C'est au théâtre Sébastopol que les lillois se sont donnés rendez-vous le 26 novembre 2010 pour assister à un concert du Brass-band du 43e régiment d'infanterie à l'occasion de la sainte Cécile, patronne des musiciens.
Revue de presse de toutes les informations militaires française ...OTAN...vie des réservistes...vidéos des engagements en opérations extérieures...recrutement...
mardi 30 novembre 2010
lundi 29 novembre 2010
Cérémonie aux Invalides : Nicolas Sarkozy rend hommage aux militaires
Le Président de la République et chef des armées, Nicolas Sarkozy, a présidé la cérémonie qui s’est tenue à l’Hôtel National des Invalides, vendredi 26 novembre. Il s’est ensuite rendu à l’Institution Nationale des Invalides afin de rencontrer ses pensionnaires.
Monsieur Nicolas Sarkozy, Président de la République et chef des armées, a présidé, le vendredi 26 novembre 2010, à la prise d’arme qui s’est déroulée dans la cour d’honneur de l’Hôtel national des Invalides. Cette cérémonie rendait hommage aux grands blessés de guerre d’hier et d’aujourd’hui.
Deux prises d’armes présidentielles ont lieu chaque année aux Invalides. L’occasion pour le chef des armées de rendre hommage aux militaires qui se sont illustrés sur les théâtres d’opérations. Durant cette cérémonie, 11 soldats récemment rentrés des dernières opérations extérieures conduites par la France ont été décorés.
Suite à cette prise d’armes, le Président de la République s’est rendu à l’Institution Nationale des Invalides (INI) pour rendre visite à ses pensionnaires. Cet établissement public d’État est directement placé sous sa tutelle.
L’INI est en charge de 3 missions :
Accueillir des grands invalides : anciens combattants, pensionnés et victimes de guerre, victimes d’attentats ;
Tenir un rôle fédérateur en matière de prise en charge du grand handicap ;
Accueillir ponctuellement en consultation des pensionnaires d’autres établissements
http://www.defense.gouv.fr/actualites/articles2/ceremonie-aux-invalides-nicolas-sarkozy-rend-hommage-aux-militaires
Monsieur Nicolas Sarkozy, Président de la République et chef des armées, a présidé, le vendredi 26 novembre 2010, à la prise d’arme qui s’est déroulée dans la cour d’honneur de l’Hôtel national des Invalides. Cette cérémonie rendait hommage aux grands blessés de guerre d’hier et d’aujourd’hui.
Deux prises d’armes présidentielles ont lieu chaque année aux Invalides. L’occasion pour le chef des armées de rendre hommage aux militaires qui se sont illustrés sur les théâtres d’opérations. Durant cette cérémonie, 11 soldats récemment rentrés des dernières opérations extérieures conduites par la France ont été décorés.
Suite à cette prise d’armes, le Président de la République s’est rendu à l’Institution Nationale des Invalides (INI) pour rendre visite à ses pensionnaires. Cet établissement public d’État est directement placé sous sa tutelle.
L’INI est en charge de 3 missions :
Accueillir des grands invalides : anciens combattants, pensionnés et victimes de guerre, victimes d’attentats ;
Tenir un rôle fédérateur en matière de prise en charge du grand handicap ;
Accueillir ponctuellement en consultation des pensionnaires d’autres établissements
http://www.defense.gouv.fr/actualites/articles2/ceremonie-aux-invalides-nicolas-sarkozy-rend-hommage-aux-militaires
dimanche 28 novembre 2010
Afghanistan: Un Rafale d'abîme en mer
Un avion Rafale français s'est abîmé en mer pour une raison indéterminée dimanche au large du Pakistan. Le pilote, qui s'est éjecté, est indemne, a annoncé le ministère de la Défense à Paris. "L'avion de combat Rafale F3 s'est abîmé en mer non loin du porte-avions Charles-de-Gaulle, dans la zone d'opérations du groupe aéronaval située à plus de 100 km des côtes pakistanaises", précise le ministère dans un communiqué. Le pilote, secouru par un hélicoptère, est indemne et a été pris en charge par l'équipe médicale du porte-avions. Une enquête est en cours pour déterminer les circonstances de l'accident.
http://www.lejdd.fr/International/Depeches/Afghanistan-Un-Rafale-d-abime-en-mer-236826
http://www.lejdd.fr/International/Depeches/Afghanistan-Un-Rafale-d-abime-en-mer-236826
Cérémonie d installation de la 2e BB à Strasbourg
66 ans après l'entrée de la division blindée du général Leclerc dans Strasbourg, les militaires de la 2e brigade blindée sont à nouveau rassemblés sur la place Kleber.
samedi 27 novembre 2010
Le SAMP/T a réussi un tir ATBM
La rumeur courrait sur Euronaval et a trouvé une confirmation ajourd’hui : dans le cadre du programme de développement FSAF[1] ayant pour objectif de donner au SAMP/T[2] une capacité de défense antimissile balistique, Eurosam a procédé à un tir système le 18 octobre 2010 au centre d’Essais de Missiles de la Direction Générale de l’Armement (DGA EM) à Biscarrosse.
La cible mise en œuvre pour ce tir était représentative d’un missile balistique à moyenne portée. Toutes les phases successives d’un engagement opérationnel d’un missile balistique se sont déroulées nominalement : envoi d’une désignation d’objectif à la conduite de tir du SAMP/T, acquisition de cette cible par le radar ARABEL, séquence d’engagement et décision de tir, séquence de vol et de guidage du missile ASTER jusqu’à l’interception. La cible a été interceptée à la distance prévue. Pour ce tir, le système SAMP/T était composé du Module d’Engagement, du Module Radar et d’Identification ARABEL avec son Module de Génération Electrique, d’un Lanceur Vertical et du Missile ASTER 30 Block1.
--------------------------------------------------------------------------------
[1] Famille de systèmes Sol-Air Futur
[2] Le SAMP/T « Sol Air Moyenne Portée Terrestre » dont 4 exemplaires ont déjà été livrés à l’Armée de l’Air Française et 2 exemplaires à l’Armée de terre italienne, est composé d’une conduite de tir comprenant le Module radar et d’identification ARABEL et son module de génération électrique, le Module d’engagement, et de 4 lanceurs verticaux associés aux missiles ASTER 30.
http://www.dsi-presse.com/?p=2594
La cible mise en œuvre pour ce tir était représentative d’un missile balistique à moyenne portée. Toutes les phases successives d’un engagement opérationnel d’un missile balistique se sont déroulées nominalement : envoi d’une désignation d’objectif à la conduite de tir du SAMP/T, acquisition de cette cible par le radar ARABEL, séquence d’engagement et décision de tir, séquence de vol et de guidage du missile ASTER jusqu’à l’interception. La cible a été interceptée à la distance prévue. Pour ce tir, le système SAMP/T était composé du Module d’Engagement, du Module Radar et d’Identification ARABEL avec son Module de Génération Electrique, d’un Lanceur Vertical et du Missile ASTER 30 Block1.
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[1] Famille de systèmes Sol-Air Futur
[2] Le SAMP/T « Sol Air Moyenne Portée Terrestre » dont 4 exemplaires ont déjà été livrés à l’Armée de l’Air Française et 2 exemplaires à l’Armée de terre italienne, est composé d’une conduite de tir comprenant le Module radar et d’identification ARABEL et son module de génération électrique, le Module d’engagement, et de 4 lanceurs verticaux associés aux missiles ASTER 30.
http://www.dsi-presse.com/?p=2594
vendredi 26 novembre 2010
François Fillon : "L'élan de la réforme est intact"
A l'occasion de son discours de politique générale, prononcé mercredi 24 novembre à l'Assemblée nationale, le Premier ministre François Fillon a assuré que le Gouvernement allait continuer à réformer. "C'est un Gouvernement d'action, qui a un double mandat" : "bâtir une France moderne" et "gérer la pire crise économique depuis la grande dépression de 1930", a souligné le Premier ministre.
Parmi les grandes priorités du Gouvernement, François Fillon a mis l'accent sur la nécessité pour la France de renforcer sa compétitivité tout en réduisant ses déficits, sur la nécessité de soutenir l'emploi notamment celui des jeunes et des seniors, et sur la nécessité "d'assurer le bien-être de nos aînés en finançant le coût de la dépendance". La question de la gouvernance économique en Europe et au niveau mondial reste également au coeur des priorités de la France.
Le premier ministre a également rappelé qu'"il n'y aura plus de dépenses publiques supplémentaires pour relancer la croissance". Car la "gestion rigoureuse de la dépense publique, c'est la seconde condition de la croissance" (avec le renforcement de la compétitivité). La dette publique devra être stabilisée à partir de 2012 et décroître ensuite, pour atteindre 2% du PIB en 2014 (contre 7,7% en 2010), a rappelé François Fillon
Le Premier ministre a détaillé un certain nombre de chantiers d'actions prioritaires qui seront engagés rapidement pour remplir ces objectifs, parmi lesquels :
• une réflexion autour d'une réforme profonde de la fiscalité du patrimoine sera initiée : "réflexion d'ensemble avec nos voisins allemands", précise le Premier ministre. Une réponse sera apportée avant l'été 2011 ;
• le dialogue sera engagé avec les régions pour doubler le nombre de jeunes en alternance (600 000 actuellement) et leur garantir une meilleure insertion professionnelle ;
• pour sauvegarder notre système de protection sociale, une grande concertation nationale associant tous les acteurs sera initiée pour examiner les moyens de réguler les dépenses de santé et traiter la question de la dépendance ;
"Depuis longtemps, je crois à la nécessité de la continuité pour adapter notre pays en profondeur, sans à coup, sans psychodrame", a rappelé François Fillon dans son discours. "Nous devons [...] convaincre [nos concitoyens] que le courage des réformes est plus protecteur que la quiétude de l'inaction", a-t-il conclu.
Parmi les grandes priorités du Gouvernement, François Fillon a mis l'accent sur la nécessité pour la France de renforcer sa compétitivité tout en réduisant ses déficits, sur la nécessité de soutenir l'emploi notamment celui des jeunes et des seniors, et sur la nécessité "d'assurer le bien-être de nos aînés en finançant le coût de la dépendance". La question de la gouvernance économique en Europe et au niveau mondial reste également au coeur des priorités de la France.
Le premier ministre a également rappelé qu'"il n'y aura plus de dépenses publiques supplémentaires pour relancer la croissance". Car la "gestion rigoureuse de la dépense publique, c'est la seconde condition de la croissance" (avec le renforcement de la compétitivité). La dette publique devra être stabilisée à partir de 2012 et décroître ensuite, pour atteindre 2% du PIB en 2014 (contre 7,7% en 2010), a rappelé François Fillon
Le Premier ministre a détaillé un certain nombre de chantiers d'actions prioritaires qui seront engagés rapidement pour remplir ces objectifs, parmi lesquels :
• une réflexion autour d'une réforme profonde de la fiscalité du patrimoine sera initiée : "réflexion d'ensemble avec nos voisins allemands", précise le Premier ministre. Une réponse sera apportée avant l'été 2011 ;
• le dialogue sera engagé avec les régions pour doubler le nombre de jeunes en alternance (600 000 actuellement) et leur garantir une meilleure insertion professionnelle ;
• pour sauvegarder notre système de protection sociale, une grande concertation nationale associant tous les acteurs sera initiée pour examiner les moyens de réguler les dépenses de santé et traiter la question de la dépendance ;
"Depuis longtemps, je crois à la nécessité de la continuité pour adapter notre pays en profondeur, sans à coup, sans psychodrame", a rappelé François Fillon dans son discours. "Nous devons [...] convaincre [nos concitoyens] que le courage des réformes est plus protecteur que la quiétude de l'inaction", a-t-il conclu.
jeudi 25 novembre 2010
Solidarité Défense : colis de Noël pour les militaires en OPEX
Le 22 novembre 2010, Solidarité Défense a réuni des bénévoles pour empaqueter les colis de Noël à destination des militaires en opérations extérieures.
L’amiral (2S) Lanxade, président de Solidarité Défense , a réuni des bénévoles (principalement des femmes ou familles de militaires) aux Invalides afin de préparer les colis. Ces cadeaux sont destinés aux militaires qui passeront les fêtes de fin d’année loin de leurs familles . Les colis sont composés de dons de nombreux partenaires, mais aussi de plus de 20 000 dessins d’enfants recueillis dans les écoles de France. L’opération d’empaquetage a duré deux jours durant lesquels des collégiens parisiens sont venus en aide aux bénévoles dans un bel élan de solidarité citoyenne.
M. Alain Juppé, ministre de la Défense et le général Elrick Irastorza, chef d’Etat-major de l’armée de Terre (CEMAT) avaient fait le déplacement pour témoigner de leur soutien envers ces militaires.
http://www.defense.gouv.fr/terre/actu-terre/solidarite-defense-colis-de-noel-pour-les-militaires-en-opex
L’amiral (2S) Lanxade, président de Solidarité Défense , a réuni des bénévoles (principalement des femmes ou familles de militaires) aux Invalides afin de préparer les colis. Ces cadeaux sont destinés aux militaires qui passeront les fêtes de fin d’année loin de leurs familles . Les colis sont composés de dons de nombreux partenaires, mais aussi de plus de 20 000 dessins d’enfants recueillis dans les écoles de France. L’opération d’empaquetage a duré deux jours durant lesquels des collégiens parisiens sont venus en aide aux bénévoles dans un bel élan de solidarité citoyenne.
M. Alain Juppé, ministre de la Défense et le général Elrick Irastorza, chef d’Etat-major de l’armée de Terre (CEMAT) avaient fait le déplacement pour témoigner de leur soutien envers ces militaires.
http://www.defense.gouv.fr/terre/actu-terre/solidarite-defense-colis-de-noel-pour-les-militaires-en-opex
mercredi 24 novembre 2010
Le futur drone français sera-t-il américain ?
