus tôt, le de Grasse a procédé à un ravitaillement à la mer avec le pétrolier ravitailleur allemand Rhoen .
A l’approche de la fin de la mousson, les conditions météorologiques et l’état de mer s’améliorent progressivement, augmentant d’autant la probabilité d’actes de piraterie dans le bassin somalien. En ce sens, les patrouilles côtières sont particulièrement importantes pour surveiller l’activité de pirates présumés et les intercepter avant qu’ils n’atteignent leur zone d’action.
http://www.defense.gouv.fr/operations/actualites2/atalante-mission-de-surveillance-au-large-des-cotes-somaliennes-pour-le-de-grasse
Ainsi, le de Grasse a approché plusieurs embarcations, grâce notamment à son hélicoptère embarqué Lynx, ses moyens de détection et son équipe de visite. Bien qu’elles n’aient pas abouti à l’appréhension de pirates présumés, ces « friendly approach » ont permis d’obtenir des informations sur l’activité des pirates sur les côtes somaliennes, et ainsi d’orienter l’action de la Task Force 465.
Le 14 septembre, en fin de journée, comme le Floréal deux jours plus tôt, le de Grasse a procédé à un ravitaillement à la mer avec le pétrolier ravitailleur allemand Rhoen .
A l’approche de la fin de la mousson, les conditions météorologiques et l’état de mer s’améliorent progressivement, augmentant d’autant la probabilité d’actes de piraterie dans le bassin somalien. En ce sens, les patrouilles côtières sont particulièrement importantes pour surveiller l’activité de pirates présumés et les intercepter avant qu’ils n’atteignent leur zone d’action.
http://www.defense.gouv.fr/operations/actualites2/atalante-mission-de-surveillance-au-large-des-cotes-somaliennes-pour-le-de-grasse
dimanche 19 septembre 2010
Afghanistan : 5 soldats de l'Otan tués hier
Cinq soldats des forces internationales sont morts hier en Afghanistan, portant à 515 le nombre de militaires étrangers tués depuis le début de 2010 en passe de devenir l'année la plus meurtrière pour les forces internationales, a indiqué dimanche l'Otan.
La Force internationale d'assistance à la sécurité (Isaf) a annoncé dans la nuit de samedi à dimanche la mort de deux soldats dans l'explosion d'une mine artisanale, l'arme de prédilection des insurgés, dans le sud. Un soldat a également péri lors d'une "attaque des insurgés" dans le nord. Ces trois soldats s'ajoutent à deux soldats morts samedi. Un soldat a été tué lors d'une attaque des insurgés dans l'est. Le commandement de l'Otan a par ailleurs dévoilé qu'un soldat était mort après avoir été blessé dans un incident "non lié à des combats", une formule désignant tout autant un suicide ou un accident domestique.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/09/19/97001-20100919FILWWW00007-afghanistan-5-soldats-de-l-otan-tues-hier.php
La Force internationale d'assistance à la sécurité (Isaf) a annoncé dans la nuit de samedi à dimanche la mort de deux soldats dans l'explosion d'une mine artisanale, l'arme de prédilection des insurgés, dans le sud. Un soldat a également péri lors d'une "attaque des insurgés" dans le nord. Ces trois soldats s'ajoutent à deux soldats morts samedi. Un soldat a été tué lors d'une attaque des insurgés dans l'est. Le commandement de l'Otan a par ailleurs dévoilé qu'un soldat était mort après avoir été blessé dans un incident "non lié à des combats", une formule désignant tout autant un suicide ou un accident domestique.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/09/19/97001-20100919FILWWW00007-afghanistan-5-soldats-de-l-otan-tues-hier.php
Un retrait d’Afghanistan ? A tout petits pas !
Alors que tous deux – à court ou moyen terme – sont désormais sur le départ, le ministre français de la Défense, Hervé Morin, et son homologue américain, Robert Gates, étaient ravis de se retrouver jeudi au Pentagone. Gates, nommé en son temps par George W. Bush et reconduit par Barack Obama, a glissé à son « ami Hervé » qu’il aurait quitté ses fonctions « avant l’été prochain ». Quant au ministre français, il est acquis qu’il ne figurera pas au casting du très proche remaniement gouvernemental. Hervé Morin va donc bientôt pouvoir, en qualité de président du Nouveau Centre, se consacrer à 100 % à sa future candidature à la présidentielle.
Les deux hommes se sont donc revus une dernière fois, pour évoquer, comme d’habitude, l’Afghanistan et la perspective du départ des troupes de la coalition, engagées dans le pays depuis neuf ans. « J’ai répété à Robert Gates que l’annonce prématurée d’un retrait américain encourage les talibans, confie à France-Soir Hervé Morin. Et j’ai parfaitement compris que l’amorce du départ de leurs troupes (NDLR : fixé à la mi-2011 par Obama) serait très, très modérée… »
En clair, alors que les Américains viennent de rapatrier d’Irak leurs troupes de combat – en laissant tout de même 50.000 hommes dans le pays –, le retrait du bourbier afghan est, lui, très lointain. Lors du déjeuner au Pentagone, « Bob » Gates l’a dit à son ami Morin : « Nous continuerons à maintenir des troupes en Afghanistan aussi longtemps que nécessaire pour accomplir la mission. »
« Le combat sera difficile »
Sur le terrain, Etats-Unis et France veulent croire à une « amélioration sensible » de la situation. C’est ce que le commandant en chef de la coalition, le général David Petraeus, a détaillé lundi dernier depuis Kaboul, lors de la visioconférence mensuelle avec Barack Obama. Dans plusieurs provinces d’Afghanistan, les Occidentaux se seraient imposés face aux insurgés sur des zones toujours plus larges, façon « tâche d’huile », pour reprendre le jargon des militaires.
L’objectif des Français est désormais d’être en capacité de transférer aux Afghans et à l’armée nationale la responsabilité de la sécurité dans le district de Surobi « courant 2011 », précise le ministre français de la Défense. C’est dans cette dangereuse province que 10 soldats français avaient été tués en août 2008 lors de combats d’une violence inouïe contre les talibans. « Nous avons pu passer le relais à Kaboul et dans la région de la capitale », insiste Hervé Morin. Pas de raison, donc, de ne pas pouvoir en faire de même en Surobi.
