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mardi 30 juin 2015
Il avait critiqué l'action des gendarmes lors d'un cambriolage : le maire de Pezens sera jugé pour "outrage"
Philippe Fau avait critiqué sur les réseaux sociaux l'inaction des gendarmes après une tentative de cambriolage. Il sera jugé le 9 octobre au tribunal correctionnel.
Le 20 décembre dernier, vers 22 h 30, Philippe Fau, maire de Pezens, participe à un repas dans une salle du village, lorsqu'une tentative de cambriolage est signalée tout près de là.
Les convives et le maire du village interceptent les suspects et appellent les gendarmes. "Ils nous ont ensuite rejoints sur les lieux où on avait interpellé les jeunes, mais ils se sont contentés de contrôler leur identité", racontait Philippe Fau dès le lendemain.
Le maire avait raconté le lendemain sa mésaventure sur un réseau social. Il y dénonçait l'inaction des gendarmes, alors même que les cambrioleurs présumés avaient été interpellés par les habitants.
Ces quelques lignes valent aujourd'hui à Philippe Fau d'être poursuivi en justice. Constatant que leur intervention avait été critiquée sur les réseaux sociaux, le gendarme et le maréchal des logis chef de la brigade de Montréal ont en effet déposé plainte. Le procureur de la République de Carcassonne a jugé le délit assez grave pour que son auteur comparaisse devant le tribunal correctionnel, le 9 octobre prochain.
http://www.lindependant.fr/2015/06/30/le-maire-de-pezens-sera-juge-pour-outrage,2052222.php
Le 20 décembre dernier, vers 22 h 30, Philippe Fau, maire de Pezens, participe à un repas dans une salle du village, lorsqu'une tentative de cambriolage est signalée tout près de là.
Les convives et le maire du village interceptent les suspects et appellent les gendarmes. "Ils nous ont ensuite rejoints sur les lieux où on avait interpellé les jeunes, mais ils se sont contentés de contrôler leur identité", racontait Philippe Fau dès le lendemain.
Le maire avait raconté le lendemain sa mésaventure sur un réseau social. Il y dénonçait l'inaction des gendarmes, alors même que les cambrioleurs présumés avaient été interpellés par les habitants.
Ces quelques lignes valent aujourd'hui à Philippe Fau d'être poursuivi en justice. Constatant que leur intervention avait été critiquée sur les réseaux sociaux, le gendarme et le maréchal des logis chef de la brigade de Montréal ont en effet déposé plainte. Le procureur de la République de Carcassonne a jugé le délit assez grave pour que son auteur comparaisse devant le tribunal correctionnel, le 9 octobre prochain.
http://www.lindependant.fr/2015/06/30/le-maire-de-pezens-sera-juge-pour-outrage,2052222.php
lundi 29 juin 2015
Retour sur près de 250 ans d'histoire militaire à Châlons
Durant des siècles, la ville a accueilli nombre de casernes.
Parmi les plus emblématiques, le 106 e régiment d’infanterie et l’école d’artillerie ou plus récemment le 1 er régiment d’artillerie de marine
Ville garnison, l’identité de Châlons est le fruit d’une histoire militaire dense et ancienne. Les premières traces du passé militaire de la ville remontant au IV e siècle, puis en 1125 avec la compagnie de l’Arquebuse. Quelques bonds dans le temps amènent à 1787. Deux bâtiments sont alors construits avenue du Général-Sarrail pour accueillir la compagnie des gardes du corps de l’armée royale. Le 3 mai 1801, le 16 e de cavalerie s’installe dans l’ancienne abbaye de Saint-Pierre-aux-Monts, devenue bien plus tard la caserne Tirlet, du nom du général Louis Tirlet, originaire de Moiremont. Après 1815, huit corps de cavalerie, hussards, dragons et cuirassiers se succèdent pendant quinze ans.
Une première fois, Châlons est menacée de perdre ses garnisons, quand Napoléon III décide de créer le camp de Châlons à Mourmelon, site stratégique idéal sur le front de l’est. Le maire Joseph Perrier se démène alors pour défendre leur maintien à Châlons et, finalement, obtient gain de cause.
Entre 1870 et 1914, le rôle militaire prend de l’importance. La Ville investit un million de francs or, une somme colossale pour l’époque. En témoigne la construction de l’hôpital militaire (Pierre-Bayen), des casernes Forgeot, Lochet, Corbineau, entre 1873 et 1887. Le quartier Chanzy également, en 1878, qui a pris le nom du général ardennais, commandant le 6 e Corps d’armée. Il est occupé en grande partie par les effectifs du 106 e régiment d’infanterie (RI) installé à Châlons-sur-Marne en 1880. Régiment emblématique châlonnais, il compte dans ses rangs Maurice Genevoix et s’illustre sur plusieurs théâtres d’opérations, entre autres, aux Eparges en 1915.
La fête de l’artillerie,
Jusqu’en 1914, Châlons reste la principale ville de garnison du 6 e Corps d’armée. C’est la belle époque. Tous les dimanches, les Châlonnais se retrouvent autour du kiosque et du cirque pour assister aux concerts du 106 e RI. Le régiment déménage au quartier Neufchâtel à Reims en 1930, seul un bataillon reste à Châlons. Pendant la Seconde Guerre mondiale, le 106 e est fait prisonnier à Lille par les Allemands. Le drapeau est brûlé, le régiment disparaît. Le 106 e et ses traditions survivent à Mourmelon au centre mobilisateur. En novembre 1970, le 106 e RI de réserve est recréé à Châlons. Le matériel et les équipements sont à Vitry-le-François gérés par la 63 e division militaire territoriale (DMT), elle-même rattachée à la 10 e division blindée (DB).
À partir de 1956, la ville accueille à nouveau l’école d’application d’artillerie, créée à Châlons-sur-Marne en 1791, au quartier Corbineau. Elle verra passer des milliers d’élèves sous-officiers, officiers en formation, durant vingt ans. La fête de l’artillerie était un événement incontournable début juillet, avec ses reconstitutions historiques. Devenue à l’étroit à Châlons, l’école déménage en 1977 à Canjuers. Le 402 e régiment d’artillerie la remplace jusqu’en 2012. Date de sa dissolution et de l’arrivée du 1 er régiment d’artillerie de Marine (RAMa).
En 1984, le 106 e RI est dissous. Toutefois son drapeau est affecté à la 63 e division militaire territoriale, qui devient 106 e régiment de commandement divisionnaire. Le 31 août 1991 intervient l’ultime dissolution du 106 e .
Ne reste plus à Châlons que l’État-major de la 10 e DB avec son régiment de commandement et de soutien (RCS) ; l’établissement du matériel qui deviendra 8 e régiment du matériel et qui sera transféré à Mourmelon, l’hôpital militaire désaffecté en 1998, le commissariat de l’armée de Terre fermé en 2012 et le centre du génie militaire conservé aujourd’hui dans la ville préfecture.
La 10 e DB est dissoute et remplacée par la 2 e division blindée commandée par le général Leclerc, qui termine son histoire prestigieuse à Châlons. Devenue la 2 e brigade blindée, elle est transférée à Olivet. En 1999, la 1 ère brigade mécanisée (BM) prend sa place.
Demain, 30 juin 2015 signe la dissolution du 1 er RAMa et le départ de la 1 ère BM. Ils étaient les deux derniers régiments, héritiers de l’histoire militaire de la ville.
http://www.lunion.com/node/498110
Parmi les plus emblématiques, le 106 e régiment d’infanterie et l’école d’artillerie ou plus récemment le 1 er régiment d’artillerie de marine
Ville garnison, l’identité de Châlons est le fruit d’une histoire militaire dense et ancienne. Les premières traces du passé militaire de la ville remontant au IV e siècle, puis en 1125 avec la compagnie de l’Arquebuse. Quelques bonds dans le temps amènent à 1787. Deux bâtiments sont alors construits avenue du Général-Sarrail pour accueillir la compagnie des gardes du corps de l’armée royale. Le 3 mai 1801, le 16 e de cavalerie s’installe dans l’ancienne abbaye de Saint-Pierre-aux-Monts, devenue bien plus tard la caserne Tirlet, du nom du général Louis Tirlet, originaire de Moiremont. Après 1815, huit corps de cavalerie, hussards, dragons et cuirassiers se succèdent pendant quinze ans.
Une première fois, Châlons est menacée de perdre ses garnisons, quand Napoléon III décide de créer le camp de Châlons à Mourmelon, site stratégique idéal sur le front de l’est. Le maire Joseph Perrier se démène alors pour défendre leur maintien à Châlons et, finalement, obtient gain de cause.
Entre 1870 et 1914, le rôle militaire prend de l’importance. La Ville investit un million de francs or, une somme colossale pour l’époque. En témoigne la construction de l’hôpital militaire (Pierre-Bayen), des casernes Forgeot, Lochet, Corbineau, entre 1873 et 1887. Le quartier Chanzy également, en 1878, qui a pris le nom du général ardennais, commandant le 6 e Corps d’armée. Il est occupé en grande partie par les effectifs du 106 e régiment d’infanterie (RI) installé à Châlons-sur-Marne en 1880. Régiment emblématique châlonnais, il compte dans ses rangs Maurice Genevoix et s’illustre sur plusieurs théâtres d’opérations, entre autres, aux Eparges en 1915.
La fête de l’artillerie,
un événement estival
Jusqu’en 1914, Châlons reste la principale ville de garnison du 6 e Corps d’armée. C’est la belle époque. Tous les dimanches, les Châlonnais se retrouvent autour du kiosque et du cirque pour assister aux concerts du 106 e RI. Le régiment déménage au quartier Neufchâtel à Reims en 1930, seul un bataillon reste à Châlons. Pendant la Seconde Guerre mondiale, le 106 e est fait prisonnier à Lille par les Allemands. Le drapeau est brûlé, le régiment disparaît. Le 106 e et ses traditions survivent à Mourmelon au centre mobilisateur. En novembre 1970, le 106 e RI de réserve est recréé à Châlons. Le matériel et les équipements sont à Vitry-le-François gérés par la 63 e division militaire territoriale (DMT), elle-même rattachée à la 10 e division blindée (DB).À partir de 1956, la ville accueille à nouveau l’école d’application d’artillerie, créée à Châlons-sur-Marne en 1791, au quartier Corbineau. Elle verra passer des milliers d’élèves sous-officiers, officiers en formation, durant vingt ans. La fête de l’artillerie était un événement incontournable début juillet, avec ses reconstitutions historiques. Devenue à l’étroit à Châlons, l’école déménage en 1977 à Canjuers. Le 402 e régiment d’artillerie la remplace jusqu’en 2012. Date de sa dissolution et de l’arrivée du 1 er régiment d’artillerie de Marine (RAMa).
En 1984, le 106 e RI est dissous. Toutefois son drapeau est affecté à la 63 e division militaire territoriale, qui devient 106 e régiment de commandement divisionnaire. Le 31 août 1991 intervient l’ultime dissolution du 106 e .
Ne reste plus à Châlons que l’État-major de la 10 e DB avec son régiment de commandement et de soutien (RCS) ; l’établissement du matériel qui deviendra 8 e régiment du matériel et qui sera transféré à Mourmelon, l’hôpital militaire désaffecté en 1998, le commissariat de l’armée de Terre fermé en 2012 et le centre du génie militaire conservé aujourd’hui dans la ville préfecture.
La 10 e DB est dissoute et remplacée par la 2 e division blindée commandée par le général Leclerc, qui termine son histoire prestigieuse à Châlons. Devenue la 2 e brigade blindée, elle est transférée à Olivet. En 1999, la 1 ère brigade mécanisée (BM) prend sa place.
Demain, 30 juin 2015 signe la dissolution du 1 er RAMa et le départ de la 1 ère BM. Ils étaient les deux derniers régiments, héritiers de l’histoire militaire de la ville.
http://www.lunion.com/node/498110
dimanche 28 juin 2015
Luxeuil : dans le cockpit de la Patrouille de France
Luxeuil-les-Bains. Le ciel luxovien sera paré, ce week-end, du ruban bleu blanc rouge de la Patrouille de France (PAF). Retour sur une journée de préparation sur le tarmac.
Les 215 spotters présents déjà vendredi après-midi le long des tarmacs de la BA 116 ont pu goûter en avant-première au spectacle magique de la Patrouille de France arrivée le matin même et en répétition avant le grand show de ce week-end. Les Alphajet seront en effet le clou du meeting aérien de Luxeuil.
Mais les 45.000 visiteurs attendus sur deux jours n’auront d’yeux que pour les copains de Romain Bethoux, le leader de la Patrouille de France. Et à en voir le tour de chauffe de vendredi après-midi et les repérages des environs pour bien prendre les axes du spectacle, le show sera grandiose.
« Les avions volent tout d’abord bas et peuvent passer parfois… à 30 m du sol », explique Marina Buroni, officier de communication des équipes de présentation de l’armée de l’air.
Devant les cartes du secteur, une concentration quasi religieuse domine et dans les regards des pilotes, le poids de l’exploit. C’est le Commandant Bethoux qui déroule, les yeux mi-clos, les figures des 25 minutes du show, donnant les explications techniques les réglages et les tops à ses pilotes. Chacun mime aussi avec ses mains les mouvements de l’avion comme un skieur de descente se repasse les virages avant de s’élancer.
« La difficulté à Luxeuil, c’est qu’on est beaucoup plus haut qu’à Salon-de-Provence, notre base. Il faut donc plus d’énergie pour retrouver la bonne vitesse des avions dans les figures, » explique le leader.
Pourtant si la PAF est au début de sa saison de meetings (40 dates jusqu’au mois d’octobre), les pilotes sont déjà affûtés. « Nous sommes d’abord des pilotes de chasse », rappelle Romain Bethoux. « Et nous nous entraînons d’octobre à la mi-mai. Et c’est bien de venir ici à la BA 116 pour rencontrer nos collègues pilotes de combat. » D’ailleurs, deux ou trois ont joué les seconds pilotes à l’arrière de l’Alphajet lors de la répétition de vendredi. Un grand bonheur.
Et le directeur de dévoiler avant les spectacles d’aujourd’hui samedi et de demain dimanche quelques petites cerises sur le gâteau. « Le public pourra découvrir deux nouvelles figures : l’apache un enroulement d’avions avant la dernière figure l’éclatement. Et puis il y aura aussi le King Julian : trois avions qui virevoltent. C’est toujours quelque chose de très graphique avec les fumigènes. » Les pilotes italiens des Flèches auront sans doute apprécié le passage depuis le tarmac.
La qualité première de la PAF, c’est d’être en place, précise et très démonstrative. « Oui, c’est vraiment la proximité des avions qui signe notre spectacle », poursuit le Colonel Amberg. « Et le coulé du ruban des fumigènes est quelque chose de très présent dans le ciel avec, cependant, beaucoup de sensibilité, de poésie on pourrait dire. »
Et ce n’est pas Romain Bethoux qui l’a contredit lorsque le pilote est sorti de son cockpit. Et au débriefing, malgré quelques petites imprécisions et des axes pas toujours très droits, chacun s’est félicité de la qualité du terrain. Et, promis, ce week-end tout sera parfait. Comme d’habitude.
