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vendredi 31 octobre 2014
jeudi 30 octobre 2014
Vaste offensive française dans le nord du Mali
Après la mort d'un sous-officier la veille, les soldats de la force Barkhane étaient jeudi encore engagés dans de violents combats contre les djihadistes.
Ce n'est pas dans les habitudes, mais cette fois-ci l'opération avait été annoncée de longue date. Pour faire face à la résurgence et à la réorganisation des combattants islamistes dans le nord du Mali, Paris avait décidé de lancer une offensive. L'objectif visé est l'Adrar du Tigharghar, une zone montagneuse du nord-est du pays, et plus précisément l'Ametettaï. Cette vallée est un sanctuaire djihadiste, une oasis où l'on trouve de l'eau et de l'ombre dans un terrain qui ne laisse ailleurs que des cailloux. En mars 2013, au plus fort de l'opération Serval, ces gorges transformées en bunker par al-Qaida avaient été le théâtre de dix jours d'intenses combats entre soldats français et islamistes. Selon les renseignements amassés, environ 200 militants y ont été de nouveau repérés, «un nombre important pour ce type d'organisation», souligne-t-on au ministère de la Défense.
Déploiement très lent des Casques bleus
Baptisée «Tudelle», l'opération, qui mobilise plusieurs centaines d'hommes de la force Barkhane, a commencé au début de la semaine. Comme en 2013, les forces ont entouré l'Adrar du Tigharghar, bloquant les issues des vallées au sud et à l'ouest. Mercredi à l'aube, une équipe des forces spéciales était lancée contre un campement de plus d'une trentaine de djihadistes, regroupés au fond d'une vallée voisine de l'Ametettaï.Très bien armés, les islamistes se sont engagés dans un «violent accrochage» où le sergent-chef Thomas Dupuy devait trouver la mort. Ce soldat du commando parachutiste de l'air (CPA) numéro 10 est le dixième militaire français tué au Mali. Deux autres soldats français devaient être blessés. Dans l'assaut, une quinzaine de djihadistes étaient «neutralisés». Les islamistes restants trouvaient refuge dans des grottes ou dans des failles. Jeudi dans l'après-midi, les troupes françaises attaquaient ces derniers bastions. «Les combats continuent, mais nous avons l'avantage», résumait-on à l'état-major. Ce coup de main fait partie d'une attaque plus vaste. En parallèle, le gros des détachements de Barkhane a commencé à entrer dans la vallée de l'Ametettaï. Le ratissage se poursuivait jeudi et devrait durer encore plusieurs jours.
Tudelle démontre que la menace islamiste est loin d'être écartée au Mali. Pour les experts français, ce n'est pas une surprise. «Nous savions qu'ils reviendraient», souligne-t-on au ministère de la Défense. Mais la rapidité de cette réorganisation était moins attendue. Al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi) et ses alliés, le groupe touareg Ansar Dine, ont d'abord profité du déploiement très lent des forces de l'ONU (Minusma). En dépit des pertes subies - vingt morts -, les Casques bleus, par manque d'équipement et d'effectifs, ont laissé le champ libre aux islamistes. D'où ce puissant réengagement français. Mettant à profit cette vaste zone, où trois frontières (Mali, Niger, Algérie) permettent de fuir rapidement, les militants se sont discrètement infiltrés. «Ils s'adaptent continuellement à la situation et gagnent en discrétion dans leurs déplacements, désormais à moto principalement, et dans leurs modes de communication, utilisant de moins en moins leurs téléphones», souligne Mathieu Pellerin, chercheur à l'Ifri.
Paris se devait aussi d'attendre avant d'attaquer. À l'automne, des négociations étaient en cours en Algérie entre les partis touaregs et le gouvernement de Bamako. «On ne pouvait prendre le risque de tout faire capoter», détaille un diplomate. De fait, «les collusions qui existent entre groupes rebelles et groupes djihadistes sont très nombreuses, si bien qu'il devient extrêmement difficile de distinguer qui est qui», explique Mathieu Pellerin. Cet amalgame est symbolisé par les recrutements d'Aqmi. Si les Arabes y restent nombreux, les groupes locaux, plus ou moins liés à Ansar Dine, seraient en fait les plus actifs.
http://www.lefigaro.fr/international/2014/10/30/01003-20141030ARTFIG00362-vaste-offensive-francaise-dans-le-nord-du-mali.php
Soldat français tué au Mali: Une mort qui dit beaucoup de choses sur l’opération française
L’opération Barkhane connaît son premier mort au Mali. Trois mois après la transformation de l’opération Serval, le sergent-chef Thomas Dupuy a perdu la vie mercredi lors de combats avec des djihadistes. Une mort qui dit beaucoup de l’avancée des terroristes et de l’intervention française et pose des questions, selon les spécialistes.
La France «partie trop tôt»? C’est l’avis de Vincent Desportes, professeur de stratégie, qui a refait la chronologie des événements sur France info: «On a d'abord l'opération Serval qui se passe extrêmement bien. Et qui détruit la grande majorité des forces djihadistes. Et puis hélas cette force doit partir beaucoup trop tôt, en particulier parce que nous sommes engagés en République centrafricaine
Ces derniers mois, les djihadistes ont de fait repris position au Mali. «Au lieu de supprimer ces groupes, on les a disséminés», résume pour 20 Minutes Philippe Hugon, directeur de recherche à l’Iris. Selon lui, les terroristes se trouveraient désormais dans les montagnes, mais aussi dans les villes, prêts à commettre des attentats-suicides, et les villages, où ils se seraient intégrés par le mariage. «Les groupes djihadistes s'adaptent continuellement et gagnent en solubilité sur le terrain, notamment en s'infiltrant dans des groupes [touareg] dits rebelles», complète Mathieu Pellerin, chercheur à l’Ifri, interrogé par l’AFP. Pour autant, nuance Philippe Hugon, la France n’en est pas seule responsable. «La réduction d’effectifs en juillet aurait dû être compensée, mais personne n’a pris le relais», analyse-t-il. Ni la Minusma, la force des Nations unies, ni l’armée malienne.
Un problème de moyens? Cette question découle de la première. En redéployant ses troupes, la France «déshabille Jacques pour habiller Paul, tout cela n'est pas très sérieux», critique Vincent Desportes. «On a un problème d'effectifs et de moyens», en conclut-il. Actuellement, l’armée française dispose de 1.400 hommes au Mali. «Ce n’est évidemment pas assez», commente Philippe Hugon, alors que le trafic entre le Mali, la Libye et l’Algérie fonctionne à plein et que ces pays continuent de fournir des recrues aux djihadistes. La Minusma est dotée, elle, d’un peu plus de 8.000 hommes. Mais elle se déploie très lentement dans le Nord. «Les Nations unies sont toujours moins rapides que les armées nationales», explique Philippe Hugon. Ce qui déplaît à Jean-Yves Le Drian, le ministre de la Défense, qui a déclaré lundi que «le Nord du Mali est fragilisé parce que la Minusma n'a pas été au rendez-vous au moment où il le fallait». L’Union européenne, pour sa part, reste encore «absente», ajoute Philippe Hugon. Son rôle se limite à aider à la formation des soldats maliens. Avec des effets pour l’instant réduits, selon le chercheur, pour qui «l’armée malienne n’a pas été réellement reconstituée et n’a pas la connaissance du terrain». Pour y remédier, Vincent Desportes appelle donc la France à revenir «terminer le job». «Nous devons redéployer les moyens nécessaires pour faire face à cette menace», explique-t-il.
Vers un «enlisement»? Le terme a été utilisé par l’ancien ministre de la Défense Hervé Morin, ce jeudi matin, sur RFI. «Ce qui est à craindre, c’est un processus d’afghanisation, a-t-il estimé. […] Le risque, c’est que nous soyons dans un processus classique d’enlisement où nous comptons des succès militaires mais où, à chaque fois, le mal revient.»
Une analyse que Philippe Hugon ne partage pas tout à fait. «On ne peut pas parler d’enlisement. La guerre contre le terrorisme ne se gagne jamais militairement. Notre action doit s’opérer sur différents volets: tarir les sources du trafic, donner des perspectives d’emplois aux jeunes…» corrige-t-il. «Or la France ne pourra pas régler seule la question.»
http://www.20minutes.fr/monde/1471427-20141030-soldat-francais-tue-mali-mort-dit-beaucoup-choses-operation-francaise
La France «partie trop tôt»? C’est l’avis de Vincent Desportes, professeur de stratégie, qui a refait la chronologie des événements sur France info: «On a d'abord l'opération Serval qui se passe extrêmement bien. Et qui détruit la grande majorité des forces djihadistes. Et puis hélas cette force doit partir beaucoup trop tôt, en particulier parce que nous sommes engagés en République centrafricaine
Ces derniers mois, les djihadistes ont de fait repris position au Mali. «Au lieu de supprimer ces groupes, on les a disséminés», résume pour 20 Minutes Philippe Hugon, directeur de recherche à l’Iris. Selon lui, les terroristes se trouveraient désormais dans les montagnes, mais aussi dans les villes, prêts à commettre des attentats-suicides, et les villages, où ils se seraient intégrés par le mariage. «Les groupes djihadistes s'adaptent continuellement et gagnent en solubilité sur le terrain, notamment en s'infiltrant dans des groupes [touareg] dits rebelles», complète Mathieu Pellerin, chercheur à l’Ifri, interrogé par l’AFP. Pour autant, nuance Philippe Hugon, la France n’en est pas seule responsable. «La réduction d’effectifs en juillet aurait dû être compensée, mais personne n’a pris le relais», analyse-t-il. Ni la Minusma, la force des Nations unies, ni l’armée malienne.
Un problème de moyens? Cette question découle de la première. En redéployant ses troupes, la France «déshabille Jacques pour habiller Paul, tout cela n'est pas très sérieux», critique Vincent Desportes. «On a un problème d'effectifs et de moyens», en conclut-il. Actuellement, l’armée française dispose de 1.400 hommes au Mali. «Ce n’est évidemment pas assez», commente Philippe Hugon, alors que le trafic entre le Mali, la Libye et l’Algérie fonctionne à plein et que ces pays continuent de fournir des recrues aux djihadistes. La Minusma est dotée, elle, d’un peu plus de 8.000 hommes. Mais elle se déploie très lentement dans le Nord. «Les Nations unies sont toujours moins rapides que les armées nationales», explique Philippe Hugon. Ce qui déplaît à Jean-Yves Le Drian, le ministre de la Défense, qui a déclaré lundi que «le Nord du Mali est fragilisé parce que la Minusma n'a pas été au rendez-vous au moment où il le fallait». L’Union européenne, pour sa part, reste encore «absente», ajoute Philippe Hugon. Son rôle se limite à aider à la formation des soldats maliens. Avec des effets pour l’instant réduits, selon le chercheur, pour qui «l’armée malienne n’a pas été réellement reconstituée et n’a pas la connaissance du terrain». Pour y remédier, Vincent Desportes appelle donc la France à revenir «terminer le job». «Nous devons redéployer les moyens nécessaires pour faire face à cette menace», explique-t-il.
Vers un «enlisement»? Le terme a été utilisé par l’ancien ministre de la Défense Hervé Morin, ce jeudi matin, sur RFI. «Ce qui est à craindre, c’est un processus d’afghanisation, a-t-il estimé. […] Le risque, c’est que nous soyons dans un processus classique d’enlisement où nous comptons des succès militaires mais où, à chaque fois, le mal revient.»
Une analyse que Philippe Hugon ne partage pas tout à fait. «On ne peut pas parler d’enlisement. La guerre contre le terrorisme ne se gagne jamais militairement. Notre action doit s’opérer sur différents volets: tarir les sources du trafic, donner des perspectives d’emplois aux jeunes…» corrige-t-il. «Or la France ne pourra pas régler seule la question.»
http://www.20minutes.fr/monde/1471427-20141030-soldat-francais-tue-mali-mort-dit-beaucoup-choses-operation-francaise
Mali : décès du sergent-chef Thomas Dupuy
Dans le cadre d'une mission de neutralisation d'éléments terroristes lancée dans la nuit du 28 au 29 octobre 2014 dans le massif du Tigharghar dans le Nord du Mali, le sergent-chef Thomas Dupuy a trouvé la mort lors des combats
Né le 18 mai 1982 à Toulouse, le sergent-chef Thomas Dupuy aura servi la France durant 9 ans et 5 mois.
À 23 ans, il intègre l’armée de l’air en qualité de sous-officier. À compter du 30 mai 2005, il suit pendant un an sa formation initiale à l’École des sous-officiers de l’armée de l’air de Rochefort. Il est successivement nommé caporal, le 1er novembre 2005, puis caporal-chef, le 1er janvier 2006 et sergent le 1er mars 2006.
Le 28 mai 2006, il rejoint l’escadron des fusiliers commando de l’air, stationné à Dijon, pour y suivre sa formation spécialisée de fusilier commando de l’air. À l’issue, le 9 octobre 2006, il est affecté au sein du commando parachutiste de l’air n° 30 de Bordeaux-Mérignac. Il est intégré au groupe Rapace puis à la cellule MASA (mesures actives de sûreté aérienne) en qualité de tireur d’élite. Enfin il intègre un module «Récupération de personnel» (Personnel recovery).
De février à mai 2007, il effectue une mission au Togo où sa motivation, son très bon esprit d’équipe et son courage, lui ont permis d’assumer ses responsabilités de chef de poste de commandement de la protection et la défense et d’assurer le maintien en condition opérationnel de son personnel.
Le 24 août 2009, il rejoint le groupe action 14 du commando parachutiste de l’air n°10 d’Orléans, puis en septembre 2010, il est affecté au groupe 12C, en qualité de chuteur opérationnel. Du 16 octobre 2010 au 19 novembre 2010, il est déployé à Djibouti.