Pour les Américains comme pour les Français, l’un des critères déterminants avant d’envisager tout retrait est « le nombre et la qualité des soldats de l’armée nationale afghane effectivement formés » et opérationnels, a rappelé Robert Gates. Former des soldats, mais aussi des policiers, afin que les Afghans assument eux-mêmes leur sécurité et leur destin. Les soldats français, dit-on, sont experts en la matière. Paris a d’ailleurs concédé 70 nouveaux formateurs à Washington qui réclamait des renforts. Mais Robert Gates est sans illusions : « Le combat sera difficile. Nous allons encore perdre des vies humaines. »
http://www.francesoir.fr/armee-etranger/un-retrait-d-afghanistan-tout-petits-pas.24650
Les deux hommes se sont donc revus une dernière fois, pour évoquer, comme d’habitude, l’Afghanistan et la perspective du départ des troupes de la coalition, engagées dans le pays depuis neuf ans. « J’ai répété à Robert Gates que l’annonce prématurée d’un retrait américain encourage les talibans, confie à France-Soir Hervé Morin. Et j’ai parfaitement compris que l’amorce du départ de leurs troupes (NDLR : fixé à la mi-2011 par Obama) serait très, très modérée… »
En clair, alors que les Américains viennent de rapatrier d’Irak leurs troupes de combat – en laissant tout de même 50.000 hommes dans le pays –, le retrait du bourbier afghan est, lui, très lointain. Lors du déjeuner au Pentagone, « Bob » Gates l’a dit à son ami Morin : « Nous continuerons à maintenir des troupes en Afghanistan aussi longtemps que nécessaire pour accomplir la mission. »
« Le combat sera difficile »
Sur le terrain, Etats-Unis et France veulent croire à une « amélioration sensible » de la situation. C’est ce que le commandant en chef de la coalition, le général David Petraeus, a détaillé lundi dernier depuis Kaboul, lors de la visioconférence mensuelle avec Barack Obama. Dans plusieurs provinces d’Afghanistan, les Occidentaux se seraient imposés face aux insurgés sur des zones toujours plus larges, façon « tâche d’huile », pour reprendre le jargon des militaires.
L’objectif des Français est désormais d’être en capacité de transférer aux Afghans et à l’armée nationale la responsabilité de la sécurité dans le district de Surobi « courant 2011 », précise le ministre français de la Défense. C’est dans cette dangereuse province que 10 soldats français avaient été tués en août 2008 lors de combats d’une violence inouïe contre les talibans. « Nous avons pu passer le relais à Kaboul et dans la région de la capitale », insiste Hervé Morin. Pas de raison, donc, de ne pas pouvoir en faire de même en Surobi.
Pour les Américains comme pour les Français, l’un des critères déterminants avant d’envisager tout retrait est « le nombre et la qualité des soldats de l’armée nationale afghane effectivement formés » et opérationnels, a rappelé Robert Gates. Former des soldats, mais aussi des policiers, afin que les Afghans assument eux-mêmes leur sécurité et leur destin. Les soldats français, dit-on, sont experts en la matière. Paris a d’ailleurs concédé 70 nouveaux formateurs à Washington qui réclamait des renforts. Mais Robert Gates est sans illusions : « Le combat sera difficile. Nous allons encore perdre des vies humaines. »
http://www.francesoir.fr/armee-etranger/un-retrait-d-afghanistan-tout-petits-pas.24650
samedi 18 septembre 2010
Sidi-Brahim, fête des chasseurs
Les chasseurs commémoreront les combats de Sidi-Brahim le 18 septembre 2010 au château de Vincennes.
Comme chaque année, les chasseurs se retrouvent pour une traditionnelle journée de commémoration et de fête, le 18 septembre 2010.
La cérémonie nationale du 165e anniversaire des combats de Sidi-Brahim se tiendra dans la cour d’honneur du château de Vincennes à 17h. Le drapeau des chasseurs sera alors transféré de la garde du 16e bataillon de chasseurs (16e BC) de Bitche à celle du 27e bataillon de chasseurs alpins (27e BCA) d’Annecy.
Tous les chasseurs de toutes unités sont conviés à cette cérémonie militaire.
Et n'oubliez pas "Chasseur un jour, Chasseur toujours"
N'oubliez pas non plus le refrain du jour
http://www.defense.gouv.fr/terre/actu-terre/sidi-brahim-fete-des-chasseurs
vendredi 17 septembre 2010
Afghanistan: décès d'un soldat italien
Un soldat italien, le lieutenant Alessandro Romani, 36 ans, est décédé des suites de blessures subies en opération dans la zone de Herat en Afghanistan, portant à 30 le nombre de militaires tués dans ce pays depuis 2004, ont annoncé aujourd'hui les autorités italiennes. Le chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi, a exprimé dans un communiqué sa "douleur pour la mort du lieutenant Romani, touché dans une fusillade en Afghanistan" qu'il a "remercié" pour les services rendus au pays et a présenté ses condoléances à la famille.
Le lieutenant Romani, vétéran des missions internationales, s'était lancé avec des camarades du régiment Col Moschin, à la poursuite d'individus qui venaient de placer une bombe le long d'une route. Pris dans une fusillade, il avait été blessé ainsi qu'un autre soldat italien. Le chef de la diplomatie italienne Franco Frattini a évoqué le "lourd tribut" versé par l'Italie en Afghanistan estimant toutefois qu'il s'agit d'un "objectif auquel il est impossible de renoncer pour garantir la sécurité nationale". Le contingent italien est en train, selon lui, de "construire avec le peuple afghan un Afghanistan sûr et stable où il n'y aura aucun espace pour les terroristes et ennemis de la paix".
Le ministre de la Défense Ignazio La Russa a envoyé ses voeux de "prompt et complet rétablissement" à l'autre soldat italien blessé dans l'opération, Elio Domenico Rapisarda. Le ministre a envoyé un télégramme de condoléances à la famille du lieutenant Romani et rendu hommage à un militaire "généreusement engagé dans une mission de grande valeur humanitaire". L'Italie compte environ 3.400 militaires en Afghanistan, déployés pour l'essentiel dans l'ouest du pays, considéré normalement comme plus calme. Le contingent devrait monter progressivement à 4.000 hommes d'ici la fin de l'année.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/09/17/97001-20100917FILWWW00577-afghanistan-deces-d-un-soldat-italien.php
Le lieutenant Romani, vétéran des missions internationales, s'était lancé avec des camarades du régiment Col Moschin, à la poursuite d'individus qui venaient de placer une bombe le long d'une route. Pris dans une fusillade, il avait été blessé ainsi qu'un autre soldat italien. Le chef de la diplomatie italienne Franco Frattini a évoqué le "lourd tribut" versé par l'Italie en Afghanistan estimant toutefois qu'il s'agit d'un "objectif auquel il est impossible de renoncer pour garantir la sécurité nationale". Le contingent italien est en train, selon lui, de "construire avec le peuple afghan un Afghanistan sûr et stable où il n'y aura aucun espace pour les terroristes et ennemis de la paix".