Les 215 spotters présents déjà vendredi après-midi le long des tarmacs de la BA 116 ont pu goûter en avant-première au spectacle magique de la Patrouille de France arrivée le matin même et en répétition avant le grand show de ce week-end. Les Alphajet seront en effet le clou du meeting aérien de Luxeuil.
Un plateau de rêve
La patrouille devrait en effet signer la qualité technique de ce plateau qui, pour fêter la base et ses aviateurs, rassemble dès ce matin pas moins de quatre patrouilles : la PAF, les Flèches tricolores italiennes, les Red Arrows et les Cartouches dorées. Et en présentation et au sol… pas moins de 116 avions. Tiens, comme c’est bizarre.Mais les 45.000 visiteurs attendus sur deux jours n’auront d’yeux que pour les copains de Romain Bethoux, le leader de la Patrouille de France. Et à en voir le tour de chauffe de vendredi après-midi et les repérages des environs pour bien prendre les axes du spectacle, le show sera grandiose.
« Les avions volent tout d’abord bas et peuvent passer parfois… à 30 m du sol », explique Marina Buroni, officier de communication des équipes de présentation de l’armée de l’air.
Mimer les virages
Mais si cet exercice est spectaculaire, sa préparation n’en est pas moins impressionnante dans le silence de la salle de briefing une bonne heure avant que les huit pilotes ne montent dans les cockpits.Devant les cartes du secteur, une concentration quasi religieuse domine et dans les regards des pilotes, le poids de l’exploit. C’est le Commandant Bethoux qui déroule, les yeux mi-clos, les figures des 25 minutes du show, donnant les explications techniques les réglages et les tops à ses pilotes. Chacun mime aussi avec ses mains les mouvements de l’avion comme un skieur de descente se repasse les virages avant de s’élancer.
« La difficulté à Luxeuil, c’est qu’on est beaucoup plus haut qu’à Salon-de-Provence, notre base. Il faut donc plus d’énergie pour retrouver la bonne vitesse des avions dans les figures, » explique le leader.
Pourtant si la PAF est au début de sa saison de meetings (40 dates jusqu’au mois d’octobre), les pilotes sont déjà affûtés. « Nous sommes d’abord des pilotes de chasse », rappelle Romain Bethoux. « Et nous nous entraînons d’octobre à la mi-mai. Et c’est bien de venir ici à la BA 116 pour rencontrer nos collègues pilotes de combat. » D’ailleurs, deux ou trois ont joué les seconds pilotes à l’arrière de l’Alphajet lors de la répétition de vendredi. Un grand bonheur.
Le King Julian
Cars aux commandes des Alphajet, des Mirages ou des Rafales, ce sont les mêmes exigences comme le rappelle le colonel Arnaud Amberg, directeur des équipes de présentation de l’Armée de l’air et ancien leader de la PAF voici 10 ans.Et le directeur de dévoiler avant les spectacles d’aujourd’hui samedi et de demain dimanche quelques petites cerises sur le gâteau. « Le public pourra découvrir deux nouvelles figures : l’apache un enroulement d’avions avant la dernière figure l’éclatement. Et puis il y aura aussi le King Julian : trois avions qui virevoltent. C’est toujours quelque chose de très graphique avec les fumigènes. » Les pilotes italiens des Flèches auront sans doute apprécié le passage depuis le tarmac.
La qualité première de la PAF, c’est d’être en place, précise et très démonstrative. « Oui, c’est vraiment la proximité des avions qui signe notre spectacle », poursuit le Colonel Amberg. « Et le coulé du ruban des fumigènes est quelque chose de très présent dans le ciel avec, cependant, beaucoup de sensibilité, de poésie on pourrait dire. »
Et ce n’est pas Romain Bethoux qui l’a contredit lorsque le pilote est sorti de son cockpit. Et au débriefing, malgré quelques petites imprécisions et des axes pas toujours très droits, chacun s’est félicité de la qualité du terrain. Et, promis, ce week-end tout sera parfait. Comme d’habitude.
Meeting de l’air samedi et dimanche à Luxeuil-les-Bains. À la BA 116, ouverture des portes à 10 h. Entrée 10 € et gratuit -12 ans.
samedi 27 juin 2015
vendredi 26 juin 2015
À l'honneur
[À l'honneur] Le 18 juin 2015, le soldat de 1re classe Mamadou du 12e régiment de cuirassiers, a reçu la médaille d’honneur pour acte de courage et de dévouement échelon bronze, lors d’une cérémonie sur la place d’armes du régiment, à Olivet.
Dans la soirée du 9 mai 2014, après son service, le soldat de 1re classe est de sortie avec des amis dans la ville de Rouen.
Soudain, deux femmes appellent au secours. Un homme vient de tomber dans la Seine. Le militaire décide alors de se jeter à l’eau car la victime s’éloigne de plus en plus du rivage. Pendant une trentaine de minutes, il maintient la personne à flot, n’hésitant pas à nager sur plus de 500 mètres pour la ramener vers la berge. Une performance hors-norme. Arrivés entre temps sur place, les pompiers de Rouen prennent en charge la victime, en état d’hypothermie avancé.
Quelques jours plus tard, le pronostic vital est écarté.
L’armée de Terre est fière de compter dans ses rangs, des soldats dotés d’un sang-froid et d’une réactivité exemplaire.
Dans la soirée du 9 mai 2014, après son service, le soldat de 1re classe est de sortie avec des amis dans la ville de Rouen.
Soudain, deux femmes appellent au secours. Un homme vient de tomber dans la Seine. Le militaire décide alors de se jeter à l’eau car la victime s’éloigne de plus en plus du rivage. Pendant une trentaine de minutes, il maintient la personne à flot, n’hésitant pas à nager sur plus de 500 mètres pour la ramener vers la berge. Une performance hors-norme. Arrivés entre temps sur place, les pompiers de Rouen prennent en charge la victime, en état d’hypothermie avancé.
Quelques jours plus tard, le pronostic vital est écarté.
L’armée de Terre est fière de compter dans ses rangs, des soldats dotés d’un sang-froid et d’une réactivité exemplaire.
jeudi 25 juin 2015
[À l'honneur] Action salvatrice du 54e RT
En mission de surveillance sur un site sensible de Marseille, une patrouille du 54e régiment de transmissions a porté secours à une personne blessée à l’arme blanche le 5 juin 2015.
Le sergent Pierre, chef de groupe, remarque la victime en détresse. Accompagné du caporal Valentin, il se rend alors sur place et constate que l’individu a été victime d’une agression au couteau. Devant l’urgence de la situation, il fait allonger la victim...e, lui prodigue les premiers soins et préviens les secours. Arrivés sur place, les pompiers évacuent la victime dans de bonnes conditions grâce à la réactivité des militaires.
Le sergent Pierre, chef de groupe, remarque la victime en détresse. Accompagné du caporal Valentin, il se rend alors sur place et constate que l’individu a été victime d’une agression au couteau. Devant l’urgence de la situation, il fait allonger la victim...e, lui prodigue les premiers soins et préviens les secours. Arrivés sur place, les pompiers évacuent la victime dans de bonnes conditions grâce à la réactivité des militaires.
L'Armée de Terre est fière de compter dans ses rangs, des soldats dotés d'un sens civique exemplaire
mercredi 24 juin 2015
mardi 23 juin 2015
lundi 22 juin 2015
dimanche 21 juin 2015
samedi 20 juin 2015
La moitié de la force aérienne française n'est pas en état de voler
C'est une information repérée par le quotidien Libération sur le site NosDéputés.fr, l'observatoire citoyen de l'activité parlementaire. Le 13 janvier 2015, le député François Cornut-Gentille a interrogé le ministre de la Défense sur la disponiblité des aéronefs de l'armée de l'air française. La réponse qu'il a reçu 6 mois plus tard est éloquente. Plus de la moitié des avions des forces françaises est clouée au sol.
Les Mirage ne sont pas mieux lotis puisque la disponibilité du chasseur s'étale, selon les modèles, entre 38% et 41%. Là encore plus d'un avion sur deux de cette catégorie est dans l'incapacité de remplir sa mission.
On ne connaitra pas non plus la capacité des aviateurs français à se faire ravitailler en vol. Les chiffres concernant le Boeing ravitailleur KC 135 ont eux aussi été classifiés. Tout juste sait on que l'armée possède 14 de ces avions et qu'ils ont une moyenne d'âge de 51 ans.
Une situation qui si elle parait alarmante n'est pas nouvelle. Dans un article publié en 2013 Le Nouvel économiste citait déjà le général Jean-Paul Paloméros qui partageait alors son inquiétude devant la commission de Défense de l'Assemblée nationale..
A l’époque chef d’état-major de l’armée de l’Air, le haut gradé avait lancé devant les députés qui l'interrogeaient : « Ma plus grande préoccupation reste la disponibilité des matériels, dont dépendent nos capacités opérationnelles, sans parler des effets sur le moral des hommes (...) L’utilisation plus fréquente d’avions tels que le Rafale, en plus de générer des surcoûts, hypothèque l’avenir de ces avions. »
http://www.20minutes.fr/societe/1636043-20150620-moitie-force-aerienne-francaise-etat-voler
Le Rafale aussi concerné
La fine fleur de l'aviation française n'échappe pas à la règle. Selon Libération sur les 93 rafales que possèdent les aviateurs plus de 52% ne sont pas en état de voler. Les besoins de réparation et d'entretien des engins expliqueraient cette situation pas vraiment à l'avantage des aviateurs français.Les Mirage ne sont pas mieux lotis puisque la disponibilité du chasseur s'étale, selon les modèles, entre 38% et 41%. Là encore plus d'un avion sur deux de cette catégorie est dans l'incapacité de remplir sa mission.
Des données classifiées
L'armée de l'air a refusé de donner les chiffres pour plusieurs de ses modèles. Ainsi on ne connaitra pas l'état de la flotte de Mirage chargée de la dissuasion nucléaire. L'armée a classifié les données concernant les 29 2000N, un avion spécialisé dans la frappe nucléaire depuis 1988.On ne connaitra pas non plus la capacité des aviateurs français à se faire ravitailler en vol. Les chiffres concernant le Boeing ravitailleur KC 135 ont eux aussi été classifiés. Tout juste sait on que l'armée possède 14 de ces avions et qu'ils ont une moyenne d'âge de 51 ans.
Une situation qui si elle parait alarmante n'est pas nouvelle. Dans un article publié en 2013 Le Nouvel économiste citait déjà le général Jean-Paul Paloméros qui partageait alors son inquiétude devant la commission de Défense de l'Assemblée nationale..
A l’époque chef d’état-major de l’armée de l’Air, le haut gradé avait lancé devant les députés qui l'interrogeaient : « Ma plus grande préoccupation reste la disponibilité des matériels, dont dépendent nos capacités opérationnelles, sans parler des effets sur le moral des hommes (...) L’utilisation plus fréquente d’avions tels que le Rafale, en plus de générer des surcoûts, hypothèque l’avenir de ces avions. »
http://www.20minutes.fr/societe/1636043-20150620-moitie-force-aerienne-francaise-etat-voler
Avec ses acrobaties aériennes, la Patrouille de France va vous faire rêver le 14 juillet
En démonstration cette semaine au Salon du Bourget, la Patrouille de France détonne avec ses huit pilotes chevronnés et ses acrobaties aériennes. Le 14 juillet, elle défilera dans les airs avec ses traditionnelles colonnes de fumées aux couleurs de la France.
Elle est la star incontestée du Salon du Bourget, qui se tient jusqu'à ce dimanche. Entre avions de chasse et gros porteurs, la Patrouille de France offre une chorégraphie réglée au millimètre et ponctuée par les célèbres lâchers de fumigènes bleu-blanc-rouge de ses Alphajet. Ses huit pilotes tout droit sortis de l'élite de l'aviation de combat se sont entraînés tout l'hiver à Salon-de-Provence, près de Marseille, pour atteindre cette quintessence du "team spirit" (esprit d'équipe) où chacun tient la vie de l'autre au bout de son gouvernail.
Pour ces missions pas comme les autres, les Alphajet au fuselage bleu-blanc-rouge évoluent à très basse altitude, entre 30 et 1.500 mètres, et jusqu'à deux mètres de distance seulement les uns des autres. D'où l'impression vertigineuse laissée au public qui les suit du sol. "On commence les figures à entre 300 et 340 noeuds (soit deux fois plus en km/h). Pour le facteur de charge, on peut aller jusqu'à 7 G, soit sept fois le poids de son corps. C'est le pic pour certains virages. Mais en moyenne, on est entre 4 et 5 G", relève le capitaine Bertrand Tardif, 37 ans, membre de la Patrouille depuis un an.
Se frôler sans se percuter
Les beaux jours venus, les huit équipiers partent en tournée à travers la France et l'Europe pour une série de meetings aériens et le traditionnel défilé militaire du 14 juillet sur les Champs-Elysées. Au Bourget, qui se tient tous les deux ans, ils sont les vedettes des journées grand public jusqu'à dimanche.
Le spectacle repose sur un rite immuable: les Alphajet volent d'abord en "ruban", ou formation serrée, puis se séparent en deux "box" de quatre appareils qui virevoltent dans le ciel, se croisent et se frôlent jusqu'à donner l'impression de se percuter.
Synchronisation parfaite
La clé de cette performance visuelle et technique repose avant tout sur une parfaite synchronisation entre les pilotes, emmenés par leur leader. "On pilote à la voix du leader donc il faut beaucoup d'attention (..) Il annonce tous les virages. Dès qu'il incline, on incline à imitation pour donner un rendu visuel", explique à Bertrand Tardif.
Pour ces missions pas comme les autres, les Alphajet au fuselage bleu-blanc-rouge évoluent à très basse altitude, entre 30 et 1.500 mètres, et jusqu'à deux mètres de distance seulement les uns des autres. D'où l'impression vertigineuse laissée au public qui les suit du sol. "On commence les figures à entre 300 et 340 noeuds (soit deux fois plus en km/h). Pour le facteur de charge, on peut aller jusqu'à 7 G, soit sept fois le poids de son corps. C'est le pic pour certains virages. Mais en moyenne, on est entre 4 et 5 G", relève le capitaine Bertrand Tardif, 37 ans, membre de la Patrouille depuis un an.
Se frôler sans se percuter
Les beaux jours venus, les huit équipiers partent en tournée à travers la France et l'Europe pour une série de meetings aériens et le traditionnel défilé militaire du 14 juillet sur les Champs-Elysées. Au Bourget, qui se tient tous les deux ans, ils sont les vedettes des journées grand public jusqu'à dimanche.