Du 2 décembre 2010 au 27 janvier 2011, il est engagé sur alerte dans la bande sahélo-saharienne au sein du groupement de forces spéciales « CARLIT » en qualité d’équipier groupe action. Il s’est particulièrement distingué en apportant un soutien sans faille à son chef, dans la préparation à l’engagement du groupe, lors d’un saut opérationnel à grande hauteur sur une zone d’opération tenue par des preneurs d’otages, tout cela dans des conditions difficiles et dans des délais extrêmement réduits. Son comportement exemplaire et ses qualités remarquables de combattant lui ont permis d’être cité en exemple et de lui voir attribuer la Croix de la Valeur militaire avec étoile de bronze.
Calme et réfléchi, le sergent-chef Dupuy était doté de capacités physiques et intellectuelles rares. Cherchant constamment à progresser, il était un spécialiste reconnu dans des domaines aussi variés que l’appui aérien, les transmissions opérationnelles et le saut à ouverture très grande hauteur. Élément incontournable de son groupe, il était un camarade apprécié de tous.
Engagé du 8 juin au 28 octobre 2011 comme chef d’équipe au sein d’un groupe action du groupement de forces spéciales «Jehol» dans le cadre de l’opération Pamir en Afghanistan, il a fait preuve de belles qualités militaires. Il a été pris à partie par des insurgés au cours d’une infiltration derrière les lignes adverses où il a efficacement appuyé le désengagement des éléments amis. Quelques jours plus tard, il est violemment accroché par des rebelles et pris sous le feu, il a parfaitement riposté avant d’être blessé par des éclats de roquette. Ceci lui a valu l’attribution de la Croix de la Valeur militaire avec étoile d’argent et l’attribution de la médaille des blessés.
Le 1er juillet 2013, il est promu sergent-chef.
Le sergent–chef Thomas Dupuy était engagé au Mali depuis le 2 août 2014. Ce sous-officier était titulaire de la Croix de la Valeur militaire avec étoile d’argent et étoile de bronze, de la médaille d’outre-mer agrafe Sahel et République de Côte d’Ivoire, de la médaille d’argent de la défense nationale et la médaille des blessés.
L’aviateur avait une compagne et n'avait pas d'enfant.
Âgé de 32 ans, il est mort dans l’accomplissement de sa mission au service de la France.
L’armée de l’air partage la douleur de sa famille et de ses frères d’armes.
Thomas Dupuy, 10e soldat français mort au Mali
Thomas Dupuy, sergent-chef dans l'armée française, a été tué mercredi matin dans le nord du Mali lors d'une opération des forces françaises "contre un groupe armé terroriste" dans l'Adrar des Ifoghas.
Thomas Dupuy, sergent-chef du Commando parachutiste de l'air n°10 basé à Orléans (centre), est tombé "au combat tôt (mercredi) matin" dans l'Adrar des Ifoghas "dans le cadre d'une mission particulièrement périlleuse qui a atteint ses objectifs", a annoncé la présidence française dans un communiqué. Le président François Hollande a exprimé "son profond respect pour le sacrifice de ce sous-officier des forces spéciales". "Les soldats français contribuent avec courage et efficacité à consolider la souveraineté du Mali et à lutter contre le terrorisme", a-t-il rappelé. Le Premier ministre, Manuel Valls, et le président de l'Assemblée, Claude Bartolone, ont aussi rendu un hommage appuyé au sergent-chef, natif de Toulouse et âgé de 32 ans.
Thomas Dupuy, qui avait servi précédemment en Afghanistan, participait à une mission héliportée, appuyée par des avions de chasse et des hélicoptères de combat, dans le massif du Tigharghar, au nord du Mali, a indiqué le ministère de la Défense. Les forces françaises se sont approchées d'un "campement abritant une trentaine d'individus", lourdement armés. Des combats très violents se sont alors engagés dans lesquels "une vingtaine de terroristes ont été neutralisés", a précisé l'état-major des armés. Un des deux militaires blessés a été pris en charge par une antenne chirurgicale avancée, ses jours ne sont pas en danger. Le second, très légèrement atteint, a rejoint rapidement son unité.Dixième militaire tué au MaliLe ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, avait annoncé vendredi à Bamako un renforcement du dispositif français dans le nord du Mali face à la "résurgence" de groupes jihadistes, trois mois après la fin de l'opération française Serval. Au total, dix soldats français ont été tué au Mali depuis le lancement de Serval en janvier 2013. Le dernier en date, un légionnaire, avait été victime d'un attentat suicide le 14 juillet.
Thomas Dupuy, qui avait servi précédemment en Afghanistan, participait à une mission héliportée, appuyée par des avions de chasse et des hélicoptères de combat, dans le massif du Tigharghar, au nord du Mali, a indiqué le ministère de la Défense. Les forces françaises se sont approchées d'un "campement abritant une trentaine d'individus", lourdement armés. Des combats très violents se sont alors engagés dans lesquels "une vingtaine de terroristes ont été neutralisés", a précisé l'état-major des armés. Un des deux militaires blessés a été pris en charge par une antenne chirurgicale avancée, ses jours ne sont pas en danger. Le second, très légèrement atteint, a rejoint rapidement son unité.Dixième militaire tué au MaliLe ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, avait annoncé vendredi à Bamako un renforcement du dispositif français dans le nord du Mali face à la "résurgence" de groupes jihadistes, trois mois après la fin de l'opération française Serval. Au total, dix soldats français ont été tué au Mali depuis le lancement de Serval en janvier 2013. Le dernier en date, un légionnaire, avait été victime d'un attentat suicide le 14 juillet.
La France, qui a laissé 1.400 hommes au Mali, a réarticulé le 1er août son dispositif militaire dans la région, rebaptisé Barkhane, autour de cinq pays (Mauritanie, Mali, Niger, Burkina Faso, Tchad). Cette force, dotée de 3.000 hommes et à vocation antiterroriste, a été activée au nord-Mali ces derniers jours après une série d'attaques meurtrières contre la Mission de l'ONU dans ce pays (Minusma). L'Adrar des Ifoghas, près de la frontière algérienne, a déjà été le théâtre de violents combats contre Aqmi (Al-Qaïda au Maghreb islamique) lors de l'opération Serval. Les groupes jihadistes armés, chassés alors des grandes villes du nord, essaient désormais de regagner du terrain depuis les profondeurs septentrionales du Mali et les pays voisins, où ils ont trouvé refuge.
http://lci.tf1.fr/monde/afrique/un-parachutiste-francais-mort-au-mali-dans-un-accrochage-8510061.html
http://lci.tf1.fr/monde/afrique/un-parachutiste-francais-mort-au-mali-dans-un-accrochage-8510061.html
mercredi 29 octobre 2014
Accrochage au Mali: Un militaire français est mort ce mercredi
L'Elysée a annoncé la mort d'un soldat français, ce mercredi, au nord Mali. Un peu plus tôt dans l'après-midi, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, avait fait état de «violents affrontements» au nord du Mali entre des forces françaises engagées dans l'opération Barkhane et des djihadistes.
Dans ce communiqué, le chef de l'Etat exprime «son profond respect pour le sacrifice de ce sous-officier des forces spéciales dans le cadre d'une mission particulièrement périlleuse qui a atteint ses objectifs». Le Président rappelle également que la France se bat pour la «souveraineté du Mali» et «la lutte contre les terroristes».
«Cette nuit, dans le cadre d'une opération planifiée de lutte contre les mouvements djihadistes au nord Mali, un violent accrochage a opposé dans le massif de Tigharghar la force Barkhane à un important groupe armé terroriste de type Aqmi. A l'heure où je vous parle, les combats qui se sont déroulés dans la vallée de l'Ametetai viennent à peine de s'achever», a déclaré le ministre aux députés au début de la discussion sur le budget 2015 de la Défense
http://www.20minutes.fr/societe/1470987-20141029-accrochage-mali-militaire-francais-mort-mercredi
Dans l'Adrad des Ifoghas
«C'est avec une grande émotion que le Président de la République a appris la mort au combat, tôt ce matin, d'un sergent-chef du Commando Parachutiste de l'Air Numéro 10», indique le communiqué de l'Elysée. La mort du militaire est intervenue au cours d'une opération militaire dans l'Adrar des Ifoghas où de nombreux djihadistes sont regroupés.Dans ce communiqué, le chef de l'Etat exprime «son profond respect pour le sacrifice de ce sous-officier des forces spéciales dans le cadre d'une mission particulièrement périlleuse qui a atteint ses objectifs». Le Président rappelle également que la France se bat pour la «souveraineté du Mali» et «la lutte contre les terroristes».
«Violent accrochage» selon Le Drian
Dans l'après-midi, le ministre de la Défense avait fait état d'un «violent accrochage» qui avait opposé, la nuit dernière la force français Barkhane à un «important groupe armé terroriste de type Aqmi» dans le nord du Mali.«Cette nuit, dans le cadre d'une opération planifiée de lutte contre les mouvements djihadistes au nord Mali, un violent accrochage a opposé dans le massif de Tigharghar la force Barkhane à un important groupe armé terroriste de type Aqmi. A l'heure où je vous parle, les combats qui se sont déroulés dans la vallée de l'Ametetai viennent à peine de s'achever», a déclaré le ministre aux députés au début de la discussion sur le budget 2015 de la Défense
http://www.20minutes.fr/societe/1470987-20141029-accrochage-mali-militaire-francais-mort-mercredi
"Violent accrochage" entre Aqmi et l'armée française au Mali
L'information a été donnée mercredi à l'Assemblée nationale par le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian. "Cette nuit, dans le cadre d'une opération planifiée de lutte contre les mouvements djihadistes au nord Mali, un violent accrochage a opposé dans le massif de Tigharghar la force Barkhane à un important groupe armé terroriste de type Aqmi", a-t-il déclaré aux députés au début de la discussion sur le budget 2015 de la Défense.
Le ministre a simplement précisé qu'"à l'heure" où il parlait, "les combats qui se sont déroulés dans la vallée de l'Ametetai viennent à peine de s'achever". Il n'a pas donné de bilan sur d'éventuelles pertes humaines. Jean-Yves Le Drian a néanmoins salué à cette occasion "le courage et la détermination de nos soldats au service de la sécurité de notre pays", à l'heure où "nos armées en ce moment sont sur plusieurs théâtres difficiles pour des missions essentielles pour notre sécurité".
Série d'attaques dans le nord du Mali
L'opération Barkhane a été mise en place il y a trois mois au Sahel. Elle succédait à l'opération Serval menée à partir de janvier 2013 au Mali. Face aux djihadistes, cette force française de 3.000 hommes tente aujourd'hui d'enrayer leur résurgence dans ce pays et de les couper de leurs bases arrières libyennes. La France, qui a réduit à 1.400 hommes ses effectifs au Mali, renforce depuis quelques jours son dispositif dans le nord du pays, notamment à Tessalit dans l'Adrar des Ifoghas, après une série d'attaques meurtrières contre la mission de maintien de la paix de l'ONU. Elle vise notamment à contrer les trafics d'armes en provenance de Libye.
L'armée française entend également installer une "base" à Madama, à l'extrême nord-est du Niger, par où passent des "autoroutes" de contrebande - hommes, drogues et armes - vers plusieurs pays du Sahel.
mardi 28 octobre 2014
A Marseille, la Légion panse ses plaies
Le seul centre des convalescents et permissionnaires des Képis Blancs au monde est basé à Malmousque
Si on vous dit légionnaire, vous pensez... Tête brûlée ? Mercenaire en treillis ? Peut-être homme à femmes et amateur de beuveries ?Les clichés ont la vie dure. "Même s'il y a des imbéciles partout, les légionnaires sont avant tout des hommes courageux, prêts à se battre pour un pays qui n'est pas le leur et solidaires comme des frères d'armes", énonce Emmanuel Pavillard, officier supérieur adjoint du 1er régiment étranger d'Aubagne (1).Car la solidarité fait partie intégrante des valeurs de la Légion étrangère. "La nécessité de prendre en charge ces militaires dans les moments de légitime repos ou les passes difficiles, pour leur apporter assistance et réconfort, en se substituant à une famille absente ou défaillante, est apparue très tôt, rappelle Emmanuel Pavillard. Dès 1834, les premiers centres de repos ont été créés pour accueillir les malades et blessés au combat."
Digne héritier de ces centres, le CCPLEM de Malmousque est un lieu unique en son genre, réservé aux légionnaires en convalescence et sans famille, mais aussi aux permissionnaires loin de leur pays. "Les gars blessés restent sans limite dans le temps, tant qu'ils ne se sont pas reconstruits, ou - pour ceux qui devront être réformés à cause de leurs blessures - tant qu'ils ne se sentiront pas prêts à retourner à la vie civile", explique le chef de centre Jean-Jacques Meister. Un bureau de reconversion, à Aubagne, aiguille même ces derniers vers une formation et jusqu'à une validation des acquis.
De l'extérieur, le bâtiment fait penser à une pension de famille avec une vue sur la mer qui donne le tournis : 122 lits, 110 couverts, mais aussi une zone de repos (billard, salle de télé), un club de plongée et un club nautique. Un centre pris d'assaut par des permissionnaires venus du monde entier entre juin et septembre au prix dérisoire de 9,20 € par jour en pension complète. "Un juste retour des choses", selon le chef de centre, au vu de la vie décousue de ces hommes.
Sous un nom d'emprunt
"Le légionnaire, qui sert sous le statut 'à titre étranger', ne peut servir que dans la Légion étrangère et dans aucune autre unité de l'armée française, poursuit Jean-Jacques Meister. Cela limite ses droits en tant que citoyen. Les cinq premières années, il est ainsi astreint à vivre en caserne, ne peut avoir de véhicule ni de compte en banque personnel, et encore moins de vie de famille".En dehors de ces "sacrifices" choisis, chacun doit adopter un nom et une nationalité d'emprunt qu'il conserve au minimum un an (par ses statuts mêmes, la Légion n'est censée engager que des "étrangers").
