lundi 8 novembre 2010

Se préparer à la guerre

Au regard des engagements actuels, le combat ne peut être envisagé que sous le spectre de l’interarmes. En effet, au moment où les unités sont constituées en sous-groupements tactiques interarmes (SGTIA), il était nécessaire de repenser les modalités de préparation opérationnelle des forces.


Avec ses infrastructures adaptées et modernisées, le Commandement des centres de préparation des forces (CCPF) est une véritable machine de guerre au service des combattants dans un seul et unique but : « Se préparer inlassablement à l’engagement opérationnel », conformément à la directive du général d’armée Elrick Irastorza chef d’état-major de l’armée de Terre.

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Nouvelles missions pour le CCPF


Parcours contre les engins explosifs improvisés (EEI), exercice poste de commandement de niveau 4, tir ERYX (missile anti-char), vie en poste opérationnel avancé ou en milieu montagneux, le combattant peut trouver dans ce sanctuaire dédié à la préparation opérationnelle un large éventail d’activités très proches des conditions de son futur engagement. Ces dernières années, la préparation opérationnelle était devenu plus difficile à conduire dans les formations en raison du nombre de missions. D’où la décision de créer le CCPF qui regroupe aujourd’hui 8 centres d’entraînement et une commission nationale.


Deux centres dédiés à la préparation opérationnelle des SGTIA


Deux centres, au sein du CCPF, se consacrent essentiellement à la préparation opérationnelle des SGTIA : le Centre d’entraînement au combat (CENTAC) et le Centre d’entraînement en zone urbaine (CENZUB) , avec un seul mot d’ordre : la pédagogie du succès. « Les analystes du CENTAC ont une vision claire et synthétique de l’action des SGTIA grâce aux vidéos, à l’écoute et à l’expertise des 50 équipes d’observateurs, arbitres et conseillers qui quadrillent le terrain », indique le colonel Dutroncy, chef de corps du CENTAC.
Le principe adopté au CENZUB est le même. Villages ruraux, zones industrielles, centres-villes complexes ou encore réseaux souterrains… Il offre une réalité urbaine que l’on peut rencontrer sur n’importe quel théâtre. Tout est mis en scène pour décontenancer le combattant. Ses capacités d’observation et de communication peuvent vite être altérées. Les instructeurs qualifiés action en zone urbaine (AZUR) donnent toutes les ‘’ficelles’’ pour que cette intégration interarmes se fasse au plus bas échelon.
Voir le centres ci dessous...cliquez...
http://www.defense.gouv.fr/content/download/96639/934628/file/TIM-FranceCCPF.pdf

http://www.defense.gouv.fr/terre/bloc-a-la-une/se-preparer-a-la-guerre

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