Le spectacle repose sur un rite immuable: les Alphajet volent d'abord en "ruban", ou formation serrée, puis se séparent en deux "box" de quatre appareils qui virevoltent dans le ciel, se croisent et se frôlent jusqu'à donner l'impression de se percuter.
Synchronisation parfaite
La clé de cette performance visuelle et technique repose avant tout sur une parfaite synchronisation entre les pilotes, emmenés par leur leader. "On pilote à la voix du leader donc il faut beaucoup d'attention (..) Il annonce tous les virages. Dès qu'il incline, on incline à imitation pour donner un rendu visuel", explique à Bertrand Tardif.
Une heure avant le vol, les huit "chevaliers du ciel" identifiables à leur combinaison bleu ciel se prêtent à une étrange partition, surnommée la "musique". Assis autour d'une table, ils miment avec les mains, les yeux fermés, les figures que le leader dictera en vol et les gestes qu'ils feront alors sur le manche ou la manette des gaz.
"On a une spécificité à la Patrouille de France, c'est de mentaliser le vol. En escadron de combat, les pilotes déployés en opérations extérieures font la même chose sur des parties plus réduites (..) Nous c'est sur la globalité du vol", décrypte le nouveau leader de la Patrouille, le commandant Romain Bethoux, 37 ans. Le risque est maîtrisé au plus près grâce à l'intense travail de concentration et de coordination des pilotes. Ils sont aussi en partie recrutés par cooptation, ce qui renforce la cohésion du groupe.
Des accidents rarissimes
Les accidents sont rarissimes mais en 2002, un pilote qui avait actionné son siège éjectable s'était tué à l'entraînement, son parachute ne s'étant pas complètement ouvert. En 1967, le commandant en second de la Patrouille s'était crasé aux commandes de son Fouga Magister au Bourget.
La Patrouille de France est née en 1953 lors d'une démonstration devant 50.000 spectacteurs à Alger. Ses pilotes ont volé successivement sur F-84 G Thunderjet, Ouragan, Mystère IVA et Fouga Magister. L'Alphajet, un petit biréacteur utilisé pour la formation des pilotes de chasse, s'est imposé en 1981. La Patrouille de France rivalise à l'international avec les Frecce Tricolori (Italie), les Read Arrows (Grande-Bretagne) ainsi que les Blue Angels de l'US Navy et les Thunderbirds de l'US Air Force.
"On a une spécificité à la Patrouille de France, c'est de mentaliser le vol. En escadron de combat, les pilotes déployés en opérations extérieures font la même chose sur des parties plus réduites (..) Nous c'est sur la globalité du vol", décrypte le nouveau leader de la Patrouille, le commandant Romain Bethoux, 37 ans. Le risque est maîtrisé au plus près grâce à l'intense travail de concentration et de coordination des pilotes. Ils sont aussi en partie recrutés par cooptation, ce qui renforce la cohésion du groupe.
Des accidents rarissimes
Les accidents sont rarissimes mais en 2002, un pilote qui avait actionné son siège éjectable s'était tué à l'entraînement, son parachute ne s'étant pas complètement ouvert. En 1967, le commandant en second de la Patrouille s'était crasé aux commandes de son Fouga Magister au Bourget.
La Patrouille de France est née en 1953 lors d'une démonstration devant 50.000 spectacteurs à Alger. Ses pilotes ont volé successivement sur F-84 G Thunderjet, Ouragan, Mystère IVA et Fouga Magister. L'Alphajet, un petit biréacteur utilisé pour la formation des pilotes de chasse, s'est imposé en 1981. La Patrouille de France rivalise à l'international avec les Frecce Tricolori (Italie), les Read Arrows (Grande-Bretagne) ainsi que les Blue Angels de l'US Navy et les Thunderbirds de l'US Air Force.
Dans la peau d'un pilote de la patrouille de France sur WAT.tv
http://lci.tf1.fr/france/societe/avec-ses-acrobaties-aeriennes-la-patrouille-de-france-va-vous-8623985.html
http://lci.tf1.fr/france/societe/avec-ses-acrobaties-aeriennes-la-patrouille-de-france-va-vous-8623985.html
vendredi 19 juin 2015
Châlons-en-Champagne, le général Bellot des Minières part pour Toulouse
Avec la suppression de la 1re brigade mécanisée et du 1er RAMa à Châlons, le général ne pouvait qu’être appelé à de nouvelles responsabilités
Commandant la 1re brigade mécanisée de Châlons-en-Champagne et délégué militaire départemental de la Marne, le général de brigade Éric Bellot des Minières, est nommé au Journal officiel du vendredi 19 juin 2015, commandant la 11e brigade parachutiste et commandant la base de défense de Toulouse.
Le général aura été peu présent dans la Marne puisqu’il a été dès son obtention des étoiles porté à la tête de la Force Sangaris, engagée en Centrafrique où il a succédé au général Francisco Soriano. Un temps pressenti pour prendre le commandement de la Légion étrangère (COM.LE), le général Bellot des Minières a passé une bonne partie de sa carrière au sein du 2e Régiment Étranger de Parachutistes (REP) de Calvi, dont il a été le chef de corps. Il a notamment commandé le Groupement tactique interarmes (GTIA) ALTOR en Surobi (Afghanistan) au début de l’année 2010.
À Sangaris, le général Bellot des Minières a fait un gros travail pour le déploiement de la future opération de maintien de la paix des Nations unies (MINUSCA), en appui de la MISCA et en coordination avec l’EUFOR RCA, la force déployée dans le pays par l’Union européenne.
Il a participé récemment à Reims aux cérémonies du 70e anniversaire de la reddition sans condition des armées nazies lors de la venue du secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Défense chargé des Anciens combattants et de la Mémoire, Jean-Marc Todeschini.
En savoir plus sur http://www.opex360.com/2014/06/19/centrafrique-le-general-eric-bellot-des-minieres-prend-le-commandement-de-la-force-sangaris/#KQTgLM7OV3xeiEtJ.99
http://www.lunion.com/node/490411
Commandant la 1re brigade mécanisée de Châlons-en-Champagne et délégué militaire départemental de la Marne, le général de brigade Éric Bellot des Minières, est nommé au Journal officiel du vendredi 19 juin 2015, commandant la 11e brigade parachutiste et commandant la base de défense de Toulouse.
Le général aura été peu présent dans la Marne puisqu’il a été dès son obtention des étoiles porté à la tête de la Force Sangaris, engagée en Centrafrique où il a succédé au général Francisco Soriano. Un temps pressenti pour prendre le commandement de la Légion étrangère (COM.LE), le général Bellot des Minières a passé une bonne partie de sa carrière au sein du 2e Régiment Étranger de Parachutistes (REP) de Calvi, dont il a été le chef de corps. Il a notamment commandé le Groupement tactique interarmes (GTIA) ALTOR en Surobi (Afghanistan) au début de l’année 2010.
À Sangaris, le général Bellot des Minières a fait un gros travail pour le déploiement de la future opération de maintien de la paix des Nations unies (MINUSCA), en appui de la MISCA et en coordination avec l’EUFOR RCA, la force déployée dans le pays par l’Union européenne.
Il a participé récemment à Reims aux cérémonies du 70e anniversaire de la reddition sans condition des armées nazies lors de la venue du secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Défense chargé des Anciens combattants et de la Mémoire, Jean-Marc Todeschini.
En savoir plus sur http://www.opex360.com/2014/06/19/centrafrique-le-general-eric-bellot-des-minieres-prend-le-commandement-de-la-force-sangaris/#KQTgLM7OV3xeiEtJ.99
http://www.lunion.com/node/490411
jeudi 18 juin 2015
Emission du dimanche 21 juin 2015 20:55 : Légion Étrangère : pour l'aventure et pour la France
Chaque année, 8 000 candidats se présentent au centre de sélection de la Légion étrangère à Aubagne. Ils ont entre 17 et 40 ans, ils viennent du monde entier. Certains fuient la misère, d'autres un lourd passé ou un chagrin d'amour. Seul un sur dix sera retenu.
Quelles que soient leur origine, leur religion, leur nationalité, la Légion étrangère offre à ces hommes une nouvelle chance pour une nouvelle vie... En rejoignant ses rangs, ils sont sûrs de connaître l'aventure au quotidien, mais le défi est lourd à relever.
Nous avons suivi les jeunes recrues, depuis leur sélection jusqu'à la fameuse marche du képi blanc. Cette épreuve épuisante de 50 kilomètres avec un sac de 30 kg sur le dos et un fusil d'assaut en bandoulière, fera de ces hommes des légionnaires.
Pour Diaba, venu de Guinée Conakry, c'est le rêve d'une vie. Il va devoir se surpasser pour être à la hauteur. Pour Luis, uruguayen, c'est une tradition familiale : son père était légionnaire et il en sera de même pour lui… du moins, il l'espère.
En 4 mois, les engagés vont apprendre à parler français, à nager pour certains, à combattre mais aussi à repasser leur chemise et à faire leur lit au carré. Ils seront sous pression psychologique permanente. Chaque faux pas est aussitôt sanctionné. Leurs chefs ne leurs font pas de cadeaux.
Certains se prenaient pour des héros, ils vont découvrir que devenir légionnaire se gagne à la sueur de son front, et que la réalité du combat est parfois très éloignée de ce qu'ils imaginaient.
Les hommes de la Légion sont engagés au Tchad et au Nord Niger. Les équipes de Zone Interdite ont pu suivre les paras du 2ème REP (régiment étranger parachutiste) qui luttent contre les groupes armés terroristes, au cours d'une opération aéroportée d'une ampleur exceptionnelle.
Videos, séries et émissions sur M6.fr : L'émission de Zone interdite http://www.m6.fr/emission-zone_interdite/21-06-2015-legion_etrangere_pour_l_aventure_et_pour_la_france-2147562223.html#ixzz3dRLQY8Q4
http://www.m6.fr/emission-zone_interdite/emission-zone_interdite.html
Quelles que soient leur origine, leur religion, leur nationalité, la Légion étrangère offre à ces hommes une nouvelle chance pour une nouvelle vie... En rejoignant ses rangs, ils sont sûrs de connaître l'aventure au quotidien, mais le défi est lourd à relever.
Nous avons suivi les jeunes recrues, depuis leur sélection jusqu'à la fameuse marche du képi blanc. Cette épreuve épuisante de 50 kilomètres avec un sac de 30 kg sur le dos et un fusil d'assaut en bandoulière, fera de ces hommes des légionnaires.
Pour Diaba, venu de Guinée Conakry, c'est le rêve d'une vie. Il va devoir se surpasser pour être à la hauteur. Pour Luis, uruguayen, c'est une tradition familiale : son père était légionnaire et il en sera de même pour lui… du moins, il l'espère.
En 4 mois, les engagés vont apprendre à parler français, à nager pour certains, à combattre mais aussi à repasser leur chemise et à faire leur lit au carré. Ils seront sous pression psychologique permanente. Chaque faux pas est aussitôt sanctionné. Leurs chefs ne leurs font pas de cadeaux.
Certains se prenaient pour des héros, ils vont découvrir que devenir légionnaire se gagne à la sueur de son front, et que la réalité du combat est parfois très éloignée de ce qu'ils imaginaient.
Les hommes de la Légion sont engagés au Tchad et au Nord Niger. Les équipes de Zone Interdite ont pu suivre les paras du 2ème REP (régiment étranger parachutiste) qui luttent contre les groupes armés terroristes, au cours d'une opération aéroportée d'une ampleur exceptionnelle.
Videos, séries et émissions sur M6.fr : L'émission de Zone interdite http://www.m6.fr/emission-zone_interdite/21-06-2015-legion_etrangere_pour_l_aventure_et_pour_la_france-2147562223.html#ixzz3dRLQY8Q4
http://www.m6.fr/emission-zone_interdite/emission-zone_interdite.html
mercredi 17 juin 2015
Faverolles-et-Coemy, des élèves sur le parcours d'un poilu
Mme SEYNAEVE, enseignante à l’école élémentaire de Faverolles-et-Coëmy, a inscrit en début d’année scolaire ses 20 élèves de CM1/CM2 au concours « Les petits artistes de la mémoire, la Grande Guerre vue par les enfants » (PAM) organisé par l’Office national des anciens combattants et victimes de guerre (ONACVG).
Le projet, qui consistait à retracer le parcours d’un soldat durant ce conflit sous forme d’un carnet, s’est porté sur la caporal Jules BOURREL, tué à l'ennemi le 29 mai 1918 dans le village de l’école. Une manière originale pour les élèves d'appréhender, cent ans après, ce conflit hors norme. Un travail qui a mobilisé les élèves mais aussi le monde ancien combattant du secteur qui a prêté main forte à la classe. Le Jury départemental a été sensible à l'exercice et à attribué la mention « coup de coeur » lors de sa réunion du 20 mai à Châlons-en-Champagne.
Comme récompense, la classe a pu effectuer un voyage mémoriel le mardi 16 juin 2015. Les élèves ont ainsi prolongé ce travail pédagogique mené pendant l'année scolaire. Au programme de cette journée, la visite du centre d'interprétation Marne 14/18 de Suippes, pique-nique en plein air, découverte de l'impressionnant monument de Navarin puis visite guidée de l'exceptionnel réseau de tranchée de « La main de Massiges ».
Une journée riche et ensoleillée dont les enfants garderont un souvenir pérenne. Au retour, ils ont reçu leur diplôme individuel de « Petit artiste de la mémoire » matérialisant leur participation à ce concours.
http://www.lunion.com/node/488655
Le projet, qui consistait à retracer le parcours d’un soldat durant ce conflit sous forme d’un carnet, s’est porté sur la caporal Jules BOURREL, tué à l'ennemi le 29 mai 1918 dans le village de l’école. Une manière originale pour les élèves d'appréhender, cent ans après, ce conflit hors norme. Un travail qui a mobilisé les élèves mais aussi le monde ancien combattant du secteur qui a prêté main forte à la classe. Le Jury départemental a été sensible à l'exercice et à attribué la mention « coup de coeur » lors de sa réunion du 20 mai à Châlons-en-Champagne.
Comme récompense, la classe a pu effectuer un voyage mémoriel le mardi 16 juin 2015. Les élèves ont ainsi prolongé ce travail pédagogique mené pendant l'année scolaire. Au programme de cette journée, la visite du centre d'interprétation Marne 14/18 de Suippes, pique-nique en plein air, découverte de l'impressionnant monument de Navarin puis visite guidée de l'exceptionnel réseau de tranchée de « La main de Massiges ».