Le ministre de la Défense Ignazio La Russa a envoyé ses voeux de "prompt et complet rétablissement" à l'autre soldat italien blessé dans l'opération, Elio Domenico Rapisarda. Le ministre a envoyé un télégramme de condoléances à la famille du lieutenant Romani et rendu hommage à un militaire "généreusement engagé dans une mission de grande valeur humanitaire". L'Italie compte environ 3.400 militaires en Afghanistan, déployés pour l'essentiel dans l'ouest du pays, considéré normalement comme plus calme. Le contingent devrait monter progressivement à 4.000 hommes d'ici la fin de l'année.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/09/17/97001-20100917FILWWW00577-afghanistan-deces-d-un-soldat-italien.php
Préparation opérationnelle du 1er RCP pour l’Afghanistan
Le 1er régiment de chasseurs parachutistes (1er RCP) entame sa préparation opérationnelle pour l’Afghanistan, en vue de sa projection, sous le nom de Battle Group RAPTOR.
Le général d’armée Elrick Irastorza, chef d’État-major de l’armée de Terre (CEMAT), s’est rendu le 8 septembre 2010 au 1er régiment de chasseurs parachutistes (1er RCP) de Pamiers.
Cette visite programmée coïncidait avec le début de la mise en condition à la projection d u régiment pour laquelle les Rapaces ont commencé à s’entraîner, grâce aux aéronefs du 1er régiment d’hélicoptères de combat (1er RHP) de Phalsbourg. La 3e compagnie du régiment s’entrainait notamment à l’intervention d’une force de réaction rapide (Quick Reaction Force).
« Le 1er RCP entame ainsi un cycle de formation de plus de 6 mois avec la mise en condition à la projection différenciée. Elle est bien verrouillée et s’attache à programmer des temps de respiration », explique le CEMAT.
Le 1er RCP armera le futur groupement tactique interarmes (GTIA) dans la province de la Kapisa en Afghanistan au mois de mai 2011, sous le nom de Battle group RAPTOR.
http://www.defense.gouv.fr/terre/actu-terre/preparation-operationnelle-du-1er-rcp-pour-l-afghanistan
jeudi 16 septembre 2010
Afghanistan: un soldat de l'Otan tué
Un soldat des forces internationales a été tué aujourd'hui lors d'une attaque des insurgés dans le sud de l'Afghanistan, ce qui porte à 505 le nombre de militaires étrangers tués depuis le début 2010 en passe de devenir l'année la plus meurtrière pour les forces internationales.
Le soldat, dont la nationalité n'a pas été dévoilé, a été tué au cours d'une "attaque des insurgés" dans le sud, a annoncé la force internationale d'assistance à la sécurité de l'Otan (Isaf) dans un communiqué, sans plus de précision.
Malgré de récents renforts qui ont porté leurs effectifs à quelque 150.000 hommes - américains pour plus des deux tiers -, les forces internationales essuient des pertes de plus en plus lourdes face à une insurrection des talibans qui gagne considérablement en intensité depuis trois ans.
Au total, depuis le début de l'année, 505 soldats étrangers ont péri en Afghanistan, dont 331 Américains, selon un décompte de l'AFP basé sur les statistiques du site internet indépendant icasualties.org. Or, 2009 avait déjà été, de très loin, l'année la plus meurtrière pour les forces internationales depuis le début de la guerre fin 2001, avec 521 morts mais sur 12 mois.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/09/16/97001-20100916FILWWW00511-afghanistan-un-soldat-de-l-otan-tue.php
Le soldat, dont la nationalité n'a pas été dévoilé, a été tué au cours d'une "attaque des insurgés" dans le sud, a annoncé la force internationale d'assistance à la sécurité de l'Otan (Isaf) dans un communiqué, sans plus de précision.
Malgré de récents renforts qui ont porté leurs effectifs à quelque 150.000 hommes - américains pour plus des deux tiers -, les forces internationales essuient des pertes de plus en plus lourdes face à une insurrection des talibans qui gagne considérablement en intensité depuis trois ans.
Au total, depuis le début de l'année, 505 soldats étrangers ont péri en Afghanistan, dont 331 Américains, selon un décompte de l'AFP basé sur les statistiques du site internet indépendant icasualties.org. Or, 2009 avait déjà été, de très loin, l'année la plus meurtrière pour les forces internationales depuis le début de la guerre fin 2001, avec 521 morts mais sur 12 mois.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/09/16/97001-20100916FILWWW00511-afghanistan-un-soldat-de-l-otan-tue.php
L'Otan exclut de séparer l'Afghanistan
Le secrétaire général de l'Otan a réfuté aujourdhui l'idée d'une partition de l'Afghanistan pour mettre fin au conflit en abandonnant le Sud aux talibans.
"Je pense qu'il est important de répondre vite et clairement à ces propositions. Elles sont fondées sur des schémas de pensée erronés", a déclaré Anders Fogh Rasmussen.
"Les talibans ont des ambitions nationales, ils l'ont fait savoir clairement à de nombreuses reprises. Si on veut à nouveau la guerre civile en Afghanistan, c'est un bon moyen de l'obtenir", a-t-il poursuivi, lors d'une conférence de presse.
L'idée de redessiner les frontières afghanes sur la base des découpages ethniques a été avancée l'an dernier par Robert Blackmill, ancien conseiller diplomatique de George Bush, selon lequel il est impossible de vaincre les talibans ou de les affaiblir suffisamment pour les contraindre à négocier.
Les alliés, a-t-il expliqué avant que Barack Obama n'expose en décembre la nouvelle stratégie des Etats-Unis en Afghanistan, doivent s'attacher à ne pas perdre le Nord et l'Ouest plutôt qu'à reprendre le Sud.
Robert Blackmill en a relancé l'idée cette semaine, à Londres, et une quarantaine d'experts, membres du Groupe d'Etude sur l'Afghanistan, lui ont fait écho, proposant la fin des opérations militaires dans le Sud et la conclusion d'un accord de partage du pouvoir.
S'il juge inconcevable que les talibans se satisfassent d'un tel accord, le secrétaire général de l'Otan admet en revanche qu'il ne sera pas possible de mettre tous les membres de la milice islamiste hors d'état de nuire.
"Mais on peut les maintenir sous pression, les empêcher d'atteindre leurs objectifs politiques et former les forces afghanes pour qu'elles fassent de même, et c'est exactement ce que nous faisons", a-t-il dit.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/09/15/97001-20100915FILWWW00536-l-otan-exclut-la-partition-de-l-afghanistan.php
"Je pense qu'il est important de répondre vite et clairement à ces propositions. Elles sont fondées sur des schémas de pensée erronés", a déclaré Anders Fogh Rasmussen.