Ce qui peut en arranger certains (ceux qui fuient leur pays d'origine pour une raison ou une autre), permet à d'autres d'entamer un nouveau départ, certes, mais dans l'anonymat. Une situation où le fait de se sentir soutenu par les siens est d'autant plus important. "Legio patria nostra est notre devise, appuie Emmanuel Pavillard. Pour tous ces hommes déracinés, la Légion constitue bien plus qu'un simple métier. Elle est leur seconde famille."
Une solidarité qui se traduit par une action sociale forte (2), reconnue par l'État lui-même : depuis la loi de programmation militaire du 18 décembre 2013, le FELE (Foyer d'entraide de la Légion étrangère), qui permet à cette institution de fonctionner, est érigé en établissement public.
Retrouvez dans notre Edition Abonnés qui sont ces hommes de l'ombre ainsi que la rencontre avec Onyx, la mascotte du régiment
(1) Créé en 1841, le 1er régiment étranger (1er RE) est le plus ancien des régiments de la Légion étrangère. Il est stationné au quartier Vienot à Aubagne depuis 1962, date de son arrivée de Sidi bel-Abbès. Aujourd'hui encore, c'est au 1er RE que le légionnaire débute sa carrière, au centre de sélection et d'incorporation (CSI). (2) En matière de solidarité, le Centre d'hébergement de La Ciotat accueille des légionnaires en difficulté avec leurs familles (divorce, recherche d'un logement...). À Puyloubier, la Légion dispose d'une maison de retraite : l'Institut des invalides, qui abrite une centaine d'anciens légionnaires sans famille et n'ayant pas réussi à se réinsérer dans la société civile. Enfin, la Maison du Légionnaire à Auriol, qui vient de fêter ses 80 ans, est une maison de retraite gérée avec des fonds privés et n'accueillant que d'anciens légionnaires.
http://www.laprovence.com/article/actualites/3101517/a-marseille-la-legion-panse-ses-plaies.html
lundi 27 octobre 2014
Mali: l'armée française supplée la Minusma
L'armée française va renforcer temporairement son dispositif dans le nord du Mali parce que la force de l'ONU, la Minusma, tarde à s'y déployer, a déclaré aujourd'hui le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian. "Le nord du Mali est fragilisé parce que la Minusma n'a pas été au rendez-vous au moment où il le fallait.(C'est pourquoi) les forces françaises vont prendre le relais, à Tessalit en particulier, de façon intérimaire", a déclaré Jean-Yves Le Drian sur la radio RFI au retour d'une visite à Bamako.
La France a annoncé jeudi qu'elle allait y renforcer ses moyens militaires, en partie redéployés ces derniers mois vers d'autres régions du Sahel, en raison d'une recrudescence d'actes terroristes qui ont visé notamment les contingents tchadien et nigérien de la Minusma. "Il s'agit d'actes résiduels, mais on sent une volonté des groupes armés terroristes de reprendre un peu des positions. C'est dû en grande partie au fait que l'acheminement d'armes par la voie du sud de la Libye est devenu de plus en plus conséquent", a souligné le ministre de la Défense.
La Minusma, déployée à 22% seulement au nord de "la boucle du Niger" qui relie Tombouctou et Gao, "manquait beaucoup de moyens logistiques au début de son installation", a-t-il noté, sans plus de précisions. "Elle doit poursuivre son déploiement, elle le fera (...) Cela va se matérialiser très rapidement", a-t-il assuré, en évoquant notamment l'arrivée attendue de Casques bleus suédois et néerlandais.
M. Le Drian a souligné la nécessité de mettre en oeuvre désormais "les accords d'Alger", négociés entre Bamako et six groupes rebelles armés du nord du Mali où le gouvernement malien peine à rétablir son autorité. "Il y a un document qui existe, il faut sans doute qu'il soit encore amendé par les différentes parties mais il faut ensuite arriver à sa mise en oeuvre", a-t-il insisté.
Le ministre a expliqué que la présence française resterait renforcée le temps de cette mise en oeuvre, parallèlement à la montée en puissance de la Minisma, mais a refuté toute comparaison avec la situation au début de l'opération française Serval en janvier 2013 où "le Mali dans son ensemble était alors menacé dans son intégrité". "Il faut que pendant la mise en des oeuvre de ces accords, la force française soit davantage déployée au nord pour assurer la sécurisation des décisions", a-t-il dit.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/10/27/97001-20141027FILWWW00048-mali-l-armee-francaise-supplee-la-minusma.php
La France a annoncé jeudi qu'elle allait y renforcer ses moyens militaires, en partie redéployés ces derniers mois vers d'autres régions du Sahel, en raison d'une recrudescence d'actes terroristes qui ont visé notamment les contingents tchadien et nigérien de la Minusma. "Il s'agit d'actes résiduels, mais on sent une volonté des groupes armés terroristes de reprendre un peu des positions. C'est dû en grande partie au fait que l'acheminement d'armes par la voie du sud de la Libye est devenu de plus en plus conséquent", a souligné le ministre de la Défense.
La Minusma, déployée à 22% seulement au nord de "la boucle du Niger" qui relie Tombouctou et Gao, "manquait beaucoup de moyens logistiques au début de son installation", a-t-il noté, sans plus de précisions. "Elle doit poursuivre son déploiement, elle le fera (...) Cela va se matérialiser très rapidement", a-t-il assuré, en évoquant notamment l'arrivée attendue de Casques bleus suédois et néerlandais.
M. Le Drian a souligné la nécessité de mettre en oeuvre désormais "les accords d'Alger", négociés entre Bamako et six groupes rebelles armés du nord du Mali où le gouvernement malien peine à rétablir son autorité. "Il y a un document qui existe, il faut sans doute qu'il soit encore amendé par les différentes parties mais il faut ensuite arriver à sa mise en oeuvre", a-t-il insisté.
Le ministre a expliqué que la présence française resterait renforcée le temps de cette mise en oeuvre, parallèlement à la montée en puissance de la Minisma, mais a refuté toute comparaison avec la situation au début de l'opération française Serval en janvier 2013 où "le Mali dans son ensemble était alors menacé dans son intégrité". "Il faut que pendant la mise en des oeuvre de ces accords, la force française soit davantage déployée au nord pour assurer la sécurisation des décisions", a-t-il dit.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/10/27/97001-20141027FILWWW00048-mali-l-armee-francaise-supplee-la-minusma.php
dimanche 26 octobre 2014
Le Rafale agace les voisins d'une base militaire
Environ 150 personnes, selon les gendarmes, ont manifesté samedi matin devant la base aéronavale (BAN) de Landivisiau (Finistère) pour protester contre les nuisances sonores provoquées par les avions Rafale. À l'appel de l'association des riverains, les manifestants ont organisé, avec leurs véhicules, une opération escargot entre la commune de Plouneventer et Landivisiau, provoquant quelques ralentissements sur la nationale 12, rapporte Le Télégramme.
"Nous ne sommes pas contre la base, bien au contraire, mais le bruit des Rafale est trop insupportable, nous voulons limiter les nuisances", a déclaré à l'AFP Philippe Héraud, maire de Plouneventer, une des six communes riveraines de la base. L'association demande notemment un transfert sur la base d'Istres des séances d'appontage simulé sur piste (ASSP). "De jour comme de nuit, pendant les entraînements, c'est un passage toutes les 3 à 4 minutes", a ajouté le maire de Plouneventer.
La BAN de Landivisiau accueille notamment les entraînements des Rafale Marine constituant la flotte embarquée du porte-avions Charles-de-Gaulle. Selon les riverains, les Rafale sont beaucoup plus bruyants que les Super Étendard. Les élus des six communes et des représentants de l'association ont remis une motion au commandant de la base de Landivisiau.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/10/25/97001-20141025FILWWW00130-le-rafale-agace-les-voisins-d-une-base-militaire.php
"Nous ne sommes pas contre la base, bien au contraire, mais le bruit des Rafale est trop insupportable, nous voulons limiter les nuisances", a déclaré à l'AFP Philippe Héraud, maire de Plouneventer, une des six communes riveraines de la base. L'association demande notemment un transfert sur la base d'Istres des séances d'appontage simulé sur piste (ASSP). "De jour comme de nuit, pendant les entraînements, c'est un passage toutes les 3 à 4 minutes", a ajouté le maire de Plouneventer.
La BAN de Landivisiau accueille notamment les entraînements des Rafale Marine constituant la flotte embarquée du porte-avions Charles-de-Gaulle. Selon les riverains, les Rafale sont beaucoup plus bruyants que les Super Étendard. Les élus des six communes et des représentants de l'association ont remis une motion au commandant de la base de Landivisiau.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/10/25/97001-20141025FILWWW00130-le-rafale-agace-les-voisins-d-une-base-militaire.php
samedi 25 octobre 2014
Hollande invité à se rendre sur la base aérienne de Dijon, menacée de fermeture
Cinq parlementaires de Côte-d’Or ont publié ce samedi une lettre ouverte à François Hollande lui demandant de se rendre dimanche, lors de son déplacement à Dijon, sur la base aérienne de Dijon-Longvic, dont la fermeture a été annoncée il y a 10 jours.
«Puisque vous êtes le chef de nos armées, nous souhaiterions que vous vous rendiez sur place à l’occasion de votre déplacement à Dijon afin d’expliquer cette décision auprès du personnel de la base aérienne 102 et de prendre conscience par vous-même de l’énorme potentiel de ce site», ont écrit les députés Rémi Delatte et Alain Suguenot (UMP), François Sauvadet (UDI) et les sénateurs Alain Houpert (UMP) et Anne-Catherine Loisier (UDI).
L’annonce de la dissolution de la base aérienne 102 Guynemer, la plus ancienne de France, «sans aucune consultation ou information préalable, a constitué un véritable traumatisme pour tout un territoire», ont-ils déploré dans leur lettre.
Selon eux, la fermeture de cette base, provoquant le départ «à terme de près de 2000 personnes», est «une véritable saignée pour Dijon et la Côte-d’’Or qui contribuera à affaiblir le lien entre la Nation et son Armée». Ils déplorent en outre un «gaspillage d’argent public puisque 20 millions d’euros ont été investis pour accueillir le Commandement des Forces aériennes».
Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian avait annoncé le 15 octobre des restructurations dans l’armée, dans le cadre de la Loi de programmation militaire (2014-2019). 7.500 postes doivent au total être supprimés dans les armées pour 2015.
Ces cinq parlementaire de l’opposition ont demandé «de toute urgence un rendez-vous» auprès du président de la République et réclamé au préfet de Bourgogne d’organiser «au plus vite un comité de restructuration» afin d’envisager des «solutions concrètes» pour ce territoire.
La base 102 a fêté en 2014 son centenaire. Elle avait accueilli en 1984 les premiers Mirage, qui avaient été retirés de la base en 2011.
http://www.leprogres.fr/france-monde/2014/10/25/hollande-invite-a-se-rendre-sur-la-base-aerienne-de-dijon-menacee-de-fermeture
«Puisque vous êtes le chef de nos armées, nous souhaiterions que vous vous rendiez sur place à l’occasion de votre déplacement à Dijon afin d’expliquer cette décision auprès du personnel de la base aérienne 102 et de prendre conscience par vous-même de l’énorme potentiel de ce site», ont écrit les députés Rémi Delatte et Alain Suguenot (UMP), François Sauvadet (UDI) et les sénateurs Alain Houpert (UMP) et Anne-Catherine Loisier (UDI).
L’annonce de la dissolution de la base aérienne 102 Guynemer, la plus ancienne de France, «sans aucune consultation ou information préalable, a constitué un véritable traumatisme pour tout un territoire», ont-ils déploré dans leur lettre.
Selon eux, la fermeture de cette base, provoquant le départ «à terme de près de 2000 personnes», est «une véritable saignée pour Dijon et la Côte-d’’Or qui contribuera à affaiblir le lien entre la Nation et son Armée». Ils déplorent en outre un «gaspillage d’argent public puisque 20 millions d’euros ont été investis pour accueillir le Commandement des Forces aériennes».
Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian avait annoncé le 15 octobre des restructurations dans l’armée, dans le cadre de la Loi de programmation militaire (2014-2019). 7.500 postes doivent au total être supprimés dans les armées pour 2015.
Ces cinq parlementaire de l’opposition ont demandé «de toute urgence un rendez-vous» auprès du président de la République et réclamé au préfet de Bourgogne d’organiser «au plus vite un comité de restructuration» afin d’envisager des «solutions concrètes» pour ce territoire.
La base 102 a fêté en 2014 son centenaire. Elle avait accueilli en 1984 les premiers Mirage, qui avaient été retirés de la base en 2011.
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Paris mène de nouvelles frappes en Irak
L'aviation française a procédé à de nouvelles frappes contre le groupe État islamique (EI) dans la nuit de vendredi dans la proche banlieue de Mossoul et détruit plusieurs bâtiments d'un camp militaire, a annoncé le ministère de la Défense sur son site Internet.
"Dans la nuit du 24 octobre, la force Chammal a de nouveau pris part à un raid aérien mené par la coalition dans la région de Mossoul au nord de l'Irak", indique le ministère. Cette nouvelle mission de bombardement a été planifiée "grâce au renseignement recueilli par les éléments de la coalition depuis le début des opérations aériennes" et "visait à détruire un camp militaire utilisé par l'organisation terroriste pour aguerrir ses combattants", précise-t-il.
Les avions de la coalition ont conduit un raid vers 21 heures (heure de Paris). Deux avions Rafale ont procédé au "largage de quatre bombes Armement Air-Sol Modulaire" (AASM) et ont "détruit plusieurs bâtiments du camp". "Les militaires de la force Chammal poursuivent quotidiennement leurs missions de reconnaissance armée et de renseignement, afin d'appuyer l'action des forces armées irakiennes au sol", selon le communiqué.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/10/25/97001-20141025FILWWW00143-paris-mene-de-nouvelles-frappes-en-irak.php
"Dans la nuit du 24 octobre, la force Chammal a de nouveau pris part à un raid aérien mené par la coalition dans la région de Mossoul au nord de l'Irak", indique le ministère. Cette nouvelle mission de bombardement a été planifiée "grâce au renseignement recueilli par les éléments de la coalition depuis le début des opérations aériennes" et "visait à détruire un camp militaire utilisé par l'organisation terroriste pour aguerrir ses combattants", précise-t-il.