Une journée riche et ensoleillée dont les enfants garderont un souvenir pérenne. Au retour, ils ont reçu leur diplôme individuel de « Petit artiste de la mémoire » matérialisant leur participation à ce concours.
http://www.lunion.com/node/488655
Une gendarme du Haut-Doubs sélectionnée pour la caravane du Tour de France
Ils seront, l’espace de trois semaines, la vitrine nationale de la gendarmerie. Jeunes, dynamiques, souriants, abordables, ces douze gendarmes ont été triés sur le volet, parmi des centaines de candidatures volontaires. Au cœur de la fameuse caravane, la Doubienne Audrey Vuillemin troquera le bleu de l’uniforme pour une tenue jaune, tradition du Tour de France oblige. Sur la 3008 dédiée à la manifestation, les sigles de la gendarmerie seront néanmoins bien visibles.
« Ça me bottait de me lancer dans cette aventure », explique Audrey, « je ne suis pas passionnée de vélo mais j’ai envie de nouvelles expériences. On a un métier qui nous offre beaucoup d’opportunités différentes. Je vais rencontrer du monde et voir du pays, puisqu’on passera même par la Belgique et les Pays-Bas. » Sa persévérance a payé : « J’avais déjà tenté l’année dernière, j’étais allée jusqu’à l’étape de l’entretien à Paris. Cette fois, ça a marché ! »
Arrivée dans la région à l’âge de trois mois, la gendarme de Levier se sent « à 100 % Franc-Comtoise ». Et fière de l'être. « D'ailleurs, je ne me gênerai pas pour le dire. J’amènerai aussi du vin du Jura et de la saucisse de Morteau », appuie-t-elle, en digne ambassadrice. « Dommage que le Tour ne passe pas dans la région », ajoute-t-elle.
Fille de gendarme, Audrey a travaillé de 18 à 26 ans comme préparatrice en pharmacie tout en assurant, déjà, des missions de réservistes. Mais l’appel de l’uniforme l’a finalement rattrapée, pour le plus grand bonheur de Gilles, le papa. « J’ai démissionné et je suis sortie diplômée de l’école en 2012. Je suis en train de préparer un examen pour devenir officier de police judiciaire », raconte Audrey Vuillemin.
Les révisions, en juillet, s’annoncent donc délicates. « J’emmènerai mes fiches avec moi », promet-elle dans un éclat de rire… Pour se donner bonne conscience ? « Si mon commandant était là, je dirais que je les utiliserai. Mais je sais que les journées vont être chargées. Vivre le Tour, c’est top, mais c’est aussi fatiguant », glisse Audrey.
La « Miss » de la compagnie de Pontarlier ne va pas s’en plaindre, loin de là. « Je fêterai même mes 30 ans sur le Tour », note la gendarme. Un coup d’œil sur le programme. « Oui, ce sera à Saint-Jean-de-Maurienne dans les Alpes. » Un passage de col symbolique, dont elle risque de se souvenir longtemps.
http://www.estrepublicain.fr/edition-haut-doubs/2015/06/16/en-voiture-avec-audrey
« Ça me bottait de me lancer dans cette aventure », explique Audrey, « je ne suis pas passionnée de vélo mais j’ai envie de nouvelles expériences. On a un métier qui nous offre beaucoup d’opportunités différentes. Je vais rencontrer du monde et voir du pays, puisqu’on passera même par la Belgique et les Pays-Bas. » Sa persévérance a payé : « J’avais déjà tenté l’année dernière, j’étais allée jusqu’à l’étape de l’entretien à Paris. Cette fois, ça a marché ! »
« Je fêterai mes 30 ans sur le Tour »
La mission des « caravaniers » de la gendarmerie sur le Tour n’est pas d’encadrer le public, contrairement aux 11.500 autres gendarmes mobilisés sur toute la durée de l’événement. Eux œuvrent de l’intérieur, devançant, sur la route, les forçats de la pédale. « On diffuse des messages de prévention car sur le parcours, il peut y avoir des comportements dangereux, et on en profite pour faire du recrutement », détaille la pétillante Audrey.Arrivée dans la région à l’âge de trois mois, la gendarme de Levier se sent « à 100 % Franc-Comtoise ». Et fière de l'être. « D'ailleurs, je ne me gênerai pas pour le dire. J’amènerai aussi du vin du Jura et de la saucisse de Morteau », appuie-t-elle, en digne ambassadrice. « Dommage que le Tour ne passe pas dans la région », ajoute-t-elle.
Fille de gendarme, Audrey a travaillé de 18 à 26 ans comme préparatrice en pharmacie tout en assurant, déjà, des missions de réservistes. Mais l’appel de l’uniforme l’a finalement rattrapée, pour le plus grand bonheur de Gilles, le papa. « J’ai démissionné et je suis sortie diplômée de l’école en 2012. Je suis en train de préparer un examen pour devenir officier de police judiciaire », raconte Audrey Vuillemin.
Les révisions, en juillet, s’annoncent donc délicates. « J’emmènerai mes fiches avec moi », promet-elle dans un éclat de rire… Pour se donner bonne conscience ? « Si mon commandant était là, je dirais que je les utiliserai. Mais je sais que les journées vont être chargées. Vivre le Tour, c’est top, mais c’est aussi fatiguant », glisse Audrey.
La « Miss » de la compagnie de Pontarlier ne va pas s’en plaindre, loin de là. « Je fêterai même mes 30 ans sur le Tour », note la gendarme. Un coup d’œil sur le programme. « Oui, ce sera à Saint-Jean-de-Maurienne dans les Alpes. » Un passage de col symbolique, dont elle risque de se souvenir longtemps.
http://www.estrepublicain.fr/edition-haut-doubs/2015/06/16/en-voiture-avec-audrey
mardi 16 juin 2015
Fête du 14 Juillet: Le Raid et le GIGN devraient défiler sur les Champs-Elysées
Un hommage aux forces de police et de gendarmerie sollicitées pendant les attaques terroristes en France début janvier. Selon nos informations, le RAID et le GIGN devraient défiler sur les Champs-Elysées le 14 juillet prochain. Le ministère de la Défense n’attend plus que le retour de l’Elysée pour communiquer officiellement le détail des unités qui paraderont sur l’avenue parisienne.
Plusieurs sources au sein de la direction de la police et de la gendarmerie nous ont confirmé que leurs unités d’élite faisaient partie de la maquette, en attente de validation finale à l’Elysée et à l’État-major des armées.
Si le principe de la présence de ces unités, en guise d’hommage aux interventions à l’Hyper Cacher de la Porte de Vincennes et à l’imprimerie de Dammartin-en-Goële, est acté, les conditions dans lesquelles les troupes défileront sont plus incertaines. « On travaille encore sur l’articulation. Le gouverneur militaire de Paris, en charge du défilé du 14 Juillet, est en lien direct avec l’Elysée », précise une source militaire.
Les dernières modalités, en fonction des effectifs engagés sur le terrain et en opération, doivent encore être précisées. Avec quelle tenue vont-ils défiler ? A bord de quel véhicule ? Sans doute, le GIGN sortira son nouveau Sherpa, le véhicule d’assaut que l’on a pu voir sur les images de la prise d’otage en Seine-et-Marne. Porteront-ils des cagoules sur la tête pour garantir leur sécurité ? Ou seront-ils revêtus d’une tenue de camouflage ? Réponses officielles et définitives « fin juin, début juillet », promet-on.
http://www.20minutes.fr/societe/1632831-20150616-fete-14-juillet-raid-gign-devraient-defiler-champs-elysees
Plusieurs sources au sein de la direction de la police et de la gendarmerie nous ont confirmé que leurs unités d’élite faisaient partie de la maquette, en attente de validation finale à l’Elysée et à l’État-major des armées.
Derniers détails à régler
La proposition était dans les tuyaux depuis plusieurs mois. La Lettre A en avait d’ailleurs fait écho dès le mois d’avril. Mais les modalités n’avaient pas encore été bien définies. Il fallait déterminer notamment comment ces unités d’élite pourraient défiler dans la mesure où leur anonymat devait être garanti.Si le principe de la présence de ces unités, en guise d’hommage aux interventions à l’Hyper Cacher de la Porte de Vincennes et à l’imprimerie de Dammartin-en-Goële, est acté, les conditions dans lesquelles les troupes défileront sont plus incertaines. « On travaille encore sur l’articulation. Le gouverneur militaire de Paris, en charge du défilé du 14 Juillet, est en lien direct avec l’Elysée », précise une source militaire.
Comment garantir l’anonymat ?
« En règle générale, la première maquette est présentée dès le mois de novembre. Puis c’est affiné au fur et à mesure de l’année. En 2014, nous avons eu 25 maquettes différentes, la dernière ayant été validée par l’Elysée le 2 juillet », poursuit cette source. L’entourage de François Hollande ne laisse, pour l’heure, rien transpirer.Les dernières modalités, en fonction des effectifs engagés sur le terrain et en opération, doivent encore être précisées. Avec quelle tenue vont-ils défiler ? A bord de quel véhicule ? Sans doute, le GIGN sortira son nouveau Sherpa, le véhicule d’assaut que l’on a pu voir sur les images de la prise d’otage en Seine-et-Marne. Porteront-ils des cagoules sur la tête pour garantir leur sécurité ? Ou seront-ils revêtus d’une tenue de camouflage ? Réponses officielles et définitives « fin juin, début juillet », promet-on.
http://www.20minutes.fr/societe/1632831-20150616-fete-14-juillet-raid-gign-devraient-defiler-champs-elysees
lundi 15 juin 2015
dimanche 14 juin 2015
samedi 13 juin 2015
vendredi 12 juin 2015
jeudi 11 juin 2015
Agression
Bonjour à tous mes lecteurs
J'ai effectué une carrière militaire enrichissante
35 années d'active et 10 années de réserves à 90 jours par an !
J'ai terminé major concours (concours 90) et je suis ancien combattant, pensionné de guerre ...
Je suis titulaire de la médaille militaire, médaille de l'OTAN pour ma participation aux opérations extérieures en Bosnie (IFOR, SFOR) et d'autres médailles que je ne cite pas ... je suis titulaire du titre de reconnaissance de la nation...
J'a été victime ce matin d'une violente agression verbale avec des mots qui m'ont fait très mal...
J'ai été traité de "militaire fainéant, d'ancien combattant de mes couilles et de pensionné de merde !"
C'est un scandale de traiter un homme qui a servi son pays durant toute sa vie de la sorte.
J'écris donc cet article pour que vous sachiez que certaines personnes ne connaissent pas notre motivation, nous les militaires, sont insensibles à notre engagement au service des autres... et les sacrifices consentis par nos frères d'armes encore aujourd'hui.
Celui qui m'a agressé mérite une punition ... mais il semble que son comportement ne soit pas punissable ...
La punition sera le mépris... car son comportement est méprisable... méprisable car il se réfugie derrière un handicap (prothèse de jambe) et crie à ceux qui veulent bien l'écouter qu'avec cet handicap il est intouchable ...
Aujourd'hui ma blessure est psychologique ... je pensais que l'engagement de ma vie était reconnu...
Je ne donne pas le nom de cet homme... il serait trop content de le voir inscrit sur un de mes blogs...
Surtout, vous mes lecteurs, combattez sans relâche ces personnes qui nous insultent pour ce que l'on a fait au service de notre pays !
Charente-Maritime : la marine nationale réalise 60 sauvetages en mer chaque année
Avec la proximité des prochaines grandes vacances qui démarrent dans trois semaines, les sauveteurs de la Marine nationale ont repris leur entraînement afin d'affûter leurs techniques d'hélitreuillage. Les opérations de sauvetage vont se multiplier avec l'afflux de vacanciers. On sait par expérience que la période est délicate car de nombreux plaisanciers en difficulté ou mal préparés à affronter la mer font appel aux secours pour se sortir de situations délicates.
En Charente-Maritime, 12 hommes spécialement entraînés aux secours en mer se relaient à bord d'un hélicoptère Dauphin de la Marine nationale spécialement équipé pour les opérations d'hélitreuillage en pleine mer. Ces hommes sont habitués à intervenir par tous les temps et ils auraient pu, s'il avait été localisé, venir en aide au skipper du trimaran retrouvé échoué sur une plage des Landes.
Très entraînés, ces hommes multiplient les sorties en mer pour se préparer à toutes les situations. Nos confrères de France 3 Atlantique ont été autorisés à les filmer pendant un entraînement. Voici le reportage de Sophie Béchir, Thomas Chapuzot et Maud Coudrin
http://france3-regions.francetvinfo.fr/poitou-charentes/2015/06/10/charente-maritime-la-marine-nationale-realise-60-sauvetages-en-mer-chaque-annee-744009.html
En Charente-Maritime, 12 hommes spécialement entraînés aux secours en mer se relaient à bord d'un hélicoptère Dauphin de la Marine nationale spécialement équipé pour les opérations d'hélitreuillage en pleine mer. Ces hommes sont habitués à intervenir par tous les temps et ils auraient pu, s'il avait été localisé, venir en aide au skipper du trimaran retrouvé échoué sur une plage des Landes.