"Les talibans ont des ambitions nationales, ils l'ont fait savoir clairement à de nombreuses reprises. Si on veut à nouveau la guerre civile en Afghanistan, c'est un bon moyen de l'obtenir", a-t-il poursuivi, lors d'une conférence de presse.
L'idée de redessiner les frontières afghanes sur la base des découpages ethniques a été avancée l'an dernier par Robert Blackmill, ancien conseiller diplomatique de George Bush, selon lequel il est impossible de vaincre les talibans ou de les affaiblir suffisamment pour les contraindre à négocier.
Les alliés, a-t-il expliqué avant que Barack Obama n'expose en décembre la nouvelle stratégie des Etats-Unis en Afghanistan, doivent s'attacher à ne pas perdre le Nord et l'Ouest plutôt qu'à reprendre le Sud.
Robert Blackmill en a relancé l'idée cette semaine, à Londres, et une quarantaine d'experts, membres du Groupe d'Etude sur l'Afghanistan, lui ont fait écho, proposant la fin des opérations militaires dans le Sud et la conclusion d'un accord de partage du pouvoir.
S'il juge inconcevable que les talibans se satisfassent d'un tel accord, le secrétaire général de l'Otan admet en revanche qu'il ne sera pas possible de mettre tous les membres de la milice islamiste hors d'état de nuire.
"Mais on peut les maintenir sous pression, les empêcher d'atteindre leurs objectifs politiques et former les forces afghanes pour qu'elles fassent de même, et c'est exactement ce que nous faisons", a-t-il dit.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/09/15/97001-20100915FILWWW00536-l-otan-exclut-la-partition-de-l-afghanistan.php
Journées européennes du patrimoine 2010
Les 18 et 19 septembre prochain, les 27e journées européennes du patrimoine mettront à l’honneur les « Grands Hommes », pour célébrer le souvenir de ces femmes et de ces hommes qui ont laissé des traces dans la mémoire nationale.
Le ministère de la Défense participe à ce grand événement culturel en invitant le public à découvrir plus d’une centaine de ses sites sur tout le territoire. Certains de ces lieux chargés d’histoire ouvrent exceptionnellement leurs portes à cette occasion.
Au programme, on retiendra plus particulièrement
- L’Hôtel de Brienne (Paris 7e ) rend hommage au Général de Gaulle en lui consacrant une exposition. Le bureau du ministre de la Défense, les salons attenants et les jardins seront ouverts au public
- L'École militaire (Paris 7e ) propose des animations riches et variées avec, notamment, la reconstitution à l’identique d’un bivouac de la Garde impériale de Napoléon 1er
- L'Hôtel de Pentemont (Paris 7e ) ouvrira à la visite la cour d'honneur, le bureau du secrétaire d’État à la défense et aux anciens combattants ainsi que les salons
- L'Établissement de communication et de production audiovisuelle de la Défense (ECPAD), au fort d'Ivry (94) propose des ateliers à la découverte des archives audiovisuelles de la défense, projections, exposition photos et tournages de reconstitutions en costumes de scènes de juin 1940
- Le Service historique de la Défense (DMPA/SHD) à Vincennes (94) organise des visites guidées des fameuses "coulisses" des archives et des bibliothèques
- Les bases de Lann-Bihoué (56) , le 18 septembre de 11h à 18h, et de Landivisiau (29) , le 19 septembre de 10h à 17h, ouvrent exceptionnellement leurs portes à l’occasion du centenaire de l’aéronautique navale. Le public pourra en particulier admirer des expositions statiques d'aéronefs
- Le Centre européen du Résistant déporté (CERD) , sur le site de l’ancien camp de Natzweiler-Struthof (67), propose une nouvelle exposition « Témoignages de ces vies »
Ces journées constituent un rendez-vous privilégié avec le public, elles contribuent au renforcement du lien armée-nation. C’est un événement culturel majeur qui permet de faire découvrir - ou redécouvrir - au plus grand nombre, la richesse du patrimoine de la Défense.
http://www.defense.gouv.fr/sga/a-la-une/jpat-2010/decouvrez-la-liste-par-region-des-sites-ouverts-au-public
http://www.defense.gouv.fr/sga/a-la-une/jpat-2010/journees-europeennes-du-patrimoine-2010
Le ministère de la Défense participe à ce grand événement culturel en invitant le public à découvrir plus d’une centaine de ses sites sur tout le territoire. Certains de ces lieux chargés d’histoire ouvrent exceptionnellement leurs portes à cette occasion.
Au programme, on retiendra plus particulièrement
- L’Hôtel de Brienne (Paris 7e ) rend hommage au Général de Gaulle en lui consacrant une exposition. Le bureau du ministre de la Défense, les salons attenants et les jardins seront ouverts au public
- L'École militaire (Paris 7e ) propose des animations riches et variées avec, notamment, la reconstitution à l’identique d’un bivouac de la Garde impériale de Napoléon 1er
- L'Hôtel de Pentemont (Paris 7e ) ouvrira à la visite la cour d'honneur, le bureau du secrétaire d’État à la défense et aux anciens combattants ainsi que les salons
- L'Établissement de communication et de production audiovisuelle de la Défense (ECPAD), au fort d'Ivry (94) propose des ateliers à la découverte des archives audiovisuelles de la défense, projections, exposition photos et tournages de reconstitutions en costumes de scènes de juin 1940
- Le Service historique de la Défense (DMPA/SHD) à Vincennes (94) organise des visites guidées des fameuses "coulisses" des archives et des bibliothèques
- Les bases de Lann-Bihoué (56) , le 18 septembre de 11h à 18h, et de Landivisiau (29) , le 19 septembre de 10h à 17h, ouvrent exceptionnellement leurs portes à l’occasion du centenaire de l’aéronautique navale. Le public pourra en particulier admirer des expositions statiques d'aéronefs
- Le Centre européen du Résistant déporté (CERD) , sur le site de l’ancien camp de Natzweiler-Struthof (67), propose une nouvelle exposition « Témoignages de ces vies »
Ces journées constituent un rendez-vous privilégié avec le public, elles contribuent au renforcement du lien armée-nation. C’est un événement culturel majeur qui permet de faire découvrir - ou redécouvrir - au plus grand nombre, la richesse du patrimoine de la Défense.
http://www.defense.gouv.fr/sga/a-la-une/jpat-2010/decouvrez-la-liste-par-region-des-sites-ouverts-au-public
http://www.defense.gouv.fr/sga/a-la-une/jpat-2010/journees-europeennes-du-patrimoine-2010
mercredi 15 septembre 2010
Cérémonie d’hommage au caporal-chef Fradet...Image
À titre posthume, François Fradet a été élevé au grade de caporal-chef et a reçu la médaille de l'ordre national du mérite lors d'un hommage appuyé qui lui a été rendu, hier par les autorités ardennaises et le chef d'État-major de l'armée de terre à la caserne du 3e Génie.