Dans leur projet pour avis sur l'équipement des forces, déposé le 18 novembre dernier en vue de la discussion sur le budget de la défense, les sénateurs Xavier Pintat (UMP) et Daniel Reiner (PS) posent la question de l'origine des futurs drones de l'armée de l'air française. Ils laissent entendre - sans toutefois le dire explicitement - qu'ils préconisent le recours à un achat "sur étagères" aux États-Unis du MQ-9 Reaper, produit par General Atomics. Un achat de ce type consiste à se procurer un matériel déjà existant, sur lequel très peu de développements complémentaires sont à prévoir. Ce choix revient à renoncer à développer un matériel national. C'est celui qui avait été fait pour les systèmes actuellement en service, les SIDM Harfang, achetés sur étagères auprès d'Israel Aircraft Industries, au prix cependant de fort coûteuses adaptations confiées à EADS pour les doter d'un système de conduite de mission purement français, et de liaisons par satellite.
L'achat de drones Reaper (ex-Predator B) aux États-Unis est une éventualité que ne rejette pas (euphémisme !) le chef d'état-major de l'armée de l'air, le général Jean-Paul Palomeros, qui s'est exprimé en ce sens le 9 novembre dernier, devant la commission des Affaires étrangères du Sénat : "Il faut revenir à l'expression du besoin opérationnel. Les forces terrestres sont très satisfaites des drones et des drones MALE en particulier. Néanmoins, elles peuvent faire la comparaison avec les autres systèmes déployés en Afghanistan, c'est-à-dire les systèmes américains, et en particulier les drones Reaper qui sont plus gros et dont les capteurs donnent des images plus précises." A contrario, Jean-Paul Palomeros semble trouver bien mauvaise l'idée d'EADS de vendre à l'armée de l'air de nouveaux Harfang : "La question est : peut-on raisonnablement espérer prolonger la vie des drones Harfang ou est-ce illusoire ? Nos capteurs électroniques seront bientôt frappés d'obsolescence. Est-ce que les industriels - EADS et IAI -, avec qui nous travaillons dans les meilleures conditions, peuvent moderniser ce système dans des coûts, des délais et des conditions techniques acceptables ? J'en serais très heureux. Mais pour l'instant, nous n'avons pas eu de réponse précise. (...) Si, malheureusement, la réponse était négative, le fait est que nous risquons une rupture capacitaire et qu'il faudra acheter sur étagères."
La balle est dans le camp de Juppé
Ce que souhaite l'armée de l'air aujourd'hui, bien qu'elle ne le dise pas ouvertement et que Palomeros affirme ne pas avoir "de préférence", n'est donc autre qu'un achat de Reaper. Des négociations en cours avec les États-Unis visent à obtenir la garantie que les Français pourraient y installer leur propre - et excellent - système de communication par satellite développé par Zodiac pour le Harfang, tout en conservant la capacité du Reaper à tirer des missiles Hellfire, que le Harfang ne possède pas. Autre volonté : doter le Reaper d'équipements au goût des Français (caméras, radar, systèmes d'écoute et d'interception, pods d'observation) qui le rendraient capable de conduire des missions actuellement dévolues à des avions pilotés, notamment pour la patrouille maritime et la surveillance des eaux territoriales.
Pour les deux rapporteurs, la nécessité de choisir le Reaper ne fait aucun doute : "Plus puissant, plus rapide, volant à plus haute altitude, le Reaper possède 36 heures d'autonomie contre 24 pour le Harfang. Ses capteurs optiques permettent d'identifier une activité suspecte, alors que ceux du Harfang, de conception plus ancienne, se limitent à la détection. Pour des raisons analogues, le potentiel d'évolution du calculateur du Harfang est plus limité que celui du Reaper, par exemple si l'on souhaitait coupler capteurs optroniques et électromagnétiques. Enfin, l'effet de série bénéficie au Reaper, produit à 200 exemplaires, son coût à l'heure de vol étant bien inférieur à celui du Harfang." Ils détaillent ensuite les capacités de chaque engin et s'interrogent, en conclusion, lançant la balle dans le camp du ministre Alain Juppé : "Des éléments complémentaires sur la possibilité de prolonger le Harfang sont en cours d'examen. Il s'agit de savoir si cette solution peut être mise en oeuvre dans des conditions financières, des délais et avec des performances soutenant la comparaison avec un achat sur étagères du Reaper." Mais pour eux, c'est clair : le futur drone français doit être américain.
http://www.lepoint.fr/chroniqueurs-du-point/jean-guisnel/le-futur-drone-francais-sera-t-il-americain-23-11-2010-1266059_53.php
L'achat de drones Reaper (ex-Predator B) aux États-Unis est une éventualité que ne rejette pas (euphémisme !) le chef d'état-major de l'armée de l'air, le général Jean-Paul Palomeros, qui s'est exprimé en ce sens le 9 novembre dernier, devant la commission des Affaires étrangères du Sénat : "Il faut revenir à l'expression du besoin opérationnel. Les forces terrestres sont très satisfaites des drones et des drones MALE en particulier. Néanmoins, elles peuvent faire la comparaison avec les autres systèmes déployés en Afghanistan, c'est-à-dire les systèmes américains, et en particulier les drones Reaper qui sont plus gros et dont les capteurs donnent des images plus précises." A contrario, Jean-Paul Palomeros semble trouver bien mauvaise l'idée d'EADS de vendre à l'armée de l'air de nouveaux Harfang : "La question est : peut-on raisonnablement espérer prolonger la vie des drones Harfang ou est-ce illusoire ? Nos capteurs électroniques seront bientôt frappés d'obsolescence. Est-ce que les industriels - EADS et IAI -, avec qui nous travaillons dans les meilleures conditions, peuvent moderniser ce système dans des coûts, des délais et des conditions techniques acceptables ? J'en serais très heureux. Mais pour l'instant, nous n'avons pas eu de réponse précise. (...) Si, malheureusement, la réponse était négative, le fait est que nous risquons une rupture capacitaire et qu'il faudra acheter sur étagères."
La balle est dans le camp de Juppé
Ce que souhaite l'armée de l'air aujourd'hui, bien qu'elle ne le dise pas ouvertement et que Palomeros affirme ne pas avoir "de préférence", n'est donc autre qu'un achat de Reaper. Des négociations en cours avec les États-Unis visent à obtenir la garantie que les Français pourraient y installer leur propre - et excellent - système de communication par satellite développé par Zodiac pour le Harfang, tout en conservant la capacité du Reaper à tirer des missiles Hellfire, que le Harfang ne possède pas. Autre volonté : doter le Reaper d'équipements au goût des Français (caméras, radar, systèmes d'écoute et d'interception, pods d'observation) qui le rendraient capable de conduire des missions actuellement dévolues à des avions pilotés, notamment pour la patrouille maritime et la surveillance des eaux territoriales.
Pour les deux rapporteurs, la nécessité de choisir le Reaper ne fait aucun doute : "Plus puissant, plus rapide, volant à plus haute altitude, le Reaper possède 36 heures d'autonomie contre 24 pour le Harfang. Ses capteurs optiques permettent d'identifier une activité suspecte, alors que ceux du Harfang, de conception plus ancienne, se limitent à la détection. Pour des raisons analogues, le potentiel d'évolution du calculateur du Harfang est plus limité que celui du Reaper, par exemple si l'on souhaitait coupler capteurs optroniques et électromagnétiques. Enfin, l'effet de série bénéficie au Reaper, produit à 200 exemplaires, son coût à l'heure de vol étant bien inférieur à celui du Harfang." Ils détaillent ensuite les capacités de chaque engin et s'interrogent, en conclusion, lançant la balle dans le camp du ministre Alain Juppé : "Des éléments complémentaires sur la possibilité de prolonger le Harfang sont en cours d'examen. Il s'agit de savoir si cette solution peut être mise en oeuvre dans des conditions financières, des délais et avec des performances soutenant la comparaison avec un achat sur étagères du Reaper." Mais pour eux, c'est clair : le futur drone français doit être américain.
http://www.lepoint.fr/chroniqueurs-du-point/jean-guisnel/le-futur-drone-francais-sera-t-il-americain-23-11-2010-1266059_53.php
Opération Agapanthe : clip de présentation
A compter de mi-novembre, les armées conduisent la mission Agapanthe 2010 . Quatre bâtiments de surface et un sous-marin basés à Toulon, rassemblés au sein du groupe aéronaval (GAN) constitué autour du porte-avions Charles de Gaulle, participent à cette mission. Ce groupe aéronaval prend l’appellation de Task force 473 (TF 473).
mardi 23 novembre 2010
Bande dessinée : L’ambulance 13, tome 1
Patrick Cothias (scénariste), Patrice Ordas (co-scénariste) et Alain Mounier (dessinateur) nous dévoilent leur nouvelle BD : « L’ambulance 13 », aux éditions Bamboo.
Adaptation d’un roman publié en juin dernier, « L’ambulance 13 » emporte les lecteurs dans la tourmente des tranchées de la Première Guerre mondiale . Le récit s’articule autour d’un personnage fictif, médecin, qui se retrouve en première ligne. Selon son scénariste, la BD cherche à retracer « la toute petite histoire de ces pauvres gens pris dans les infinis tourments et tourmentes de la grande Histoire ».
En écho de cette parution, le musée du Val de Grâce présente, du 3 novembre 2010 au 6 février 2011, une exposition consacrée aux services de santé durant la Première Guerre mondiale. La première édition de « L’ambulance 13 » en reprend l’essentiel dans un cahier documentaire exclusif.
>> « L’ambulance 13 », tome 1 : Croix de sang, novembre 2010, éditions BAMBOO, prix : 13,50 euros.
http://www.defense.gouv.fr/terre/actu-terre/bande-dessinee-l-ambulance-13-tome1
Adaptation d’un roman publié en juin dernier, « L’ambulance 13 » emporte les lecteurs dans la tourmente des tranchées de la Première Guerre mondiale . Le récit s’articule autour d’un personnage fictif, médecin, qui se retrouve en première ligne. Selon son scénariste, la BD cherche à retracer « la toute petite histoire de ces pauvres gens pris dans les infinis tourments et tourmentes de la grande Histoire ».
En écho de cette parution, le musée du Val de Grâce présente, du 3 novembre 2010 au 6 février 2011, une exposition consacrée aux services de santé durant la Première Guerre mondiale. La première édition de « L’ambulance 13 » en reprend l’essentiel dans un cahier documentaire exclusif.
>> « L’ambulance 13 », tome 1 : Croix de sang, novembre 2010, éditions BAMBOO, prix : 13,50 euros.
http://www.defense.gouv.fr/terre/actu-terre/bande-dessinee-l-ambulance-13-tome1
lundi 22 novembre 2010
Le plan de retrait est "un signe d'échec", selon les talibans
Les talibans ont estimé dimanche que le plan de retrait d'Afghanistan des troupes de l'Alliance atlantique, présenté ce week-end à Lisbonne pendant un sommet de l'Otan, était "un signe d'échec" pour les États-Unis. L'accord signé samedi dans la capitale portugaise montre que Washington "n'a pas réussi à obtenir une assistance militaire supplémentaire de la part des autres membres de l'Otan", ou un engagement à continuer les opérations sur le long terme, estiment les talibans dans un communiqué envoyé par courriel.
"Ce sont de bonnes nouvelles pour les Afghans et pour tous les amoureux de la liberté dans le monde, et c'est un signe d'échec pour le gouvernement américain", ont-ils ajouté dans ce communiqué intitulé "Réponse de l'émirat islamique d'Afghanistan à la rencontre de Lisbonne". Les dirigeants de l'Otan réunis à Lisbonne se sont engagés samedi à entamer le processus de transfert des responsabilités en matière de sécurité à la police et à l'armée afghanes à partir de l'an prochain, un passage de relais qui s'achèverait fin 2014. Les talibans ont de nouveau appelé au retrait immédiat des troupes étrangères, considérant que fixer l'échéance à 2014 était "une décision irrationnelle", qui prolonge "une guerre dénuée de sens".
Samedi, les talibans avaient déjà réagi à l'annonce de Lisbonne, en jugeant que l'Otan était "vouée à la défaite". Les 28 chefs d'État et de gouvernement ont donné leur aval à la stratégie de départ d'une majorité de leurs 150.000 soldats, tout en s'engageant à soutenir à long terme le gouvernement de Kaboul. Le président américain Barack Obama a affirmé samedi que l'Otan avait réussi à "briser l'élan" des talibans. Un responsable de la Maison-Blanche a néanmoins reconnu que de "durs combats" attendaient encore les pays de l'Isaf, la force internationale commandée par l'Otan, tandis que les talibans promettaient une nouvelle fois "la défaite" des alliés.
http://www.lepoint.fr/monde/otan-le-plan-de-retrait-est-un-signe-d-echec-selon-les-talibans-21-11-2010-1265071_24.php
"Ce sont de bonnes nouvelles pour les Afghans et pour tous les amoureux de la liberté dans le monde, et c'est un signe d'échec pour le gouvernement américain", ont-ils ajouté dans ce communiqué intitulé "Réponse de l'émirat islamique d'Afghanistan à la rencontre de Lisbonne". Les dirigeants de l'Otan réunis à Lisbonne se sont engagés samedi à entamer le processus de transfert des responsabilités en matière de sécurité à la police et à l'armée afghanes à partir de l'an prochain, un passage de relais qui s'achèverait fin 2014. Les talibans ont de nouveau appelé au retrait immédiat des troupes étrangères, considérant que fixer l'échéance à 2014 était "une décision irrationnelle", qui prolonge "une guerre dénuée de sens".
Samedi, les talibans avaient déjà réagi à l'annonce de Lisbonne, en jugeant que l'Otan était "vouée à la défaite". Les 28 chefs d'État et de gouvernement ont donné leur aval à la stratégie de départ d'une majorité de leurs 150.000 soldats, tout en s'engageant à soutenir à long terme le gouvernement de Kaboul. Le président américain Barack Obama a affirmé samedi que l'Otan avait réussi à "briser l'élan" des talibans. Un responsable de la Maison-Blanche a néanmoins reconnu que de "durs combats" attendaient encore les pays de l'Isaf, la force internationale commandée par l'Otan, tandis que les talibans promettaient une nouvelle fois "la défaite" des alliés.
http://www.lepoint.fr/monde/otan-le-plan-de-retrait-est-un-signe-d-echec-selon-les-talibans-21-11-2010-1265071_24.php
dimanche 21 novembre 2010
samedi 20 novembre 2010
L'Otan adopte son concept stratégique, accord sur un bouclier antimissile
Les dirigeants de l'Alliance atlantique ont adopté vendredi à Lisbonne un nouveau concept stratégique qui guidera son action pour les dix ans à venir, se mettant d'accord sur un bouclier antimissile, a annoncé le secrétaire général de l'Otan Anders Fogh Rasmussen. "Nous avons adopté notre concept stratégique", a-t-il annoncé au cours d'une conférence de presse. Ce document de 11 pages, qui remplace un précédent document datant de 1999, mentionne un système antimissile destiné à protéger les populations et les territoires de l'Alliance atlantique, qui sera désormais "un des éléments centraux de (leur) défense collective".