Très entraînés, ces hommes multiplient les sorties en mer pour se préparer à toutes les situations. Nos confrères de France 3 Atlantique ont été autorisés à les filmer pendant un entraînement. Voici le reportage de Sophie Béchir, Thomas Chapuzot et Maud Coudrin
http://france3-regions.francetvinfo.fr/poitou-charentes/2015/06/10/charente-maritime-la-marine-nationale-realise-60-sauvetages-en-mer-chaque-annee-744009.html
mercredi 10 juin 2015
Un nouveau ministère de la Défense... mais sans ministre
Le nouveau ministère de la Défense s'installe progressivement dans ses nouveaux et immenses locaux de Balard, non loin de la porte de Versailles. Une première visite à l'occasion d'une rencontre avec la presse du général Denis Mercier, chef d'état-major de l'armée de l'air, a permis de constater de visu ce que l'on savait déjà : ce lieu nouveau va introduire une véritable révolution culturelle dans le système de conduite des armées françaises. On ne parle là que d'impressions : les bâtiments ne sont pas complètement terminés, la signalétique n'est pas complète et le labyrinthe est encore abscons pour ses nouveaux occupants.
http://www.lepoint.fr/editos-du-point/jean-guisnel/un-nouveau-ministere-de-la-defense-mais-sans-ministre-10-06-2015-1935234_53.php
Un véritable phalanstère
À l'entrée des visiteurs, la sécurité est assurée d'abord par des fantassins en armes, puis - comme dans de nombreux locaux militaires parisiens aujourd'hui - par une entreprise de gardiennage privée. Pour entrer dans la partie fermée du bâtiment, des tourniquets de sécurité nécessitent l'usage de badges au fonctionnement très aléatoire. Direction les espaces de restauration réservés aux "très hautes autorités". Et là, le premier changement saute aux yeux : dans un immense couloir, des salles à manger privatives sont réservées aux chefs d'état-major et assimilés (directeur général des relations internationales et de la stratégie, secrétaire général pour l'administration). Contrairement à ce qui se passe actuellement, quand chaque état-major dispose de locaux éclatés où ils reçoivent leurs visiteurs dans la plus grande discrétion, chacun pourra constater de visu qui sont les invités de l'autre. Pas sûr que ce phalanstère tienne longtemps en l'état.Des bureaux exigus
Deuxième étonnement constaté en visitant le bureau personnel du chef d'état-major de l'armée de l'air, le premier installé dans les nouveaux locaux : il est particulièrement exigu et très inadapté à la réception des visiteurs de haut rang, voire à la tenue de réunions, que les hautes autorités militaires organisent régulièrement. C'est exclusivement un lieu de travail personnel. Mais, pour la partie de ses activités tournées vers l'extérieur, un chef d'état-major devra partager avec ses voisins et homologues des locaux de réception communs. On verra dans un an comment les choses se sont réellement mises en place. En tout cas, pour les visiteurs, attention aux ascenseurs ! L'auteur de ces lignes s'est trouvé coincé ce matin dans l'un d'entre eux avec six confrères, attendant vingt minutes l'intervention d'un technicien extérieur.Le Drian reste à l'hôtel de Brienne
Mais le plus étonnant dans cette affaire, c'est que le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a décidé de ne pas venir s'installer dans ces locaux ultra-modernes et très chers construits dans le cadre d'un partenariat public-privé. Avec plusieurs dizaines de personnes constituant ses deux cabinets, le civil et le militaire, le ministre continuera d'occuper l'hôtel de Brienne et d'y tenir les multiples réunions quotidiennes qu'exige la conduite des affaires courantes du ministère. Les états-majors installés à Balard devront donc faire une navette continuelle entre leurs nouveaux locaux et le cabinet ministériel. Pourtant, un étage entier est réservé au ministre dans les locaux de Balard ! Pour l'heure, ils resteront vides. En son temps, l'ancien ministre Édouard Balladur avait refusé de rendre l'aile du Louvre qu'il occupait pour prendre la direction des nouvelles installations de Bercy. Lors d'une récente réunion à Matignon entre les chefs militaires et le Premier ministre, ce dernier avait demandé à Jean-Yves le Drian quand il se rendrait à Balard. Il avait répondu "en octobre", oubliant d'ajouter "pour l'inauguration". Car - sauf nouveauté qui n'aurait pas été annoncée - le déménagement du ministre n'est pas programmé !http://www.lepoint.fr/editos-du-point/jean-guisnel/un-nouveau-ministere-de-la-defense-mais-sans-ministre-10-06-2015-1935234_53.php
L’A400M fera des démonstrations en vol au Bourget
L’A400M, dont un exemplaire s’est crashé à Séville le 9 mai dernier, effectuera des démonstrations en vol lors du salon aéronautique du Bourget, qui se tient du 15 au 21 juin, a annoncé Airbus Defence and Space.
« Airbus DS est heureux de confirmer que l'A400M prendra part aux démonstrations aériennes au salon du Bourget et effectuera le même programme que celui qu'il a effectué lors des salons depuis 2010 », a écrit l’avionneur dans un communiqué, diffusé ce mercredi. « L'appareil immatriculé MSN6 volera tous les jours à partir du lundi 15 jusqu'au vendredi 19 avec les pilotes d'essais Nacho Lombo et Tony Flynn », a précisé Airbus DS. « Nous avons toute confiance en l'A400M et sommes enchantés d'effectuer nos démonstrations en vol comme prévu », s’est réjoui Fernando Alonso, le patron de la branche d’aviation militaire d’Airbus DS. « Nous voulons partager notre fierté de l'appareil avec tous les aviateurs passionnés au Bourget », a-t-il ajouté.
Le 9 mai dernier, un A400M s’est crashé à Séville, faisant quatre morts et deux blessés graves. L’appareil, destiné à la Turquie, effectuait un vol de test. Selon Airbus DS, « les moteurs 1, 2 et 3 de l'appareil ont subi un gel de la puissance après le décollage et n'ont pas répondu aux tentatives entreprises par l'équipage pour contrôler normalement la puissance ». « Le quatrième moteur a répondu normalement » en revanche, explique Airbus DS.
L’Espagne a suspendu les vols d’essai de l’A400M après l’accident, de même que l’Allemagne, le Royaume-Uni, la Turquie et la Malaisie. De son côté, la France a maintenu les vols de cet appareil dont le premier exemplaire a été livré en 2013. Malgré cet accident, Airbus estime pouvoir encore livrer cette année 13 à 17 A400M. 174 exemplaires de cet avion ont été commandés à ce jour.
http://www.ladepeche.fr/article/2015/06/10/2121933-l-a400m-fera-des-demonstrations-en-vol-au-bourget.html
« Airbus DS est heureux de confirmer que l'A400M prendra part aux démonstrations aériennes au salon du Bourget et effectuera le même programme que celui qu'il a effectué lors des salons depuis 2010 », a écrit l’avionneur dans un communiqué, diffusé ce mercredi. « L'appareil immatriculé MSN6 volera tous les jours à partir du lundi 15 jusqu'au vendredi 19 avec les pilotes d'essais Nacho Lombo et Tony Flynn », a précisé Airbus DS. « Nous avons toute confiance en l'A400M et sommes enchantés d'effectuer nos démonstrations en vol comme prévu », s’est réjoui Fernando Alonso, le patron de la branche d’aviation militaire d’Airbus DS. « Nous voulons partager notre fierté de l'appareil avec tous les aviateurs passionnés au Bourget », a-t-il ajouté.
Le 9 mai dernier, un A400M s’est crashé à Séville, faisant quatre morts et deux blessés graves. L’appareil, destiné à la Turquie, effectuait un vol de test. Selon Airbus DS, « les moteurs 1, 2 et 3 de l'appareil ont subi un gel de la puissance après le décollage et n'ont pas répondu aux tentatives entreprises par l'équipage pour contrôler normalement la puissance ». « Le quatrième moteur a répondu normalement » en revanche, explique Airbus DS.
L’Espagne a suspendu les vols d’essai de l’A400M après l’accident, de même que l’Allemagne, le Royaume-Uni, la Turquie et la Malaisie. De son côté, la France a maintenu les vols de cet appareil dont le premier exemplaire a été livré en 2013. Malgré cet accident, Airbus estime pouvoir encore livrer cette année 13 à 17 A400M. 174 exemplaires de cet avion ont été commandés à ce jour.
http://www.ladepeche.fr/article/2015/06/10/2121933-l-a400m-fera-des-demonstrations-en-vol-au-bourget.html
mardi 9 juin 2015
Des écoliers à bord d'un hélicoptère du 3e RHC d'Étain
Approcher les véhicules aériens du 3e RHC d'Étain comme la Gazelle ou le Puma, c'est ce qu'ont fait plus d'une centaine d'écoliers grâce aux premières olympiades organisées sur la base. Un moyen de découvrir le site et l'équipements des militaires.
S'essayer au simulateur de vol et monter à bord d'un hélicoptère, c'est la chance qu'ont eu quelques 124 enfants à la base du troisième régiment d'hélicoptères de combat d'Étain. L'armée a en effet accueilli les jeunes afin de leur faire découvrir les équipements sur place. Gazelles, Pumas, ils ont pu monter à bord et même piloter le simulateur de vol de la base.
http://france3-regions.francetvinfo.fr/lorraine/2015/06/09/des-ecoliers-bord-d-un-helicoptere-du-3e-rhc-d-etain-743063.html
S'essayer au simulateur de vol et monter à bord d'un hélicoptère, c'est la chance qu'ont eu quelques 124 enfants à la base du troisième régiment d'hélicoptères de combat d'Étain. L'armée a en effet accueilli les jeunes afin de leur faire découvrir les équipements sur place. Gazelles, Pumas, ils ont pu monter à bord et même piloter le simulateur de vol de la base.
http://france3-regions.francetvinfo.fr/lorraine/2015/06/09/des-ecoliers-bord-d-un-helicoptere-du-3e-rhc-d-etain-743063.html
lundi 8 juin 2015
Sedan : cette chienne a sauvé 25 personnes, traqué des voleurs et pisté les frères Kouachi
La chienne Lucrèce, de l’équipe de gendarmerie cynophile basée à la compagnie de Sedan, a été décorée de la médaille de la défense, à la grande fierté de son maître, le chef Bruno Nizet
Elle est alerte, joueuse et docile. Sa mission est de sauver des vies et de protéger la population. Du haut de ses neuf ans, Lucrèce, fringante chienne berger belge malinois, vient d’être distinguée de la médaille de la défense nationale échelon bronze, pour services rendus. Une belle récompense pour « Lulu » qui prendra sa retraite d’ici la fin de l’été.
Et une grande fierté pour son maître, le chef Bruno Nizet. « Cela ne se fait qu’à titre exceptionnel pour les chiens. » Bruno et Lucrèce ont toujours fait équipe. Leur complicité s’est forgée dès le début de la formation de Lucrèce, pendant treize semaines, au Centre national d’instruction cynophile de gendarmerie, à Gramat, dans le Lot. « Pendant un mois à un mois et demi, le chien se familiarise avec le maître au travers de promenades et de jeux, détaille le chef Nizet. On essaye que la symbiose se fasse. » La mayonnaise a vite pris entre Bruno et sa coéquipière à quatre pattes : « Ça s’est fait en une semaine. » Lucrèce a été formée à la « piste » et à la « défense ». « Elle est spécialisée dans la recherche de personnes, que ce soient des mineurs en fugue, des personnes âgées égarées ou des délinquants », explique son maître. « Tout son apprentissage s’est fait autour du jeu. Un bon chien de piste doit avoir pour principale qualité d’être très joueur. Le but est qu’il ait pour motivation de retrouver son jouet lorsque l’on piste une personne. » Bruno ne se sépare jamais de sa petite balle bleue, le joujou préféré de Lulu : « À la fin d’une recherche, je la glisse discrètement à côté de la personne. »
Après plus de 4 000 heures de travail et 25 personnes retrouvées, Lucrèce va avoir droit à une retraite bien méritée. Un pincement au cœur pour le chef Nizet ? Il se penche vers sa chienne et sourit tendrement : « Quand je ne l’aurai plus à mes côtés, c’est sûr ! » Mais pas question pour les deux compères de se séparer. Lucrèce va quitter son chenil de la compagnie de Sedan pour continuer de couler des jours heureux aux côtés de Bruno.
Elle est alerte, joueuse et docile. Sa mission est de sauver des vies et de protéger la population. Du haut de ses neuf ans, Lucrèce, fringante chienne berger belge malinois, vient d’être distinguée de la médaille de la défense nationale échelon bronze, pour services rendus. Une belle récompense pour « Lulu » qui prendra sa retraite d’ici la fin de l’été.
Et une grande fierté pour son maître, le chef Bruno Nizet. « Cela ne se fait qu’à titre exceptionnel pour les chiens. » Bruno et Lucrèce ont toujours fait équipe. Leur complicité s’est forgée dès le début de la formation de Lucrèce, pendant treize semaines, au Centre national d’instruction cynophile de gendarmerie, à Gramat, dans le Lot. « Pendant un mois à un mois et demi, le chien se familiarise avec le maître au travers de promenades et de jeux, détaille le chef Nizet. On essaye que la symbiose se fasse. » La mayonnaise a vite pris entre Bruno et sa coéquipière à quatre pattes : « Ça s’est fait en une semaine. » Lucrèce a été formée à la « piste » et à la « défense ». « Elle est spécialisée dans la recherche de personnes, que ce soient des mineurs en fugue, des personnes âgées égarées ou des délinquants », explique son maître. « Tout son apprentissage s’est fait autour du jeu. Un bon chien de piste doit avoir pour principale qualité d’être très joueur. Le but est qu’il ait pour motivation de retrouver son jouet lorsque l’on piste une personne. » Bruno ne se sépare jamais de sa petite balle bleue, le joujou préféré de Lulu : « À la fin d’une recherche, je la glisse discrètement à côté de la personne. »
Plus de 4 000 heures de travail
Lucrèce et Bruno peuvent aussi être appelés à effectuer des missions de maintien de l’ordre. L’animal a alors un effet dissuasif et peut défendre son maître en cas d’agression « Tout passe par le conditionnement. Si je lui mets tel ou tel harnais, Lucrèce va automatiquement passer en mode piste ou défense. » Comme tout gendarme qui se respecte, Lucrèce est une sportive accomplie. Quatre heures d’entraînement quotidien. Sans compter un emploi du temps bien fourni. Car Lulu et son maître font partie des treize équipes cynophiles de Champagne-Ardenne. « Nous intervenons dans toute la région. » Et parfois même au-delà. Le duo a participé à la traque des frères Kouachi en Picardie après l’attentat contre la rédaction de Charlie Hebdo (voir par ailleurs)Après plus de 4 000 heures de travail et 25 personnes retrouvées, Lucrèce va avoir droit à une retraite bien méritée. Un pincement au cœur pour le chef Nizet ? Il se penche vers sa chienne et sourit tendrement : « Quand je ne l’aurai plus à mes côtés, c’est sûr ! » Mais pas question pour les deux compères de se séparer. Lucrèce va quitter son chenil de la compagnie de Sedan pour continuer de couler des jours heureux aux côtés de Bruno.
Les faits d’armes de Lucrèce
La chienne a contribué à retrouver 25 personnes durant sa carrière. Parmi les faits d’armes de Lucrèce, cette septuagénaire sauvée de justesse à Joigny-sur-Meuse, en mai 2011, alors qu’elle projetait de se jeter dans le fleuve pour mettre fin à ses jours. Lucrèce avait auparavant senti des affaires appartenant à la malheureuse : « Le chien doit lire avec son nez », explique son maître, le chef Bruno Nizet.