UN vibrant hommage a été rendu hier après-midi au soldat du 3e Génie, François Fradet, décédé mardi dans un accident au Liban.
Cette cérémonie, présidée par un général 5 étoiles, Elrick Irastorza, chef d'État-major de l'armée de terre, a été l'occasion pour le personnel du 3e régiment du génie de rendre un dernier hommage à leur frère d'arme. Les autorités ardennaises - préfet, parlementaires, maires, présidents de collectivités - et une délégation de toutes les associations départementales d'anciens combattants étaient présents.
À titre posthume, François Fradet a été élevé au grade de caporal-chef, et a reçu la médaille de l'ordre national du mérite.
Il s'était engagé dans l'armée à l'âge de 24 ans, et avait connu sa première affectation dans les Ardennes au sein du 3e régiment du génie.
L'Ardennais d'adoption est décédé mardi dernier en opération sur un chantier près du village de Kafer Chouba au Liban. Il était âgé de 29 ans et père d'une petite fille de 6 ans. Un autre militaire du même régiment a été blessé lors de l'accident.
Ces deux soldats du détachement du génie de la force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL) étaient aux commandes d'un moyen polyvalent du génie. Le détachement était engagé dans des travaux de renforcement des protections au profit du contingent indien.
Inhumé dans le Nord
Doté d'un fort potentiel physique, François Fradet avait brillamment réussi sa formation initiale et avait obtenu son certificat pratique « génie » en mai 2006. Un mois plus tard, il était projeté à la Réunion pour quatre mois. Élève à la distinction de 1re classe, le 1er mai 2007, il obtenait successivement les certificats techniques élémentaires « génie combat » et « engins de travaux publics ». Effectuant une opération extérieure au Kosovo de septembre 2007 à janvier 2008, en tant que conducteur d'engin modulaire d'aide au déploiement, il avait fait preuve de discipline et de sérieux et avait été nommé caporal le 1er janvier 2008.
Le caporal-chef François Fradet sera inhumé, aujourd'hui, à Bourbourg (Nord), ville d'où il était originaire.
L'ultime hommage rendu par le chef d'État-major de l'armée de terre, au caporal-chef Fradet en présence de la famille du défunt a touché toutes les personnes présentes sur la place d'armes du quartier Dumerbion : « Caporal-chef Fradet, vous venez de rejoindre la cohorte prestigieuse de tous ceux qui ont servi la France en allant au bout de leur engagement personnel et professionnel. Là-bas, comme savent si bien le faire vos frères d'arme sapeurs auxquels je rends un hommage appuyé, vous assuriez une présence active pour empêcher l'escalade de la violence et aider les forces armées libanaises à recouvrer leur pleine souveraineté. Là-bas, vous incarniez la figure d'une France généreuse contribuant à la paix et à la sécurité dans le monde d'une France s'engageant pour aider les peuples à reprendre en main leur destin ».
http://www.lunion.presse.fr/article/ardennes/hommage-appuye-au-caporal-chef-francois-fradet
UN vibrant hommage a été rendu hier après-midi au soldat du 3e Génie, François Fradet, décédé mardi dans un accident au Liban.
Cette cérémonie, présidée par un général 5 étoiles, Elrick Irastorza, chef d'État-major de l'armée de terre, a été l'occasion pour le personnel du 3e régiment du génie de rendre un dernier hommage à leur frère d'arme. Les autorités ardennaises - préfet, parlementaires, maires, présidents de collectivités - et une délégation de toutes les associations départementales d'anciens combattants étaient présents.
À titre posthume, François Fradet a été élevé au grade de caporal-chef, et a reçu la médaille de l'ordre national du mérite.
Il s'était engagé dans l'armée à l'âge de 24 ans, et avait connu sa première affectation dans les Ardennes au sein du 3e régiment du génie.
L'Ardennais d'adoption est décédé mardi dernier en opération sur un chantier près du village de Kafer Chouba au Liban. Il était âgé de 29 ans et père d'une petite fille de 6 ans. Un autre militaire du même régiment a été blessé lors de l'accident.
Ces deux soldats du détachement du génie de la force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL) étaient aux commandes d'un moyen polyvalent du génie. Le détachement était engagé dans des travaux de renforcement des protections au profit du contingent indien.
Inhumé dans le Nord
Doté d'un fort potentiel physique, François Fradet avait brillamment réussi sa formation initiale et avait obtenu son certificat pratique « génie » en mai 2006. Un mois plus tard, il était projeté à la Réunion pour quatre mois. Élève à la distinction de 1re classe, le 1er mai 2007, il obtenait successivement les certificats techniques élémentaires « génie combat » et « engins de travaux publics ». Effectuant une opération extérieure au Kosovo de septembre 2007 à janvier 2008, en tant que conducteur d'engin modulaire d'aide au déploiement, il avait fait preuve de discipline et de sérieux et avait été nommé caporal le 1er janvier 2008.
Le caporal-chef François Fradet sera inhumé, aujourd'hui, à Bourbourg (Nord), ville d'où il était originaire.
L'ultime hommage rendu par le chef d'État-major de l'armée de terre, au caporal-chef Fradet en présence de la famille du défunt a touché toutes les personnes présentes sur la place d'armes du quartier Dumerbion : « Caporal-chef Fradet, vous venez de rejoindre la cohorte prestigieuse de tous ceux qui ont servi la France en allant au bout de leur engagement personnel et professionnel. Là-bas, comme savent si bien le faire vos frères d'arme sapeurs auxquels je rends un hommage appuyé, vous assuriez une présence active pour empêcher l'escalade de la violence et aider les forces armées libanaises à recouvrer leur pleine souveraineté. Là-bas, vous incarniez la figure d'une France généreuse contribuant à la paix et à la sécurité dans le monde d'une France s'engageant pour aider les peuples à reprendre en main leur destin ».
http://www.lunion.presse.fr/article/ardennes/hommage-appuye-au-caporal-chef-francois-fradet
La tragédie des harkis racontée pour la première fois dans un documentaire (diffusion sur France 3 le 20 septembre à 20h35)
De rares fictions ont raconté le destin de harkis mais aucun documentaire n'avait retracé l'histoire des 200.000 "supplétifs musulmans" recrutés par la France pendant la guerre d'Algérie. France 3 s'y est enfin attelé et livre un film poignant qui évite tout misérabilisme.