Les avions de la coalition ont conduit un raid vers 21 heures (heure de Paris). Deux avions Rafale ont procédé au "largage de quatre bombes Armement Air-Sol Modulaire" (AASM) et ont "détruit plusieurs bâtiments du camp". "Les militaires de la force Chammal poursuivent quotidiennement leurs missions de reconnaissance armée et de renseignement, afin d'appuyer l'action des forces armées irakiennes au sol", selon le communiqué.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/10/25/97001-20141025FILWWW00143-paris-mene-de-nouvelles-frappes-en-irak.php
vendredi 24 octobre 2014
L'armée française a tué sept des huit responsables de l'attaque djihadiste d'In Amenas
Sept des huit responsables de l'attaque menée par des djihadistes sur le complexe gazier d'In Amenas, en janvier 2013 en Algérie, ont été tués, a indiqué vendredi le chef d'état-major des armées françaises, le général Pierre de Villiers.
«Sur les huit chefs, nous avons neutralisé sept d'entre eux. Il n'en reste plus qu'un et nous l'aurons», a-t-il déclaré sur Europe 1. A la question «quand vous dites "neutralisés", ils n'existent plus?», le général de Villiers a répondu «exactement». Le chef djihadiste restant est l'Algérien Mokhtar Belmokhtar, dont le groupe est toujours actif au Sahel contre les forces françaises et celles des Nations unies. «C'est simple, si on ne va pas les détruire sur place, un jour, ils viendront nuire chez nous», a poursuivi le chef d'état-major des armées.
Sous couvert de l'anonymat, des responsables de la Défense avaient déjà indiqué que la plupart des responsables de l'attaque d'In Amenas avaient été tués. L'attaque avait eu lieu en Algérie et, selon des sources sécuritaires, des djihadistes comme Belmokhtar s'étaient ensuite réfugiés en Libye. L'attaque, suivie d'une prise d'otages dans la zone d'In Amenas à 1.300 km au sud-est d'Alger, s'est déroulée du 16 au 19 janvier 2013 et soldée par la mort de 40 employés de dix nationalités et 29 assaillants du groupe des «signataires par le sang» de Belmokhtar
http://www.20minutes.fr/monde/1467739-20141024-armee-francaise-tue-sept-huit-responsables-attaque-djihadiste-in-amenas
«Sur les huit chefs, nous avons neutralisé sept d'entre eux. Il n'en reste plus qu'un et nous l'aurons», a-t-il déclaré sur Europe 1. A la question «quand vous dites "neutralisés", ils n'existent plus?», le général de Villiers a répondu «exactement». Le chef djihadiste restant est l'Algérien Mokhtar Belmokhtar, dont le groupe est toujours actif au Sahel contre les forces françaises et celles des Nations unies. «C'est simple, si on ne va pas les détruire sur place, un jour, ils viendront nuire chez nous», a poursuivi le chef d'état-major des armées.
Sous couvert de l'anonymat, des responsables de la Défense avaient déjà indiqué que la plupart des responsables de l'attaque d'In Amenas avaient été tués. L'attaque avait eu lieu en Algérie et, selon des sources sécuritaires, des djihadistes comme Belmokhtar s'étaient ensuite réfugiés en Libye. L'attaque, suivie d'une prise d'otages dans la zone d'In Amenas à 1.300 km au sud-est d'Alger, s'est déroulée du 16 au 19 janvier 2013 et soldée par la mort de 40 employés de dix nationalités et 29 assaillants du groupe des «signataires par le sang» de Belmokhtar
http://www.20minutes.fr/monde/1467739-20141024-armee-francaise-tue-sept-huit-responsables-attaque-djihadiste-in-amenas
MOURMELON (51). Des vacances à l’armée avec le 501e RCC
Le 501e régiment de chars de combat (RCC), est une destination prisée pour des vacances de Toussaint ! Depuis le lundi 20 octobre jusqu’au samedi 1er novembre, une trentaine d’hommes et de femmes ont rendez-vous avec l’armée de terre. Venus de la région ou d’un peu plus loin, âgées de 17 à 34 ans, ils ont troqué leurs habits civils pour la tenue camouflée. Qu’ils soient lycéens, étudiants, salariés ou demandeurs d’emploi, tous sont en quête d’aventure, de cohésion, de réflexion et sont prêts à vivre une expérience unique. Leurs attentes sont satisfaites au 501e régiment de chars de combat !
Inscrits depuis plusieurs semaines pour suivre la Formation militaire initiale des réservistes (FMIR), c’est au travers d’un emploi du temps chargé qu’ils découvrent le milieu militaire pendant ces deux semaines. Sport, secourisme, tir, marches de jour et de nuit, bivouac tactique, parcours d’obstacles etc., autant d’activités destinées à leur faire approcher le métier des armes. A l’issue de la FMIR, ils intégreront peut-être l’escadron de réserve du 501e régiment de chars de combat. Ce 5e escadron de réserve est actuellement commandé par le capitaine Marchi, qui conjugue son emploi civil, en qualité de responsable développement produits dans l’industrie automobile, au service de la France. Le capitaine Marchi se plait à reprendre la citation de Winston Churchill : «Etre réserviste c’est être deux fois citoyens ». Etre réserviste demande au minimum 5 jours par an de présence au régiment allant jusqu’à 60 jours environ. Un emploi rémunéré, un temps de présence propre à chacun et une expérience unique !
Pour tout renseignement sur la réserve opérationnelle du 501e RCC, l’adjudant LACHIVER au 03 26 63 81 74 est à la disposition des personnes intéressées..
http://www.lunion.presse.fr/region/mourmelon-51-des-vacances-a-l-armee-avec-le-501e-rcc-ia231b0n428426
Inscrits depuis plusieurs semaines pour suivre la Formation militaire initiale des réservistes (FMIR), c’est au travers d’un emploi du temps chargé qu’ils découvrent le milieu militaire pendant ces deux semaines. Sport, secourisme, tir, marches de jour et de nuit, bivouac tactique, parcours d’obstacles etc., autant d’activités destinées à leur faire approcher le métier des armes. A l’issue de la FMIR, ils intégreront peut-être l’escadron de réserve du 501e régiment de chars de combat. Ce 5e escadron de réserve est actuellement commandé par le capitaine Marchi, qui conjugue son emploi civil, en qualité de responsable développement produits dans l’industrie automobile, au service de la France. Le capitaine Marchi se plait à reprendre la citation de Winston Churchill : «
Pour tout renseignement sur la réserve opérationnelle du 501e RCC, l’adjudant LACHIVER au 03 26 63 81 74 est à la disposition des personnes intéressées..
http://www.lunion.presse.fr/region/mourmelon-51-des-vacances-a-l-armee-avec-le-501e-rcc-ia231b0n428426
IRAK. 7e frappe française contre l’Etat islamique
Les forces de la coalition, dont les forces françaises, ont frappé et détruit un centre d’entraînement du groupe Etat islamique (EI) dans la nuit de jeudi à vendredi dans la région de Kirkouk, a indiqué vendredi le chef d’état-major des armées françaises, Pierre de Villiers.
«Cette nuit, nous avons fait une grosse opération en Irak. Nous avons détruit des bâtiments dans lesquels Daesh (acronyme de l’EI en arabe, NDLR) produisait leurs pièges, leurs bombes, leurs armes pour attaquer les forces irakiennes», a déclaré M. de Villiers sur Europe 1. Il s’agit de la première participation des forces françaises à un raid de masse, selon l’état-major.
http://www.leprogres.fr/
«Cette nuit, nous avons fait une grosse opération en Irak. Nous avons détruit des bâtiments dans lesquels Daesh (acronyme de l’EI en arabe, NDLR) produisait leurs pièges, leurs bombes, leurs armes pour attaquer les forces irakiennes», a déclaré M. de Villiers sur Europe 1. Il s’agit de la première participation des forces françaises à un raid de masse, selon l’état-major.
http://www.leprogres.fr/
Une classe de l'école des cadets de la Défense sur la base militaire de la Clape
Hier soir, le Conseil municipal a approuvé la création d'une classe de l'école des cadets de la Défense sur le site de l'Elément Air Rattaché de la Clape situé sur les hauteurs de Narbonne-Plage et a décidé d'octroyer une subvention de 11000 euros.
Ce dispositif s'adresse à des adolescents de 14 à 16 ans en situation d'échec scolaire qui suivent, tous les quinze jours, une formation encadrée par des militaires et réservistes. Le but est de renouer le lien entre Armée et Education nationale en redonnant le goût de l'effort, de l'engagement et de la citoyenneté.
Le Commandant de l'EAR a sollicité la Ville pour participer au financement de cette action, le budget prévisionnel s'élève à 33000 euros.
http://www.lindependant.fr/2014/10/24/une-classe-de-l-ecole-des-cadets-de-la-defense-sur-la-base-militaire-de-la-clape,1946538.php
Ce dispositif s'adresse à des adolescents de 14 à 16 ans en situation d'échec scolaire qui suivent, tous les quinze jours, une formation encadrée par des militaires et réservistes. Le but est de renouer le lien entre Armée et Education nationale en redonnant le goût de l'effort, de l'engagement et de la citoyenneté.
Le Commandant de l'EAR a sollicité la Ville pour participer au financement de cette action, le budget prévisionnel s'élève à 33000 euros.
http://www.lindependant.fr/2014/10/24/une-classe-de-l-ecole-des-cadets-de-la-defense-sur-la-base-militaire-de-la-clape,1946538.php
jeudi 23 octobre 2014
L'armée française se poste au Nord-Niger
L'armée française va installer un poste avancé à Madama, au nord-est du Niger, et intensifie son action au nord du Mali pour lutter contre la recrudescence d'actions jihadistes, a annoncé jeudi une source au ministère français de la Défense. "Le gouvernement nigérien a donné son accord pour l'installation d'une base temporaire avancée à Madama", qui va se concentrer sur les "autoroutes" d'armements qui descendent du sud de la Libye vers le Nord Mali via le Niger, a indiqué cette source.
Cette base, située à 130 km de Dirkou, dernière implantation militaire nigérienne à l'extrémité nord du pays, comptera environ 50 militaires français qui pourront bénéficier du soutien d'hélicoptères et d'unités d'infanterie de la force française Barkhane au Sahel, basée à N'djamena. Elle doit être opérationnelle dans "les prochaines semaines". Un convoi logistique, en route vers la zone, se trouvait jeudi à Agadez (centre du Niger). Il va notamment falloir aménager une piste de 1800 mètres sur la base, qui n'a pas d'eau potable, afin d'y poser du fret lourd.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/10/23/97001-20141023FILWWW00234-l-armee-francaise-se-poste-au-nord-niger.php
Cette base, située à 130 km de Dirkou, dernière implantation militaire nigérienne à l'extrémité nord du pays, comptera environ 50 militaires français qui pourront bénéficier du soutien d'hélicoptères et d'unités d'infanterie de la force française Barkhane au Sahel, basée à N'djamena. Elle doit être opérationnelle dans "les prochaines semaines". Un convoi logistique, en route vers la zone, se trouvait jeudi à Agadez (centre du Niger). Il va notamment falloir aménager une piste de 1800 mètres sur la base, qui n'a pas d'eau potable, afin d'y poser du fret lourd.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/10/23/97001-20141023FILWWW00234-l-armee-francaise-se-poste-au-nord-niger.php
mercredi 22 octobre 2014
L'inquiétant cri d'alarme du chef d'Etat major des armées
"Nous payons le prix du sang. Nous attendons une légitime solidarité pour les coûts financiers." C’est un véritable cri d’alarme qu’a adressé le chef d’état-major des armées (CEMA) Pierre de Villiers devant les députés de la commission de la défense de l’Assemblée nationale le 7 octobre, dont le compte-rendu vient seulement d’être publié. Si le budget de 31,4 milliards d’euros en 2015 pour la défense a été confirmé dans le projet de loi de finances 2015, le CEMA affirme craindre "l’infiltration rampante, le grignotage progressif de nos ressources financières". "J’ai besoin des ressources 2015 en temps et en heure, assure Pierre de Villiers. Il n’y a plus de gras dans nos armées, on attaque le muscle. C’est mon devoir de vous le dire."
De la part du chef d’état-major des armées, ce cri du cœur interpelle. Pourquoi cette sortie maintenant? L’armée française, souligne le CEMA, est mise à rude contribution par les engagements en cours: "20.000 militaires déployés hors métropole, dont 8.000 au profit de 27 opérations sur quatre continents, dans les airs et sur tous les océans", résume-t-il. Et les décisions politiques récentes ont encore accru la pression sur les forces: "Mi-septembre, en moins de deux semaines, nous avons ouvert trois nouveaux théâtres de nature bien différents : l’Irak, l’Ukraine avec l’OSCE, Ebola avec notre participation, en cours de définition, à la lutte contre ce fléau déstabilisateur de l’Afrique de l’Ouest", rappelle Pierre de Villiers.
Le message est clair: l’armée apporte déjà son écot au redressement des finances publiques, elle ne pourra guère faire plus. Les effectifs des forces françaises? Un quart des postes du ministère auront été supprimés de 2009 à 2019. 7.500 postes sont encore détruits en 2015, soit 60% des suppressions d’emplois au sein de l’Etat. Pierre de Villiers souligne aussi l’important effort de "dépyramidage des effectifs", marqué par la suppression de 1.000 postes d’officiers. La masse salariale a baissé de 2,1% en 2014, souligne le CEMA, et les effectifs de l’état-major des armées ont fondu d’un tiers en deux ans, de 900 à 600 personnes.