Lucrèce a aussi permis de pister et d’arrêter en flagrant délit quatre voleurs de cuivre dans l’entreprise Ferrari de Rethel, il y a quatre ans. En début d’année, elle a participé à la traque des frères Kouachi, les assassins de l’équipe de Charlie Hebdo, entre Villers-Cotterêts et Paris
http://www.lunion.com/node/481425
Lucrèce a aussi permis de pister et d’arrêter en flagrant délit quatre voleurs de cuivre dans l’entreprise Ferrari de Rethel, il y a quatre ans. En début d’année, elle a participé à la traque des frères Kouachi, les assassins de l’équipe de Charlie Hebdo, entre Villers-Cotterêts et Paris
http://www.lunion.com/node/481425
La Meuse quitte la mer
Toulon. « C’était la dernière » souffle le commandant du navire à ses prédécesseurs réunis au cœur de la passerelle, alors que La Meuse rentre dans la base navale de Toulon. Le bateau qui porte l’indicatif A607 ne prendra plus la mer. Dans le cadre des restructurations militaires, La Meuse est amenée à désarmer. Son histoire se termine, 35 ans après avoir débuté. Sa dernière journée en mer, elle l’a vécue d’une manière unique. Tout l’équipage, leurs familles et quinze anciens « Pachas » ont partagé cette ultime virée. 550 personnes ont dit au revoir à ce navire qui a marqué leurs vies. « C’est l’occasion d’honorer les anciens commandants à travers les équipages qui se sont succédé », souligne le commandant Emmanuel, dernier maître à bord de la Meuse. « Après trente-cinq ans de service actif, la Meuse fonctionne parfaitement, elle vient de contribuer avec succès au déploiement Arromanches et à la lutte contre le terrorisme, et Daesh ». L’équipage rentre en effet tout juste (le 19 mai) d’une mission de quatre mois dans le golfe arabo-persique, au sein du groupe aéronaval français, où La Meuse a assuré le soutien logistique du porte-avions Le Charles de Gaulle. En trente-cinq ans d’activité, La Meuse, chargée de ravitailler d’autres navires en carburant, en vivres et en munitions, a participé à de nombreuses missions opérationnelles : les guerres du Golfe, l’Afghanistan, la Libye…
http://www.estrepublicain.fr/edition-de-verdun/2015/06/08/la-meuse-quitte-la-mer
Expérience unique
« Mais La Meuse, c’est aussi trente-cinq ans d’amitié avec le département dont elle porte le nom », insiste le commandant Emmanuel. Lié avec le conseil général, puis départemental, depuis cinq ans, le pétrolier ravitailleur de la Marine nationale est également partenaire du collège de Bouligny, dans le Nord meusien. Tout au long de l’année scolaire, un groupe d’élèves de 3e a travaillé sur ce projet. L’établissement a reçu à deux reprises depuis septembre le commandant, le commissaire du bateau, et plusieurs marins. Les élèves, qui ont réalisé une brochure sur le navire, ont été invités à passer cette dernière journée en mer avec l’équipage. Le colonel Jacques Mienville, délégué militaire départemental de la Meuse, était lui aussi invité à bord. Accompagnés de Cyril Burteaux, professeur d’histoire-géographie et de Roger Müller, enseignant retraité de technologie, Alyssa, Dorian, Floriane, Lucie, Maxence, Maxime, Natalia, Schelly, Sophie et Océane ont passé deux nuits sur le bateau. Logés dans les cabines des marins, ils ont découvert leur univers, leur lieu de vie et de travail. Ils ont vécu des moments forts, en faisant par exemple le tour du pétrolier ravitailleur à bord d’un petit bateau à moteur lancé à toute allure, ou en visitant le Tonnerre, un immense porte-hélicoptères, bâtiment de projection et de commandement, amarré tout près de La Meuse. Les 160 marins de la Meuse ont tous reçu leur nouvelle affectation. Le bateau, restera à quai jusque fin août, au cœur de la base navale de Toulon, avant d’être mis en bassin pour être démantelé. Une page se tourne. Mais la Meuse n’en a certainement pas fini avec la marine. Septième bâtiment depuis la Marine Royale baptisé Meuse , l’A607 ne sera peut-être pas le dernier navire à faire voyager le nom d’un lointain département sur les mers du monde.http://www.estrepublicain.fr/edition-de-verdun/2015/06/08/la-meuse-quitte-la-mer
Etain : le « 3 » sur tous les fronts
Des travaux en permanence. Entre 2013 et 2017, « 7 millions d’euros ont été investis sur l’infrastructure de la base », confie le colonel David Cruzille, le chef de corps du 3e Régiment d’hélicoptères de combat (3e RHC) d’Étain. « L’infirmerie est refaite, elle sera livrée après l’été. L’infrastructure évolue en permanence ».
Le chef d’état-major de l’armée de Terre était récemment en visite au « Grand 3 » et a annoncé « des choses très positives », poursuit le colonel Cruzille. En effet, le régiment doit recevoir « des hélicoptères nouvelle génération à l’horizon 2020-2022 qui seront les remplaçants de la Gazelle » : un HIL, Hélicoptère interarmées léger, « soit un modèle existant, soit un modèle conçu et développe dans les prochaines années. La pérennité du 3 est actée ». Le régiment qui doit aussi recevoir des « Caïmans » autrement dit des NH90 vers 2020-2025.
« Je quitte le régiment heureux ! », estime le colonel qui rappelle que sous son commandement, les militaires ont été en projection en permanence. Un tiers du régiment est en opex (opérations extérieures) six mois par an au Mali, en Centrafrique, au Tchad, à Djibouti, en Côte d’Ivoire… « Et les six mois suivants, nous préparons la future projection. Il y a des gens qui sont partis trois fois en deux ans ».
En 2016, « nous allons repartir dans la bande sahélo-saharienne, au Mali, et probablement en République centrafricaine », souligne le colonel Cruzille qui insiste aussi sur la « parfaite intégration du régiment dans son environnement ». Et de vanter « la zone d’entraînement très adaptée », les « réactions de la population locale très positives », sans oublier « les relations très privilégiées avec les populations avoisinantes ».
Il revient sur le régiment, son personnel et son évolution de carrière : « Le propre de notre armée de Terre est de permettre d’évoluer professionnellement, quel que soit son parcours scolaire antérieur. Et de permettre aux gens imaginatifs d’apporter leur pierre à l’édifice ».
Le colonel Cruzille tire sa révérence et le 29 juin à 11 h, il passera le commandement au colonel Verborg venant de la Division aéromobilité du commandement des forces terrestres à Lille. Le colonel Cruzille, lui, part à l’état-major de l’armée de Terre à Paris.
« Un régiment ça s’inscrit dans la durée, dans la continuité de nos prédécesseurs. Un chef de corps, ça sert à s’assurer qu’un régiment est opérationnel dans les meilleures conditions et rapidement ». Et pour le « 3 », les gens sont au niveau, « le régiment est parfaitement opérationnel ».
http://www.estrepublicain.fr/edition-de-verdun/2015/06/08/etain-le-3-sur-tous-les-fronts
Le chef d’état-major de l’armée de Terre était récemment en visite au « Grand 3 » et a annoncé « des choses très positives », poursuit le colonel Cruzille. En effet, le régiment doit recevoir « des hélicoptères nouvelle génération à l’horizon 2020-2022 qui seront les remplaçants de la Gazelle » : un HIL, Hélicoptère interarmées léger, « soit un modèle existant, soit un modèle conçu et développe dans les prochaines années. La pérennité du 3 est actée ». Le régiment qui doit aussi recevoir des « Caïmans » autrement dit des NH90 vers 2020-2025.
« Je quitte le régiment heureux ! », estime le colonel qui rappelle que sous son commandement, les militaires ont été en projection en permanence. Un tiers du régiment est en opex (opérations extérieures) six mois par an au Mali, en Centrafrique, au Tchad, à Djibouti, en Côte d’Ivoire… « Et les six mois suivants, nous préparons la future projection. Il y a des gens qui sont partis trois fois en deux ans ».
« Sentinelle » et opex
Sur le territoire national, l’opération Sentinelle, mise en place après les attentats du 7 janvier, mobilisait jusqu’à présent une vingtaine de militaires du « 3 », essentiellement des réservistes. « Fin juin-début septembre, nous aurons 80 personnes sur Sentinelle à Bordeaux et à Marseille », poursuit le chef de corps. Des militaires formés « aux techniques de combat rapproché pour immobiliser ou neutraliser un individu sans usage de l’arme. Il faut être très réactif et avoir le bon comportement ».En 2016, « nous allons repartir dans la bande sahélo-saharienne, au Mali, et probablement en République centrafricaine », souligne le colonel Cruzille qui insiste aussi sur la « parfaite intégration du régiment dans son environnement ». Et de vanter « la zone d’entraînement très adaptée », les « réactions de la population locale très positives », sans oublier « les relations très privilégiées avec les populations avoisinantes ».
Il revient sur le régiment, son personnel et son évolution de carrière : « Le propre de notre armée de Terre est de permettre d’évoluer professionnellement, quel que soit son parcours scolaire antérieur. Et de permettre aux gens imaginatifs d’apporter leur pierre à l’édifice ».
Le colonel Cruzille tire sa révérence et le 29 juin à 11 h, il passera le commandement au colonel Verborg venant de la Division aéromobilité du commandement des forces terrestres à Lille. Le colonel Cruzille, lui, part à l’état-major de l’armée de Terre à Paris.
« Un régiment ça s’inscrit dans la durée, dans la continuité de nos prédécesseurs. Un chef de corps, ça sert à s’assurer qu’un régiment est opérationnel dans les meilleures conditions et rapidement ». Et pour le « 3 », les gens sont au niveau, « le régiment est parfaitement opérationnel ».
http://www.estrepublicain.fr/edition-de-verdun/2015/06/08/etain-le-3-sur-tous-les-fronts
dimanche 7 juin 2015
Incendie à Saint-Dizier : un pompier gravement blessé
C'est à 5 h 30 ce dimanche matin qu'un feu de voiture en sous-sol d'un immeuble a nécessité l'intervention des pompiers. L'un d'entre eux a été sérieusement blessé.
A 5 h 30 ce dimanche matin, les hommes de la compagnie des sapeurs-pompiers de Saint-Dizier sont intervenus sur un incendie qui s'est déclaré rue Lamartine.
Au sous-sol d'un immeuble de deux étages, une voiture était en flamme avec un important dégagement de fumée.
Tous les habitants ont été évacués et personne n'a été ni incommodé, ni blessé.
Les pompiers ont dû mettre en place deux lances et un système d'extraction des fumées pour permettre aux résidents de réintégrer les lieux assez vite après l'incident.
Lors de l'intervention un des hommes du feu a été sérieusement touché.
Une enquête de gendarmerie permettra de déterminer les causes de cet incendie.http://france3-regions.francetvinfo.fr/champagne-ardenne/2015/06/07/incendie-saint-dizier-un-pompier-gravement-blesse-741365.html
A 5 h 30 ce dimanche matin, les hommes de la compagnie des sapeurs-pompiers de Saint-Dizier sont intervenus sur un incendie qui s'est déclaré rue Lamartine.
Au sous-sol d'un immeuble de deux étages, une voiture était en flamme avec un important dégagement de fumée.
Tous les habitants ont été évacués et personne n'a été ni incommodé, ni blessé.
Les pompiers ont dû mettre en place deux lances et un système d'extraction des fumées pour permettre aux résidents de réintégrer les lieux assez vite après l'incident.
Lors de l'intervention un des hommes du feu a été sérieusement touché.
Une enquête de gendarmerie permettra de déterminer les causes de cet incendie.http://france3-regions.francetvinfo.fr/champagne-ardenne/2015/06/07/incendie-saint-dizier-un-pompier-gravement-blesse-741365.html
A Grasse, les stagiaires de la préparation militaire marine de Cannes reçoivent leur brevet
37 jeunes stagiaires venus de l'ouest des Alpes-Maritimes ont reçu, ce samedi matin, le brevet qui clôture la préparation militaire marine qu'ils ont suivie à Cannes.
Ils ont entre 16 et 18 ans, viennent de l'ouest des Alpes-Maritimes, et ont suivi une préparation militaire marine à Cannes: 37 jeunes azuréens ont reçu, ce samedi matin à Grasse, le brevet qui cloture ce stage en forme de découverte de la Marine.
La cérémonie s'est déroulée sur le cours Honoré-Cresp, en présence du sous-préfet de Grasse, Philippe Castanet, et du maire de la commune, Jérôme Viaud.
http://www.nicematin.com/cannes/a-grasse-les-stagiaires-de-la-preparation-militaire-marine-de-cannes-recoivent-leur-brevet.2241235.html
Ils ont entre 16 et 18 ans, viennent de l'ouest des Alpes-Maritimes, et ont suivi une préparation militaire marine à Cannes: 37 jeunes azuréens ont reçu, ce samedi matin à Grasse, le brevet qui cloture ce stage en forme de découverte de la Marine.
La cérémonie s'est déroulée sur le cours Honoré-Cresp, en présence du sous-préfet de Grasse, Philippe Castanet, et du maire de la commune, Jérôme Viaud.
http://www.nicematin.com/cannes/a-grasse-les-stagiaires-de-la-preparation-militaire-marine-de-cannes-recoivent-leur-brevet.2241235.html
samedi 6 juin 2015
Pays chaunois : souvenir de la bataille de l'Ailette
A l’occasion de la commémoration de la bataille de l’Ailette, ce matin à la nécropole de Champs, rencontre avec le petit-fils d’un lieutenant français tué au front le 5 juin 1940.
Ce samedi matin a eu lieu la cérémonie du 75 e anniversaire de la bataille de l’Ailette en juin 1940, avec des commémorations successives à la nécropole nationale de Champs, à Trosly, Besmé, Manicamp et Guny, organisées par l’association du 18 e RTA 1940, qui fait partie du collectif France 40, l’association des Vieux du Neuf, pour représenter le 9 e régiment de Zouaves, l’amicale des anciens combattants de Manicamp et l’association amitié franco-allemande.
À la nécropole de Champs, Denis Vole, président du 18 e RTA 1940, expliquait : « Cette bataille de l’Ailette a eu lieu juste après le rembarquement de Dunkerque. Les Allemands avaient préparé une attaque sur la Somme et l’Ailette. Les Français avaient constitué un front sur la Somme, avec la ligne Weygand sur Somme, Crozat, c’est-à-dire le canal de Saint-Quentin, Ailette, Aisne. Après, c’était la ligne Maginot… L’attaque a eu lieu le 5 juin au matin sur Somme/Ailette. Sur le secteur Nord Ailette, nous avions la 87 e division d’infanterie d’Afrique établie entre Manicamp et le pont de Leuilly, avec la 7 e division d’infanterie à sa droite, dont le 93 e RI, représenté aujourd’hui par le lieutenant-colonel Olivier Rajoelison, président de l’amicale de ses anciens. »
Les ordres étaient de résister, mais avec des munitions épuisées sur un front très étendu et une répartition d’effectifs problématique. L’ordre de décrochage est arrivé… une fois les deux-tiers des effectifs anéantis. Ainsi va la guerre.
Laurent Viet racontait : « J’ai fait des recherches en 2009, comme un grand puzzle à reconstituer, sur l’histoire familiale. Mon grand-père avait disparu, oublié par la famille après avoir été oublié par la France, soucieuse d’oublier juin 1940… Je suis venu ici pour la première fois en 2011 et à partir de là, Denis Vole s’est emparé du sujet et il a fait installer une plaque à Manicamp après avoir rencontré mon père. »
Le père, c’est Jean-Claude, absent cette année, qui était né en Algérie le 22 juin 1940. Pupille de la nation, il était venu une première fois en 1947 avec sa mère à Manicamp, où avait été enterré son père. « Ils ont été accueillis dans une famille pendant plusieurs semaines. » C’était la famille Poiret, et ce samedi, Laurent Viet retrouvait Yvette, aujourd’hui Yvette Maroteaux, qui se souvenait : « J’avais 10 ans à l’époque, 3 ans de plus que Jean-Claude… »
Le défilé constitué se mettait en marche pour une série de dépôts de gerbes, dont un hommage au lieutenant Viet, devant sa croix, une croix parmi tant d’autres à la nécropole de Champs
http://www.lunion.com/node/480339
Ce samedi matin a eu lieu la cérémonie du 75 e anniversaire de la bataille de l’Ailette en juin 1940, avec des commémorations successives à la nécropole nationale de Champs, à Trosly, Besmé, Manicamp et Guny, organisées par l’association du 18 e RTA 1940, qui fait partie du collectif France 40, l’association des Vieux du Neuf, pour représenter le 9 e régiment de Zouaves, l’amicale des anciens combattants de Manicamp et l’association amitié franco-allemande.