Les Etats-Unis et nos alliés de l'Otan ont réalisé aujourd'hui des progrès substantiels", s'est réjoui le président américain Barack Obama. "Je suis heureux d'annoncer que pour la première fois, nous nous sommes mis d'accord pour développer un système de défense antimissile suffisamment puissant pour couvrir le territoire européen de l'Otan et ses populations, de même que les Etats-Unis", a-t-il ajouté, avant de se dire "très optimiste sur le fait que ce sommet de Lisbonne fera date". Le ministre allemand des Affaires étrangères, Guido Westerwelle, a lui aussi estimé que "ce week-end allait rester dans les annales, au moins de l'Otan". Il a jugé "historique et sensationnel que la Russie participe" à la réunion, au cours d'un sommet prévu samedi.
Un accord sur START
L'Otan va d'ailleurs demander à la Russie, ainsi qu'à "d'autres partenaires euro-atlantiques" de coopérer dans le domaine de la défense antimissile, précise le concept stratégique. M. Obama a par ailleurs obtenu vendredi un appui assez exceptionnel des alliés européens des Etats-Unis à la ratification rapide du traité de désarmement nucléaire russo-américain START signé en avril, que bloquent encore des membres de l'opposition républicaine au Sénat. "Le message que m'ont transmis mes collègues de l'Otan ici ne pouvait pas être plus clair : un nouveau START renforcera notre alliance et renforcera la sécurité européenne", a-t-il déclaré à l'issue d'une première séance de travail du sommet de l'Otan. M. Rasmussen a abondé dans son sens: "Je regretterais profondément que la ratification du traité START" par le Congrès des Etats-Unis "soit retardée". La "retarder nuirait à la sécurité des Européens", a-t-il insisté.
M. Obama avait tenté jeudi de forcer la main des républicains du Sénat qui hésitent à examiner avant 2011 le document signé avec la Russie. "Il ne s'agit pas de politique, mais de sécurité nationale", avait-il insisté, expliquant que l'absence de ratification mettrait en cause la sécurité nationale américaine, mais aussi les relations avec Moscou. Washington ne peut se permettre de "jouer" avec le contrôle des arsenaux nucléaires russes, avait-il plaidé, alors que l'administration Obama veut renouer avec Moscou après les années difficiles de l'ère Bush. Le nouveau START prévoit une réduction de 30% du nombre de têtes nucléaires détenues par les deux superpuissances atomiques --elles concentrent à elles seules plus de 90% des armes de ce type-- et des vérifications mutuelles plus transparentes. De son côté, l'Otan souhaite que cette hypothèque soit levée au plus tôt, car elle ne peut qu'empêcher le développement de la coopération avec la Russie et de nouveaux progrès dans le désarmement en Europe que l'alliance appelle de ses voeux.
http://lci.tf1.fr/monde/institutions/2010-11/l-otan-adopte-son-concept-strategique-accord-sur-un-bouclier-6155564.html
Les Etats-Unis et nos alliés de l'Otan ont réalisé aujourd'hui des progrès substantiels", s'est réjoui le président américain Barack Obama. "Je suis heureux d'annoncer que pour la première fois, nous nous sommes mis d'accord pour développer un système de défense antimissile suffisamment puissant pour couvrir le territoire européen de l'Otan et ses populations, de même que les Etats-Unis", a-t-il ajouté, avant de se dire "très optimiste sur le fait que ce sommet de Lisbonne fera date". Le ministre allemand des Affaires étrangères, Guido Westerwelle, a lui aussi estimé que "ce week-end allait rester dans les annales, au moins de l'Otan". Il a jugé "historique et sensationnel que la Russie participe" à la réunion, au cours d'un sommet prévu samedi.
Un accord sur START
L'Otan va d'ailleurs demander à la Russie, ainsi qu'à "d'autres partenaires euro-atlantiques" de coopérer dans le domaine de la défense antimissile, précise le concept stratégique. M. Obama a par ailleurs obtenu vendredi un appui assez exceptionnel des alliés européens des Etats-Unis à la ratification rapide du traité de désarmement nucléaire russo-américain START signé en avril, que bloquent encore des membres de l'opposition républicaine au Sénat. "Le message que m'ont transmis mes collègues de l'Otan ici ne pouvait pas être plus clair : un nouveau START renforcera notre alliance et renforcera la sécurité européenne", a-t-il déclaré à l'issue d'une première séance de travail du sommet de l'Otan. M. Rasmussen a abondé dans son sens: "Je regretterais profondément que la ratification du traité START" par le Congrès des Etats-Unis "soit retardée". La "retarder nuirait à la sécurité des Européens", a-t-il insisté.
M. Obama avait tenté jeudi de forcer la main des républicains du Sénat qui hésitent à examiner avant 2011 le document signé avec la Russie. "Il ne s'agit pas de politique, mais de sécurité nationale", avait-il insisté, expliquant que l'absence de ratification mettrait en cause la sécurité nationale américaine, mais aussi les relations avec Moscou. Washington ne peut se permettre de "jouer" avec le contrôle des arsenaux nucléaires russes, avait-il plaidé, alors que l'administration Obama veut renouer avec Moscou après les années difficiles de l'ère Bush. Le nouveau START prévoit une réduction de 30% du nombre de têtes nucléaires détenues par les deux superpuissances atomiques --elles concentrent à elles seules plus de 90% des armes de ce type-- et des vérifications mutuelles plus transparentes. De son côté, l'Otan souhaite que cette hypothèque soit levée au plus tôt, car elle ne peut qu'empêcher le développement de la coopération avec la Russie et de nouveaux progrès dans le désarmement en Europe que l'alliance appelle de ses voeux.
http://lci.tf1.fr/monde/institutions/2010-11/l-otan-adopte-son-concept-strategique-accord-sur-un-bouclier-6155564.html
Le 92e RI projette deux sections en Afghanistan
Après une intensive préparation opérationnelle , deux sections du 92e régiment d’infanterie (92e RI) de Clermont-Ferrand sont projetés en Afghanistan.
6 mois. C’est la durée de leur préparation opérationnelle, dense et particulièrement efficace. La mise en œuvre de nombreux moyens, la coopération interarmes et les entrainements multiples comme le tir de combat, le secourisme ou encore la mise en pratique de savoir faire tactiques ont rythmé cette mise en condition opérationnelle de grande qualité .
Deux sections de la 4e compagnie sont projetés pour une période de 6 mois, la première est partie le 14 novembre dernier, la seconde partira le 1er décembre. Ces 80 militaires sont attendus pour un engagement au contact sur le sol afghan. A l’occasion de leur départ, une prise d’armes a été organisée au sein du régiment
http://www.defense.gouv.fr/terre/actu-terre/le-92e-ri-projette-deux-sections-en-afghanistan
6 mois. C’est la durée de leur préparation opérationnelle, dense et particulièrement efficace. La mise en œuvre de nombreux moyens, la coopération interarmes et les entrainements multiples comme le tir de combat, le secourisme ou encore la mise en pratique de savoir faire tactiques ont rythmé cette mise en condition opérationnelle de grande qualité .
Deux sections de la 4e compagnie sont projetés pour une période de 6 mois, la première est partie le 14 novembre dernier, la seconde partira le 1er décembre. Ces 80 militaires sont attendus pour un engagement au contact sur le sol afghan. A l’occasion de leur départ, une prise d’armes a été organisée au sein du régiment
http://www.defense.gouv.fr/terre/actu-terre/le-92e-ri-projette-deux-sections-en-afghanistan
vendredi 19 novembre 2010
Afghanistan: des chars bientôt déployés
Les Etats-Unis vont déployer des chars de combat en Afghanistan pour la première fois depuis le début de la guerre menée contre les taliban, rapporte le Washington Post.
Le Général David Petraeus, commandant des forces alliées en Afghanistan, a donné le feu vert à leur déploiement le mois prochain, indique le quotidien, qui cite sans les nommer des responsables américains.
"Le déploiement de chars de combat M1 Abrams va permettre aux forces terrestres de viser les insurgés de plus loin et plus efficacement que ce qui actuellement possible avec les autres véhicules militaires américains", rapporte le Washington Post.
Seize chars devraient ainsi être déployés dans un premier temps dans la province d'Helmand (sud) théâtre de violents affrontements entre Marines et taliban
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/11/19/97001-20101119FILWWW00455-afghanistan-des-chars-bientot-deployes.php
Le Général David Petraeus, commandant des forces alliées en Afghanistan, a donné le feu vert à leur déploiement le mois prochain, indique le quotidien, qui cite sans les nommer des responsables américains.
"Le déploiement de chars de combat M1 Abrams va permettre aux forces terrestres de viser les insurgés de plus loin et plus efficacement que ce qui actuellement possible avec les autres véhicules militaires américains", rapporte le Washington Post.
Seize chars devraient ainsi être déployés dans un premier temps dans la province d'Helmand (sud) théâtre de violents affrontements entre Marines et taliban
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/11/19/97001-20101119FILWWW00455-afghanistan-des-chars-bientot-deployes.php
Retrait d'Afghanistan et bouclier antimissile au menu du sommet de l'Otan
Les dirigeants de l'Otan se retrouvent vendredi à Lisbonne pour un sommet de deux jours où ils devraient décider le retrait d'ici à 2014 du gros de leurs troupes d'Afghanistan et la mise en place d'un bouclier antimissile en Europe. Les États-Unis et leurs 27 alliés vont entériner l'afghanisation progressive des opérations militaires à partir du premier semestre 2011. Cette "transition", c'est-à-dire le transfert progressif des responsabilités à l'armée afghane, doit s'achever fin 2014.
Présente en Afghanistan depuis 2003, jamais l'Alliance atlantique n'a mené une intervention armée aussi importante, aussi longue et aussi loin de ses bases traditionnelles, avec des pertes croissantes (650 morts dans ses rangs déjà cette année). Les autres grands thèmes sont la défense antimissile en Europe, la rénovation de l'Otan et la relance de la coopération avec la Russie.
S'organiser
Vendredi, les chefs d'État et de gouvernement commenceront par débattre d'un nouveau "concept stratégique", qui doit servir d'ordre de mission à l'Alliance pour les 10 prochaines années. Outre les dures leçons tirées de l'expérience afghane, il y sera question de s'organiser pour faire face aux menaces nouvelles : terrorisme, cyberguerre, piraterie, ou prolifération balistique et nucléaire. Les 28 alliés doivent adopter la décision de principe de se doter d'un bouclier antimissile pour protéger le territoire européen. Ils vont aussi entériner une forte cure d'amaigrissement des structures permanentes de l'Otan, qui se traduira par une réduction d'un tiers de ses 20.000 civils et militaires.
Le samedi devrait être consacré à l'Afghanistan, avec la réunion des 48 pays participant à l'Isaf, la force internationale sous commandement Otan plus le Japon, ainsi que le président afghan Hamid Karzai. Les dirigeants alliés rencontreront ensuite le président russe Dmitri Medvedev pour un sommet Otan-Russie, qui devrait approfondir leur coopération après la brouille consécutive à la guerre russo-géorgienne d'août 2008. On s'attend notamment à ce que Moscou accorde des droits de transit supplémentaires aux trains transportant des équipements pour l'Otan, des pays baltes à l'Afghanistan. Surtout, la Russie, surmontant sa méfiance à l'égard de tout ce qui pourrait affecter son arsenal de dissuasion, pourrait accepter d'étudier conjointement comment relier son propre bouclier antimissile et celui dont l'Otan veut se doter.
http://www.lepoint.fr/monde/retrait-d-afghanistan-et-bouclier-antimissile-au-menu-du-sommet-de-l-otan-19-11-2010-1264417_24.php
Présente en Afghanistan depuis 2003, jamais l'Alliance atlantique n'a mené une intervention armée aussi importante, aussi longue et aussi loin de ses bases traditionnelles, avec des pertes croissantes (650 morts dans ses rangs déjà cette année). Les autres grands thèmes sont la défense antimissile en Europe, la rénovation de l'Otan et la relance de la coopération avec la Russie.
S'organiser
Vendredi, les chefs d'État et de gouvernement commenceront par débattre d'un nouveau "concept stratégique", qui doit servir d'ordre de mission à l'Alliance pour les 10 prochaines années. Outre les dures leçons tirées de l'expérience afghane, il y sera question de s'organiser pour faire face aux menaces nouvelles : terrorisme, cyberguerre, piraterie, ou prolifération balistique et nucléaire. Les 28 alliés doivent adopter la décision de principe de se doter d'un bouclier antimissile pour protéger le territoire européen. Ils vont aussi entériner une forte cure d'amaigrissement des structures permanentes de l'Otan, qui se traduira par une réduction d'un tiers de ses 20.000 civils et militaires.
Le samedi devrait être consacré à l'Afghanistan, avec la réunion des 48 pays participant à l'Isaf, la force internationale sous commandement Otan plus le Japon, ainsi que le président afghan Hamid Karzai. Les dirigeants alliés rencontreront ensuite le président russe Dmitri Medvedev pour un sommet Otan-Russie, qui devrait approfondir leur coopération après la brouille consécutive à la guerre russo-géorgienne d'août 2008. On s'attend notamment à ce que Moscou accorde des droits de transit supplémentaires aux trains transportant des équipements pour l'Otan, des pays baltes à l'Afghanistan. Surtout, la Russie, surmontant sa méfiance à l'égard de tout ce qui pourrait affecter son arsenal de dissuasion, pourrait accepter d'étudier conjointement comment relier son propre bouclier antimissile et celui dont l'Otan veut se doter.
http://www.lepoint.fr/monde/retrait-d-afghanistan-et-bouclier-antimissile-au-menu-du-sommet-de-l-otan-19-11-2010-1264417_24.php
Stage de sensibilisation des journalistes aux zones de guerre
Un stage de formation des journalistes aux zones de guerre c'est déroulé au centre national d'entraînement commando (CNEC) de Collioure.