Après "Apocalypse", documentaire à succès sur la Seconde guerre mondiale, Daniel Costelle et Isabelle Clarke se sont attaqués à un dossier encore brûlant.
Trois ans de recherche d'images d'archives en France, en Egypte et en Tunisie, de collecte de témoignages d'ex-harkis et militaires français, et, côté algérien, le black-out: "La blessure: la tragédie des harkis" a été accouché dans la douleur, raconte à l'AFP Isabelle Clarke.
"Ca a été très compliqué aussi de trouver la justesse" pour traiter de ce sujet ultra-complexe sans "tomber dans le manichéisme".
Car l'histoire des harkis se confond avec celle de la guerre d'Algérie dont on comprend, grâce à "La blessure", qu'elle a été aussi "une guerre fratricide", selon Jean-Jacques Jordi, docteur en histoire.
Pour quelles raisons les harkis ont-ils rejoint l'armée française? Pourquoi des dizaines de milliers d'entre eux ont-ils été massacrés après l'indépendance? Pourquoi le gouvernement français les a-t-il désarmés et abandonnés? Pourquoi ceux qui ont été rapatriés ont-ils été parqués dans des camps?
Au fil des témoignages, d'anciens harkis ou fils de harkis expliquent leurs choix. Deux anciens militaires français chefs de harkas apportent aussi un éclairage précieux.
"La France était là depuis 130 ans. Les harkis étaient des terriens. On leur a donné un fusil pour défendre leur terre contre un ennemi qu'on ne nomme pas, à manger...: pour la plupart, c'était une évidence", souligne Isabelle Clarke.
Et ceux qui furent qualifiés de "traîtres" n'avaient, surtout, pas d'autre choix.
Recueillir leurs témoignages a été "un long travail de mise en confiance", dit la réalisatrice: "Ils ont été très courageux de parler. On sent en eux un profond désir de réconciliation et de retour au pays. Certains reçoivent encore des coups de fils anonymes!".
"Je souhaiterais que ce film soit diffusé aussi en Algérie", commente-t-elle.
Là-bas, le sujet est tabou car, comme le souligne l'historien Benjamin Stora, le problème harki "touche la question de l'identité nationale algérienne", fondée sur une "mythologie résistantialiste", comme dans la France d'après la Seconde guerre mondiale.
Les harkis sont ainsi "considérés comme ceux qui ont fissuré l'identité de la nation", poursuit-il. D'où l'importance d'entendre leur voix.
"La blessure", qui ne se contente pas de "renvoyer dos à dos les protagonistes", redonne aux harkis une place centrale dans cette guerre et "oblige les autorités françaises à se poser la question de la place de leurs enfants et petits enfants, tous Français, aujourd'hui en France", explique Jean-Jacques Jordi.
Le texte, dense mais pédagogique, est lu par le comédien Saïd Taghmaoui, révélé par "La Haine" de Mathieu Kassovitz - qui prêta sa voix à "Apocalypse".
http://www.lepoint.fr/culture/la-tragedie-des-harkis-racontee-pour-la-premiere-fois-dans-un-documentaire-diffusion-sur-france-3-le-20-septembre-a-20h35-15-09-2010-1236603_3.php
Après "Apocalypse", documentaire à succès sur la Seconde guerre mondiale, Daniel Costelle et Isabelle Clarke se sont attaqués à un dossier encore brûlant.
Trois ans de recherche d'images d'archives en France, en Egypte et en Tunisie, de collecte de témoignages d'ex-harkis et militaires français, et, côté algérien, le black-out: "La blessure: la tragédie des harkis" a été accouché dans la douleur, raconte à l'AFP Isabelle Clarke.
"Ca a été très compliqué aussi de trouver la justesse" pour traiter de ce sujet ultra-complexe sans "tomber dans le manichéisme".
Car l'histoire des harkis se confond avec celle de la guerre d'Algérie dont on comprend, grâce à "La blessure", qu'elle a été aussi "une guerre fratricide", selon Jean-Jacques Jordi, docteur en histoire.
Pour quelles raisons les harkis ont-ils rejoint l'armée française? Pourquoi des dizaines de milliers d'entre eux ont-ils été massacrés après l'indépendance? Pourquoi le gouvernement français les a-t-il désarmés et abandonnés? Pourquoi ceux qui ont été rapatriés ont-ils été parqués dans des camps?
Au fil des témoignages, d'anciens harkis ou fils de harkis expliquent leurs choix. Deux anciens militaires français chefs de harkas apportent aussi un éclairage précieux.
"La France était là depuis 130 ans. Les harkis étaient des terriens. On leur a donné un fusil pour défendre leur terre contre un ennemi qu'on ne nomme pas, à manger...: pour la plupart, c'était une évidence", souligne Isabelle Clarke.
Et ceux qui furent qualifiés de "traîtres" n'avaient, surtout, pas d'autre choix.
Recueillir leurs témoignages a été "un long travail de mise en confiance", dit la réalisatrice: "Ils ont été très courageux de parler. On sent en eux un profond désir de réconciliation et de retour au pays. Certains reçoivent encore des coups de fils anonymes!".
"Je souhaiterais que ce film soit diffusé aussi en Algérie", commente-t-elle.
Là-bas, le sujet est tabou car, comme le souligne l'historien Benjamin Stora, le problème harki "touche la question de l'identité nationale algérienne", fondée sur une "mythologie résistantialiste", comme dans la France d'après la Seconde guerre mondiale.
Les harkis sont ainsi "considérés comme ceux qui ont fissuré l'identité de la nation", poursuit-il. D'où l'importance d'entendre leur voix.
"La blessure", qui ne se contente pas de "renvoyer dos à dos les protagonistes", redonne aux harkis une place centrale dans cette guerre et "oblige les autorités françaises à se poser la question de la place de leurs enfants et petits enfants, tous Français, aujourd'hui en France", explique Jean-Jacques Jordi.