Il n’y pas plus de gras dans les commandes de matériel, assure le CEMA. "Nos ravitailleurs actuels ont plus de 50 ans, souligne le général de Villiers. Ils datent du début des 1960, tout comme les avions Caravelle. Qui accepterait aujourd’hui de voler en Caravelle?" Idem pour les blindés projetés en Centrafrique, qui ont 40 ans, de même que les hélicoptères Puma, à peu près du même âge.
http://www.challenges.fr/economie/20141021.CHA9221/l-inquietant-cri-d-alarme-du-chef-d-etat-major-des-armees.html
De la part du chef d’état-major des armées, ce cri du cœur interpelle. Pourquoi cette sortie maintenant? L’armée française, souligne le CEMA, est mise à rude contribution par les engagements en cours: "20.000 militaires déployés hors métropole, dont 8.000 au profit de 27 opérations sur quatre continents, dans les airs et sur tous les océans", résume-t-il. Et les décisions politiques récentes ont encore accru la pression sur les forces: "Mi-septembre, en moins de deux semaines, nous avons ouvert trois nouveaux théâtres de nature bien différents : l’Irak, l’Ukraine avec l’OSCE, Ebola avec notre participation, en cours de définition, à la lutte contre ce fléau déstabilisateur de l’Afrique de l’Ouest", rappelle Pierre de Villiers.
Une masse salariale en baisse de 2,1%
L’armée française serait-elle en surchauffe ? S’il assure que le dispositif militaire français reste "considéré par nos alliés" et "craint par nos adversaires", le successeur de l’amiral Edouard Guillaud n’est pas loin de la penser. Il donne ainsi l’exemple d’une chirurgienne de 32 ans qui a participé, en 25 mois, à cinq opérations extérieures de 2 à 3 mois chacune, en plus de son travail en hôpital militaire. L’état des hélicoptères français au Sahel est aussi évoqué, avec un taux de disponibilité de moins de 50%.Le message est clair: l’armée apporte déjà son écot au redressement des finances publiques, elle ne pourra guère faire plus. Les effectifs des forces françaises? Un quart des postes du ministère auront été supprimés de 2009 à 2019. 7.500 postes sont encore détruits en 2015, soit 60% des suppressions d’emplois au sein de l’Etat. Pierre de Villiers souligne aussi l’important effort de "dépyramidage des effectifs", marqué par la suppression de 1.000 postes d’officiers. La masse salariale a baissé de 2,1% en 2014, souligne le CEMA, et les effectifs de l’état-major des armées ont fondu d’un tiers en deux ans, de 900 à 600 personnes.
Des ravitailleurs vieux des 50 ans
Les économies de fonctionnement ? Pierre de Villiers n’y croit pas non plus. "Que les choses soient dites, il n’y a plus de gras dans nos armées, si toutefois il y en a eu. J’invite tous ceux qui ne sont pas convaincus à aller voir les conditions de travail et de vie de nos soldats." Le ministre de la défense Jean-Yves Le Drian avait évoqué le 1er octobre un plan d’urgence lié aux "infrastructures vie" (hébergement et restauration), pour traiter les 700 points noirs identifiés dans les garnisons, nécessitant un investissement de 560 millions d’euros. 310 opérations sont déjà programmées, pour un coût de 67 millions d’euros.Il n’y pas plus de gras dans les commandes de matériel, assure le CEMA. "Nos ravitailleurs actuels ont plus de 50 ans, souligne le général de Villiers. Ils datent du début des 1960, tout comme les avions Caravelle. Qui accepterait aujourd’hui de voler en Caravelle?" Idem pour les blindés projetés en Centrafrique, qui ont 40 ans, de même que les hélicoptères Puma, à peu près du même âge.
La DGA peine à payer ses fournisseurs
Conséquence : le budget de défense devra être respecté à l’euro près, plaide le CEMA. Le surcoût lié aux opérations extérieures doit être pris en charge par la réserve interministérielle de précaution, comme le prévoit l’article 4 de la loi de programmation militaire, assure Pierre de Villiers. Les ressources exceptionnelles (REX), 2,3 milliards d’euros en 2015, doivent être sanctuarisées, et le dégel des crédits doit être décidé dès que possible. De fait, la Direction générale de l’armement peine déjà à payer ses fournisseurs en temps et en heure: le report de charges du ministère (le montant des factures de l’année dont le paiement est repoussé à l’année suivante) atteignait 3,45 milliards d’euros fin 2013. Le spectre de la cessation de paiements de la DGA n’a plus rien d’une vue de l’esprit.http://www.challenges.fr/economie/20141021.CHA9221/l-inquietant-cri-d-alarme-du-chef-d-etat-major-des-armees.html
Nouvelles séries de frappes françaises en Irak
L'aviation française a procédé à une quatrième frappe contre le groupe État islamique (EI) mardi en Irak, dans la région de Mossoul, et détruit un 4x4 militaire Humvee, a annoncé le ministère de la Défense sur son site Internet.
Les Rafale français, qui appuyaient "une opération terrestre conduite par l'armée irakienne", ont effectué "durant près de trois heures" une mission de reconnaissance en liaison avec le centre opérationnel aérien (CAOC) interallié d'Al Udeid (Qatar), précise le ministère dans un communiqué. "Au cours de ce vol, une cible d'opportunité s'est dévoilée (..) elle a été détruite par un tir de GBU 12 (bombe guidée au laser)".
Depuis le début à la mi-septembre de l'opération baptisée Chammal, l'armée de l'Air française avait jusque-là effectué trois frappes en Irak: le 19 septembre sur un dépôt logistique, le 25 septembre en détruisant quatre hangars contenant du matériel militaire et le 19 octobre en visant deux pick-up du groupe EI. Elle s'appuie sur neuf avions Rafale, un avion de ravitaillement C135 et un avion de patrouille maritime Atlantique 2. La frégate anti-aérienne Jean Bart, qui vient de rejoindre le Golfe arabo-persique, va compléter ce dispositif en participant au contrôle aérien de l'ensemble des moyens présents sur zone.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/10/22/97001-20141022FILWWW00186-nouvelles-series-de-frappes-francaises-en-irak.php
Les Rafale français, qui appuyaient "une opération terrestre conduite par l'armée irakienne", ont effectué "durant près de trois heures" une mission de reconnaissance en liaison avec le centre opérationnel aérien (CAOC) interallié d'Al Udeid (Qatar), précise le ministère dans un communiqué. "Au cours de ce vol, une cible d'opportunité s'est dévoilée (..) elle a été détruite par un tir de GBU 12 (bombe guidée au laser)".
Depuis le début à la mi-septembre de l'opération baptisée Chammal, l'armée de l'Air française avait jusque-là effectué trois frappes en Irak: le 19 septembre sur un dépôt logistique, le 25 septembre en détruisant quatre hangars contenant du matériel militaire et le 19 octobre en visant deux pick-up du groupe EI. Elle s'appuie sur neuf avions Rafale, un avion de ravitaillement C135 et un avion de patrouille maritime Atlantique 2. La frégate anti-aérienne Jean Bart, qui vient de rejoindre le Golfe arabo-persique, va compléter ce dispositif en participant au contrôle aérien de l'ensemble des moyens présents sur zone.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/10/22/97001-20141022FILWWW00186-nouvelles-series-de-frappes-francaises-en-irak.php
mardi 21 octobre 2014
lundi 20 octobre 2014
Irak: Troisième frappe aérienne française contre le groupe EI
L'aviation française a procédé dimanche à une troisième frappe aérienne contre le groupe Etat islamique (EI) lors «d'une mission d'appui des troupes irakiennes au sol», a annoncé lundi le ministère de la Défense sur son site.
«Le 19 octobre, au cours d'une mission d'appui des troupes irakiennes au sol, deux Rafale français ont détruit deux "pick-up" du groupe terroriste Daech» (un des acronymes arabes du groupe EI), a indiqué le ministère. «Cette frappe s'inscrit dans le cadre de l'appui de la coalition à l'offensive des forces armées irakiennes dans la région de Baiji-Tikrit», a-t-il souligné.
«Durant ce vol d'environ huit heures, les deux Rafale ont été ravitaillés à cinq reprises par les avions alliés américains et australiens engagés sur zone», indique le ministère dans ce communiqué.
«Depuis le 5 octobre, suite au renforcement du dispositif, les forces françaises s'appuient sur neuf avions Rafale, 1 avion de ravitaillement C135, et un avion de patrouille maritime Atlantique 2», a précisé le ministère
http://www.20minutes.fr/monde/1464527-20141020-irak-troisieme-frappe-aerienne-francaise-contre-groupe-ei
«Le 19 octobre, au cours d'une mission d'appui des troupes irakiennes au sol, deux Rafale français ont détruit deux "pick-up" du groupe terroriste Daech» (un des acronymes arabes du groupe EI), a indiqué le ministère. «Cette frappe s'inscrit dans le cadre de l'appui de la coalition à l'offensive des forces armées irakiennes dans la région de Baiji-Tikrit», a-t-il souligné.
Au cours d’une mission de reconnaissance
«Au cours d'une mission de reconnaissance armée dans la région de Tikrit, à 200 km au nord de Bagdad, des objectifs mobiles ont été transmis en vol aux équipages. Après leur identification et la confirmation de leur caractère hostile par les pilotes des Rafale, ils ont été traités par trois bombes guidées laser GBU 12. Les chasseurs français, équipés de pod de désignation (de cible, ndlr) Damocles, ont porté leurs frappes entre 12h15 et 13h15 (heure de Paris)», précise le ministère dans un communiqué.«Durant ce vol d'environ huit heures, les deux Rafale ont été ravitaillés à cinq reprises par les avions alliés américains et australiens engagés sur zone», indique le ministère dans ce communiqué.
«Assurer un soutien aérien aux forces armées irakiennes»
Lancée le 19 septembre, l'opération française, baptisée Chammal (du nom d'un vent du nord-ouest de l'Irak), «vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces armées irakiennes dans leur lutte» contre le groupe EI.«Depuis le 5 octobre, suite au renforcement du dispositif, les forces françaises s'appuient sur neuf avions Rafale, 1 avion de ravitaillement C135, et un avion de patrouille maritime Atlantique 2», a précisé le ministère
http://www.20minutes.fr/monde/1464527-20141020-irak-troisieme-frappe-aerienne-francaise-contre-groupe-ei
dimanche 19 octobre 2014
samedi 18 octobre 2014
vendredi 17 octobre 2014
jeudi 16 octobre 2014
Niger: L'armée française a intercepté trois tonnes d'armes chez les djihadistes
Trois tonnes d'armes, dont des missiles sol-air SA-7. C'est le butin récupéré par l'armée française lors de l'interception d'un convoi djihadiste en provenance de Libye le 10 octobre dernier au nord du Niger, a annoncé jeudi l'état-major des armées.
«C'est l'une des plus importantes saisies d'armes réalisées dans la bande sahélo-saharienne depuis que les forces françaises se sont engagées dans la région en janvier 2013», a déclaré son porte-parole, le colonel Gilles Jaron, lors d'un point de presse. L'opération, annoncée vendredi dernier par la présidence française, a aussi permis de saisir des canons de 23 mm, une centaine de roquettes antichar, des mitrailleuses et des munitions, a-t-il ajouté.
L'armée française était déjà tombée sur ce type d'armements dans des caches au Mali, lors de l'opération Serval, mais plus ces derniers mois, et notamment pas dans un convoi, a précisé le colonel Jaron. L'interception du convoi de six pick-ups, qui se dirigeait vers le Mali, a été menée par des forces spéciales françaises, en coopération avec l'armée nigérienne et avec l'appui de moyens aériens.
Fin septembre, ces mêmes forces françaises, déployées au Sahel dans le cadre de l'opération Barkhane, avaient déjà mené deux opérations au Niger et dans le nord du Mali, lors desquelles un proche et des partisans présumés du chef djihadiste algérien Mokhtar Belmokhtar avaient été arrêtés.
http://www.20minutes.fr/monde/1462383-20141016-niger-armee-francaise-intercepte-trois-tonnes-armes-chez-djihadistes
«C'est l'une des plus importantes saisies d'armes réalisées dans la bande sahélo-saharienne depuis que les forces françaises se sont engagées dans la région en janvier 2013», a déclaré son porte-parole, le colonel Gilles Jaron, lors d'un point de presse. L'opération, annoncée vendredi dernier par la présidence française, a aussi permis de saisir des canons de 23 mm, une centaine de roquettes antichar, des mitrailleuses et des munitions, a-t-il ajouté.
Une quinzaine de djihadistes «neutralisés»
Une quinzaine de djihadistes ont alors été «neutralisés», c'est-à-dire tués ou faits prisonniers, a-t-il poursuivi sans plus de détails. Après le pillage des arsenaux de l'ancien leader libyen Mouammar Kadhafi, des missiles SA-7, de conception russe, se sont retrouvés aux mains de groupes jihadistes, suscitant l'inquiétude des pays de la région et des Occidentaux.L'armée française était déjà tombée sur ce type d'armements dans des caches au Mali, lors de l'opération Serval, mais plus ces derniers mois, et notamment pas dans un convoi, a précisé le colonel Jaron. L'interception du convoi de six pick-ups, qui se dirigeait vers le Mali, a été menée par des forces spéciales françaises, en coopération avec l'armée nigérienne et avec l'appui de moyens aériens.