Ce stage de 5 jours, sous la responsabilité de la DICOD, est ouvert aux journalistes volontaires. il permet à des reporters civils de se confronter aux risques que l'on peut rencontrer sur les zones de conflits modernes.
Depuis le premier stage en 1993, plus de 308 journalistes ont suivi cette formation.
Ce stage de 5 jours, sous la responsabilité de la DICOD, est ouvert aux journalistes volontaires. il permet à des reporters civils de se confronter aux risques que l'on peut rencontrer sur les zones de conflits modernes.
Depuis le premier stage en 1993, plus de 308 journalistes ont suivi cette formation.
jeudi 18 novembre 2010
"L'enthousiaste morosité" de l'armée de terre
C'est un très long discours que le chef d'état-major de l'armée de terre (Cemat), le général Elrick Irastorza, avait préparé à destination des "présidents des officiers", les représentants désignés de chaque unité de cette armée, réunis à Coëtquidan (Morbihan) le 22 octobre dernier. Nous n'avons pas eu connaissance du discours prononcé qui, seul, "fait foi", selon la formule consacrée, mais le texte qui lui a servi de trame - qui n'est pas classifié - est instructif à bien des égards, notamment s'agissant des problèmes perçus par les personnels de l'armée de terre et des réponses apportées par la hiérarchie. Pour le général Irastorza, l'année 2011 sera "particulièrement compliquée" et la réforme en cours (installation des bases de défense sur fond de réduction d'effectifs) sera "particulièrement anxiogène" alors que les opérations extérieures ne se réduisent pas. Dans une formule imagée, le général assure que "pendant les travaux, la vente doit continuer". Il écrit également que son armée vit en ce moment une "enthousiaste morosité".
De manière significative, le premier point de son discours aborde la "primauté du politique sur le militaire". Claire allusion à des affaires récentes, qu'il s'agisse de ce texte de réservistes médiatiques et de militaires cosigné sous le pseudonyme de Surcouf, ou d'une interview du général Vincent Desportes. Les mots-clés liés à l'expression des militaires sont "réserve", "discernement", "pertinence", "prise de responsabilité", "obligation morale de solidarité". Rien que du classique... Mais le général ajoute : "Les temps sont durs et ce n'est pas terminé. Les missions sont remplies, mais au prix d'efforts et de sacrifices considérables. Il faut le dire. Dire, ce n'est pas se plaindre, mais témoigner de la réalité de notre métier."
Judiciarisation de la société
Sur les effectifs, le Cemat ne se lamente pas. Mais ses chiffres et ses références sont saisissants : l'armée de terre disposait de "93 divisions en ligne en 1940. Il nous restera 81 régiments. 2.000 bataillons d'infanterie en 1914 auraient permis de placer "un fantassin tous les 50 centimètres entre Nice et Dunkerque. Aujourd'hui, avec nos 20 bataillons, nous avons de quoi en faire autant entre la porte Maillot et celle de la Villette. 1.724 canons français s'opposaient à Verdun à 2.200 canons allemands. Il nous en reste 128. Réduction acceptée, je le rappelle, parce qu'elle devait être compensée par la mise en service du [lance-roquettes unitaire] dès 2012". Sauf que ce LRU ne sera opérationnel, au mieux, qu'en 2014, et qu'il fait même partie des armes qui se trouvent actuellement sur la sellette si de nouvelles coupes devaient intervenir !
On retiendra enfin les avertissements que le Cemat lance sur la "judiciarisation" de la société , et la "confusion qu'elle introduit dans les esprits". Il estime que "la pression médiatique est chaque jour plus pesante" et que "la relation en temps réel de nos opérations est devenue la règle. Il s'ensuit (y compris dans nos rangs) - le plus souvent à l'occasion de nos pertes au combat ou par accident ou malheureusement de dégâts collatéraux - des jugements de valeur à l'emporte-pièce sur la conduite des opérations, aux effets parfois dévastateurs". Et d'exiger qu'à tous les échelons, les officiers rendent "systématiquement des comptes sur tout, car petit à petit s'est créé un enchaînement logique entre armée de métier et métier, métier et travail, travail et accident du travail, accident du travail et la faute à qui, la faute à qui et plainte au pénal". Et de souligner qu'il existe un risque de "paralysie collective par somme des inhibitions individuelles, mais aussi un risque de confusion dans les esprits entre affaires différentes (Mahé/Uzbeen par exemple) conduisant à des amalgames dangereux". La conclusion est forte : "Personne ne peut ni ne doit commettre l'indéfendable, personne ne peut ni ne doit défendre l'indéfendable, car le jour où nous aurons besoin de défendre le défendable, nous aurons perdu notre âme et ne serons plus crédibles."
http://www.lepoint.fr/chroniqueurs-du-point/jean-guisnel/l-enthousiaste-morosite-de-l-armee-de-terre-17-11-2010-1263546_53.php
Des collégiens sensibilisés à la radioactivité
A l'occasion d'une visite de la base navale de Toulon, des collégiens sont sensibilisés à la radioactivité par le personnel de la Marine nationale.
mercredi 17 novembre 2010
M. Alain Juppé ravive la flamme du souvenir sous l’Arc de Triomphe
Premier geste symbolique de sa prise de fonction, M. Alain Juppé, ministre d'Etat, nouveau ministre de la défense et des anciens combattants, a ravivé le lundi 15 novembre la flamme du souvenir sous l’Arc de Triomphe.
mardi 16 novembre 2010
Afghanistan : 950 instructeurs canadiens succéderont aux troupes de combat
A trois jours du début du sommet de l'Otan à Lisbonne, le Canada a confirmé mardi qu'il enverrait l'année prochaine jusqu'à 950 instructeurs militaires en Afghanistan, au moment où seront rapatriés ses 2.800 soldats en mission de combat.
"Le Canada enverra à partir de 2011 jusqu'à 950 instructeurs militaires et personnels de soutien dans des installations autour de Kaboul", a indiqué le ministre de la Défense, Peter MacKay, lors d'une rencontre avec les médias.
Le Canada poursuivra cet effort de formation de militaires afghans jusqu'en 2014, a-t-il ajouté.
Les troupes de combat d'Ottawa, quelque 2.800 soldats déployés autour de Kandahar, doivent être rapatriées à partir de l'été prochain. Leur mission, en cours depuis 2002, aura coûté la vie à plus de 150 hommes.
Les alliés du Canada au sein de l'Otan, et notamment Washington, avaient fait pression sur Ottawa pour prolonger la présence militaire canadienne en Afghanistan.
Sortant de sa discrétion habituelle, le chef de la diplomatie canadienne Lawrence Cannon y a fait allusion lors de la même conférence de presse. "En dépit, oui, en dépit de pressions de nos alliés de l'Otan, nous nous retirerons de Kandahar et nous mettrons fin à notre mission de combat, mais nous n'abandonnons pas le peuple afghan", a-t-il dit.
Le coût de la présence du Canada en Afghanistan, après la fin de la mission de combat, sera de 700 millions de dollars canadiens (autant de dollars américains) par an, selon un communiqué.
Sur cette somme, 500 millions par an iront à la formation des forces afghanes, a précisé M. MacKay. Et 100 millions à l'aide au développement, a indiqué de son côté la ministre de la Coopération internationale Beverley Oda.
"La mission de formation sans combat après 2011 contribuera (...) à préparer les Afghans à assumer la responsabilité de leur propre sécurité", a affirmé encore le ministre de la Défense.
"Grâce au travail effectué par les Forces canadiennes, le pays sera doté d'une force de sécurité nationale professionnelle, capable d'y instaurer un climat plus sécuritaire et plus stable pour le peuple afghan", a-t-il prédit.
Répondant aux questions, M. MacKay a précisé que les instructeurs travailleraient dans le centre de Kaboul et qu'ils n'auraient pas à assumer le rôle de "mentors" de leurs élèves afghans, rôle qui pourrait les conduire à participer aux combats.
Les entraînements, a-t-il dit, seront assez classiques, ressemblant à ceux dispensés sur les bases militaires au Canada aux troupes d'infanterie, d'artillerie, de blindés et du génie, voire d'aviation - en fonction des appareils dont les Afghans pourraient disposer.
Quarante-cinq policiers canadiens continueront à entraîner leurs homologues afghans.
La question de la poursuite de la mission militaire du Canada en Afghanistan avait divisé la classe politique et l'opposition parlementaire à Ottawa.
Si les libéraux ont apporté leur soutien à la position de principe prise en la matière par le gouvernement conservateur minoritaire de Stephen Harper, tout en lui reprochant son manque de transparence, les Néodémocrates (gauche) et le Bloc Québécois (souverainiste) ont tiré à boulets rouges sur le pouvoir, accusant le Premier ministre d'avoir violé deux promesses: que tous les soldats canadiens rentreraient au pays en 2011 et que toute décision concernant leur mission serait soumise au vote du parlement.
Le gouvernement a invoqué le précédent de l'expédition de soldats en Haïti pour venir en aide aux victimes du séisme de janvier dernier, pour affirmer que, ne s'agissant pas d'une mission de combat, un vote n'était pas nécessaire.
http://www.lepoint.fr/monde/afghanistan-950-instructeurs-canadiens-succederont-aux-troupes-de-combat-16-11-2010-1263154_24.php
"Le Canada enverra à partir de 2011 jusqu'à 950 instructeurs militaires et personnels de soutien dans des installations autour de Kaboul", a indiqué le ministre de la Défense, Peter MacKay, lors d'une rencontre avec les médias.
Le Canada poursuivra cet effort de formation de militaires afghans jusqu'en 2014, a-t-il ajouté.
Les troupes de combat d'Ottawa, quelque 2.800 soldats déployés autour de Kandahar, doivent être rapatriées à partir de l'été prochain. Leur mission, en cours depuis 2002, aura coûté la vie à plus de 150 hommes.
Les alliés du Canada au sein de l'Otan, et notamment Washington, avaient fait pression sur Ottawa pour prolonger la présence militaire canadienne en Afghanistan.
Sortant de sa discrétion habituelle, le chef de la diplomatie canadienne Lawrence Cannon y a fait allusion lors de la même conférence de presse. "En dépit, oui, en dépit de pressions de nos alliés de l'Otan, nous nous retirerons de Kandahar et nous mettrons fin à notre mission de combat, mais nous n'abandonnons pas le peuple afghan", a-t-il dit.
Le coût de la présence du Canada en Afghanistan, après la fin de la mission de combat, sera de 700 millions de dollars canadiens (autant de dollars américains) par an, selon un communiqué.
Sur cette somme, 500 millions par an iront à la formation des forces afghanes, a précisé M. MacKay. Et 100 millions à l'aide au développement, a indiqué de son côté la ministre de la Coopération internationale Beverley Oda.
"La mission de formation sans combat après 2011 contribuera (...) à préparer les Afghans à assumer la responsabilité de leur propre sécurité", a affirmé encore le ministre de la Défense.
"Grâce au travail effectué par les Forces canadiennes, le pays sera doté d'une force de sécurité nationale professionnelle, capable d'y instaurer un climat plus sécuritaire et plus stable pour le peuple afghan", a-t-il prédit.
Répondant aux questions, M. MacKay a précisé que les instructeurs travailleraient dans le centre de Kaboul et qu'ils n'auraient pas à assumer le rôle de "mentors" de leurs élèves afghans, rôle qui pourrait les conduire à participer aux combats.
Les entraînements, a-t-il dit, seront assez classiques, ressemblant à ceux dispensés sur les bases militaires au Canada aux troupes d'infanterie, d'artillerie, de blindés et du génie, voire d'aviation - en fonction des appareils dont les Afghans pourraient disposer.
Quarante-cinq policiers canadiens continueront à entraîner leurs homologues afghans.
La question de la poursuite de la mission militaire du Canada en Afghanistan avait divisé la classe politique et l'opposition parlementaire à Ottawa.
Si les libéraux ont apporté leur soutien à la position de principe prise en la matière par le gouvernement conservateur minoritaire de Stephen Harper, tout en lui reprochant son manque de transparence, les Néodémocrates (gauche) et le Bloc Québécois (souverainiste) ont tiré à boulets rouges sur le pouvoir, accusant le Premier ministre d'avoir violé deux promesses: que tous les soldats canadiens rentreraient au pays en 2011 et que toute décision concernant leur mission serait soumise au vote du parlement.
Le gouvernement a invoqué le précédent de l'expédition de soldats en Haïti pour venir en aide aux victimes du séisme de janvier dernier, pour affirmer que, ne s'agissant pas d'une mission de combat, un vote n'était pas nécessaire.
http://www.lepoint.fr/monde/afghanistan-950-instructeurs-canadiens-succederont-aux-troupes-de-combat-16-11-2010-1263154_24.php
Un jour une mission - Commando parachutiste
C’est un spécialiste de la protection des sites de l’armée de l’air en métropole comme sur les théâtres d’opérations extérieures. Il travaille dans une unité d’intervention, toujours en équipe constituée, pour assurer en permanence la surveillance et la préservation des moyens de l’armée de l’air. Il effectue aussi, lors d’opérations extérieures, des missions de type commando pour récupérer un pilote éjecté en territoire ennemi, ou guider, depuis le sol, des attaques aériennes pour dégager, entre autres, des troupes alliées prises sous le feu de l’ennemi en territoire hostile.
lundi 15 novembre 2010
Afghanistan : un nouveau blindé pour combattre les engins explosifs improvisés
Le 25 octobre 2010, le véhicule blindé hautement protégé (VBHP) a été déployé pour la première fois en Afghanistan. Il s’agit d’un véhicule destiné à transporter sous blindage les équipes intervenant sur les engins explosifs improvisés (EEI).
dimanche 14 novembre 2010
Alain Juppé nouveau ministre de la défense et numéro 2 du gouvernement
Alain Juppé fait son grand retour au gouvernement, qu'il avait été forcé de quitter il y a trois ans. Celui que Jacques Chirac avait un jour appelé "le meilleur d'entre nous" a été nommé ministre d'Etat, ministre de la Défense et des anciens combattants.
Celui qui plaidait en juillet pour un "profond remaniement" et un "changement de méthode" avait déjà confirmé samedi à demi-mot son retour au gouvernement, espérant démontrer aux Bordelais qu'il pouvait faire "deux choses". "Ce n'est pas la première fois qu'un ministre est également maire d'une grande ville", avait-il dit.