Le texte, dense mais pédagogique, est lu par le comédien Saïd Taghmaoui, révélé par "La Haine" de Mathieu Kassovitz - qui prêta sa voix à "Apocalypse".
http://www.lepoint.fr/culture/la-tragedie-des-harkis-racontee-pour-la-premiere-fois-dans-un-documentaire-diffusion-sur-france-3-le-20-septembre-a-20h35-15-09-2010-1236603_3.php
L’A 400 M en vedette de la première journée des Universités de la Défense
La huitième édition des Universités d’été de la Défense s’est ouverte hier. Le thème retenu pour 2010 est « La Transformation interarmées, interministérielle, industrielle et internationale. » Retour sur cette première journée
Organisée par Guy Tessier et Josselin de Rohan, respectivement président de la commission de la Défense nationale et des forces armées de l’Assemblée nationale et président de la commission des Affaires étrangères, de la Défense et des forces armées du Sénat, la 8ème Edition des universités d’été de la Défense s’est ouverte hier sur la base aérienne d’Istres.
« Derrière moi, c’est un peu la star du jour », s’exclame Guy Tessier en pointant l’A 400M sur la base aérienne militaire d’Istres. Véritable attraction du jour, le nouveau transporteur d’Airbus a ouvert la journée en fanfare. Les 350 participants ont eu le privilège de pouvoir visiter l’intérieur du prochain fleuron de l’armée de l’air française. « On l’a beaucoup attendu, on l’a beaucoup espéré et le voilà parmi nous », a commenté le président de la commission de la Défense Nationale.
C’est ensuite le général Palomeros, chef d’état Major de l’Armée de l’air, qui a lancé cette journée en faisant un discours en inauguration de la démonstration dynamique et de la présentation en vol des principaux appareils déployés par l’armée de l’air dans toutes les opérations extérieures.
Une présentation très appréciée par les universitaires, impressionnés par la démonstration de force du Rafale qui a étalé la palette de ses compétences durant trente minutes en survolant le public.
Cette année, les enjeux essentiels de la Défense sont abordés sous l’angle de la transformation interarmées et interministérielle, et sous l’angle de l’avenir de l’industrie de défense nationale dans un secteur en profonde mutation, thème de l’édition 2010.
La première journée s’est conclue hier au Cercle des nageurs de Marseille, avec l’intervention du député- maire de Marseille Jean-Claude Gaudin.
Les Universités seront clôturées aujourd’hui par un discours du Ministre de la Défense. Avant cela, les parlementaires présenteront leurs rapports à l’ensemble des participants.
http://www.defense.gouv.fr/actualites/articles2/l-a-400-m-en-vedette-des-universites-de-la-defense
Organisée par Guy Tessier et Josselin de Rohan, respectivement président de la commission de la Défense nationale et des forces armées de l’Assemblée nationale et président de la commission des Affaires étrangères, de la Défense et des forces armées du Sénat, la 8ème Edition des universités d’été de la Défense s’est ouverte hier sur la base aérienne d’Istres.
« Derrière moi, c’est un peu la star du jour », s’exclame Guy Tessier en pointant l’A 400M sur la base aérienne militaire d’Istres. Véritable attraction du jour, le nouveau transporteur d’Airbus a ouvert la journée en fanfare. Les 350 participants ont eu le privilège de pouvoir visiter l’intérieur du prochain fleuron de l’armée de l’air française. « On l’a beaucoup attendu, on l’a beaucoup espéré et le voilà parmi nous », a commenté le président de la commission de la Défense Nationale.
C’est ensuite le général Palomeros, chef d’état Major de l’Armée de l’air, qui a lancé cette journée en faisant un discours en inauguration de la démonstration dynamique et de la présentation en vol des principaux appareils déployés par l’armée de l’air dans toutes les opérations extérieures.
Une présentation très appréciée par les universitaires, impressionnés par la démonstration de force du Rafale qui a étalé la palette de ses compétences durant trente minutes en survolant le public.
Cette année, les enjeux essentiels de la Défense sont abordés sous l’angle de la transformation interarmées et interministérielle, et sous l’angle de l’avenir de l’industrie de défense nationale dans un secteur en profonde mutation, thème de l’édition 2010.
La première journée s’est conclue hier au Cercle des nageurs de Marseille, avec l’intervention du député- maire de Marseille Jean-Claude Gaudin.
Les Universités seront clôturées aujourd’hui par un discours du Ministre de la Défense. Avant cela, les parlementaires présenteront leurs rapports à l’ensemble des participants.
http://www.defense.gouv.fr/actualites/articles2/l-a-400-m-en-vedette-des-universites-de-la-defense
mardi 14 septembre 2010
Hommage militaire au caporal Fradet
Je vous livre l'article du journal l'Union de Reims qui relate l'hommage au caporal François Fradet qui s'est déroulé aujourd'hui à Charleville Mézières....
C’est aujourd'hui à 17 h 30, qu’un hommage militaire sera rendu au caporal François Fradet, le militaire du 3e RG de Charleville-Mézières (Ardennes), décédé, mardi dernier en mission au Liban. Il était âgé de 29 ans et père d’une petite fille de 6 ans. Après l’hommage à la caserne du 3e RG — qui n’est pas ouvert au public — en présence du général Irastorza, chef d’état-major de l’armée de terre ainsi que les personnalités civiles et militaires des Ardennes, la dépouille du caporal François Fradet prendra la direction du Nord pour les obsèques. Il sera inhumé à Bourbourg, une commune située dans le département du Nord, dans la région Nord-Pas-de-Calais, dont il était originaire.
Le militaire opérait au Liban depuis le 3 juin dans le cadre de la Force intérimaire des Nations Unies (FINUL). Il était engagé avec son détachement dans des travaux de renforcement de protections au profit du contingent indien lorsque le 7 septembre vers 9 h 30 alors qu’il travaillait sur un chantier aux commandes d’un engin dénommé MPG (moyen polyvalent du génie), il a été victime d’un accident qui entraînait son décès sur le coup et occasionnait des blessures à l’un de ses camarades de régiment.
http://www.lunion.presse.fr/actu/hommage-militaire-au-caporal-fradet
C’est aujourd'hui à 17 h 30, qu’un hommage militaire sera rendu au caporal François Fradet, le militaire du 3e RG de Charleville-Mézières (Ardennes), décédé, mardi dernier en mission au Liban. Il était âgé de 29 ans et père d’une petite fille de 6 ans. Après l’hommage à la caserne du 3e RG — qui n’est pas ouvert au public — en présence du général Irastorza, chef d’état-major de l’armée de terre ainsi que les personnalités civiles et militaires des Ardennes, la dépouille du caporal François Fradet prendra la direction du Nord pour les obsèques. Il sera inhumé à Bourbourg, une commune située dans le département du Nord, dans la région Nord-Pas-de-Calais, dont il était originaire.