À la nécropole de Champs, Denis Vole, président du 18 e RTA 1940, expliquait : « Cette bataille de l’Ailette a eu lieu juste après le rembarquement de Dunkerque. Les Allemands avaient préparé une attaque sur la Somme et l’Ailette. Les Français avaient constitué un front sur la Somme, avec la ligne Weygand sur Somme, Crozat, c’est-à-dire le canal de Saint-Quentin, Ailette, Aisne. Après, c’était la ligne Maginot… L’attaque a eu lieu le 5 juin au matin sur Somme/Ailette. Sur le secteur Nord Ailette, nous avions la 87 e division d’infanterie d’Afrique établie entre Manicamp et le pont de Leuilly, avec la 7 e division d’infanterie à sa droite, dont le 93 e RI, représenté aujourd’hui par le lieutenant-colonel Olivier Rajoelison, président de l’amicale de ses anciens. »
Les ordres étaient de résister, mais avec des munitions épuisées sur un front très étendu et une répartition d’effectifs problématique. L’ordre de décrochage est arrivé… une fois les deux-tiers des effectifs anéantis. Ainsi va la guerre.
Petite histoire dans la grande
Parmi les invités, on trouvait Laurent Viet, venu de Caen, petit-fils du lieutenant Maxime Viet, mort le 5 juin 1940 au premier jour de l’offensive allemande sur le canal de l’Ailette. Il y commandait une compagnie de tirailleurs africains du 18 e RTA.Laurent Viet racontait : « J’ai fait des recherches en 2009, comme un grand puzzle à reconstituer, sur l’histoire familiale. Mon grand-père avait disparu, oublié par la famille après avoir été oublié par la France, soucieuse d’oublier juin 1940… Je suis venu ici pour la première fois en 2011 et à partir de là, Denis Vole s’est emparé du sujet et il a fait installer une plaque à Manicamp après avoir rencontré mon père. »
Le père, c’est Jean-Claude, absent cette année, qui était né en Algérie le 22 juin 1940. Pupille de la nation, il était venu une première fois en 1947 avec sa mère à Manicamp, où avait été enterré son père. « Ils ont été accueillis dans une famille pendant plusieurs semaines. » C’était la famille Poiret, et ce samedi, Laurent Viet retrouvait Yvette, aujourd’hui Yvette Maroteaux, qui se souvenait : « J’avais 10 ans à l’époque, 3 ans de plus que Jean-Claude… »
Le défilé constitué se mettait en marche pour une série de dépôts de gerbes, dont un hommage au lieutenant Viet, devant sa croix, une croix parmi tant d’autres à la nécropole de Champs
http://www.lunion.com/node/480339
Des parents de Saint-Denis protestent contre les inégalités en envahissant l'école de la Légion d'Honneur
Des parents d'élèves de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) ont investi, samedi 6 juin, le parc de la maison d'éducation de la Légion d'honneur, symbole selon eux des inégalités scolaires, et voisine d'établissements déshérités.
"C'est le symbole des inégalités sur notre territoire, alors que nos enfants sont en souffrance et ont des moyens misérables", a déclaré Mounir Othman, porte-parole du Ministère des bonnets d'âne, le regroupement de parents qui a organisé la manifestation. "On veut la même école pour tout le monde".
Entre 60 et 100 parents ont "forcé le portail" de l'institution, samedi matin 6 juin, et avaient quitté les lieux vers 13H30.
Survivance napoléonienne,la maison d'éducation de la Légion d'Honneur, établissement public situé dans de somptueux locaux à Saint-Denis, accueille des lycéennes descendantes de médaillés de la Légion d'honneur, ou de personnes décorées par l'armée ou l'ordre du mérite, selon son site internet. Il a pour ambition officielle, "de former des jeunes filles bien dans leur époque et de les préparer à leur vie future dans le respect des valeurs morales de l'institution".
http://france3-regions.francetvinfo.fr/paris-ile-de-france/2015/06/06/des-parents-de-saint-denis-protestent-contre-les-inegalites-en-envahissant-l-ecole-de-la-legion-d-honneur-741069.html
"C'est le symbole des inégalités sur notre territoire, alors que nos enfants sont en souffrance et ont des moyens misérables", a déclaré Mounir Othman, porte-parole du Ministère des bonnets d'âne, le regroupement de parents qui a organisé la manifestation. "On veut la même école pour tout le monde".
Entre 60 et 100 parents ont "forcé le portail" de l'institution, samedi matin 6 juin, et avaient quitté les lieux vers 13H30.
Survivance napoléonienne,la maison d'éducation de la Légion d'Honneur, établissement public situé dans de somptueux locaux à Saint-Denis, accueille des lycéennes descendantes de médaillés de la Légion d'honneur, ou de personnes décorées par l'armée ou l'ordre du mérite, selon son site internet. Il a pour ambition officielle, "de former des jeunes filles bien dans leur époque et de les préparer à leur vie future dans le respect des valeurs morales de l'institution".
http://france3-regions.francetvinfo.fr/paris-ile-de-france/2015/06/06/des-parents-de-saint-denis-protestent-contre-les-inegalites-en-envahissant-l-ecole-de-la-legion-d-honneur-741069.html
vendredi 5 juin 2015
jeudi 4 juin 2015
Saint-Dizier : 600 élèves accueillis ce vendredi sur la BA 113
Venant d’écoles primaires de la Meuse, de la Marne et de la Haute-Marne ils vont découvrir l’armée de l’air mais aussi un peu de son histoire
Fruit d’un partenariat entre l’Education nationale et la Fédération française de la randonnée pédestre, le projet annuel SCOLARANDO a pour thème la découverte du milieu aéronautique et plus particulièrement lesmétiers de l’armée de l’air ainsi qu’un regard sur le devoir de mémoire. Ce temps particulier est organisé par le comité Saint-Exupéry sous la forme d’une randonnée pédestre ponctuée de stands, sur la Base aérienne 113 de Saint-Dizier qui accueillera environ six cents élèves des écoles primaires des départements de la Haute-Marne, de la Marne et de la Meuse, le vendredi 5 juin 2015 à partir de 10 heures.
Le Comité Saint-Exupéry est né le lundi 9 février 2015, au sein du cercle éponyme. Il regroupe onze associations qui rayonnent au profit de la Défense et plus spécialement de la BA 113 de Saint-Dizier : le Comité d'entente de la ville de Saint-Dizier, le Souvenir français, l'Association nationale des officiers de réserve de l'armée de l'air (ANORAA), l'Association nationale des sous-officiers de réserve de l'armée de l'air (ANSORAA), le Comité historique de la BA113, les chargés de mission de la base aérienne (CMBA), l'Amicale des anciens de l'aviation, l'Aéro-club vol moteur de Saint-Dizier Robinson, Saint-Dizier Aéro Rétro, l'association de vol à voile Saint-Dizier/Joinville/Mussey et l'association des personnels et amis de la 7ème escadre de chasse (APAEC 7ème) auxquelles s'associe la ville de Saint-Dizier, et la réserve citoyenne.
Placé sous la présidence du Colonel Jérôme Bellanger commandant la base aérienne 113, « commandant Antoine de Saint Exupéry », le comité a pour objectif de fédérer l'ensemble de ses membres autour de projets qui visent à favoriser, développer, entretenir et promouvoir le rayonnement de l'armée de l'air. Il a pour président d'honneur, le Général (2S) Jean-Claude Haxaire et comme vice-président le lieutenant-colonel (H) Robert Fleuret chargé de coordonner les projets
http://www.lunion.com/node/479146
Fruit d’un partenariat entre l’Education nationale et la Fédération française de la randonnée pédestre, le projet annuel SCOLARANDO a pour thème la découverte du milieu aéronautique et plus particulièrement lesmétiers de l’armée de l’air ainsi qu’un regard sur le devoir de mémoire. Ce temps particulier est organisé par le comité Saint-Exupéry sous la forme d’une randonnée pédestre ponctuée de stands, sur la Base aérienne 113 de Saint-Dizier qui accueillera environ six cents élèves des écoles primaires des départements de la Haute-Marne, de la Marne et de la Meuse, le vendredi 5 juin 2015 à partir de 10 heures.
Le Comité Saint-Exupéry est né le lundi 9 février 2015, au sein du cercle éponyme. Il regroupe onze associations qui rayonnent au profit de la Défense et plus spécialement de la BA 113 de Saint-Dizier : le Comité d'entente de la ville de Saint-Dizier, le Souvenir français, l'Association nationale des officiers de réserve de l'armée de l'air (ANORAA), l'Association nationale des sous-officiers de réserve de l'armée de l'air (ANSORAA), le Comité historique de la BA113, les chargés de mission de la base aérienne (CMBA), l'Amicale des anciens de l'aviation, l'Aéro-club vol moteur de Saint-Dizier Robinson, Saint-Dizier Aéro Rétro, l'association de vol à voile Saint-Dizier/Joinville/Mussey et l'association des personnels et amis de la 7ème escadre de chasse (APAEC 7ème) auxquelles s'associe la ville de Saint-Dizier, et la réserve citoyenne.
Placé sous la présidence du Colonel Jérôme Bellanger commandant la base aérienne 113, « commandant Antoine de Saint Exupéry », le comité a pour objectif de fédérer l'ensemble de ses membres autour de projets qui visent à favoriser, développer, entretenir et promouvoir le rayonnement de l'armée de l'air. Il a pour président d'honneur, le Général (2S) Jean-Claude Haxaire et comme vice-président le lieutenant-colonel (H) Robert Fleuret chargé de coordonner les projets
http://www.lunion.com/node/479146
Centenaire de la bataille de Quennevières les 5,6,7 juin
a bataille de Quennevières est l'une des plus meurtrières dans l'Oise en 14-18. Elle a fait plus de 10 000 pertes humaines en dix jours. Pour commémorer cette page de l'histoire locale, plusieurs manifestations sont organisées les 5,6 et7 juin.
On appelle Bataille de Quennevières, la série de combats acharnés et effroyablement meurtriers qui se sont déroulés du 6 au 16 juin 1915, face à la ferme du même nom, entre les villages de Moulin-sous-Touvent, Nampcel, Carlepont et Tracy-le-Mont. Moulin-sous-Touvent, à quelques kilomètres de Compiègne.
http://t.nl.france3.fr/r/?id=h532e0ed4,21b21a81,21b21a8d
Rethondes, le samedi 6 juin un rallye historique aura lieu à partir de 14 heures.
Nampcel, le samedi 6 juin le thème de la journée sera le front côté allemand
14h-18h exposition dessins et aquarelles de Francis Macard issus du livre Zone Rouge
10h-18h visite du PC du Kronprinz par l'APRAK, exposition de photos sur les cimetières militaires dans l'église
15h30 animation théâtrale
16h visite guidée dans le village
Dimanche 7 juin :
10h départ de la marche pour la paix (6,2km/1h45, place de l'église)
10h commémoration officielle au cimetière militaire allemand de Nampcel, dépôt de gerbes, messe
10h-18h visites du PC de Kronprinz par l'APRAK et exposition de photos sur les cimetières dans l'église
Tracy-le-Mont - le front côté français
Samedi 6 juin
10h-18h expositions, reconstitution dans les carrières de Tracy-le-Mont
14h animation théâtrale
14h30/15h30/16h30 randonnée accompagnée "sur les traces des poilus"
Dimanche 7 juin
9h Commémoration officielle à la nécropole nationale, dépôt de gerbes.
10h-18h expositions, reconstitution dans les carrières de Tracy-le-Mont
10h30 départ de la marche pour la paix (5,5 km/1h30, place de l'église)
12h30-14h restauration aux carrières de Tracy-le-Mont
Moulin-sous-Touvent - la bataille de Quennevières
Vendredi 5 juin
19h-22h cérémonie d'ouverture, animations, restauration, buvette
22h spectacle son et lumière avec les Baladins de l'Histoire
Samedi 6 juin
10h-18h expositions, cérémonie d'inauguration, reconstitution d'un campement de Zouaves
19h-22h animations, restauration et buvette
22h spectacle son et lumière avec les Baladins de l'Histoire
23h feu d'artifice
Dimanche 7 juin
10h départ de la marche pour la paix (6,8 km / 1h45, place de l'église)
10h-18h expositions, l'exposition dans l'église sera aussi ouverte le week-end du 13 et 14 juin 2015
Carlepont - les zouaves au front
Samedi 6 juin
14h-18h expositions BD Soldats des Colonies, Carlepont dans la Grande Guerre, concours dessins (salle des fêtes)
14h-16h démonstration de jeux vidéo sur l'histoire de la Grande Guerre
14h géocaching, chasse aux trésors et parcours vidéoguidé
16h30 animation théâtrale lors de la remise des prix du concours dessins/BD
Dimanche 7 juin
9h départ de la marche pour la paix (10 km / 2h30, place de l'église)
9h-18h expositions BD Soldats des Colonies, Carlepont dans la Grande Guerre, concours dessins (salle des fêtes)
En savoir plus : www.musee-territoire-1418.fr
03.44.90.14.18 / contact@musee-territoire.fr
On appelle Bataille de Quennevières, la série de combats acharnés et effroyablement meurtriers qui se sont déroulés du 6 au 16 juin 1915, face à la ferme du même nom, entre les villages de Moulin-sous-Touvent, Nampcel, Carlepont et Tracy-le-Mont. Moulin-sous-Touvent, à quelques kilomètres de Compiègne.
La bataille de Quennevières :
Si les affrontements ont été réguliers pendant toute la durée de la guerre de position en ces lieux (de septembre 1914 à mars 1917), la concentration d’hommes et de matériel sur cette partie du front a été exceptionnelle pour cette bataille.Le bilan de cette bataille est très lourd. Pour des gains de terrain compris entre 100 et 600 mètres sur une longueur d’un peu plus de 1600 mètres de front, ce sont plus de 10 000 combattants français et 4 000 allemands qui furent tués, blessés ou mis hors de combat.http://t.nl.france3.fr/r/?id=h532e0ed4,21b21a81,21b21a8d
Plusieurs manifestations sont organisées pour la commémoration de cette bataille, en voici le détail :
entrée libre aux manifestations.Rethondes, le samedi 6 juin un rallye historique aura lieu à partir de 14 heures.
