mercredi 29 octobre 2014

"Violent accrochage" entre Aqmi et l'armée française au Mali

L'information a été donnée mercredi à l'Assemblée nationale par le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian. "Cette nuit, dans le cadre d'une opération planifiée de lutte contre les mouvements djihadistes au nord Mali, un violent accrochage a opposé dans le massif de Tigharghar la force Barkhane à un important groupe armé terroriste de type Aqmi", a-t-il déclaré aux députés au début de la discussion sur le budget 2015 de la Défense.
Le ministre a simplement précisé qu'"à l'heure" où il parlait, "les combats qui se sont déroulés dans la vallée de l'Ametetai viennent à peine de s'achever". Il n'a pas donné de bilan sur d'éventuelles pertes humaines. Jean-Yves Le Drian a néanmoins salué à cette occasion "le courage et la détermination de nos soldats au service de la sécurité de notre pays", à l'heure où "nos armées en ce moment sont sur plusieurs théâtres difficiles pour des missions essentielles pour notre sécurité".

Série d'attaques dans le nord du Mali

L'opération Barkhane a été mise en place il y a trois mois au Sahel. Elle succédait à l'opération Serval menée à partir de janvier 2013 au Mali. Face aux djihadistes, cette force française de 3.000 hommes tente aujourd'hui d'enrayer leur résurgence dans ce pays et de les couper de leurs bases arrières libyennes. La France, qui a réduit à 1.400 hommes ses effectifs au Mali, renforce depuis quelques jours son dispositif dans le nord du pays, notamment à Tessalit dans l'Adrar des Ifoghas, après une série d'attaques meurtrières contre la mission de maintien de la paix de l'ONU. Elle vise notamment à contrer les trafics d'armes en provenance de Libye.
L'armée française entend également installer une "base" à Madama, à l'extrême nord-est du Niger, par où passent des "autoroutes" de contrebande - hommes, drogues et armes - vers plusieurs pays du Sahel.
 

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