Le militaire opérait au Liban depuis le 3 juin dans le cadre de la Force intérimaire des Nations Unies (FINUL). Il était engagé avec son détachement dans des travaux de renforcement de protections au profit du contingent indien lorsque le 7 septembre vers 9 h 30 alors qu’il travaillait sur un chantier aux commandes d’un engin dénommé MPG (moyen polyvalent du génie), il a été victime d’un accident qui entraînait son décès sur le coup et occasionnait des blessures à l’un de ses camarades de régiment.
http://www.lunion.presse.fr/actu/hommage-militaire-au-caporal-fradet
Mort d'un "soldat inconnu"
Elle s'appelait Hélène Nearne. Elle avait 89 ans. Elle est morte seule, dans un minuscule appartement de Torquay, une petite station balnéaire du sud de l'Angleterre. Elle n'avait aucun parent, aucun ami, et même ses voisins ne la connaissaient pas vraiment et n'avaient évidemment aucune idée de sa vie, de son passé, de son histoire. Elle allait être enterrée dans le carré des indigents du cimetière de Torquay, sans fleur ni couronne, ni même personne pour se recueillir sur sa tombe.
Et puis un employé municipal, venu inventorier les quelques objets que possédait la vieille dame, est tombé sur un tiroir renfermant des documents jaunis et deux ou trois médailles, qui se sont révélées être des décorations datant de la fin de la Seconde Guerre mondiale, ainsi que quelques billets de banque en usage dans la France occupée.
On s'est alors aperçu que celle qui était morte dans un quasi-dénuement et l'anonymat le plus complet était une héroïne de la guerre secrète 1939-1945 contre l'occupant allemand. Sous le nom de code de "Rose", elle était un des rares agents du SOE, le Special Operation Executive, branche des services secrets britanniques, qui ait survécu aux missions menées aux côtés de la résistance française. Ayant habité, avec ses parents, avant la guerre, pendant quinze ans en France, elle avait été repérée dans les rangs des auxiliaires de l'armée de l'air, pour laquelle elle s'était portée volontaire, parce qu'elle parlait le français sans aucun accent.
Mademoiselle du Tort
Versée dans le SOE, elle était devenue opératrice radio et, à ce titre, avait été parachutée plusieurs fois en France occupée, où elle s'était fondue dans la population sous le nom d'emprunt de mademoiselle du Tort. Arrêtée une première fois par la Gestapo, près de Lagny, elle réussit à convaincre ceux qui l'interrogeaient qu'elle était une innocente Française, sans aucune activité clandestine. Miraculeusement libérée, elle reprend sa mission, mais, quatre mois plus tard, se fait prendre dans une rafle. Cette fois, elle est torturée et on l'envoie au camp de Ravensbrück, puis, en raison de l'avance alliée, on la transfère dans un camp de Silésie, dont elle réussit à s'échapper avec deux compagnes françaises. Reprises par des SS, les trois femmes leur faussent compagnie et se réfugient chez un prêtre de Leipzig qui les cachera jusqu'à l'arrivée des troupes américaines.
Hélène Nearne, décorée de la MBE, l'ordre de l'Empire britannique (mais malheureusement pas de la croix de guerre française), ne sortira qu'une seule fois de l'anonymat dans lequel elle s'était volontairement cantonnée pour retourner à Ravensbrück, lors de l'inauguration d'un monument à la mémoire des victimes du camp. À Torquay, le 21 septembre, on va, cette fois, lui faire des obsèques officielles. Le représentant du MI5, services secrets britanniques, s'il prend la parole à l'occasion, pourrait citer cette phrase de Churchill sur les agents du SOE : "On leur avait demandé de mettre le feu à l'Europe. Ils ont suivi nos ordres. Mais seules les méthodes de ces héros et de ces héroïnes n'étaient pas celles de gentlemen."
http://www.lepoint.fr/chroniqueurs-du-point/michel-colomes/mort-d-un-soldat-inconnu-14-09-2010-1236276_55.php
Et puis un employé municipal, venu inventorier les quelques objets que possédait la vieille dame, est tombé sur un tiroir renfermant des documents jaunis et deux ou trois médailles, qui se sont révélées être des décorations datant de la fin de la Seconde Guerre mondiale, ainsi que quelques billets de banque en usage dans la France occupée.
On s'est alors aperçu que celle qui était morte dans un quasi-dénuement et l'anonymat le plus complet était une héroïne de la guerre secrète 1939-1945 contre l'occupant allemand. Sous le nom de code de "Rose", elle était un des rares agents du SOE, le Special Operation Executive, branche des services secrets britanniques, qui ait survécu aux missions menées aux côtés de la résistance française. Ayant habité, avec ses parents, avant la guerre, pendant quinze ans en France, elle avait été repérée dans les rangs des auxiliaires de l'armée de l'air, pour laquelle elle s'était portée volontaire, parce qu'elle parlait le français sans aucun accent.
Mademoiselle du Tort
Versée dans le SOE, elle était devenue opératrice radio et, à ce titre, avait été parachutée plusieurs fois en France occupée, où elle s'était fondue dans la population sous le nom d'emprunt de mademoiselle du Tort. Arrêtée une première fois par la Gestapo, près de Lagny, elle réussit à convaincre ceux qui l'interrogeaient qu'elle était une innocente Française, sans aucune activité clandestine. Miraculeusement libérée, elle reprend sa mission, mais, quatre mois plus tard, se fait prendre dans une rafle. Cette fois, elle est torturée et on l'envoie au camp de Ravensbrück, puis, en raison de l'avance alliée, on la transfère dans un camp de Silésie, dont elle réussit à s'échapper avec deux compagnes françaises. Reprises par des SS, les trois femmes leur faussent compagnie et se réfugient chez un prêtre de Leipzig qui les cachera jusqu'à l'arrivée des troupes américaines.
Hélène Nearne, décorée de la MBE, l'ordre de l'Empire britannique (mais malheureusement pas de la croix de guerre française), ne sortira qu'une seule fois de l'anonymat dans lequel elle s'était volontairement cantonnée pour retourner à Ravensbrück, lors de l'inauguration d'un monument à la mémoire des victimes du camp. À Torquay, le 21 septembre, on va, cette fois, lui faire des obsèques officielles. Le représentant du MI5, services secrets britanniques, s'il prend la parole à l'occasion, pourrait citer cette phrase de Churchill sur les agents du SOE : "On leur avait demandé de mettre le feu à l'Europe. Ils ont suivi nos ordres. Mais seules les méthodes de ces héros et de ces héroïnes n'étaient pas celles de gentlemen."
http://www.lepoint.fr/chroniqueurs-du-point/michel-colomes/mort-d-un-soldat-inconnu-14-09-2010-1236276_55.php
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