Nampcel, le samedi 6 juin le thème de la journée sera le front côté allemand
14h-18h exposition dessins et aquarelles de Francis Macard issus du livre Zone Rouge
10h-18h visite du PC du Kronprinz par l'APRAK, exposition de photos sur les cimetières militaires dans l'église
15h30 animation théâtrale
16h visite guidée dans le village
Dimanche 7 juin :
10h départ de la marche pour la paix (6,2km/1h45, place de l'église)
10h commémoration officielle au cimetière militaire allemand de Nampcel, dépôt de gerbes, messe
10h-18h visites du PC de Kronprinz par l'APRAK et exposition de photos sur les cimetières dans l'église
Tracy-le-Mont - le front côté français
Samedi 6 juin
10h-18h expositions, reconstitution dans les carrières de Tracy-le-Mont
14h animation théâtrale
14h30/15h30/16h30 randonnée accompagnée "sur les traces des poilus"
Dimanche 7 juin
9h Commémoration officielle à la nécropole nationale, dépôt de gerbes.
10h-18h expositions, reconstitution dans les carrières de Tracy-le-Mont
10h30 départ de la marche pour la paix (5,5 km/1h30, place de l'église)
12h30-14h restauration aux carrières de Tracy-le-Mont
Moulin-sous-Touvent - la bataille de Quennevières
Vendredi 5 juin
19h-22h cérémonie d'ouverture, animations, restauration, buvette
22h spectacle son et lumière avec les Baladins de l'Histoire
Samedi 6 juin
10h-18h expositions, cérémonie d'inauguration, reconstitution d'un campement de Zouaves
19h-22h animations, restauration et buvette
22h spectacle son et lumière avec les Baladins de l'Histoire
23h feu d'artifice
Dimanche 7 juin
10h départ de la marche pour la paix (6,8 km / 1h45, place de l'église)
10h-18h expositions, l'exposition dans l'église sera aussi ouverte le week-end du 13 et 14 juin 2015
Carlepont - les zouaves au front
Samedi 6 juin
14h-18h expositions BD Soldats des Colonies, Carlepont dans la Grande Guerre, concours dessins (salle des fêtes)
14h-16h démonstration de jeux vidéo sur l'histoire de la Grande Guerre
14h géocaching, chasse aux trésors et parcours vidéoguidé
16h30 animation théâtrale lors de la remise des prix du concours dessins/BD
Dimanche 7 juin
9h départ de la marche pour la paix (10 km / 2h30, place de l'église)
9h-18h expositions BD Soldats des Colonies, Carlepont dans la Grande Guerre, concours dessins (salle des fêtes)
En savoir plus : www.musee-territoire-1418.fr
03.44.90.14.18 / contact@musee-territoire.fr
mercredi 3 juin 2015
Châlons-en-Champagne devient officiellement zone de restructuration de défense
L’arrêté du 28 mai 2015 relatif à la délimitation des zones de restructuration de la défense a été publié au Journal Officiel du 30 mai. Grâce à ce dispositif, qui vise à accompagner le territoire après le départ de l’armée cet été (dissolution du 1 er Régiment d’artillerie de marine et de l’Etat-Major de la 1 ere Brigade mécanisée), les entreprises qui se créeront ou s’implanteront à Châlons bénéficieront de mesures fiscales attractives.
http://www.lunion.com/node/477855
http://www.lunion.com/node/477855
mardi 2 juin 2015
Section de reconnaissance du Génie au 17e régiment du génie parachutiste (17eRGP)
Le 17e régiment du génie parachutiste (17eRGP) est la première unité du génie à se doter d'une section de reconnaissance du génie, la SRG. Cette unité d'élite, regroupe les plongeurs ainsi que les spécialistes de la fouille opérationnelle. La force de la SRG ? Être capable de répondre à un éventail de missions très diversifiées. De la reconnaissance à la fouille en milieu aquatique, subaquatique, ces soldats d'élite sont rompus aux missions les plus dures. Infiltration à trav...ers les égouts ou combat en milieu clos, leur domaine de prédilection est la recherche et la neutralisation d'explosifs.
Rudy est plongeur à la SRG : « même en plein désert, les plongeurs sont utiles. Souvent nous avons fouillé des puits, et c'est incroyable ce qu’on peut y trouver ». Même si Rudy garde le sourire, le visage reste marqué. Ces hommes de la SRG connaissent le rôle crucial qu'ils jouent en opération pour la sécurité de leurs camarades. Associer les plongeurs et la fouille opérationnelle permet d'uniformiser les procédures de travail et de mieux répondre aux attentes des chefs en opération. Le 17e RGP est aujourd'hui à la pointe dans ce domaine grâce à sa section de reconnaissance du génie. Un métier exceptionnel qui nécessite des qualités telles que le sang-froid, la réflexion et une condition physique irréprochables. Chaque année des candidats postulent pour cette unité d'élite mais seulement 30% d'entre eux réussissent les tests d'entrée.
Ces tests viennent éprouver les soldats afin qu'ils dépassent leurs limites. Le 17 doit s’assurer qu’ils ont le bon profil et qu’ils soient opérationnels en tout temps et en tout lieu.
Rudy est plongeur à la SRG : « même en plein désert, les plongeurs sont utiles. Souvent nous avons fouillé des puits, et c'est incroyable ce qu’on peut y trouver ». Même si Rudy garde le sourire, le visage reste marqué. Ces hommes de la SRG connaissent le rôle crucial qu'ils jouent en opération pour la sécurité de leurs camarades. Associer les plongeurs et la fouille opérationnelle permet d'uniformiser les procédures de travail et de mieux répondre aux attentes des chefs en opération. Le 17e RGP est aujourd'hui à la pointe dans ce domaine grâce à sa section de reconnaissance du génie. Un métier exceptionnel qui nécessite des qualités telles que le sang-froid, la réflexion et une condition physique irréprochables. Chaque année des candidats postulent pour cette unité d'élite mais seulement 30% d'entre eux réussissent les tests d'entrée.
Ces tests viennent éprouver les soldats afin qu'ils dépassent leurs limites. Le 17 doit s’assurer qu’ils ont le bon profil et qu’ils soient opérationnels en tout temps et en tout lieu.
Un légionnaire intervient dans le TGV
Dans le TGV Marseille-Paris, l’adjudant Julius Bucko du 1er régiment étranger (1er RE) d'Aubagne a participé... activement à la neutralisation d’un individu dangereux.
En tenue, l’adjudant se restaurait à la voiture-bar du TGV quand deux contrôleurs SNCF sont venus lui demander de l’aide : un individu muni d’un couteau les avait menacés.
Accompagné d’un ami agent de la Police nationale et ancien légionnaire, l’adjudant fait évacuer la voiture-bar. Un commissaire divisionnaire, également voyageur, somma l’agresseur à plusieurs reprises de poser son couteau.
Comme l’individu refusait, le commissaire utilisa son spray d’autodéfense. L’adjudant Bucko put alors immobiliser l’agresseur et permettre son interpellation par la gendarmerie
Accompagné d’un ami agent de la Police nationale et ancien légionnaire, l’adjudant fait évacuer la voiture-bar. Un commissaire divisionnaire, également voyageur, somma l’agresseur à plusieurs reprises de poser son couteau.
Comme l’individu refusait, le commissaire utilisa son spray d’autodéfense. L’adjudant Bucko put alors immobiliser l’agresseur et permettre son interpellation par la gendarmerie
lundi 1 juin 2015
"Mais la vie vaut-elle d'être vécue sans enthousiasme ?"
Mais la vie vaut-elle d'être vécue sans enthousiasme ?"
Cette citation est extraite du livre "De l'autre côté de l'eau" de Dominique de la Motte, lauréat 2009 du prix littéraire de l'armée de terre Erwan Bergot.
Ce livre raconte les mémoires de ce jeune lieutenant de 26 ans à la tête du commando 12 en Indochine marqué à jamais par l'intensité de ces 18 mois de combats.
Et vous, restez-vous enthousiastes dans vos combats du quotidien ?
Cette citation est extraite du livre "De l'autre côté de l'eau" de Dominique de la Motte, lauréat 2009 du prix littéraire de l'armée de terre Erwan Bergot.
Ce livre raconte les mémoires de ce jeune lieutenant de 26 ans à la tête du commando 12 en Indochine marqué à jamais par l'intensité de ces 18 mois de combats.
Et vous, restez-vous enthousiastes dans vos combats du quotidien ?
Besançon : l’armée de terre restructurée et renforcée en Franche-Comté
Il y a vingt ans déjà, la conscription n’est plus et l’armée a adopté une organisation entièrement professionnelle. Depuis, le monde a changé, les enjeux de la défense se sont déplacés, de nouvelles menaces sont apparues.
Bien avant les attentats de ce début d’année, le chef d’état-major de l’armée de terre, le général Jean-Pierre Bosser, nommé en septembre dernier, a mis en chantier une réorganisation profonde de son arme pour coller, voir anticiper cet état des lieux mouvant. Aujourd’hui, il ne reste plus qu’à en fignoler les détails et cette nouvelle architecture a été présentée jeudi aux autorités de la nation et déclinée dans les régions.
Autant lever le voile immédiatement, la présence militaire comtoise sort renforcée de ce nouveau modèle. Une bonne nouvelle sur le plan social car l’armée représente 8.300 hommes et femmes en Franche-Comté, 20.000 avec les familles, pour un poids économique de 270 millions d’euros par an.
Cette « nouvelle offre stratégique » baptisée « Au contact » qui se veut tout à la fois une force de combat et de protection, s’articule autour d’un concept fort, le réseau de communication « Scorpion » qui remplace la demi-douzaine de systèmes d’information aujourd’hui obsolètes, tout comme le sont les Véhicules de l’avant blindé (VAB) et les chars AMX10, conçus dans les années 70, qui vont être progressivement remplacés par deux nouveaux véhicules : EBRC (engin blindé de reconnaissance et de combat) et VBMR (véhicule blindé multi rôle).
Si la 1re brigade mécanisée de Châlons-en-Champagne est rayée de la carte, tout comme la 3e brigade mécanisée de Clermont-Ferrand et leurs hommes redéployés, Besançon pilotera toujours la 7e brigade blindée, la 9e brigade d’infanterie de marine de Poitiers et la 27e brigade d’infanterie de montagne de Varces.
Côté régiments : le 19e régiment de génie de Besançon se transforme en régiment d’aide au déploiement et délaisse le combat pur, la 132e brigade cynophile de l’armée de terre de Suippes et le 3e régiment de dragons nucléaire, biologique, chimique basé dans le Maine-et-Loire rejoignent la 1re division tandis que le 1er et le 54e régiment d’artillerie basculent sur la seconde division de Marseille.
Quant au 35e régiment d’infanterie de Belfort, il va être renforcé d’une compagnie et demie, soit 250 hommes, tandis que le 1er régiment d’artillerie perd une centaine de personnels. Enfin, le 6e régiment du matériel, le 13e régiment du génie n’enregistrent pas de modifications.
Dans la grande région Bourgogne Franche-Comté, après le départ annoncé de l’armée de l’air à Dijon, la ville se voit dépouillée également de sa base de soutien qui rejoint Besançon.
http://www.estrepublicain.fr/edition-de-besancon/2015/06/01/besancon-l-armee-de-terre-restructuree-et-renforcee-en-franche-comte
Bien avant les attentats de ce début d’année, le chef d’état-major de l’armée de terre, le général Jean-Pierre Bosser, nommé en septembre dernier, a mis en chantier une réorganisation profonde de son arme pour coller, voir anticiper cet état des lieux mouvant. Aujourd’hui, il ne reste plus qu’à en fignoler les détails et cette nouvelle architecture a été présentée jeudi aux autorités de la nation et déclinée dans les régions.
Poids social important
Le soir même, le général Philippe Lesimple, commandant l’État-major de Force 1 (EMF1) à Besançon, a donc présenté les grandes lignes de la nouvelle architecture nationale et ses conséquences en Franche-Comté.Autant lever le voile immédiatement, la présence militaire comtoise sort renforcée de ce nouveau modèle. Une bonne nouvelle sur le plan social car l’armée représente 8.300 hommes et femmes en Franche-Comté, 20.000 avec les familles, pour un poids économique de 270 millions d’euros par an.
Cette « nouvelle offre stratégique » baptisée « Au contact » qui se veut tout à la fois une force de combat et de protection, s’articule autour d’un concept fort, le réseau de communication « Scorpion » qui remplace la demi-douzaine de systèmes d’information aujourd’hui obsolètes, tout comme le sont les Véhicules de l’avant blindé (VAB) et les chars AMX10, conçus dans les années 70, qui vont être progressivement remplacés par deux nouveaux véhicules : EBRC (engin blindé de reconnaissance et de combat) et VBMR (véhicule blindé multi rôle).
« Au contact »
Ensuite, de nouvelles lignes de commandement très spécialisées vont être tracées, des ressources humaines à la maintenance, en passant par les forces spéciales, l’aéromobilité, le territoire national, etc. Le tout chapeauté par deux divisions, fortes de trois brigades, qui remplacent les EMF. Celle de Besançon sera la Division 1 et troquera son insigne pour celui, hautement symbolique de la 1re brigade mécanisée, dissoute. Au passage, la Division comtoise sera renforcée d’au moins une vingtaine d’officiers.Si la 1re brigade mécanisée de Châlons-en-Champagne est rayée de la carte, tout comme la 3e brigade mécanisée de Clermont-Ferrand et leurs hommes redéployés, Besançon pilotera toujours la 7e brigade blindée, la 9e brigade d’infanterie de marine de Poitiers et la 27e brigade d’infanterie de montagne de Varces.
Côté régiments : le 19e régiment de génie de Besançon se transforme en régiment d’aide au déploiement et délaisse le combat pur, la 132e brigade cynophile de l’armée de terre de Suippes et le 3e régiment de dragons nucléaire, biologique, chimique basé dans le Maine-et-Loire rejoignent la 1re division tandis que le 1er et le 54e régiment d’artillerie basculent sur la seconde division de Marseille.
Le bouc d’Epinal
La 7e BB gagne par ailleurs le 1er régiment de tirailleurs d’Épinal (bouc mascotte compris), le 68e Régiment d’artillerie d’Afrique et le 3e régiment de génie de Charleville-Mézières qui ne déménagent pas pour autant.Quant au 35e régiment d’infanterie de Belfort, il va être renforcé d’une compagnie et demie, soit 250 hommes, tandis que le 1er régiment d’artillerie perd une centaine de personnels. Enfin, le 6e régiment du matériel, le 13e régiment du génie n’enregistrent pas de modifications.
Dans la grande région Bourgogne Franche-Comté, après le départ annoncé de l’armée de l’air à Dijon, la ville se voit dépouillée également de sa base de soutien qui rejoint Besançon.
http://www.estrepublicain.fr/edition-de-besancon/2015/06/01/besancon-l-armee-de-terre-restructuree-et-renforcee-en-franche-comte
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