Après la victoire de Nicolas Sarkozy à la présidentielle de 2007, l'ancien Premier ministre avait été nommé ministre d'Etat, ministre de l'Ecologie, du développement et de l'aménagement durables. Mais quelques semaines plus tard, après sa défaite aux législatives de juin, il avait été contraint de se plier à la règle imposée par le président et François Fillon aux ministres battus et de démissionner.
Le 6 novembre dernier, le maire de Bordeaux, qui est âgé de 65 ans, avait expliqué sur France-3 Aquitaine que "sous certaines conditions", il était "prêt" à aider Nicolas Sarkozy pour "éviter" une victoire du Parti socialiste en 2012.
Depuis sa démission en juin 2007, Alain Juppé n'a pas mâché ses mots, n'hésitant pas à critiquer la politique de Nicolas Sarkozy. Il s'est notamment déclaré "pas hostile" à un "aménagement" du bouclier fiscal pour "envoyer un signal d'équité et de justice" ou s'est "fortement" interrogé sur "l'utilité" pour la France de rejoindre le commandement intégré de l'OTAN.
Fils de petit propriétaire terrien, né le 4 août 1945 à Mont-de-Marsan (Landes), ce normalien, agrégé de lettres classiques, énarque et inspecteur des finances, a débuté en politique en 1976 comme "plume" de Jacques Chirac, alors Premier ministre de Valéry Giscard d'Estaing. Dès lors, à l'Hôtel de Ville de Paris, en campagne électorale ou au sein du RPR, sa fidélité pour Jacques Chirac ne se démentira plus. En retour, ce dernier, fasciné par ses capacités intellectuelles, lui assure une carrière fulgurante.
Dès 1976, Alain Juppé est ainsi nommé délégué national du RPR, avant d'être élu député européen en 1984. Deux ans plus tard, l'adjoint aux Finances du maire de Paris entre au gouvernement sous la première cohabitation, comme ministre délégué au Budget. Directeur de la campagne de Jacques Chirac pour la présidentielle de 1988, il prend, au lendemain de l'élection, le secrétariat général du RPR.
Alain Juppé ne quittera la tête du RPR que pour le ministère des Affaires étrangères, sous la deuxième cohabitation (1993-1995). Parallèlement, il se cherche un fief. Il refuse la mairie de Paris et préfère Bordeaux, que Jacques Chaban-Delmas lui confie en juin 1995.
La consécration arrive le 17 mai 1995. Tout juste élu à l'Elysée, Jacques Chirac nomme logiquement à Matignon celui qui ne l'avait jamais abandonné alors que tous les ministres, Nicolas Sarkozy en tête, rejoignaient un à un le camp d'Edouard Balladur.
Alain Juppé, mis en cause dans l'affaire des logements de la ville de Paris, et dans celle des emplois fictifs du RPR, n'a guère le temps d'en profiter. Il doit aussi faire face à la grogne suscitée par une politique de rigueur bien éloignée des promesses de campagne par Jacques Chirac. Sans oublier l'épisode des "Juppettes", douze femmes ministres trop vite remerciées.
Surtout, ces deux années à Matignon lui valent l'image peu enviable d'un homme "droit dans ses bottes" face à des millions de personnes descendues en décembre 1995 dans la rue pour protester contre sa réforme de la SNCF, des régimes de retraite et de la Sécurité sociale, et une impopularité qui ne se démentira plus.
Le 21 avril 1997, Jacques Chirac préfère dissoudre l'Assemblée nationale pour mettre au pas une majorité de plus en plus critique plutôt que de renvoyer Alain Juppé. Lâché par ses amis politiques après cette dissolution ratée, le député-maire de Bordeaux consacre sa traversée du désert à préparer l'union de la droite.
Après la réélection de Jacques Chirac, Alain Juppé, encore trop discrédité pour revenir au gouvernement, se voit confier le rôle ingrat de constituer le parti du président. A sa naissance, le 17 novembre 2002, l'UMP, issu de l'addition du RPR, de Démocratie libérale et des chiraquiens de l'UDF est considérée comme une rampe de lancement de l'héritier vers l'Elysée. Ces plans volent en éclats avec sa condamnation le 30 janvier 2004 à 18 mois de prison avec sursis et 10 ans d'inéligibilité dans l'affaire des emplois fictifs du RPR. La peine sera réduite en appel à un an d'inéligibilité.
Très affecté, l'homme se retire provisoirement de la vie politique, laissant la présidence de l'UMP à Nicolas Sarkozy. Il part au Québec, où il enseigne pendant l'année 2005-2006 à l'Ecole nationale d'administration publique (ENAP). A son retour, il est réélu maire de Bordeaux en octobre 2006, puis à nouveau en mars 2008.
Alain Juppé n'attendra pas Jacques Chirac pour se rallier à Nicolas Sarkozy, à qui il a apporté son soutien avant son intronisation le 14 janvier 2007 par l'UMP. "Il y a quelque chose qui me dit qu'on n'a pas fini de travailler ensemble", lui avait lancé en mars de cette année-là le futur président. Après l'avoir choisi, avec Michel Rocard, pour présider en 2009 la commission sur le grand emprunt, Nicolas Sarkozy a cette fois fait appel à lui pour cette nouvelle phase de son mandat
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/societe/20101114.FAP0999/alain-juppe-revient-au-gouvernement.html
Celui qui plaidait en juillet pour un "profond remaniement" et un "changement de méthode" avait déjà confirmé samedi à demi-mot son retour au gouvernement, espérant démontrer aux Bordelais qu'il pouvait faire "deux choses". "Ce n'est pas la première fois qu'un ministre est également maire d'une grande ville", avait-il dit.
Après la victoire de Nicolas Sarkozy à la présidentielle de 2007, l'ancien Premier ministre avait été nommé ministre d'Etat, ministre de l'Ecologie, du développement et de l'aménagement durables. Mais quelques semaines plus tard, après sa défaite aux législatives de juin, il avait été contraint de se plier à la règle imposée par le président et François Fillon aux ministres battus et de démissionner.
Le 6 novembre dernier, le maire de Bordeaux, qui est âgé de 65 ans, avait expliqué sur France-3 Aquitaine que "sous certaines conditions", il était "prêt" à aider Nicolas Sarkozy pour "éviter" une victoire du Parti socialiste en 2012.
Depuis sa démission en juin 2007, Alain Juppé n'a pas mâché ses mots, n'hésitant pas à critiquer la politique de Nicolas Sarkozy. Il s'est notamment déclaré "pas hostile" à un "aménagement" du bouclier fiscal pour "envoyer un signal d'équité et de justice" ou s'est "fortement" interrogé sur "l'utilité" pour la France de rejoindre le commandement intégré de l'OTAN.
Fils de petit propriétaire terrien, né le 4 août 1945 à Mont-de-Marsan (Landes), ce normalien, agrégé de lettres classiques, énarque et inspecteur des finances, a débuté en politique en 1976 comme "plume" de Jacques Chirac, alors Premier ministre de Valéry Giscard d'Estaing. Dès lors, à l'Hôtel de Ville de Paris, en campagne électorale ou au sein du RPR, sa fidélité pour Jacques Chirac ne se démentira plus. En retour, ce dernier, fasciné par ses capacités intellectuelles, lui assure une carrière fulgurante.
Dès 1976, Alain Juppé est ainsi nommé délégué national du RPR, avant d'être élu député européen en 1984. Deux ans plus tard, l'adjoint aux Finances du maire de Paris entre au gouvernement sous la première cohabitation, comme ministre délégué au Budget. Directeur de la campagne de Jacques Chirac pour la présidentielle de 1988, il prend, au lendemain de l'élection, le secrétariat général du RPR.
Alain Juppé ne quittera la tête du RPR que pour le ministère des Affaires étrangères, sous la deuxième cohabitation (1993-1995). Parallèlement, il se cherche un fief. Il refuse la mairie de Paris et préfère Bordeaux, que Jacques Chaban-Delmas lui confie en juin 1995.
La consécration arrive le 17 mai 1995. Tout juste élu à l'Elysée, Jacques Chirac nomme logiquement à Matignon celui qui ne l'avait jamais abandonné alors que tous les ministres, Nicolas Sarkozy en tête, rejoignaient un à un le camp d'Edouard Balladur.
Alain Juppé, mis en cause dans l'affaire des logements de la ville de Paris, et dans celle des emplois fictifs du RPR, n'a guère le temps d'en profiter. Il doit aussi faire face à la grogne suscitée par une politique de rigueur bien éloignée des promesses de campagne par Jacques Chirac. Sans oublier l'épisode des "Juppettes", douze femmes ministres trop vite remerciées.
Surtout, ces deux années à Matignon lui valent l'image peu enviable d'un homme "droit dans ses bottes" face à des millions de personnes descendues en décembre 1995 dans la rue pour protester contre sa réforme de la SNCF, des régimes de retraite et de la Sécurité sociale, et une impopularité qui ne se démentira plus.
Le 21 avril 1997, Jacques Chirac préfère dissoudre l'Assemblée nationale pour mettre au pas une majorité de plus en plus critique plutôt que de renvoyer Alain Juppé. Lâché par ses amis politiques après cette dissolution ratée, le député-maire de Bordeaux consacre sa traversée du désert à préparer l'union de la droite.
Après la réélection de Jacques Chirac, Alain Juppé, encore trop discrédité pour revenir au gouvernement, se voit confier le rôle ingrat de constituer le parti du président. A sa naissance, le 17 novembre 2002, l'UMP, issu de l'addition du RPR, de Démocratie libérale et des chiraquiens de l'UDF est considérée comme une rampe de lancement de l'héritier vers l'Elysée. Ces plans volent en éclats avec sa condamnation le 30 janvier 2004 à 18 mois de prison avec sursis et 10 ans d'inéligibilité dans l'affaire des emplois fictifs du RPR. La peine sera réduite en appel à un an d'inéligibilité.
Très affecté, l'homme se retire provisoirement de la vie politique, laissant la présidence de l'UMP à Nicolas Sarkozy. Il part au Québec, où il enseigne pendant l'année 2005-2006 à l'Ecole nationale d'administration publique (ENAP). A son retour, il est réélu maire de Bordeaux en octobre 2006, puis à nouveau en mars 2008.
Alain Juppé n'attendra pas Jacques Chirac pour se rallier à Nicolas Sarkozy, à qui il a apporté son soutien avant son intronisation le 14 janvier 2007 par l'UMP. "Il y a quelque chose qui me dit qu'on n'a pas fini de travailler ensemble", lui avait lancé en mars de cette année-là le futur président. Après l'avoir choisi, avec Michel Rocard, pour présider en 2009 la commission sur le grand emprunt, Nicolas Sarkozy a cette fois fait appel à lui pour cette nouvelle phase de son mandat
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/societe/20101114.FAP0999/alain-juppe-revient-au-gouvernement.html
L’exercice NEMESIS SWORD
L’exercice NEMESIS SWORD s’est déroulé du 12 octobre au 1er novembre 2010 dans les camps de la région de Bergen en Allemagne
samedi 13 novembre 2010
Des taliban attaquent un aéroport en Afghanistan
L'attaque pourrait être le signe d'un regain de violences à l'approche de deux échéances majeures dans ce conflit : les dirigeants des pays membre de l'Otan se réunissent la semaine prochaine à Lisbonne pour évoquer l'Afghanistan et les Européens mènent une intense réflexion quant à leur engagement dans la guerre déclenchée fin 2001. Des insurgés taliban ont attaqué samedi le principal aéroport et une base militaire étrangère à Jalalabad, dans l'est du pays. Huit assaillants auraient été tués. Les forces internationales et afghanes ne déplorent aucun tué ou blessé et l'assaut a été revendiqué immédiatement par les talibans. Selon un journaliste de Reuters, ils étaient vêtus d'uniformes des taliban et équipés de grenades, armes de poing et armes lourdes.
Un porte-parole des taliban a pour sa part avancé le nombre de 14 kamikazes impliqués dans cette attaque, mais les insurgés ont pour habitude de fournir des chiffres supérieurs à la réalité. L'attaque de samedi intervient au lendemain de celle lancée contre un convoi de troupes afghanes et de l'Otan près de la capitale Kaboul. Le président américain Barack Obama doit pour sa part dévoiler le mois prochain une nouvelle révision de la stratégie des Etats-Unis et s'est engagé à entamer le retrait de ses soldats en juillet 2011.
L'Afghanistan connaît actuellement un pic de violences dans les neuf années de cette guerre lancée il y a neuf ans pour renverser les taliban après les attentats du 11-Septembre. Le 13 novembre marque le neuvième anniversaire de la chute de leur régime. Des hélicoptères sont arrivés sur place tandis que les combats se poursuivaient et on a pu voir le corps d'au moins un kamikaze. Le chef de la police de la province de Nangarhar, Obidullah Talwar, a confirmé l'attaque sans pouvoir donner plus de détails. La Force internationale d'assistance à la sécurité a dit vérifier les informations et ne pas en savoir plus.
http://lci.tf1.fr/monde/asie/2010-11/des-taliban-attaquent-un-aeroport-en-afghanistan-6141687.html
Un porte-parole des taliban a pour sa part avancé le nombre de 14 kamikazes impliqués dans cette attaque, mais les insurgés ont pour habitude de fournir des chiffres supérieurs à la réalité. L'attaque de samedi intervient au lendemain de celle lancée contre un convoi de troupes afghanes et de l'Otan près de la capitale Kaboul. Le président américain Barack Obama doit pour sa part dévoiler le mois prochain une nouvelle révision de la stratégie des Etats-Unis et s'est engagé à entamer le retrait de ses soldats en juillet 2011.
L'Afghanistan connaît actuellement un pic de violences dans les neuf années de cette guerre lancée il y a neuf ans pour renverser les taliban après les attentats du 11-Septembre. Le 13 novembre marque le neuvième anniversaire de la chute de leur régime. Des hélicoptères sont arrivés sur place tandis que les combats se poursuivaient et on a pu voir le corps d'au moins un kamikaze. Le chef de la police de la province de Nangarhar, Obidullah Talwar, a confirmé l'attaque sans pouvoir donner plus de détails. La Force internationale d'assistance à la sécurité a dit vérifier les informations et ne pas en savoir plus.
http://lci.tf1.fr/monde/asie/2010-11/des-taliban-attaquent-un-aeroport-en-afghanistan-6141687.html
La lutte contre-insurrectionnelle, un combat interarmes
La nature des engagements actuels implique une coordination accrue entre les armes de l’armée de Terre : infanterie, cavalerie, génie, artillerie ou aviation légère. Cas concret en Afghanistan avec la brigade française : la Task Force La Fayette (TFLF).