Recrudescence d'opérations
Les véhicules ont été détruits, a ajouté le colonel, qui a montré des photos de carcasses métalliques carbonisées, et les stocks d'armes saisis fortement endommagés. Le nord du Mali fait face à une recrudescence d'opérations de groupes armées, qui tentent de regagner du terrain après en avoir été chassés par l'opération Serval.Fin septembre, ces mêmes forces françaises, déployées au Sahel dans le cadre de l'opération Barkhane, avaient déjà mené deux opérations au Niger et dans le nord du Mali, lors desquelles un proche et des partisans présumés du chef djihadiste algérien Mokhtar Belmokhtar avaient été arrêtés.
http://www.20minutes.fr/monde/1462383-20141016-niger-armee-francaise-intercepte-trois-tonnes-armes-chez-djihadistes
Restructuration dans l'armée : le 8e RPIMa tire son épingle du jeu
Le ministère de la Défense a annoncé hier des restructurations dans l'armée pour 2015. Le 8e RPIMa est épargné et confirme son statut de régiment «pilote».
«Rien de neuf sous le soleil». C'est en résumé ce que l'on entend au sein du 8e RPIMa après l'annonce du ministère de la Défense, qui a présenté hier la liste des restructurations dans l'armée visant à supprimer 7 500 postes en 2015, de transformer le régiment castrais en «régiment d'infanterie de nouvelle génération». Une annonce qui a provoqué des inquiétudes à Castres. Mais même si le rapport rendu public hier reste flou sur cette restructuration touchant le 8e régiment de parachutistes d'infanterie de marine, il ne s'agirait en fait que d'officialiser une expérimentation déjà en cours depuis plusieurs mois au sein du quartier Fayolle.
«Il n'y a pas de souci, confirme le colonel Vincent Tassel, chef de corps du 8e RPIMa. On est serein. On le savait déjà. Cela fait déjà un petit moment que l'on expérimente cette nouvelle réorganisation en interne des compagnies.»
http://www.ladepeche.fr/article/2014/10/16/1973165-restructuration-le-8-tire-son-epingle-du-jeu.html
«Rien de neuf sous le soleil». C'est en résumé ce que l'on entend au sein du 8e RPIMa après l'annonce du ministère de la Défense, qui a présenté hier la liste des restructurations dans l'armée visant à supprimer 7 500 postes en 2015, de transformer le régiment castrais en «régiment d'infanterie de nouvelle génération». Une annonce qui a provoqué des inquiétudes à Castres. Mais même si le rapport rendu public hier reste flou sur cette restructuration touchant le 8e régiment de parachutistes d'infanterie de marine, il ne s'agirait en fait que d'officialiser une expérimentation déjà en cours depuis plusieurs mois au sein du quartier Fayolle.
Loin d'être menacé
Et cette transformation n'aurait aucun impact sur l'implantation et le poids du régiment à Castres. Au contraire, encore une fois le «8» est montré en exemple et confirme son image de régiment d'élite toujours en pointe des nouvelles expérimentations (voir encadré). Il est donc loin d'être menacé comme a pu l'être le régiment de Carcassonne par exemple.«Il n'y a pas de souci, confirme le colonel Vincent Tassel, chef de corps du 8e RPIMa. On est serein. On le savait déjà. Cela fait déjà un petit moment que l'on expérimente cette nouvelle réorganisation en interne des compagnies.»
Régiment précurseur
Depuis quelques mois, le régiment castrais redéploie en effet son effectif mais sur un plan strictement opérationnel et stratégique. L'idée serait de passer de six compagnies à cinq. Actuellement, le «8» dispose de plus d'un millier d'hommes répartis en quatre compagnies de combat, une compagnie de logistique et une compagnie d'éclairage et d'appui. C'est cette dernière qui serait supprimée pour être redispatchée dans les compagnies de combat dans lesquelles les personnels d'appui, mortiers et autres tireurs de précisions, seraient donc intégrés. Il s'agit donc d'une simple réorganisation en termes de ressources humaines initiée par le «8» précurseur pour l'armée de terre. «Quand on rendra notre copie, tous les régiments se mettront sur le même modèle», explique le colonel Tassel. Une annonce qui serait donc plutôt une bonne nouvelle. Si ce n'est que forcément, étant donné que l'objectif de cette restructuration nationale est de réduire les effectifs militaires, on imagine que cette réorganisation au sein des compagnies du «8» pourrait entraîner à terme une diminution du nombre de soldats castrais. «Une petite diminution d'effectif» rassure le chef de corps.http://www.ladepeche.fr/article/2014/10/16/1973165-restructuration-le-8-tire-son-epingle-du-jeu.html
mercredi 15 octobre 2014
4 casques bleus tués en Centrafrique
Quatre Casques bleus de la Mission des Nations unies en République centrafricaine (Minusca) ont été blessés aujourd'hui dans une embuscade à Bangui, a annoncé l'ONU. "Aujourd'hui, une patrouille de police de l'ONU a été la cible d'une embuscade menée par des éléments anti-balaka dans le quartier de Bangui dit 'combattants'" (nord-ouest, près de l'aéroport), a indiqué le porte-parole adjoint de l'ONU Farhan Haq. Les Casques bleus ont riposté et quatre d'entre eux ont été blessés, trois par une grenade et un par des tirs, a-t-il ajouté.
Il n'a pas précisé la nationalité des Casques bleus touchés. Ceux-ci ont été hospitalisés. Bangui a connu ces derniers jours une nouvelle vague de violences meurtrières, qui ont fait une quinzaine de morts au total, dont un soldat pakistanais de la Minusca. Un peu partout, des hommes en armes se réclamant des milices à dominante chrétienne anti-balaka ont érigé des barricades, avant un apparent retour au calme aujourd'hui
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/10/15/97001-20141015FILWWW00347-4-casques-bleus-tues-en-centreafrique.php
Il n'a pas précisé la nationalité des Casques bleus touchés. Ceux-ci ont été hospitalisés. Bangui a connu ces derniers jours une nouvelle vague de violences meurtrières, qui ont fait une quinzaine de morts au total, dont un soldat pakistanais de la Minusca. Un peu partout, des hommes en armes se réclamant des milices à dominante chrétienne anti-balaka ont érigé des barricades, avant un apparent retour au calme aujourd'hui
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/10/15/97001-20141015FILWWW00347-4-casques-bleus-tues-en-centreafrique.php
Le 1er RA de Bourogne au Mali pour quatre mois
Dimanche dernier, le 12 octobre, le chef de corps du 1er régiment d’artillerie (1er RA) de Bourogne, le colonel Raphaël Bernard, a été déployé au Mali. Il a rejoint les cinquante artilleurs, hommes et femmes, partis en septembre dans le Nord et le Sud du pays. Sur place, le chef de corps a intégré le poste de commandement.
Les artilleurs œuvrent aux missions de l’opération Barkhane, au sein de la 7e brigade blindée, en appui des Gaillards du 35e régiment d’infanterie. Deux cents d’entre eux sont également partis en septembre.
Le détachement soutient l’armée malienne et l’ONU dans leur action de lutte contre les groupements armés terroristes présents sur toute la bande sahélo-saharienne.
Durant les quatre mois d’absence du chef de corps, c’est le lieutenant-colonel Olivier Perrin, commandant en second, qui assurera le commandement du 1er RA.
La situation sécuritaire est restée calme ces derniers jours dans la bande sahélo-saharienne (BSS), sauf au Nord du Mali où les groupes armés terroristes poursuivent leurs actions de harcèlement contre les forces internationales.
http://www.estrepublicain.fr/defense/2014/10/15/le-1er-ra-au-mali-pour-quatre-mois
Les artilleurs œuvrent aux missions de l’opération Barkhane, au sein de la 7e brigade blindée, en appui des Gaillards du 35e régiment d’infanterie. Deux cents d’entre eux sont également partis en septembre.
Le détachement soutient l’armée malienne et l’ONU dans leur action de lutte contre les groupements armés terroristes présents sur toute la bande sahélo-saharienne.
Durant les quatre mois d’absence du chef de corps, c’est le lieutenant-colonel Olivier Perrin, commandant en second, qui assurera le commandement du 1er RA.
La situation sécuritaire est restée calme ces derniers jours dans la bande sahélo-saharienne (BSS), sauf au Nord du Mali où les groupes armés terroristes poursuivent leurs actions de harcèlement contre les forces internationales.
http://www.estrepublicain.fr/defense/2014/10/15/le-1er-ra-au-mali-pour-quatre-mois
Un régiment dissous, le Val-de-Grâce perd ses activités médicales
Un régiment d’artillerie va être dissous, cinq bâtiments de la Marine désarmés, une base navale fermée et l’hôpital du Val-de-Grâce transformé en pôle de recherche, dans le cadre des restructurations des armées 2015 annoncées mercredi par le ministre de la Défense.
Ces restructurations doivent permettre de réaliser d’importantes économies budgétaires et de nouvelles coupes dans les effectifs dans le cadre de la Loi de programmation militaire (2014-2019). Pour 2015, 7 500 postes doivent au total être supprimés.
Jean-Yves Le Drian a détaillé les principales mesures dans un message adressé aux armées. Outre la dissolution du 1er Régiment d’artillerie de marine (RAMa) et de l’état-major de la 1re Brigade mécanisée de Châlons-en-Champagne (Marne), déjà annoncée, le 8e Régiment de parachutistes d’infanterie de marine de Castres (Tarn) et le 1er Régiment de tirailleurs d’Epinal (Vosges), seront "transformés en régiment d’infanterie de nouvelle génération".
Cinq bâtiments de la marine seront par ailleurs désarmés et deux organismes, la base navale de l’Adour à Anglet (Pyrénées-Atlantiques) et le commandement maritime de Strasbourg (Bas-Rhin), seront fermés, a annoncé le ministre. La base aérienne de Drachenbronn (Bas-Rhin) sera transformée en "élément air rattaché" (EAR) à la base 133 de Nancy et la dissolution de la base 102 de Dijon-Longvic (Côte d’Or) est lancée, précise le ministre.
Enfin, comme il l’avait indiqué dimanche, les activités médicales de l’Hôpital du Val-de-Grâce à Paris "seront progressivement transférées" vers deux hôpitaux militaires d’Ile-de-France, Percy à Clamart (Hauts-de-Seine) et Begin à Vincennes (Val-de-Marne). Le Val-de-Grâce abritera pour sa part "un pôle d’excellence" réservé aux activités de recherche et de formation.
Ces restructurations doivent permettre de réaliser d’importantes économies budgétaires et de nouvelles coupes dans les effectifs dans le cadre de la Loi de programmation militaire (2014-2019). Pour 2015, 7 500 postes doivent au total être supprimés.
Jean-Yves Le Drian a détaillé les principales mesures dans un message adressé aux armées. Outre la dissolution du 1er Régiment d’artillerie de marine (RAMa) et de l’état-major de la 1re Brigade mécanisée de Châlons-en-Champagne (Marne), déjà annoncée, le 8e Régiment de parachutistes d’infanterie de marine de Castres (Tarn) et le 1er Régiment de tirailleurs d’Epinal (Vosges), seront "transformés en régiment d’infanterie de nouvelle génération".
Cinq bâtiments de la marine seront par ailleurs désarmés et deux organismes, la base navale de l’Adour à Anglet (Pyrénées-Atlantiques) et le commandement maritime de Strasbourg (Bas-Rhin), seront fermés, a annoncé le ministre. La base aérienne de Drachenbronn (Bas-Rhin) sera transformée en "élément air rattaché" (EAR) à la base 133 de Nancy et la dissolution de la base 102 de Dijon-Longvic (Côte d’Or) est lancée, précise le ministre.
Enfin, comme il l’avait indiqué dimanche, les activités médicales de l’Hôpital du Val-de-Grâce à Paris "seront progressivement transférées" vers deux hôpitaux militaires d’Ile-de-France, Percy à Clamart (Hauts-de-Seine) et Begin à Vincennes (Val-de-Marne). Le Val-de-Grâce abritera pour sa part "un pôle d’excellence" réservé aux activités de recherche et de formation.
Val-de-Grâce: les activités médicales transférées dans deux autres hôpitaux
Les activités médicales du Val-de-Grâce seront transférées dans deux autres hôpitaux militaires d'Ile-de-France, annonce le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian.
Dans le cadre des restructurations dans le domaine de la Défense, un régiment sera dissout en 2015, 5 bâtiments de la marine désarmés et une base navale fermée, a-t-il aussi annoncé.
Ces restructurations doivent permettre de réaliser d'importantes économies budgétaires et de nouvelles coupes dans les effectifs dans le cadre de la Loi de programmation militaire (2014-2019). Pour 2015, 7500 postes doivent au total être supprimés.
Dans le cadre des restructurations dans le domaine de la Défense, un régiment sera dissout en 2015, 5 bâtiments de la marine désarmés et une base navale fermée, a-t-il aussi annoncé.
Ces restructurations doivent permettre de réaliser d'importantes économies budgétaires et de nouvelles coupes dans les effectifs dans le cadre de la Loi de programmation militaire (2014-2019). Pour 2015, 7500 postes doivent au total être supprimés.
http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2014/10/15/97002-20141015FILWWW00154-val-de-grace-les-activites-medicales-transferees-dans-deux-autres-hopitaux.php
mardi 14 octobre 2014
Fermeture du 1er Régiment d'artillerie à Châlons-en-Champagne
Le 1er Régiment d'artillerie de marine (RAMa) basé à Châlons-en-Champagne (Marne) va être dissous avant l'été 2015 et l'état-major de la 1ère Brigade mécanisée, également dans cette ville, sera supprimé, a-t-on appris auprès du député-maire de la ville, Benoist Apparu. L'élu UMP a été reçu aujourd'hui par le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, qui lui a annoncé la fermeture de ces deux implantations. Au total, ce sont 960 emplois qui doivent être supprimés dans cette ville de 45.000 habitants. "L'Etat, ce n'est pas propre à ce gouvernement, ne se préoccupe plus d'aménagement du territoire", a regretté M. Apparu : "Les compensations que nous demandons, c'est le développement de vrais projets industriels, pour créer de l'activité économique pérenne". Plus ancien régiment d'artillerie de marine français, le 1er RAMa était stationné à Châlons-en-Champagne depuis 2012. Le ministère de la Défense doit annoncer demain l'ensemble des restructurations ou suppressions d'unités pour l'année 2015, dans le cadre de la Loi de programmation militaire (LPM, 2014-2019) votée fin décembre. Ces restructurations doivent permettre de réaliser d'importantes économies budgétaires et de nouvelles coupes dans les effectifs des armées. Pour 2015, ce sont 7.500 postes qui doivent ainsi être supprimés.