Le succès des opérations repose sur l'utilisation des capacités complémentaires dans les domaines du renseignement, de la manœuvre et des feux. L'interarmes, c’est employer de façon synchronisée ou simultanée plusieurs armes pour produire un effet supérieur sur l'ennemi. Durant dix jours, les soldats de la TFLF ont appliqué ce principe et mis en œuvre toutes les armes conduisant au succès d’une opération brigade de grande envergure. 3 battle group (BG) y ont pris part : Hermès, Bison et Mousquetaire. Objectif : mener des actions de déception, de fixation et de diversion sur les insurgés dans le sud de la vallée de Kapisa et permettre la rénovation du poste opérationnel avancé (COP) à Sherkhel par les sapeurs.
Sur le terrain, cette complémentarité est efficace à chaque instant. Avant l’intervention des sapeurs dans une habitation face à la zone insurgée, des fantassins composant le groupement d’action spécialisé a sécurisé le périmètre. Puis, un groupe génie a fouillé la maison, récoltant ainsi de l’armement et des cartes mémoires d'appareils photos. Comme l'explique le colonel Jérôme Goisque, commandant le BG Bison: « Nous avons besoin des autres et de leurs propres qualités. Il faut reconnaître que ce n'est qu'ensemble et fusionnant nos qualités que nous donnons le meilleur de nous-mêmes. »
« Et sans artillerie, je n'engage pas les fantassins », affirme le colonel Goisque. Depuis son état-major à Nijrab, le général Pierre Chavancy le confirme : « L'emploi de la capacité des tirs indirects comme ceux du Caesar ou des mortiers de 120 mm doit être réfléchi et bien exécuté pour éviter les dommages collatéraux. L'artillerie protège avec les fumigènes, permet de voir avec les obus éclairants et neutralise avec les explosifs dans une logique de précision et non de saturation. »
L'apport de l'interarmes, c’est aussi l'appui essentiel des hélicoptères de combat. Lors des prises à partie, ils interviennent en 15 minutes au profit des troupes au sol.
http://www.defense.gouv.fr/terre/bloc-a-la-une/la-lutte-contre-insurrectionnelle
Le succès des opérations repose sur l'utilisation des capacités complémentaires dans les domaines du renseignement, de la manœuvre et des feux. L'interarmes, c’est employer de façon synchronisée ou simultanée plusieurs armes pour produire un effet supérieur sur l'ennemi. Durant dix jours, les soldats de la TFLF ont appliqué ce principe et mis en œuvre toutes les armes conduisant au succès d’une opération brigade de grande envergure. 3 battle group (BG) y ont pris part : Hermès, Bison et Mousquetaire. Objectif : mener des actions de déception, de fixation et de diversion sur les insurgés dans le sud de la vallée de Kapisa et permettre la rénovation du poste opérationnel avancé (COP) à Sherkhel par les sapeurs.
Sur le terrain, cette complémentarité est efficace à chaque instant. Avant l’intervention des sapeurs dans une habitation face à la zone insurgée, des fantassins composant le groupement d’action spécialisé a sécurisé le périmètre. Puis, un groupe génie a fouillé la maison, récoltant ainsi de l’armement et des cartes mémoires d'appareils photos. Comme l'explique le colonel Jérôme Goisque, commandant le BG Bison: « Nous avons besoin des autres et de leurs propres qualités. Il faut reconnaître que ce n'est qu'ensemble et fusionnant nos qualités que nous donnons le meilleur de nous-mêmes. »
« Et sans artillerie, je n'engage pas les fantassins », affirme le colonel Goisque. Depuis son état-major à Nijrab, le général Pierre Chavancy le confirme : « L'emploi de la capacité des tirs indirects comme ceux du Caesar ou des mortiers de 120 mm doit être réfléchi et bien exécuté pour éviter les dommages collatéraux. L'artillerie protège avec les fumigènes, permet de voir avec les obus éclairants et neutralise avec les explosifs dans une logique de précision et non de saturation. »
L'apport de l'interarmes, c’est aussi l'appui essentiel des hélicoptères de combat. Lors des prises à partie, ils interviennent en 15 minutes au profit des troupes au sol.
http://www.defense.gouv.fr/terre/bloc-a-la-une/la-lutte-contre-insurrectionnelle
vendredi 12 novembre 2010
Mémoire des hommes
Laissez moi vous donner le lien d'un site ...de mémoire....
Mémoire des hommes est destiné à mettre à la disposition du public des bases de données réalisées à partir de la numérisation et de l’indexation de fiches biographiques conservées par le ministère de la Défense. Il a également pour vocation d’honorer la mémoire de celles et ceux qui ont participé ou donné leur vie au cours des conflits de l’époque contemporaine
Cliquez sur ce lien....
http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/
Mémoire des hommes est destiné à mettre à la disposition du public des bases de données réalisées à partir de la numérisation et de l’indexation de fiches biographiques conservées par le ministère de la Défense. Il a également pour vocation d’honorer la mémoire de celles et ceux qui ont participé ou donné leur vie au cours des conflits de l’époque contemporaine
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http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/
Afghanistan : opération Hermès Medusa
Le 1er novembre 2010, le groupement tactique interarmes (GTIA) Kapisa et 2 kandaks (bataillons) afghans ont été engagés dans une opération conjointe de sécurisation dans la vallée d’Alasay en Kapisa, l’opération Hermès Medusa.
jeudi 11 novembre 2010
Georges Tardy, le Poilu drômois aux 400 clichés
Un trésor. Un véritable petit trésor pour la mémoire. Dans sa boîte en carton, dans son album photo à la couverture taillée dans un calendrier début de siècle, dort la vie d’un Poilu. Des centaines de clichés, « 400 ! » annonce fièrement Bruno Tardy, et 700 lettres, classées, rangées, étiquetées.
L’histoire débute à Valence, il y a près de cent ans. 1914, la Grande Guerre démarre, et Georges, fils d’Alfred et Rose Tardy, qui tiennent commerce faubourg Saint-Jacques (entreprise de gaz, eau et électricité) part comme des millions d’autres - et comme ses deux frères Louis et Jean - sur le front. Mais il ne part pas seulement la fleur au fusil. Il part aussi avec l’appareil photo en bandoulière. Féru de photographie, le jeune homme qui vient de fêter ses vingt ans, n’oublie pas d’emporter avec lui tout le nécessaire pour ramener des clichés. Ce qu’il ne sait pas encore, c’est qu’il ne rentrera que cinq ans plus tard...
«Gamin, raconte son fils Bruno, aujourd’hui âgé de 76 ans, je me souviens d’avoir vu cet album une ou deux fois, mais c’est tout ». Son père, comme beaucoup de ceux qui en “sont revenus“ ne parlera jamais de sa vie dans les tranchées. « Il a dû me raconter une anecdote ou deux...» concède-t-il. Dont la fameuse “trêve “de 1915 qui a donné naissance au film “Joyeux Noël“(lire par-ailleurs).
Des images en héritage
1968. Après une vie passée dans les soieries, à Lyon, Georges s’éteint. Bruno, qui habite à Fontaines-sur-Saône, au nord de Lyon, hérite d’une commode familiale, qui renferme en son cœur le fameux album. Pourtant, il faudra attendre encore quelques années avant qu’il ne plonge dedans. « Le déclic, raconte cet ingénieur à la retraite, ce sont ces lettres...» 700 missives adressées à sa famille par le militaire entre septembre1914 et septembre 1919, religieusement triées et conservées dans une boîte à chaussures, par la tante “Mimi“, la sœur de Georges.
« Ma sœur les avait récupérées lors du décès de notre tante ». Patiemment, Bruno va s’attaquer à leur lecture et leur retranscription. Il va ainsi pouvoir reconstituer les cinq années de son père dans les tranchées. Cinq années passées dans les lieux les plus emblématiques de la Première Guerre mondiale : L’Artois, Verdun, La Lorraine, La Somme, L’Aisne, l’Oise (dont le Chemin des Dames, peu de temps après la fameuse attaque), les Vosges, l’Alsace... jusqu’à la Belgique, où il est positionné le jour de l’Armistice. « Il est ensuite parti en Allemagne jusqu’à la fin août 1919, puis il est rentré à Valence avant de retourner chez son employeur lyonnais ». C’est finalement là qu’il se marie et demeure.
Face à ce “reportage “de guerre incroyable, et après trois années passées à tout remettre en ordre, Bruno décide d’en faire un livre. Mais malgré 65 maisons d’édition contactées (!) il doit se résoudre à publier son ouvrage à compte-d’auteur. « Le but était de le mettre à disposition de ma famille et des gens que j’avais sentis intéressés... En aucun cas de faire de l’argent. C’est pour ça qu’on l’a vendu à 23 euros ». Autant dire que les 310 premiers exemplaires se sont envolés en deux temps trois mouvements. Et le retirage des 50 suivants également. Car il y a là plus qu’un simple témoignage, mais une prise directe sur la vie. Il y a près d’un siècle.
POUR EN SAVOIR PLUS: “Un Poilu dans la Grande Guerre”- Lettres et photos de Georges Tardy par Bruno Tardy - 23 euros. Livre à commander en écrivant à poilu14@free.fr ou sur http://poilu14.canalblog.com.Les personnes intéressées doivent contacter l’auteur afin qu’il relance un nouveau tirage, les 360 premiers exemplaires ayant été écoulés
http://www.ledauphine.com/ardeche/2010/11/11/georges-tardy-le-poilu-dromois-aux-400-cliches
L’histoire débute à Valence, il y a près de cent ans. 1914, la Grande Guerre démarre, et Georges, fils d’Alfred et Rose Tardy, qui tiennent commerce faubourg Saint-Jacques (entreprise de gaz, eau et électricité) part comme des millions d’autres - et comme ses deux frères Louis et Jean - sur le front. Mais il ne part pas seulement la fleur au fusil. Il part aussi avec l’appareil photo en bandoulière. Féru de photographie, le jeune homme qui vient de fêter ses vingt ans, n’oublie pas d’emporter avec lui tout le nécessaire pour ramener des clichés. Ce qu’il ne sait pas encore, c’est qu’il ne rentrera que cinq ans plus tard...
«Gamin, raconte son fils Bruno, aujourd’hui âgé de 76 ans, je me souviens d’avoir vu cet album une ou deux fois, mais c’est tout ». Son père, comme beaucoup de ceux qui en “sont revenus“ ne parlera jamais de sa vie dans les tranchées. « Il a dû me raconter une anecdote ou deux...» concède-t-il. Dont la fameuse “trêve “de 1915 qui a donné naissance au film “Joyeux Noël“(lire par-ailleurs).
Des images en héritage
1968. Après une vie passée dans les soieries, à Lyon, Georges s’éteint. Bruno, qui habite à Fontaines-sur-Saône, au nord de Lyon, hérite d’une commode familiale, qui renferme en son cœur le fameux album. Pourtant, il faudra attendre encore quelques années avant qu’il ne plonge dedans. « Le déclic, raconte cet ingénieur à la retraite, ce sont ces lettres...» 700 missives adressées à sa famille par le militaire entre septembre1914 et septembre 1919, religieusement triées et conservées dans une boîte à chaussures, par la tante “Mimi“, la sœur de Georges.
« Ma sœur les avait récupérées lors du décès de notre tante ». Patiemment, Bruno va s’attaquer à leur lecture et leur retranscription. Il va ainsi pouvoir reconstituer les cinq années de son père dans les tranchées. Cinq années passées dans les lieux les plus emblématiques de la Première Guerre mondiale : L’Artois, Verdun, La Lorraine, La Somme, L’Aisne, l’Oise (dont le Chemin des Dames, peu de temps après la fameuse attaque), les Vosges, l’Alsace... jusqu’à la Belgique, où il est positionné le jour de l’Armistice. « Il est ensuite parti en Allemagne jusqu’à la fin août 1919, puis il est rentré à Valence avant de retourner chez son employeur lyonnais ». C’est finalement là qu’il se marie et demeure.
Face à ce “reportage “de guerre incroyable, et après trois années passées à tout remettre en ordre, Bruno décide d’en faire un livre. Mais malgré 65 maisons d’édition contactées (!) il doit se résoudre à publier son ouvrage à compte-d’auteur. « Le but était de le mettre à disposition de ma famille et des gens que j’avais sentis intéressés... En aucun cas de faire de l’argent. C’est pour ça qu’on l’a vendu à 23 euros ». Autant dire que les 310 premiers exemplaires se sont envolés en deux temps trois mouvements. Et le retirage des 50 suivants également. Car il y a là plus qu’un simple témoignage, mais une prise directe sur la vie. Il y a près d’un siècle.
POUR EN SAVOIR PLUS: “Un Poilu dans la Grande Guerre”- Lettres et photos de Georges Tardy par Bruno Tardy - 23 euros. Livre à commander en écrivant à poilu14@free.fr ou sur http://poilu14.canalblog.com.Les personnes intéressées doivent contacter l’auteur afin qu’il relance un nouveau tirage, les 360 premiers exemplaires ayant été écoulés
http://www.ledauphine.com/ardeche/2010/11/11/georges-tardy-le-poilu-dromois-aux-400-cliches
mercredi 10 novembre 2010
mardi 9 novembre 2010
lundi 8 novembre 2010
Se préparer à la guerre
Au regard des engagements actuels, le combat ne peut être envisagé que sous le spectre de l’interarmes. En effet, au moment où les unités sont constituées en sous-groupements tactiques interarmes (SGTIA), il était nécessaire de repenser les modalités de préparation opérationnelle des forces.
Avec ses infrastructures adaptées et modernisées, le Commandement des centres de préparation des forces (CCPF) est une véritable machine de guerre au service des combattants dans un seul et unique but : « Se préparer inlassablement à l’engagement opérationnel », conformément à la directive du général d’armée Elrick Irastorza chef d’état-major de l’armée de Terre.
Nouvelles missions pour le CCPF
Parcours contre les engins explosifs improvisés (EEI), exercice poste de commandement de niveau 4, tir ERYX (missile anti-char), vie en poste opérationnel avancé ou en milieu montagneux, le combattant peut trouver dans ce sanctuaire dédié à la préparation opérationnelle un large éventail d’activités très proches des conditions de son futur engagement. Ces dernières années, la préparation opérationnelle était devenu plus difficile à conduire dans les formations en raison du nombre de missions. D’où la décision de créer le CCPF qui regroupe aujourd’hui 8 centres d’entraînement et une commission nationale.
Deux centres dédiés à la préparation opérationnelle des SGTIA
Deux centres, au sein du CCPF, se consacrent essentiellement à la préparation opérationnelle des SGTIA : le Centre d’entraînement au combat (CENTAC) et le Centre d’entraînement en zone urbaine (CENZUB) , avec un seul mot d’ordre : la pédagogie du succès. « Les analystes du CENTAC ont une vision claire et synthétique de l’action des SGTIA grâce aux vidéos, à l’écoute et à l’expertise des 50 équipes d’observateurs, arbitres et conseillers qui quadrillent le terrain », indique le colonel Dutroncy, chef de corps du CENTAC.
Le principe adopté au CENZUB est le même. Villages ruraux, zones industrielles, centres-villes complexes ou encore réseaux souterrains… Il offre une réalité urbaine que l’on peut rencontrer sur n’importe quel théâtre. Tout est mis en scène pour décontenancer le combattant. Ses capacités d’observation et de communication peuvent vite être altérées. Les instructeurs qualifiés action en zone urbaine (AZUR) donnent toutes les ‘’ficelles’’ pour que cette intégration interarmes se fasse au plus bas échelon.
Voir le centres ci dessous...cliquez...
http://www.defense.gouv.fr/content/download/96639/934628/file/TIM-FranceCCPF.pdf
http://www.defense.gouv.fr/terre/bloc-a-la-une/se-preparer-a-la-guerre
Avec ses infrastructures adaptées et modernisées, le Commandement des centres de préparation des forces (CCPF) est une véritable machine de guerre au service des combattants dans un seul et unique but : « Se préparer inlassablement à l’engagement opérationnel », conformément à la directive du général d’armée Elrick Irastorza chef d’état-major de l’armée de Terre.
Nouvelles missions pour le CCPF
Parcours contre les engins explosifs improvisés (EEI), exercice poste de commandement de niveau 4, tir ERYX (missile anti-char), vie en poste opérationnel avancé ou en milieu montagneux, le combattant peut trouver dans ce sanctuaire dédié à la préparation opérationnelle un large éventail d’activités très proches des conditions de son futur engagement. Ces dernières années, la préparation opérationnelle était devenu plus difficile à conduire dans les formations en raison du nombre de missions. D’où la décision de créer le CCPF qui regroupe aujourd’hui 8 centres d’entraînement et une commission nationale.
Deux centres dédiés à la préparation opérationnelle des SGTIA
Deux centres, au sein du CCPF, se consacrent essentiellement à la préparation opérationnelle des SGTIA : le Centre d’entraînement au combat (CENTAC) et le Centre d’entraînement en zone urbaine (CENZUB) , avec un seul mot d’ordre : la pédagogie du succès. « Les analystes du CENTAC ont une vision claire et synthétique de l’action des SGTIA grâce aux vidéos, à l’écoute et à l’expertise des 50 équipes d’observateurs, arbitres et conseillers qui quadrillent le terrain », indique le colonel Dutroncy, chef de corps du CENTAC.
Le principe adopté au CENZUB est le même. Villages ruraux, zones industrielles, centres-villes complexes ou encore réseaux souterrains… Il offre une réalité urbaine que l’on peut rencontrer sur n’importe quel théâtre. Tout est mis en scène pour décontenancer le combattant. Ses capacités d’observation et de communication peuvent vite être altérées. Les instructeurs qualifiés action en zone urbaine (AZUR) donnent toutes les ‘’ficelles’’ pour que cette intégration interarmes se fasse au plus bas échelon.
Voir le centres ci dessous...cliquez...
http://www.defense.gouv.fr/content/download/96639/934628/file/TIM-FranceCCPF.pdf
http://www.defense.gouv.fr/terre/bloc-a-la-une/se-preparer-a-la-guerre
dimanche 7 novembre 2010
samedi 6 novembre 2010
Mort d'un survivant de la 2e DB
Le général Jean Compagnon, qui était l'un des tout derniers officiers survivants de la 2e DB, est décédé jeudi à Paris à l'âge de 94 ans, a annoncé sa famille dans le carnet du Figaro.
Né le 26 octobre 1916 à Saint-Germain-en-Laye, saint-cyrien en 1936, Jean Compagnon avait participé à l'épopée de la 2e DB. Après la guerre, il avait notamment commandé la 11e division parachutiste (DP).
Il était grand'croix de la Légion d'honneur et de l'ordre national du Mérite.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/11/06/97001-20101106FILWWW00372-mort-d-un-survivant-de-la-2e-db.php
Né le 26 octobre 1916 à Saint-Germain-en-Laye, saint-cyrien en 1936, Jean Compagnon avait participé à l'épopée de la 2e DB. Après la guerre, il avait notamment commandé la 11e division parachutiste (DP).
Il était grand'croix de la Légion d'honneur et de l'ordre national du Mérite.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/11/06/97001-20101106FILWWW00372-mort-d-un-survivant-de-la-2e-db.php
A400M : Paris signe un contrat de 8,4 milliards d'euros
Oubliés les retards de développement. Place aux gros contrats pour la branche militaire d'Airbus. La France prendra livraison de son premier A400M début 2013, puis de sept exemplaires de l'avion de transport militaire polyvalent en 2014, pour une commande totale de 50 appareils qui reviendront à 8,4 milliards d'euros, a indiqué vendredi le ministre de la Défense français Hervé Morin.
L'avion sera mis en service actif en 2014 par l'armée française "car il nous faut assez d'appareils" pour le faire, a dit M. Morin chez Airbus, le concepteur, à Toulouse. M. Morin a précisé que 8,4 milliards d'euros, c'était "beaucoup moins cher qu'un achat sur étagère", c'est-à-dire d'avions déjà existants qui "ne peuvent pas assurer les mêmes missions".
Au-delà de la France, ce sont les sept pays associés au programme A400M qui ont finalisé vendredi avec Airbus Military le contrat renégocié stipulant la répartition du surcoût causé par les multiples vicissitudes du projet d'avion de transport militaire. Hervé Morin s'exprimait d'ailleurs à l'issue d'une réunion à Toulouse de l'agence européenne de l'armement OCCAR (organisation conjointe de coopération en matière d'armement). C'est elle qui représente les sept Etats partenaires du programme A400M (Allemagne, France, Espagne, Royaume-Uni, Turquie, Belgique, Luxembourg). C'est aussi elle qui devait négocier avec le groupe aéronautique européen EADS un avenant à leur contrat initial à cause des retards et des surcoûts accumulés par le programme.
Une année de psychodrames
La finalisation de cet accord fait franchir un seuil considérable à ce programme après des années de déboires et de retards qui ont sounvent fait craindre pour sa survie. Le ministre et l'industriel ont estimé que cette finalisation sauvait le programme. Le contrat initial de 2003 prévoyait de livrer 180 appareils aux sept clients pour un montant forfaitaire de 20 milliards d'euros à partir de 2009. Les contretemps en série (mise au point du moteur, report répété du premier vol etc.) et les dépassements financiers ont rendu indispensable de renégocier le contrat initial.
Mais cette renégociation elle-même n'est pas allée sans d'inquiétants atermoiements qui ont fait craindre, en janvier, qu'EADS ne renonce purement et simplement au projet, malgré l'enjeu de 12.000 emplois en France et 40.000 en Europe. Après une année de psychodrame à rebondissements, les sept pays de l'Otan se sont mis d'accord le 5 mars avec EADS sur le partage du financement des 5,2 milliards d'euros de surcoût. La formalisation de cet accord de mars était initialement attendue en juin. Mais elle a été reportée dans une situation compliquée par les plans d'économies budgétaires de plusieurs Etats européens
http://lci.tf1.fr/economie/entreprise/2010-11/a400m-paris-signe-un-contrat-de-8-4-milliards-d-euros-6130031.html
L'avion sera mis en service actif en 2014 par l'armée française "car il nous faut assez d'appareils" pour le faire, a dit M. Morin chez Airbus, le concepteur, à Toulouse. M. Morin a précisé que 8,4 milliards d'euros, c'était "beaucoup moins cher qu'un achat sur étagère", c'est-à-dire d'avions déjà existants qui "ne peuvent pas assurer les mêmes missions".
Au-delà de la France, ce sont les sept pays associés au programme A400M qui ont finalisé vendredi avec Airbus Military le contrat renégocié stipulant la répartition du surcoût causé par les multiples vicissitudes du projet d'avion de transport militaire. Hervé Morin s'exprimait d'ailleurs à l'issue d'une réunion à Toulouse de l'agence européenne de l'armement OCCAR (organisation conjointe de coopération en matière d'armement). C'est elle qui représente les sept Etats partenaires du programme A400M (Allemagne, France, Espagne, Royaume-Uni, Turquie, Belgique, Luxembourg). C'est aussi elle qui devait négocier avec le groupe aéronautique européen EADS un avenant à leur contrat initial à cause des retards et des surcoûts accumulés par le programme.
Une année de psychodrames
La finalisation de cet accord fait franchir un seuil considérable à ce programme après des années de déboires et de retards qui ont sounvent fait craindre pour sa survie. Le ministre et l'industriel ont estimé que cette finalisation sauvait le programme. Le contrat initial de 2003 prévoyait de livrer 180 appareils aux sept clients pour un montant forfaitaire de 20 milliards d'euros à partir de 2009. Les contretemps en série (mise au point du moteur, report répété du premier vol etc.) et les dépassements financiers ont rendu indispensable de renégocier le contrat initial.
Mais cette renégociation elle-même n'est pas allée sans d'inquiétants atermoiements qui ont fait craindre, en janvier, qu'EADS ne renonce purement et simplement au projet, malgré l'enjeu de 12.000 emplois en France et 40.000 en Europe. Après une année de psychodrame à rebondissements, les sept pays de l'Otan se sont mis d'accord le 5 mars avec EADS sur le partage du financement des 5,2 milliards d'euros de surcoût. La formalisation de cet accord de mars était initialement attendue en juin. Mais elle a été reportée dans une situation compliquée par les plans d'économies budgétaires de plusieurs Etats européens
http://lci.tf1.fr/economie/entreprise/2010-11/a400m-paris-signe-un-contrat-de-8-4-milliards-d-euros-6130031.html
vendredi 5 novembre 2010
Plus de femmes dans l'armée
L'armée française compte environ 50.000 femmes sur quelque 340.000 militaires, mais celles-ci sont "plus nombreuses, en proportion, au sein des catégories hiérarchiques les moins élevées", selon une enquête diffusée par le ministère de la Défense.
"Le taux de féminisation dans les armées continue de progresser, atteignant en 2009 15%", souligne cette étude intitulée "les militaires et leur famille". Les femmes ne constituaient que 9% des effectifs lors de la précédente enquête en 2001. Leur répartition au sein des différentes armées présente d'importantes disparités, avec 13.500 femmes dans l'armée de terre (10%), alors qu'un militaire sur deux du Service de santé des armées (SSA) est une femme.
L'armée de l'air se distingue également, avec 11.700 femmes, soit 21% des effectifs, contre 12% à 14% dans la marine et la gendarmerie. Avec un peu moins de 15% des effectifs globaux, les femmes représentent également "17% des militaires de rang et 16% des sous-officiers subalternes".
"Leur ancienneté moindre explique en partie ce résultat : plus récemment entrées dans les armées, elles n'ont pas encore atteint les grades les plus élevés de leur catégorie", notent les auteurs de l'enquête. Ainsi, "les officiers supérieurs féminins sont presque trois fois moins nombreux en proportion que les officiers subalternes, respectivement 5% et 14%".
Avec 59% des militaires français âgés de moins de 35 ans, l'enquête présente "une population jeune" dont les trois quarts des effectifs mènent "une vie de couple". Une proportion qui se stabilise "dès 35 ans autour de 85%". Les militaires masculins se distinguent par ailleurs des autres Français "par le fait de vivre un peu plus souvent en couple, quel que soit l'âge considéré".
"Au total, 55% des militaires sont parents (...) mais avec l'âge, la quasi-totalité d'entre eux le deviennent. En effet, à partir de 45 ans, plus de neuf militaires sur dix sont pères de famille et huit femmes militaires sur dix, mères", souligne les auteurs. Sur le marché du travail, "les femmes de militaires sont particulièrement représentées dans les postes à temps partiels : plus d'un quart d'entre elles - et même un tiers des mères - sont concernées par la réduction du temps de travail".
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/11/03/97001-20101103FILWWW00403-plus-de-femmes-dans-l-armee.php
"Le taux de féminisation dans les armées continue de progresser, atteignant en 2009 15%", souligne cette étude intitulée "les militaires et leur famille". Les femmes ne constituaient que 9% des effectifs lors de la précédente enquête en 2001. Leur répartition au sein des différentes armées présente d'importantes disparités, avec 13.500 femmes dans l'armée de terre (10%), alors qu'un militaire sur deux du Service de santé des armées (SSA) est une femme.
L'armée de l'air se distingue également, avec 11.700 femmes, soit 21% des effectifs, contre 12% à 14% dans la marine et la gendarmerie. Avec un peu moins de 15% des effectifs globaux, les femmes représentent également "17% des militaires de rang et 16% des sous-officiers subalternes".
"Leur ancienneté moindre explique en partie ce résultat : plus récemment entrées dans les armées, elles n'ont pas encore atteint les grades les plus élevés de leur catégorie", notent les auteurs de l'enquête. Ainsi, "les officiers supérieurs féminins sont presque trois fois moins nombreux en proportion que les officiers subalternes, respectivement 5% et 14%".
Avec 59% des militaires français âgés de moins de 35 ans, l'enquête présente "une population jeune" dont les trois quarts des effectifs mènent "une vie de couple". Une proportion qui se stabilise "dès 35 ans autour de 85%". Les militaires masculins se distinguent par ailleurs des autres Français "par le fait de vivre un peu plus souvent en couple, quel que soit l'âge considéré".