Un important volet devrait concerner le Service de santé des armées (SSA) et la réorganisation des hôpitaux militaires. L'hôpital du Val-de-Grâce à Paris est en particulier menacé. Selon Jean-Yves Le Drian, l'établissement, dont la remise aux normes nécessiterait "des centaines de millions d'euros de travaux", pourrait accueillir le service de formation et de recherche du SSA. En octobre 2013, la Défense avait annoncé la dissolution d'un régiment, la fermeture d'un site de l'armée de l'Air et la transformation de trois autres. 23.500 postes supplémentaires doivent être supprimés dans les armées d'ici 2019, après les 54.000 déjà supprimés dans le cadre de la précédente LPM (2008-2013).
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/10/14/97001-20141014FILWWW00362-fermeture-du-1er-regiment-d-artillerie-a-chalons-en-champagne.php
Un important volet devrait concerner le Service de santé des armées (SSA) et la réorganisation des hôpitaux militaires. L'hôpital du Val-de-Grâce à Paris est en particulier menacé. Selon Jean-Yves Le Drian, l'établissement, dont la remise aux normes nécessiterait "des centaines de millions d'euros de travaux", pourrait accueillir le service de formation et de recherche du SSA. En octobre 2013, la Défense avait annoncé la dissolution d'un régiment, la fermeture d'un site de l'armée de l'Air et la transformation de trois autres. 23.500 postes supplémentaires doivent être supprimés dans les armées d'ici 2019, après les 54.000 déjà supprimés dans le cadre de la précédente LPM (2008-2013).
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/10/14/97001-20141014FILWWW00362-fermeture-du-1er-regiment-d-artillerie-a-chalons-en-champagne.php
EXCLUSIF. Châlons: le 1er RAMa dissous avant l’été 2015
CHALONS-EN-CHAMPAGNE. Benoist Apparu rencontrait ce mardi matin le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian. La terrible nouvelle est tombée : le 1er RAMa et la 1ère brigade mécanisée vont être fermés avant l'été 2015.
La nouvelle est tombée peu avant 10 heures ce mardi 14 octobre 2014 : le 1er Régiment d’Artillerie de Marine (RAMa) va être dissous avant l’été 2015 tandis que l’avenir de la 1ère brigade mécanisée va fermer ses portes à Châlons. Son redéploiement est pour l'instant inconnu.
Les deux régiments pèsent 15 millions d’euros dans l’économie locale
Il veut maintenant tout faire pour obtenir des compensations économiques à ce départ programmé. Des réunions sont prévues dans la semaine avec les leaders politiques afin de parler de l’avenir de la ville de Châlons. Les deux régiments représentent une mane pour l'économie locale, puisque ce sont près de 15 millions d'euros de chiffres d'affaires par an pour les commerçants locaux.
Autant dire que pour la ville, le manque à gagner est énorme.
http://www.lunion.presse.fr/accueil/exclusif-chalons-le-1er-rama-dissous-avant-l-ete-2015-ia0b0n422994
La nouvelle est tombée peu avant 10 heures ce mardi 14 octobre 2014 : le 1er Régiment d’Artillerie de Marine (RAMa) va être dissous avant l’été 2015 tandis que l’avenir de la 1ère brigade mécanisée va fermer ses portes à Châlons. Son redéploiement est pour l'instant inconnu.
« Une énorme déception »
En tout, 960 postes vont être supprimés. Le député-maire de Châlons-en-Champagne, Benoist Apparu avait rendez-vous ce matin avec le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian. Ce dernier lui a expliqué que le maintien de l’activité militaire sur Châlons n’était pas possible. « C’est une énorme déception pour Châlons », a déclaré l’élu à la sortie de son entretien.
Les deux régiments pèsent 15 millions d’euros dans l’économie locale
Il veut maintenant tout faire pour obtenir des compensations économiques à ce départ programmé. Des réunions sont prévues dans la semaine avec les leaders politiques afin de parler de l’avenir de la ville de Châlons. Les deux régiments représentent une mane pour l'économie locale, puisque ce sont près de 15 millions d'euros de chiffres d'affaires par an pour les commerçants locaux.Autant dire que pour la ville, le manque à gagner est énorme.
http://www.lunion.presse.fr/accueil/exclusif-chalons-le-1er-rama-dissous-avant-l-ete-2015-ia0b0n422994
lundi 13 octobre 2014
dimanche 12 octobre 2014
Sangaris : le GTIA « Picardie » relève le GTIA « Acier »
Le 5 octobre 2014, sur le camp de M’Poko à Bangui, s’est déroulé le transfert d’autorité du groupement tactique interarmes (GTIA) Acierau GTIA Picardie. Le colonel Philippe Testart, chef de corps du 1errégiment d’infanterie (1erRI) succède ainsi au colonel Didier Leurs, relevé après quatre mois de mission.
Les soldats d’Acier arrivent au terme d’un mandat marqué par un rythme d’opérations extrêmement riche et soutenu. Déployés principalement à Bangui et Boda, ils ont apporté un renfort dans le couloir central et dans l’Est de la Centrafrique. A l’occasion de leur retour en France, ils ont été mis à l’honneur par le général de brigade Eric Bellot des Minières, commandant la force Sangaris, pour leur fort engagement opérationnel.
Le GTIA Acier,commandé par le colonel Didier Leurs est déployé à Bangui depuis mi-juin. Composé d’un état-major tactique, de deux compagnies du 16ebataillon de chasseurs (16eBC), d’une compagnie du 7ebataillon de chasseurs alpins (7eBCA) et de renforts, l’ensemble du GTIA Acier s’est illustré par sa détermination à conduire sans relâche une opération exigeante au cœur de la capitale Centrafricaine où son action quotidienne a été décisive pour contribuer au rétablissement d’un niveau de sécurité minimal. Régulièrement pris à partie par des groupes armés, comme ce fut le cas le 20 août les militaires d’Acier ont systématiquement opposé une action déterminée et proportionnée permettant des retours au calme rapides, indispensables pour la vie économique de la capitale.
A Boda, l’engagement du détachement a là aussi initié puis conforté un retour progressif vers une vie normale pour la population en favorisant une baisse sensible de la violence. Dans cette localité, le retour de l’administration de l’Etat centrafricain et la transmission de la zone d’action à la MINUSCA symbolisent bien le rôle d’appui de la force Sangaris et les avancées significatives obtenues par la présence et le sang-froid des soldats du GTIA Acier.
Durant les 120 jours de son engagement, le GTIA Acier aura parcouru 350 000 km avec ses véhicules et réalisé plus de 1 000 patrouilles à pieds.
Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6 700 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission onusienne.
Apparu a rendez-vous mardi avec le ministre de la Défense
Quitte ou double. Mardi, dans le bureau de Jean-Yves Le Drian, le ministre de la Défense, Châlons jouera le match de sa vie. Ou plutôt de son avenir, celui de ses deux régiments, dont le destin est lié aux arbitrages de la loi de programmation militaire 2014-2019.
Depuis des mois, les élus et les habitants se sont mobilisés pour défendre le maintien de la 1ere Brigade mécanisée et du 1er Régiment d’artillerie de marine, suspendus aux décisions de l’Etat maintes fois repoussées. Pourtant, cette semaine, le couperet devrait bel et bien tomber. Le rendez-vous sollicité par le député-maire de Châlons auprès du ministre, resté des semaines entières lettre morte, est enfin une réalité : il aura lieu mardi au ministère de la Défense. Selon quelques observateurs locaux, cet « entretien », à la veille d’une annonce capitale, n’augure rien de bon. Le silence du député-maire sur la question est un signal de plus. À quelle sauce la ville sera-t-elle mangée ? Pas sûr que l’information ne filtre à la sortie du bureau du ministre. Mais la pression est telle, que le mystère ne devrait pas attendre la communication officielle du gouvernement pour percer.
Et si, par miracle, les régiments n’étaient pas impactés dès 2015 par cette restructuration (la loi de programmation militaire prévoit, pour l’armée de terre, de passer de 72 000 à 66 000 hommes), rien ne dit qu’ils ne le seront pas dans deux, voire trois ans.
En juin, le message des élus de tous bords ayant posé en treillis était très clair : « Si demain Châlons devait perdre ses garnisons, c’est l’avenir même de notre territoire qui serait en jeu. Si l’État fait ce choix, il fait celui d’accompagner, d’accélérer notre décroissance démographique et notre déclin au profit de territoires qui, eux, à l’inverse, progressent naturellement. » Comme un boomerang, à la crainte de voir partir l’armée s’est ajoutée la question de la réforme territoriale, assombrissant davantage encore l’avenir de la ville-préfecture. Châlons n’aura peut-être pas la même chance que Charleville-Mézières. Cette semaine, la non-dissolution du 3e Régiment de Génie a été officialisée par l’Etat-Major des armées auprès du chef de corps. Un soulagement dans les Ardennes. En attendant mardi, Châlons retient son souffle.
http://www.lunion.presse.fr/region/apparu-a-rendez-vous-mardi-avec-le-ministre-de-la-defense-ia3b24n421588
Depuis des mois, les élus et les habitants se sont mobilisés pour défendre le maintien de la 1ere Brigade mécanisée et du 1er Régiment d’artillerie de marine, suspendus aux décisions de l’Etat maintes fois repoussées. Pourtant, cette semaine, le couperet devrait bel et bien tomber. Le rendez-vous sollicité par le député-maire de Châlons auprès du ministre, resté des semaines entières lettre morte, est enfin une réalité : il aura lieu mardi au ministère de la Défense. Selon quelques observateurs locaux, cet « entretien », à la veille d’une annonce capitale, n’augure rien de bon. Le silence du député-maire sur la question est un signal de plus. À quelle sauce la ville sera-t-elle mangée ? Pas sûr que l’information ne filtre à la sortie du bureau du ministre. Mais la pression est telle, que le mystère ne devrait pas attendre la communication officielle du gouvernement pour percer.
Boomerang
Car plusieurs options s’offrent à l’Etat. La plus dramatique serait le départ des deux régiments, soit la dissolution du 1er Rama composé de 800 soldats (pourtant déménagé de Laon il y a deux ans seulement) et le transfert du siège de la 1ere BM à Besançon (200 hommes environ), soit 1 200 civils et militaires et autant de familles…Et si, par miracle, les régiments n’étaient pas impactés dès 2015 par cette restructuration (la loi de programmation militaire prévoit, pour l’armée de terre, de passer de 72 000 à 66 000 hommes), rien ne dit qu’ils ne le seront pas dans deux, voire trois ans.
En juin, le message des élus de tous bords ayant posé en treillis était très clair : « Si demain Châlons devait perdre ses garnisons, c’est l’avenir même de notre territoire qui serait en jeu. Si l’État fait ce choix, il fait celui d’accompagner, d’accélérer notre décroissance démographique et notre déclin au profit de territoires qui, eux, à l’inverse, progressent naturellement. » Comme un boomerang, à la crainte de voir partir l’armée s’est ajoutée la question de la réforme territoriale, assombrissant davantage encore l’avenir de la ville-préfecture. Châlons n’aura peut-être pas la même chance que Charleville-Mézières. Cette semaine, la non-dissolution du 3e Régiment de Génie a été officialisée par l’Etat-Major des armées auprès du chef de corps. Un soulagement dans les Ardennes. En attendant mardi, Châlons retient son souffle.
http://www.lunion.presse.fr/region/apparu-a-rendez-vous-mardi-avec-le-ministre-de-la-defense-ia3b24n421588
Belfort : comment le 35è RI soigne ses hommes blessés au combat
«Lorsque je suis revenu d’ex-Yougoslavie, on m’a soigné pour mon pied, mais pas pour la tête. » En février 1995, Fabrice Lecocq, militaire au 35e régiment d’infanterie de Belfort, part pour Knin, en Croatie. Seul de son régiment, comme « casque blanc ». « Je devais conduire une mission diplomatique, sans arme. J’allais là où l’Onu n’allait pas. La Croatie était occupée par les Serbes. Notre rôle était de faire tampon entre les deux populations. »
« Je devais effectuer ma mission jusqu’au 15 août 1995. Mais le 3, les Croates ont lancé une violente offensive. » Le Belfortain est envoyé pour récupérer des familles serbes et leur éviter un massacre inéluctable. Sans arme. « Je venais de descendre de voiture. J’étais à une trentaine de mètres de la maison quand un obus est tombé sur la terrasse. » La bâtisse et ses occupants sont pulvérisés. Le casque blanc reçoit deux éclats, l’un dans la cuisse, l’autre dans le pied, qui lui sectionne le tendon d’Achille.
Il est ramené à l’hôpital serbe de Knin. « J’ai attendu trois jours avant d’être rapatrié en France. C’est à ce moment-là que ma femme a appris l’accident. » À Paris, le blessé passe trois autres jours à l’hôpital militaire Bégin. « Ensuite, mon chef de corps de l’époque m’a dit de me débrouiller pour rentrer à Belfort en train. Avec mes trois sacs et mes béquilles. »
Le blessé obtient une permission à titre de convalescence, enchaîne six mois de rééducation. « Il m’a fallu un an pour remarcher normalement. » Son corps va mieux, mais son esprit est toujours en ex-Yougoslavie. « Je n’étais pas bien dans ma tête. Je n’avais qu’une idée : retourner là-bas pour savoir ce qu’étaient devenus les Serbes qui nous hébergeaient. J’ai fait du mal à ma famille. Et quand ma femme m’a parlé de divorce, j’ai eu le déclic. »
En cachette, Fabrice prend rendez-vous chez un psy à Mulhouse. Un travail sur lui-même d’une année. « Je n’avais pas fait le deuil de l’opération, je culpabilisais d’être parti aussi vite. Le psychiatre m’a aidé à comprendre cette situation. » Et a mis des mots sur ses maux : choc post-traumatique. « Au régiment, j’étais le premier blessé depuis longtemps. La prise en charge se limitait alors au physique. »
« Dans les années 1990-91, avec la Guerre du Golfe, l’armée n’hésitait pas à parler de “ politique zéro mort “», remarque le lieutenant-colonel Pierre-Eric Schwartzbrod, médecin-chef au centre médical des armées de Belfort.
Oubliées les gueules cassées et les cadavres entassés de 1914, ceux de 1939 et tous les mutilés des combats d’Algérie ou d’Indochine. La guerre nouvelle génération semblait devenue propre. Pourtant, les conflits qui ont suivi, en ex-Yougoslavie, puis en Afghanistan, ont rappelé cruellement les risques du métier. Être militaire, c’est engager sa vie. Partir en mission sans être certain d’en revenir. « Avant, on disait que les Opex (opérations extérieures) permettaient de payer la cuisine de maman, grâce à la solde majorée », remarque le lieutenant-colonel Sébastien Ramade, responsable du service médical du 35e RI de Belfort. L’embuscade d’Uzbin, en Afghanistan, a changé la donne. En ce mois d’août 2008, dix militaires Français tombent dans le piège des Talibans. « Depuis, les hommes savent qu’ils ont le billet aller, mais ignorent qui a le retour. Ils ont conscience qu’ils peuvent mourir et l’ambiance est devenue nettement plus lourde. »
En 2014, un militaire a laissé la vie au Mali. En 2013, sept n’en sont jamais revenus. Et en 2011, 39 familles ont été endeuillées, dont 25 en Afghanistan. Les régiments comtois ont payé un lourd tribut en Kapisa. Six morts en deux ans : Laurent Mosic (13e RG Valdahon) en juillet 2010, Hervé Enaux (35e RI Belfort) en août 2010, Loïc Roperh (13e RG) en mai 2011, Lionel Chevalier (35e RI) en juin 2011 et Facrou Housseini Ali (19e RG Besançon) en août 2011.
« Quand on m’a rapatrié de Croatie, il y a dix-neuf ans, c’était la première fois depuis la guerre d’Indochine qu’on ramenait blessés et cadavres dans le même avion », confie Fabrice Lecocq.
« Aujourd’hui, un blessé sur les Champs-Élysées a autant de chance de s’en sortir qu’au Mali », insiste le Dr Ramade. « La chaîne médicale en opération est très bien rodée et il est déjà arrivé qu’un Falcone se pose alors que la victime n’était pas encore sortie du bloc opératoire. »
« Les soldats sont formés au sauvetage au combat. » Ces gestes de première urgence permettent d’attendre la venue du médecin sans perdre de temps. « On n’a que dix minutes pour sauver quelqu’un qui fait une hémorragie. Le premier échelon est indispensable. » Le médecin militaire doit rejoindre au plus vite la victime. « L’objectif est d’amener le blessé, vivant, en moins d’une heure, sur la table d’opération et de l’évacuer dans les 48 heures s’il est transportable. Les blocs, comme le personnel médical, suivent l’avancement des hommes », remarque le Dr Schwartzbrod. « On dort avec les gars, on est dans la boue avec eux », ajoute le Dr Ramade. « Le combattant s’attache au médecin et inversement. Notre rôle est de tous les ramener en France. La présence du toubib les rassure et nous, nous savons que nous pouvons compter sur les soldats pour nous protéger lors de l’intervention. »
« Sur le terrain, il faut gagner une double course contre la blessure et contre l’information. Pendant la Grande Guerre, c’est le facteur qui apportait les mauvaises nouvelles, souvent plusieurs semaines après. Aujourd’hui, dès qu’un militaire est blessé ou tué à l’étranger, l’info se répand très vite. La famille doit être avisée avant de l’apprendre par les médias », souligne le Dr Schwartzbrod.
Comme les blessés, le conjoint et les enfants de la victime sont suivis et aidés par l’armée. C’est le rôle de la Cabat (Cellule d’accompagnement des blessés de l’armée de terre). Elle est complétée par l’action de deux associations, l’Ado (Association pour le développement des œuvres d’entraide dans l’armée) et Terre-Fraternité. Vendredi 10 octobre, pour la seconde année, la base de défense de Belfort a organisé un concert tout public pour récolter des fonds pour cette association. En 2013, 35.000 € avaient été réunis lors de diverses manifestations sur l’Aire urbaine.
Une fois rapatrié en France, le militaire - et ses proches - bénéficient d’un soutien global. « La coordination des moyens, c’est la principale évolution », complète le Dr Schwartzbrod. « Avant, les structures existaient, mais le patient était un peu la chasse gardée du service de santé. Désormais, le médecin, le chef de corps, l’assistante sociale, le service de la solde, le monde associatif et le fonds d’entraide travaillent ensemble. Sans oublier la commission des blessés qui assure un suivi jusqu’à la fin de la reconversion. »
En opération, le service médical est « amené à prendre en charge des blessés de guerre issus de l’armée française mais aussi et surtout des armées locales afghane, malienne ou ivoirienne. » Le médecin militaire joue un vrai rôle social et d’aide médicale auprès des populations. Le Dr Ramade a été projeté en Afghanistan en 2007 et 2008 et au Mali d’octobre 2013 à février 2014. Le Dr Schwarzbrod est parti quant à lui au Kosovo en 2003, en Bosnie en 2005, au Liban en 2007, en Afghanistan en 2009, au Tchad et en Côte d’Ivoire en 2011. « Nous avons accueilli des patients civils en détresse psychologique ou ayant des pathologies infectieuses. Lorsque le climat sécuritaire le permettait, nous avons apporté des soins aux enfants et aux personnes âgées. » Mi-militaire, mi-humanitaire, mais toujours médecin à part entière.
Les deux toubibs assurent également des gardes à l’hôpital de Belfort. « Les collègues sont toujours étonnés par notre sérénité. Les urgences ici sont tellement calmes comparées aux zones de conflit.
http://www.estrepublicain.fr/actualite/2014/10/12/militaires-en-opex-les-risques-du-metier
« Je devais effectuer ma mission jusqu’au 15 août 1995. Mais le 3, les Croates ont lancé une violente offensive. » Le Belfortain est envoyé pour récupérer des familles serbes et leur éviter un massacre inéluctable. Sans arme. « Je venais de descendre de voiture. J’étais à une trentaine de mètres de la maison quand un obus est tombé sur la terrasse. » La bâtisse et ses occupants sont pulvérisés. Le casque blanc reçoit deux éclats, l’un dans la cuisse, l’autre dans le pied, qui lui sectionne le tendon d’Achille.
Il est ramené à l’hôpital serbe de Knin. « J’ai attendu trois jours avant d’être rapatrié en France. C’est à ce moment-là que ma femme a appris l’accident. » À Paris, le blessé passe trois autres jours à l’hôpital militaire Bégin. « Ensuite, mon chef de corps de l’époque m’a dit de me débrouiller pour rentrer à Belfort en train. Avec mes trois sacs et mes béquilles. »
Le blessé obtient une permission à titre de convalescence, enchaîne six mois de rééducation. « Il m’a fallu un an pour remarcher normalement. » Son corps va mieux, mais son esprit est toujours en ex-Yougoslavie. « Je n’étais pas bien dans ma tête. Je n’avais qu’une idée : retourner là-bas pour savoir ce qu’étaient devenus les Serbes qui nous hébergeaient. J’ai fait du mal à ma famille. Et quand ma femme m’a parlé de divorce, j’ai eu le déclic. »
En cachette, Fabrice prend rendez-vous chez un psy à Mulhouse. Un travail sur lui-même d’une année. « Je n’avais pas fait le deuil de l’opération, je culpabilisais d’être parti aussi vite. Le psychiatre m’a aidé à comprendre cette situation. » Et a mis des mots sur ses maux : choc post-traumatique. « Au régiment, j’étais le premier blessé depuis longtemps. La prise en charge se limitait alors au physique. »
« Dans les années 1990-91, avec la Guerre du Golfe, l’armée n’hésitait pas à parler de “ politique zéro mort “», remarque le lieutenant-colonel Pierre-Eric Schwartzbrod, médecin-chef au centre médical des armées de Belfort.
Oubliées les gueules cassées et les cadavres entassés de 1914, ceux de 1939 et tous les mutilés des combats d’Algérie ou d’Indochine. La guerre nouvelle génération semblait devenue propre. Pourtant, les conflits qui ont suivi, en ex-Yougoslavie, puis en Afghanistan, ont rappelé cruellement les risques du métier. Être militaire, c’est engager sa vie. Partir en mission sans être certain d’en revenir. « Avant, on disait que les Opex (opérations extérieures) permettaient de payer la cuisine de maman, grâce à la solde majorée », remarque le lieutenant-colonel Sébastien Ramade, responsable du service médical du 35e RI de Belfort. L’embuscade d’Uzbin, en Afghanistan, a changé la donne. En ce mois d’août 2008, dix militaires Français tombent dans le piège des Talibans. « Depuis, les hommes savent qu’ils ont le billet aller, mais ignorent qui a le retour. Ils ont conscience qu’ils peuvent mourir et l’ambiance est devenue nettement plus lourde. »
En 2014, un militaire a laissé la vie au Mali. En 2013, sept n’en sont jamais revenus. Et en 2011, 39 familles ont été endeuillées, dont 25 en Afghanistan. Les régiments comtois ont payé un lourd tribut en Kapisa. Six morts en deux ans : Laurent Mosic (13e RG Valdahon) en juillet 2010, Hervé Enaux (35e RI Belfort) en août 2010, Loïc Roperh (13e RG) en mai 2011, Lionel Chevalier (35e RI) en juin 2011 et Facrou Housseini Ali (19e RG Besançon) en août 2011.
« Quand on m’a rapatrié de Croatie, il y a dix-neuf ans, c’était la première fois depuis la guerre d’Indochine qu’on ramenait blessés et cadavres dans le même avion », confie Fabrice Lecocq.
« Aujourd’hui, un blessé sur les Champs-Élysées a autant de chance de s’en sortir qu’au Mali », insiste le Dr Ramade. « La chaîne médicale en opération est très bien rodée et il est déjà arrivé qu’un Falcone se pose alors que la victime n’était pas encore sortie du bloc opératoire. »
« Les soldats sont formés au sauvetage au combat. » Ces gestes de première urgence permettent d’attendre la venue du médecin sans perdre de temps. « On n’a que dix minutes pour sauver quelqu’un qui fait une hémorragie. Le premier échelon est indispensable. » Le médecin militaire doit rejoindre au plus vite la victime. « L’objectif est d’amener le blessé, vivant, en moins d’une heure, sur la table d’opération et de l’évacuer dans les 48 heures s’il est transportable. Les blocs, comme le personnel médical, suivent l’avancement des hommes », remarque le Dr Schwartzbrod. « On dort avec les gars, on est dans la boue avec eux », ajoute le Dr Ramade. « Le combattant s’attache au médecin et inversement. Notre rôle est de tous les ramener en France. La présence du toubib les rassure et nous, nous savons que nous pouvons compter sur les soldats pour nous protéger lors de l’intervention. »
« Sur le terrain, il faut gagner une double course contre la blessure et contre l’information. Pendant la Grande Guerre, c’est le facteur qui apportait les mauvaises nouvelles, souvent plusieurs semaines après. Aujourd’hui, dès qu’un militaire est blessé ou tué à l’étranger, l’info se répand très vite. La famille doit être avisée avant de l’apprendre par les médias », souligne le Dr Schwartzbrod.
Comme les blessés, le conjoint et les enfants de la victime sont suivis et aidés par l’armée. C’est le rôle de la Cabat (Cellule d’accompagnement des blessés de l’armée de terre). Elle est complétée par l’action de deux associations, l’Ado (Association pour le développement des œuvres d’entraide dans l’armée) et Terre-Fraternité. Vendredi 10 octobre, pour la seconde année, la base de défense de Belfort a organisé un concert tout public pour récolter des fonds pour cette association. En 2013, 35.000 € avaient été réunis lors de diverses manifestations sur l’Aire urbaine.
Une fois rapatrié en France, le militaire - et ses proches - bénéficient d’un soutien global. « La coordination des moyens, c’est la principale évolution », complète le Dr Schwartzbrod. « Avant, les structures existaient, mais le patient était un peu la chasse gardée du service de santé. Désormais, le médecin, le chef de corps, l’assistante sociale, le service de la solde, le monde associatif et le fonds d’entraide travaillent ensemble. Sans oublier la commission des blessés qui assure un suivi jusqu’à la fin de la reconversion. »
En opération, le service médical est « amené à prendre en charge des blessés de guerre issus de l’armée française mais aussi et surtout des armées locales afghane, malienne ou ivoirienne. » Le médecin militaire joue un vrai rôle social et d’aide médicale auprès des populations. Le Dr Ramade a été projeté en Afghanistan en 2007 et 2008 et au Mali d’octobre 2013 à février 2014. Le Dr Schwarzbrod est parti quant à lui au Kosovo en 2003, en Bosnie en 2005, au Liban en 2007, en Afghanistan en 2009, au Tchad et en Côte d’Ivoire en 2011. « Nous avons accueilli des patients civils en détresse psychologique ou ayant des pathologies infectieuses. Lorsque le climat sécuritaire le permettait, nous avons apporté des soins aux enfants et aux personnes âgées. » Mi-militaire, mi-humanitaire, mais toujours médecin à part entière.
Les deux toubibs assurent également des gardes à l’hôpital de Belfort. « Les collègues sont toujours étonnés par notre sérénité. Les urgences ici sont tellement calmes comparées aux zones de conflit.
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