"Au total, 55% des militaires sont parents (...) mais avec l'âge, la quasi-totalité d'entre eux le deviennent. En effet, à partir de 45 ans, plus de neuf militaires sur dix sont pères de famille et huit femmes militaires sur dix, mères", souligne les auteurs. Sur le marché du travail, "les femmes de militaires sont particulièrement représentées dans les postes à temps partiels : plus d'un quart d'entre elles - et même un tiers des mères - sont concernées par la réduction du temps de travail".
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/11/03/97001-20101103FILWWW00403-plus-de-femmes-dans-l-armee.php
jeudi 4 novembre 2010
75.000 vétérans des opérations extérieures vont bénéficier de la carte d'ancien combattant, annonce Hubert Falco, le secrétaire d'État à la Défense
Le Point.fr : La France va reconnaître prochainement la qualité d'anciens combattants à tous les soldats ayant servi en opérations extérieures (Opex). Pourquoi cette mesure ?
Hubert Falco : Elle était réclamée depuis vingt ans ! Jusqu'à présent, les critères permettant d'obtenir la qualification de combattant exigeaient que le soldat concerné ait été directement confronté à un ennemi, les armes à la main. C'était sûrement valable pour celle que nous appelons la " première génération du feu " qui a combattu durant la Première Guerre mondiale, pour la seconde qui a connu la Deuxième Guerre mondiale et pour la troisième qui a vécu les conflits indochinois et algérien. Aujourd'hui, on est entré dans une nouvelle définition de la génération du feu : nos soldats sont des soldats de la paix. Ils combattent, mais sur les territoires sur lesquels ils sont engagés, ils ont aussi à conduire des missions de surveillance ou de maintien de la paix. Nous avons aujourd'hui 10.000 militaires en Opex. Ils ne se battent pas en permanence contre l'ennemi. En Afghanistan, au Liban ou ailleurs, ils maintiennent la vigilance, ils luttent contre le terrorisme. À terre ou en mer, ces soldats sont des combattants au même titre que ceux des guerres mondiales.
Qu'est-ce qui a motivé votre décision ?
Nous devions réparer des injustices. Par exemple, tous nos militaires ayant participé à la guerre du Golfe lors de l'opération Daguet (1990-1991) n'étaient pas reconnus comme des combattants. Dorénavant, ils pourront tous bénéficier de la carte du combattant, à la condition qu'ils en fassent la demande. Ils recevront donc la retraite du combattant à partir de 65 ans. Ce n'est pas une somme extraordinaire puisqu'il s'agit de 589,95 euros par an. Mais elle n'est pas symbolique, et 50 euros par mois, ce n'est pas rien. Avec la carte de combattant, ils peuvent bénéficier des maisons de retraite et de toute l'action sociale de l'Onac (Office national des anciens combattants). Mais ils attendaient surtout la reconnaissance de leur statut, et c'est bien normal. Ces hommes et femmes valeureux se sont battus pour le drapeau, se sont engagés pour des valeurs. Ils sont susceptibles de mourir pour elles, il est juste de les reconnaître pour ce qu'ils sont : des anciens combattants. Ils sont 75.000 dans cette situation, et disposeront de la carte d'ancien combattant s'ils ont participé à une Opex pendant quatre-vingt-dix jours.
Quel est le calendrier de mise en place ?
Le décret est déjà passé par le Conseil d'État. Le ministre de la Défense Hervé Morin et moi-même l'avons paraphé et il se trouve aujourd'hui à la signature du ministre du Budget François Baroin. Je dois souligner qu'il m'a vivement soutenu et que la publication au Journal officiel interviendra dans les jours qui viennent. Les services historiques de la défense seront ensuite garants de l'objectivité des attributions.
http://www.lepoint.fr/chroniqueurs-du-point/jean-guisnel/75-000-veterans-des-operations-exterieures-vont-beneficier-de-la-carte-d-ancien-combattant-annonce-hubert-falco-le-secretaire-d-etat-a-la-defense-03-11-2010-1257839_53.php
Hubert Falco : Elle était réclamée depuis vingt ans ! Jusqu'à présent, les critères permettant d'obtenir la qualification de combattant exigeaient que le soldat concerné ait été directement confronté à un ennemi, les armes à la main. C'était sûrement valable pour celle que nous appelons la " première génération du feu " qui a combattu durant la Première Guerre mondiale, pour la seconde qui a connu la Deuxième Guerre mondiale et pour la troisième qui a vécu les conflits indochinois et algérien. Aujourd'hui, on est entré dans une nouvelle définition de la génération du feu : nos soldats sont des soldats de la paix. Ils combattent, mais sur les territoires sur lesquels ils sont engagés, ils ont aussi à conduire des missions de surveillance ou de maintien de la paix. Nous avons aujourd'hui 10.000 militaires en Opex. Ils ne se battent pas en permanence contre l'ennemi. En Afghanistan, au Liban ou ailleurs, ils maintiennent la vigilance, ils luttent contre le terrorisme. À terre ou en mer, ces soldats sont des combattants au même titre que ceux des guerres mondiales.
Qu'est-ce qui a motivé votre décision ?
Nous devions réparer des injustices. Par exemple, tous nos militaires ayant participé à la guerre du Golfe lors de l'opération Daguet (1990-1991) n'étaient pas reconnus comme des combattants. Dorénavant, ils pourront tous bénéficier de la carte du combattant, à la condition qu'ils en fassent la demande. Ils recevront donc la retraite du combattant à partir de 65 ans. Ce n'est pas une somme extraordinaire puisqu'il s'agit de 589,95 euros par an. Mais elle n'est pas symbolique, et 50 euros par mois, ce n'est pas rien. Avec la carte de combattant, ils peuvent bénéficier des maisons de retraite et de toute l'action sociale de l'Onac (Office national des anciens combattants). Mais ils attendaient surtout la reconnaissance de leur statut, et c'est bien normal. Ces hommes et femmes valeureux se sont battus pour le drapeau, se sont engagés pour des valeurs. Ils sont susceptibles de mourir pour elles, il est juste de les reconnaître pour ce qu'ils sont : des anciens combattants. Ils sont 75.000 dans cette situation, et disposeront de la carte d'ancien combattant s'ils ont participé à une Opex pendant quatre-vingt-dix jours.
Quel est le calendrier de mise en place ?
Le décret est déjà passé par le Conseil d'État. Le ministre de la Défense Hervé Morin et moi-même l'avons paraphé et il se trouve aujourd'hui à la signature du ministre du Budget François Baroin. Je dois souligner qu'il m'a vivement soutenu et que la publication au Journal officiel interviendra dans les jours qui viennent. Les services historiques de la défense seront ensuite garants de l'objectivité des attributions.
http://www.lepoint.fr/chroniqueurs-du-point/jean-guisnel/75-000-veterans-des-operations-exterieures-vont-beneficier-de-la-carte-d-ancien-combattant-annonce-hubert-falco-le-secretaire-d-etat-a-la-defense-03-11-2010-1257839_53.php
Promotion Marc Flament
La remise de galons de la promotion portant le nom du SCH Marc Flament ancien reporter de guerre.
Elle a eut lieu jeudi 28 octobre en nocturne à l'ENSOA. Cette prise d'armes Était présidée par le ministre de la Défense Hervé Morin.
A cette occasion, l'ADC GILQUIN a été décoré de la médaille militaire. 730 élèves sous officiers ont reçus leurs galons de sergent.
Elle a eut lieu jeudi 28 octobre en nocturne à l'ENSOA. Cette prise d'armes Était présidée par le ministre de la Défense Hervé Morin.
A cette occasion, l'ADC GILQUIN a été décoré de la médaille militaire. 730 élèves sous officiers ont reçus leurs galons de sergent.
mercredi 3 novembre 2010
Entre Paris et Londres, l'accord militaire sera parfait
Hier, mardi à Londres, la France et le rRyaume-Uni cherchent la force dans l'union. Les deux pays entament un sommet destiné à lancer une série de projets militaires communs et d'accords destinés à rapprocher leurs industries de défense. Le coup de fouet à la coopération militaire franco-britannique que doivent donner Nicolas Sarkozy et le Premier ministre David Cameron vise à "regrouper les industries" des deux pays pour "partager les coûts de développement" et à faire émerger des "champions européens" capables d'être "compétitifs vis-à-vis des Etats-Unis", a expliqué la présidence française.
En matière de sous-marins, Paris et Londres veulent développer ensemble, à partir de 2011, "des équipements et des technologies pour les sous-marins nucléaires des deux pays", a indiqué l'Elysée "Cette coopération ne concerne pas la propulsion nucléaire, ni les armes nucléaires, mais tout le reste", a précisé la présidence. Les deux pays vont également travailler dès l'an prochain à la conception de la future génération de drones de surveillance "moyenne altitude, longue endurance" (Male), qui doivent être conçus entre 2015 et 2020, et lancer en 2012 un "programme commun de démonstrateur" destiné à préparer les futurs "drones de combat" susceptibles d'entrer en service en 2030.
Tout est partagé, ou presque
Sur le plan des missiles, la France et le Royaume-Uni doivent dévoiler un "plan stratégique décennal" destiné, selon l'Elysée, à faire éclore un "maître d'oeuvre industriel européen unique". Dès 2011, les deux pays vont ainsi travailler à un nouveau missile anti-navire, au successeur du missile de croisière baptisé Scalp en France et Storm Shadow au Royaume-Uni et à un projet de missile aérien de courte portée, a ajouté Paris. Hormis ces coopérations industrielles, Paris et Londres vont également renforcer leur coopération opérationnelle.
Pour ce qui est des porte-avions, la décision de Londres de se doter en 2016 d'un futur porte-avions doté de catapulte, comme le Charles-de-Gaulle français, va permettre à partir de 2020 de déployer une force aéronavale franco-britannique susceptible d'opérer à partir des deux bâtiments. Les deux pays signeront par ailleurs en 2011 un contrat unique d'entretien et de maintenance pour leur flotte d'avions de transport militaire A400M et veulent former leurs pilotes ensemble. Ils partageront enfin leurs flottes de ravitailleurs en vol.
Si vous désirez lire le traité, c'est ci dessous..cliquez...
http://www.elysee.fr/president/root/bank/pdf/president-9948.pdf
http://lci.tf1.fr/monde/europe/2010-11/entre-paris-et-londres-l-accord-militaire-sera-parfait-6123325.html
En matière de sous-marins, Paris et Londres veulent développer ensemble, à partir de 2011, "des équipements et des technologies pour les sous-marins nucléaires des deux pays", a indiqué l'Elysée "Cette coopération ne concerne pas la propulsion nucléaire, ni les armes nucléaires, mais tout le reste", a précisé la présidence. Les deux pays vont également travailler dès l'an prochain à la conception de la future génération de drones de surveillance "moyenne altitude, longue endurance" (Male), qui doivent être conçus entre 2015 et 2020, et lancer en 2012 un "programme commun de démonstrateur" destiné à préparer les futurs "drones de combat" susceptibles d'entrer en service en 2030.
Tout est partagé, ou presque
Sur le plan des missiles, la France et le Royaume-Uni doivent dévoiler un "plan stratégique décennal" destiné, selon l'Elysée, à faire éclore un "maître d'oeuvre industriel européen unique". Dès 2011, les deux pays vont ainsi travailler à un nouveau missile anti-navire, au successeur du missile de croisière baptisé Scalp en France et Storm Shadow au Royaume-Uni et à un projet de missile aérien de courte portée, a ajouté Paris. Hormis ces coopérations industrielles, Paris et Londres vont également renforcer leur coopération opérationnelle.
Pour ce qui est des porte-avions, la décision de Londres de se doter en 2016 d'un futur porte-avions doté de catapulte, comme le Charles-de-Gaulle français, va permettre à partir de 2020 de déployer une force aéronavale franco-britannique susceptible d'opérer à partir des deux bâtiments. Les deux pays signeront par ailleurs en 2011 un contrat unique d'entretien et de maintenance pour leur flotte d'avions de transport militaire A400M et veulent former leurs pilotes ensemble. Ils partageront enfin leurs flottes de ravitailleurs en vol.
Si vous désirez lire le traité, c'est ci dessous..cliquez...
http://www.elysee.fr/president/root/bank/pdf/president-9948.pdf
http://lci.tf1.fr/monde/europe/2010-11/entre-paris-et-londres-l-accord-militaire-sera-parfait-6123325.html
mardi 2 novembre 2010
Réservistes du 503e RT : préparation aux missions intérieures
Sur toute une semaine, les réservistes du 503e régiment du train (503e RT) ont participé à un exercice sur le camp de Souge. Leur objectif : se préparer aux missions intérieures.
Dans le cadre d’un exercice grandeur nature, les réservistes ont testé leurs acquis et mis en œuvre leurs savoir-faire lors de cette semaine d’entraînement au camp de Souge. Divers incidents ont été déclenchés au fil des jours, et les militaires ont été rapidement mis en situation.
Outre l’exercice en lui-même, des séquences d’instructions telles que l’instruction sur le tir au combat (ISTC), la formation aux premiers secours, ou encore les techniques d’intervention opérationnelle rapprochée (TIOR), ont permis aux soldats de réserve de mettre à jour leurs connaissances.
Ainsi entraînés, les réservistes du 503e RT sont préparés à être engagés aux côtés de militaires d’active, en situation réelle, dans une mission Vigipirate à Paris.
http://www.defense.gouv.fr/terre/actu-terre/reservistes-du-503e-rt-preparation-aux-missions-interieures
Dans le cadre d’un exercice grandeur nature, les réservistes ont testé leurs acquis et mis en œuvre leurs savoir-faire lors de cette semaine d’entraînement au camp de Souge. Divers incidents ont été déclenchés au fil des jours, et les militaires ont été rapidement mis en situation.
Outre l’exercice en lui-même, des séquences d’instructions telles que l’instruction sur le tir au combat (ISTC), la formation aux premiers secours, ou encore les techniques d’intervention opérationnelle rapprochée (TIOR), ont permis aux soldats de réserve de mettre à jour leurs connaissances.
Ainsi entraînés, les réservistes du 503e RT sont préparés à être engagés aux côtés de militaires d’active, en situation réelle, dans une mission Vigipirate à Paris.
http://www.defense.gouv.fr/terre/actu-terre/reservistes-du-503e-rt-preparation-aux-missions-interieures
lundi 1 novembre 2010
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